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Ponto Combo

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Tout ce qui a été posté par Ponto Combo

  1. EODAS ne pourra pas identifier un Rafale de très loin, le champ optique est trop large et donc pas assez de pixels à mettre sur une cible à grande distance. Pour ça il y a l'EOTS qui peut faire IRST puis identifier la cible avec un champ plus étroit.
  2. Eric Trappier : "Nous avons un carnet de commandes rempli pour 10 ans, c'est exceptionnel !"
  3. Ponto Combo

    [Rafale]

    SQUIRREL pilote de l'US Navy, en échange dans la MN: Q; qu’est ce que tu as préféré sur le Rafale R: les commandes de vol c'est vraiment top, c'est ce que j'ai piloté de mieux
  4. Ponto Combo

    [Rafale]

    A toutes fins utiles...
  5. Ponto Combo

    [Rafale]

    Il en a été question à un moment donné mais ce n'est plus d’actualité. Le SWIR c'est grosso modo la bande 1-3 microns, il faut un détecteur spécifique et une optique adaptée, pas implémentés. Sur la voie TV il y a par contre un mode proche IR 0.7-0.9 micron. Comme sur Atlis et l'OSF... https://www.thalesgroup.com/sites/default/files/database/document/2018-07/TALIOS-GB_0.pdf ... télémétrer tout ce qui a été verrouillé sur la voie TV.
  6. Ne pas louper le passage à 11:08:20, tout sauf les Français....
  7. Ponto Combo

    L'Inde

    Encore une perle de la traduction automatique
  8. Il s'agit de la filiale allemande de RR issue d'une coentreprise avec BMW. Conception et fabrication allemande. Ce sont eux qui font le moteur du 10X
  9. C'est comme le jeu de Perceval dans Kaamelott.... Le cul de chouette, non?
  10. Ponto Combo

    Eurofighter

    A ces prix et délais ça ne peut être que de l'occase quasiment en fin de vie...
  11. Nous avons les montres, ils ont le temps. Tomorrow perhaps (cf Daguet GW1)
  12. « Il y a un vrai French flair » : en Angleterre, les trois armées de l’air phares de l’Otan se sont préparées à agir ensemble L’armée de l’air et de l’espace, la Royal Air Force et l’US Air Force viennent d’achever un exercice d’ampleur dans le nord de l’Angleterre. Le ciel britannique a été durant quinze jours le théâtre d’exercices de combats à haute intensité pour un trio qui se veut plus que jamais renforcé Un vrombissement digne de science-fiction fend le calme des champs constellés de moutons du North Yorkshire. Une odeur de kérosène emplit les pistes de la base de la Royal Air Force de Leeming. Un Rafale de la BA 118 de Mont-de-Marsan vient de se mettre en marche. Le « HMS Queen Elizabeth », porte-avion fleuron de l’Angleterre, est attaqué en pleine mer du Nord. Les F-35 américains, britanniques, les Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force s’élancent aussi, chacun leur tour. L’intervention doit être coordonnée, elle a été planifiée, pensée dans l’urgence. C’est même sa raison d’être. Du 30 octobre au 10 novembre, la Royal Air Force a accueilli l’US Air Force et l’Armée de l’air et de l’espace française – « les plus capables et désireuses » de former « un club à trois » – pour un exercice d’envergure. Parce que « la guerre à haute intensité est revenue à nos frontières européennes », le Trident Atlantic 2023, deux ans après la dernière édition à Mont-de-Marsan, avait pour but de « développer l’interopérabilité, les capacités à travailler ensemble ». Réseau partagé et cyber-menace « Les missions haut de gamme contre un adversaire armé, puissant qui nous sort de notre zone de confort – à savoir quand on a des supériorités tactique et aérienne établies –, nous amène à réfléchir à d’autres aspects, définit le général Laurent Rataud, commandant de la Défense aérienne et des Opérations aériennes (CDAOA). Notamment, le fait de ne pas pouvoir opérer aussi facilement que ça sur nos bases aériennes, bien installés avec nos mécaniciens, nos stocks, nos munitions, nos pièces. » « On simule une situation où notre base initiale est attaquée » Chacune déployée de leur côté dans le nord de l’Angleterre, les trois armées se sont retrouvées à Leeming pour deux jours. « On simule une situation où notre base initiale est attaquée », décrit le commandant Romain, « mission commander » et pilote à Mont-de-Marsan depuis 2016. « On doit se remettre en l’air depuis un site connexe pour défendre un peu de zone et peut-être en gagner. » Une « situation d’inconfort » volontairement créée pour travailler « un savoir-faire un peu perdu » et soumis aux évolutions perpétuelles, inhérentes a la modernité, à laquelle n’échappe pas le gratin des armées de l’air occidentales. « Le risque cyber et donc les moyens pour y remédier n’ont de cesse d’augmenter. On a réussi à travailler sur un réseau partagé de très haut niveau secret (le Battlefield Airbone Communication Node, ou BACN). Une gageure, en particulier quand on va se déployer sur une base où tous les serveurs, les données, la crypto ne sont pas en place », poursuit le général Retaud, aux 3 800 heures de vol et 251 missions de guerre. « Chacune des nations a ses systèmes élaborés, très fonctionnels, mais en national. Les affaires se compliquent à l’international. » Pratiquer l’anglais Au mess (la cantine militaire) de Leeming, les repas ne traînent pas. Les trois nations s’y côtoient, se distinguent par les motifs de leur treillis avant de regagner leurs détachements, concentrés et bien polarisés dans l’immensité de la base. Les briefings s’enchaînent jusqu’au « scramble », l’alerte d’urgence. Dans le petit bâtiment en brique et autour des hangars à avions alloués aux Français, les nombreux mécaniciens du Rafale, parfois couverts d’un gilet jaune et noir estampillé « Mont-de-Marsan », croisent les pilotes en combinaison verte et casque à la main. Au sol, les spécificités se partagent entre nations. « Qui tracte l’avion ? Un Anglais, un Américain, comment il le fait ? On n’a pas tout le temps les mêmes règles d’emploi. En temps de crise, il faut les adapter. » En l’air, « le plus qualifié prend le commandement des trois armées et avec les dernières consignes données, on fait la mission », raconte le commandant Romain. La langue de Shakespeare s’entretient même au cœur de ce type de combat à haute intensité appelé l’entry force (l’entrée en premier). « They are speaking English very well », rassure James Sainty, pilote du 12e escadron de la Royal Air Force, avec son accent « Geordie » (du nord de l’Angleterre). « On joue comme sur un terrain de rugby, avec des placements stratégiques » Standard et différences « Il faut toujours se confronter aux autres pour mieux travailler ensemble, prône le commandant Romain. Pour les jeunes, voler en Angleterre, c’est aussi particulier car les règles de vol ne sont pas les mêmes. Je suis revenu plus fort de mon premier exercice en Hollande, j’avais progressé en anglais, j’avais volé avec beaucoup plus d’avions que lors des entraînements classiques en France. Les jeunes pilotes n’ont pas l’habitude de voir autant d’informations sur leur radar et ils progressent. » Et même si « l’interopérabilité » est une fin, que les pilotes doivent être « standardisés » pour assurer le jour J, quelques particularismes demeurent dans le vif de l’action. Le commandant Romain, jurassien et montois d’adoption, a l’allégorie toute trouvée. « On joue comme sur un terrain de rugby, avec des placements stratégiques. Les Anglais ont leur façon de procéder, des tactiques de jeu propres à eux, les Américains sont très cadrés. Et je dirais qu’il y a un vrai ‘‘French flair’’. C’est du ressenti, un peu de panache. » En rugby, l’audace ne suffit pas toujours, on lui préfère la complémentarité. Ce reportage a été réalisé dans le cadre d’un voyage organisé et financé par l’armée de l’air et de l’espace, sans contrepartie éditoriale. https://www.sudouest.fr/societe/defense/il-y-a-un-vrai-french-flair-en-angleterre-les-trois-armees-de-l-air-phares-de-l-otan-se-sont-preparees-a-agir-ensemble-17421525.php
  13. Les approches ne sont pas vraiment comparables dans ce cas... C'est l'heure du déjeuner, ça tombe bien.
  14. Je parlais du Tempest.... Est-ce qu'ils font des soirées fish'n chips, sushis, jambon de parme????
  15. Déjà, est ce que les trois armées de l'air se sont mis d’accord sur une fiche programme commune? Je n'ai pas souvenir d'avoir vu passer cette info, mais je peux me tromper.
  16. Ça veut dire qu'ils sont à un stade moins avancé que le SCAF malgré ce qui se dit dans la presse anglaise...
  17. Le FCAS évalue quatre modèles d'avions de combat et pourrait faire un choix définitif d'ici mars 2025 "Il y a une bonne ambiance de travail et les résultats sont en cours de livraison", a déclaré le général de division Jean-Luc Moritz à propos du projet franco-germano-espagnol de système d'avion de combat futur. Un haut responsable de l'armée de l'air et de l'espace française a déclaré cette semaine à la presse que le projet franco-germano-espagnol de système aérien de combat futur (FCAS) mettait en balance quatre conceptions différentes d'avions de combat, le choix final devant intervenir au premier trimestre 2025. Le général de division Jean-Luc Moritz, qui dirige le segment français de l'effort trilatéral, également connu sous son acronyme français SCAF, a déclaré aux journalistes jeudi qu'il prévoyait de réduire la sélection à deux conceptions d'ici juin 2024 et de disposer d'une conception finale "d'ici" mars 2025. C'est un signe de progrès pour un programme qui a été confronté à des vents contraires politiques presque depuis le début. Le dernier en date est un journal britannique qui affirmait le 1er novembre que l'Allemagne pourrait se retirer complètement du projet. M. Moritz a déclaré aux journalistes qu'il ne voyait aucun signe indiquant que l'Allemagne était sur le point de se retirer du programme, ajoutant que "l'atmosphère de travail est bonne et que les résultats attendus sont atteints". Ses homologues au sein du comité de pilotage du SCAF sont le général de division José Antonio Gutiérrez Sevilla pour l'Espagne et le général de brigade Markus Schetilin pour l'Allemagne, avec lesquels M. Moritz dit avoir "une très bonne relation de travail". M. Moritz a souligné l'importance de développer le système d'armes de nouvelle génération (NGWS) pour réaliser les ambitions du FCAS. Le NGWS implique le développement d'un chasseur de nouvelle génération (NGF), accompagné d'aéronefs pilotés à distance, ou drones d'accompagnement, appelés porteurs distants, qui se connecteront numériquement les uns aux autres à l'aide d'un "nuage" de combat. Le NGWS pourra se déployer de manière autonome ou en réseau avec d'autres systèmes de combat ou de commandement aéroportés, navals, terrestres ou spatiaux. L'accord trilatéral de mise en œuvre 3, signé par les gouvernements du FCAS en août 2021, a approuvé l'élément de travail du NGWS. Depuis lors, au nom de la France, de l'Espagne et de l'Allemagne, la Direction générale de l'armement (DGA) de la France a attribué aux trois principaux chefs de file de l'industrie - Dassault, Airbus et Indra - et à d'autres fournisseurs clés un contrat de 3,2 milliards d'euros (3,4 milliards de dollars) pour lancer la phase 1B du FCAS en décembre 2022, donnant le feu vert aux travaux de développement d'un démonstrateur volant d'avion de combat de nouvelle génération. Aperçu des nouvelles capacités du FCAS Les trois nations continuent de travailler sur les trois éléments du NGWS : les avions de combat, les porte-avions distants et le nuage de combat. "Nous devons développer ces éléments en essayant de prévoir les menaces auxquelles nous sommes susceptibles d'être confrontés à l'horizon 2030-2040. À quoi penseront nos adversaires ? Nous devons maintenir notre supériorité opérationnelle grâce à une technologie supérieure, mais nos adversaires évoluent également plus rapidement", a-t-il fait remarquer, ajoutant que les transporteurs distants "doivent coûter une fraction du prix du chasseur, car ce sont eux qui prendront les risques". La supériorité aérienne est un principe qui restera vrai à l'avenir, a déclaré M. Moritz. "Je veux donc un outil capable d'échanger des données de qualité et actualisées en temps réel, qui utilisera probablement des calculateurs quantiques au lieu d'ordinateurs, je veux être capable de manœuvrer depuis la terre, l'air ou la mer et je veux être plus rapide, plus fort et plus haut que mon ennemi". Il a ajouté que les trois pays s'étaient mis d'accord sur un certain nombre de capacités clés pour l'avion. Il s'agit notamment de la furtivité, de la manœuvrabilité, de la capacité à saturer l'ennemi et du nuage de combat utilisé à ce qu'il a appelé le bord extrême, le bord et le cœur. La périphérie est la plus proche des utilisateurs (le cœur de la bataille) mais la plus éloignée des centres de données du nuage. La périphérie impliquerait des aéronefs tels que les AWACS et serait située un peu plus près des centres de données en nuage. Le cœur fait référence aux opérations situées loin derrière la ligne de combat et au plus près des centres de données. Les défis auxquels les développeurs sont confrontés comprennent l'architecture du nuage de combat qui "doit être développé de manière native pour être interopérable avec les aéronefs des autres pays de l'OTAN", a souligné M. Moritz à plusieurs reprises, en prenant l'exemple des téléphones portables développés et fabriqués par différentes entreprises mais capables de se connecter les uns aux autres grâce au protocole Internet (IP). "Je suis tout à fait optimiste quant à notre capacité à atteindre cet objectif", a-t-il déclaré. Selon lui, le besoin d'interopérabilité est "très réel", car d'ici 2030, les forces aériennes européennes utiliseront près de 1 000 avions développés et fabriqués en Europe (quelque 300 Rafales français, 450 Typhoons anglais et plus de 200 Gripens suédois), en plus d'un peu moins de 400 F-35 développés par les États-Unis. Il pense également que l'intelligence artificielle sera à bord de l'avion pour aider le pilote à prendre des décisions opérationnelles et tactiques. "Elle ne sera pas là pour aider le pilote à piloter l'avion, car cela ne sera pas nécessaire. Le vol de l'avion sera contrôlé automatiquement", a-t-il expliqué. Il a ajouté que sur les sept "piliers" de développement - avion, moteur, téléporteurs, nuage de combat, simulation, capteurs et furtivité - actuellement en cours de développement, le "plus effervescent" est pour l'instant le nuage de combat, "dont nous sommes tous d'accord pour dire qu'il s'agira d'un développement totalement européen". Il a déclaré que tous les pays étaient d'accord pour que les avions et les transporteurs à distance puissent opérer à partir de porte-avions. Ce qui "reste un sujet", a-t-il admis, c'est l'exportabilité de l'avion. La France, par exemple, souhaite pouvoir exporter le NGF. M. Moritz a également confirmé que la Belgique participerait au programme en tant qu'observateur dans le cadre d'un protocole d'accord d'ici la fin de l'année, avec l'intention de devenir un partenaire à part entière à un moment donné dans l'avenir. En ce qui concerne la Suède, il a fait remarquer qu'il faudrait au moins deux ans avant que la Suède ne décide de ce qu'elle veut pour l'avenir de son aviation. (Bien que lors de la récente conférence internationale sur les avions de combat à Madrid, la Suède ait indiqué qu'elle ne prendrait pas de décision avant 2031). M. Moritz s'est également efforcé d'expliquer que le Global Combat Air Program (GCAP) britannico-italo-japonais, anciennement connu sous le nom de Tempest, n'est pas comparable au SCAF car il ne concerne que le développement de l'avion de combat de la prochaine génération. Il ne s'agit pas d'un système de systèmes comme l'est le SCAF. https://breakingdefense.com/2023/11/fcas-weighing-4-fighter-designs-could-make-final-choice-by-march-2025/
  18. Portrait du capitaine « Bobby », pilote britannique en échange au de l’AAE (On notera le réflexe incontrôlé du sourire qui survient lors du passage du Typhoon au Rafale...) Le capitaine Robert est pilote de Typhoon au sein de la Royal Air Force. En échange au sein de l’escadron 3/30 « Lorraine » sur Rafale depuis août 2021, il participe à cette nouvelle édition d’Atlantic Trident 23 https://www.defense.gouv.fr/air/actualites/portrait-du-capitaine-bobby-pilote-britannique-echange-au-laae
  19. MILF interviewé par la RAF sur AT23....
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