Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

true_cricket

Members
  • Compteur de contenus

    2 870
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par true_cricket

  1. Avec la mauvaise fréquence électrique, les appareils suivant ne tiennent généralement pas une semaine, et a minima ne fonctionnement pas aux bonnes vitesses/temps : les frigos, machines à laver, plaques de cuisson, électroménager un peu ancien, différents chargeurs de batteries (au cas par cas), les radios-réveils. Sur BPC il y a deux jeux de barre. On a le choix de fonctionnement en usine unique ou en usine séparée. Si on veut optimiser le fonctionnement des groupes alternateurs, et la consommation, il vaut mieux fonctionner en usine unique qu'en usine séparée. En outre, le militaire de l'armée de terre n'est pas qu'un passager au sens de l'OMI. Il est bien plus que cela, car il est en bonne santé et capable de s'occuper de lui-même en cas de feu ou d'évacuation. C'est plus proche du travailleur industriel au sens de l'OMI. Donc le niveau de sécurité des personnes à bord n'est pas dégradé lorsque le fonctionnement en usine unique est choisi. C'est forcément conforme à la SOLAS pour un navire hauturier avec un équipage civil. En effet, au delà de 500UMS de jauge, le respect du droit international est obligatoire -le non-respect entrainant la détention du navire à sa première escale dans un pays membre de la SOLAS, qui sont trèèèès largement majoritaires.
  2. Heu, c'est un peu nul ça. Ca cumule les inconvénients de tous les systèmes (besoin d'une base à terre ET du porte-avion), (absence de discrétion), (obligation d'une planification supplémentaire et baisse de la réactivité). Et cela ne permet pas au porte-avion de remplir son contrat opérationnel actuel. Et la comparaison est toujours en faveur du PA lourd. Y compris face à uns avarie puisqu'un PA léger seul sera tout aussi incapable de faire la guerre demandée. 7G€ me semble au contraire un budget honnête, quand on se souvient que les premières estimations (pour un navire sec) talaient du 3 à 5 milliards. Il est à mon sens faux de dire que l'on maîtrise mieux un sujet que l'autre. D'une part, la DGA excelle dans les projets complexes, elle a été taillée pour cela. D'autre part, le porte-avion CDG est un projet qui a débuté il y a 40 ans, et dont la construction a débuté il y a plus de 30ans. Il n'y a plus les experts qui connaissent les détails de maîtrise que tu avances. D'abord al doctrine, ensuite le matériel. Là on nous vend des trucs dont on ne maîtrise rien, dont on est incapable d’évaluer la capacité à or en environnement contesté. C'est cela qui tes à mon sens une prise de risque inconsidérée telle que décrite par la Cour des Comptes : trop croire dans les mirages d'un projet non maîtrisé.
  3. true_cricket

    Le successeur du CdG

    Mon avis : Contre un adversaire à parité, on ne pourra plus compter de façon fiable sur les multiplicateurs de force actuels. Soit qu'ils seront détruits après quelques heures, soit qu'ils seront brouillés.
  4. Tous ces scénarios envisagent un adversaire qui combat la France dans un espace contraint où ils sont capables d'élaborer la situation tactique des navires français, qui présuppose des drones capables de voyager loin, qui seraient assez discrets ou rapides pour n'être repérés qu'avec un court préavis, etc etc. Bref, à mon sens, c'est un scénario à pousser vers le CATOD pour analyse, mais pas une vérité absolue sur laquelle il faut construire nos forces. Je vois un biais de raisonnement qui consiste à penser qu'il y a linéarité totale entre le coût et le nombre de missile. On sait que c'est systématiquement faux car il y a toujours des coûts fixes. La seule question est l'amplitude desdits coûts fixes (qui vont jusqu'à l'existence même des ateliers d'entretien). A titre personnel, quand je suis sur un navire, je préfère 2 couches qui interceptent, plutôt que 6 couches de produits publicitaires.
  5. Je n'ai pas souvenir que les pays de l'UE envahissent leurs voisins ou y soutiennent des rebellions armées. Contrairement à la Russie.
  6. Est-il certain que la mer Noire n'est pas inclue du champ du traité ? La Mer Noire en tant que sous-mer de la Mer Méditerranée, tout comme la mer Tyrénienne.
  7. Le repliable, ça risque d'être un poil compliqué quand même. Vu les puissances à transmettre, faudrait pas qu'il y ait une faiblesse ou que le raccordement génère des bruits qui vont rendre le navire aisément détectable par un sous-marin. On peut tester sur un petit navire pour commencer?
  8. Je ne comprends pas cette assertion. Les FREMM (comme les PHA ex-BPC) ont un système électrique unique, commun à la propulsion et aux servitudes. 4 diesel-alternateurs de 2.1MW de chez MTU (pour les FREMM françaises), production en 6.3kV (de mémoire) triphasé, puis transformation en 440V triphasé et 220V monophasé. Il y en a sur les pétroliers avitailleurs actuels. C'est le seul sujet : al qualité du signal. Le reste c'est parfaitement connu et géré. On est en 2020, plus en 2000. Oui mais non, car les navires de guerre italiens sont en 60Hz et les réseaux terrestres (hors Amériques et Japon) sont en 50Hz. Donc il faut ajouter un convertisseur. Et une cellule de connexion qui accepte le courant dans les deux sens (ce qui veut dire plus cher, ou moins de protections en fonctionnement normal). edit : Oui. Mais attention, un sonar n'est pas toujours efficace en détection, ou en mise à l'eau, en raison des mouvements d'eau causés par la coque du navire. Ca serait dommage de tout casser lors de la mise à l'eau ou de la récupération du sonar. Du coup, c'est un point d'attention dès la conception, car on peut rarement revenir dessus a posteriori.
  9. Indigenous, avec un canon Leonardo, des radars Thales et des missiles Raytheon et Boeing?
  10. Et ça concernait quel volume de transport, ce type de missions? Car j'ai du mal à voir quel DOM aurait la puissance humaine ou industrielle pour servir de base de départ de quelque chose qui ne viendrait pas préalablement de la métropole.
  11. true_cricket

    Le successeur du CdG

    Ca peut revenir.
  12. Quand on ne peut pas faire la différence entre une arme non nucléaire et une arme nucléaire, et qu'une arme cinétique est une ADM, alors la simple militarisation devient impossible.
  13. Il y a tout de même un gros écueil parmi le champ des possibles : il va falloir être convainquant pour montrer à tout le monde que les traités précédents sont caducs pour une bonne raison : https://fr.wikipedia.org/wiki/Traité_de_l'espace
  14. Le chantier de Lorient est limité dans ce qu'il peut construire (un peu plus gros que les Horizons me semble être la limite actuelle). Et les clients (français ou étrangers) ont leur propre limite : la taille des infrastructures portuaires (quais et bassins), la profondeur des ports à l'aplomb des quais et dans les chenaux Pour les FDI, mon avis est : je n'ai pas compris pourquoi, et j’étais contre. Mais je ne suis pas suffisamment bien introduit pour faire valoir mon opinion de façon forte.
  15. Ce n'est pas parcequ'une phrase est assénée de nombreuses fois qu'elle en devient vraie. Elle est même ici très exactement fausse, car elle omet que ce qui coûte sur ces navires de combat c'est essentiellement tout le reste en dehors de la coque. Alors je vais le répéter encore et encore, en tant qu'architecte navale : la taille ne joue que pour ~10% du prix d'un navire de combat fortement armé (type frégate, destroyer ou porte-avions). Erreur de raisonnement : le groupe aéronaval n'est pas dimensionné pour des missions de faible intensité. Il y est employé certes, mais ce n'est pas son but. Son but est la guerre de haute intensité à laquelle tout le monde se prépare et que tout le monde espère qu'elle n'aura pas lieu. Mais si l'on n'a pas la capacité d'agir en haute intensité, alors c’est l'équilibre des forces qui est en notre défaveur et donc la probabilité de se faire agresser qui augmente puisque l'adversaire a moins de risques pour les mêmes gains. Je vous renvoie au chapitre 12 de La mesure de la force, qui traite du ratio coût estimé/bénéfice escompté. Cela a déjà été expliqué moultes et moultes fois : plus c’est grand, plus le tempo opérationnel est élevé. Plus la gestion des rechanges et donc des réparations est simplifiée. Plus le navire a une bonne tenue à al mer et donc plus son champ météo d'opération s’élargit. Plus le navire est grand plus il peut accueillir des appareils lourds et plus il se garde de la marge pour un nouvel appareil (ou celui d'un allié) qui pourrait être créé dans les 40 années de son service. Le seul "avantage" d'avoir deux navire est de ne perdre que la moitié du groupe aérien en cas de perte du flotteur. Et que fait-on avec la moitié du groupe? Si l'on est incapable de faire la guerre rencontrée (celle qui nous a coulé un porte-avions, donc la haute intensité), c’est totalement inutile. Ce serait alors comme en aéronautique lorsqu'un avion bimoteur ne peut pas voler sur un seul moteur : on cumule les risques de pannes/accident sans en avoir un quelconque avantage. Ceci se fait au détriment d'une escorte augmentée : si on colle les deux navires, il est tactiquement inutiles d'en avoir deux, un seul suffirait - donc il faut une escorte doublée.
  16. A mon sens, ceci relève de l'erreur de raisonnement. Je 'm’explique. Ok, admettons, on supprime le sous-marin d'escorte. Ca laisse toujours le pétrolier et les 4-5 frégates. Heureusement qu'une baisse des capacités militaires entraîne une baisse du soutien nécessaire. Le contraire serait tout de même inquiétant. Mais à iso-capacité, est-ce qu'il y a moins de besoins? Car concrètement, ce que je vois ici c'est au final une volonté de réduire les capacités d’action sous l'excuse de construire un petit porte-avions. On convient donc clairement que ce qui fait l'escorte, ce n'est pas le porte-avion mais les menaces auxquels la flotte est confrontée. Donc si c'est pour avoir un porte-avion incapable de faire de la haute intensité, à quoi bon? Être un supplétif n'est pas la doctrine française : la France a fait le choix de pouvoir entrer en premier dans un espace contesté. L'escorte se fait en fonction de al valeur de ce qu'on l'on accorde à la HVU (high value unit). Un PHA lors d'une opération amphibie contre un adversaire à parité AURA l'escorte complète, et non le simple aviso qu'il a pu avoir face aux menaces asymétriques. Exactement comme celle en grand style du porte-avion.
  17. C'est l'accident de l'automne 2016. Une maintenance sur un filtre eau de mer durant laquelle l'opérateur ou l'automate a ouvert la vanne de coque. On peut blâmer la conception de l'automate mais moi je dis plutôt que c’est essentiellement une erreur de consignation de la vanne de coque. En voulant isoler la traverse eau-de-mer, l'automate détecte que c'est une configuration anormale (ce qui est son travail), et met un pop-up à la rédaction douteuse dont on ne sait pas ce qui va se passer si on clique sur l'un ou l'autre bouton (je dis de mémoire) : Action créant une configuration anormale. Confirmer action? Ok - Accepter Mais à mon avis rien de tout cela ne serait arrivé si la vanne avait été consignée proprement : quelle que soit l'ordre envoyé par l'automate il n'aurait alors pas agit sur la vanne.
  18. Si on compte en euros de 2005, et que c'est un navire sec (sans études de conception, formation des équipages, munitions,, infrastructures, pièces de rechange,s et contrat de maintenance initial), je pense que le chiffre était juste. Non représentatif de ce qui allait réellement être dépensé pour avoir une marine de combat, mais pas faux pour autant. C'est là que le raisonnement est faux. L'escorte reste la même : 1 frégate pour la défense aérienne, 1-2 pour le lutte anti sous marine, 1 en éclairage, 1 ravitailleur, 1 sous-marin. C'est l'enveloppe minimale. Et les escorteurs ne peuvent pas faire plusieurs missions à al fois, même s'ils en ont les capacités techniques, les cinématiques ne sont pas compatibles entre les différents domaines de lutte.
  19. true_cricket

    Le successeur du CdG

    Il est possible de mettre une hélice en rotation libre pour limiter cet effet de frein. Par ailleurs, pour des raisons de simplification de conception, je en connais pas d'hélice marine avec un pas pivotant pas de 90°. Par conséquent la mise en drapeau n'est jamais totale.
  20. Une fois par an max, vu que c'est sur L'Astrolabe. Avec peu de roulis, le tangage n’était pas un problème. Du coup en prenant la mer de face ça passait n'importe quand. Pas de pot, ce jour là j'ai fait nous avions une houle croisée, donc il a fallut trouver un abri (un bel iceberg) pour avoir assez peu de roulis. Accostage à couple : Je l'ai vu faire (avec mes petits yeux) entre un TCD et un gros navire civil (en pleine mer) un BPC et une FASM (à quai) un BPC et un CTM (en rade) un BPC et un EDA-R (en rade ou en mer calme, je ne me souviens plus) A chaque fois c'est une estimation des conditions. Mais si c'est faisable à quai -donc dans presque n'importe quel port- c'est déjà très bien, non?
  21. A tester :) J'ai déjà fait des trucs assez acrobatiques, mais ça n’allait pas jusqu'à avoir un missile pendu. Juste un hélicoptère. Et désolé, j'ai pas de photo ou de vidéo, j'étais trop concentré dans la grue à en pas faire s'écraser la machine volante contre un obstacle.
  22. Inch Allah'. Mais il faut bien mettre un chiffre. Je te propose de prendre comme donnée d'entrée que la ravitillement à couple est possible : la grue à l'avant des BRF me semble pouvoir prendre un missile sur le pont des charges lourdes (issus de ses soutes à munitions), pour ensuite recherger les silos d'une frégate accostée à couple. C'est pour cela que l'étude initiale trace la courbe puis positionne diverses opérations pour que le lecteur se rende compte. On peut faire de même? De quoi d'autres as-tu besoin?
  23. Merci pour le lien qui est celui que je voulais mettre. SI on altère les coûts, il suffit de recalculer les nouvelles courbes pour comparer deux systèmes.
  24. Je ne suis pas en accord avec ces éléments qui relèvent à mon sens de doctrines précédentes. Aujourd'hui l'effecteur principal est l'avion, et la flotte est là pour protéger le porteur desdits avions. Le seul cas où le porte-avion a pour mission principale l'escorte, c'est si l'action est amphibie ou qu'un convoi doit absolument transiter. Enfin, annoncer qu'un missile de croisière a un meilleur rapport efficacité/cout s'avère vrai seulement dans certaines conditions, et faux dans d'autres. Je renvoie à l'étude de la RAND : https://www.rand.org/pubs/working_papers/WR778.html La forme de la courbe ne change pas si l'on remplace les bombardiers par un couple porte-avions/avions. Juste un décalage de sa position. EDIT : je n'avais pas mis le lien vers l'étude complète. Il se trouve ici : https://www.rand.org/content/dam/rand/pubs/technical_reports/2012/RAND_TR1230.pdf
  25. C'est le dimensionnement d'une pontée pour une attaque Alpha : l'entrée en premier contre un système aérien défendu. Après moultes calculs, simulations, essais, tactiques, on dimensionne cette pontée pour être capable de faire la guerre. La haute intensité. Celle pour laquelle on se prépare beaucoup en espérant secrètement ne jamais la faire. Moins d'avions signifie que l'on resterait soumis à une augmentation drastique des capacités des aéronefs (SCAF) par rapport aux défenses, ce qui est une prise de risque inacceptable à mon sens. En effet, en cas d'échec, le porte-avion ne serait plus capable que de conflits sans opposants. A vouloir faire 10% de moins, on fini par perdre toute utilité à l'outil.
×
×
  • Créer...