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true_cricket

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Tout ce qui a été posté par true_cricket

  1. true_cricket

    M51

    De toute façon, tir réussi ou raté, le missile est détruit dans l'affaire. Donc le coût reste le même.
  2. Je trouve qu'une modernisation des FLF relève du gâchis. En effet, les coques ont aujourd'hui entre 15 et 20 ans de navigation. Cela veut dire qu'on les refondrait alors qu'elles ont atteint voire dépassé leur mi-vie (selon si on les utilise à 30 ans comme prévu ou 40 ans comme de nombreux navires). Le matériel servira donc deux fois moins longtemps que s'il était installé sur des unités neuves, l'amortissement s'enressentira donc. En outre, une refonte n'est jamais anodine. Pour les FLF, il faudra revoir le bilan électrique, ajouter du personnel et surtout, surtout, retoucher la carène sans dégrader les caractéritiques acoustiques. Bref, ce sont de longues études à venir, et un coût des travaux sans commune mesure avec l'installation sur un navire neuf. L'autre option de payer de nouvelles frégates est elle aussi couteuse, mais sera mieux amortie. En outre, le coût en équipage d'une FLF est supérieur à celui d'une FREMM. Le coût d'exploitation global sera connu plus tard, lorsqu'il y aura un peu d'emploi, mais ne devrait pas être si élevé malgré la différence de tonnage, car conçu pournécessiter nettement moins d'entretien, et plus facile à entretenir (s'il y a un fait, c'est bien ce dernier, c'est tellement plus aisé de travailler lorsqu'on a de la place pour manoeuvrer pièces et outils). Bref, point de dogme là dessus, il va surtout falloir calculer, compter et estimer avant de faire des choix.
  3. L'espace de commandement n'est jamais qu'une grande pièce. Au lieu d'y mettre des ordinateurs, des lits de camp sont possibles. Pour l'hôpital, c'est un poil plus compliqué, dormir sur un fauteuil de dentiste, je ne sais pas si c'est top. Non, non et encore non. Un TCD a sur le papier une capacité de transport de véhicules supérieure, mais dans les faits, ce n'est le cas que dans une seule possibilité : le radier entièrement sec, chargé de véhicules. Cela veut dire que les chalands doivent être transportés par un autre navire. En outre, il est systématiquement oublié la modularié des BPC, comme le Dixmude en a été l'exemple : on peut charger jusque sur le pont d'envol, et là les capacité augmentent en flèche, dépassant largement celles d'un TCD plein jsuqu'à la gueule. Concernant la "doctrine" des MEU, cela consiste à prépositionner des troupes en mer. Cela coûte cher : navire en permanence, troupes bloquées qui ne s'entraînent plus durant ce temps. C'est peut être hors de prix pour la France. edit : Un navire avec radier est une réelle contrainte technique. Gras volumes consommés par les ballasts, local pompe., perte des libertés d'aménagements intérieurs par l'obligation de mettre une porte arrière. Structure à renforcer pour encaisser le surenfoncement du navire. Par ailleurs, si la mise en oeuvre d'hélicoptères en même temps que de la batellerie est ardue, si l'on doit faire décoller des avions en lieu eet palce des hélicoptères, c'est tout simplement impossible (vitesse d'avance, axe du vent et de la houle). Enfin, les doctrines d'emploi d'un porte-avion sont incompatibles avec celle d'un navire de débarquement. Les italiens l'ont fait, mais ils n'ont jamais fait la guerre avec le Cavour.
  4. Pour le programme "Flotte Logistique", on recommence l'histoire depuis le début : -actuellement, le projet en est à une phase de levée de risque. Suite à un appel d'offre, c'est un consortium formé par STX France et DCNS qui y travaillent. -le cahier des charges sera défini en fonction du "dégrossissement" qui aura été fait, avec un prix qui sera du niveau d'avant projet, donc avec une marge de précision de l'ordre de 10%. -ensuite, un nouvel appel d'offre sera lancé, et là seulement, on pourra avoir le prix réel Enfin, les prix sont rarements rendus publics, et quand bien même ils le sont, leur périmètre n'est pas clairement défini (quid des matériels mobiles, par exemple). Par ailleurs, le BRAVE est une proposition de DCNS, qui ne sera pas forcément celle retenue. Elle pourra être modifiée par les demandes du client, soit être reprise à zéro. Sémantiquement, un pétrolier n'escorte pas. Il accompagne. Pour escorter il faut $être armé. Heureusement que les choix industriels et militaires ne sont pas faits selon des critères esthétiques mais d'efficacité... De tenue à la mer en l'occurence pour les formes d'étrave. Hum. Pourquoi DCNS alors qu'il ne s'agit pas de navires fortement armés? Si c'est pour construire un navire chez STX, autant leur donner tout le paquet (études et construction), c'est quand même nettement plus efficace quand c'est fait de manière intégrée, où le bureau d'étude conçoit en connaissant les limites de l'outil de fabrication. 2 tonnes de vivres? Il doit y avoir une erreur de frappe (c'est 2000 tonnes). Sachant qu'un palette peut charger jusqu'à une tonne de fret, et un maximum de l'ordre de 1m3. En première approche, la nourriture consommée représente 2,5kg de strockage par passager et par jour. 2 tonnes donnent donc une autonomie de 800 repas, soit... une demi journée pour le porte-avion. Pourquoi stocker de l'eau douce en grande quantité? J'avoue ne pas bien savoir quoi pouvoir en faire. Les 1500m3 sont déjà beaucoup pour moi. Le transport de conteneur, c'est bien, mais comment l'utilise-t-on? Je suis curieux de connaître vos opinions (sachant que j'ai la mienne). Je trouve amusant la façon dont le mini-cahier des charges est décrit dans la citation : qu'est ce qui est important pour un navire de ravitaillement. La perception des armées n'est pas la même que celle des gens de ce forum.
  5. Des sources argumentées scientifiquement et publiques, pas des reportages sur des sites ouvertement anti-américains, tels "PAS l'info", sur la non-dangerosité radiologique de l'uranium appauvri : http://www.rand.org/pubs/monograph_reports/MR1018z7.html http://www.rand.org/pubs/papers/P8066.html Par l'ailleurs, l'uranium appauvri ne peut pas sortir d'un réacteur nucléaire. Il n'est plus appauvri s'il en sort : il est contaminé et/ou transformé en plutonium. Je pense qu'il y a confusion avec le fait l'uranium appauvri peut servir dans les réacteurs à neutron rapide, lesquels consomment du plutonium et "rechargent" l'uranium appauvri dont on l'a entouré. En fait, il ne s'agit pas d'une recharge mais de la capture par l'uranium 238 (naturellement stable, donc non radioactif) d'une partie des protons émis par les réactions de fission du Plutonium 239 (matière fissile), transformant l'uranium 238 et plutonium 239. On transforme donc une matière interte (l'U238) en matière dont on sait soutirer de l'énergie (Pu239). C'est ce qui était appliqué dans les réacteurs Phénix et Superphénix. Si certains ont fait n'importe quoi et mélangé des lots d'enrichi et d'appauvri, oui ça peut devenir radioactif. Mais j'en doute, d'une aprt car ces lots enrichis sont relativement bien suivi, en raison de leur danger et de leur coût de fabrication. D'autre part, il dégage naturellement de la chaleur, donc les manutentionnaires auraient fini par s'en rendre compte. Et j'en arrête là, car je rappelle que c'est à l'accusation de démontrer la véracité de ce qu'elle avance, pas à la défense.
  6. Je persiste : l'uranium appauvri est chimiquement dangereux, pas radiologiquement. Si l'UA a été produit dans les règles de l'art, tel que chez nous, c'est à dire issu des déchets de l'enrichissement (autrefois gazeuse, aujourd'hui centrifugation), sans passer par la partie production. Ce ne sont pas des reportages télévisés qui me feront comprendre autre chose que les cours de l'INSTN.
  7. C'est joli comme design. Même si ej trouve que les embarcations sont bien hautes : ça va être ardu pour la mise à l'eau par mer formée. Vous avez la doctrine d'emploi qui va avec? Personnellement, je doute de l'utilité du multirôle : je me traimbale (et ai donc acheté) tout le matos pour faire plein de choses différentes, mais dans la pratique je ne peux en faire qu'une à la foi.
  8. N'oubliez pas qu'un ravitailleur ne sert pas qu'à ramener du carburant. Il transfère aussi courrier, pièces détachés, munitions, personnel. Un ravitailleur, c'est comme un porteur d'eau dans les courses cyclistes : ce n'est pas très sexy, mais c'st indispensable si l'on veut pouvoir maintenir la pression. C'est un démultiplicateur d'effet. On peut très bien s'en passer si on préfère faire tourner ses navires entre la zone d'appui et la zone de conflit, mais avoir un ravitailleur, moins cher que le navire de combat, permet à moindre coût de durer sur zone. La question est de savoir si l'on veut durer. Alors oui, dans le mythe des forces spéciales et du coup de main, il n'y en a pas besoin. En l'occurence, je cherche encore les conflits remportées sans durer sur place. En Libye, il y avait un ravitailleur en navette permanente. Pourtant la zone de combat était à 3 jours de navigation du point d'appui (Toulon).
  9. Le nombre de frégates peut être réduit, cela ne diminuera pas les coûts d'acquisision. Entre l'augmentation du coût unitaire et les dédits à payer à l'industriel, on devait retomber pile poil sur le même prix. Les coûts de fonctionnement vont ridiculement baisser : il y aura 3*100 marins en moins qui vont naviguer. Remarquez que la chose a déjà été faite lors du passage de 17 à 11. Ce qui est dépitant, c'est qu'à priori il n'y a pas de remise en cause des missions ou des ambitions, juste une réduction homothétique des moyens, entre les trois armées (les services communs étant absous de faire des réduction). PS : Syracuse ne couvre pas la zone avec le positionnement actuel des satellites. Mais un satellite géostationnaire n'est pas figé, il peut décaler son orbite. En cas de nécessité, c'est ce qui sera fait.
  10. Que l'absorption de métaux lourds soient dangeureuse pour la santé, il n'y a rien de nouveau. Que ce soit de l'uranium, du plomb ou du tungstène, à partir du moment où un métal devient gazeux ou en poussière fines pouvant être en suspensions, c'est dangereux. Mais dire que c'est la radioactivité que l'on diffuse ainsi, c'est faux, c'est même mensonger! L'uranium appauvri sert de blindage anti-radiations. Il est deux fois moins radioactif (environ, cela dépend du taux d'appauvrissmeent) que l'uranium naturel. Aucun risque si l'on se trouve à côté, on reçoit autant des rayonnement cosmiques. Enfin, le principal danger de radioation de l'uranium appauvri est du aux particules alpha, lesuqlles ne voyagent que quelques mètres dans l'air et ne traversent pas les vêtements : ce sont des noyaux d'hélium à haute vélocité, mais qui la perdent vite. L'uranium appauvri est chimiquement dangereux. Pas radiologiquement. Ca, c'est normal : cela s'appelle la mobilité. C'est une mesure de ressources humaines pour éviter que les gens ne s'encroûtent. Les français sont tout le temps en train de se plaindre que les agents de l'état font le même travail au même endroit toute leur vie sans remise en question. Et au moment où cela arrive, il ne faudrait plus qu'ils changenent pour plein de bonne raisons?
  11. La question revient à dire "Les Etats-Unis auraient-ils laissé les japonais prendre les possessions hollandaises du Pacifique, leurs ressources, entourant entièrement de leurs bases (car ils ont déjà les îles du Pacifique central à cette époque) le protectorat américain des Phillipines?"
  12. Ma foi, ils feraient bien d'aller faire construire leurs coques ailleurs... Leurs coques nues sont au moins quatre fois plus chères qu'en Europe ou en Asie !
  13. C'est le nombre d'heures de vol qui compte, pas le temps passé dans le hangar. Le nombre d'années de service n'a pas vraiment de sens dans ce contexte.
  14. true_cricket

    Bâtiments de Soutien Marine

    Tant que le contrat n'est pas notifié, tout est possible. A la hausse comme à la baisse. D'une part l'information n'est pas (encore) publique, d'autre part, M. Bihan n'est pas dans les secrets des choix industriels. Ca, ça me semble proche du craquage. Je crains que la personne n'ait jamais mis les pieds sur un navire de guerre... Bof, le plan de charge de STX France, qui le connaît réellement? D'ailleurs, l'un d'entre vous connaît-il les capacités de charge du chantier?
  15. Ils ne sont pas construits, le cahier des charges n'en est qu'à la levée de risque... ça peut changer d'ici là. Sans vouloir doucher vos ardeurs, à moins de bosser chez DCNS ou à la DGA, pas grand monde ne peut avoir une idée du prix. Heu... les deux programmes n'ont rien en concurrence l'un avec l'autre : ils n'ont pas du tout les mêmes missions. Le BPC sert pour la projection de force. Cela implique d'avoir des forces à projeter, par ailleurs. Un PR sert à ravitailler une flotte, pour lui permettre d'assurere la permanence à la mer. Ce qui implique d'avoir une force à la mer. Dire qu'un PR permettra de mettre en oeuvre des hélicoptères de combat, c'est... non pas faux, mais assez volontariste, car cela impliquerait d'exposer le pétrolier en l'approchant de la côte, ce qui ne va pas du tout avec une unité fragile aux avaries de combat.
  16. On se heurte au problème de sécurité du stockage des carburants si on emploie des conteneurs souples. Au sujet d'une alcove pour y installer la matériel de ravitaillement, c'est une idée qui me semble séduisante. Par contre, je ne pense pas qu'on puisse rogner simplement sur hangar hélico, car sur un BPC il ne fait que 6mètre de haut. Et puis quand à rogner sur le radier, est-ce qu'on arriverait pas en dessous du point où les installations de servitudes (ballasts, pompes, porte, ventilation spécifique) deviennent trop grosses et chères par rapport au gain tactique qu'apporte le radier. Et je pense que réduire encore la taille du radier des BPC nous fait passer sous ce seuil : on ne pourrait y mettre plus que 2 CTM ou 1 EDAR. En fait, plus largement se pose la question de la versatilité des navires. Donner des capacité résiduelles pourquoi pas, mais il ne faut pas qu'elles obèrent les capacités primaires. A vouloir tout faire on peut se retrouver à ne rien savoir faire.
  17. Sans vouloir briser vos rêves : -60m de large implique d'avoir les quais pour les acceuillir. Aucun quai militaire français ne peut le faire actuellement, à part le Quai Oblique à Brest (ancien quai de la Jeanne d'Arc). Or si le navire est destiné à la projection de forces, il sera à priori basé à Toulon, avec les autres unités amphibies. Donc il faut prévoir un investissement conséquent pour la construction d'un nouveau quai adapté. Je ne me suis pas penché sur la question des tirants d'eau, mais si vous dépassez 8m, la drague du port et du chenal d'accès sera également à prévoir. -Les navires semi-submersibles, type "Xyz Giant", ont une forme des superstructures calculées afin d'avoir une stabilité suffisante (qui dépend de 2 critères : la surface de flottaison et la hauteur du centre de gravité). Bref, quand on a un navire semi-submersible, on perd énormément de stabilité une fosi ballasté, et ça se calcule avec finesse pour avoir des tailles de cheminées sufisantes, et autre parties qui continuent à émerger une fois ballasté, pour avoir assez de stabilité. Or avec uen aprtie supérieure du navire pleine, le centre de gravité est beaucoup plus haut qu'un navire vide. Si j'ai des côtes, je peux estimer cela et vous dire si c'est faisable ou pas. Un autre critère est : "En combien de temps veux-je débarquer ce que j'embarque?". Actuellement, avec 4 CTM, on arrive à vider un BPC ou un TCD en une journée (de 12 ou 24 heures?). Avec les EDAR, cela devrait aller plus vite. Donc avoir 12 EDAR n'a d'intérêt que si l'on a assez de matériel à débarquer. En effet, quand le temps de transit est supérieur à une semaine, les porteurs n'auront pas le temps de faire de rotations en laissant les chalands vider l'unité laissée sur place. Egalement, vider tous les porteurs en 2h n'a pas plus de sens : cela fait énormément de palce employée pour transporter des chalands alors qu'on pourrait transporter dess matériels à débarquer à la place.
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