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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/ratlose-opposition-hilfsplan-fuer-venezuela-gescheitert-16059946.html (26 février 2019) [Le] représentant [de Guaido] au Groupe de Lima, le politicien exilé Julio Borges, a même explicitement exigé une "escalade de la violence" (*) en plus des pressions diplomatiques. Parmi les opposants au régime, on cite un article constitutionnel qui permet à l'Assemblée nationale d'autoriser des "missions militaires" des troupes vénézuéliennes à l'étranger ainsi que des troupes étrangères au Venezuela. Mais les pays voisins, la Colombie et le Brésil, ont clairement indiqué qu'il n'en était pas question. Pence, à Bogota, a également veillé à ne pas lancer de spéculations sur des mesures militaires. (*) "Eskalation der Gewalt" est une traduction allemande un peu aproximative de l'expression "uso de la fuerza" (usage de la force) employée par Borges : voir le tweet dans http://www.rfi.fr/ameriques/20190225-venezuela-deserteurs-opposition-guaido-relancer-offensive-lima Elle est membre du Parti socialiste du Chili, le parti de Salvador Allende.
  2. Mais oui, c'est bien connu, Michelle Bachelet au Chili et Cristina Kirchner en Argentine sont de dangereuses dictatoresses sanglantes.
  3. https://www.ncronline.org/news/opinion/ncr-today/us-military-needs-stay-out-venezuela (25 février 2019) Bien que les conditions dans ce pays ne soient pas bonnes sur les plans politique et économique, ce n'est toujours pas une raison qui justifie une attaque militaire menée par les Américains dans l'intention de renverser le gouvernement actuel. Je suis déçu que les principaux démocrates, y compris la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, appuient les sanctions du président Donald Trump contre le Venezuela et disent ouvertement que l'intervention militaire n'est pas exclue comme réponse possible des États-Unis aux conditions dans ce pays. La non-intervention est le principe et la politique que les États-Unis devraient suivre. Nous et d'autres pays n'aurions pas dû reconnaître le leader de l'opposition comme le président "légitime" du Venezuela. Des pressions devraient également être exercées sur les candidats démocrates à la présidence pour qu'ils se prononcent contre une action potentielle aussi désastreuse. Nous ne pouvons pas nous opposer au trumpisme au niveau national et ensuite soutenir l'impérialisme trumpiste au Venezuela ou ailleurs. (Mario T. García est professeur émérite d'études et d'histoire chicano à l'Université de Californie, Santa Barbara)
  4. http://www.rfi.fr/afrique/20190211-cote-ivoire-amnesty-international-s-inquiete-risque-crispation (11 février 2019) Derrière une image de relative stabilité portée par la croissance économique, Amnesty International relève plusieurs signes inquiétants, des mutineries de 2017 aux interdictions de manifester et surtout la fréquence des atteintes à la liberté d’expression. « Les lois liberticides sont utilisées pour réprimer les opinions dissidentes avec, par exemple, des peines de prison pour la diffamation, pour la divulgation de fausses informations, pour les troubles à l’ordre public. On a recensé depuis quatre ans et demi, 17 détentions de journalistes et de blogueurs en Côte d’Ivoire, c’est beaucoup », estime François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest. Le rapport alerte sur les conditions de détention. Avec un taux d’occupation de 200% dans les prisons, peut-on lire, les conséquences sont souvent dramatiques. « Il y a eu au moins 152 personnes qui sont décédées depuis 2014 dans les prisons en Côte d’Ivoire, détaille le chercheur. Il y a une utilisation de la torture et des mauvais traitements au moment de l’arrestation, pendant la période de la garde à vue et dans des centres de détention non officiels, comme la Direction de la surveillance du territoire, la fameuse DST, qui est utilisée pour détenir des personnalités généralement politiques ».
  5. https://nationalinterest.org/blog/paul-pillar/trump-administrations-anti-iran-theatrics-failed-warsaw-45222 (21 février 2019) La mise en scène anti-iranienne de l'administration Trump a échoué à Varsovie Dans sa campagne obsessionnelle d'alimenter une hostilité maximale à l'égard de l'Iran, l'administration Trump est isolée, sauf en ce qui concerne les partenariats avec les rivaux régionaux de l'Iran, à savoir Israël, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. La conférence est devenue ce que la plupart des gouvernements européens - dont la participation à la réunion était inégale et souvent de faible niveau - avaient averti qu'il s'agirait, à savoir d'une manifestation non pas de l'unité des États-Unis et de l'Europe sur la politique envers l'Iran, mais de leur désunion. Le fait que la déclaration finale de la conférence ne mentionne pas l'Iran doit être une grande déception pour l'administration. (c'est moi qui souligne)
  6. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2019/02/22/97002-20190222FILWWW00023-la-fao-craint-une-penurie-alimentaire-faute-de-biodiversite.php (22 février 2019) La FAO craint une pénurie alimentaire faute de biodiversité Et de citer en exemple les conséquences dramatiques de la quasi disparition de la pomme de terre en Irlande au milieu du XIXème siècle, qui servait alors de nourriture de base aux paysans de l'île. https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2019-02/fao-la-biodiversite-cruciale-pour-notre-alimentation-onu.html (22 février 2019) Le rapport de 500 pages s’inquiète de la dégradation de la diversité végétale dans les champs avec 9 plantes qui représentent 66 % de la production agricole alors que 6 000 espèces existent. De même, le nombre de races d’élevage menacé de disparition est en hausse. Les stocks de poissons surexploités sont de plus en plus nombreux, représentant déjà 1/3 de l’exploitation totale. Le rapport signale aussi le déclin des aliments sauvages et la perte des pollinisateurs.
  7. Cela donnerait le droit aux partenaires, ensuite, de dire à la France : dans ce cas nous ne voulons plus de la France. La France pourrait si elle le souhaitait, mettre en demeure l'Allemagne de choisir : c'est soit les Anglais, soit nous, comme un conjoint jaloux qui dit d'arrêter le mariage à trois et de choisir. On a déjà suffisamment de problèmes comme ça. Mais il faudrait quand même faire passer le message aux Anglais qu'ils sont très désagréables et que si ils reviennent ils feraient bien de faire des efforts pour se faire apprécier.
  8. Dans ce cas, je demande que la France refasse le référendum du 23 avril 1972 sur l'entrée de la Grande-Bretagne, du Danemark, de l'Irlande et de la Norvège aux Communautés européennes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_français_sur_l'élargissement_des_Communautés_européennes Après tout c'est vrai, un peuple a le droit de changer d'avis.
  9. https://www.theguardian.com/world/2019/feb/25/spain-would-roundly-condemn-use-of-force-in-venezuela-nicolas-maduro (25 février 2019) L'Espagne a averti qu'elle ne soutiendra aucune intervention militaire au Venezuela après que le chef de l'opposition sud-américaine, Juan Guaidó, ait exhorté les autres nations à envisager "toutes les options" pour destituer le président Nicolás Maduro du pouvoir. "Toutes les options ne sont pas sur la table", a déclaré dimanche à l'agence de presse espagnole Efe le ministre des Affaires étrangères du pays, Josep Borrell. "Nous avons clairement averti que nous n'appuierions pas - et condamnerions fermement - toute intervention militaire étrangère, ce que nous espérons ne pas voir se produire." M. Borrell a réitéré ses appels en faveur de nouvelles élections dans ce pays d'Amérique du Sud, ajoutant : "La solution au Venezuela ne peut être trouvée que par une solution démocratique acceptée par les Vénézuéliens et la convocation d'élections présidentielles." Le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, faisait partie des dirigeants européens qui ont reconnu Guaidó début février. M. Sánchez a déclaré qu'il existait des liens profonds qui liaient l'Espagne à l'Amérique latine et a promis de travailler pour aider à "apporter liberté, prospérité et harmonie à tous les Vénézuéliens". Cette décision de reconnaître Guaidó a incité Maduro à s'en prendre à l'ancienne puissance coloniale et à accuser Sánchez d'être un lâche et un laquais de l'Amérique. https://www.france24.com/fr/20190225-union-europeenne-refuse-idee-intervention-militaire-venezuela (25 février 2019) L'Union européenne refuse l'idée d'une intervention militaire au Venezuela C'est rigolo comme les Anglais du Guardian n'ont pas l'air d'être au courant que le Royaume Uni fait toujours partie de l'UE et que l'UE a adopté cette position commune et que ce n'est pas simplement une prise de position isolée de l'Espagne...
  10. https://www.theguardian.com/world/2019/feb/25/un-court-rejects-uk-claim-to-sovereignty-over-chagos-islands (25 février 2019) Le Royaume-Uni perd son procès à la Cour Internationale de Justice de La Haye : les Chagos appartiennent à l'île Maurice.
  11. Soyez acertainé, sieur Tancrède, de l'expression de ma plus haute considération pour ce voyage dans le temps et dans les arcanes de l'antique langue françoise.
  12. ou encore certifier. Oui, mais non. La cour suprême en exil autoproclamée certifie qu'il est le président légal et qu'à ce titre il peu faire comme n'importe quel président africain qui appelle les troupes française ou n'importe quel président syrien qui appelle les troupes russes à la rescousse.
  13. Dans ce cas, les rédacteurs du traité n'auraient pas utilisé l'expression "le groupe", ils se seraient contenté de dire "les îles dites Kouriles qu'Elle (sa majesté de Russie) possède actuellement". http://www.ne.jp/asahi/cccp/camera/HoppouRyoudo/MAP_Kyoukasho/Kyoukasho.htm Ce site analyse d'anciennes cartes du Japon utilisées dans les écoles. Celle-ci est intitulée "archipel des Mille-îles (千島/chishima)" et date de 1934. Elle montre que les Habomai sont rattachées à Nemuro et que Etorofu, Kunashiri et Shikotan appartiennent à l'archipel 千島/chishima - Celle-ci est la réédition de novembre 1948 d'une carte scolaire de 1946. Là on est en 1964. La frontière entre le Japon et l'URSS n'est pas tracée, mais, ces îles sont nommées collectivement, en caractères bleu marine, en diagonale : 千島列島(クーリル諸島) soit en translittération : chishima retto (kuriru shoto) qui se traduit par : Archipel Mille-îles (les îles Kouriles).
  14. http://malijet.co/crise-malienne/gao-deux-soldats-tues-dans-une-attaque-complexe-hier-a-tarkint (29 janvier 2019) Selon un communiqué du ministère de la Défense, deux membres des Forces armées maliennes (FAMa) ont été tués et dix autres blessés dans une attaque «complexe» contre une base militaire à Tarkint http://www.spiegel.de/politik/ausland/mali-bundeswehr-konvoi-von-malischen-soldaten-beschossen-a-1253712.html (17 février 2019) Selon les informations de Spiegel, le convoi d'une patrouille allemande a été la cible de tirs de soldats maliens tard samedi soir. Il y a eu un échange de tirs entre les Allemands et les soldats locaux. A l'origine, les Allemands avaient récupéré un transporteur de troupes blindé de type "Dingo" des forces armées belges à 50 kilomètres à l'ouest de Gao au nord du Mali, samedi soir vers 21 heures (heure locale). Sur le chemin du retour vers le camp Uno, le convoi fut soudain la cible de tirs. Les soldats allemands ont riposté. Ce n'est que plus tard que les soldats de la Bundeswehr ont appris qu'ils avaient probablement été la cible de tirs de l'armée malienne, avec laquelle la mission Minusma de l'ONU collabore étroitement. Un soldat de l'armée locale - les "Forces de défense et de sécurité du Mali" - a été grièvement blessé. https://maliactu.net/mali-gao-un-vehicule-de-transport-attaque/ (21 février 2019) Un véhicule transportant des pêcheurs a été attaqué sur la route de Bourem, le dimanche dernier, par des bandits armés. Aucune perte en vie humaine n’a été signalé toutefois les occupants ont été dépouillé de tous leurs biens. Ils sont arrivés sain et sauf. Une cinquantaine de têtes de vaches ont été enlevées, le lundi 18 février 2018, par des hommes armés non identifiés dans le gourma de Lellehoye à Ansongo. Le vendredi dernier, une attaque a été perpétrée par des individus armés contre un poste de contrôle à l’entrée de la localité de Mondoro (Mopti). Selon un premier bilan (non officiel), 5 éléments des forces armées et de sécurité, notamment des gardes ont été tués au cours de cette attaque. Niger : L’officier Lamine Mahamat, commandant de Bataillon de Dirkou, zone militaire du même nom et un autre militaire qui le conduisait ont trouvé la mort au cours de l’attaque du mardi dernier. Ils ont été inhumés hier soir à Agadez. Le convoi du commandant Lamine ayant croisé une douzaine de véhicules flambant neufs et bâchés non loin de Kory Kantana a tenté de les intercepter pour un contrôle de routine. Mais les conducteurs de ces véhicules qui transportaient de la drogue et cheminant sûrement vers la passe Salvador ont refusé d’obtempérer. Ils ont alors ouvert le feu sur les forces de sécurité du Niger qui tentaient de leur barrer la route. http://www.bruxelles2.eu/2019/02/24/alerte-le-centre-de-formation-de-eutm-mali-attaque-a-koulikouro/ Attaque du camp de l'EUTM à Koulikoro. D’après le gouverneur de la région, le col. major Mamary Camara, il ne s’agit pas d’un véhicule (comme évoqué au début), mais bien « de deux véhicules kamikazes avec un nombre indéterminé d’assaillants » qui ont mené l’attaque. Ils « ont d’abord ouvert le feu sur le poste de contrôle de Mafèya sur l’axe Koulikoro Banamba », puis foncer ensuite « vers le centre d’instruction militaire Boubacar Sada Sy où il se sont explosés à l’entrée ». Les soldats maliens (FAMA) comme la force de protection du camp de l’UE ont bien réagi, repoussant l’attaque, selon nos sources. Au bilan : deux militaires maliens ont été blessés, assez légèrement. Ils ont été pris en charge immédiatement par l’hôpital de campagne (le ‘Rôle 2’) déployé à l’intérieur du camp. Un civil a été plus « gravement » atteint, selon le gouverneur de Koulikoro. Et « deux corps non encore identifiés » ont été retrouvés sur les lieux (sans doute les terroristes) Trois casques bleus tués à Siby On a appris également que trois Casques bleus du contingent de Guinée Conakry de la MINUSMA qui partaient en permission à bord d’un véhicule de location, ont été attaqués vendredi (22 février), vers 22h, « par des hommes armés non identifiés sur la route de Siby », selon la Minusma. Au bilan : trois casques bleus tués et un blessé. https://malijet.com/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/218580-quel-avenir-sans-la-minusma.html (29 octobre 2018) À fin 2018, la situation sécuritaire ne s’arrange pas, la paix a tendance à s’éloigner, la réconciliation n’est pas vraiment à l’ordre du jour et le tissu social est en train de se fracturer. A tout cela s’ajoute un contexte socio politique tendu, sans perspective d’amélioration à court terme ! Les voyants de notre pays sont plus proches du rouge que du vert, la Mission [militaire de l'ONU] censée nous aider à nous en sortir est donc interpellée. Elle le sera sans doute lors des prochains débats sur sa propre situation. Malgré ses 12000 soldats, ses milliers de fonctionnaires civils et paramilitaires et plus d’un milliard de dollars de budget annuel, le moins qu’on puisse dire est que le Mali n’est pas si loin de la situation qu’il vivait en 2013, à son arrivée sur notre sol ! Le contexte international n’est pas favorable au maintien en l’état de cette mission, la principale menace venant du Gouvernement américain, premier contributeur à la MINUSMA et aux opérations des Nations Unies. Les américains ont souci de faire des économies, de préserver l’argent de leurs contribuables et ne considèrent pas la situation malienne et sahélienne comme une menace internationale majeure. Ils agiront pour une reconfiguration de la mission vers une réduction de son envergure à défaut d’un retrait à court terme. (c'est moi qui souligne)
  15. Le traité de Saint Petersbourg dit, en français : https://ja.wikipedia.org/wiki/樺太・千島交換条約 Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, pour Elle et Ses héritiers, cède à Sa Majesté l'Empereur du Japon le groupe des Îles dites Kouriles qu'Elle possède actuellement Donc ce traité concerne un "groupe des îles dites Kouriles". Un groupe est le contraire de la totalité. Le traité de Shimoda dit ceci en russe : https://ru.wikisource.org/wiki/Симодский_договор_с_Японией_(1855)#Статья_II (article 2) Отныне границы между Россией и Японией будут проходить между островами Итурупом и Урупом. Весь остров Итуруп принадлежит Японии, а весь остров Уруп и прочие Курильские острова к северу составляют владение России. Désormais, les frontières entre la Russie et le Japon s'étendent entre Iturup et Urup. Toute l'île d'Iturup appartient au Japon, et toute l'île d'Urup et les autres îles Kouriles au nord appartiennent à la Russie. L'adjectif "autre" indique que toutes les îles mentionnées avant cet adjectif - à savoir Iturup et Urup sont considérées comme des îles Kouriles. Sinon le texte se serait contenté de dire "Les îles Kouriles appartiennent à la Russie".
  16. Le traité de San Francisco est rédigé, il me semble en anglais. Kourile est une référence au peuple Aïnu, le mot "Kur" voulant dire "homme" dans la langue aïnoue. Donc il ne serait pas totalement stupide d'imaginer que cela inclut Hokkaïdo. Même en Japonais, chishima, 千島 veut dire les "Mille îles". On comprend que le chiffre est symbolique et représente un grand nombre, donc la totalité des îles de cette région. On ne va pas chipoter et dire jusque là il y en a mille et à partir de là c'est 1001, 1002, 1003 et 1004.
  17. Hatoyama avait déjà lâché l'affaire en 1956 : https://mainichi.jp/english/articles/20190208/p2a/00m/0na/017000c (8 février 2019) Le successeur de Yoshida, Ichiro Hatoyama, et son cabinet ont entamé des négociations de traité de paix avec l'Union soviétique et ont introduit une nouvelle vision unifiée du gouvernement en février 1956 selon laquelle ces deux plus grandes îles ne faisaient pas partie des îles Kouriles. Cette volte-face s'est produite malgré la pression du Parti libéral-démocrate et des États-Unis au beau milieu de la guerre froide entre l'Ouest et l'Est. Le Cabinet Hatoyama, cependant, a passé un compromis avec le retour de Habomai et de Shikotan afin d'obtenir le soutien de l'Union soviétique pour la participation du Japon aux Nations Unies, et le retour des détenus japonais de Sibérie. Telle était l'essence même de la déclaration commune de 1956. La déclaration ne fait aucune référence à Kunashiri ou Etorofu.
  18. https://www.eurotopics.net/fr/215360/le-ppe-doit-il-couper-les-ponts-avec-le-fidesz (21-22 février 2018) Der Standard [journal autrichien] pointe le danger inhérent à la demande de Jean-Claude Juncker : « Le chrétien-démocrate appelle sa famille politique, le PPE, à exclure le parti d'Orbán. Ceci suscitera peut-être chez certains la compréhension, voire la sympathie. Or il se trouve que Juncker a en l'occurrence le rôle de président de la Commission, et non de politique d'un parti. Il devrait être au-dessus des partis au lieu de se lancer dans des campagnes électorales. Ceci ne fait qu'affaiblir la Commission, qui doit observer l'indépendance. Si Juncker estime qu'Orbán et consorts enfreignent la charte de l'UE, il pourrait tout de suite enclencher une procédure. Or pour le PPE, une exclusion d'Orbán serait stratégiquement périlleuse. Si l'on en croit les sondages, le groupe essuiera de lourdes pertes en mai - de même que les sociaux-démocrates. Le Fidesz rejoindrait le groupe de la droite radicale au Parlement européen, à qui ce renfort donnerait des ailes ». Exclure le Fidesz du groupe européen des conservateurs PPE ne servirait à rien, fait valoir Zeit Online : « On aurait tort de donner à Orbán la possibilité de se poser en grand martyr de l'Europe entière. ... Si l'on veut le combattre, il existe une panoplie d'autres possibilités. L'Union européenne, le PPE, les Etats membres de l'Union : tous peuvent, chacun à un niveau différent, porter un coup à Orbán. On peut lui fermer le robinet des finances, lui refuser des grandes tribunes, on peut aussi le court-circuiter pour s'adresser directement aux Hongrois : il est donc possible d'ostraciser cet homme, discrètement mais efficacement ». http://www.lefigaro.fr/flash-eco/fitch-releve-la-note-de-credit-de-la-hongrie-a-bbb-avec-perspective-stable-20190223 (23 février 2019) L'agence de notation Fitch a relevé dans la nuit de vendredi à samedi la note de la dette souveraine de la Hongrie à BBB, contre BBB- auparavant, assortie d'une perspective stable, malgré les incertitudes que fait planer une réforme judiciaire. https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-du-vendredi-22-fevrier-2019 (22 février 2019) C'est le site d'info Index qui l'a révélé hier soir : la Hongrie a généreusement ouvert ses portes le mois dernier à 300 réfugiés en provenance du Venezuela. Ils ont été transférés depuis l'Equateur, où ils avaient fui la misère et les persécutions dans leur pays, par avion affrété par les autorités hongroises, qui, nous signale Index, leur assurent aussi des permis de séjour pendant un an, le gîte, et des cours de langue hongroise, le tout en partenariat avec l'Ordre de Malte. https://www.israelvalley.com/2019/02/hongrie-projet-de-musee-de-lholocauste-divise-communaute-juive/ (23 février 2019) En Hongrie, l’idée de créer un musée national consacré à l’Holocauste a été relancée par le premier ministre Viktor Orban, qui a annoncé vouloir consacrer 6 millions d’euros à la mise en place d’un mémorial rendant hommage aux victimes de la Shoah, dans la gare désaffectée de Jozsefvaros, à Budapest.
  19. https://carnegie.ru/commentary/78191 (23 janvier 2019) De nombreux détails importants doivent encore être réglés, mais les contours d'ensemble de la délimitation des frontières sont apparents. En signe de bonne volonté (et sous certaines conditions), la Russie transférerait deux petits territoires insulaires - Shikotan et l'archipel des Habomai - au Japon, tandis que le Japon renoncerait à ses revendications sur les grandes îles Iturup et Kunashir. Le Japon s'engagerait en outre à ne pas permettre aux Etats-Unis d'installer des installations militaires sur les îles qu'il reçoit, à respecter le droit continu de la Russie d'entrer et de sortir de la mer d'Okhotsk et à ne pas interférer avec la capacité de la Russie à exercer ce droit. Outre la question des frontières, la Russie et le Japon négocieront un cadre pour des activités économiques conjointes dans les îles Kouriles du Sud, y compris les bases juridiques de ces activités, et élaboreront un régime de visas libéralisé pour la région. Le gouvernement japonais et le Premier ministre Abe devront personnellement faire beaucoup d'efforts pour expliquer au peuple japonais pourquoi Tokyo est prêt - après tant de décennies de campagne officielle pour le retour des "Territoires du Nord" - à accepter de ne recevoir que 7 % de la superficie que le Japon revendique comme sienne. Tokyo devra également convaincre Washington de ne pas interférer avec le rapprochement qui en résultera entre le Japon et la Russie. Cela serait en contradiction directe avec l'orientation de la politique étrangère que les administrations américaines successives ont suivie tout au long de la guerre froide, et cela va à l'encontre de l'orientation actuelle de Washington, qui consiste à faire pression sur Moscou sur tous les fronts. C'est un objectif difficile, mais Abe semble déterminé à l'atteindre. Le Kremlin sera confronté à un problème similaire. À l'époque où elle traitait de la question de la frontière chinoise, le principal argument interne de Moscou en faveur d'un accord avec Pékin [Tokyo] était que laisser la question en suspens allait à l'encontre des intérêts fondamentaux de la Russie, étant donné l'essor rapide de la Chine et l'incertitude quant à la position et à la politique de la future génération des dirigeants chinois. Ces questions n'ont pas été débattues publiquement, compte tenu de la nature du partenaire de négociation et de l'opinion publique russe. Le Japon est actuellement un rare exemple de pays du G7 qui cherche activement à resserrer ses liens avec la Russie. Il ne s'agit pas tant d'une question d'îles que de géopolitique de la Grande Eurasie. Shinzō Abe veut construire un partenariat et une coopération avec Moscou (ainsi qu'avec New Delhi) d'une manière qui permette au Japon de se sentir plus à l'aise et plus confiant face au géant chinois. Le premier ministre japonais s'attend probablement aussi à ce que la politique étrangère américaine devienne plus égocentrique. L'échec de la tentative d'Abe de se rattraper auprès de Moscou entraînerait inévitablement non seulement un refroidissement considérable des relations russo-japonaises, mais aussi un ralentissement de l'évolution progressive du Japon vers une plus grande autonomie vis-à-vis des Etats-Unis. De ce fait, Tokyo pourrait devenir encore plus dépendante de Washington, tandis que Moscou - en perdant l'accès aux ressources japonaises qui pourraient alimenter la modernisation intérieure et soutenir une politique plus active en Asie - serait contrainte de compter de plus en plus sur Beijing. Alors que la confrontation entre la Chine et les États-Unis s'intensifie, le sort de la Russie et du Japon ne serait pas enviable. Il serait préférable pour eux d'éviter une telle situation difficile. Le Kremlin doit comprendre clairement qu'il doit affronter non seulement au Japon, mais aussi l'opinion publique russe - et d'après les sondages d'opinion, les deux tiers des Russes ne veulent pas livrer les îles [reste à savoir si le sondage parlait de 2 ou 4 îles ?]. Le Kremlin ne pourra pas contraindre le peuple à accepter son point de vue. Il devra les convaincre, s'il a des arguments valables. Si tel n'est pas le cas, il devra payer dans le futur le prix de ces occasions manquées.
  20. Zelensky est le candidat "en même temps" : https://carnegie.ru/commentary/78218 (28 janvier 2019) Dans sa célèbre série télévisée, Serviteur du peuple, Zelensky joue un président ukrainien idéal : un outsider résistant à la corruption. Et l'émission comique Vecherniy Kvartal (Bloc du soir) de Zelensky, dans laquelle il se moque depuis des années des politiciens ukrainiens les plus hauts placés, le projette comme l'image d'un candidat anti-establishment. Il y a deux explications générales à la popularité de Zelensky. La première, c'est que la tendance mondiale vers des dirigeants antiestablishment a finalement atteint l'Ukraine. Le public en a assez des vieilles élites et soutient les populistes et autres "amis du peuple". Ainsi, les Etats-Unis ont élu l'excentrique Donald Trump, le mouvement des cinq étoiles du comédien Beppe Grillo a été victorieux aux dernières élections législatives en Italie, et le satiriste Marjan Šarec est devenu Premier ministre de Slovénie. La deuxième explication présente le phénomène Zelensky comme un stratagème politique de l'un des véritables maîtres de l'Ukraine : le milliardaire Ihor Kolomoisky, dont l'objectif est d'écarter les meilleurs candidats. Selon cette logique, Zelensky est un faux candidat sous le contrôle de Kolomoisky. La démocratie ukrainienne moderne a une histoire de populisme. Pendant de nombreuses années, la ville de Kiev a été dirigée par le banquier Leonid Chernovetsky, dont les manières de prédicateur protestant et la bouffonnerie flagrante lui ont obtenu la victoire à plusieurs élections municipales, malgré plusieurs accusations de corruption. Oleh Lyashko, qui dirige le Parti radical, a obtenu un siège au parlement ukrainien avec des discours démagogiques et un comportement irrationnel. Fidèle à cette tradition, Zelensky cultive scrupuleusement l'image du "type d'à côté". On ne peut qu'admirer la ruse de Kolomoisky. Au lieu du traditionnel salut présidentiel du Nouvel An, la chaîne de télévision "1+1" de l'oligarque a diffusé l'annonce de Zelensky. Poroshenko a fait le même coup le 31 décembre 2004, lorsque sa chaîne "Canal 5" a diffusé les voeux de son candidat à la présidence Viktor Iouchtchenko au lieu de celles du candidat sortant Leonid Koutchma. En réalité, Zelensky dispose probablement de suffisamment de ressources pour mener sa campagne de manière indépendante, mais ses contrats avec la chaîne de télévision de Kolomoisky le mettent dans une position vulnérable. Zelensky n'est guère la marionnette obéissante de l'oligarque. Mais si ses actions allaient à l'encontre des souhaits de son mécène, Kolomoisky pourrait rendre la vie du nouveau candidat beaucoup plus difficile. Les déclarations politiques de Zelensky suggèrent qu'il prend soigneusement la température au-delà des questions évidentes. Et il semble qu'en plus d'occuper le créneau du "nouveau leader", il essaiera également de se présenter comme le candidat du sud-est russophone. Les antécédents de Zelensky l'ont bien préparé à ce rôle. Il est originaire de la ville industrielle de Kryvyi Rih, dans la région orientale de Dnipro. Les émissions produites par son studio Kvartal 95 sont généralement présentées en russe. Et, jusqu'en 2014, l'exportation de spectacles d'humour en Russie a apporté au studio une part importante de ses profits. (Plus récemment, des journalistes ukrainiens ont découvert que Zelensky détenait encore des participations dans l'industrie cinématographique russe, ce qui a suscité une certaine colère.) Zelensky a été attaqué à plusieurs reprises par les nationalistes pour avoir été complice de "l'occupation culturelle de Moscou" et pour avoir caricaturé des Ukrainiens. Et malgré son soutien au nouveau régime ukrainien, Zelensky s'est prononcé après 2014 contre la rupture des liens culturels avec la Russie et contre la violation des droits des Ukrainiens russophones. Dans une longue interview récente, Zelensky a accordé une attention particulière à la question de la guerre de Donbas, affirmant qu'il est prêt pour des négociations directes avec la Russie à ce sujet et pour un référendum populaire sur les résultats des négociations. Cela pourrait lui valoir une certaine sympathie auprès des électeurs du sud-est, qui en ont assez de la rhétorique belliqueuse de Porochenko. Les déclarations de Zelensky sur la nécessité de repenser la coopération avec le Fonds monétaire international et son scepticisme à l'égard de l'intégration européenne ("Je n'ai pas l'habitude de m'incruster dans une soirée où je n'étais pas invité") ne font qu'amplifier son penchant pro-sud-est. Les sondages suggèrent que cela n'attirera guère les électeurs des régions occidentales de l'Ukraine. Il est donc logique que Zelensky se concentre sur l'Ukraine russophone, qui le considère comme l'un des siens. Avec l'effondrement du Parti des régions après Maidan et l'éclatement du Bloc de l'opposition au cours des derniers mois, les régions russophones de l'Ukraine manquent de représentation politique. Cela donne à Zelensky une forte chance d'attirer des électeurs du sud-est qui ne soutiennent ni les revanchards pré-révolutionnaires ni les candidats pro-Maidan. Et de bons résultats à l'élection présidentielle pourraient plus tard se traduire par une campagne parlementaire réussie pour le parti politique de Zelensky. Lors d'une hypothétique rencontre de deuxième tour entre lui et Timochenko, le pays serait de nouveau divisé le long de la ligne de faille traditionnelle entre l'ouest et le sud-est. Les régions russophones choisiraient clairement l'homme de spectacle, ce qui conduirait à une marge très mince entre les candidats. Porochenko et Timochenko préféreraient de loin un ancien membre du Parti des régions comme adversaire du deuxième tour. Cela leur permettrait de rallier les électeurs contre un retour du "régime criminel". Avec sa plate-forme populiste floue, Zelensky apparaît comme un adversaire beaucoup moins commode. Zelensky met également Moscou dans une position difficile. Il empiète sur le territoire de Yuri Boiko, un protégé de Viktor Medvedchuk, associé du président russe Vladimir Poutine. Cela sape les idées préconçues de la propagande russe : que le sud-est russophone de l'Ukraine lutte contre la "junte anti-russe de Kiev". En même temps, le plus populaire Zelensky avance un agenda pacifiste face aux territoires occupés par Moscou, et cela profite à la Russie.
  21. https://www.arte.tv/fr/articles/moldavie-un-etat-pris-en-otage-par-les-oligarques (22 février 2019) Vladimir Plahotniuc est milliardaire et président du parti social-démocrate PDM, l’une des formations de la coalition gouvernementale. Il est propriétaire d’une grande partie des médias et passe pour être le personnage le plus puissant du pays au plan économique et politique. Lilia Carasciuc de Transparency International pour la Moldavie dit que cet oligarque contrôle désormais les trois pouvoirs constitutionnels. L'amnistie fiscale est d'autant plus explosive que le scandale bancaire de 2015 reste une énigme : la Banque nationale de Moldavie avait alors annoncé que l'équivalent d'environ un milliard de dollars US avait disparu de trois grands établissements financiers du pays. Aucune trace à ce jour de ces fonds détournés.
  22. Si même le journal Le Monde se à mettre des guillemets à "humanitaire", où va-t-on ? https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/24/confusions-et-tensions-aux-frontieres-pour-le-coup-d-envoi-de-l-aide-humanitaire-au-venezuela_5427521_3210.html L’opération « humanitaire » devait permettre au représentant des anti-Maduro de montrer le soutien qu’il avait obtenu de la communauté internationale et de se présenter comme l’ami du peuple vénézuélien affamé par Nicolas Maduro. Quant au Telegraph, il se demande si tout cela fait partie d'un "masterplan" : https://www.telegraph.co.uk/news/2019/02/24/venezuela-aid-shambles-part-masterplan-chaotic-cascade-war/ L'échec de l'aide vénézuélienne faisait-il partie d'un plan directeur - ou d'une cascade chaotique vers la guerre ?
  23. https://www.ouest-france.fr/monde/colombie/la-colombie-fait-etat-de-285-blesses-ordonne-le-retour-des-camions-d-aide-6234769 (24 février 2019) Le gouvernement colombien a ordonné le retour des camions d'aide humanitaire envoyés par les Etats-Unis et ses alliés.
  24. Bien fait ! Ca lui apprendra à accepter tout et n'importe quoi comme nouvel État membre, et à ne s'imposer aucune limite dans son expansion territoriale, toute à l'ivresse d'une "manifest destiny" sur le modèle de l'expansion vers l'Ouest des États-Unis d'Amérique.
  25. https://www.lemondedelenergie.com/dollar-australien-charbon-chine/2019/02/22/ (22 février 2019) Le dollar australien a été chahuté dans la nuit de jeudi à vendredi par des informations de presse selon lesquelles les exportations de charbon australien vers la Chine seraient bloquées par Pékin, ce que dément Canberra, dans un contexte de relations diplomatiques qui se tendent entre les deux pays. https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/australie-un-tribunal-invoque-le-rechauffement-climatique-pour-rejeter-un-projet-de-mine-de-charbon_3181625.html (8 février 2019) Un tribunal invoque le réchauffement climatique pour rejeter un projet de mine de charbon.
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