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TarpTent

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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. Quand je pense que nous venons de poser un grain de pollen sur une balle de tennis à 500 millions de kilomètres d'ici, je me dis que ces quelques aléas à l'atterrissage sont bien peu comparativement à l'exploit. - concernant la batterie : elle avait été prévue pour 55 à 60 heures d'autonomie, descente comprise. Cette durée devait suffire pour mener toutes les observations scientifiques essentielles. L'autonomie disponible compte-tenu des nouvelles conditions a finalement était estimée plus proche de 50 heures. - les panneaux solaires devaient apporter du bonus, notamment avec la comète se rapprochant du soleil. Le faible ensoleillement des panneaux - et a priori l'endommagement de certains - renvoie "juste" à une utilisation "réduite" mais néanmoins suffisante des appareils scientifiques de Philae, avec un ajustement des priorités au regard des données déjà acquises. - les soucis de harpons - et maintenant de position un peu bancale - (n') impactent (que) 2 instruments : la foreuse SD2 et Mupus (du moins lors du point de14h de ce jour), par peur du déséquilibre, voire d'un détachement de Philae qu'ils pourraient provoquer lors de leur mise en oeuvre. - ces soucis réduisent également les possibilités de Philae de rester durablement posé sur sa comète à l'approche du soleil, du fait de l'augmentation des dégazages qui résulteront de ce rapprochement, et de la possibilité qu'ils éjectent par là même Philae. - le cas du propulseur : celui-ci ne devait servir qu'à plaquer au sol Philae pour faciliter son agripement puis l'amarrage des harpons : vu qu'il est sur le "dos" de Philae, aucune chance qu'il put aider ultérieurement à redécoller. Mais fondamentalement : c'est un magnfique succès, la transmission des données scientifiques fonctionne parfaitement, les scientifiques sont à la fête et l'on retirera de ce nouvel atterrissage réussi après Titan pleins de nouveaux enseignements. Ne boudons pas notre plaisir ;) Edit : grâce au lien fourni par Jérôme, je viens de regarder l'émission C' dans l'air. Très intéressante avec des interventions de grande qualité. Il y est notamment précisé que sur la mission prise dans son ensemble, Rosetta représente 80% des enjeux scientifiques, et Philae 20%. Ca ne minimise bien évidemment pas le succès - également médiatique - de l'atterrissage.
  2. Je me demande dans quelle mesure les appareils russes ne sont pas tantôt sur-dimensionnés (Mig-35), tantôt sous-dimensionnés (Yak-130) pour les besoins de l'Argentine. Le Gripen aurait été un bon compromis pour eux. On aurait vraiment dû décliner notre Rafale en monoréacteur :) (Sinon,pour le running-gag, on aurait pas des Mirage 2000-9 qui traînent quelque part à leur refiler ? ô_O => déjà parti me planquer dans la manche à air)
  3. TarpTent

    F-18

    Nan mais même la soucoupe volante au 1er plan, on y croit pas une seconde ! -p
  4. En réalité, pas toutes. - Pour le tonnage, certains avions permettent de rajouter pas mal de tonnes avec son nombre de passager au max (pour un A380, c'est 3 tonnes en mode bétaillère, et 9 tonnes dispo en panachage standard des sièges) - Certaines améliorations basiques (sécurité, gestion des colis => choix "vers la gauche") offrent des bonus avec un faible investissement de recherche et sans devoir réduire le nombre de passagers, ce qui limite leur impact - l'ajout de personnel qualifié s'applique de façon très sensible sur les tarifs du cargo Alors certes, on peut le voir comme un simple petit revenu auxiliaire, mais il est tellement facile à mettre en oeuvre et les 1ers bonus accessibles que c'est dommage de se priver.
  5. Dans la mesure où cette étude de faisabilité va permettre d'identifier les voies à défricher, elle n'est surtout pas à négliger. Si on laisse de côté les questions liées à la cellule et au moteur, il reste : - matériaux composites (si dans le champs d'étude) : c'est une constante, tous ces projets apportent à tous les autres, et tout prétexte est bon à prendre pour les faire évoluer - liaisons de données : c'est l'un des principaux défis de demain, avions pilotés et drônes indifféremment (et donc infrastructure réseau nécessaire inclus) - fusion de données : qu'il s'agisse d'un chasseur piloté ou d'un drône, les capteurs et les retraitements sont similaires. Seul le format de représentation et de décision diffère - IA de mission : que la centrale décisionnelle soit implantée dans un avion autonome, ou qu'elle serve plutôt d'aide à la décision du pilote en anticipant et simplifiant certaines actions, voire en devenant un NOSA électronique, un pilotage automatique avancé en mesure de gérer en autonome la plupart des menaces ou un support de coordination d'un drône en patrouille de l'avion piloté, laissant ainsi à l'humain la possibilité de se focaliser pleinement sur sa mission première, l'étude est nécessaire ( Imaginez ça comme un R2D2 en place arrière d'un xwing si vous voulez ) Peu importe en fait qu'elle soit dans un drône ou directement dans un chasseur, la centrale à développer sera nécessairement utile. (Exemples simples : s'insérer dans un trafic aérien civil en toute sécurité et en toute autonomie, apponter) Au-delà, le plus important est que cette étude devra effectivement défricher le champs des possibilités en matière de doctrine d'emploi. Dans tous les cas et pour toutes ces raisons, je trouve que ce budget est correctement alloué, sans pour autant fermer les portes à un remplaçant piloté du Rafale. Au contraire, il en bénéficierait pleinement à mon sens.
  6. TarpTent

    [Quiz avancé] Char

    Je n'y connais rien, mais surtout ne le prenez pas mal : la 1ere photo me fait penser à un véhicule d'allègement des parachutistes, en position repliée (je suis récemment tombé sur une photo de 1974 d' AS24 utilisés par les para de Pau, mais cette fois-là en ballade avec leurs mômes dessus. Et dans les articles qui suivaient, il était présenté une version repliée qui y ressemble.) Mais encore une fois, comme je ne suis pas du tout spécialiste, je peux tout à fait prendre une vache limousine pour une vache normande, hein :p Edit : après petite recherche rapide, il s'agissait précisément d'un Herstal AS-24 (le truc servait à pleins de trucs, de ce que j'en retiens :D )
  7. "Chinese-language military blogs posted photographs of the J-31 practicing demonstration flights at Zhuhai last week. " => parmi nos spécialistes de la Chine sur ce forum, l'un de vous aurait un des liens vers ces photos ?
  8. Est-ce qu'une composition comme celle-ci a un sens, sur un plan tactique ? " 2x MiG-31 Foxhound, 2x Su-34 Fullback, 1x Su-27 Flanker and 2x Su-24 Fencer " Quelle(s) serai(en)t la(les) cible(s) type d'un groupe aérien ainsi composé, et le rôle dévolu à chacun des types d'appareils ?
  9. TarpTent

    Le F-35

    "Les limites d'efficacité des chasseurs - y compris le "semi-furtif" F35 [.], comprennent également leur survivabilité et leur dépendance aux tankers, lesquels sont vulnérables et difficiles à protéger. Martinage est d'accord avec l'analyse d'Aviation Week d'un Chengdu J-20 vu comme un chasseur de contre-offensive aérienne pour les tankers et autres moyens aériens. "Avec une portée allongée de ses missiles Air-Air, le J-20 peut repousser le tanker sur 1200 à 1400 kms. Les chasseurs américains ne verront même pas la plage." Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils défendent un vision très offensive de leurs moyens, et que le F-35 ne leur semble absolument pas être un vecteur idéal (j'ai failli écrire "un vecteur sérieux"...) dans ce contexte. C'est une prospective réalisée dans le cas d'un conflit de moyenne à haute intensité contre un pays de force équivalente. A 30 ans d'ici, ça se défend effectivement (et comme les investissements réalisés sur les drones bénéficieraient également aux militaires dans le cadre de conflits assymétriques, ça se défend d'autant plus) L'extrait original de l'article : The limits on the effectiveness of fighters—including the “semi-stealthy” F-35, so described to discriminate it from the wide-band, all-aspect stealth technology of the UAVs and LRS-B—include survivability and their dependence on tankers, which are vulnerable and difficult to protect. Martinage concurs with Aviation Week’s assessment of the Chengdu J-20 as an offensive counter-air fighter aimed at tankers and other air assets. “With an extended-range air-to-air missile the J-20 can push the tanker 800-900 mi. back. [u.S.] fighters can’t even make it to the beach.”
  10. Etant donné que ce n'est pas lui qui signe le courrier, et à moins que ledit courrier n'ai fuité de son initiative, je ne vois pas trop comment les 2 évènements peuvent être directement liés... Hervé Guillou expliquait dans le même jounal il y a quelques jours que la DCNS devait baisser ses coûts et délais de réalisation ( sans aucune référence explicite au programme Mistral et aux 2 bateaux russes, ceci dit). Peut-être que la situation actuelle sert de prétexte, et lui de fusible. (Pour l'hypothèse de délégation de signature évoquée par Les Echos, j'ai du mal à retrouver celle du chef de projet sur le courrier, moi :D même sans connaitre ni la sienne, ni celle de Pierre Legros)
  11. TarpTent

    A330 MRTT

    On mange vraiment à tous les rateliers :p (Oups)
  12. TarpTent

    [Rafale]

    Vous avez craqué, tous, ce soir. :D J'ai eu l'air fin à éclater de rire en plein bus : ils me regardent tous bizarrement maintenant. Pour la conductrice de la Clio, j'espère qu'elle sera invitée par l'AdA à un meeting aérien : elle pourra ainsi en profiter pleinement sans retourner d'enthousiasme un camionneur. ;)
  13. TarpTent

    Mirage 2000

    J'entends beaucoup parler du Meteor pour le Rafale, mais il est également prévu pour le Typhoon si je ne m'abuse. Du coup, est-ce qu'au contraire ça n'accroitrait pas l'avantage du Typhoon dans son domaine de prédilection, ou tout simplement ne changerait au final rien au rapport de force actuel ?
  14. De manière pragmatique, je suis intimement convaincu que certains pays ont dans leurs cartons déjà les moyens de nucléariser l'espace (Chine, Russie, Etats-Unis et France) et qu'en 6 mois à 3 ans, cet objectif serait réalisé si besoin était. Cependant, lorsque l'on regarde l'évolution des états, on constate qu'aucun de ceux-ci n'a envie de jouer avec ça. Lors de la crise de Cuba, la Russie et encore plus les Etats-Unis se sont vraiment fait peur : les néo-con' n'ont depuis joué à la guerre qu'avec des états très inférieurs militairement. Il n'y a qu'à voir aujourd'hui les postures vis à vis de la Russie pour l'Ukraine et la Syrie, de la Chine pour Taïwan : rien ne va au-delà des sanctions internationales et encore, avec une coalition. Les extrémistes ne prendront pas le pas dans ces pays-là, et les autres pays nucléaires n'ont pas les moyens (pas seulement financier) d'envoyer une bombe dans l'espace. Alors certes en théorie, ça serait un vrai danger entre les mains d'un décideur va-t-en-guerre. En réalité, ce n'est pas d'actualité et ce n'est pas près de changer. Craignons beaucoup plus les robots militaires, ceux-là sont le vrai danger et il seront utilisés sans aucune limite.
  15. TarpTent

    Mirage 2000

    Auto-portrait par Syntaxerror9 :D (bah bravo, belle mentalité :p ) Je me suis déjà fourbement carapaté -------->
  16. En attendant le lancement de Philae, un court-métrage qui n'apporte rien au sujet mais qui est tellement bien fait que ça vaut vraiment le détour, qu'on soit intéressé ou non par Rosetta : http://www.esa.int/spaceinvideos/content/view/embedjw/441534 (Source : ESA)
  17. Je n'ai plus le sentiment que nucléariser l'espace soit réellement une priorité. La dissuasion nucléaire a fait ses preuves, et tout le monde a compris depuis que, quelque soit le vecteur, c'était un danger autant qu'une dissuasion. Après, que l'on ai à disposition 5 ou 500 bombes, que ce soit par missile, sous-marin, avion ou satellite, ça ne fait plus grande différence, on sait aujourd'hui qu'au moins une de chaque côté passerait et c'est bien suffisant pour créer un peu de modération de part et d'autre (sauf dans un cas de conflit de très haute intensité, mais ça sera juste une course à qui a le plus nucléarisé le territoire de l'autre... Aucun intérêt autre, ça n'arrêterait plus personne de toutes façons). Il y a également le risque que certains pays ont envisagé un temps de courir, mais ont préféré finalement y renoncer, c'est celui d'envoyer tout ou partie d'une charge nucléaire (moteur, contenu radioactif) dans l'Espace, en lançant l'engin de son propre territoire. Bizarrement, le risque de l'arroseur arrosé ne tente personne dans des proportions significatives, et n'incite pas spécialement les décideurs à l'humour. (J'entends bien qu'il y a eu des essais, mais les charges étaient il me semble peu significatives, et le risque donc limité) Bref aujourd'hui de mon point de vue, le risque ne serait pas plus important si la bombe atomique était dans l'Espace, et le fait d'en mettre une là-haut n'apporterait pas nécessairement d'avantage décisif par rapport à la situation actuelle (ça entretiendrait la Posture, mais ça n'ajouterait rien de plus par rapport à la situation actuelle) J'ai le sentiment que la prochaine "guerre" tournera plutôt autour de la destruction ou du détournement des moyens de renseignement et de communication en parallèle de l'accroissement de ses propres moyens, et le X-37 apporterait sans aucun doute un avantage et une réponse dans ce domaine en un lieu très peu protégé contre ce genre d'attaque. La doctrine américaine étant du genre "grosse caisse" comme d'autres forumeurs ici le décrivent si bien pour la technique de brouillage US d'un champ de bataille, la transposition de cette doctrine à l'espace semble une hypothèse facile à envisager. Je milite cependant aussi pour des tentatives de hacking avec détournement des moyens adverses, plutôt qu'un aveuglement ou une destruction pure et simple de ceux-ci :)
  18. TarpTent

    Gripen

    Au-delà du choix de l'appareil lui-même, je trouve stratégiquement que c'est une voie assez pertinente pour le Brésil. Ce pays a maintenant depuis de nombreuses années une véritable expertise aéronautique au civil, et développe progressivement ses capacités militaires, du Super Tucano au tout récent KC 390. Acquérir de nouvelles compétences fortes sur un avion de la taille et du niveau de performance d'un Gripen apparait donc comme une évolution naturelle, et une marche pas trop haute à franchir. Par ailleurs, le marché à 25 / 40 ans ne sera pas à une bagarre sur les "gros" appareils - du F22 au PAK FA et autre, on voit bien que 4 "pays" maximum pourront prétendre à attaquer frontalement ce marché. A l'inverse des avions plus légers, depuis les avions d'entraînement avancés jusqu'aux véritables systèmes d'armes comme peut l'être un Gripen, qui eux seront susceptibles sur la durée, que l'on soit entré de plein pied dans la prétendue sixième génération ou non, d'intéresser tout un tas de puissances intermédiaires. Non pas que le Rafale eût été un mauvais choix et que le transfert aurait été limité, bien au contraire, mais par rapport à leur marché-cible des 3 prochaines décades et en conservant avec ce choix de la bienveillance aussi bien des européens que des américains, je trouverais leur investissement très judicieux.
  19. Futura science précise un peu le mécano industriel : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/ixv-ixv-organisation-industrielle-derriere-mininavette-europeenne-55682/#xtor=RSS-8 Ils précisent notamment : " Mais, souligne Roberto Angelini, « le rôle de TAS [Thales Alenia Space] dans la mission va bien au-delà de la conception et la réalisation de ce démonstrateur ». En effet, la mission attribuée par l’Esa à Thales Alenia Space inclut également « la réalisation d’un segment sol, le contrôle de la mission depuis Altec et la récupération de l’engin après son retour sur Terre ». " J'aime bien aussi ce passage, sous forme de "on ne va pas réinventer l'eau chaude :p " " Enfin, si l’IXV exploite des technologies avancées (« instrumentation aérodynamique et aérothermodynamique, protections thermiques et structures chaudes, contrôle du vol »), il utilise également un certain nombre de « technologies disponibles sur étagère dans le but de réduire les coûts et de raccourcir les délais de développement ». Ainsi, les quatre propulseurs de 400 newtons de poussée volent sur Ariane 5 et les volets sont « un héritage du X-38, un démonstrateur qui devait préfigurer le véhicule de secours des équipages de la Station spatiale internationale (CRV, Crew Return Vehicle), abandonné depuis ». Autre exemple, le nez : il a été développé par Heracles, à l’origine pour un autre programme et adapté à l’IXV. " Ils indiquent également dans l'article qu'ils sont repartis de la forme du Pré-X proposée en son temps par Dassault, parce que la plus adaptée au profil de mission dévolu au IXV
  20. Comme ils le disent dans l'article : "Ce système de lancement pourrait être opérationnel dès 2017 et serait rentable avec un objectif de cinq tirs par an." L'objectif du nombre de mises en orbite à l'année semble particulièrement bas, pourtant le marché me semble bien supérieur à ça. Du coup, j'ai du mal à comprendre le sens réel de cette phrase : - ls indiquent un nombre de tirs à l'année nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité particulièrement bas afin de rassurer des investisseurs ? - ils anticipent en tant qu'entreprise privée des délais de fabrication importants (par exemple des réacteurs) et de fait seront conttaints à une cadence de tir faible ? (Pure spéculation de ma part : rien dans l'article ne permet d'en déduire ceci) Mais vref, j'attends de voir - avec un peu d'impatience, même - , parce que je fais partie de ces rêveurs qui sont toujours agréablement surpris de constater que les concepts de prime abord les plus farfelus sont parfois ceux qui nous font le plus progresser.
  21. TarpTent

    Le F-35

    Meuh non, on voit bien que la tête de l'opérateur du chariot sert de signal de détection avancée :p (il doit y avoir une taille réglementaire pour ledit opérateur. La procédure en ce sens est sans doute elle-aussi en cours de rédaction, nous en serons bientôt informés) Plus sérieusement, j'imagine qu'ils ont déjà rencontré ce genre de situation avec le F-22 - certes, pas sur porte-avions... - . Enfin, j'espère pour eux sinon ils vont finir par devoir les mettre sur des ponts élévateurs avant de pouvoir tranquillement charger les soutes.
  22. Au moins, les idées convergent sur son utilisation actuelle. Le point qui ne cesse de me surprendre et de m'interpeller reste le fait que l'US Air Force met manifestement en scène ses départs et arrivées : communication à tout va, photos disponibles absolument partout (la 1ere photo de l'article Aerobuzz le montre bien, les intervenants posant manifestement devant l'engin, en plein jour), rappel systématique de la durée des vols, etc En clair, l'Armée a forcément un plan de communication, que ce soit pour son propre peuple ou pour les pays étrangers - et plus certainement les 2 - . Comme je ne comprendrais pas trop l'intérêt des USA à narguer de la sorte russes et chinois (ce qui ne fait qu'accélérer les R&D de ces derniers, la Russie semble s'être désengagée de cette course à l'espace), j'imagine qu'en plus de rassurer les américains et garantir le maintien des finances allouées à ce programme et d'autres secrets, il permet également de maintenir une "menace" auprès des moyennes puissances du Moyen Orient notamment (visiblement, ça n'a pas servi en Ukraine, en ce qui concerne la perturbation des communications...) Mais bref, puisque c'est médiatisé à tout va, on aurait tort de se priver de toutes les élucubrations que ça nous inspire :p
  23. Il y a aussi le fait de s'attacher à des drones autonomes et polyvalents, plutôt qu'une nuée de drones petits et spécialisés. Comme le but est de remplacer poste pour poste d'autres systèmes d'arme, le développement devient aussi conséquent et là où le surcoût venait des outils du pilote, il est remplacé par celui du codage de l'IA. Le facteur aggravant est que la zone d'intervention ne s'est également pas rapprochée et n'est pas plus sûre : le drone doit donc lui-même pouvoir parcourir la distance et avoir quelques systèmes de survie. Du coup, à une batterie de drones pas chers avec chacun une fonction spécialisée - dont le coût augmente d'autant que le theatre d'opération est éloigné et dangereux - , on préfère aujourd'hui un seul drone polyvalent à haute survivabilité. Et le coût unitaire explose. Si l'on se dirigeait vers des drones largués - ou tirés - depuis un appareil piloté, ceux-ci pourraient être simplifiés puisque l'avion porteur couvrirait leurs 2 points de faiblesse, et donc être unitairement plus rustiques et moins chers à développer et maintenir.
  24. Si l'on considère, à l'instar du "théoricien scientifique" Douglas Adams que les souris sont les êtres les plus intelligents au monde, et à ce titre, nous contrôlent - théorie développée dans son célèbre H2G2 et ses nombreuses suites - alors ton hypothèse "AirMouse" devient tout à fait crédible ;) S'il s'avérait qu'il est relativement autonome entre l'identification des débris et leur évitement, alors ce pourrait intéressant à terme de capitaliser sur cette expérience acquise quant à l'intelligence de bord pour développer aussi un "camion-poubelle" de l'espace. A aucun moment nous n'envisageons que l'engin puisse faire des observations de l'espace lui-même, plutôt que de la seule Terre. Y aurait-il des usages envisageables en ce sens ?
  25. Il faut dire qu'entre ses usages probables et ceux fantasmés, il y a la place d'y rentrer à peu près toutes les paranoïas et théories du complot ayant trait à l'aviation et l'espace de ces 25 dernières années :) Ce qui le rend si particulièrement fascinant, c'est qu'à l'inverse des avions "secrets", nous voyons celui-ci partir en mission et en revenir (et en plus, elles durent ! ) Pour ma part, je l'imagine surtout sur les missions suivantes : - test de nouveaux systèmes, par exemple des optiques de satellites espions. (Ceci aurait le mérite de coûter moins cher que d'envoyer un vrai satellite, et de pouvoir étudier son vieillissement à son retour sur Terre) - "satellite mobile" : quitte à embarquer des technologies actuelles ou futures en test, autant les utiliser sur le terrain (sachant qu'il peut changer à l'envie d'orbite, cela offre une véritable souplesse) - mise en orbite de micro-satellites : qu'il puisse embarquer et mettre en orbite des stellites cubes semble très plausible - espionnage / contre-espionnage des autres satellites / stations (après tout, qu'il serve à repérer et caractériser d'autres objets mis en orbite, ça semblerait opportun) - relais de communication militaire Ce qui me paraît aujourd'hui du domaine du fantasmé, mais qui devrait faire partie d'un futur relativement proche : - un appareil anti-satellites espions (qui les détruirait avec un rayon laser ou une impulsion EM dirigée par exemple) - test de solutions technologiques (de propulsion type voile solaire, moteur ionique, autre, de nouveaux panneaux solaires, d'un nouveau revêtement de rentrée dans l'atmosphère, etc) - "chaland" de satellites : quitte à déployer des micro-satellites, J'aime aussi assez l'idée qu'il pourrait les déployer comme on jetterait à la mer le filet du chaland, chaque micro-satellite ayant une fonction et une seule, complémentaire des autres. (Une "toile" de renseignement en quelque sorte.) Je laisse volontairement de côté les "idées" d'un cargo de ravitaillement d'une station spatiale ou d'une base secrète. Je ne suis pas fan. Et vous, quels rôles premiers lui voyez-vous ?
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