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Janmary

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Tout ce qui a été posté par Janmary

  1. @ TimTR Apparemment ils étaient satisfaits des perfs de l'armement. Mais les tests n'ont concerné que le seul appareil entièrement équipé et pour seulement 38h de vol. Le gros problème était semble t-il de partager les mêmes moteurs que le B29 qui avaient bien entendu la priorité. http://oldmachinepre...-xa-38-grizzly/ On peut imaginer qu'avec l'expérience accumulée sur le B25, ils étaient mieux à même de gérer les contraintes de tir d'un 75. >> Il s’agit du Fana de l’Aviation N° 14 de septembre 1970 et du N° 15 d’octobre 1970 TomcatVIP, et cela ne nous rajeunit pas du tout ! Les caractéristiques ci-dessous en sont extraites. >> Pour nos amis ne pratiquant pas le langage de la perfide Albion et de l’oncle Sam, quelques caractéristiques de cet appareil = § Deux moteurs Wright Duplex Cyclone de 2.300 chevaux au décollage. § Envergure de 20,62 m – Longueur de 15,72 m – Surface alaire de 58,10 mètres carrés. §Poids à vide de 10.537 kg – Poids total de 13.562 kg § Hélices tripales Hamilton Standard à vitesse constante, § Diamètre de 3,657 m, mini de 16° et maxi de 82°. § Vitesse maxi de 605 km/h – Vitesse d’atterrissage de 166 km/h § Plafond pratique de 8.270 m § Autonomie en charge de 1.722 km. L’armement consistait, outre le canon de 75 mm, de deux mitrailleuses de 50’ (12.7 mm) montés sous le nez. Les pylônes d’ailes recevaient deux bombes ou deux grenades Anti-sous-marine ou deux réservoirs. >> Le principe de l’avion canon n’est pas une nouveauté puisque le MS 227 fut « l’avion-canon » de l’Armée Française ; Une version du célèbre Mosquito de la firme de Havilland fut même pourvue d’un canon Mollis de 57 mm. Un de ces appareils du « Coastal Command » se livra au large de Gibraltar à un véritable duel d’artillerie avec un destroyer Allemand. Ce dernier avec sa coque percée par plus de 50 obus perforants, ses machines et une partie de ses canons hors service, fut coulé par un croiseur Britannique quelques temps plus tard. >> En fait, en matière de canons de gros calibre montés sur un avion, il n’y avait pas de soucis majeur sur le principe. L’erreur fut de monter des canons de l’artillerie, 57 mm ou 75 mm proposé par les artilleurs au même titre que les marins avaient donnés des bombes de 250 kg aux aviateurs capables de percer les blindages de croiseurs à 3.000 mètres en laissant au plaisantins de faire choix de bombes plus lourde ou lâchers d’une plus grande altitude, ce qui était impossible d’après les marins, donc le cuirassé était sauvé. Idem pour la torpille ou l’avion devait larguer en rase lame une torpille de 750 à 1000 kg et ou l’artillerie des grands navires l’attendait. >> Pourtant, un ingénieur du génie maritime Français, grand innovateur écrivît un ouvrage dès 1936 qui influença l’armement par la suite comme les bombes fusées ou roquettes (repris par les Soviétiques contre les chars Allemands et les Britanniques en Normandie), les bombes planantes, les études sur les bombes de perforations contre les cuirassés, les bombes soufflantes contre les cités et les immeubles, les bombes explosives-incendiaires (poudre noire-essence) la destruction industrielle, la destruction des barrages, les destructions agricoles, la semi-autopropulsion qui donna lieu à de l’artillerie plus légère avec le canon de 120 mm de chez Brandt après la guerre, et les canons sans recul Britannique Burney à la fin de la seconde guerre mondiale, sans compter les réalisations Allemandes et américaines par la suite. >> Le canon est lourd parce qu’il tire des obus à des pressions et à des vitesses élevées. Un canon de campagne comme notre 75 mm d’avant guerre, c'est-à-dire de 1914-1918 (pour comparaison), pesait de 1.200 à 1.500 kg pour tirer à des pressions et des vitesses de 600 mètres/seconde pour des poids d’obus de 6 à 7 kg. Or, un canon tirant à 200 mètres/secondes, pèsera 15 fois moins qu’un canon de même calibre tirant le même projectile à 800 mètres/seconde. C’est acceptable pour un avion en particulier le poids de ce canon tirant à faible vitesse initial. D’autant que sur un avion, le tube est axial sans toutes les servitudes à terre, comme le frein de bouche, les organes de visée, etc. Exemple d’un tube tirant à 40 kg /millimètre carré, avec des calibres de 75, 100, 130 et 150 mm tirant à 150 et 250 mètres/seconde. . 75 mm Projectile de 6,75 kg Poids du tube (Vs 150m/s) 3 ,8 kg et (Vs 250 m/s) 10,7 kg 100 mm Projectile de 16 kg Poids du tube (Vs 150m/s) 9,2 kg et (Vs 250 m/s) 25,5 kg 130 mm Projectile de 35,3 kg Poids du tube (Vs 150m/s) 21 kg et (Vs 250 m/s) 56,2 kg 150 mm Projectile de 54 kg Poids du tube (Vs 150m/s) 31,7 kg et (Vs 250 m/s) 88,0 kg C’est ainsi qu’un canon de 100 de 3 mètre de long (calibre dit « 30 calibres ») n’aura besoin que de 5,4 mm d’épaisseur pour tirer à 250 mètres/seconde) ; L’accélération du projectile ne doit pas dépasser les 7 g. Le poids du tube égale presque à 250 mètres/seconde, le poids du projectile Avec de poudre à 1000 calories par kg, il suffit d’une charge de poudre de1, 2 % du poids du projectile pour lancer ce dernier à 150 mètres/seconde et 3,2 % pour le lancer à 250 mètres/seconde. C’est un rendement remarquable du canon sur avion, alliant légèreté et calibre important. L’avantage du tir d’un canon sur un avion, c’est que la vitesse de cet appareil n’est pas nul comme à terre et il supplie donc au manque de vitesse initiale de ce canon en additionnant sa vitesse en propre à la vitesse du projectile. Les essais pratiqués au polygone de tirs de Bourges après la seconde guerre mondiale ont confirmés ces calculs théoriques à l’époque. . L’Aviation de bombardement, Volume 1 et 2 (1936) Par Camille Rougeron Réédité par les Editions Lazauvelle. Toujours disponible à ma connaissance. Mes excuses pour le coté un tantinet technique, mais je pense qu’il est souhaitable de connaitre ces éléments dans le cadre aéronautique. Cordialement à vous. Janmary
  2. @ Rob1 Arte a passé un ou deux reportages avec des témoignages de légionnaires allemands mais de mémoire il n'y avait pas de moments consacrés aux appréciations purement "militaires" Effectivement, il y a peu de témoignages vraiment connus sur ces opérations et la tenue de la Légion Etrangère dans l’ancien système colonial Français et des critères de jugements de Légionnaires ou de leurs supérieures hiérarchiques. Autant, certaines interventions, tel Kolwezi, ont donnés lieu à des ouvrages, autant il y à peu d’ouvrages écrits par d’anciens Légionnaire Allemands pourtant présent à 80% des effectifs des unités. De plus, c’est un corps uni et soudé. Trois informations à ce sujet [Hors sujet]. . > A Tahiti, à Papeete, un légionnaire avait sérieusement été rossé par des Tahitiens au célèbre bar «Le Quins» (l’une des attractions typique de la capitale). Le lendemain, des camions de la Légion stoppèrent devant le bar, et, Capitaine en tête, démolirent et le bar et les habitués des rixes présent. Trois mois de fermeture ! Plus de bières « Hinano » et « Manouia » ! Grosse impression ! Sanctions ! Mais plus personnes ne fut rossé dans ce bar par la suite. > En Algérie, en Haute Kabylie, les légionnaires en plein soleil avec des hautes températures, avec mitrailleuses et mortiers sur l’épaule, étaient poussés sans ménagement par le général Vanuxem (Indochine, puis Algérie) l’un des meilleurs généraux de terrain et malheur au légionnaire qui flanchait ! > Toujours en haute Kabylie, une section de la Légion tomba sur une « katiba » (équivalent à une compagnie) rebelle. Combat au corps à corps à l’arme blanche. Submergé par la différence d’effectif, le commandement fit passer en rase mottes plusieurs avions en mitraillant tout sur son passage. Plus de légionnaires, mais plus de rebelles non plus pour aller chanter victoire et exhiber des prisonniers éventuels. C’était (je parle au passé car j’ignore aujourd’hui) cela la Légion Etrangère. La mission avant tout. Il était arrivé un temps ou les unités de la Légion n’accrochaient plus en Algérie et ces derniers ne portaient plus en opération le képi blanc ou le béret vert mais le chapeau de brousse ! En Indochine avec plus de 80% d’Allemands ayant connu la guerre en Union Soviétique, ce furent des combattants hors pairs. Le seul ouvrage que je possède et écrit par un Allemand (Pierre Scholl-Latour né en 1924 et devint le dirigeant de la chaine télévisée Z.D.F à Paris) ayant servi dans la Légion Etrangère à partir de 1945 en Indochine, puis comme reporter pour un journal Allemand, ou il fut fait prisonnier avec son équipe de télévision est = La mort dans la rizière, 30 ans de guerre d’Indochine Par Pierre Scholl-Latour Chez Hachette 1981
  3. Bon sujet ! Assez rapidement, le manque de militaires en Indochine après l’intervention du général Leclerc sous les ordres du Haut Commissaire Thierry d’Argenlieu pour reprendre pied et remettre l’Administration et la présence Française en Cochinchine (colonie), Annam, Tonkin, Cambodge et Laos (Etats de l'Indochine, colonie et protectorats)s’est fait sentir. Pour cela et plus particulièrement les Waffen SS, prisonniers de l’Armée Française et détenus en métropole, généralement utilisé à des taches diverses comme les autres prisonniers Allemands, étaient utilisé pour le déminage des plages, le déblaiement des ruines, etc. Il leurs furent proposés de rentrer dans la Légion Etrangère en général pour 5 ans pour aller combattre en Indochine. C’était des soldats avertis, bien entrainés et ayant combattu sur le front de l’Est en général. Un certain nombre d’entre eux, au vue de l’état de ruines de l’Allemagne divisée en deux avec une partie Soviétique dans laquelle ils ne tenaient pas à retourner et de l’Allemagne nazie complètement écrasée avec le procès de Nuremberg qui commençait pour juger les criminels de guerre, fit qu’un certain nombre acceptèrent la proposition. D’autant que les recruteurs de l’Armée Française ne se gênaient pas pour mettre la pression en évoquant les jugements pour crimes de guerres pour lesquelles ils pouvaient être poursuivis. Par la suite, du fait de la combativité de ces légionnaires (parachutistes entre autres), fit que le Vietminh chercha à faire déserter les Allemands (légionnaires) issue de l’Allemagne de l’Est, avec un certain succès du reste. Ces hommes revirent dans des conditions assez dures pour eux (considérés comme de malfaisants de l’Ouest ayant combattu le monde communiste ou plus exactement les « démocraties populaires ») après avoir transité par des camps en Chine et en Union Soviétique. La guerre d’Indochine était terminée à cette époque (1954). Les unités de la Légion Etrangère avec les parachutistes furent le fer de lance des opérations en Indochine car doté d’une grande combativité et d’une aéromobilité source de surprise pour le Vietminh. Les légionnaires – comme en Algérie – étaient employés dans le cadre de toutes les activités militaires et surtout dans les opérations de nettoyage ou la sensibilité n’était pas de mise. Ce fut – par la suite – les reproches que firent certains journaux et partis politiques contre ces unités qui ne versaient pas dans la « dentelle » dans une guerre elle-même qui ne faisait pas dans la « dentelle » avec un Vietminh qui ne versait pas plus dans la « dentelle » eux-mêmes en témoigne les rescapés de Dîen Bîen Phû ! Il y a beaucoup de choses à dire sur ces événements qui sont peu connus et débattus en général. Cordialement. Janmary
  4. Janmary

    Kamikaze!

    @ Rob1 Est-ce qu'il existe des photos de MXY7 Okha en vol ? Je crois que je n'en ai jamais vu. Je n'ai jamais vu une telle photo. Peut-être dans des archives Japonaises ? @ Collectionneur Le bilan des kamikazes fut finalement mitigée car beaucoup d'avions se firent abattre entre leurs bases de départs et leur objectif. Lors de l'invasion prévu en 46, la menace étaient encore pesante : Je souscris à votre commentaire Collectionneur. Néanmoins, la flotte US à subit un véritable calvaire. Il y à eu 40 bâtiments - je possède la liste des noms des bâtiments si certain d'entre vous désirent la connaitre - coulés ou irréparables. Il faut rajouter 368 autres bâtiments endommagés à des degrés divers. Parmi les bâtiments ou les équipages ont littéralement craqués, figurent les destroyers placés en avant du dispositif naval US dit "piquets RADAR" chargés de détectés les attaques aériennes. Et ce sont ces derniers qui subirent des attaques les plus dures au point que certains destroyers durent être remplacés après avoir tenu leurs postes une journée. Parmi, les nouveautés technologiques employés par les Américains, figurent l'obus-RADAR qui fut développé par les Américains et Britanniques contre les V1 Nazis. Il s'agissait d'un RADAR monté en lieu et place du percuteur de l'obus de 120 mm de l'artillerie anti-aérienne Britannique , puis sur les obus de 127 mm de la marine américaine. Ce fut révolutionnaire, car ce RADAR, outre sa petitesse, utilisait la technologie d’aujourd’hui, à savoir les premiers circuits imprimés et non plus le câblage électrique. Les canons américains étaient dirigés vers leurs cibles par les RADARS du bord et le RADAR de l'obus - dès sa mise en fonctionnement - détectait l'avion ennemi et par l'effet Doppler-Fizeau, faisait éclater l'obus dès que ce dernier commençait à s'éloigner de la cible . Donc, l'obus explosait au plus près de sa cible. D’après les sources américaines, ce type d'obus RADAR furent particulièrement efficace comme ils le furent contre les V1. Pour information, l'effet Doppler-Fizeau est - par exemple - le son entendu sur un quai de gare, d'un train arrivant, passant près de vous, et s’éloignant ensuite. La séquence des fréquences est différente à chaque instant. Nombreux sont les RADAR à effet de ce type en particulier dans aéronautique.
  5. Janmary

    Kamikaze!

    Belles photographies sur un sujet qui à donné lieu à de très nombreux ouvrages, tant sur les missions suicides que sur la psychologie Japonaise ainsi que celles propres aux pilotes, bien souvent volontaires d'office. Pour rappel, Kamikaze (prononcez ka-mi-ka-zé), signifie "Vent divin" du nom des vents qui ont dispersés et coulés en grande partie la flotte Mongole s’apprêtant à envahir le Japon. Au XIII siècle, les 14 et 15 aout 1281, une imposante flotte Sino-Mongole de 3.500 navires aux ordres de Kublaï Khan avec 100.000 guerriers quitta le le continent Chinois pour les iles du Japon. Les vents la détruire. Les Japonais appliquaient ainsi vis a vis des alliées Américains plus particulièrement, le "code Bushido" ou code d'honneur, de fidélité, de courage, d'obéissance, c'est à dire l'art de mourir. Ils s’appliquaient ainsi le "Seppuku" ou suicide rituel (et non le Hara Kiri, appellation "stupide" donnée par les Américains). Ils n’agissaient d'actions "Jibaku" qui a pour but d’entrainer l'assaillant et l'assailli dans la mort. Le mot "Sutemi" ou sacrifice (dans les Arts Mariaux en particulier) fut quelque fois utilisé dans la littérature. Entre autres, L’épopée KAMIKAZE Par Bernard Millot Chez Robert Laffont1970
  6. En effet, les Britanniques n’étaient pas chaud partisans du blocus naval. Alors, une intervention dans la péninsule n'était pas envisageable pour eux. Quand à la France, le gouvernement de Léon Blum, gêné pour les mouvements sociaux et des actions politiques de tous bord, ne pouvait pas intervenir directement bien que la classe politique au pouvoir aurait envisagé cette possibilité. Le gouvernement aurait été rapidement renversé par la chambre des députés très probablement. Il n'y à eu que les volontaires des brigades internationales pour intervenir en soutien des Républicains.
  7. J'ai toujours pensé qu'il y avait eu des accords entre l'Espagne et la Grande-Bretagne concernant Gibraltar. A en juger les réactions de Sir Winston Churchill, Premier Ministre Britannique, après la guerre, qui interogé sur le sort et le devenir de l'Espagne qui avait été soutenu par les force de l'Axe, à toujours défendu l'Espagne sans appel ! @ Cricrisius En 1940 (ou même en 41) je vois mal la Fleet Air Arm ou la Royal Navy s'aventurer loin des îles anglaises sans couverture aérienne de la RAF. La flotte Britannique à été engagé avec les Porte-avions "Eagle", "Ark-Royal" (qui sera coulé) et "Illustrious" en Méditerranée Occidentale et Orientale contre la flotte Italienne (avec le raid sur Tarente en novembre 1940), puis les combats pour la Crête (la flotte se dérobant vers Alexandrie), pour la défense de Malte (lancement de chasseurs des porte-avions vers l’Ile) , > Et la bataille des convois de juin 1940 à juillet 1941, > Puis de juillet 1941 à novembre 1942. Les combats seront très dures, puisque "l'Illustrious", quoique bien blindé sera rendu indisponible suite aux attaques des aviations Italiennes et Allemande et sera réparé aux États-Unis. Cordialement.
  8. Dans les armées de l'Axe, (Allemagne, Italie et Japon) et les Alliés (Grande-Bretagne et États-Unis), il n'y avait pas d'unités combattantes en tant que tel. Il y avait, par contre, nombres d'unités auxiliaires tels les WAPS Américaine et des aviatrices de la Croix-Rouge Allemande par exemple, dont un appareil à été abattu par erreur par un pilote Britannique croyant abattre un simple Junker 52 (dixit Pierre Clostermann). ================================= Quelques compléments à vos demandes d’informations ;;;avec retard. Avant la seconde guerre mondiale, aux USA, une femme, aviatrice déjà célèbre, Jacqueline Cochran ( 11 mai 1906-9 août 1980) battit de nombreux records aéronautique. Après la guerre, elle continua du reste, en compétition avec cette grande pilote Française que fut Jacqueline Auriol ( 5 novembre 1917- 11 février 2000 ), belle fille du Président de la République sous la 4° république, à mutuellement se ravir les records aéronautique mondiaux. Dés le début de la seconde guerre, elle travailla à la British Air Transport Auxiliary ( ATA ) en Grande-Bretagne et participa aux recrutements de pilotes féminines .aux USA pour piloter tous les types d’avions à faire parvenir des USA à la Grande-Bretagne, donc la traversée de l’atlantique ! Après plusieurs entretiens avec le colonel Robert Olds commandant du convoyage des avions de l’Army Air Corps, puis du général Henry H ; « Hap » Arnold commandant en chef l’US Air Force, il fut créé la WASP ( 1941 ) ou Women Air force Service Pilots dont elle assura le commandement. Cette formation fut chargé de convoyer tous les types d’avions ( chasseurs, bombardiers bi ou quadrimoteurs ) sur tous les théâtres d’opération ( atlantique, pacifique ) afin de permettre aux pilotes masculins de combattre sans se préoccuper des convoyages d’aéronefs. Pour ces missions difficiles, la formation porta sur 1400 heures de vol avec un entrainement et un niveau particulièrement élevé. à Houston au Texas. Environ 2000 femmes servirent pendant la guerre et 38 d’entre elles furent tuées ! Ignominie ! Ces femmes étaient considérées comme agents de la fonction publique et n’ont eu droits à aucune prestations militaire ! Certaines d’entre elles furent enterrées par leurs collègues qui s’acquittèrent des frais d’obsèques, les autres par leur famille ! Le statut militaire leurs fut accordés qu’après la seconde guerre mondiale, après la dissolution des WAPS le 20 décembre 1944 ; ce n’est qu’en 1977 que fut accordé le statut militaire pour leurs services et en 1984, elles récurent la WAPS WWII Victory Medal ! J’ai acheté plusieurs ouvrages sur la question aux USA ; à ma connaissance il n’y à peu ou pas d’ouvrages en France sur les WAPS mais des articles écrits ici et là ; mais vous pouvez avoir quelques informations en consultant les sites internet sur le nom de ces deux femmes précédemment citées. Quand aux anecdotes, elles sont nombreuses dans ces livres, montrant également le côté macho de beaucoup de pilotes masculins ! En espérant avoir répondu à l’essentiel ! Salutations à toutes et à tous. Janmary
  9. Janmary

    Cactus Air Force

    Plus que des écrits relatifs à la Cactus Air Force issue des ouvrages de Bernard Millot, la Guerre du Pacifique, chez Robert Laffont 1968, > Volume I, Le déferlement Japonais, > Volume II, Le raz de marée Américain, Il est plus aisé d’aller sur Internet sur le site ci-dessous et traduit en automatique pour ceux de no amis ne maitrisant pas trop la langue d'Outre-Atlantique. http://en.wikipedia.org/wiki/Cactus_Air_Force Cactus Air Force
  10. Citation (de Janmary) Pendant l’insurrection Malaise, après la 2° guerre mondiale, les Britanniques contrôlèrent l’apport et la récolte de riz mais sans réussite majeurs, les insurgés se mirent à cultiver du riz également. @ Chronos C'est dans la partie VIII. http://www.cdef.terr...nce-en-malaisie pages 57 à 59 du document sur la confiscation de la nourriture à la population. Plus loin dans le document les auteurs soulignent le fait que les insurgés sont neutralisés dans leur capacité de nuisance : ils passent plus de temps à chasser et cultiver qu'à combattre ce qui entraîne mécaniquement une baisse de leur activité. Le Révisionnisme et le négativisme des événements est une donnée de l’histoire par nombres d’auteurs n’ayant pas été partie prenante des événements. J’en en été témoin a Mururoa lors des tirs nucléaires et en Algérie ou certains auteurs écrivent aujourd’hui que l’année 1962 était gagné sur le terrain et que l’insécurité avaient pratiquement cessé. Sur ces propos lénifiants, les journalistes se baladaient en hélicoptères ! > Les Britanniques ont adoptés comme schéma de guerre en Malaisie, celui utilisé avec succès en Afrique du Sud contre la guerre des Boers, c'est-à-dire, avec beaucoup de forces disponible, le quadrillage ou compartimentage du terrain, ces compartiments sillonnés par des colonnes mobiles de recherche et de destruction (déjà) contre des insurgés qui se déplaçaient rapidement à cheval, l’internement des populations sujettes à assister les insurgés ou rebelles, etc. > Nous avons repris le même schéma en Algérie, avec l’étanchéité des frontières (barrages frontières), le quadrillage du terrain en (réalisé en général par les appelés du contingent), l’action de poursuite et d’encerclement des unités rebelles réalisés par les parachutistes et les légionnaires par actions héliportées, les commandos de chasse pour (les yeux du commandement du général Challe)pour repérer les bandes rebelles et les actions des services spéciaux pour infiltrer les commandements rebelles (avec succès). > En Malaisie, ce sont ces mêmes schémas tactiques qui ont contraint la rébellion à subir des pertes après une période d’attentats, d’embuscades, de combats contre les entreprises et sociétés Britanniques dont les plantations d’hévéas. § Si donc, « ils passent plus de temps à chasser et cultiver qu'à combattre ce qui entraîne mécaniquement une baisse de leur activité. » c’est qu’ils sont mis hors de combat par l’action des services et des unités Britanniques avec des pertes assez lourdes ce qui les obligent à éviter le combat et à rester sur leurs « bases arrières ».Les rebelles ne pouvant plus se hasarder à des opérations par trop importante. § Le riz, étant par ailleurs cultivé a l’aide des populations soustraites par force et persuasions contre l’autorité du gouvernement légitime Malaisien. Voila ce que l’on peut ajouter Chronos sur ce sujet sachant que les Britanniques, pragmatique, ont su donner l’indépendance à la Malaisie sans parler de la Birmanie (promesse faite pendant la seconde guerre mondiale) et de L’Inde s’évitant ainsi des lourds conflits par la suite. Janmary
  11. J'ai les mêmes soucis que toi gibbs ! Lenteur et parfois blocage. Ce n'est pas une partie de plaisir que de gérer un forum ! Bon courage à g4lly.
  12. Merci pour les corrections. J'ai relu ces pages au mois d'août mais j'ai de la difficulté à visualiser sur un écran suite à une maladie de l’œil et je dois subir un seconde hospitalisation à venir car je perd l’œil droit. C'est l'âge ! . Je lis et écrit de moins en moins. Merci pour votre bienveillance. Par ailleurs, je précise, concernant ces deux sujets, qu'Il y à matière à discussion sur ces thèmes car j'ai utilisé un style et une approche simplifiée pour faire connaitre aux jeunes gens arrivant sur les forums, les différents contextes (guérilla, terrorisme, insurrectionnel, etc.) des guerres asymétriques afin de mieux appréhender le métier des armes avant de s'engager dans l'institution qu'est l'armée. L'écriture à été très rapide au vue des critères de mon forum de l'époque. En fait, j'étais parti pour écrire un livre (sic). =) Vos commentaires ne pourront que créer un débat positif au vue des intervenants des plus incisif pour certains d'entre vous sur ce forum. Sur mon ancien forum, les jeunes gens ne participent pratiquement plus aux débats, mais sont motivés uniquement par l’accès aux armées. Changement d'époque ! JanMary
  13. Janmary

    guerre des souterrains

    Vous pouvez visualiser ces deux entités sur le forum = I - De l'Afghanistan et de la Guérilla (En 8 posts) ii - De L'Afghanistan et de la Guerre (En 9 posts) Mes excuses pour le temps ! Janmary
  14. @ Clairon La mitrailleuse lourde ou doucette, n'est pas une arme "principale", mais une arme d'appui ou d'auto-défense, les seuls qui aimeraient avoir une arme un peu plus forte dans ces cas là sont les FS qui ont testé des canons de 20 mm sur Sherpa Light FS : Je souscris à vos commentaires concernant la différence entre canon de 20 mm et mitrailleuse lourde de 50 (12,7 mm) De ma modeste expérience de la guerre d'Algérie, le soutien aérien ou appui-feu est plus efficace avec les canons de 20 mm qu'avec les mitrailleuses de 50 (12,7 mm). Pour une raison relativement simple, c'est que la balle de 50 est meurtrière par son calibre et sa vitesse d'impact mais doit toucher le combattant. L'obus de 20 mm est explosif et tue ou blesse de par les éclats, même à une certaine distance du combattant (ou rebelle) visé.
  15. Janmary

    guerre des souterrains

    Pas de soucis pour afficher ces posts ici même "colonio" et "chronos". La semaine prochaine ou je serais un peu plus libre. Il à matière à discussion sur ces thèmes car j'ai utilisé un style et une approche simplifiée pour faire connaitre aux jeunes gens arrivant sur les forums, les différents contextes (guérilla, terrorisme, insurrectionnel, etc.) des guerres asymétriques afin de mieux appréhender le métier des armes avant de s'engager dans l'institution qu'est l'armée. En fait, j'étais parti pour écrire un livre (sic). =) Vos commentaires ne pourront que créer un débat positif au vue des intervenants des plus incisif pour certains d'entre vous sur ce forum..
  16. Erreur corrigée Rochambeau ! =) J'ai fais un lapsus entre le général Nivelle et le général Mangin ! impardonnable !. >:D Mes excuses ! La fatigue du moment sans doute avant une hospitalisation. :-[
  17. TEXTE MODIFIE SUITE A ERREUR RELEVÉE PAR ROCHAMBEAU. MES EXCUSES POUR CE LAPSUS. Le général Mangin – plus tard également - mis au point la tactique des attaques continuelles pour percer les lignes allemandes avec peu de préparation d’artillerie pour la surprise et toujours à la même heure afin d’user l’ennemi ! Mon grand-père me racontait comment avant l’heure de l’assaut, les Allemands passaient la main hors des tranchées avec des montres de gousset pour indiquer que c’était l’heure de monter à l’assaut ! Le général Mangin fit une hécatombe des troupes coloniales engagées alors. Malheureusement, malheureusement, le nombre de victimes des belligérants montrent que nous avons subi des pertes aussi importantes que l’ennemi et que se sont des générations entières qui se firent littéralement massacrées. Le très lourd bilan de l’Armée Française est de 1.390.000 morts dont 27% d’hommes de moins de 28 ans. Il convient d’y ajouter 3 millions de blessés dont 700.000 mutilés. Sans parler des 490.000 prisonniers. La mobilisation avait mis en service 8.317.000 hommes. Au recensement de la population en 1921, la France à 600.000 habitants de moins qu’en 1914. Hommage justifié des célébrations pour la mémoire de toutes ces générations.
  18. @ jeansaisrien bourrins peut être, mais étonnement figés sur le calibre 50, contrairement aux Allemands et au Soviétiques. A titre de comparaison, les Sturmovik emportaient moins de pièces mais du plus lourd. Arroser le sol avec une foison de calibres 50 est il plus efficace que des tirs de 20 mm ou plus ? De ma petite expérience de la guerre d'Algérie, le soutien aérien ou appui-feu est plus efficace avec les canons de 20 mm qu'avec les mitrailleuses de 50 (12,7 mm). Pour une simple raison, c'est que la balle de 50 est meurtrière par son calibre et sa vitesse d'impact mais doit toucher le combattant. L'obus de 20 mm est explosif et tue ou blesse de par les éclats, même à une certaine distance du combattant (ou rebelle) visé. Le tir en passe sur zone est des plus efficace même avec les avions "Mistral" à réaction qui furent la version du de Havilland "Vampire" aux 4 canons de 20 mm. A basse altitude et une vitesse assez élevée, les pilotes voyaient peu de choses sur le terrain, donc le straffing était géré par un avion "Broussard" (monomoteur multi-usage) qui repérait l'ennemi et larguait des fusées de couleur pour encadrer le secteur ou les avions tiraient à l'aveuglette sur la zone avec la quasi- certitude de toucher. Les roquettes avaient peu d'efficacité sur ce genre de terrain, mais les bidons spéciaux (napalm) furent horriblement efficace. Conversation avec des pilotes de "Broussard" et de "Mistral" après un appui-feu.
  19. Janmary

    guerre des souterrains

    @ TimTR En effet, le général Edward Halmond, ancien chef d’Etat-Major du général MacArthur (commandant Suprême des Forces des Nations Unis en Corée), commandait le X Corps (j’ai simplifié, mes excuses) composé parmi d’autres de la 1° division de Marines qui s’était illustré pendant la guerre du Pacifique et qui fut utilisé pour le débarquement sur les arrières Nord-Coréens à Inchon, en fait à Wolmi-do (près de la capitale de Séoul) le 15 septembre 1950.et qui fit refluer les forces Nord-Coréennes vers la frontière Chinoise, près du fleuve Yalu. L’étude en question que j'ai réalisée est partie de la constatation - et repose donc sur la méconnaissance des jeunes gens de notre forum des Armées en matière historique des guérillas et du terrorisme, bref des guerres subversive et de la guerre dite asymétrique, - qui ne pouvaient pas suivre nos débats à l’époque de la guerre de l’Afghanistan. J’ai donc décidé, sous forme condensée, simple, sans aucune prétention, à partir de mes nombreux documents et de mes (petites) expériences, d’écrire une série de post, « De l'Afghanistan et de la Guérilla » en 8 longs post, suivi de « De l’Afghanistan et de la Guerre » en 9 longs post, avec la présentation d’études simplifiées (j’insiste) dans les conflits les plus connus dans les domaines considérés, avec des propositions de livres afférant à ces petites présentations.. Je peux évidemment les afficher sur notre forum ici même si vous le désirez. @ dragazes Je me pose la question de l'aération de ces tunnel, faut-il des compresseurs ? C’est le problème effectivement de ces tunnels. Les tunnels de Cuchi, près de Saigon, que j’ai visité, s’étendait sur des surfaces énormes allant pour certains à 60 mètres de profondeurs. L e noir absolu régnait dans ces galeries et dans les salles avec du personnel et l’air était irrespirable au moindre effort. Les Vietnamiens avaient bien pensés l’aération faite par des petits conduits verticaux jusqu’à la surface. En fait, ces tunnels étaient liés à la protection momentanée (de quelques jours à plusieurs semaines) des soldats Viêt-Cong, et servait de lieu de stockage des armes, munitions, services hospitaliers, etc. L’effort dans ces conditions, y compris pour les « Rats de tunnels » Américains, Australiens et Coréens était difficiles et certains perdaient connaissances en particulier lors de des avancées « reptiliennes » dans les tunnels ou des peuplements dans les salles ou la promiscuité engendraient les mêmes soucis. Mais ces tunnels ont remplis leur rôle qui était de se soustraire à la vue des Américains et d’avoir une protection contre la formidable puissance de feux de ces derniers et plus particulièrement aérienne. Quand les Américains ont compris ce que représentaient cette arme et cette guerre souterraine, ils firent des bombardements massifs avec des Boeing B-52 avec 37 tonnes de bombes à forte teneur d’explosive et cassèrent en partie les tunnels de Cuchi. Ces tunnels de Cuchi que l’on peut visiter, du moins quand on peut y pénétrer au vue de l’étroitesse des galeries au départ du sol. Il existe une galerie donnant sur une salle pour « Européen ». Le système des galeries au Vietnam est toujours entretenu Janmary.
  20. Janmary

    guerre des souterrains

    Sur les tunnels, la sauvegarde des récoltes à travers l'histoire, des biens et des gens, et de la guerre à travers la guerre dite des tunnels. Un aperçu réaliste depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. (Extrait d'une étude que j'ai réalisé sur les guerres insurrectionnelles, de la guérilla et du terrorisme à travers kl'histoire). I° - LA NEGOCIATION OU L’ART DE SE REFAIRE UNE SANTE SUR LE DOS DE L’ADVERSAIRE Ces cas sont innombrables dans l’histoire. Même en Afghanistan en 2001, ou les américains broyant tout avec l’aviation, acceptèrent une trêve des Talibans dans la région de Tora Bora et virent que ces derniers en avaient profités pour passer la zone frontière Pakistan-Afghanistan. Pourtant, par deux fois, les américains avaient été sérieusement vaccinés et de façon presque unique dans l’histoire. II° - LA PREMIERE EST LA COREE § 1950 = Attaque Nord Coréenne en Corée du Sud. Les forces US et ROK (Republic Of Korea ou Corée de sud) se retrouvèrent dans le sud, dans le réduit de Fusan. § Guerre perdue ? § Le général MacArthur, organise après la retraite sur Pusan, en bas de la péninsule, le débarquement à Inchon, au niveau de Séoul, du corps amphibie US avec la first of Marines (1° de Marines) – et une division d’infanterie - dont tous les militaires avaient combattus dans les iles du Pacifique (Tarawa, Peleliu, Eniwetok, Saipan, Iwo-Jima, Okinawa, etc.) et rappelé sous les drapeaux. Gros succès du débarquement et offensive générale américaine et ROK qui arrive presque au Yalu à la frontière Chinoise. § Formidable contre offensive Chinoise (1 million d’hommes pour «libérer » la péninsule) La 1° de Marine est encerclée au réservoir de Chosin par des températures Sibériennes. Citation célèbre de son chef, le major-général Edward Almond « Nous ne battons pas en retraite, nous attaquons dans une autre direction ». Réembarquement sur les navires de la flotte à Wonsan après avoir percé les lignes chinoises. § L’aviation américaine fait un massacre. Le front se stabilise à la ligne entre les deux Corées sur le 38° parallèle. Offensive de part et d’autres. Toujours autour du 38° parallèle. § De guerre lasse, négociations à Panmunjun sur la ligne du 38° parallèle de 1945. D’un coté, les officiers généraux américains et de l’autre les artistes de la rouerie. Et l’on amuse la planète, et c’est la guerre psychologique, bref, il reste les BON chinois et Nord Coréens et les « CRIMINELS » américains ! Et de reprendre les armes ! Seulement là, problème ! Les Chinois et Nord-Coréens s’étaient enterrés ! Dans le sol et dans la montagne à plus de 60 mètres de profondeurs avec des cavernes pour des trains de ravitaillement. Impossible de prendre seulement une de ces montagnes ! Obus de 406 (1 tonne) des cuirassés de la Marine (le célèbre Missouri sur lequel avait été signée la capitulation Japonaise), bombe de 250, 500 et 1000 kg, napalm à profusion. Rien n’y fit. Les offensives se soldaient par des milliers de morts sans rien apporter. Les noms de ces montagnes sont connus = La crête sanglante, le hachoir à viande, etc. La situation se figea et c’est à la mort de Staline – 1953 - que l’armistice fut finalement signé ! A lire : LA GUERRE DE COREE Par Robert Leckie (Ancien Marine de la 1° Division de Marines du Pacifique et de Corée). Robert Laffont 1963 Ecrivain et Journaliste d’investigation. 1 - Aujourd’hui, le livre et les mémoires de Robert Leckie font l’objet d’une série (Band of Brothers) « L’enfer du Pacifique » sous le titre original de « The Pacific » chez Warner DVD Club.com et qui vient de repasser à la télévision. 2- Lire également les ouvrages de Robert Guillain dont = Orient Extrême Chez Le Seuil 1986 Ou l’auteur, journaliste, fit le voyage du Transsibérien en 1937, couvrit la guerre Chino-Japonaise à Shangaï en 1937-1938, se trouva bloqué au Japon pendant toute la seconde guerre mondiale, objet d’un livre remarquable (« La guerre au Japon », chez Stock 1979, et réédité sous le titre « J’ai vu bruler Tokyo », chez Arléa 1990), et Orient Extrême, une vie en Asie, chez Le Seuil 1986 (La Corée 1951-1953, Diên Biên Phû 1954, etc.). Il écrivit, concernant la Corée « La grande surprise pour les alliés à été de découvrir le fabuleux réseau des fortifications souterraines de l’adversaire [...].En surface la tranchée est peu profonde, mais on y découvre un puits étroit, on y descend et on se trouve dans un « métro » avec galeries interminables, salles souterraines, logements, soutes à munitions ou à réserves, garages de camions ou même de locomotives, silo pour pièces d’artillerie »... Le tout, sous la montagne et les ponts sous la surface de l’eau comme au Vietnam par la suite. III° - LA SECONDE EST LE VIETNAM Ce fut le même problème avec l’arrêt des bombardements américains sur le Nord et les accords de Paris. Le Nord enterra tout ! Encore plus qu’auparavant ! Le Sud suivit ! La guerre se poursuivait dans les négociations et tout un peuple vivait en souterrain jusqu’à 60 mètres avec près de 300 km !!! de galeries et de salles souterraines autour de Saigon, ou à « Cu Chi » - 1960 à 1970 - une division américaine (la 25° division d’infanterie) s’installa sur une division Nord Vietnamienne …60 mètres plus bas !! LES TUNNELS DE CU CHI John Penycate et Tom Mangold Albin Michel 1986 Il y à donc la beaucoup de réflexion sur des négociations qui peuvent apparaitre simple au départ. Mais c’est un acte politique et militaire avec des conséquences énormes ! Dernier ouvrage en dâte, absolument remarquable, qui est bien d'actualité de surcroit avec les tunnels Palestiniens du Hamas et du Hezbollah. : La guerre souterraine Sous terre, on se bat ausssi. Par Jérôme et Laurent Triolet Chez Perrin 2011 Ou l'étude depuis l'Antiquité des guerres utilisants les souterrains (hors Corée), pour mettre en sécurité les récoltes, les populations, et mener une guerre du plus faible au plus fort Une étude complète sur la France est présentée depuis le moyen-âge jusqu'à la grande guerre. Il existe également un site Internet sur les tunnels en propre. www.mondesouterrain.fr Janmary
  21. @ Flippy Le rapport date de 1954... au moment (si je me trompe pas) où France et USA réfléchissaient pour peut être partir à la "cueillette au champignon" autour de Dien Bien Phu. Ce qui n'a finalement pas été fait, ce rapport n'y étant sans doute pas étranger. Edit : Rapport publié en 1967, donc rien à voir avec la décision concernant Dien Bien Phu. HORS SUJET La proposition de la bombe atomique contre Diên Biên Phû, émanait de l’amiral américain Radford, commandant l’US Navy dans le Pacifique et commandant interarmes. Ce devait être l’opération Vautour (1954). Le poids d’une telle arme était beaucoup moins de 5 tonnes à l’époque par rapport à celle de Hiroshima et Nagasaki. Des reconnaissances aériennes furent effectuées par les américains sur la cuvette par des Boeing B-29 partis des Philippines. Le refus d’emploi de l’arme émanait des Britanniques d’abord, en pleine négociation avec les chinois concernant Hong-Kong que la Couronne voulait conserver et des négociations commerciales contre la reconnaissance de la Chine communiste. Foster Dulles, le chef du département d’Etat américain (affaire étrangère) était également opposé à cette solution, de crainte de voir la Chine intervenir militairement. Le général Eisenhower, Président des Etats-Unis, refusa également par le fait qu’il venait de mettre fin à la guerre de Corée (1950-1953) et qu’il ne tenait pas avoir un autre conflit sur les bras. Du reste, son prédécesseur, le Président Truman avait « saqué » en le relevant de son commandement le général MacArthur, commandant les forces Américaines en Extrême –Orient, au Japon et lors du début de la guerre de Corée qui avait manifesté de voir l’emploi de la bombe atomique sur la Manchourie qui était le « sanctuaire » des bases arrières Chinoises pendant cette guerre dans laquelle ils étaient intervenus massivement.. Si lancé de la bombe avait eu lieu, c’est toute la cuvette qui eusse été ravagée avec – de plus - des flancs de montagnes assez abrupt avec toutes les positions Françaises incluses. En effet, cela aurait créé une surpression complémentaire du fait des hautes montagnes. A voir les photographes de la « cuvette » de Diên Biên Phû. Les documents américains, aujourd’hui déclassé, sont sans appel. C’est l’ensemble de la garnison et des forces Vietminh qui auraient été anéanties. Il resta de l’opération que des prêts de B29 fut envisagés par les américains mais pilotés par des équipages Français. Ce ne fut pas réalisé faute de moyens. Voir les dégâts occasionnés par une bombe de 20 kilotonnes qui était l’ordre des puissances possibles à l’époque (dans le cas présent, une bombe de 5 kilotonnes aurait été suffisants très certainement). A la conférence de Genève, certains hommes politiques Français persistèrent vis-à-vis des américains, mais cette fois ce fut un non catégorique et un changement de Président du Conseil (équivalent de premier ministre aujourd’hui) entama les négociations qui mirent fin à la guerre. Note = La guerre à été perdu avant les désastres de la RC4 en particulier lors de la perte du delta du Tonkin, grenier à riz de l’Indochine. Un ouvrage parmi d’autres = La guerre d’Indochine L’enlisement – L’humiliation – L’aventure Par Lucien Bodard Grasset 1997 Cet auteur est né en Chine d’un père Consul de France en poste en Chine qui suivi toutes les campagnes d’Indochine, plus particulièrement avec le général Jean de Lattre de Tassigny dont il était apprécié. Il était surnommé « le Chinois ». Janmary FIN DU HORS SUJET
  22. Hors Sujet Citation "En plus de sa carrière cinématographique, Hedy Lamarr est connue comme ayant, sous le nom de Hedy Kiesler Markey[1] et avec son ami le compositeur George Antheil, déposé le brevet d'un système de codage des transmissions appelé étalement de spectre, proposé alors pour le radio-guidage des torpilles américaines durant la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il ne fût pas appliqué (Brevet des USA 2,292,387)[2]. La technique réapparut dans le domaine militaire dans les années 1960. De nos jours, elle est par exemple utilisée par les systèmes de positionnement par satellites (GPS, GLONASS), les liaisons chiffrées militaires, les communications de la Navette Spatiale avec le sol, et plus récemment dans les liaisons sans fil Wi-Fi[3]." Fin de citation Sans vouloir diminuer le mérite de cette personne, ni de son compositeur, le codage des transmissions d'une part et le radioguidage d'autre part ne sont pas des techniques à la portée de tous et nécessite un niveau mathématique et technique élevé, proche de l'enseignement de l'ingénieur. J'ai moi même pâli pendant mes études d’ingénieur électronicien sur ces techniques. Les codages des informations sont d’ailleurs enseignés également au niveau master d’informatique pour la sécurisation des données transmises en ligne. J’ai donc des doutes sur l’étude proposée qui peut être celle d’un proche ou d’un technicien n’ayant aucune chance de voir son brevet accepté ou bien ce brevet – que je n’ais jamais lu – est une description simple du système proposé. > En ce qui concerne les torpilles, elles ne sont pas guidées radio-électriquement, mais filoguidées et/ou autoguidées à l’aide d’un sonar de recherche de l’objectif avec un assertivement de commande en direction et profondeur de plongée. > Dans tous les cours d’électronique ou d’informatiques que j’ai suivi ou acquit des ouvrages complémentaires, ce nom ne figure pas parmi les mathématiciens, scientifiques ou autodidactes impliqués dans des solutions techniques. > On retrouve le même problème avec « Lady Augusta Ada King », Comtesse de Lovelace qui fut la première informaticienne de l’histoire dit-on. Elle était la fille de la mathématicienne Annabella Milbanke (1792-1860) et de Lord George Gordon Byron (1788-1824).Parmi ses professeurs de mathématiques figurent Augustus De Morgan (1806-1871) qui donna son nom aux mathématiques binaires aujourd’hui utilisées en informatique. Elle rencontra Charges Babbage (1791-1871) qui construisit une des premières machines mécanique, puis des études sur sa « machine analytique », qui fonctionna des années plus tard...avec de la vapeur comme énergie ! Ada (telle est le nom employé aujourd’hui) publia un programme mathématique dit informatique, sur la base de formulations mathématiques fournie par Babbage. Une partie des travaux ont été authentifiés, même s’il reste une zone d’ombre historique. Un langage informatique porte en son nom en son honneur, « ADA ». Ce langage, Français, fut imposé aux USA, à tous les services publics en son temps Janmary Fin du Hors Sujet
  23. Au Japon, comme dans beaucoup d'autres pays avant la seconde guerre mondiale, les femmes n'avaient pas accès en entreprises, aux hautes fonctions techniques et encore moins à l'encadrement d'une équipe d'hommes. L’une des rares exceptions, aux Etats-Unis, la première "programmeuse" informatique qui travailla sur l'un des premiers gros ordinateurs durant le seconde guerre mondiale et qui finira sa carrière comme Amiral(e), à savoir Grace Murray Hopper (1906 – 1992). Elle travailla avec une équipe de....femmes appelées les « programmeuses » ! Elle dirigea après guerre (en 1959) le CODASYL (COnférence on DAta SYstem Languages) qui créa les bases du langage de gestion COBOL (COmmon Business Oriented Language). On lui doit l’appellation « Bug » quand un événement perturbe le fonctionnement d’un ordinateur comme suite à un insecte qui s’était pris dans un relais (technologie de l’époque) ! Ses participations à l'informatique sont reconnues comme majeur et ses conférences furent importants en nombres et en qualités.
  24. Bel historique de ce planeur géant, puis planeur motorisé, qui fut l'architype des avions cargos modernes. Merci pampa 14 . Bibliographie = Le Messerschmitt Me 323 "Gigant" Histoire d'un géant du ciel Par Jean-Louis Roba, avec la participation de Michel Loret Editions Lela Presse
  25. On le doit aux « pathfinders » Mosquito pour l’essentiel qui guidèrent avec une extrême précision les vagues assauts des grosses formations de bombardiers sur les gares de triages avec les systèmes de navigations par RADAR et par système de navigation hyperbolique Gee (Britannique), Oboe (système Britannique), Shoran (Système Américain signifiant Short Range Navigation), Etc. > Le système « Oboe » de navigation et de bombardement Britannique fonctionne de la façon suivante. Une station RADAR, dite « Chat » mesure de façon permanente la distance de la station à l’appareil considéré et veille à ce que cette distance reste constante du fait que cet l’avion suit un cercle passant par le but a atteindre. Pour cela, l’avion reçoit un signal (I). Si l’avion s’écarte de ce cercle, deux autres signaux (II) et (III) avertit l’appareil qu’il est à droite ou à gauche de sa route passant par ce cercle ce qui permet à l’appareil de revenir sur sa trajectoire. Quand l’appareil va atteindre son but, une seconde station RADAR, dite « Souris », l’avertit qu’il va passer à la verticale de sa cible et donc de se préparer au lancement et enfin de larguer ses bombes ou ses « chandelles » de couleur pour matérialiser le but. Dans les faits, le Mosquito « pathfinder » peut – en cas d’erreur de précision – piquer à la verticale de l’objectif, l’identifier la cible en visuel et de larguer de nouveaux des « chandelles d’une autre couleur et d’aviser les bombardiers du choix de visée pour l’efficacité. C’est avec ce système qui à permis la destruction à 94 % de la ville d’Elberfeld en trente minutes par 518 bombardiers alliés. > Le système « Shoran » de navigation et le bombardement Américain dont la précision est de l’ordre de 15 mètres 400 kms environ. L’avion émet une impulsion reprise par deux RADAR au sol (A et A’). Les réponses s’inscrivent séparément sur une échelle circulaire sur l’écran de l’avion avec des repères se déplaçant en fonction de la position de l’avion. Les temps mis pour la réponse de ces deux impulsions reçus par l’avion sont comparés pour connaitre distance de l’aéronef par rapport aux deux stations. Le but à bombarder est l’intersection des deux cercles émis par les deux RADAR. Lorsque les deux repères coïncident, c’est que l’appareil est à la verticale du but à bombarder. II° - Le souci de ces deux systèmes est que le nombre d’avuions ainsi guidés est limité. > Aussi, les Britanniques créèrent le Système Gee qui permet – dès 1942 – la navigation des bombardements par absence de visibilité jusqu’à 400 kms. Il y à trois stations « esclaves » synchronisés par une station « maitre ».Cet ensemble émet donc des hyperboles radioélectriques. Avec des cartes spéciales et des couleurs différentes suivant les couples d’émetteurs, on peut naviguer avec une grande précision. Apres la guerre, la firme DECCA qui avait conçu ce système créa un dérouleur de route mécanique qui transformait les coordonnées hyperboliques en coordonnée cartésienne et un stylet indiquant sur le dérouleur de navigation, la route suivie. Ce fut longtemps un mode de navigation des appareils des compagnies aériennes en Grande-Bretagne. > Les Américains développèrent le système LORAN (Long Range Navigation ou navigation à grande distance) conçu par Mr Loomis, basé sur le même principe, mais avec des longueurs d’ondes différentes (basse fréquence) ce qui permis la couverture en Atlantique, au Pacifique, en Europe. Ce système fut employé sur une grande échelle à la fin de la guerre. Seul souci, il fallait lire à la réception les fréquences reçues sur un écran cathodique. Mais l’automatisation par des calculateurs mécaniques rendit la tache plus facile aux navigateurs des appareils volant dans ces zones couvertes par le LORAN LF (Low Frequency) C’était une petite précision. Cordialement. Janmary
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