Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

herciv

Members
  • Compteur de contenus

    19 598
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    65

Tout ce qui a été posté par herciv

  1. herciv

    Armée de Terre polonaise

    Intéressant. Mais alors quoi ? Ils font des stocks ?
  2. Possible, mais en ces temps guerriers jeter à la vindicte populaire des noms, fussent-ils éléphantesque s'étant aventuré dans un couloir sombre et sans issue, n'est pas un acte anodin.
  3. Non j'ai bien russophiles, en apparence à minima.
  4. L'article est intéressant mais donner des noms revient à lancer une chasse aux sorcières. Je rappel aussi une évidence : il n'y a pas de renseignement humain sans "amitiés". La récupération de renseignement en Russie passait forcément par des personnes russophiles.
  5. herciv

    Le F-35

    Bon afin de comprendre ce qui me fait réagir dans cet article je rappel qu'il y a une LRIP par an et que seul les deux prochaines LRIP ont un prix ferme. Je rappel également que l'ECU ne sere disponible que vers 2028/2030 et que sans ECU le TR3/block4 est caduque. https://www.aviation24.be/manufacturers/lockheed-martin/belgian-defence-minister-confirms-delay-in-the-delivery-of-the-first-f-35-fighter-jets-to-the-belgian-air-force/ Le ministre belge de la Défense confirme le retard dans la livraison des premiers avions de combat F-35 à l’armée de l’air belge La ministre belge de la Défense, Ludivine Dedonder, a confirmé que les États-Unis ne livreraient que deux avions de combat F-35 à la Belgique cette année au lieu de quatre comme prévu initialement. La commande totale de 34 avions, passée en 2018, devrait toujours être finalisée d’ici 2030. Mme Dedonder a déclaré que la pandémie était la cause du retard. « Le plan de livraison initial prévoyait la livraison des quatre premiers avions au dernier trimestre de 2023. En raison de l’impact de la crise du covid, un ajustement a dû être effectué et le calendrier de livraison actuel prévoit maintenant la livraison de deux F-35 en décembre de cette année et de deux autres au premier trimestre de 2024 », a-t-elle déclaré au Comité de la défense nationale de la Chambre. Quatre à cinq F-35 par an seront livrés entre 2024 et 2030, de sorte que les 34 avions devraient être livrés en 2030, conformément au calendrier de livraison initial, a ajouté Mme Dedonder. Lockheed Martin, le fabricant du F-35, a commencé la construction du F-35A Lightning II pour l’armée de l’air belge fin 2022, sur la chaîne de montage de Fort Worth, au Texas. Je me souviens que j'avais beaucoup provoqué de railleries quand j'avais énoncé que le F-35 belge serait livré en block3F et que la mise en conformité block4 coûterait un bras.
  6. herciv

    [Rafale]

    C'est pas tant un problème d'incompatibilité, qu'un problème d'empreinte logistique à bord et de circuit logistique avec des bases pour alimenter les spares à bords. Ces problèmes sont valables pour chaque type d'aéronef embarqué. Le problème principal est que le f-35C n'est pas encore suffisamment mature pour la navy qui est donc toujours obligé de conserver des F/A-18E et des Growlers qui ont leur propres empreinte et circuit logistique. Evidemment il y aura des navires ateliers qui pourront alimenter tout çà. Mais il y a aussi des problèmes spécifique à la 5gen : l'entretien des surfaces stealth. Il faut des salles spécialisées ou sinon la qualité du revètement se dégradera top rapidement au risque de compromettre la survivabilité du F-35C. Je ne sais pas si le Ford a un tel atelier.
  7. herciv

    [Rafale]

    Il me semble que c'est le cas pour beaucoup d'armées de l'air. Et c'est en partant de ces chiffres qu'on arrive à expliquer les récentes commandes de f-35 pour certaines armées de l'air. 50 % en plus permettant de récupérer les 33 % d'heures manquantes. Le cas flagrant est le cas australien mais on retrouve cette proportion dans le cas coréen également.
  8. herciv

    L'Inde

    D'après cette vidéo le voyage de Modi en France en juillet va confirmer les rafale pour la marine Indienne. Mais il pourrait aussi faire rentrer les indiens dans le SCAF !!
  9. Ca créé un effet d'aubaine que ces pays comptent utiliser pour ne pas suivre la politique occidentale.
  10. Certe mais le chevalier Français que tu montres est celui qui entendait son fils dire "père garde toi à droite, père gardes toi à gauche" et qui a fini par perdre la bataille contre les anglais. Tu aurais pu choisir un autre exemple.
  11. C'est bien le jeux des non alignés. Et je me demandes si la France ne va pas finir par y rentrer.
  12. L"Arabie Saoudite et maintenant les EAU ont décidé de ne pas tenir compte de l'embargo sur le pétrole russe et profite à fond de la fin des échanges de prétrole en dollars : Zonebourse L'Arabie saoudite et les Emirats s'arrachent le pétrole russe à prix cassé -Plus Inter 25/04/2023 | 10:26 Benoît Faucon et Summer Said, The Wall Street Journal LONDRES/DUBAI (Agefi-Dow Jones)--Contrainte de passer le globe au peigne fin pour trouver des acheteurs, la Russie fait aujourd'hui affaire avec des partenaires auxquels personne n'aurait pensé : les pays du golfe Persique. Depuis que les sanctions occidentales ont coupé Moscou de ses débouchés historiques, les compagnies pétrolières nationales d'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis ont décidé de profiter du pétrole russe vendu à prix cassé, ont confié au Wall Street Journal des dirigeants et des analystes. Malgré les objections américaines, les pays du Golfe utilisent le pétrole russe entre autres pour leur consommation locale et le raffinage, et vendent leur or noir au prix du marché, empochant au passage des bénéfices plus importants. Ils sont également devenus - notamment les Emirats arabes unis - un hub de stockage et de négociation clé pour les produits énergétiques russes dont le commerce est compliqué par la guerre en Ukraine. Même s'il est à première vue étrange, le fait que les pays les plus riches en pétrole au monde achètent de l'or noir montre que les sanctions occidentales et le déclin de l'influence américaine sur le Moyen-Orient ont des conséquences inattendues. Selon des données de Kpler, les exportations de pétrole russe vers les Emirats arabes unis ont plus que triplé l'an passé, atteignant le volume record de 60 millions de barils. Les exportations vers Singapour, autre hub commercial majeur, n'ont augmenté que de 13%, à 26 millions de barils, toujours selon Kpler. Le pétrole russe représente désormais plus de 10% des produits entreposés à Fujaïrah, principal hub de stockage des Emirats, selon Argus Media. Moscou envoie aussi 100.000 barils par jour en Arabie saoudite, selon Kpler, ce qui équivaut à plus de 36 millions de barils par an, alors que le pays n'en expédiait quasiment pas avant la guerre. Les autorités américaines attentives Les échanges entre Saoudiens, Emiratis et Russes ont attiré l'attention des autorités américaines, qui affirment qu'ils minent les efforts des Occidentaux pour couper les vivres au Kremlin. Brian Nelson, sous-secrétaire au Trésor, s'est rendu au Moyen-Orient en février pour tenter de convaincre des pays comme l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et la Turquie d'appliquer les sanctions contre la Russie. Ni le Trésor américain ni la famille royale saoudienne n'ont répondu aux demandes de commentaire. Un responsable émirati a indiqué que le pays respectait les sanctions des Nations unies et avait adopté "des procédures solides pour traiter avec les entités sanctionnées". "Les Emirats arabes unis continueront d'échanger de façon ouverte et honnête avec leurs partenaires internationaux", a-t-il déclaré. Selon les analystes, rien n'indique que les pays du Golfe aient envie de renoncer au pétrole russe. L'Arabie saoudite mène, de fait, une politique énergétique de plus en plus nationaliste qui l'emporte sur les inquiétudes américaines. Début avril, ignorant les protestations des Etats-Unis qui affirmaient que la mesure alimenterait la machine de guerre russe, Riyad et ses alliés ont annoncé une baisse de la production d'or noir destinée à doper les cours. De leur côté, depuis le début de la guerre et malgré un partenariat ancien avec Washington sur les enjeux de sécurité, les Emirats arabes unis ont adopté une posture neutre. Après l'invasion, Dubaï et d'autres émirats sont devenus une destination privilégiée pour les entreprises et les grandes fortunes russes désireuses de gérer leurs affaires et de protéger leur argent sans risquer de sanctions. Le pétrole est probablement l'aspect le plus délicat de cette relation bilatérale naissante. Décote de plus de 30% par rapport au Brent Conséquence du plafonnement des prix et d'autres sanctions, le pétrole de l'Oural se négocie avec une décote de plus de 30% par rapport au Brent depuis plusieurs mois. Le choix qui s'offre aux pays du Golfe est particulièrement intéressant pour les produits raffinés comme le naphte, le fioul domestique ou le gasoil : on en trouve en quantité dans la région, "donc la seule raison qui justifie d'en importer de Russie, c'est de profiter de la différence de prix", estime Elshan Aliyev, responsable du département Produits Moyen-Orient chez Argus. Il souligne ainsi que le naphte et le gasoil russes se vendent respectivement 60 et 25 dollars la tonne de moins que leurs équivalents orientaux. L'an passé, l'Arabie saoudite a augmenté ses exportations de gasoil vers la France et l'Italie, deux pays qui dépendaient beaucoup de la Russie, révèlent des données Kpler. La Russie "sert globalement à alimenter le marché [saoudien] avec des produits bon marché, ce qui permet d'exporter le gasoil local à l'étranger", résume Viktor Katona, analyste spécialiste de la Russie chez Kpler. Le 12 mars, Aramco, la compagnie nationale saoudienne, a annoncé avoir dégagé un bénéfice de 161 milliards de dollars en 2022, un record pour le secteur. Le bénéfice de sa division raffinage a, à lui seul, bondi de 27%. Aramco n'a pas souhaité commenter. Parallèlement, les Emirats arabes unis sont devenus un hub de stockage et de réexportation majeur pour les produits pétroliers russes, tandis que des traders ont lancé de très rentables activités d'expédition des cargaisons russes vers d'autres destinations en prenant les Emirats et leur système financier comme port d'ancrage. Selon Elshan Aliyev, des sociétés privées importent les produits russes vers les Emirats dans le but principal de le renvoyer au Pakistan, au Sri Lanka ou en Afrique de l'Est. Une partie va aussi aux entreprises publiques émiraties ; cinq cargaisons d'essence ont ainsi été livrées à Emirates National Oil Co. (ENOC) depuis décembre. En novembre, 700 000 barils de brut de l'Arctique expédiés par le géant russe Gazprom ont été livrés dans une raffinerie appartenant à Abu Dhabi National Oil Co. (ADNOC), montrent des données Kpler. Ni ENOC ni ADNOC n'ont répondu aux demandes de commentaires. Des transactions politiquement sensibles Certaines transactions semblent avoir été conçues pour être discrètes : pas question d'attirer l'attention des banques et des assurances, d'autant qu'il est politiquement sensible de travailler avec la Russie. Aramco a régulièrement acheté des cargaisons vendues par Rosneft, une entreprise russe dont la filiale commerciale fait l'objet de sanctions américaines, mais au lieu d'être livrés directement en Arabie saoudite, les produits ont été acheminés par la Méditerranée, parfois par des intermédiaires émiratis, puis stockés aux Emirats arabes unis. L'an passé, Rosneft était le principal fournisseur de produits pétroliers russes livrés aux Emirats, toujours selon des données Kpler. Dirigée par Igor Sechin, un proche du président russe Vladimir Poutine, l'entreprise est accusée par Kiev de fournir du carburant à prix cassé aux forces russes qui combattent en Ukraine. Rosneft a démenti. D'après un responsable saoudien et des données de Kpler, Aramco a acheté du pétrole via Fujaïrah plutôt que via les ports saoudiens. Des données de Kpler, MarineTraffic et OPIS révèlent ainsi qu'un navire détenu par Rosneft a été chargé de gasoil sous vide en mer Noire, dans le port de Touapsé, le 11 septembre. Les 207.000 barils ont ensuite été vendus à Tejarinaft, un intermédiaire émirati, qui les a transférés vers un tanker stationné au large de Kalamata, en Grèce, le 19 septembre, d'après Kpler. Aramco a ensuite stocké la cargaison à Fujaïrah le 8 novembre. Ni Tejarinaft ni Rosneft n'ont répondu aux demandes de commentaires. Les entreprises qui traitent uniquement ou essentiellement des produits russes sont également présentes dans les hubs commerciaux émiratis. Coral Energy et Petroruss, toutes deux immatriculées à Dubaï, ont géré plusieurs dizaines de cargaisons parties de mer Noire vers la Turquie, la Tunisie et l'Europe depuis le début de la guerre, d'après Kpler et OPIS. Ni Coral, qui avait initialement indiqué qu'elle cesserait de négocier du pétrole russe début 2023, ni Petroruss n'ont répondu aux demandes de commentaires. OPIS est un fournisseur de données sur l'énergie qui appartient à Dow Jones, filiale de News Corp qui édite le Wall Street Journal. L'an passé, le numéro un russe des tankers pétroliers, Sovcomflot, a déplacé ses activités de Saint-Pétersbourg vers Dubaï.
  13. Je trouve le politique allemande bien peu misible concernant la Chine : Zonebourse Scholz invite le Premier ministre chinois le 20 juin à Berlin-source Aujourd'hui à 11:55 Partager BERLIN, 25 avril (Reuters) - Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a invité le Premier ministre chinois, Li Qiang, pour un sommet bilatéral le 20 juin prochain à Berlin, a-t-on appris mardi de source proche de la situation. Le service presse gouvernemental chinois n'était pas immédiatement disponible pour commenter cette information. Olaf Scholz s'efforce de mettre en oeuvre une nouvelle stratégie dans ses rapports avec Pékin afin de réduire la dépendance de l'Allemagne à l'égard de la Chine, un marché vital pour les exportations allemandes. Les deux pays ont toutefois de nombreux points de friction, Berlin souhaitant que la Chine s'ouvre davantage à ses investissements tandis que la partie chinoise déplore la méfiance allemande à l'encontre de ses propres investissements en Allemagne. Annalena Baerbock, la ministre allemande des Affaires étrangères a qualifié la semaine dernière de "plus que choquant" le déplacement qu'elle a récemment effectué en Chine et jugé que la Chine devenait un adversaire systémique plutôt qu'un partenaire commercial. (Andreas Rinke, Ryan Woo et Bharat Govind Gautam; version française Nicolas Delame, édité par Blandine Hénault)
  14. C'est bien pour çà que j'ai préféré attendre et compte tenu que le message vient de l'ambassade, je ne pense pas que çà ira plus loin diplomatiquement parlant.
  15. La contra posé disant que les USA souhaite la réussite de cette contre offensive (et s'y prépare donc également).
  16. herciv

    US Air Force

    Oui l'USAF est dans une logique de concentration des moyens qu'elle a annoncé il y a quelques mois. Les budget libérés devant permettre de financer notamment les NGAD et les drone qui vont immanquablement les accompagner.
  17. Oui c'est vrai, c'est à mettre en miroir avec la situation de Taïwan.
  18. J'attends qu'en même pour savoir si le loup a exprimé une position solitaire ou pas.
  19. Je note dans le même lien qu'il y a un tweet très intéressant du ministre ukrainien des affaires étrangère allant dans le sens de Macron sur l'autonomie stratégique de l"Europe. Quand on connait le contexte de ces négociations je pense que l'article ci-dessus se trompe sur l'analyse anti-française de ce propos.
  20. Oui il y a un présentation largement partisane de ces blocages provenant entre autre de Pologne. Le résultat se voit dans les commentaires. Je vois que c'est pris en compte en France et qu'on assiste à des articles d'explication depuis la semaine dernière. Notamment celui-ci d'origine EU. https://www.bruxelles2.eu/2023/04/analyse-les-europeens-bloquent-sur-la-livraison-de-munitions-a-lukraine-faux-petite-mise-au-point/ [Analyse] Les Européens bloquent sur la livraison de munitions à l’Ukraine ? Un peu exagéré non ! Explications 21 avril 2023 Nicolas Gros-Verheyde Aucun commentaire Facilité européenne pour la paix, Guerre Ukraine 2023, munitions, soutien militaire (B2) Les Européens n’arrivent pas s’entendre sur les munitions. Et tout cela est de la faute de la France. C’est la petite ritournelle entendue dans les couloirs de Bruxelles à Kiev en passant par Varsovie. Qu’en est-il exactement… (Photo : Ministère bulgare de l’Économie – Archives B2) Un “french bashing” relayé par plusieurs articles de presse, notamment dans la presse polonaise (agence Pap) ou européenne (Politico), et par quelques politiques, notamment le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba, qui s’est fendu d’un tweet plutôt maladroit (cf. encadré). Un plan en trois volets Il faut reprendre les éléments depuis le début. Le 9 février dernier, les Chefs (d’État et de gouvernement) ont lors du Conseil européen décidé d’accélérer les livraisons d’armes à l’Ukraine, notamment sur les munitions. Un paquet a été élaboré, approuvé par les ministres le 20 mars dernier (lire : [Décryptage] Au moins 2,5 milliards d’euros pour doper la production de munitions dans l’UE et la livraison à l’Ukraine). Ce plan comprend trois volets, bien distincts – même s’ils partagent le même objectif stratégique (soutenir l’Ukraine) – qui s’étalent dans le temps, comme B2 l’expliquait dès février (lire : [Confidentiel] Achat de munitions en commun. Urgence, Court terme, Moyen terme. Des solutions s’échafaudent). Où en sont les trois volets ? Le premier volet (urgence) vise aux livraisons de munitions à l’Ukraine, le plus vite possible, provenant des stocks existants ou de commandes déjà passées, ‘reroutées’ sur l’Ukraine. Doté d’1 milliard d’euros (*), il a déjà été approuvé par les 27, avec effet rétroactif au 9 février (lire : [Décryptage] Le milliard d’euros pour les livraisons urgentes de munitions à l’Ukraine approuvé). Le deuxième volet, doté d’un autre milliard d’euros, vise à financer des achats en commun, pour le court-moyen terme, il est encore en cours de discussion, au sein des ambassadeurs des 27. Et un accord est attendu d’ici quelques jours, début mai au plus tard normalement (lire : [Confidentiel] Le paquet munitions se précise. Non sans difficultés). Le troisième et dernier volet, visant le moyen terme et le renforcement les capacités de l’industrie européenne à produire, n’est pas encore discuté. Un peu plus complexe, il doit être élaboré de la Commission européenne. C’est là où se situe plutôt le problème aujourd’hui. Chacun attendait une proposition d’ici la fin du mois. Mais d’après mes informations, l’équipe du commissaire Thierry Breton a un peu de mal à faire entendre sa voix au sein du collège des commissaires. Les gardiens du ‘trésor’ budgétaire européen se font un peu tirer l’oreille. En termes diplomatiques, on parle d’un agenda de la Commission « chargé ». Où est le blocage ? Où est l’urgence ? Parler de blocage, de non-respect du paquet, voire de possible mise en danger des vies ukrainiennes (comme le dit D. Kuleba, cf. encadré) est donc suranné. Il existe des difficultés à préciser les termes de l’accord européen. Certes. Mais on est dans la logique même de la machinerie européenne qui doit transcrire, en termes précis et juridiques, un accord politique qui n’a pas été précisé tout. L’ambiguité étant parfois la vertu d’un accord. Les quelques jours passés à discuter ne menacent en rien à la fois la défense ukrainienne (et la contre-offensive en préparation) comme ne compromettent pas le fond de la décision. D’une part, le “job” a déjà été fait sur le premier volet, le plus important : l’urgence. Des livraisons ont déjà été faites pour un montant non négligeable. D’autre part, le deuxième volet (achats en commun) ne sera pas effectif avant plusieurs mois. Les achats devront être lancés en juin au plus tôt, d’ici septembre au plus tard (pour avoir droit au financement européen). Et l’arrivée effective des munitions achetées n’aura pas lieu avant la fin de l’année (au mieux), voire plutôt 2024 ou 2025 (le temps de production en quantité). Autrement dit, on se situe plutôt dans l’hypothèse de la troisième offensive russe ou contre-offensive ukrainienne (l’année prochaine) plutôt dans que l’actuelle (la seconde offensive ou contre-offensive). En pratique, les 27 ont jusqu’au 31 mai au plus tard pour approuver cette décision. En attendant, rien n’interdit d’ailleurs à un État de devancer l’appel et de fournir des munitions à l’Ukraine sur son propre budget ou de déclencher des procédures d’achat, sans attendre. Il pourra bénéficier du “bonus” européen, s’il en respecte les principales conditions. Les trois principales sont d’ores-et-déjà connues : 1° il faut être plusieurs pour acheter, 2° le faire entre Européens et 3° acheter auprès d’industries basées en Europe. Un processus a d’ailleurs déjà été lancé, dans le cadre de l’agence européenne de défense, pour l’achat des munitions de type 155 mm, regroupant quasiment tous les pays (26 États sur 27 selon mon dernier décompte). D’autres processus sont en cours au niveau national, du côtés des Allemands et des Français, notamment. Faire de tels achats ne se réalise d’ailleurs pas en 24 heures. Il faut définir qui peut être intéressé, déterminer ce qui va être acheté (quels types de munitions, en quelles quantités), comment le faire (qui assumera l’achat, quelle sera la part de chacun, financière et en matériel livré, le calendrier de livraison) et enfin auprès de qui acheter et la procédure à suivre (appel d’offre ou contrat de gré à gré). Quant à la difficulté d’acheter à l’industrie européenne, invoquée par certains États membres (Pologne notamment), pour justifier d’ouvrir les marchés, c’est un faux semblant. D’une part, il parait logique que l’argent européen (fourni aux 2/3 par le quatuor Allemand-Français-Espagnol-Italien) aille consolider l’industrie européenne plutôt que financer l’industrie sud-coréenne, turque ou serbe. Ensuite, contrairement à l’idée souvent répandue, l’Europe a de la ressource. La plupart des États sont dotés d’une industrie locale apte à fournir des munitions (de norme OTAN ou ex-soviétique). Du Dezamet polonais au Nexter français en passant par l’Allemand Rheinmetall, l’Italien Leonardo, le Bulgare VMZ, le Roumain Romarm ou le Nammo finno-norvégien, le tissu industriel européen est finalement assez riche. Et il tourne à plein. « Nous n’avons pas à rougir de nos petits muscles » témoigne (à juste titre) un diplomate. Précisons au surplus que quand on parle d’un financement européen, il ne s’agit pas d’une subvention immédiate. L’argent promis arrivera dans la poche des budgets nationaux… dans longtemps. On parle en effet de « rembourser » les livraisons, une fois celles-ci « faites » à l’Ukraine (bordereau de livraison à l’appui). Et le paiement obéit à un échéancier plus ou moins lointain. Selon mes informations, ces remboursements ne pourraient pas intervenir avant horizon… 2025 ! Autrement dit, une semaine de plus dans la discussion… ne change pas vraiment la donne ni au plan politique ni au plan militaire. Cela serait en revanche différent si la discussion se prolongeait jusqu’à juin. (Nicolas Gros-Verheyde)
  21. Même si globalement je pense comme toi, j'attend de voir si le gvt chinois va réagir. Sans cette réaction le plan de paix chinois s'en trouvera affaibli et la position arbitrale de la Chine sera caduque.
  22. Le retour à des niveaux de famine pandémique pourrait être le signe d'une fragilité économique Zonebourse Le 23 avril 2023 à 13:08 Partager Alors que les économistes et les investisseurs parcourent les données sur l'inflation, l'emploi, le logement, les banques et d'autres indicateurs phares pour déterminer si les États-Unis se dirigent vers une récession, une visite au plus grand entrepôt de la banque alimentaire du pays propose quelques indices de mauvais augure. Plus de la moitié des rayons de la banque alimentaire communautaire d'Atlanta sont vides, en partie à cause de problèmes d'approvisionnement, mais surtout parce que la demande d'aide alimentaire est aussi élevée que lors de la pandémie de grippe aviaire, ont déclaré les responsables de l'organisation à but non lucratif. Selon eux, deux personnes sur cinq cherchant une aide alimentaire dans la région d'Atlanta cette année ne l'avaient jamais fait auparavant. "Personne n'avait prévu cela", a déclaré Debra Shoaf, directrice financière de l'organisation caritative privée, qui s'appuie sur des dons d'entreprises et de particuliers, ainsi que sur des subventions gouvernementales, pour distribuer de la nourriture aux personnes souffrant de la faim dans 29 comtés de Géorgie. Mme Shoaf, qui fait également partie du comité directeur financier de l'organisation caritative nationale Feeding America, dit entendre des rapports similaires dans tous les États-Unis. "Nous sommes revenus à des niveaux de pandémie", a-t-elle déclaré. Dans certaines régions, la demande dépasse même les jours les plus sombres de la pandémie de COVID. Dans le centre de l'Ohio, la banque alimentaire locale indique que le nombre de ménages demandant de l'aide a augmenté de près de la moitié depuis l'année dernière. Plus de 11,4 millions de ménages ont bénéficié d'une aide alimentaire gratuite au début du mois d'avril, soit 15 % de plus qu'il y a un an, selon les données du Census Bureau. "Les banques alimentaires existent depuis 50 ans, mais c'est la première fois que nous observons une demande alimentaire élevée sans précédent, combinée à des taux de chômage historiquement bas", a déclaré Vince Hall, responsable des relations gouvernementales pour Feeding America, qui soutient 60 000 gardes-manger. La demande soutenue survient alors que la plupart des aides gouvernementales d'urgence en cas de pandémie prennent fin - notamment les augmentations temporaires, liées au COVID, du programme d'assistance nutritionnelle supplémentaire (Supplemental Nutrition Assistance Program, SNAP), anciennement connu sous le nom de "food stamps", un programme fédéral qui fournit des cartes de débit permettant d'acheter directement de la nourriture dans les magasins. L'inflation est également un facteur important : Selon le Bureau américain des statistiques du travail, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 23 % depuis mars 2020, date du début de la pandémie. Selon John Lowrey, professeur de gestion à l'université de Northeastern, dont les recherches portent sur la gestion des banques alimentaires et la santé publique, une telle demande de nourriture gratuite après la pandémie n'est pas un bon signal pour l'économie et pourrait même être un indicateur d'une récession imminente. "Le fait que nous ayons un grand nombre d'utilisateurs en temps utile qui ne sont plus préoccupés par la stigmatisation liée à la fréquentation d'une banque alimentaire - et qui y voient une valeur ajoutée parce qu'ils n'ont plus les moyens d'acheter des produits alimentaires au détail - est un indicateur raisonnable de la santé de l'économie et des consommateurs", a déclaré M. Lowrey. Craig Gundersen, professeur d'économie à l'université Baylor et chercheur de premier plan pour Feeding America, a déclaré que les banques alimentaires qui connaissent des pics supérieurs aux niveaux de COVID sont des valeurs aberrantes. Selon lui, il n'est pas surprenant de constater une augmentation de la demande cette année, car le gouvernement a fourni une aide considérable pendant la crise de la pandémie. Il a également noté que les prestations du SNAP, ajustées à la hausse à la suite d'une révision obligatoire en 2021, restent plus élevées qu'elles ne l'étaient il y a quatre ans. "Nous avons eu les chèques de relance, pendant longtemps les gens n'ont pas eu à payer leurs loyers et les allocations de chômage étaient plus élevées que les salaires", a déclaré Gundersen. Michael McKee, directeur général de la Blue Ridge Area Food Bank, qui dessert 25 comtés à cheval sur le sentier des Appalaches en Virginie, a déclaré que l'aide d'urgence de COVID masquait des réalités économiques sous-jacentes. Selon les derniers chiffres disponibles du Bureau des statistiques du travail, l'inflation a dépassé les gains salariaux depuis mars 2020. "Ce qui se passe actuellement révèle la portée, l'ampleur et l'omniprésence de l'insécurité alimentaire dans ce pays, ainsi que les effets de l'inégalité, non seulement en raison de l'inflation récente, mais aussi de l'incapacité des salaires à suivre le coût de la vie", a déclaré M. McKee. UN TERRITOIRE INEXPLORÉ Facteur aggravant : la question de l'aide alimentaire gouvernementale s'est retrouvée mêlée au débat des parlementaires sur le relèvement de la limite d'emprunt du pays. Les républicains du Congrès ont proposé de limiter l'aide alimentaire dans le cadre d'un ensemble de mesures visant à lutter contre ce que le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a qualifié de "dépenses inconsidérées" du président Joe Biden. Le président Biden a dénoncé la proposition républicaine en affirmant qu'elle nuirait aux Américains à faibles revenus. Les défenseurs de la lutte contre la faim ont déclaré à Reuters que les politiques qui rendent plus difficile l'accès au SNAP pourraient accroître la pression sur les banques alimentaires et les autres fournisseurs de nourriture d'urgence. Le programme gouvernemental SNAP est de loin le principal moyen de nourrir les personnes souffrant de la faim aux États-Unis. Les banques alimentaires et les garde-manger représentent environ un dixième du nombre de repas distribués, mais ils restent le deuxième fournisseur et constituent donc un élément essentiel du filet de sécurité sociale. Avec la fin des compléments temporaires au SNAP de l'ère COVID, les banques alimentaires, de la Géorgie au Colorado en passant par la Virginie, affirment que leurs services sont de plus en plus sollicités. Le Mid-Ohio Food Collective, qui opère dans 20 comtés, a fait état d'une augmentation d'environ 45 % du nombre de visites de ménages dans les garde-manger au cours des trois premiers mois de cette année, par rapport à l'année dernière - passant d'environ 270 000 à environ 390 000. "Nous sommes en terrain inconnu", a déclaré Mike Hochron, porte-parole de l'organisation caritative. "Les budgets des ménages sont serrés et plus de gens que jamais se tournent vers le système d'urgence pour échapper à la faim. Le directeur général de la Houston Food Bank, Brian Greene, qui travaille dans le secteur depuis 1988, a déclaré qu'il était difficile d'établir des comparaisons en temps utile, car la demande a toujours été supérieure à l'offre. Selon lui, la Houston Food Bank, la plus grande banque alimentaire du pays en termes de volume, distribue moins de nourriture cette année que l'année dernière, mais c'est parce que les dons en espèces et en nourriture sont en baisse. "Si nous avions autant de nourriture que pendant la pandémie, nous la distribuerions", a-t-il déclaré. Les cantines approvisionnées par la banque alimentaire Blue Ridge, en Virginie, ont également signalé des pics récents. En avril 2021, le Dulles South Food Pantry a servi 109 familles par semaine. En avril de l'année dernière, elle en a aidé 147. Ce mois-ci, le chiffre est de 183 familles par semaine. La Highland Food Pantry de Winchester, en Virginie, a déclaré avoir aidé environ 90 familles par semaine pendant la pandémie. Ce mois-ci, elle en sert environ 135. Parmi les nouveaux clients, Haywood Newman, un homme à tout faire de 47 ans, a réussi à survivre à COVID sans aide, mais il dit qu'il a maintenant du mal à s'en sortir. "Vous devez payer l'eau, les ordures, l'électricité, la voiture et le loyer - ces entreprises ne vont pas vous aider", a déclaré M. Newman. DES MARGES TRÈS RÉDUITES À Atlanta, le plus grand entrepôt de banques alimentaires du pays s'étend sur deux hectares. La directrice de l'approvisionnement, Michelle Grear, explique qu'il a été conçu pour stocker environ 5 millions de livres de nourriture, dont une grande partie est donnée sur des palettes par les fabricants de produits alimentaires et les épiceries. Le mois dernier, l'inventaire moyen n'était que de 1,8 million de livres, dit-elle. Les denrées alimentaires qui arrivent s'envolent des rayons et sont souvent réclamées en quelques heures par des associations de quartier. En mars, l'entrepôt a reçu 9,8 millions de livres et en a distribué 9,6 millions, soit une marge très étroite, selon Mme Grear. Sharawn White, une mère célibataire de 31 ans qui gagne environ 18 dollars de l'heure dans une société immobilière, s'est rendue pour la première fois ce mois-ci dans un garde-manger de la région d'Atlanta. Après avoir payé la crèche, le loyer et les factures d'électricité, il lui reste environ 300 dollars par mois pour la nourriture, l'essence et les dépenses imprévues. Début avril, elle s'est rendue dans un centre communautaire pour faire don de vieux vêtements et a remarqué qu'il y avait une file d'attente pour le garde-manger. "Cela s'est avéré être une énorme bénédiction", a-t-elle déclaré. Comme la plupart des banques alimentaires régionales, celle d'Atlanta s'appuie sur des programmes financés par le gouvernement et sur des dons de produits d'entreprises et de fabricants pour se procurer de la nourriture - elle s'efforce de ne pas dépenser d'argent pour se procurer elle-même de la nourriture, sauf en cas de crise. À Atlanta, les dons de produits provenant d'entreprises et d'agriculteurs sont restés largement stables, représentant plus de la moitié des denrées alimentaires distribuées, selon les registres de la banque alimentaire. En revanche, la part du financement public a radicalement changé. Avant la pandémie, le financement public représentait environ 27 % des produits distribués par l'organisation caritative d'Atlanta, selon les registres de la banque alimentaire. Au plus fort de la pandémie, au cours de l'exercice 2021, le gouvernement en a fourni près de 44 %. Cette année, les fonds publics ne représenteront qu'environ 13 %. Pour combler la différence, le directeur général de l'entrepôt de la banque alimentaire d'Atlanta, Kyle Waide, a déclaré que son organisation dépenserait 18 millions de dollars en réserves de trésorerie au cours de cet exercice. Il y a cinq ans, les achats de nourriture de l'organisation caritative représentaient environ 5 % de la nourriture distribuée à la communauté. Cette année, ils représentent 25 %. Nous pouvons continuer ainsi pendant un certain temps", a déclaré M. Waide, "mais ce n'est pas viable". "Mais ce n'est pas viable.
  23. Petite passe d'arme avec l'ambassadeur chinois en France : ZOnebourse La France "consternée" par des propos de l'ambassadeur de Chine Aujourd'hui à 11:53 Partager PARIS (Reuters) - La France est consternée par des propos de l'ambassadeur de Chine à Paris questionnant la souveraineté de l'Ukraine et des pays de l'ex-URSS et l'appartenance de la Crimée à Kyiv, a fait savoir le Quai d'Orsay. Les déclarations de Lu Shaye ont également fait vivement réagir les républiques baltes. Interrogé sur la guerre en Ukraine vendredi soir sur LCI, l'ambassadeur de Chine en France a déclaré que "les pays de l'ex-Union soviétique n'ont pas le statut effectif dans le droit international parce qu'il n'y a pas d'accord international pour concrétiser leur statut d'un pays souverain". Sur la question de la Crimée, péninsule ukrainienne depuis 1954, annexée en 2014 par Moscou, le diplomate a ajouté : "Ça dépend de comment on perçoit ce problème. Il y a l'Histoire. La Crimée était tout d'abord tout au début à la Russie. C'est (Nikita) Krouchtchev qui a offert la Crimée à l'Ukraine à l'époque de l'Union soviétique." "Maintenant, il ne faut pas chicaner sur ce genre de problème. Le plus important est (...) de réaliser le cessez-le-feu", a poursuivi Lu Shaye. "Nous avons pris connaissance avec consternation des propos de l'Ambassadeur de Chine en France concernant les frontières des pays devenus indépendants à la chute de l'Union soviétique en 1991. Il revient à la Chine de dire si ces propos reflètent sa position, ce que nous espérons ne pas être le cas", a dit une porte-parole du Quai d'Orsay samedi soir. A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères n'était pas joignable dans l'immédiat pour un commentaire. Les déclarations de Lu Shaye sont "fausses" et sont "un contresens historique", a déclaré sur Twitter le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna. "Les pays baltes sont souverains au regard du droit international depuis 1918 mais ont été occupés pendant 50 ans", a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie lettone, Edgars Rinkevics a déploré des propos "totalement inacceptables", demandant à la Chine de les retirer. "Si quelqu'un s'interrogeait encore sur la question de savoir pourquoi les pays baltes ne font pas confiance à la Chine pour 'négocier la paix en Ukraine', voici un ambassadeur chinois arguant que la Crimée est russe et que les frontières de nos pays n'ont pas de statut légal", a tweeté quant à lui le chef de la diplomatie lituanienne, Gabrielius Landsbergis. "Nous marquons notre pleine solidarité avec l'ensemble de nos alliés et partenaires concernés, qui ont acquis une indépendance tant attendue après des décennies d'oppression", a déclaré pour sa part la porte-parole du Quai d'Orsay. "Concernant l'Ukraine spécifiquement, elle a été reconnue internationalement dans des frontières incluant la Crimée en 1991 par la totalité de la communauté internationale, Chine comprise, à la chute de l'URSS comme nouvel Etat membre des Nations Unies", a poursuivi la porte-parole, rappelant que l'annexion de la Crimée est "illégale au regard du droit international". (Reportage John Irish, version française Jean-Stéphane Brosse)
  24. Les sénateurs US s'adonne au jeux de guerre : https://gcaptain.com/wargames-maritime-invasion-taiwan/ Jeux de guerre du Congrès américain Invasion maritime de Taïwan Bloomberg (en anglais seulement) Nombre total de vues: 148 23 avril 2023 Partager cet article Par Anna Edgerton (Bloomberg) Un groupe de législateurs américains s’est réuni autour de cartes étalées sur des tables dans une salle de comité du Capitole mercredi soir, prétendant conseiller le président après une hypothétique invasion chinoise de Taïwan. Les membres du nouveau comité de la Chambre sur la Chine ont passé plus de deux heures à jouer sur des scénarios possibles, travaillant sur le premier mois de combats imaginaires. Le représentant Mike Gallagher, le républicain du Wisconsin qui dirige le comité, a déclaré que le jeu de guerre démontrait des « conséquences économiques désastreuses » pour l’économie mondiale si la Chine tentait de s’emparer de l’île autonome par la force. « Nous sommes bien dans la fenêtre du danger maximum pour une invasion de Taïwan par le Parti communiste chinois, et le jeu de guerre d’hier a souligné la nécessité de prendre des mesures pour dissuader l’agression du PCC et armer Taïwan jusqu’aux dents avant que toute crise ne commence », a déclaré Gallagher dans un communiqué. « Dissuader la guerre est la seule voie vers la paix et la stabilité. » Le comité spécial sur le Parti communiste chinois se consacre à se concentrer sur les menaces militaires et économiques posées aux États-Unis par la deuxième plus grande économie du monde. Un jeu de guerre plus impartial d’un groupe de réflexion de Washington a conclu en janvier qu’une hypothétique invasion chinoise « échoue rapidement » mais impose des coûts élevés à Taïwan et à la marine américaine. L’une des principales conclusions de l’exercice du comité du Congrès était l’importance de la dissuasion, selon une personne proche du comité qui a demandé à ne pas être nommée en parlant de l’événement fermé. Les législateurs ont conclu que Taïwan devait recevoir toutes les armes dont elle a besoin avant que des combats n’éclatent, en particulier des missiles à longue portée. Une autre conclusion importante était économique. Dans ce jeu de guerre, a déclaré la personne, le trafic maritime dans la région s’arrête, les chaînes d’approvisionnement s’effondrent et les marchés mondiaux font face à des conséquences presque inimaginables. Gallagher a déclaré à ses collègues membres du comité dans une déclaration liminaire mercredi soir que « le monde des affaires ne prend pas assez au sérieux la menace d’une crise taïwanaise ». Il a averti que les entreprises américaines qui ne planifient pas une agression chinoise « frisent le manquement à l’obligation fiduciaire ».
  25. herciv

    Le F-35

    Ca grogne pour le bruit en Norvège : https://bulgarianmilitary.com/2023/04/22/in-norway-a-lawsuit-against-the-overflying-f35s-has-begun/ En Norvège, un procès contre les « F-35 en vol » a commencé Par Boyko Nikolov Le 22 avril 2023 Partager La Royal Norwegian Air Force [RNAF] bénéficie de l’acquisition de 37 chasseurs Lockheed Martin F-35 Lightning II. Actuellement, ces chasseurs sont l’épine dorsale de la défense aérienne du pays scandinave. La Norvège a commandé 52 combattants, donc 15 autres sont encore à venir. Crédit photo : USAF Les F-35 norvégiens sont-ils menacés à cause du système de GE russe ? La Norvège installe un système de capteurs électro-optiques numériques au NASAMS La Norvège « déchirée » le contrat d’Airbus : le NH90 ne peut voler que 700 h/an Il faudra beaucoup de temps, peut-être des années, avant que la RNAF atteigne le plein état de préparation opérationnelle de sa flotte de F-35. Cela signifie qu’il y a beaucoup d’exercices, d’entraînements, d’engagements conjoints avec les forces de l’OTAN, de patrouilles et de police du ciel à venir. Et si c’est bon pour les pilotes norvégiens et leurs « jouets », les propriétaires fonciers autour de la base de chasse d’Ørland ne ressentent pas cela. Les avions font beaucoup de bruit, nos maisons tremblent et nos « poitrines tremblent » lorsque les F-35 survolent, disons environ 200 propriétaires. Ils sont tous voisins de la base d’Ørland, autour de laquelle une installation de défense est en cours de construction. Les propriétaires estiment que la présence du F-35 dans la région « subit des inconvénients » et que leurs prix ont chuté de façon spectaculaire. Par conséquent, ces 200 voisins du F-35 ont diffusé dix représentants et ont intenté une action en justice contre l’État. L’affaire a débuté lundi dernier, le 17 avril. Les propriétaires ont décidé de prendre des mesures juridiques pour une éventuelle réponse à leur satisfaction avant la fin de 2024, date à laquelle la RNAF est censée recevoir les 15 combattants restants. Crédit photo : Pratt&Whitney Les revendications des propriétaires sont les suivantes: l’État devrait leur promettre 700 à 800 77 couronnes norvégiennes par propriété, ce qui fait près de 000 200 dollars par propriété. Si nous supposons que 35 propriétés se plaignent de la présence du F-15, cela signifie que le gang devra payer 4,<> millions de dollars au total [valeur approximative]. Des résidents norvégiens mécontents ont déjà engagé un avocat. Il s’agit d’Arild Paulsen du cabinet d’avocats Simonsen Vogt Wiig, et selon lui, le tribunal norvégien devra décider s’il existe une base d’indemnisation. Le couple marié Uni et Helge Grande sont deux de ceux qui intentent maintenant une action en justice contre l’État, décrivant leur poitrine alors qu’ils tremblent et étant incapables d’être à l’extérieur sans se couvrir les oreilles lorsque les avions de chasse volent au-dessus de leur tête. Le propriétaire Jens Erik Nesseth a déclaré à TV2 qu’il ne servait à rien de parler lorsque vous êtes à l’extérieur et que les avions volent. « Vous entendez des bruits dans la structure du bâtiment lorsque le F-35 est en mouvement, les murs tremblent » Nesseth dit. L’autre partie dans l’affaire, l’État, dit qu’il n’est pas d’accord avec les revendications des 200 voisins de la base d’Ørland. Selon l’avocat de l’État, l’information selon laquelle les prix de l’immobilier ont diminué après l’arrivée du F-35 dans la région n’est pas vraie. Au contraire, disent la défense dans l’affaire, les prix de l’immobilier ont augmenté précisément à cause de l’arrivée des nouvelles plates-formes de vol. La même chose est revendiquée par les personnes employées pour construire les installations de défense autour de la base. Crédit photo : Twitter « Après avoir effectué une enquête sur le marché immobilier, nous pensons que les valeurs autour de la base ont en fait augmenté au cours de cette période, par rapport à d’autres zones ici », a-t-il ajouté. Karl Oskar Pedersen, chef de projet de la base de combat de Forsvarsbygg, a déclaré aux médias norvégiens. Selon les forces armées suédoises, le F-35, avec ses connaissances uniques, est le meilleur avion de combat au monde et effectue des appels et des interceptions plus rapidement que son prédécesseur, le F-16. En janvier 2022, le F-35 a pris le relais QRA – Quick Reaction Alert après le F-16. Selon les experts impliqués dans la mesure du bruit du F-35, la valeur maximale que ce chasseur peut atteindre est de 115 dB. Il s’agit de ce que l’on appelle le niveau de bruit de crête ou la valeur la plus élevée. Ce niveau de bruit variera, cependant, disent les initiés. Ils notent que les variations dépendront de la distance de l’avion, des conditions météorologiques et de l’acoustique de l’aéroport. Il y a des limites de niveau de bruit en Norvège, comme dans tous les pays du monde. Oslo a déterminé que le niveau sonore quotidien ne devrait pas dépasser 80 dB. Mais ce sont des limites avec huit heures de bruit continu. En Norvège, il est permis d’avoir un bruit de crête de 150 dB à tout moment. Ainsi, ces limites peuvent être utilisées par l’État pour montrer que les F-35 ne dépassent pas la limite de bruit de pointe.
×
×
  • Créer...