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Paschi

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Tout ce qui a été posté par Paschi

  1. Je réagissais à l'article de newsweek posté par @Valy et qui parlait, entre autre, d'un risque de guerre civile, évoqué par le lanceur d'alerte. Mon idée est plus, dans le brouillard causé par une guerre civile, de voir partir contre monnaie sonnante et trébuchante une/des ogives dans un pays, pas obligatoirement un état voyou, intéressé pour diverses raisons d'avoir une ogive nucléaire. Dans ce cas pas besoins d'avoir accès à la chaine de mise à feu. Après, je suis d'accord, cela relève un peu du roman d'anticipation. Mais vu la situation actuelle...
  2. Cela m'a fait penser à cet article du "Monde", réservé aux abonnés : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/11/20/de-mysterieuses-entrees-de-capitaux-au-secours-du-gouvernement-turc_6150784_3234.html Trouver des financements pour relancer son économie à la peine est un défi de taille pour le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui n’aborde pas en favori l’échéance cruciale des élections (présidentielle et législatives) prévues en juin 2023. Depuis l’invasion russe en Ukraine, le 24 février, les déficits n’ont fait que se creuser. En cause, la hausse mondiale des prix des matières premières et de l’énergie (gaz et pétrole) que la Turquie, pays le plus industrialisé de la région, importe massivement, de Russie surtout. Réélu régulièrement depuis vingt ans sur ses promesses de prospérité économique, le président Erdogan a désormais plusieurs épines au pied. Parmi elles figurent le déficit des comptes courants (solde des échanges commerciaux et financiers avec l’étranger), le déficit commercial chronique, l’inflation des prix à la consommation (85,5 % en octobre), tirée par une facture énergétique qui explose et par la dépréciation continue de la monnaie locale, la livre turque (LT). « Erreurs et omissions » Le manque de devises étrangères et le financement du déficit des comptes courants sont des problèmes récurrents de l’économie turque, qui dépend des capitaux étrangers pour se développer. Or le pays ne peut plus compter sur ceux-ci, les investissements étrangers directs étant tombés à leur plus bas niveau, 5,7 milliards de dollars (5,5 milliards d’euros) en 2020 contre 19 milliards en 2007, selon la Banque centrale de Turquie (BCT). Pour combler les manques, le gouvernement a trouvé une astuce, révélée à la lecture des bilans publiés par la BCT à la mi-septembre. A la rubrique « erreurs et omissions nettes » sont comptabilisées des entrées de capitaux à l’origine non précisée mais dont les proportions sont assez conséquentes. Ainsi, 5,5 milliards de dollars ont été répertoriés en juillet, ce qui porte le montant de ces mystérieuses entrées de capitaux à 24,4 milliards de dollars pour les sept premiers mois de l’année. De quoi combler une partie du déficit des comptes courants, évalué à 36,7 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2022. Des chiffres hors normes Une partie de ces mystérieuses entrées de capitaux s’explique par le rapatriement, tout à fait légal, de devises détenues par le secteur privé à l’étranger. Les exportateurs turcs rapatrient leurs gains en Turquie, contraints de se plier aux mesures que le gouvernement a récemment mis en place, les obligeant à convertir en LT 40 % de leurs recettes en devises. La rubrique sous laquelle ces capitaux sont répertoriés implique que leur origine sera précisée ultérieurement, quand les transferts auront été confirmés. Les données du compte courant sont calculées selon des modèles de dépenses à long terme qui peuvent être révisées par la suite. Les « erreurs et omissions nettes » devraient être une exception, n’afficher que des chiffres mineurs. Dans le cas de la Turquie, les chiffres sont hors normes. La suite est réservée aux abonnés.
  3. Ce n'est pas tant le fait de voir Poutine éjecté et remplacé qui m'inquiète le plus mais plutôt de voir la Russie partir en guerre civile avec une partie du territoire sous contrôle de Moscou et le reste plus ou moins fragmenté à la syrienne. Dans ce cas-là, le risque de voir deux ou trois têtes nuc tomber entre les mains de ceux qu'il ne faut pas serait encore plus grand que lors de la chute de l'URSS et des soubresauts qui s'en sont suivis. Enfin, c'est mon avis
  4. Tout ce que l'on peut espérer c'est qu'il se trompe car une Russie en guerre civile, c'est bien la dernière chose dont le monde aurait besoins. Rien qu'au regard des milliers de têtes nucléaires dont dispose le pays. Et ne parlons pas vagues de réfugiés que cela va engendrer ni les risque de déstabilisation des pays limitrophes. On en viendrait presque à espérer que dans un tel cas de figure V. Poutine arrive à garder le pouvoir même au prix d'une féroce répression.
  5. http://www.opex360.com/2022/11/19/lhelicoptere-de-transport-lourd-nest-pas-une-une-priorite-pour-le-chef-detat-major-de-larmee-de-lair/ Cela fait longtemps que le Commandement des opérations spéciales [COS] réclame des hélicoptères de transport lourd [HTL] pour élaborer de nouveaux modes d’action, que ce soit pour des missions de contre-terrorisme ou pour contrer les « menaces futures ». En 2014, un rapport du Sénat alla dans son sens, en suggèrant l’achat d’appareils – CH-47 Chinook ou CH-53 – d’occasion. ... « Quant à l’hélicoptère lourd, nous avons vu ce qu’il pouvait nous apporter en Afrique ou sur des terrains d’opération similaires. Qu’en est-il sur d’autres théâtres? Selon moi, mais ce n’est qu’un avis personnel, l’hélicoptère lourd n’est pas forcément une priorité », a en effet affrmé le CEMAAE. .... Quant à l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT], qui pourrait être intéressée par une telle capacité, elle n’aurait sans doute pas assez de ressource pour la mettre en oeuvre et, surtout, l’entretenir. C’est, du moins, ce qu’avait expliqué le général Thierry Burkhard quand il était encore CEMAT, en octobre 2020.
  6. Paschi

    Le F-35

    Impressionnant à 1:06 comme le missile cabre fort pour prendre de l'altitude
  7. T-64BM Bulat en mission de bombardement. Rien de spectaculaire en soi, mais on remarquera qu'après, presque, chaque coup il prend la peine de recule. Par ailleurs, on notera le camouflage sur le canon.
  8. Entrainement d'Ukrainiens en GB. Intéressant, ils s'entrainent avec des SA80
  9. Travail de la batterie de mortiers du bataillon séparé de Melitopol du TRO Comment les Crabes se battent dans la région de Donetsk (si quelqu'un qui maitrise un peu la langue pourrait faire un résumé) L'armée ukrainienne utilise de l'artillerie lourde et des drones pour tenter de prendre le contrôle de l'autoroute Svatove-Kreminna, dans la région ukrainienne de Louhansk. Des artilleurs ukrainiens ont parlé à RFE/RL juste de l'autre côté de la frontière, dans la région de Kharkiv, de leurs efforts pour percer les lignes ennemies.
  10. Le ticket du PS pour l'élection au Conseil fédéral sera composé de deux femmes. Le groupe parlementaire socialiste a défini vendredi les critères pour succéder à Simonetta Sommaruga le 7 décembre. https://www.swissinfo.ch/fre/le-ps-présentera-un-ticket-composé-de-deux-femmes/48069308 A cette heure, l'UDC n'a pas encore annoncé qui elle proposera pour la succession d'Ueli Maurer. Je penche pour un ticket à deux hommes. En effet, la seule femme UDC à se présenter est binationale et ça, pour ce parti, c'est inacceptable.
  11. Les combats à l'arme lourde font rage à Kibumba, dernier verrou sécuritaire avant la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Les Forces armées de la République du Congo (FARDC) ont engagé deux avions de chasse contre les rebelles du M23. Ils affirmaient mercredi avoir pris le contrôle de la ville, ce que démentent l'armée congolaise et les forces de l'ordre. Une équipe de France 24 a suivi un contingent de soldats kényans déployés au Nord-Kivu dans le cadre d'une force régionale est-africaine, https://www.france24.com/fr/émissions/journal-de-l-afrique/20221117-rd-congo-l-armée-dit-être-présente-dans-la-ville-de-kibumba-et-appelle-la-population-au-calme
  12. L'administration Biden a déclaré, jeudi, que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane bénéficiait de l'immunité juridique dans le cadre du procès pour le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul. Un revirement de position par rapport aux dénonciations de Joe Biden pendant sa campagne électorale. https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20221118-affaire-khashoggi-mbs-bénéficie-de-l-immunité-juridique-déclare-l-administration-biden
  13. Paschi

    Armée Suisse

    https://www.vtg.admin.ch/fr/armee.detail.nsb.html/91754.html Du 22 au 29 novembre 2022, l’armée organisera dans les cantons de Berne, Soleure, Argovie, Lucerne et Zurich un exercice d’ensemble de troupes impliquant 5000 militaires. La brigade mécanisée 11* y entraînera l’interaction entre différents éléments de troupe en vue du développement des forces terrestres. L’exercice en formation "PILUM 22", va permettre à l’armée de vérifier la disponibilité de base de ses forces terrestres à l’échelle 1:1. Il s’agit là d’une étape sur la voie du renouvellement prévu de l’Armée suisse. Quelque 5000 militaires occuperont dès le 22 novembre 2022 un secteur d’attente couvrant les cantons de Berne, Soleure, Argovie, Lucerne et Zurich. L’exercice "PILUM 22" prévoit que les formations impliquées entraînent des procédures standard et des engagements contre des groupes armés. Quatre bataillons mécanisés, ainsi qu’un bataillon logistique et une compagnie d’infanterie de montagne seront entraînés. Pour les besoins de l’exercice et la représentation de l’adversaire, d’autres formations participeront à "PILUM 22", notamment un groupe de guerre électronique et un détachement du Commandement des forces spéciales. Le premier grand exercice militaire depuis 1989 La planification de "PILUM 22" a duré deux ans. Le dernier exercice comparable date de 1989. Avec l’exercice d’ensemble de troupes "PILUM 22", l’armée vérifiera l’interaction des différentes composantes d’une brigade mécanisée. Il s’agira en l’occurrence d’évaluer la capacité à défendre le pays et ses habitants en cas de conflit armé, y compris au sol. L’exercice "PILUM 22" fournira des enseignements sur la situation actuelle des forces terrestres et sur la manière dont elles doivent évoluer à l’avenir. "PILUM 22" a été conçu sur la base du rapport « Avenir des forces terrestres » approuvé en mai 2019 par le Conseil fédéral. *https://www.vtg.admin.ch/de/organisation/kdo-op/heer/mech-br-11.htm (lien uniquement en allemand) https://www.facebook.com/mechbr11/ https://www.vtg.admin.ch/fr/actualite/messages/volltruppenuebungen/verbandsuebung-pilum.html#ui-collapse-294 PS : cette fois c'est pas la France qui attaque https://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/29/un-exercice-militaire-suisse-simule-l-attaque-d-une-france-surendettee_3486756_3214.html
  14. Attention aux embouteillages : https://www.thedrive.com/the-war-zone/five-nato-aircraft-carriers-are-currently-operating-in-european-waters Cinq porte-avions de quatre différents pays membres de l'OTAN, dont le tout nouveau super porte-avions de la marine américaine, l'USS Gerald R. Ford, qui en est à son premier déploiement opérationnel, ainsi qu'une multitude d'escortes, naviguent actuellement dans des plans d'eau autour de l'Europe. L'alliance affirme que ces déploiements simultanés ont fourni une occasion précieuse de démontrer ses procédures de coordination des activités disparates d'un grand nombre de moyens navals majeurs, comme elle pourrait le faire dans un futur conflit de grande ampleur. Le Ford de la marine américaine reste ancré dans le Solent, un détroit qui se trouve entre la Grande-Bretagne et l'île de Wight et qui est relié à la Manche à ses deux extrémités, où il est arrivé pour la première fois le 14 novembre. Le porte-avions de classe Nimitz USS George H.W. Bush de la marine américaine opère séparément en mer Adriatique dans le cadre de son déploiement prévu, avec pour mission déclarée d'aider à "défendre les intérêts des États-Unis, des alliés et des partenaires". Le groupe d'attaque de Bush est composé du CVW 7 - qui est organisé en grande partie de la même manière que le CVW 8 de Ford - du croiseur de classe Ticonderoga USS Leyte Gulf et de quatre destroyers de classe Arleigh Burke. Par ailleurs, au début du mois, le Royaume-Uni a envoyé le porte-avions HMS Queen Elizabeth de la Royal Navy en mer du Nord, apparemment pour des exercices. Toutefois, ce déploiement s'inscrit également dans le cadre d'une opération militaire britannique plus large, l'Op Achillean, qui vise, du moins en partie, à assurer la sécurité en Europe à la lumière des événements actuels, notamment la guerre en Ukraine. Le porte-avions italien ITS Cavour semble être toujours en opération en Méditerranée. Le porte-avions, qui peut transporter des F-35B, ainsi que des avions AV-8 Harrier et des hélicoptères AW101, avait quitté son port d'attache de Tarente début octobre pour participer à l'exercice Mare Aperto 22-2, auquel participaient également des forces d'autres membres de l'OTAN et de l'Union européenne (UE). En début de semaine, la marine française a annoncé que l'unique porte-avions du pays, le Charles de Gaulle, avait quitté son port d'attache de Toulon. Le porte-avions et son groupe d'attaque associé sont maintenant prêts à prendre part à la mission Antares, que les responsables français ont décrite comme étant axée sur le "maintien d'une présence visible et assumée de la France dans les zones maritimes". Bien que l'OTAN ait souligné qu'aucun des déploiements de porte-avions ne s'inscrit dans le cadre d'un effort coordonné de plus grande envergure, il est difficile de ne pas considérer que cinq groupes d'attaque opérant simultanément constituent une démonstration significative de la force maritime. En outre, l'Alliance a clairement indiqué qu'elle considérait le fait que tous ces moyens opèrent en même temps autour de l'Europe comme une excellente occasion de tester la manière dont elle coordonnerait au moins des opérations navales de grande envergure, mais disparates, en cas de conflit réel ou d'autre contingence majeure à l'avenir. "Bien que les forces de chaque pays opèrent à l'appui de leurs propres objectifs de mission, cette coopération avancée témoigne de l'unité de la défense collective de l'Alliance ", a déclaré aujourd'hui un communiqué de presse de l'OTAN au sujet des cinq porte-avions et de leurs groupes d'attaque associés opérant autour de l'Europe. "Cet événement offre aux pays alliés l'occasion de coordonner une puissance de combat crédible dans toute la zone euro-atlantique et met en évidence la cohésion et l'interopérabilité de l'OTAN." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
  15. Tout à fait, fin 2014, cela fait près de 8 ans déjà (!)et l'IRIS-SL n'est pour l'instant en service dans aucune armée (commandé par l'Egypte si je ne me trompe pas,ceux qui ont été livérs à l'Ukraine) exception faite de l'Ukraine pour qui c'était cadeau. Et le CAMM-ER avait été jugé trop peu performant par mauvais temps. http://psk.blog.24heures.ch/tag/bodluv2020 Les mêmes journalistes qui critiquent aujourd'hui auraient été les mêmes à critiquer si l'IRIS-SL avait été choisi et aurait engendré des surcoûts dûs à son immaturité. Mais il faut savoir, que la décision de stopper le projet avant les résultats définitifs avait été sévèrement critiqué dans un rapport. https://www.rts.ch/info/suisse/8342527-un-rapport-sur-le-projet-de-defense-solair-accable-guy-parmelin.html
  16. Paschi

    Marine Britannique

    Apparemment juste la confirmation de la confirmation : "Sur ce coup là, le locataire du 10 Downing Street s’est montré opportuniste dans la mesure où la décision de doter la Royal Navy de huit frégates de type 26 a été annoncée par la Revue de stratégique de défense et de sécurité publiée par Londres en 2015, puis confirmée par celle dévoilée en mars 2021. Soit bien avant le début de la guerre en Ukraine. Initialement, et afin de remplacer à l’unité près les frégates de type 23, il était même question de doter la Royal Navy de treize navires de ce type… Finalement, il fut décidé d’en construire huit exemplaires, le reste devant être complété par cinq frégates de type 31e, plus légères [5700 tonnes, ndlr].
  17. Des primes pour motiver les combattants russes : https://www.blick.ch/ausland/der-krieg-in-der-ukraine-die-entwicklungen-des-konflikts-im-liveticker-id17193095.html L'armée russe tente de motiver les recrues enrôlées dans la guerre contre l'Ukraine avec des primes. La chaîne de l'armée "Zvezda" a publié mardi une liste de prix sur son canal Telegram. Selon cette liste, abattre un avion ukrainien est rémunéré à l'équivalent de près de 5000 francs, un hélicoptère un peu plus de 3100 francs et un char de combat près de 1600 francs. "En outre, des versements sont possibles pour les soldats qui se sont particulièrement distingués dans la liquidation de combattants et l'accomplissement d'autres tâches - jusqu'à 100'000 roubles" (1560 francs), est-il précisé. Les primes pour la destruction de drones, de véhicules blindés de combat d'infanterie, de pièces d'artillerie et de systèmes de défense aérienne sont plus modestes. Ici, le commandement militaire de Moscou promet aux recrues l'équivalent de 800 francs. Le commandement russe a également promis aux soldats des salaires élevés et une couverture financière en cas de blessure ou de décès - dans ce cas, pour les survivants. Mais ces dernières semaines et ces derniers mois, de nombreuses plaintes ont déjà été déposées sur les réseaux sociaux et dans les médias, selon lesquelles les paiements promis n'auraient pas été effectués.
  18. Paschi

    Luftwaffe

    Les industriels allemands commencent à chouiner : http://www.opex360.com/2022/11/13/les-industriels-allemands-denoncent-leur-mise-a-lecart-de-la-maintenance-des-futurs-f-35a-de-la-luftwaffe/ « Lors de leur ‘virée shopping’ aux États-Unis, les reponsables [allemands] n’ont pas réfléchi aux détails et aux conséquences pour l’industrie. D’autres pays, quand ils passent des commandes à des entreprises étrangères, exigent des retours industriels et imposent des conditions pour pouvoir utiliser les appareils en fonction de leurs propres besoins », a relevé un responsable allemand dans les pages de l’hebdomadaire Witschafts Woche. Là, a-t-il continué, « nous voulons juste envoyer une valise d’argent aux États-Unis ». Vice-président de la BDLI et par ailleur Pdg d’Autoflug GmbH, Martin Kroell, ne dit pas autre chose. « L’argent que nous dépensons aux États-Unis ne revient pas » alors qu’une « participation de l’industrie nationale rapporte et crée des emplois », a-t-il soutenu au quotidien Die Welt. En outre, M. Kroell a également souligné le risque d’une perte de compétences. « Il ne s’agit pas seulement de maintenance et d’assistance, mais aussi de politique industrielle stratégique », a-t-il affirmé. Responsable du groupe Diehl, Gerdo Walle a estimé que la « manière dont le gouvernement achète des armes aux États-Unis fait courir le risque d’une perte de technologies clés importants », et donc « de l’autonomie allemande en matière d’armement ». « En ce qui concerne la souveraineté allemande, nous devons nous assurer que nous ne nous remettrons pas complétement entre les mains des Américains pendant les 30 ou 50 prochaines années », a rebondi Martin Kroell. Cela pourrait avoir, a-t-il plaidé, des « conséquences tout aussi néfastes que la dépendance vis-à-vis de la Russie, pour l’énergie et les matières premières, et de la Chine, pour les semi-conducteurs ». Cela étant, du côté du ministère allemand de la Défense, on estime qu’une implication de l’industrie nationale ne ferait que compliquer le processus d’approvisionnement aux États-Unis… Et, par conséquent, de le retarder et d’en faire augmenter les coûts. Ce qu’admet la BDLI, mais uniquement pour l’achat des appareils… Car l’enjeu porte bien sur l’entretien de ces derniers, et donc sur leur disponibilité. « Le recours à une industrie de l’armement innovante, compétitive et efficace en Allemagne, avec des employés hautement qualifiés, est la garantie d’une haute disponibilité opérationnelle » des aéronefs, fait d’alleurs valoir la BDLI.
  19. Le problème de vibrations est évoqué au 5e paragraphe de ce chapitre consacré aux performances des hélicoptères russes. Par contre, il n'est pas précisé quel appareil. Pour ma part, je suppose qu'il s'agit du Ka-52.
  20. Ils l'ont toujours été. Tout la question est la doctrine d'emploi et les armements. Dans un RETEX de la guerre en Ukraine, il est indiqué qu'un des points faible des hélicoptères de combat russes sont les fortes vibrations qui rendent plus difficiles la visée et le tir de missile. Là, je crois que les appareils occidentaux ont un avantage. Ou alors c'est moi qui me plante complètement...
  21. La vitesse n'était pas le critère 1er mais bien la maniabilité et agilité à basse vitesse de même que la capacité à encaisser des tirs directs de ZSU-23-4 et de SA-7. D'ailleurs c'est sa capacité à virer court et revenir rapidement sur sa cible qui le rendait populaire contrairement aux F-16 et F-15 qui virent plus large Pas de problème c'est un forum de discussion et d'échange d'idées, même contradictoires. Même si tu étais d'avis que le A-10 est un tas de ferraille inutile de nos jours, j'accepterai ton avis tant que cela est argumenté Comme tu le dis
  22. Le A-10 est capable de mettre en oeuvre des missiles Maverick, des bombes guidées laser et des JDAM (et des Sidewinder pour l'auto-défense). Par ailleurs, il peut-être doté de nacelles CME AN/ALQ-131 ou AN/ALQ-184 ou SUU-42A/A pour flares et chaff. Oui, je suis persuadé qu'il ferait mieux qu'un Su-25. Toutefois, je suis conscient qu'il n'est pas invulnérable et subirait certainement des pertes. Ce que l'on a vu en Irak par ailleurs. Et oui, son utilisation dans une guerre de forte intensité serait tout autre qu'en Afghanistan par exemple. Il ne pourra évoluer dans un environnement où la supériorité aérienne que sous la couverture de la chasse. Je crois d'ailleurs que c'était également dans "The war zone" que j'avais vu un article indiquant que l'US Air Force (?) était en train de revoir sa doctrine car dans un éventuel conflit avec la Chine elle ne pourrait pas profiter de la domination aérienne. Qu'elle devraient savoir évoluer dans un milieu contesté et seulement pouvoir assurer une supériorité aérienne pour une durée déterminée et dans une zone déterminée.
  23. En dehors de cela, si tu demandes l'avis des fantassins de l'US Army ou des Marines, tous votent en faveur de l'A-10.
  24. Surtout que, depuis l'annexion, Kherson fait partie du territoire Russe pour "toujours". Ecraser sous les bombes une ville russe serait du plus mauvais effet.
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