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gianks

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Messages posté(e)s par gianks

  1.  

    eh bien, ce n'est pas moi qui garde les secrets ! :biggrin:ce sont des nouvelles, non officielles, mais toujours publiques. Je pense qu'ils peuvent être intéressants, c'est tout et peut-être qu'ils sont plus faciles à retracer pour moi étant donné l'origine italienne.

    Pour le PPA on parle de 34,5 nds, rien d'officiel

  2. Comme je l'ai écrit, ce sont des rumeurs, MMI est très discret dans la communication, trop peut-être.

    Par exemple, on parle beaucoup de la peinture particulière de la coque, développée pour les FREMM dont la vitesse maximale restait un point négatif aux yeux de MMI. Cette peinture permettrait un gain de vitesse de l'ordre de 1,5 à 2 nœuds.

     Des indiscrétions, des fuites d'informations, mais très peu officielles. Après tout, MMI est connue comme "la grande silenziosa":  la grande  silencieuse

  3. Oui, Giancarlo.
    Non, malheureusement je n'ai pas de vidéos FREMM-IT à pleine vitesse ou par mer agitée. Il y avait une vidéo de 2017 de "Nave Carabiniere " avec une mer agitée pendant la campagne d'entraînement en Australie, mais elle n'est plus disponible.
    Quant à la forme particulière de la proue des PPA,  je rapporte en gros ce qui a été illustré par les forumistes techniques italiens  experts en architecture navale, il a été précisé que le rostre se justifie (évidemment) par la recherche de la vitesse, tandis que la forme plus classique du "forecastle", superposé à le rostre est destinée à obtenir des volumes plus importants que ceux que l'on peut obtenir en développant la coque à partir directement des lignes du "perceur de vagues". D'où la raison de cette "discontinuité".  Ces volumes étaient destinés à éviter que la proue puisse trop "s'enfoncer" dans les vagues, améliorant ainsi la stabilité globale du navire par mer agitée.

  4. Il y a 4 heures, Hirondelle a dit :

    Quelles sont les nouvelles des PPA et des 2 dernières Fremm, @gianks , @Umbria ?

    Le Thaon di Revel est affecté à quel genre de missions ?

    Sait on quelles évolutions connaîtront les 2 Fremm ? Je les découvre GP. Sont-elles sur cales ?

     

    edit je cherche des vidéos des PPA naviguant à bonne vitesse, sans succès.

    Dans cet article du 12 octobre le découpage de la première tôle d'acier de la 10e FREMM-IT est annoncé.

    https://www.analisidifesa.it/2021/10/taglio-della-prima-lamiera-per-la-decima-fremm-per-la-marina-militare-italiana/

    L'article rapporte "GP" avec plusieurs systèmes mis à jour. Mais des sources fiables ont signalé un GP-E, un mélange entre GP et ASW. Nous verrons...

     

    Le Thaon de Revel n'a pas encore été livré

    Pour la vidéo  du PPA a pleine vitesse..... tout le monde aimerait le voir, ça doit être un spectacle, il y a des rumeurs qu'il a dépassé la vitesse attendue de 32 nœuds mais ce ne sont que des rumeurs.

    Voici une vidéo récente montrant le niveau de construction du 6 PPA

    https://www.facebook.com/giovanni.mezzina.9/posts/4807236475962768

     

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  5. https://www.rid.it/shownews/4661

    "La construction du premier des 2 nouveaux sous-marins U-212 NFS pour la marine italienne a débuté aujourd'hui dans l'usine Fincantieri de Muggiano (La Spezia). L'U-212 NFS est une évolution de l'U-212A, développé dans le cadre d'une coopération avec les Allemands de TKMS, par rapport auquel il introduit d'importantes modifications et innovations développées indépendamment par Fincantieri, et marque le retour de l'Italie à la conception et la production souveraines des sous-marins, à tel point que la propriété intellectuelle du U-212 NFS appartient à Fincantieri lui-même. Parmi les innovations pertinentes, le CMS, conçu et construit par Leonardo, qui remplacera le CMS norvégien utilisé sur l'U-212A, et la nouvelle suite EW créée par Elettronica."

     

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  6. Si je peux continuer sur le thème italien (c'est le dernier, promis :rolleyes:), la photo d'un chef-d'œuvre qui dans son raffinement extrêmement élevé dénonce toute l'insuffisance de l'industrie italienne des moteurs d'avion de l'époque (années 30 du 20ème siècle)

    FIAT_AS_6_motore.jpg

  7. Italien

    Breda BZ 308

    On disait que le retard dans la fourniture des moteurs qui condamnaient l'avion et le Breda était souhaité par l'industrie aéronautique anglo-américaine qui voyait dans cet avion un concurrent possible.

    Bien que des contrats aient été signés pour la fourniture à l'Argentine, l'Inde et l'Iran, le manque de moteurs, livrés avec deux ans de retard, a réduit la production à un seul avion utilisé par AMI jusqu'en 1954 lorsqu'un accident l'a endommagé de manière irréparable en raison du manque de pièces de rechange.

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  8. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Italie a également tenté de rattraper le retard en transformant des paquebots en porte-avions.
    En particulier, il y avait deux paquebots destinés à la transformation.
    Le  « Roma » qui deviendra le porte-avions Aquila

    260px-Transatlantico_ROMA.jpg

    et le  « Augustus » pour lequel la transformation en porte-avions « Sparviero » était prévue.

    260px-Augustus_1926.jpg

    Quant au porte-avions "Aquila", le 8 septembre 1943, date de l'armistice, il était à 90 % prêt pour les essais et les essais en mer. Il avait déjà effectué les premiers tests statiques du moteur mais n'a pas eu le temps d'entrer service actif." Il a été démoli en 1952

    La ligne de vol devait se composer de 51 Reggiane Re 2001

    images?q=tbn:ANd9GcQuuS44yhD1fyYcege7uYa

     

     

    aquila_001.jpg

     

    Quant au porte-avions "Sparviero", le 8 septembre 1943 les travaux de transformation venaient de commencer.

    Comment ça aurait dû être

    220px-Pianta_e_profilo_sparviero.jpg

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  9. Le 07/12/2021 à 19:16, Wallaby a dit :

    https://www.theamericanconservative.com/dreher/italian-lives-matter-crime-new-york-times/ (7 décembre 2021)

    Le Corriere Della Serra, journal de gauche italien publie un commentaire dénonçant le New York Times, qui a presque passé sous silence le meurtre d'un chercheur italien de l'université Columbia de New York, suivi par la blessure d'un touriste italien par le même assaillant quelques rues plus loin.

    https://www.lexpress.fr/actualite/pourquoi-l-italie-echappe-pour-le-moment-au-wokisme_2163790.html (6 décembre 2021)

    "Le wokisme n'existe pas en Italie", assure Maimouna, fondatrice de l'association antiraciste et transféministe "Be Woke Italia", basée à Gênes.

    Quand en France, on appelait à déboulonner la statue de Jean-Baptiste Colbert pour son Code noir, chez nos voisins, les débordements étaient marginaux. L'obélisque à la gloire du Duce, au centre de Rome, est resté intact. Comme le monument génois à la gloire du navigateur Christophe Colomb, symbole de colonisation outre-Atlantique.

    En 2018, ils étaient 128 000 jeunes Italiens à s'expatrier. Un chiffre sans cesse croissant, relève le dernier rapport du Censis, l'Institut italien de recherches socio-économiques. La fuite des cerveaux s'accentue d'année en année.

    L'Italie devient donc une gérontocratie en plein déclin démographique. Un modèle difficilement compatible avec l'idéologie "woke", majoritairement défendue par les jeunes générations, le plus souvent issues de familles aisées. Or,"l'élite disposant d'un haut niveau d'instruction est assez réduite quantitativement en Italie", à en croire Marc Lazar. Effectivement, le pays est l'un des pays de l'Union européenne affichant l'un des plus faibles pourcentages de personnes disposant du niveau master par rapport à la population en âge d'obtenir ce diplôme.

    Reste la culture des humanités, pilier sacré de la société italienne, enseigné dès le plus jeune âge. Latin, grec et philosophie sont des impératifs du lycée classique, et cela se ressent même au sommet de l'Etat, selon Marc Lazar : "Nombre de responsables politiques aiment dire quelques mots en latin dans leurs discours. C'est chic, même à la télévision". Il décrit une société italienne très hiérarchique, où règne un "grand respect des titres et des diplômes". Et des arts. "La Renaissance, Raphaël, Botticelli : l'Italie n'arrête pas de valoriser son patrimoine culturel comme étant l'identité du pays" note ce spécialiste. "Alors il faudrait démolir Botticelli ?" 

    En Italie, pays qui n'a vécu que marginalement le rôle de pays colonial, Cristoforo Colombo ne sera jamais perçu comme la cause du colonialisme, mais exclusivement comme un navigateur.
    Non pas qu'il n'y ait pas de pages peu édifiantes de l'histoire coloniale italienne, mais chez les Italiens d'aujourd'hui l'impact culturel que cette page historique, objectivement courte et « superficielle » par rapport à celle du Royaume-Uni, de la France, de l'Espagne, est, par exemple, certainement moins important que celle de le contemporain phénomène d'émigration qui a amené des millions d'Italiens en Europe, aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Australie. 

    À droite? tort? Je ne sais pas, mais c'est ça.

    Et puis il y a la question de la présence de monuments "gênants", certainement plus gênants pour l'histoire de l'Italie qu'une statue de Cristoforo Colombo, a déjà été abordée. Et grâce à la fierté pour notre patrimoine culturel et pour ce qu'il représente pour nous, à l'habitude des œuvres d'art répandues partout en Italie, et pourquoi pas, au sens pratique développé en vivant avec ce patrimoine, il n'a pas été difficile de le reconnaître, pour tous, la valeur artistique de certaines œuvres léguées par la période fasciste, valeur qui dépasse toutes les considérations politiques possibles sur cette période qui s'est terminée par une cruelle guerre civile. Un exemple pour tous est le quartier EUR à Rome, fortement souhaité par Mussolini et donc un important « manifeste fasciste » est toujours là avec ses élégants édifices rationalistes, tout d'abord le "Palazzo della Civiltà Italiana", rebaptisé par les Romains « le Colisée carré ».

    Quand il m'arrive d'aller à EUR, je ne vois pas d'éloge des vingt ans de Mussolini dans ces bâtiments (il y a peu à louer de cette période), je ne vois que la manifestation du génie des architectes qui ont pu concevoir ces œuvres.

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  10. Il y a 3 heures, MIC_A a dit :

    .......

    J'imagine que la même manœuvre avec hélices à pas variable semble "plus rapide" de prime abord mais en y regardant de plus près, ces matériels demandent un délais de variations du "pitch"  avant de passer en inversion et c'est le message que gianks voulait peut être faire passer.
    surtout aujourd'hui, ou tout est informatisé et bardé de capteurs qui permettent différentes opérations combinées en un laps de temps réduit. 

    Je tiens à préciser que j'ai un intérêt pour le sujet mais que je n'ai compétence technique dans le sujet spécifique.
    La polémique "hélices à pas fixe ou pas variable" m'intrigue car évidemment les deux solutions ont des forces et des faiblesses, et l'une ne l'emporte pas clairement sur l'autre (on ne compare pas l'hélice et la roue à aubes des bateaux à vapeur du Mississippi), donc J'essaie de comprendre quels sont les critères qui ont conduit au choix d'un type ou d'un autre, et les réponses argumentées telles que les dernières sont très intéressantes. J'aurais aimé étudier le ingénierie naval mais ce n'était pas possible, mais j'ai toujours de l'intérêt et de la curiosité.
    Ma contribution ne peut être que de rapporter des informations que je trouve dans d'autres lieux, en me souhaitant une analyse constructive de celles-ci, comme cela s'est produit.

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  11. Même si je ne vois aucune image jointe, s'il y en a (le forum ne fonctionne pas parfaitement depuis quelques jours), ce qui est rapporté est très intéressant.
    Merci

    Un "espresso" payé aussi pour ARMEN56

     

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  12. J'aurais mieux fait de réfléchir 2 minutes de plus avant d'écrire (accélération constante.....vitesse moyenne).
    Oh eh bien allez, mauvais conseiller le sommeil, l'heure tardive, la longue journée..... 

    HK je te dois un expresso

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  13. Il y a 13 heures, HK a dit :

    Il y a plusieurs bons articles Italiens sur la propulsion des FREMM IT, malheureusement pas tous disponibles en ligne.

    En voici un qui résume les lois de contrôle du système de propulsion, notamment pour un « crash stop »: 

    Propulsion control optimisation for emergency manoeuvres of naval vessels

    https://www.researchgate.net/profile/Michele-Martelli/publication/290330797_Propulsion_control_optimisation_for_emergency_manoeuvres_of_naval_vessels/links/5c758823a6fdcc47159e60eb/Propulsion-control-optimisation-for-emergency-manoeuvres-of-naval-vessels.pdf


    En page 10, ils donnent pour exemple un arrêt en ~100 secondes. Avec décélération relativement linéaire à partir de 27-29 noeuds cela donne 700-750m soit 5-6 longueurs.

    …bref cela confirme ce que tu dis @ARMEN56, pour ceux qui ne te croiraient pas sur parole. ;-)

     

    Étant donné que je ne veux pas jouer a qui l'a plus long, je suis prêt à accepter vos considérations, mais elles doivent être correctement argumentées.
    Dans l'article mentionné, je trouve le temps d'arrêt de 100 secondes.
    On sait à quelle vitesse partir à partir de 29 nœuds = 14,9 m/s
    En supposant un mouvement uniformément accéléré avec une accélération négative, je vous épargnerai la formule car je suppose que vous le savez, il nous manque la valeur d'accélération pour pouvoir calculer l'espace d'arrêt, ou l'espace d'arrêt pour calculer l'accélération.
    Je n'ai pas vu de valeur d'accélération dans l'article, mais je l'ai peut-être manquée.
    Cependant, s'il n'est pas là, ou s'il n'a pas été trouvé ailleurs, je ne vois pas comment la distance d'arrêt peut être estimée avec une telle certitude.
    En revanche, c'est justement l'accélération qui doit changer selon le type d'hélice.

    Et non, connaître le temps d'arrêt n'est pas suffisant pour confirmer le mot de ARMEN56

  14. Comme je l'ai écrit, je rapporte ce que j'ai lu.
    Cependant, j'ai cherché quelques informations supplémentaires et j'ai trouvé quelque chose qui corrige un peu ce dont je me souvenais mais qui est écrit par des gens expérimentés. Concernant FREMM-IT j'ai trouvé un message écrit par un important journaliste italien expert en militaria. Pour le FREMM-IT, il parle d'une vitesse maximale de 29 nœuds, obtenue grâce à des peintures spéciales pour la coque, et de la capacité de s'arrêter en 1,5 longueur de coque.

    Quant au "navire Orsa", ancienne frégate de la classe Lupo, je rapporte en italien et traduis deux messages rédigés par le Officer Propulsion d'alors (mise en service et essais du navire).
    Le premier message est une "présentation" et a été écrit en réponse à un sujet sur les anciennes frégates MMI , et voici un peu de nostalgie et d'affection.
    Le second est un extrait d'un message dans lequel l'officier susmentionné fait part de ses doutes sur la philosophie qui a conduit au pont PPA ultramoderne. Ce n'est pas un document avec lequel il a voulu se remémorer le passé avec nostalgie et faire l'éloge du vieux "navire Orsa" qui lui est cher. Loin de là. Ce message est une analyse lucide de ce qu'est le rôle du commandant d'un navire militaire, il n'y a donc aucun intérêt à se vanter des prouesses des bateaux italiens.

     

    ........ Io su una Maestrale non ci ho mai messo piede, ma dell'Orsa le posso garantire che era uno spettacolo ed era perfetta. Ne seguii la costruzione, allestimento e consegna alla Marina, come Ufficiale alla propulsione (prove contrattuali e collaudi inclusi). Non aveva una virgola fuori posto.
    Continua oggi a servire nella Marina Peruana come BAP Aguirre (FM-55)........

     

    "......Je n'ai jamais mis les pieds sur une frigate Maestrale, mais je peux vous garantir que la frigate Orsa était un spectacle et c'était parfait. J'ai suivi la construction, la préparation et la livraison à la MMI, en tant qu'officier propulsion (tests et inspections contractuels inclus). Il n'avait pas une virgule hors de sa place.

    Il continue de servir dans la marine péruvienne aujourd'hui sous le nom de BAP Aguirre (FM-55)...."
     

    .........Un po' di storia. Noi (MMI) la primissima esperienza di gestione diretta dalla plancia di tutta la funzione navigazione della nave (con controllo diretto delle macchine) lo abbiamo fatto con la classe Lupo: per la prima volta, in plancia, è comparsa la consolle di comando e gestione della propulsione, con due leve con le quali si comandavano due sistemi estremamente complessi con motori, TTAAGG, giunti, eliche a pale orientabili, freni assi, ecc... Era come stare ai comandi di un grossissimo motoscafo potente e velocissimo.
    Siamo stati tra i primi al mondo (come spesso avviene). Il sistema funzionava, e manovrare una nave del genere era una cosa veramente emozionante e stupefacente, perché non c'erano quasi più i tempi di reazione tradizionali delle navi.
    Era la fine degli anni '70.
    Potrei raccontarvi di aspetti collaterali, anche divertenti, di quei sistemi che arrivarono a bordo di quelle navi per la prima volta.
    I Lupo viaggiavano oltre i 34 nodi. Eppure si fermavano in due lunghezze nave: una cosa mai vista prima, una sensazione di potenza ineguagliabile.
    A parte lo show (che era comunque veramente impressionante, sia da fuori che a bordo: crash-stop) questo voleva dire che, al limite, se ti prendevano a cannonate, potevi pure, per assurdo, arrivare a sghignazzargli in faccia, perché potevi in teoria evitare i proietti in arrivo. Una cosa mai vista prima.........

    .........Un peu d'histoire. La toute première expérience de gestion directe depuis le pont de toute la fonction de navigation du navire (avec contrôle direct des machines) nous (la MMI) l'avons fait avec la classe Lupo : pour la première fois, sur le pont, la console de gestion de commande et de propulsion est apparue , avec deux leviers qui contrôlaient deux systèmes extrêmement complexes avec moteurs, TTAAGG, articulations, hélices à pales réglables, freins d'essieux, etc... C'était comme être aux commandes d'un bateau à moteur de course très grand, puissant et très rapide.
    Nous étions parmi les premiers au monde (comme cela arrive souvent). Le système fonctionnait, et manœuvrer un tel navire était une chose vraiment passionnante et étonnante, car il n'y avait pratiquement pas de temps de réaction traditionnel des navires.
    C'était à la fin des années 1970.
    Je pourrais vous parler des aspects collatéraux, même amusants, de ces systèmes qui sont arrivés à bord de ces navires pour la première fois.
    Le frigates de la classe Lupo naviguaient à plus de 34 nœuds. Pourtant, ils s'arrêtaient dans deux longueurs de navire : quelque chose de jamais vu auparavant, un sentiment de puissance sans précédent.
    Hormis le spectacle (qui était quand même très impressionnant, aussi bien de l'extérieur que du bord : crash-stop) cela signifiait que, tout au plus, si on vous tirait dessus, vous pouviez aussi, absurdement, vous moquer d'eux, car vous pourrait théoriquement éviter les projectiles entrants. Quelque chose de jamais vu auparavant.........

     

     

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  15. Relata refero

    Je rapporte des choses lues sur des forums italiens.
    En essais en mer, les FREMM-IT se seraient arrêtés de la vitesse maximale dans une longueur de coque grâce à les hélices à pas variable
    Une des raisons qui aurait conduit à l'adoption des hélices à pas variable pour FREMM-IT serait la possibilité de positionner les pales d'une des deux hélices "en drapeau" (parallèlement à l'axe de déplacement, je ne sais pas si l'expression italienne qui se traduit "en drapeau" a le même sens en français) pour réduire la résistance au mouvement dans les situations où l'utilisation d'un seul arbre porte-hélice est suffisante.
    Je le répète, je rapporte ce que j'ai lu et en tant que profane je n'ai aucune idée si ces possibilités ont une utilité opérationnelle effective.
    Il faut dire cependant que la capacité d'arrêt à partir de la vitesse maximale dans une longueur de coque a également été rapportée pour les anciennes frégates de la classe Lupo par un officier qui écrit avoir vécu cette expérience directement lorsqu'il était embarqué sur l'un de ces navires, également équipés par hélices à pas variable.

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