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Tout ce qui a été posté par Albatas

  1. Je sais bien, et je comprends bien que les questions de retours industriels sont importants. Si la France payait 40% d'un programme pour 20 % de retour on gueulerait et on aurait raison. Mais sur ce point on est dans l’excès inverse je pense : Le programme A6 a du retard, il faut remettre la main à la poche pour sauver le programme, et l’Allemagne demande à ce moment (en 2021 !) un peu plus de workshare, faisant prendre un risque d'avoir plus de retard, et cela pour 40 équivalents temps plein...
  2. Cet article date du 13/11/2020, et parle d'un premier vole en 2022. L’annonce de la migration de la production et des tests du Vinci date de septembre 2021. Sur ce site (ok c'est FO Ariane groupe, pas forcement les plus objectifs) https://www.fo-arianegroup.fr/actus/c/0/i/65516453/les-retards-de-la-fusee-ariane-6-deviennent-critiques on peut lire que les derniers retards viennent des installations de tests pour le moteur Vinci et le dernier étage. (L'article source https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/les-retards-de-la-fusee-ariane-6-deviennent-critiques-1413871 mais j'ai pas accès à l'article complet) Les mêmes retards auraient-ils eu lieu si la production et les tests avaient eu lieu en France ? C'est impossible à dire, mais raisonnablement on peut penser que le déménagement n'a pas aidé...
  3. Je pense que c'est plus compliqué, c'est très lié à qui finance quoi pour Ariane 6. Après ArianeGroup fait au mieux pour satisfaire les états qui financent. D'un point de vu purement industriel déménager la ligne de prod n'a aucun sens dans ce cas là. (Dans tous les articles que je trouve on parle bien d'un accord franco-allemand et pas d'une optimisation industrielle). Pour les retards, honnêtement je ne sais pas. J'ai le souvenir d'avoir lu (peut-être ici même) que le déménagement causait des retards, mais j'ai plus la source. Et de toute façon si retard il y a eu, ils ont peut être été couvert pas d'autres retard moins polémiques. Le Covid c'est le Graal pour justifier les retard dans tous les domaines. Je pense sincèrement que de toutes façons, le changement aurait au moins pu attendre que A6 soit en service avant d'avoir lieu. Je comprend aussi que les pays qui participent souhaite avoir le plus de retombés possibles, mais le risque à faire des truc sous-optimum, c'est que A6 soit un échec commercial et là, plus personne n'a rien. Difficile à doser...
  4. L’Allemagne a exigé le déménagement de la ligne de production des moteurs Vinci (qui était en France) vers l'Allemagne. (Ce qui a provoqué des retards il me semble, sans en être tout à fait sur..)
  5. 14 % c'est pas le bas de la fourchette, c'est ce que l'on obtient en France avec les capacités installées, qui le sont plutôt dans les régions ensoleillées. Source : https://assets.rte-france.com/prod/public/2023-09/Bilan-previsionnel-2023-synthese.pdf page 9 On a pour 2022 : 15.7GW installé, production annuelle 18.6 TWh -> 13.5% de rendement Si on prends les chiffres d'un scénario quelconque "2035", on trouve 14 à 14.5 % (Histoire de "gommer" les installations anciennes peut-être moins performantes.) Je chipote, sur le fond on est d'accord. PS : C'est pas un jugement de valeur sur le solaire, mais c'est important d'avoir les chiffres en tête quand on lit des déclarations du genre "construction d'une centrale 2GW solaire en métropole", ou quand on lit des chiffres sur le coût du GW installé. (Au delà de la non pilotabilité).
  6. L'annonce de constructions d'usines en France c'est toujours une bonne nouvelle, après je suis comme toi j'attends le premier béton et même les premiers produits avant de me réjouir. Et si on a des subventions européennes tant mieux. Il y a un marché en développement, autant en prendre un part. En plus la France à des atouts pour cette production (très énergivore), surtout grâce au nucléaire qui nous donne une électricité pas trop chère et disponible tout le temps. (douce ironie) Je verrais bien la construction d'un NUWARD à fos, avec la chaleur on peut dessaler l'eau de mer "gratuitement" pour la production de PPV et alimenter l'usine de PPV, faire de l’hydrogène et fournir de la chaleur (pas très chaude) pour la métallurgie. Ça ferait une belle vitrine technologique. @Patrick Selon RTE, le rendement puissance installé/production annuelle moyen du solaire en France sera de 14 % en 2035...C'est pire que ton estimation à 20%... Après dans le désert d'Atacama au Chili, ça monte à 34 %, l'ensoleillement est énorme et il fait frais, avec du vents. Beaucoup de projets (réels) là bas... peut être qu'on finira par y installer des PPV produit en France...
  7. D'ici peu le plus gros gisement de lithium sera le cimetière de batteries usagées. C'est évident qu'il faut bosser sur le recyclage et favoriser les techos qui se recyclent plus facilement. C'est assez absurde de faire un cycle éléc -> hydrogène -> éléc sauf à vouloir stocker de l’électricité sans avoir d'autres solutions. Si on a de l’électricité en rab', et on va sans doute en avoir avec le développement des EnR non pilotables, ce qui coûte le moins cher c'est : 1) Décaler les usages quand c'est possible. Il y a un "gisement" mais c'est pas énorme, et c'est surtout sur des cycles courts. (Exemple des heures creuses/heures pleines edf qui pourrait être "raffinée") 2) Les STEP pour le stockage. Le problème c'est d'avoir la géographie pour. En France il reste peu de potentiel, mais ça ne veux pas dire qu'il ne faut pas l’exploiter. 3) Les batteries, ça peut servir de tampon sur des cycle assez courts mais pas plus. 4) L'hydrogène à exploiter en temps qu'hydrogène, pour fabriquer des engrais, pour la chimie, la métallurgie etc... Il faut bien sur des capacités de stockage, mais selon les rapports sérieux que j'ai lu, c'est faisable dans des cavités salines. 5) L'hydrogène pour faire des carburants de synthèses, pour les applications qui sont très difficiles à électrifier. (Si la réglementation les rends compétitifs face au pétrole) 6) L'hydrogène pour refaire de l’électricité... ce serait vraiment dans des cas de grosses pointes de consommation associées à une très faible production EnR. Je me pose aussi un grosse question (à laquelle je n'ai pas de réponse) : Comment adapter le marché de l'électricité aux capacités intermittentes. J'ai l'impression que dans la situation actuelle, il y a un "gisement" d'électricité très peu chère en France qui n'est pas exploité. Quand la production dépasse la demande (par exemple la nuit ou par grand vent), on baisse la charge des réacteurs nucléaires (que l'on a la chance d'avoir) et certains parcs éolien s'effacent. (Les plus récents qui ne bénéficient pas d'une obligation d'achat). Comme le coût marginale du MWh en plus pour une centrale nucléaire est très faible, on se retrouve dans une situation ou ont ne produit pas une électricité qui coûteraient très peu à produire et pourrait être utiliser justement pour produire de l’hydrogène pas trop cher. Mais si elle est effectivement produite, le prix baisse pour tous les utilisateurs et les centrales ne sont plus rentables... (Il y a sûrement des mécanismes qui m'échappent)
  8. Il y a d’ailleurs plusieurs grosses usines d’électrolyseurs en construction en France. (McPhy, Gen-Hy, Cockerill...)
  9. Pour débuter un rapport RTE très intéressant qui vient de sortir. C'est une analyse ce qu'on peut faire pour tenir les objectifs en 2035. C'est bien fait, les difficultés sont mises en évidence, beaucoup de choses intéressantes. https://assets.rte-france.com/prod/public/2023-09/Bilan-previsionnel-2023-principaux-resultats.pdf On constate que pour la production électrique il faut construire de tout, le plus possible. Il n'y a pas de débat EnR/nucléaire, en faisant le max de tout on est pas sur d'avoir assez d’électricité dans le futur. C'est bien le but premier. Monter des électrolyseurs près de gros sites industriels pour remplacer le H2 produit à partir de méthane, pour la réduction du minerais de fer et éventuellement en remplacement GN quand c'est possible. Dans une étude de Grdf, il est dit qu'on peut monter à 6% de H2 dans le réseau GN sans grosses modifs, ce qui permettrait aussi des débouchées "facile" (injection de H2 dans le réseau) pour gérer l'intermittence de la production des électrolyseur. Pour la mobilité "légère" je comprend le choix de pousser l'elec (je parle de l'Europe). La difficulté, si on laisse planer un doute entre elec/H2/carbu de synthèse, c'est que tout le monde va attendre de voir la techno qui gagne, et le réseau de distribution ne sera jamais construit. On a pas les moyen de poser des bornes de recharge élec et des station l'H2 dans toutes les stations en même temps. Les carburants de synthèses, même avec des investissements massifs, dans un futur proche c'est des petites quantités de carburant à grand minimum 5 euros le litre sortie d'usine... Il fallait faire un choix pour que le truc avance. Le problème des matériaux est un vrai problème, mais pour l'instant l'option batterie est la seule déployable rapidement. On utilise un telle quantité pétrole/gaz que les technos ne sont pas concurrentes mais complémentaires. Pour les gros engins de chantier, l'aérien, les carburants de synthèses (ou l'hydrogène) seront peut être la meilleur solution même si ils coûtent cher. Pour le chauffage -> Pompe à chaleur (ou réseau de chaleur depuis une centrale nucléaire pour les zone fortement urbanisée) De toute façon il faut se faire à l'idée que tout coûtera plus cher. Il y a aussi un gros boulot réglementaire au niveau européen à faire, (qui avance mais pas très vite) si on veut que les choses se produisent. Il faudra du protectionnisme "vert" aux frontières, sinon on va juste délocaliser la production dans des pays moins regardant sur les émissions de CO2. Il y a aussi sans doute un truc à faire sur la formation du prix de l’électricité. En particulier il faudrait (si ça existe je ne suis pas au courant) que certains industrielles puissent avoir des contrats "intermittent" d'éléc à des tarifs très bas (genre 15 euros\MWh ou moins, pour une quantité globale annuelle fixée mais à des moments "aléatoire"). Je m’arrête là c'est déjà long.
  10. À part l'exemple Allemand où si j'en crois @mehari, la Budeswehr a acheté à Israël, on peut questionner la pertinence des choix sur le long terme. (En particulier espagnol...) Dans l'absolu, je suis favorable au développement de capacités nationales, mais il faut bien regarder la réalité et faire les meilleurs choix d'investissement en fonction des moyens disponibles. Mon opinion se base sur la réalité observable actuellement : - Le budget de l'armée remonte, mais il y a très peu de chance qu'il remonte beaucoup plus que prévu. Il y a aussi de gros besoins dans l'éducation, la santé, la lutte contre le changement climatique et l'adaptation au futur climat. - L'AdT semble aimer les roulettes (même pour Titan), du coup peu de chance de rentabiliser le développement d'une plateforme chenillée en déclinant plein de version. - Il y a de très nombreuses capacités qui demandent des moyens... Au regard des nombreux besoins des armées, même si ça fait pas plaisir il faudra bien faire des choix quand aux technos dans lesquelles investir ; et je préfère des projets ciblés mais bien dotée et mené avec constance plutôt que de financer un peu tout dans tous les sens... Pour le reste, ça ne me choque pas d'acheter aux voisins, mais évidement une sorte de réciproque devrait être assuré. Une option sans doute proscrite par les règles de l'UE serait de faire de contrats croisés entre états : je te prends tel matos dont j'ai besoin, et en échange (dans le même contrat), tu me prends un autre truc dont tu as besoin pour une somme très grossièrement équivalente. La question c'est pas "est-ce que c'est cool de faire tel truc", mais "avec le même argent, peut-on faire un truc mieux" ? Le risque avec les gros projets, c'est de siphonner tout le reste et se retrouver avec un système trop déséquilibré. C'est le syndrome "Royal Navy". Ils donnent envie actuellement avec leur deux PA ? PS : Je serait très heureux que l'avenir me donne tort, que le projet soit mené à bien, seul ou à plusieurs, et que ce soit une belle réussite.
  11. Mauvais esprit ON: 80 chars dans un hangar, deux vigile et un balayeur... Plus de budget pour le reste.
  12. Effectivement, je me basais sur les 200 Leclerc à moderniser, et le fait qu'il est très rare qu'un nouveau matériel en remplace un plus ancien en plus grand nombre. Mais dans ce cas pourquoi pas, c'est AdT qui décidera selon ses priorités, son budget et ses moyens RH.
  13. Je suis d'accord, j'ai été sans doute trop affirmatif. Après il y a quand même de bonnes chances que le Léo2 100 % allemand soit plus intéressant à vendre pour les indus allemands (surtout RM) qu'un MGCS 50 % Français. Note que ce n'est pas une critique contre les allemands, chacun joue ses cartes. Il y a aussi le fait que c'est souvent plus difficile de faire évoluer les matériels et les "customiser" pour les clients lorsqu'ils sont faits en collaboration. (cf Tigre, EF2000...) . Si le programme MGCS tient le coup, j'espère qu'il se passera bien...
  14. La question de savoir si on peut faire un char seul (pour 200 unités ?) ne se pose pas vraiment, la question c'est à quel prix, pour quels résultats, et avec quelles perspectives de prix du MCO sur le long terme. C'est plus pratique que idéologique. Un MBT reste un besoin marginal de l'AdT, on n'envisage pas une attaque massive sur notre sol. En revanche dans presque 100 % des futures opérations, même contre des gus en sandalettes, il y a un gros risque d'être emmerdé par des drones, des munitions rôdeuses plus ou moins artisanales et autre joyeusetés volantes. Autant utiliser l'argent pour développer des capacités air-sol variées, une panoplie de drones/munitions rôdeuses en grosses quantités plus tous les trucs qui rendent possibles l'utilisation de nos 200 chars dans de bonnes conditions. C'est des investissements sans regrets et à fort potentiel export... Ensuite pour le char proprement dit, faire simple, genre "char employable" ; pourquoi pas un châssis sur étagère (si possible un truc fiable et bien répandu pour pas galérer à trouver des pièces), et éventuellement une tourelle nationale avec le maximum d'équipements en commun avec le jaguar. Le canon ? On reste sur un 120 qui a le mérite (énorme) d'avoir des munitions déjà développées, et d’énormes stocks chez nos alliés. Avoir des 140 Ascalon et des stocks faméliques de muns bof bof... Pour l'export je rejoins @Clairon : Très faibles chances de succès. (Comme un MGCS franco-allemand d’ailleurs ; les allemands continueront de vendre des Léo2, comme AH a continué de proposer des Caracals de plus en plus évolués). Ou alors c'est qu'on fait un truc significativement différent de la concurrence. (Mais quoi ?)
  15. Je suis assez d'accord. - Du point de vue de la sûreté de fonctionnement (les éléments propres à l'installation et à la façon dont elle est conçue), on peut sans doute atteindre un niveau comparable à celle des gros réacteurs, mais ça va coûter très cher au MW. Il y a une raison qui fait que les centrales sont historiquement de plus en plus grosse... - Du point de vu de la sécurité (les éléments extérieurs, actes terroristes, vol de matières radioactives etc...) ça me semble une sacrée idée de merde de planter des petits réacteurs partout. Bonjour les frais de gardiennage... et multiplier les transports de petites quantités de combustibles et de déchets (ou multiplier des micro-stockage à côté des petits réacteurs) bof bof... Je ne mets pas en cause la niveau technique de l'équipe, mais pour la com' ils ont du faire des stages intensifs chez Lockheed Martin Selon eux : https://www.naarea.fr/finalisation-du-jumeau-numerique-de-naarea Ils ont : - Un "jumeau" numérique... et c'est tout ! - Aucune usine, aucun moyen de production ("d'ici 2030") - Aucun prototype, aucun démonstrateur d'aucune partie de leur projet. - La filière de production du combustible qu'il souhaite utiliser n'existe pas. - Aucun réacteur commercial basé sur les sels fondus n'existe. (Il y a des réacteur expérimentaux mais c'est pas pareil) - Visiblement, aucun début de validation par l'ASN. Et obtenir l'autorisation de construire et démarrer une installation nucléaire par l'ASN ça prend du temps et il ne suffit pas de présenter un powerpoint... Et ils annoncent un prototype fonctionnel pour 2027 ! Et la série en 2030 ! C'est surréaliste. Je suis très favorable au développement des réacteurs à neutrons rapide, mais ce genre de projet devrait être présenté comme un réacteur de recherche, pas comme un truc commercialisable en 2030. C'est triste d'avoir annulé Astrid pour financer des trucs beaucoup moins avancé :/
  16. J'imagine qu'avec starlink, il y a un système d'authentification des connexions pour vérifier que l'utilisateur a payé son abonnement. Et j'image aussi qu'en s'abonnant, on clique sur "j'accepte" pour valider les CDU que personne ne lit mais qui doivent contenir un truc du genre "je m'engage à ne pas utiliser le service pour perpétrer des actes terroristes, des actes de guerre ou pour dire du mal de Musk." Après, Musk s'est sans doute dit que l'accès à son réseau de communication pour couler la flotte de la mer noire, ça vaut plus chère qu'un contrat civil à 40 balles pour accéder à Pornhub depuis son camping car. Et comme il ne peux pas vraiment ajouter sur le site une option pour les militaires "for only 50000 $/mo, you can target military ships with drones from anywhere !", il fait raquer le pentagone. (De toute façon, je pense pas qu'il puisse directement vendre de capacité "militaire" a l'UK) L'histoire des terminaux, c'est peut être juste des terminaux avec des codes d'authentification spéciaux qui garantissent une libre utilisation contractuelle de la connexion. Après le pentagone en fait ce qu'il veut c'est plus le problème de Musk.
  17. Dans les 7000 il doit y avoir la branche spatiale, (anciennement Astrium) et visiblement des activités civils. Ce serait intéressant de savoir les spécialités exactes de tout ce petit monde.
  18. Concernant les VE, le "gisement" de flexibilité existe mais restera assez marginal de toute façon, et cela reste des flexibilités sur des périodes assez courtes. L'idée est d'éviter un appel trop fort vers 19h. Après, les modalités de mise en œuvre restent à voir, mais ça vaut le coup de creuser. On peut imaginer que si on programme une charge à au moins 50% pour 7h30, cette charge soit garantie. Et on peut tout aussi imaginer des variations de tarifs suffisamment ample pour que cela vaille le coup de pas demander "100% tout de suite" si ce n'est pas nécessaire. Le truc est que de toute façon, d'ici 2050 (selon RTE) il n'y a aucun scénario décarboné qui se passe de flexibilité. Industriellement, le mieux que la France puisse faire est d'arriver à 50% de nucléaire en 2050, (soit 14 EPR2 + des SMR qui n'existent pas encore + le nucléaire historique prolongé au maximum), et même dans ce cas de figure (le meilleur de tous) on doit trouver 13 GW de flexibilité en plus des 1,7 GW prévus pour les VE. Donc oui, ça va être contraignant, et oui, les politiques ont un sacré boulot pour organiser tout cela pour que ce soit acceptable pour la population et les entreprises.
  19. Je ne crois pas qu'il soit envisagé d'utiliser les batteries des véhicules comme stockage. Dans les rapports de RTE, ils donnent 1.7 GW de flexibilité liés au VE, (contre environ 15 GW d'autres flexibilités dans tous les scénarios, sans compter le stockage qui varie énormément selon les scénarios), et en regardant dans le rapport complet, il me semble bien que pour les VE, l'idée est seulement de différer la charge du véhicule en fonction de la charge du réseau. Genre, on branche sa voiture à 18h en rentrant du boulot, et on demande "je veux une charge à au moins 50% pour demain matin à 7h30", le moment exact de la charge est gérée par le réseau de distribution.
  20. Je remarque quand même de grosses différences selon l'age... En gros les plus susceptibles d'aller effectivement se battre sont les moins motivé...
  21. Albatas

    40 CTA

    Il ne sont pas responsables du développement et de la production de certaines munitions ? (explo si je me souvient bien, et peut être AA ?) Si c'est le cas et qu'ils abandonnent les canons, les chaînes de prod de mun elles deviennent quoi ?
  22. Il n'a pas dit "revoir nos ambition à la hausse"... Je serais déjà très surpris si on arrive à 2% du PIB en 2025 comme prévu depuis un moment.
  23. Et en plus comme les riverains bénéficient de mal d'avantages grâce aux centrales (avoir une centrale, pour une commune, c'est pas une petite rentrée d'argent), et qu'ils y travaillent pour certains, je pense même que localement il y a plutôt un désir de voir une nouvelle centrale en construction plutôt qu'une fermeture.
  24. Merci, ta réponse est déjà pas mal ! C'est le genre de question à laquelle il est peut-être impossible du répondre tant qu'elle ne s'est pas vraiment posée et que les juristes aient creusé la question...
  25. J'attends juste que l'Allemagne nous commande un ou deux EPR et la boucle sera bouclée !
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