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Alberas

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Tout ce qui a été posté par Alberas

  1. Si c'est annoncé pour dans 3 mois, c'est que ça a dû être préparé depuis longtemps des 2 cotés pour avoir le maximum de chances de réussite et que la date convient à toutes les parties prenantes. Boeing a fait son essai tout seul dans son coin et il a donné son résultat après coup.
  2. Alberas

    Le F-35

    Cela parait assez logique comme explication. Mais alors, si les US veulent remplacer le F135 par un nouveau moteur plus puissant, il va leur falloir augmenter le débit d'air. Difficile sans modifier l'avion, Non? Et tous les clients potentiels du F35, à commencer par la Finlande et les EAU (ou l'air est plus léger et plein de sable) ils en pensent quoi de ce super moteur?
  3. Article de ce matin dans revue italienne SMART "Comment Macron va prôner le Rafale de Dassault au Moyen-Orient par Giuseppe Gagliano Le président français Macron cherche à promouvoir la vente des avions Rafale de Dassault aux Émirats arabes unis. L'étude approfondie de Giuseppe Gagliano L'équipe diplomatique de l'Elysée se concentre actuellement sur les préparatifs de la nouvelle tournée d'Emmanuel Macron au Moyen-Orient de son quinquennat présidentiel, qui devrait le conduire à Abou Dhabi et Riyad, avec une éventuelle escale à Beyrouth. Le voyage est prévu après son voyage en Ukraine. Selon plusieurs sources, le dirigeant français pourrait s'inviter en guest star au Dubai Air Show (DAS), qui se tiendra du 14 au 18 novembre aux Emirats arabes unis. Il devrait également s'entretenir avec le prince héritier Mohamed ben Zayed al-Nahyan (MbZ). INTERVENIR DANS LA GUERRE FROIDE AMÉRIQUES-EMIRATS Pour Paris, il s'agit de tout prouver : le PDG de Dassault Eric Trappier et le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s'affairent déjà à mener à bien l'affaire Rafale, actuellement bloquée dans le pays. Dans la brouille entre Abu Dhabi et Washington, les stratèges de l'Elysée et du Quai d'Orsay voient une opportunité de faire passer cet accord. Pour les dirigeants émiratis, la relance de la campagne du Rafale pourrait leur permettre de monter la barre avec Washington. Depuis des mois, la Maison Blanche tente d'utiliser cet accord pour vendre des avions F-35, évalués à 23 milliards de dollars, comme monnaie d'échange. Les États-Unis souhaiteraient que les négociations stratégiques entre Pékin et Abou Dhabi soient abandonnées. Cependant, les Émirats arabes unis ne semblent pas inquiets de cette décision, alors que les projets entre les Émirats et les groupes stratégiques chinois se poursuivent. Depuis plus de douze ans, Dassault rêve de conclure un accord avec le Rafale aux Emirats Arabes Unis. Depuis, le groupe a rejoint les nouveaux besoins industriels d'Abu Dhabi. Aux côtés d'Airbus Group, de Lockheed Martin et de Thales, Dassault a désormais un partenariat avec Global Aerospace Logistics (GAL), la société dédiée à la maintenance aéronautique et désormais intégrée au conglomérat semi-public EDGE Group, en charge de l'industrie de la défense. Depuis avril 2020, le GAL est dirigé par l'ancien officier de l'armée émirienne Mohamed al-Khemairi. Il est épaulé par le consultant du groupe Rodrigo Torres, ancien vice-président de Renault et également directeur financier d'EDGE. Dans le même temps, Dassault espère une nouvelle commande de Rafale en provenance d'Inde. Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron, s'intéresse particulièrement à cet accord indien. Alors que l'Air Marshal Vivek Ram Chaudhari, le nouveau chef de l'Indian Air Force (IAF), n'a pas ouvertement déclaré le chasseur multirôle Rafale comme candidat désigné pour le nouveau programme de chasseurs multirôles 114, il a confirmé qu'il ne cherchait pas à apporter un nouveau type d'avion de chasse de son armée de l'air. Il a fait cette annonce lors de sa première conférence de presse à New Delhi le 5 octobre. De hauts responsables de l'IAF ont maintenant admis que le ministère indien de la Défense était favorable à l'achat de 36 chasseurs Rafale supplémentaires dans le cadre d'un accord intergouvernemental (G2G) avec la France. Chaudhari aurait déjà conseillé au ministre de la Défense Rajnath Singh de soutenir l'accord, à condition que Dassault soit prêt à transférer près de 100 % de la technologie de conception et de fabrication en Inde. Pour relever ce défi industriel, le gouvernement réfléchit à une nouvelle approche. Cela impliquerait la construction de 114 combattants polyvalents via un consortium basé sur un partenariat public-privé, dans lequel le partenaire technologique étranger aurait également une participation. Cependant, rien n'est encore décidé. Le nouveau chef de l'IAF souhaite que les prochains Rafale répondent à la norme F4 de 2024. Les chasseurs IAF actuels sont de la norme F3R, avec des caractéristiques qui répondent aux exigences indiennes. Alors que le coût pour l'Inde serait plus élevé pour le F4, cela ouvrirait la voie à l'introduction de technologies de cinquième génération dans le pays. INFLUENCE SUR LE TERRAIN Pour étayer son offre, Dassault s'appuie sur nombre de généraux de l'IAF à la retraite et d'anciens diplomates devenus consultants, ainsi que sur son partenaire indien Reliance Industries, dont le promoteur Anil Ambani a des liens très étroits avec le Premier ministre Narendra Modi. - Un groupe de diplomatie d'entreprise basé à India Foundation, dirigé par Shaurya Doval, fils du conseiller à la sécurité nationale Ajit Doval. Les membres du conseil d'administration de la Fondation indienne sont des politiciens influents du BJP au pouvoir, notamment Ram Madhav, Vinay Sahasrabuddhe, Swapan Dasgupta, Jayant Sinha et Jay Panda. Ils sont également des membres influents du conseil d'administration de diplomates à la retraite, dont Amar Sinha et Preeti Saran. La première enquête (RFI) de l'IAF pour 114 chasseurs polyvalents a été envoyée aux équipementiers mondiaux en juin 2018. Les équipementiers américains Boeing et Lockheed Martin, Dassault en France, SAAB en Suède, Airbus Group en Europe, MiG en Russie et Sukhoi ont tous montré intérêt à l'époque. Cependant, pour le moment, aucun calendrier définitif n'a été fixé. "
  4. Alberas

    Marine brésilienne

    Autant pour moi. J'avais pas vu que ça s'est passé en Équateur.
  5. Alberas

    Marine brésilienne

    Comme le disait De Gaulle " Le Brésil n'est pas un pays sérieux ..."
  6. Il faut pas s'avouer vaincu . Au contraire, il faut montrer sa confiance .
  7. Alberas

    Le F-35

    En tout cas, merci d'avoir décrit le fonctionnement du Spectra. J'ai appris pas mal de choses et que ceux qui voudront se frotter au Rafale risquent de s'en prendre une
  8. Merci. C'est très intéressant. Le ratio de 1 à 10 entre le coût de l'offset pour le vendeur (son investissement) et la valeur d'offset qui lui est créditée est raisonnable. Mais l'investissement n'est pas le seul coût pour le vendeur. Il s'y ajoute le cou^t de la préparation du projet d'offset, celui de la gestion de tous les contrats avec les sous traitants locaux et du contrat global d'offset avec le client. Le tout étant partagé avec les contributeurs de 1er rang et de 2nd rang de l'avionneur. On peut estimer que ça coutera de 3 à 5% du contrat d'offset de 3G€. Après, il faut tenir compte du paramètre de la durée de réalisation des 3G€ d'offset et du mode de calcul des crédits d'offset.
  9. Alberas

    Le F-35

    C'est pas encore fini cette histoire? Il veut peut être que DA et Thales lui donnent les codes sources du Spectra?
  10. Si on le fait, c'est que ça va marcher. Et c'est une pierre dans le jardin du F18
  11. C'est un vœu pieux! En pratique, les pays qui ont une BITD forte (France, GB, Allemagne, Italie (?)) ne demandent pas d'offset les pays qui une BITD faible (Grèce, Norvège, Espagne , Roumanie, Suisse, Pologne, Finlande....) exigent des offsets Bref, chaque pays fait ce qu'il veut et, surtout, il n'y a pas de règles communes de valorisation des offsets. Les offsets coutent cher et font monter les prix en fonction du niveau exigé par le client et de ses capacités industrielles (le cas indien en est l'exemple le plus ultime) La conséquence est que les offsets représentent un risque important pour le vendeur, car ils se traduisent par des coûts et des risques financiers s'il ne tient pas ses engagements. Evidemment, avec le FMS, les américains s'en exonèrent largement. Pour illustrer l'absence de critères communs sur ce sujet, je vais prendre 2 exemples de ce qu'auraient pu être les offsets sur la Suisse. La France a acheté des Pilatus. Leur prix de vente et celui des pièces détachées sur x années est de l'offset (peut être avec un facteur multiplicatif) Les USA ont proposé d'assembler 4 F35 en Suisse. Cela peut être déclaré comme du transfert de technologie (valeur offset) et peut permettre de considérer que toutes les opérations de maintenance faites par les Suisses sur 30 ans seront aussi valorisées en offset car, sans ce transfert de techno, elles auraient du être faites aux USA. L'économie réalisée est un offset. Il a pété un plomb
  12. Présenter la question comme ça conduit à répondre que la France, pas plus que les autres pays européens n'a commis ou ne commettra ce genre d'erreurs. Mais je pense qu'il faudrait reformuler la question dans le cadre du projet HX: "Quel pays présente le risque de priver la Finlande de pièces détachées ou de services critiques pour les armements qu'il lui aurait vendu, si la Finlande entre en conflit avec son voisin Russe, sans que l'OTAN ne soit encore engagé dans ce conflit? "
  13. J'avais interprété les "manières douteuses" comme étant celles utilisées dans les temps anciens et qui utilisaient beaucoup les paradis fiscaux! Ce doit être mon passé chez Thomson-CSF qui m'a fait interpréter comme celà. En fait, si je comprends bien, tu mets en cause la fiabilité de la France vis à vis de ses clients. Le problème est que cette fiabilité (confiance, alliance, ...) doit être à double sens. Ca ne fait aucun doute avec les pays de l'OTAN (quoique la Turquie ...) c'est plus difficile avec des pays comme le Pakistan, la Lybie,l'Irak, etc .... Certes c'est critiquable sur le plan droitdel'hommiste, mais ça peut se justifier sur les plans géopolitiques et économique. De tous ces pays, celui qui me pose le plus de questions, c'est la Russie lors de la vente des BPC. C'est quand même l'adversaire de l'OTAN. Je me demande comment Poutine a hypnotisé Sarko?
  14. C'est un peu trop généraliste à mon goût. La CIEEMG est un autre sujet. "Les exportations d'armement " couvrent tout. Les performances commerciales de chaque industriel (et le soutien politique qu'il obtient ou pas ) conduisent à des échecs et aussi à des succès. Les concurrents ne sont pas tous des incapables. J'ai oublié les "leviers pas glorieux" . Tu fais référence à Biden en Suisse?
  15. Il s'agit d'une industrie que peu de pays dominent! Et Loin ou près, ça pose le même problème: est ce que j'accepte que ma défense dépendre de ce pays pendant 30 ans? Et est ce que cette dépendance va m'aider ou me géner dans les autres rapports politiques/économiques que j'ai avec ce même pays? On voit bien que ces questions se posent dans tous les marchés où le Rafale est en course contre les avions US. Les offsets sont un sujet qui mériterait un file spécifique. Ce n'est pas le critère principal d'attribution d'un contrat. A ne pas le confondre avec la co-production, style EF ou style F35.
  16. Il faut aussi interdire les résidences secondaires, qui sont triplement anti écologiques: leur construction est génératrice de CO², elles bouffent de l'espace et elles inctent à se déplacer pour en profiter. Tout le monde en cage à lapin et sans en sortir! Vive l'écologie punitive.
  17. L'article est clairement favorable aux 2 offres US et rhabille les 3 autres pour l'hiver. Est ce le résultat du lobby US ou cela traduit-il l'appétence US de l'AA Finlandaise? Parce que, s'ils considèrent que les problèmes actuels du F35 et de son moteur ne sont que de simples défauts de jeunesse, on ne peut rien faire contre le F35. Il faut donc espérer que le choix du f35 sera considéré comme trop risqué pour eux (avec cependant une question sur l'avis de la Norvège ). Mais ça pourrait les remettre dans les bras de Boeing.
  18. En 2008 (environ!) on entendait chez Thales que les UAE étaient intéressés par le Rafale mais qu'ils voulaient des moteurs plus puissants. A l'époque, j'ai retenu que notre AA n'était pas demandeuse et qu'il n'y avait donc pas de financement pour le faire. De plus, Thales avait refusé (sur d'autres contrats et sur injonction de Dassault) d'accepter les nouvelles conditions d'offset que les UAE voulaient imposer. A la suite de quoi, Thales avait été boycoté par les UAE. Dans les rapports de PARIKRAMA, on mentionne aussi une augmentation de puissance de 7500 à 8300 KN. Cette critique sur la puissance des M88 est donc ancienne. Certains membres du forum doivent savoir si qq chose a été fait ou est prévu, mais c'est peut être confidentiel?
  19. Alberas

    Le F-35

    Voilà, c'est une équation à 3 variables. @giants a posté un article ou leTyphoon est décrit supérieur au F35, Dans l'article que j'ai posté, le Rafale est décrit comme supérieur au Typhoon. Donc le Rafale est supérieur au F35 . J'en conclus surtout qu'il y a un lobby ^pro Rafale actif en Asie (Indonésie, Inde , Bengladesh) qui au moins contrebalance le bashing anti Français qu'on voit souvent. Mais OK, c'est HS!
  20. Alberas

    Le F-35

    ci joint un article de Eurasiantimes sur le projet Bengladesh. Qui donc leur a soufflé les arguments pro-Rafale vs Typhoon? https://eurasiantimes.com/bangladesh-eurofighter-typhoons-rafale-fighter-jets-india/
  21. A la place ce sera la Finlande!
  22. Alberas

    La Force aérienne suisse

    Quand j'étais étudiant , il y avait au CEAT de TOULOUSE, un "canon à poulet" pour tester les capacités de résistance des parebrises d'avion aux impacts de volatiles. Il y avait encore quelques traces de plumes! Après, on était passé à des "poulets" synthétiques standards. la SNECMA faisait aussi ses essais d'ingestion (ou indigestion!) de volatiles par les étages de compresseur des réacteurs. Les aubes n'aimaient pas trop!
  23. Si tu prends le cas du Rafale, les ventes export de 2015-2017 ont permis de faire passer la cadence de fabrication de 1 /mois à 2/mois et celles de Grèce/Egypte2 à 3/mois l'année prochaine. C'est évidemment bénéfique pour toute la chaine de production. Pour le client, c'est moins évident parce qu'on est pas dans un système sms à prix fixe pour l'Etat. Il y a aussi une limitation du sms qui, si le même système existait en France, n'aurait pas été possible en Inde; d'une part du fait des modifications demandées et payées par l'Inde, d'autre part par les obligations d'offset qui impactent fortement le prix de vente.
  24. Plus on s'approche du terme, plus la tension monte!
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