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CortoMaltese

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Tout ce qui a été posté par CortoMaltese

  1. Certes, mais le projet ukrainien est de percer, pas de s'embourber indéfiniment dans un combat d'attrition. S'ils arrivent disons aux abords de Tokmak, on peut imaginer une bataille de Tokmak pendant l'hiver, comme à Bakhmout dans l'autre sens. Mais ce n'est clairement pas ce qu'espèrent les ukrainiens, car ils n'ont pas le matériel pour mener un combat de ce type. Les ukrainiens ne peuvent se permettre ce que les russes se sont permis à Bakhmout*. * Et même côté russe, il n'est pas du tout certain que la bataille de Bakhmout ait été une bonne décision. On manque de données (attrition des deux côtés, réserves, munitons consommées) pour statuer définitivement, mais il n'est pas impossible que la Russie se soit retrouvée dans de meilleures conditions relatives au Printemps si elle avait renoncé à prendre la ville à tout prix.
  2. Cette analyse me semble fausse. Les américains n'ont pas eu une politique univoque et cohérente vis à vis de la Russie. Obama a initié un reset des relations avec la Russie et a réagi très très modérément aux événements de 2014 en Ukraine et à l'intervention russe en Syrie. C'était déjà vrai en Géorgie en 2008, ou même en Tchétchénie dans les années 90. Il y a eu pleins de conflits où les américains auraient pu rejouer la carte afghane, et ne l'ont pas fait. Globalement, la grande peur américaine post 1991 par rapport à la Russie est surtout celle d'une implosion interne, d'une Yougoslavie avec des nukes. C'est tout l'inverse d'une position qui aurait consisté à considérer la Russie comme un "peer-competitor". Même après l'arrivée de Poutine au pouvoir, quand la peur du chaos dans le pays s'est amoindrie et qu'à l'inverse ses ambitions néo impériales se sont faites jour, les USA n'ont que peu réagi (le reset d'Obama intervient après la Géorgie). Car les USA considéraient justement que la Russie n'avait pas du tout les caractéristiques d'un "peer competitor", que sa capacité de nuisance était limitée et que les avantages d'une coopération avec la Russie l'emportait largement. Il a vraiment fallu que la Russie envahisse l'Ukraine pour que la politique américaine se retourne vraiment. Peut être d'ailleurs moins par intérêt pur pour l'Ukraine et pour la Russie en tant que telles que pour les conséquences que ça aurait en Europe : en cas de victoire de la Russie, les européens de l'est auraient été en demande massive d'aide américaine, et notamment des troupes prepositionnées. L'inverse de ce que cherchent à faire les USA dans le cadre de leur pivot vers l'Asie. Les effectifs américains en Europe avaient atteint leur plus bas historique en Europe depuis 1945 à la veille de l'invasion russe. Une victoire russe en Ukraine, c'était donc soit accepter de redéployer 70 000 GI supplémentaires en Europe, i.e. un cauchemar stratégique pour les US, où bien accepter de perdre énormément en crédibilité, et donc en influence, sur le vieux continent. En comparaison, le soutien matériel à l'Ukraine représente un coût très limité. Je passe sur la question de l'ordre international et sur le fait d'une remise en cause réussie et massive des frontières internationales à la suite d'une invasion aurait envoyé un signal potentiellement dangereux à d'autres pays aux dents longues. Ce fait n'est pas probablement pas non plus totalement étranger à l'aide massive américaine. Mais globalement, il m'apparaît s'affaiblir la Russie n'a jamais été un objectif "en soi" et que les américains préféreraient largement une Russie forte mais raisonnablement coopérative, et qu'ils ont été prêts à avaler beaucoup de couleuvres ces 30 dernières années au nom de cet espoir.
  3. Je suis fondamentalement d'accord avec Alexis (avec quelques nuances et moins de certitudes) sur l'idée que le long terme avantage la Russie, mais la démographie ne me semble pas être le coeur du problème. Oui, il y a un ratio de population de 1 à 4, mais l'un est en état de Mobilisation générale qui bénéficie pour le moment d'un fort consensus, l'autre en mobilisation partielle qui charrie son lot de risque politique. À vrai dire, même l'Ukraine "sous mobilise" largement par rapport aux exemples historiques européens du XXe siècle. La raison est simple : il n'y a pas l'équipement pour, pas les formateurs pour, pas les officiers pour. Le goulet d'étranglement principal est là pour les deux camps, bien plus que le nombre d'adultes mâles en bonne santé. Celui qui gagnera la guerre sera celui qui arrivera à sortir des chars, des FPV, des IFV et des obus plus vite que l'autre. Le nerf de cette guerre est là, à mon avis.
  4. Pour moi un type avec des prothèses n'a évidemment rien à foutre dans l'infanterie en première ligne mais devrait être utilisé comme formateur. Des soldats avec de l'expérience du front, c'est précieux pour former efficacement les nouveaux.
  5. EDIT : Devancé par @olivier lsb et @Clairon! Le rapport à l'air très intéressant en feuilletant rapidement.
  6. Après, pour l'instant, les seules preuves qu'on a sont une vidéo FPV ciblant une escouade de quelques soldats ukrainiens dans les faubourgs de Verbove. Nul ne sait la date précise de la vidéo, ni le sort final de cette présence ukrainienne, dont rien ne prouve qu'elle fut massive ni pérenne. Et je ne veux pas dire que cette vidéo n'est pas intéressante, car elle l'est à plusieurs titres : 1) vue la croix et la bannière que fut l'avancée vers Robotyne, cette avance plutôt rapide sur Verbove offre un contraste intéressant 2) Le fait qu'une escouade légère ait pu pénétrer le dispositif russe jusque là montre que la fameuse ligne de défense n'a rien d'une ligne Maginot impénétrable, mais ne constitue, comme on en parlait plus haut, qu'un ouvrage parmi d'autres au sein d'un dispositif défensif russe dont la solidité découle d'un ensemble de facteurs combinés et non pas d'une "tranchée sacrée" dont le perçage constituerait l'alpha et l'omega des efforts ukrainiens. Mais simplement, je reste très prudent tant qu'on a pas de "preuves" solides d'avancées ukrainiennes relativement rapide et pérenne quelque part.
  7. Pareil. Mais ça justement, c'est difficile à dire via imagerie satellite. En fait plus globalement, l'enjeu pour les Ukrainiens, c'est d'emballer le tempo, pour ne pas laisser aux russes le temps de se réorganiser. Car au rythme actuel, les russes ont tout le temps de glisser progressivement à la ligne suivante, d'aménager des positions supplémentaires et de les garnir de renforts venus d'ailleurs si nécessaire. C'est d'ailleurs ce qu'ils font. Et donc on ne sort jamais de la phase d'attrition et on ne rentre jamais dans la phase de rendement croissant qu'on cherche lors d'une percée, celle où les kilomètres se parcourent de plus en plus vite et avec de moins en moins de perte après la boucherie des premiers kilomètres. Pour l'instant l'Ukraine n'a pas été en mesure d'imprimer un tempo de progression qui permette ça.
  8. De ce que je lis, il faut arrêter de se concentrer sur les lignes de défense "principales", celles qu'on voit bien par satellite, qui sont faciles donc à cartographier et qu'on retrouve sur la plupart des maps. Ce sont en gros chacune deux lignes de tranchée précédées de fossés antichar et de "Dents de Dragons" + des champs de mines. D'après ce que disent ceux qui connaissent leur sujet, je pense notamment à @Tatarigami, ces obstacles en soit n'ont rien d'exceptionnels, et ce n'est pas eux particulièrement qui empêchent l'Ukraine d'avancer. Ce qu'on ne voit ni par satellite ni sur les cartes, ce sont les autres champs de mines, et toutes les petites positons préparées que les russes ont mis en place à chaque lisière de pré et à chaque ligne d'arbre, et qui accueillent infanterie et ATGM. Donc ces lignes ne sont pas forcément ce qu'il y a de plus dur à passer, et à l'inverse les passer de garantie pas en soi d'avoir fait le plus dur. Mais en gros, si on parle de ces lignes, il y en en a deux principales dans l'axe de Tokmak, Ville elle même ceinturée de fortification (+ une intermédiaire en direction d'Ocheretuvate) , dont la première a été franchi par les Ukrainiens en direction de Verbove, et longée à l'est de Novoprokopivka. Tu peux les identifier facilement sur la Map de DeepStateUA (très conservatrice niveau position des troupes, et en l'occurrence visiblement en retard) en activant le filtre fortification. https://deepstatemap.live/#6/49.438/32.053 Je te joins par ailleurs les séries tweets qui traitent de ces lignes, et de pourquoi leur importance militaire est probablement surévaluée du fait de leur visibilité, par rapport à tout le reste moins visible.
  9. Heu non là clairement je ne te suis pas. On a littéralement des gens qui passent leur vie à éplucher l'immense masse de donnée qui provient du front pour comprendre qui fait quoi et où. Bien sûr, les deux camps communiquent sur ce qui se trouve en face d'eux mais les mappers sérieux attendent toujours confirmation tierce pour update. Si je peux me permettre je pense que tu sous estimes le nombre de personnes dans la communauté Osint qui bossent sur ce conflit presque à temps plein et la masse d'info qu'on peut accumuler en open source avec le temps, les connaissances et les bons outils.
  10. Les ordres de bataille des troupes en place sur un secteur du front ? Osint très majoritairement. C'est comme ça qu'on a su pour la 76e Aéroportée redéployée vers Tokmak par exemple.
  11. Je pense que les Suisses s'en foutent totalement, ils sont bloqué par pur légalisme et le savent très bien, mais ne peuvent pas vraiment faire autrement sauf à changer toute leur politique étrangère et la législation qui va avec. Vendre des Léo 1 à la Grèce pour que cette dernière puisse refiler les siens à l'Ukraine leur va sûrement très bien.
  12. Tout dépend à quel point les ukrainiens parviennent à élargir leur offensive. Il n'est pas impossible que passé un certain point, élargir la percée soit plus simple que de l'approfondir, étant donné que prendre à revers/à flanc une ligne de défense est plus simple que de l'attaquer de face. C'est d'ailleurs ce qu'il semble se passer actuellement. J'ai l'impression que depuis quelques jours, les ukrainiens insistent plus sur Kopani à l'ouest et Verbove à l'est que vers Novoprokopivka.
  13. Percé me semble être un grand mot. Il n'y a pas de percée au sens propre si on applique une définition stricte : la création d'une faille dans le dispositif adverse et l'absence d'unités organisées ennemies sur une certaine largeur de l'axe de pénétration. Ce n'est pas le cas ici, partout, dans toutes les directions, il y a des unités russes qui se battent et tiennent les nombreuses positions défensives échelonnées en profondeur. Nul part les ukrainiens n'ont le champs libre pour débouler. Ce qu'on a vu depuis 2 mois c'est le retrait progressif des russes derrières Robotyne face à la poussée ukrainienne. L'inconnue étant le taux d'attrition exacte, l'état de fraicheur des deux camps, les stocks de munitions disponibles, et les réserves réellement mobilisables à courte échéance. Après, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais si je devais donner mon "ressenti" sur les perspectives ukrainiennes dans le coin, disons à échéance de fin octobre, je verrai ça comme ça. Percée générale : Melitopol et/ou Mer noire en vue : 5% Prise de Tokmak "propre" et rapide après une percée/retrait russe : 15% Arrivée aux abords de Tokmak après un long combat attritionnel : 25% Arrêt à 5km des positions actuelles (disons pas au délà de Solodka Balka dans la direction sud) : 25% Arrêt sur la ligne actuelle : 15% Contre-attaque russe : 15%
  14. L'Etat russe est homophobe. Les lois sur la "protection de la famille" et autres directives pour interdire la "propagande homosexuelle" (i.e. la représentation de personnages gay/lesbiens à la télé et au cinéma, en gros) s'enchaînent depuis 10-15 ans, et participent au projet de Poutine de donner un vernis "orthodoxe tradi" à une société pourtant largement sécularisée. En Ukraine, l'évolution est inverse. C'était ce que je voulais souligner.
  15. Sur la question spécifique des droits LGBT, il n'empêche que l'Ukraine évolue plutôt dans le bon sens, et les mentalités changent. Tout l'inverse de l'évolution suivie par la Russie au passage. L'engagement de nombreux soldats LGBT au front y contribue notamment beaucoup puisqu'elle "prouve" à ceux qui en doutaient qu'un gay n'est pas forcément une mauviette efféminée incapable de défendre son pays. Sans parler de la question du sort des époux/ses des soldats homosexuel/les en cas de décès de leur conjoint. Faute de statut légal, les conjoints ne peuvent ni percevoir la pension qui revient normalement au conjoint d'un soldat tué, ni même d'ailleurs aller reconnaître le corps à la morgue. La médiatisation de ce genre de cas ont soulevé pas mal d'émoi dans la société Ukrainienne. Mais sinon je suis totalement d'accord avec toi. Des deux côtés on observe un florilège de symboles contradictoires renvoyant souvent à des mémoires largement incompatibles formant des syncrétismes bizarres. Ça témoigne au fond très bien de la déshérence mémorielle de la plupart des sociétés post-soviétiques qui tentent de se reconstruire des identités nationales et historiques à partir d'un matériau de base hétéroclite et mal digéré. Et comme tu le soulignes très bien, c'est au fond assez secondaire par rapport aux actes lorsqu'il s'agit de distribuer des brevets de respectabilité
  16. L'emploi du terme narratif n'était pas dépréciatif, tu peux remplacer le mot par "discours" ou "position". De même, le fait que ce narratif te préexiste est un fait, tout comme le mien. Ça ne fait pas de nous des moutons. Ce n'était ni une critique ni le centre de mon propos et je suis désolé si tu l'as perçu ainsi. Le centre de mon propos c'est : l'élargissement de l'OTAN, c'est des pays qui demandent et une organisation (largement dominée par les usa mais avec un droit de veto de tous les membres) qui dit oui. On peut insister sur le choix de l'organisation de dire oui, mais le problème des positions critiquent cet élargissement est bien souvent qu'elle oublie totalement la partie "ce sont des pays qui demandent", et ne cherchent souvent pas non plus à comprendre le pourquoi de ces demandes. Ça abouti souvent à une vision déformée du processus, comme si les USA en étaient le moteur initial, alors qu'ils ont bien souvent eu à répondre à la demande d'autrui.
  17. On aurait des éléments de la 76e Division aéroportée de la garde (VDV) qui auraient été retirés du front de Kremina pour être réinjectés sur l'axe Robotyne-Tokmak. C'est le premier transfert majeur de ce type. Pour moi ça confirme deux choses : 1) qu'en l'absence de réserve, et malgré toutes les calamités qu'a subit cette offensive ukrainienne, elle n'est peut être pas très loin de percer contre les unités qu'elle a actuellement en face d'elle. 2) Mais que justement, la Russie a encore beaucoup de réserves disponibles sur d'autres fronts à rameuter si besoin, et que toutes les élucubrations qu'on lit sur Twitter sur l'épuisement éventuel de la 58e CAA oublient systématiquement qu'il y a ce qu'il faut ailleurs pour la soutenir/suppléer si nécessaire. Ce qui me pousse à rester globalement très pessimiste sur la capacité des ukrainiens à obtenir quoi que ce soit de décisif d'ici la fin de l'été dans le sud.
  18. Ce que je te dis, c'est que le narratif l'OTAN "s'est étendue à l'est" que tu reprends globalement, c'est un narratif qui nie totalement l'agentivité des pays d'Europe de l'Est, qui sont traité comme une espèce de terre vierge et anhistorique sur laquelle une entité tierce (l'OTAN) aurait pris le pouvoir. La réalité, c'est que TOUS LES PAYS situés entre l'Allemagne et la Russie, à l'exception de la très particulière Biélorussie, ont cherché une adhésion à l'OTAN et à l'UE, le plus souvent avec un très très net assentiment de leur population. Il y a donc un mouvement autonome, volontaire et souverain des pays d'Europe centrale et orientale vers une intégration "euro-atlantique" avec un pilier politico-économique qu'est l'UE, et un pilier sécuritaire qu'est l'OTAN. C'est ce mouvement historique amorcé en 1991 d'arrimage volontaire de l'Europe de l'est à l' "occident" qui est le coeur du problème pour la Russie. Contrairement à l'Occident, toute la zone d'influence que s'était constituée la Russie tenait essentiellement par la force, et dès que cette force a disparu à partir de 1989, cette zone d'influence s'est évaporée d'elle même avec des pays qui sont allé toquer à l'Ouest. Le drame de la Russie c'est ça : son incapacité à se constituer une zone d'influence par son soft power économique et culturel. Son incapacité à devenir un pôle attirant auquel se greffent volontairement des pays tiers. Et puisque malgré tout elle n'a pas renoncé à son ethos impérial, et bien ses seuls outils pour restaurer son "empire" sont la déstabilisation, la menace, et l'invasion. Alors on peut dire que, pour ne pas froisser Moscou, les USA et l'Europe de l'ouest auraient du s'opposer à ce mouvement historique profond. On peut défendre qu'ils auraient du dire à l'Europe de l'est "ok, vous vous voulez de nous, mais nous on ne veut pas de vous". Ca peut s'entendre même si je ne suis absolument pas d'accord. Mais en tout cas il faut vraiment arrêter avec cette vision surplombante d'une OTAN qui "s'étend" comme une flaque d'eau se déverse dans un réceptacle inanimé. Ce sont avant tous des pays souverains qui ont demandé à la rejoindre en estimant que c'était la meilleure option pour eux. Et ce choix découle systématiquement d'une peur plus ou moins diffuse de voir revenir la menace russe un jour ou l'autre. Le point de départ de toute la discussion qu'on peut avoir sur l'élargissement de l'OTAN depuis 1999 devrait être là, à mon humble avis.
  19. La défense du territoire russe menacé ? La Russie possède l'arme atomique, elle ne craint absolument rien à l'intérieur de ses frontières. Pareil pour le reste, pourquoi les gens arrêtaient d'investir en Russie si l'Ukraine était rentrée dans l'OTAN ? Pourquoi ses élites fuiraient tout un coup ? Mystère et boule de gomme. A priori, la capacité d'un pays à éviter la fuite des cerveaux et à attirer les capitaux étrangers est intimement à : sa stabilité, sa compétitivité, sa croissance économique et les opportunités qui y existent. Autant de chose que la politique étrangère de Poutine ont réduit. La Russie a connu sa pire fuite de cerveau depuis les années 90 depuis le début de la guerre. Quant aux investissements étrangers... no comment.
  20. Il y a des images des débris sur Telegram. J'imagine qu'on aura aucun mal à déterminer le modèle à partir de ça.
  21. Un truc qui ne cessera jamais de m'étonner est l'âge des combattants des deux côtés. Je viens de voir passer une photo de 4 pow russes (que je ne reposte pas pour cette raison), ils ont tous plus de 40 ans, plus de 50 peut-être même pour 2 d'entre eux. Probablement des mobilisés. Pareil côté ukrainien, si vous allez voir le compte Instagram du photographe Libkos (https://instagram.com/libkos?igshid=NjIwNzIyMDk2Mg==), dont le travail est exceptionnel, on est frappé par le nombre de soldats d'âge mûr voir très mûr dans les rangs. Vous me direz que la démographie des deux pays l'explique très bien, mais ça reste toujours étonnant comparé à la norme historique.
  22. Le seul et unique tort de l'OTAN est d'être attractive. Le tort de la Russie est d'être un repoussoir quasi total et de ne pas l'accepter, tentant de remplacer son absence de soft power par des colonnes de T-72 et des nuées d'obus pour se reconstituer par la force la zone d'influence qu'elle s'imagine être en droit d'exiger.
  23. Il n'y avait pas aussi une histoire comme quoi les russes auraient profité de la rotation des unités ukrainiennes pour attaquer ?
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