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DEFA550

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Tout ce qui a été posté par DEFA550

  1. Si ça continue comme ça, il y aura tout le monde sauf les anglais :twisted:
  2. Ok, mais Dassault (ou plutôt le GIE) ne peut pas le vendre à perte. GIAT à déjà donné à ce petit jeu avec le Leclerc, si je ne fais pas erreur. Pour l'instant, il est difficile d'apprécier le bilan à sa juste valeur. Les norvégiens mettent le Rafale au niveau du JSF mais préfèrent ce dernier pour des raisons plus stratégiques. En Corée du Sud, la pression américaine a fait pencher la balance, et vu leur voisin du nord, on peut comprendre leur réaction. A Singapour, le match était serré et le GIE n'était pas en position de force au niveau de l'inter-opérabilité (voir la liste des armements compatibles avec le F16 et obtenus avec les F15 : que du dernier cri), mais Boeing a quand même dû lacher beaucoup de lest pour empocher la mise (radar AESA et prix cassé). En Arabie Saoudite, bien que tout ne soit peut-être pas joué, le fardeau des Tornado fait pencher la balance vers le Typhoon. Le bilan n'est pas si mauvais, si on s'en tient aux aptitudes, compte tenu que la version "finale" n'est pas encore en service. Il est encore moins mauvais si on considère qu'on ne peut pas lutter contre les arguments qui ont conduit aux échecs. Le coup est passé très près à Singapour, mais la promesse d'un standard F3+ qui n'existe qu'à l'état de prototype et un euro trop fort n'ont pas aidé, pas plus qu'un calendrier "serré". Le potentiel est là, ce n'est qu'une question de temps.
  3. La perche est amovible (comme sur les F1 et 2000). Une perche rétractable est plus complexe et prend beaucoup de place à un endroit où il n'y en a pas beaucoup (radar).
  4. Ca, c'est l'AIM-9. Le Magic est un peu plus évolué que ça. Ce qui pose tout un tas de problèmes (comment reconnaître que c'est un avion, sous tous les angles ?) Tu ne dois pas être au courant : le scoop c'est que les missiles IR attaquent aussi de face (grâce à l'échauffement cinétique) depuis plus de 20 ans. L'avantage de l'IIR, c'est que le missile a une "vue" globale de la scène, et qu'il peut être rendu beaucoup moins sensible aux contre-mesures. Le Magic est refroidi tout du long. Le MICA aussi.
  5. Arf... On découvre ça que maintenant ?!? :lol: C'est en rapport avec la furtivité de l'engin, et quand on en arrive à ces extrémités, c'est que le reste est déjà sérieusement étudié. Evidemment, les pro-Typhoon diront que ça ne sert à rien, voire que c'est un gadget aérodynamique ou que le Typhoon a les mêmes à l'intérieur (c'est pour ça que ça se voit pas), ou encore qu'il n'a pas besoin de ça pour être encore plus "furtif". M'enfin...
  6. Ils ne sont pas fous non plus au point de se tirer une balle dans le pied. Le transfert de technologie total est un gain sur très court terme. Au délà, l'acheteur n'a plus besoin de nous et peut tout fabriquer lui-même. Il y a sans doute des cadeaux et des petit "plus" cachés, bien que ce soit très surveillé, mais au final il manque toujours une pièce au puzzle.
  7. Mauvaise question. La bonne équation, c'est qu'avec 400.000€ tu abats un pilote (qui ne se forme pas en 15 jours) et un avion qui vaut plusieurs millions. A qui la plaisanterie coûte le plus cher ?
  8. On peut le hausser autant qu'on veut, il y a une barrière à ne pas franchir notament pour les transferts de technologie. S'il est envisageable de transférer une technologie "non sensible" parce que beaucoup de monde la maitrise, ou une technologie que l'acheteur est sur le point de maitriser (ou a les connaissances pour le faire), il en va autrement des domaines beaucoup plus pointus (furtivité, matériaux nouveaux, antennes électroniques, etc). A côté de ça, les "compensations" explosent littéralement jusqu'à dépasser le montant global de la vente. Il arrive un moment où il vaut mieux dire non que de baisser son froc.
  9. Ca confirme indirectement ce que j'ai dit :P Intégrer l'AIM-9X dans l'équation change la donne. Intégrer le MICA aussi. Ce qui prouve bien que c'est le système d'arme qui compte, et pas seulement l'avion.
  10. Ils ne sont pas magiciens non plus. Les nuages diffractent les rayonnements IR, Thales et SAGEM ne peuvent rien y changer. Les seuls progrès réalisés concernent la qualité de l'optique, sa stabilité, la sensibilité et la définition des derniers imageurs IR. Si ces progrès permettent d'améliorer la portée par temps clair, les nuages restent opaques...
  11. J'attendais quelques remarques, mais comme elles ne viennent pas, j'image que personne n'a su lire entre les lignes... Les deux M2K ont tirés chacun un Magic II (virtuel) en phase de combat, contre aucun Sidewinder (AIM-9L/M) pour les belges alors qu'ils se sont trouvés tous les deux en position offensive à un moment ou à un autre. Ce qui montre bien qu'il faut prendre en compte le système d'arme au sens large (avion + armes) pour faire une comparaison un tant soit peu crédible. La maniabilité des M2K a contrarié l'accrochage des Sidewinders, tandis que la rapidité de pistage/accrochage des Magic a fait merveille. C'est bien le couple M2K/Magic qui sort gagnant de ce duel, et le couple F16/AIM-9 qui a perdu.
  12. DEFA550

    Le(s) PA de la Royale

    On ne les a pas beaucoup entendus lorsque l'USN a coulé l'USS America en mai 2005 au large de la Caroline du Nord après s'en être servi de cible pendant 25 jours. Doit-on en conclure qu'il vaut mieux polluer le fond des mers que de recycler ?
  13. A propos de F16 et de M2000, p'tit cadeau... Affrontement dans les cieux Stationné à deux pas des Flandres, l'escadron de chasse 2/12 "Picardie" de la base aérienne 103 de Cambrai bénéficie de nombreux entraînements au combat aérien avec ses amis belges. Depuis le cockpit de son Mirage 2000 RDI, le lieutenant S.C, qui totalise 1600 heures de vol, relate une mission contre deux F16 belges. Témoignage. Le tour avion est terminé, j'attache mes sangles de rappel de jambes et monte dans le cockpit sous le regard attentif du pistard. La météo présentée au briefing du matin est idéale pour ma mission : un combat à vue au-dessus de la Belgique contre deux F16 MLU de la base aérienne de Florennes, proche de Cambrai. Mise en route, roulage, préparation et vérification du bon fonctionnement de mon système, et me voilà prêt au décollage. Mon équipier et moi, nous nous alignons sur la piste 10, mise pleins gaz. Les paramètres moteurs sont corrects et c'est le lâcher des freins. J'enclenche la PC, contrôle l'accélération. Brrr ! Il fait froid et ça pousse fort ! La proximité de la Belgique nous conduit fréquemment dans son espace aérien, ce transit est routinier pour les pilotes de l'escadron. L'entrée en zone de combat est imminente, il nous faut rapidement effectuer le fence-in (1). Passage du système de navigation et d'armement en mode combat : OK. Radar, missiles, détecteur de menace, brouilleur, leurres, tout est OK. Le contrôleur de défense aérienne nous signale l'arrivée des deux F16 qui sont au rendez-vous. Il nous donne une première idée de la position et de la formation ennemie. Le Fight's on (2) est annoncé sur la fréquence commune et le combat aérien débute. 30 nautiques, le travail radar dans l'avion est intense et tout va très vite. 20 nautiques, chaque seconde nous rapproche du croisement. 10 nautiques, je réduis les gaz pour limiter le rayonnement de chaleur qui pourrait attirer un missile infrarouge et effectue une manoeuvre défensive violente destinée à faire décrocher le radar adverse. Avec l'aide de la VTH (visualisation tête haute), je manoeuvre pour avoir le visuel de ma cible. "Tally oh !" (3). Un F16, qui manifestement ne me voit pas, est en position offensive sur mon équipier. Je suis bien placé pour attaquer, mon missile Magic II se verrouille sur lui et émet un son caractéristique m'indiquant que je suis dans le domaine optimal de tir. Instinctivement, j'appuie sur la détente et annonce Fox Two (4) sur la fréquence commune. La voix de mon équipier résonne alors dans mon casque et m'ordonne un break droite, que j'exécute sans réfléchir. J'effectue instantanément un virage brutal sur la droite et découvre alors le second chasseur en position offensive dans mes quatre heures ! J'effectue une barrique défensive en larguant des leurres infrarouges et plonge ensuite vers le sol dans l'espoir de récupérer la vitesse perdue. S'ensuit alors une spirale verticale, les yeux dans les yeux avec mon adversaire. Rapidement, nous atteignons le plancher de combat où s'installe un affrontement inégal dans lequel je n'ai pas assez d'énergie pour prendre le dessus... Seul mon équipier peut me sortir de ce mauvais pas ! Rapidement, ce dernier se place 1500 mètres à la verticale du combat et se prépare à fondre sur le chasseur belge de plus en plus menaçant. Je suis presque à la merci de celui-ci lorsque j'entends un Fox Two salvateur de mon numéro deux : c'était juste ! Touché, le F16 effectue un tonneau pour acquiescer le tir. Il est "mort" et remonte comme une flèche vers l'azur. Knock it off (5), le combat s'achève ! Nous sortons victorieux de ce choc aérien de haute technologie à grande vitesse. (1) fence-in : Check-list effectuée par les pilotes de chasse avant le combat aérien. (2) Fight's on : Annonce standard OTAN qui marque le début du combat en entraînement. (3) Tally oh ! : Annonce du visuel d'un avion hostile. (4) Fox Two : Tir d'un missile infrarouge. (5) Knock it off : Stop combat. Air Actualités N.570, Avril 2004.
  14. Mais ce ne sont pas les pilotes qui choisissent. A côté de ça, j'ai l'impression que le Typhoon devient encombrant. Les anglais aimeraient bien avoir la possibilité d'en acheter moins que prévu, les allemands aussi. De là à ce qu'ils le brade à l'export pour alléger un peu leur facture, il n'y a qu'un pas... En revanche, je doute que Dassault, Thales et le reste de la bande soient disposés à faire la même chose. S'ils veulent le vendre, ce n'est pas n'importe comment et à n'importe quel prix, et encore moins avec un transfert de technologie disproportionné. Pour le dernier point, le Typhoon autorise peut-être plus de latitudes, encore qu'on puisse argumenter sur le fait que ça le rende moins "interressant". Le contrat saoudien pour le Typhoon ressemble à un marché de dupes. Certains échos font état de tractations peu reluisantes (extradition de ressortissants saoudiens). Si on ajoute à ça la "reprise" des Tornado et le troc contre du pétrole, ça devient presque risible.
  15. DEFA550

    Lexique des acronymes du forum

    C'est une remise à niveau à un standard supérieur.
  16. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    Non. Ces infos sont relatives au mode de fonctionnement du pod et informent le "nav" sur la qualité du "tracking". Je ne sais pas ce que signifient exactement ces sigles, et si je le savais je ne le dirai pas (d'où le "sans commentaires..."). Ceci dit, l'analyse des images conduit à quelque chose comme : - TAC : Tenue Automatique du Cadrage (ou Tracking par Analyse des Contours) - TIC : Tracking par Intensification du Contraste - DEP : DEPointage - INS : Contraste/détails INSuffisant. Mais c'est probablement bidon (surtout "tracking" mélangé à du français), et d'une importance toute relative.
  17. Qui a dit que les infos devaient être précises ? On veut seulement tirer le premier et être sûr que le missile aura assez d'énergie en finale pour toucher la cible. On sait aussi que c'est le missile qui sera chargé de la poursuite avec son propre autodirecteur. Il suffit juste de le tirer au bon moment, et vers un point imaginaire (but futur) à peu près correct. La taille apparente de la cible, corrélée au niveau de "zoom" peut donner une idée de la distance. Les variations de la taille apparente de la cible donnent sa vitesse. La liaison MIDS autorise la triangulation entre 2 OSF, le capteur ayant une précision angulaire supérieure à celle du radar. SPECTRA peut aussi être mis à contribution, et le pilote n'a généralement pas un QI de poule (il est dans la boucle, lui aussi). Tout ça sans télémétrie laser. Pour les plus incrédules, je rappelle que les Anciens ont mesuré la distance et la taille de la Lune avec beaucoup moins que ça.
  18. Oui, et particulièrement sur ce qui contient de la poudre.
  19. On fait dire ce qu'on veut aux chiffres... Le R-77 joue dans la même cour que l'AIM-120 AMRAAM et le MICA. Le R-77M1 serait plutôt l'équivalent du Meteor. Ce ne sont pas quelques kilo de plus ou de moins au niveau du propulseur (dont la taille et le poids sont rarement rendus publiques) qui changent beaucoup de chose au niveau de la portée maximale. Une partie du propulseur sert d'étage d'accélération : plus le missile est lourd, plus il consomme de "poudre" pour atteindre sa vitesse de croisière. Le restant sert à maintenir cette vitesse pendant (au mieux) une dizaine de seconde. La majeure partie de l'interception longue distance se fait à l'inertie, le missile n'ayant plus aucune poussée depuis un bon moment... La portée mentionnée dans les brochures a une signification toute relative. Par exemple, on peut dire qu'un R-77 tiré à 15000m/M2.0 peut attaquer une cible venant de face et volant à 2000m/M0.9 à 100 km. On peut aussi dire qu'un MICA tiré à 10000m/M1.0 peut attaquer une cible venant de face et volant à 10000m/M1.0 à 60 km. Comme on peut dire qu'un AIM-120 tiré à 10000m/M1.0 peut attaquer une cible par l'arrière volant à 10000m/M1.0 à 20 km. Bien malin est celui qui peut dire quel est le meilleur missile dans les mêmes conditions.
  20. J'ai vu, et ça me fait doucement rigoler, surtout les réactions du cowboy ;)
  21. Je me suis mal expliqué... Le poids influe puisqu'il faut plus de portance pour compenser une augmentation du poids, ce qui revient à augmenter l'incidence donc la trainée. Ceci dit, la différence de poids entre un C01 et un C de série est quasiment négligeable, d'autant plus qu'à défaut d'avoir un vrai radar, le C01 devait avoir des gueuses pour respecter le centrage aérodynamique. Un prototype de pré-série qui n'est pas représentatif de la version de série (en terme de qualité de vol) ne sert pas à grand chose, et je doute que la différence de poids, s'il y en a une, soit énorme au point d'influer significativement sur la vitesse. Si on ajoute à ça le fait qu'il a volé avec des M88-2 de "base", je vois mal comment on pourrait ne pas transposer le résultat obtenu aux avions de série équipés avec des M88-2E4.
  22. Ca ne change rien. Le poids joue sur l'accélération, pas sur la vitesse en palier (ou très peu, si on veut pinailler).
  23. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    Et pour TIC ? (4 modes : TAC, TIC, DEP et INS) :P Au passage, la propagande est repartie sur le waff ;)
  24. A propos de supercroisière, je suis tombé là-dessus par hasard : http://www.parisairshow-2003.com/fr/h_group1975_1.php "En avril de la même année (1991), le prototype du Mirage 2000-5 effectue son premier vol, au cours duquel il atteint Mach 1,5. Un mois plus tard, le prototype Rafale C01 atteint dès son premier vol la vitesse de croisière supersonique sans utiliser la réchauffe de ses deux moteurs Snecma M88-2." S'il fallait une confirmation de plus, la voila...
  25. DEFA550

    Rafale marine et F35B

    Il est asservi à l'IRST et au radar au sens où ces capteurs donnent la position angulaire d'une cible potentielle. Une fois la cible désignée, le capteur TV reste braqué dessus pendant que l'IRST et/ou le radar continuent de scanner les environs. De fait, il permet l'identification d'une cible. Mais comme il est couplé au télémètre et qu'il reste fixé sur cette cible (tracking) il fourni aussi une solution de tir.
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