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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Ah, nostalgie ... Tout cela me rappelle l'action inspirée par Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Recherche et de la Technologie du premier gouvernement Mitterrand - même si elle a été attribuée à d'autres ministres - organisant le dédouanement de tous les magnétoscopes japonais en 1982 à... Poitiers - ben oui, pour le 1250ème anniversaire, vous comprenez - et y mettant naturellement tous les moyens humains nécessaires Bon bien sûr, après sa démission suite au début de la "parenthèse libérale" commencée en 1983 - et d'ailleurs, quand on y pense... jamais refermée depuis ! - il n'en est rien resté. Serait-ce une politique souhaitable, et adaptée à notre époque ? A chacun d'en juger. Perso, j'ai beau être très sensible à la nécessité de politiques de nature protectionniste pour pouvoir commercer efficacement avec des pays dont les normes sociales, environnementales et légales n'ont pas grand chose à voir avec les nôtres, sans parler d'éventuelles manipulations des taux de change, j'ai du mal à fonder beaucoup d'espoir sur la voie de la tracasserie. Et ce pour une raison très simple. A concurrencer sur ce terrain un régime dictatorial à parti unique, nous serons toujours perdant ! Annexe : pour le quart d'heure nostalgie, voici le reportage sur le sujet du journal télévisé du 26 octobre 1982 (aller au temps 9'46'')
  2. Non, on était sur l'hypothèse "l'étude par satellite permet de détecter les sous-marins en mouvement, sur la base des mouvements de la surface de l'eau". Hypothèse dont les spécialistes - voir un peu avant sur ce fil - expliquent qu'elle est futuriste mais réaliste. Tandis que la détection à grande distance des réacteurs nucléaires en fonctionnement par les neutrinos qu'ils émettent, c'est de la fiction et ça devrait le rester, pour des raisons physiques bien concrètes. Du coup les soums conventionnels sont tout aussi vulnérables que les SNA et autres SNLE. Juste, il faut inclure aussi cette méthode de dissuasion, pour le cas où les sous-marins en mouvement deviendraient détectables. Baser la dissuasion sur des dispositifs à la mer... mais immobiles, posés sur les fonds marins. Et il suffirait en effet de laisser tomber les traités, techniquement il n'y aurait rien d'insurmontable. En somme, ce seraient des silos à missile sous-marins.
  3. Si on est dans le scénario "la détection des sous-marins depuis l'orbite est au point", qui est l'hypothèse de départ, le fait de rassembler tous les sous-marins dans une zone donnée ne les protégerait en rien contre une attaque surprise nucléaire. Il suffirait à l'agresseur de prévoir autant d'ogives - ou de missiles de croisière - nucléaires que de sous-marins en patrouille. Même s'ils sont petits et plus nombreux, ce sera de toute façon facile. L'idée derrière la dispersion de missiles sol-sol mobiles en revanche, c'est que les porteurs soient difficiles à distinguer de véhicules plus "ordinaires" - les camions même très grands il y en a énormément - donc ne puissent être ciblés un à un par une frappe nucléaire de désarmement. Sans compter qu'il est en fait beaucoup plus difficile de détecter des objets à la surface de l'eau qu'à la surface du sol, à cause des très grandes irrégularités, de la variété des milieux terrestres, le milieu marin étant par comparaison presque uniforme. Pour l'instant le milieu sous-marin est impénétrable depuis l'orbite. Si cela devait changer, il devrait être beaucoup plus facile de détecter quelques sous-marins dans l'océan, plutôt que quelques dizaines de camions parmi des milliers, le tout à la surface terrestre.
  4. Sur ce sujet, la dénégation de Barnier est dans des termes qui laissent tout de même la porte ouverte au doute. On verra. Ce serait amusant en tout cas.
  5. - La taille et la complexité du satellite seraient d'un autre ordre de grandeur - Le temps de réaction ne se compterait plus en jours voire semaines, mais en années - Les astéroïdes proches de la Terre sont surveillés, et celui qui se dirigerait vers la Terre serait repéré et stoppé - si l'on imagine que le pays visé possède des manipulateurs de cailloux spatiaux, mais enfin puisque l'hypothèse est que la France en aurait...
  6. Sinon, Kim Jong Un a adressé ses félicitations à Donald Trump de manière... plutôt originale. La Corée du Nord annonce avoir envoyé un missile balistique de félicitations à Donald Trump
  7. Le souci, dans le scénario où les SNLE seraient repérables à la mer - ce qui n'est pas le cas aujourd'hui - c'est qu'ils pourraient facilement être détruits préventivement : faible nombre, faible vitesse. Que ce soit par d'autres sous-marins guidés par les satellites de repérage, ou plus simplement avec une belle petite explosion atomique en pleine mer. S'agissant des Rafale + ASMP, le souci n'est pas tant leur nombre plus faible que leur vulnérabilité pour peu que l'agresseur dispose d'armes nucléaires. Leurs bases sont connues, les dépôts de munitions nucléaires aussi... Servir à l' "ultime avertissement", ils le font très bien. Mais comme moyen principal de dissuasion, ça suffirait probablement à arrêter une petite puissance, mais pas l'un des trois grands EU / Russie / Chine. Je n'ai pas suivi ce débat - ou alors il y a très longtemps - mais sur le principe ce système fonctionnerait. Ce serait plus difficile pour la France que pour la Russie ou la Chine, à cause de l'exiguïté du territoire. Et il y aurait des problèmes politiques puisqu'on parlerait bien de poids lourds se déplaçant sur le réseau routier avec des armes réelles... Mais enfin "couvrir" la totalité du territoire français par des explosions atomiques pour attaque préventive, ce n'est pas vraisemblable, il faudrait trop d'armes. Donc ça marcherait. Oui, et ça porte d'ailleurs un nom : un SSBS c'est-à-dire un missile balistique intercontinental ! Dans les systèmes alternatifs on pourrait aussi citer les armes nucléaires spatiales. Je ne veux pas dire un satellite autour de la Terre - trop facile à repérer donc à détruire - mais une sonde en orbite solaire, à quelques millions de kilomètres de la Terre, voire quelques dizaines de millions pendant qu'on y est. Il y aurait un délai se comptant en jours ou semaines entre l'ordre de tir et l'arrivée des têtes nucléaires sur cible, mais cela ne changerait pas le principe de la dissuasion : si l'événement redouté arrive plus tard, eh bien il arrive quand même donc il continue à faire peur. Même si l'agresseur évacue ses villes, la destruction de tous les biens matériels contenus dans ses métropoles est suffisamment effrayante pour dissuader une attaque. Bien sûr un traité international interdit de stationner des armes nucléaires dans l'espace. Mais il faut être réaliste : si des progrès technologiques rendaient les SNLE vulnérables, il y a beaucoup de choses qui changeraient...
  8. De fait, pas une vague de fond, sans être anecdotique toutefois. De plus, l'engagement consistant à cliquer pour signer une pétition Internet n'est pas précisément très lourd... c'est à la portée de tout le monde, et le fait que seuls quelques millions parmi les 200+ millions d'Américains sur les listes électorales aient choisi de la signer montre bien qu'il s'agit d'un mouvement marginal et sans guère de profondeur. Sur le plan pratique, à supposer que certains grands électeurs décident de suivre ce conseil... ils auraient intérêt à être nombreux. Car il faudrait pas mal de changements de vote pour priver Trump de sa victoire, et si trop peu de grands électeurs changent leur vote, ça ne suffira pas, et lesdits grands électeurs seront grillés à vie pour toute responsabilité publique. Je n'y crois pas du tout.
  9. Oui, j'ai remarqué. ... Bon, ne m'en veux pas ! Avoue que tu m'as tendu la perche J'ai du mal à m'intéresser aux idées du genre "Qui nous dit que c'est impossible". - Le premier problème est que ce genre d'idées ne peut être par construction qu'une projection de l'imagination, c'est-à-dire de quelque chose de très humain - que l'on a parfois appelé "la folle du logis" - et qui n'a que bien peu de chance d'avoir un rapport avec la réalité. - Le second problème c'est que les rares fois où l'imagination n'est pas trop loin de ce que nous connaissons déjà, c'est qu'elle ne l'est pas assez. Autrement dit, même lorsque la réalité nous réserve une grande surprise, l'imagination était à côté, cette fois-ci en n'étant pas assez imaginative, parce qu'elle ne peut suffisamment s'éloigner de ce que nous connaissons déjà. Sur la question de la propulsion photonique... elle est parfaitement possible parce que les photons ont beau n'avoir aucune masse, ils ont une quantité de mouvement. "Possible" ne signifie pas concrètement "pratique", cependant. La seule propulsion photonique potentiellement intéressante qui a été proposée jusqu'ici, c'est la voile solaire, et pour l'utiliser pour un voyage interstellaire, il faudrait des lasers d'une puissance phénoménale. Peut-être cela existera-t-il un jour, mais tout comme les réacteurs à fusion par confinement inertiel dont j'ai déjà parlé plusieurs fois au sujet des voyages interstellaires, il s'agirait de projets pharaoniques, qui ne pourraient éventuellement devenir réalisables que dans un avenir lointain.
  10. Moi je le verrais bien ambassadeur en Irak, même si c'est du deuxième choix, l'idéal serait ambassadeur auprès de l'E.I., mais puisque les daechiens ne sont pas reconnus... On verra sur ce point, oui.
  11. Concernant le sujet du fil, il me semble que les risques de guerre entre le Bloc atlantique et la Russie ont diminué de plusieurs crans depuis quelques jours. Bon, bien sûr, au bout d'un moment ils se disputeront pour savoir qui tient les rênes. Mais en attendant, ça risque d'être plus calme pendant un petit moment
  12. Sinon... juste en passant, savoir si les Américains mettent des conservateurs, des progressistes, des oies ou des poules dans leur Basse-Cour suprême, c'est une question intérieure. Ici, l'idée était plutôt de discuter des conséquences, risques et opportunités pour la France et pour l'Europe.
  13. Dans la gauche américaine, certains ont déjà arrêté de criailler et sont passés à la phase suivante, soit un peu d'humour pour se donner du courage pour leurs luttes politiques à venir. On ne s'en plaindra pas. La guerre des étoiles se joue aux Etats-Unis... Bon cela dit, tout ceci pose des questions intrigantes... - Faut-il comprendre que Barack Obama est le fils caché de Donald Trump ? - Ou bien est-ce le sénateur du Vernon à qui The Donald a lancé "I am your father" ? Pendant ce temps bien sûr, les grands médias américains enquêtent pour savoir comment ils ont pu ne pas voir venir l'élection de Trump Pardon Monsieur, quelle est à votre avis la raison pour laquelle tant d'électeurs irrémédiablement déplorables, racistes, sexistes et homophobes se sont-ils prononcés pour Trump ?
  14. Les gars, j'en suis désolé mais je vais vous décevoir ...
  15. Faut reconnaître que ce serait ballot... Hé oui, parmi les personnages pas appréciés à leur juste valeur, il faut reconnaître que la série Star Varz aurait été bien vite écourtée sans les talents de navigateur d'un certain Chou-Baqua. L'éjection d'un gaz quantique ? Euh un gaz quantique c'est à la base un gaz tellement froid - une toute toute petite fraction de Kelvin - que son comportement ne peut être décrit par la mécanique classique, il faut utiliser la quantique. L'éjection à "70-80% de C" ne semble pas précisément compatible avec des températures ultra-basses... Cela dit, l'éjection d'un autre type de gaz permet beaucoup plus sûrement de voyager dans l'espace A noter la taille du propulseur. Ca permet d'aller encore plus loin
  16. Résumé percutant de l'Odieux Connard concernant LE CANDIDAT
  17. La proposition a du sens. Deux problèmes : - Sans vouloir verser dans les commentaires sur la politique française, nous parlons de Nicolas Sarkozy, personne qui a un certain historique en matière de respect une fois élu de ce qu'il avait agité pendant qu'il faisait campagne. Je n'en dis pas plus... - Pire encore, sauf à sortir de l'UE ce que jusqu'à plus ample informé Sarkozy ne propose pas, ce n'est pas le gouvernement français qui a la maîtrise de ces choses... Mais bien les institutions de la superstructure européenne. Dans lesquelles la voix du gouvernement français porte beaucoup moins d'une part que celle de la structure centrale, d'autre part du gouvernement allemand L'idée d'une taxe à l'importation compensant un avantage indu des entreprises américaines si elles étaient dispensées d'appliquer l'accord de Paris aurait du sens. Celle d'une taxe "anti-dumping" sur les produits chinois - va falloir que Nicolas reverse des royalties à Donald au fait, car l'idée vient de l'homme à la moumoute - pourrait peut-être en avoir. Ceci du point de vue de plusieurs d'entre nous, y compris moi, du point de vue il me semble aussi des intérêts économiques français. Oui, mais... tout cela ne fait guère plus qu'une belle jambe. Les deux questions principales sont : 1) seraient-elles dans l'intérêt idéologique de la structure centrale de l'UE, et 2) seraient-elles dans l'intérêt d'un pays qui a des excédents commerciaux avec à peu près tous les pays du monde, un excédent de la balance courante à 8% du PIB, et n'a certainement pas envie de faire le moindre mouvement protectionniste et de risquer d'abîmer sa position. La réponse est assez claire, non ? Petite question subsidiaire : M. Sarkozy ignore-t-il tout cela ?
  18. Je comprends mieux. Ca semble correspondre à la plainte N° 3 dans la liste ci-dessus, dont l'essentiel était constitué d'items "si vous refusez de considérer l'union de deux hommes comme un mariage, c'est que vous êtes au même niveau moral qu'un raciste, la preuve on a construit un mot en -phobe pour parler de vous" Ladite plainte 3 se rapportant à une proposition de Pence pour dépenser les fonds fédéraux consacrés à la prévention du VIH non pour "des organisations qui encouragent le type de comportement qui facilite la propagation du VIH", mais pour "les institutions qui assistent ceux qui cherchent à changer leur comportement sexuel". En clair, pas pour les organisations homosexuelles militantes, mais pour les organisations aidant les démarches volontaires tentant à changer de préférence sexuelle. Quoi que l'on pense de cette proposition - qui a été rejetée - il ne s'agissait en tout état de cause ni d'électrochocs, ni d'une autre forme de torture, ni d'un traitement forcé. A mon avis, la source audiovisuelle à laquelle tu faisais allusion est biaisée. A mon humble avis, que ce soit les gens qui font profession de militantisme homosexuel, et les gens qui font profession de militantisme évangéliste... y consacrent beaucoup trop de temps et d'énergie
  19. Je n'ai trouvé aucun lien sur une éventuelle promotion par Mike Pence d'électrochocs destinés à changer les préférences sexuelles. Les plaintes de la part de militants homosexuels concernant Pence portent essentiellement sur son opposition à la redéfinition du mariage comme pouvant concerner autre chose qu'un homme et une femme. La plupart de ce que par exemple ce site militant appelle "les sept pires moments homophobes de Pence" concernent la question du "mariage" entre homosexuels. As-tu une source ?
  20. Sans compter de meilleures manières. Eh oui. C'est le parti démocrate qui a provoqué sa défaite, en confiant ses destins à la première femme président des Etats-Unis. Argument imparable. Du moins il aurait du l'être. Plus précisément je soupçonne que c'est le faible nombre de candidats à l'investiture démocrate qui a été le facteur crucial. Tandis que les Républicains ne pouvaient bloquer le Donald faute d'un candidat incontestable en interne - même un vieux cheval de retour - derrière lequel se grouper, les Démocrates réussissaient à bloquer le Bernie, parce que ce candidat incontestable ils l'avaient. Parce que les Biden, Warren et consorts s'étaient découragés, il n'y avait en pratique qu'un seul candidat à l'investiture derrière lequel mettre l'ensemble des forces pro-continuité du parti démocrate, et ces forces étaient dès lors suffisantes - avec probablement quelques petits coups de pouce de la part du DNC quand même fallait sécuriser - pour bloquer l'impétrant, le perturbateur, bref le Bernie. Du côté républicain, les forces pro-continuité étaient dispersées, elles n'étaient à la fin pas vraiment convaincues par le dernier candidat autre que Trump c'est-à-dire Cruz... c'est pourquoi elles perdirent. Voilà pourquoi votre fille est muette. Voilà pourquoi Der Spiegel titre sur la fin du monde...
  21. Il est probable qu'à regarder les choses depuis l'autre côté de l'Atlantique, avec davantage de filtres déformants, moins de temps passé à bien cerner et "sentir" le phénomène et sans le "bain" consistant à vivre dans le pays, nous sommes plus vulnérables aux simplifications. Plusieurs électrices de Trump ont été interrogées à la TV française, à divers moments, et à chaque fois c'était un discours comparable du type "je n'aime pas ce qu'il a dit, mais il ne s'agissait que de paroles et surtout il a assumé et présenté ses excuses, donc je le lui ai pardonné". Bref des femmes qui ont de Trump l'image de quelqu'un qui a fait une c...erie - en filigrane on trouve la question "qui n'en fait jamais, d'ailleurs" - mais qui n'est pas mauvais. En résumé, les facteurs "être une femme" et "être latino" tout comme "avoir une éducation supérieure" diminuaient la probabilité du vote Trump, mais pas tant que ça. Seul le facteur "être noir" la diminuait énormément, mais cela n'a rien de nouveau : ça a été le cas de tous les candidats républicains depuis des décennies - voir les explications postées par Tancrède pour une histoire détaillée. Disons qu'on peut toujours dénoncer le fait de s'adresser à l'ensemble d'un corps social - par exemple les Français - comme la manipulation d'un mythe : les Français ne sont-ils pas en réalité toute une collection d'individus dissemblables, ne doit-on pas distinguer les Nordiques des Provençaux, les hommes des femmes, les cathos des athées, les ouvriers des avocats, les blancs des noirs, les parents de familles nombreuses des joyeux célibataires, etc etc ? Mais cette manière de s'adresser et de tenter - sincèrement ou non, c'est une autre question - de prendre en compte les intérêts de l'ensemble d'un groupe aussi divers de gens, bref de s'adresser à l'ensemble d'un corps de citoyens plutôt qu'à une série de "publics" dissemblables... non seulement elle est le fait d'un très grand nombre de politiciens, mais surtout elle est la base de notre vie politique ! Sur ma carte d'identité comme sur la tienne, ni religion ni métier ne sont indiqués, et on ne nous demande pas la couleur de notre peau au moment d'aller voter. Si le fait de considérer dans leur ensemble tous les Français et de considérer leur collectif comme la base de la légitimité est un mythe, eh bien c'est le mythe fondamental de la vie publique, et un mythe historiquement fécond, en plus d'être la forme d'identité collective la plus "civilisée" qui se soit encore inventée dans les longues annales de la - pas toujours si jolie - histoire de l'humanité. Après, est-il possible aux hommes de vivre sans aucune identité collective ? Cela non seulement quand le soleil brille et les oiseaux chantent, mais en toute circonstance ? On pourrait en discuter, perso j'ai de très très forts doutes - sauf pour certains cas individuels bien sûr - mais le fait est quoi qu'il en soit que si c'est possible, le jour n'en est pas encore arrivé. Je pense que même si cette présentation des choses est évidemment méprisante, ce n'est pas le principal. Le principal, c'est surtout qu'elle est fausse et ne fait qu'indiquer que beaucoup de commentateurs n'ont toujours pas compris les ressorts du vote Trump, comme du vote populiste en général.
  22. Tu rigoles ? Les places sont chères, vois-tu... pourquoi faire la courte échelle à un concurrent ? Et puis si on est trop nombreux à s'infiltrer chez Trump, il repérera l'odeur de fromage-qui-pue, et on aura tous droit à ceci :
  23. Le mélange de positions de bon sens en politique étrangère - pas sorcier en fait, mais si rare parmi les hautes sphères du pouvoir américain - et de vanité évidente chez Trump ne laisse pas de surprendre. Peut-être fallait-il à la fois le bon sens et la vanité pour réussir ? Après tout, ce genre de bon sens il n'est pas précisément le seul à l'avoir. En revanche, c'est bien le seul à avoir réussi à parvenir au pouvoir, qui plus est dans un délai aussi court et en partant avec tant de vents contraires. La vanité exacerbée comme ingrédient et moteur indispensable du succès ? "Mise en garde", c'est le titre attribué par Le Monde. Madame Merkel a surtout des craintes. Comme la plupart de ses homologues européens. Pour une mise en garde, encore faudrait-il disposer de véritables leviers d'influence et d'action sur la personne que l'on souhaiterait avertir... Que Clinton soit en tête du vote populaire, c'est déjà clair. La marge en revanche... cet article, comme un autre que tu avais posté plus tôt, ne fait que rapporter des rumeurs préliminaires comme quoi "la différence serait d'au moins ceci ou cela". Pour ce qui est des résultats connus à ce jour, on en est à 60,52 millions pour Clinton et 60,09 millions pour Trump. Différence de moins de 0,5 million, quand celle entre Bush et Gore en 2000 était entre 0,5 et 0,6 million. Rien d'extraordinaire en somme, sachant que le système électoral américain est indirect et par Etats. Si la différence s'élargit grandement dans les jours qui viennent dans les résultats et non dans les rumeurs, il sera temps d'en reparler. Voici l'instrument de mesure qui a servi à l'étude scientifique détaillée : Les chiffres en PPA versus en monnaie réelle...
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