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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Je veux bien que la parole du FBI ne soit pas nécessairement parole d’Évangile, il est parfaitement exact qu'il faut conserver une distance sur tout, mais... tout de même, autant la corruption d'un ou de plusieurs dirigeants est possible voire au pire vraisemblable, autant la complicité d'une multitude d'agents en interne ne l'est pas. Les complots ça existe évidemment, mais ça a aussi des limites. Surtout sur le nombre de personnes impliquées. On parie que tu ne tiens pas quinze jours loin de ce fil ? On parie ? Tout cela est possible. L'avenir le dira, et pas l'avenir à très long terme : nous parlons de quelques mois ou un ou deux ans avant que la chose ne soit clarifiée. Tout de même... il ne s'est écoulé qu'une semaine depuis l'élection, hein. Les conclusions ne sont-elles pas un peu rapides ? Conclusion avec laquelle on peut sympathiser, mais conclusion inactuelle aussi. A moins d'entrer en hibernation pendant les trois prochaines années, ce que je n'envisage guère.
  2. Alexis

    Marine Britannique

    Hallucinant est le seul mot qui convienne...
  3. Alexis

    Marine Britannique

    Pas à ce point-là tout de même. Et il ne faut pas oublier que si l'on regarde les nombres de navires, nous sommes certes légèrement devant, mais pas tant que ça. De plus la situation pourrait changer avec la mise en service des 2 QE. Ce qui me surprend c'est que crise de 2008 ou pas - et leur croissance a été meilleure que la nôtre par la suite, monnaie indépendante oblige - leur budget reste supérieur au nôtre, que la Marine est censée avoir une plus grande priorité chez eux que chez nous, et que nous sommes par ailleurs loin d'être en pleine forme militairement parlant - voir l'évolution des projets d'acquisition et des objectifs de force d'un Livre blanc à l'autre... Du coup, il est assez difficile de comprendre qu'ils soient passés derrière nous. "Débilité" des décideurs, oui probablement mais... ça paraît un peu léger comme facteur explicatif. Un ou deux décideurs peuvent être mauvais, mais je m'attendrais plutôt à une explication structurelle, et je ne vois pas laquelle. Ils ont en effet 7 SNA et nous seulement 6. A noter tout de même que pendant la Guerre froide ils étaient de mémoire au-delà de la dizaine. Concernant les QE, ce sont de beaux navires, leur problème majeur c'est les oiseaux à faire voler dessus... Si LM met finalement en ordre le programme F-35 d'ici 2022 - la date prévisionnelle pour le standard 4, quoique elle pourrait encore bouger - la Grande-Bretagne aura vers la fin des années 2020 la première Marine d'Europe, avec 2 PA + 7 SNA + davantage de frégates de 1er rang que la Royale. Sinon... ça va être plus compliqué
  4. D'autant que le prix du baril... comment dire... Il a certes fait du yoyo depuis la crise financière, il est bon marché depuis deux ans... mais la contrainte physique n'a pas disparu, et la capacité à financer l'approvisionnement dans une ressource de plus en plus rare et toujours aussi demandée par toutes les branches de l'économie ne doit pas être oubliée. Ca pourrait devenir de plus en plus cher... Point essentiel. Le tout revenant en réalité à une mauvaise estimation des risques, car la conséquence d'une telle paranoïa sécuritaire c'est bien de favoriser par contrecoup l'utilisation encore plus étendue des fossiles. Non seulement ceux-ci ont des risques de sécurité intrinsèques au moins aussi sérieux, quoique moins médiatisés - risques de l'exploitation du charbon ou du pétrole - mais encore et surtout ils préparent des risques gravissimes sur l'approvisionnement en nourriture et la stabilité sociale au niveau mondial d'ici une génération à peu près. A côté de ça, deux accidents graves en 50 ans pour une filière qui produit un bon 5% de toute l'énergie mondiale, c'est peanuts. Mais nous préférons collectivement rester dans la paranoïa...
  5. L'or, ou le plomb ? Toujours adepte du doute en ce qui concerne le phénomène Trump, avant comme après son élection, je proposerais pour ma part un composé des deux
  6. Alexis

    Armes NBC en Israël.

    Sur le site de Mordechai Vanunu, le fameux lanceur d'alerte qui "fuita" beaucoup d'informations sur Dimona et les armes nucléaires israéliennes en 1986 et fut capturé par le Mossad et emprisonné par la suite, une série de photos de l'époque sur les installations de production et les coeurs nucléaires eux-mêmes. Soit dit en passant, ce genre de photos est vraiment rare. Je ne suis pas sûr qu'on dispose de l'équivalent pour aucun autre pays nucléaire ?
  7. Alexis

    Le F-35

    Comme pour toute autre pan de la politique américaine, la plus grande incertitude règne suite à l'élection de Trump, et je peux pour ma part imaginer toutes sortes de scénarios : arrêt brutal du F-35, continuation ne varietur, augmentation des cadences de production... Mais si je devais parier, compte tenu à la fois des problèmes immenses dans lesquels continue à se débattre le F-35, du besoin urgent de nouveaux appareils modernes pour l'USAF - or les F-35 pour l'instant ne servent à rien et ils ne seront pas opérationnels avant leur refonte qui ne peut être organisée avant la prochaine décennie - et d'un autre côté de la grande difficulté politique à arrêter les frais brutalement, je verrais bien un "compromis" du genre : - Le programme continue, mais sans aucun nouvel achat de F-35 avant que développement et mise au point ne soit terminés et que l'appareil n'ait passé tous les tests opérationnels avec succès. Donc, pas avant le début de la prochaine décennie, au mieux - Dans l'immédiat, le budget qui aurait du être consacré à l'achat de F-35 sert à acheter des F-15 dernière version - la chaîne est ouverte, l'appareil est modernisé au moins autant et probablement davantage que la Russie n'a perfectionné ses Su-30 / 35, bref il s'agit d'une solution "suffisante" si pas "supérieure à tout de la mort qui tue". Le différentiel de prix entre F-35 et F-15 (voire peut-être F-16 ?) permet d'acheter davantage de ces derniers. Encore davantage, si Donald décide d'augmenter le financement - LM est forcé à s'engager sur des délais, des coûts et des performances fermes concernant l'achèvement du F-35. Il va de soi que si cet engagement n'était pas respecté, cela ouvrirait la voie à une annulation pure et simple du programme d'ici quelques années. Placé sous cette contrainte, peut-être LM sera-t-il suffisamment en danger pour être forcé de performer - La chaîne du F-22 est rouverte pour une série limitée - en gros un doublement de la flotte actuelle de ~180 appareils, pas davantage. Ca coûte cher, d'autant qu'il est nécessaire de mettre à jour l'électronique - ce qui est fait par simple portage des logiciels dans des composants modernes, sans réécriture afin de limiter les risques - mais un appareil qui coûte 200 m$ et qui marche reste moins cher qu'un autre qui coûte 150 m$... et qui ne marche pas. Sans compter que de l'aveu de l'USAF elle-même, le F-35 a besoin du F-22, il ne peut le remplacer - Si LM respecte ses engagements, la production en série du F-35 reprendra, ainsi que la mise à jour des appareils déjà produits sinon naturellement inutilisables - puisqu'ils étaient dans une version antérieure non opérationnelle - mais bien sûr dans des quantités moindres, étant donné que plusieurs centaines de F-15 modernes et F-22 mis à jour ont été achetés entre 2017 et... allez soyons optimiste 2022 - Si LM continue comme avant, l'USAF a plusieurs options pour continuer son rééquipement entre poursuite de la production de F-15/ F-16 modernisés (pour le "tout venant") ainsi que de F-22 (pour les unités "première classe" destinés à assurer la supériorité), éventuellement préparation d'un nouvel appareil furtif "F-XX" pour dix ans plus tard mais avec meilleur design et gestion de programme, ou bien rôle plus important dans l'avenir dévolu au B-21 et à des drones de combat, etc Si on y réfléchit, ça me paraît la seule voie qui réconcilie des objectifs contradictoires : - Fournir à l'USAF rapidement des appareils modernes qui fonctionnent vraiment - parce que le besoin est urgent - Ne pas arrêter brutalement le programme F-35 ce qui aurait un coût politique important - Mais préparer de véritables alternatives pour le scénario - dont la probabilité est non nulle, pour parler poliment - où LM serait dans l'incapacité de mettre fin au cycle des retards et des surcoûts dans lequel il se débat depuis, quoi, une décennie ?, et aux frais de la princesse. Alternatives qui permettraient d'éviter le scénario catastrophe où l'USAF en 2022 a encore moins de chasseurs ops et encore plus vieux, tout un stock de centaines et de centaines de F-35 inutilisables, LM est toujours en train de promettre de résoudre les problèmes dans quelques années, et les lignes des F-15, F-16 sont tout aussi fermées que celle du F-22
  8. @amarito Nan, l'intérêt c'est d'en profiter pour sortir des vannes et rappeler des références cu-culturelles diverses et variées. So this is the end... Bon je charrie c'est vrai. En fait tu as raison. Mais il me semble que modulo les apartés et autres blagues - qu'on peut toujours négliger si on les trouve creuses ou pas drôles - c'est précisément de l'analyse que nous essayons collectivement de faire. Et la modestie est de saison, c'est vrai.
  9. Meuh non voyons A ce sujet, le débat ci-après sur les suites de l'élection de Trump entre Eric Zemmour et Alain Minc - je précise que je ne fais la promotion ni ne suis d'accord sur tout avec aucun des deux - inclut une remarque tout de même judicieuse. C'est au temps 1'42'' et c'est l'Alain qui l'a dit Ma seule différence, c'est quand il dit "Dieu merci !". Je me considère comme gaulliste, mais bon je n'irai pas jusqu'à appeler le Général "Dieu"
  10. Mince, faut-il en conclure que contrairement au stéréotype, c'est leur manque d'arrogance qu'il faut reprocher aux Français ?
  11. Ça fait partie des scénarios en effet, je veux dire Trump qui se plante sur la manière de gérer le temps et la continuité de l'action, et beaucoup de désordres qui en résultent. Ce n'est pas non plus le seul. Ce qui je veux dire avant tout, c'est précisément que les scénarios sont multiples, quoi que les premiers pas du president-elect aient commencé à dessiner depuis... euh moins d'une semaine. Il me semble d'une manière générale que tandis que les uns ont pu dessiner le portrait d'un dynamiteur qui allait tout changer tout casser - surtout pendant la campagne, pour effrayer l'électeur - les autres ont pu théoriser à partir des événements des quelques derniers jours la nécessaire mutation de Trump en un président républicain "ordinaire", enfin extra-ordinaire surtout par son alignement encore plus exacerbé sur les intérêts de la finance, des super-riches, au détriment des Américains ordinaires, ainsi que par les déceptions qu'il suscitera. Bref, nous sommes attirés par les arguments extrêmes, Trump-le-dynamiteur et Trump-l'aligné. Ce qui est compréhensible dans une période d'incertitude - la simplicité ça attire - mais n'est pas forcément très pertinent. Je réserve personnellement mon jugement, et je m'attends pour tout dire à des surprises dans des directions imprévisibles. Un président plus aligné que prévu, ou plus incompétent que prévu, ou plus audacieux et plus à même de forcer les tièdes à le suivre que prévu, ou plus compétent que prévu, etc etc Position intellectuellement inconfortable. Mais mon avis la plus juste. President Trump, c'est l'histoire de la force irrésistible qui rencontre l'objet inamovible, et la question que se passe-t-il alors ? Je soupçonne avant tout que "le résultat ne sera pas simple". D'où la question sur l'OMC et les conséquences si les Etats-Unis s'en retiraient. Question non actuelle, mais qui pourrait le devenir à un moment indéterminé d'ici 2020.
  12. Pour revenir au sujet du fil, voici la version anglaise de l'un des nombreux articles qui expriment depuis le 9 novembre le choc et le trouble des journalistes et hommes politiques allemands. Oui, ce genre de réactions se voit aussi en France et dans les autres pays. J'ai personnellement quand même l'impression que la tonalité est au moins un niveau plus stridente et stupéfaite en Allemagne qu'ailleurs. Ce que je trouve particulièrement intéressant dans cet article c'est cette idée comme quoi Washington aurait "abdiqué" son droit à diriger l'Occident, que ce serait donc nécessairement à l'Europe de reprendre ce rôle, et que - "hasard" qui pourrait porter à sourire - tiens c'est justement l'Allemagne qui est la mieux placée pour tracer la route et regrouper tout le monde à sa suite. Surtout étant donné que l'Allemagne, c'est Angela Merkel, et qu'elle a "de forts principes moraux, comme elle l'a prouvé lors de la crise des réfugiés". Il y a là un composé : - de trouble halluciné devant le président Trump, - d'ambition basée sur une perception de sa propre supériorité morale - et d'attachement perinde ac cadaver à la compréhension la plus démesurément étendue et donc la plus floue et détachée des contingences de la Liberté - qui devrait suivant l'auteur inclure le libre-échange et la liberté d'immigration dont je suis personnellement très loin mais... je soupçonne que c'est une drogue puissante Et qui souffre de dissonance cognitive et de peur - où est le protecteur attitré de notre pays ? - pourrait bien être tenté par cette drogue. Peut-être en doses de plus en plus fortes... Je ne traduis que quelques extraits, mais je conseille aux anglophones de lire l'ensemble. L'Amérique a abdiqué la direction de l'Occident
  13. Ce qui soit dit en passant amène une question qui aurait peut-être plus sa place dans le fil sur les conséquences de Trumpland pour France et Europe, mais enfin ce fil n'est pas mal non plus... et si les Etats-Unis sortaient de l'OMC, est-ce que ce Machin-là survivrait ? Je ne trouve pas très probable que Trump aille jusque là, quand il en parlait en campagne ça ressemblait plus à une menace à utiliser dans le cas d'une négociation, et puis bien évidemment les Républicains du Congrès sont libre-échangistes à donf, rapport qui beurre leur tartine, et encore ses premières nominations ne vont pas dans ce sens, mais... on ne peut pas écarter non plus ce scénario d'un revers de main, - sachant que Trump en est tout juste à constituer son équipe, il n'a pas commencé à gouverner, - sachant que quatre ans c'est long il peut se passer plein de choses qui donnent l'occasion politique d'appliquer une telle proposition - Trump n'est pas obligé de tout faire dans les cent premiers jours - sachant de plus qu'il a "consommé" trois directeurs de campagne en quelques mois et que toute personne aujourd'hui nominée est sur un siège éjectable, c'est même la marque de fabrique et l'image que The Donald a créée de lui-même Si Washington sortait de l'OMC donc, est-ce qu'elle continuerait à exister ? J'ai un peu de mal à l'imaginer, mais en fait je n'en sais rien. D'autre part, si l'OMC disparaissait, est-ce qu'une tendance à la régionalisation des accords de commerce - entre pairs, on commerce à fleurets mouchetés, avec les lointains et les trop différents "tout est permis" - ne deviendrait pas beaucoup plus radicale ? Que de questions... et quatre ans pour découvrir les réponses !
  14. Re-féodalisation à l'heure de la télé et du vedettariat, l'expression a un fondement. Ça me rappelle la candidature d'un étudiant en droit, ayant tout juste validé sa première année, à la présidence de l'EPAD c'est-à-dire l'établissement public en charge de la gestion du principal quartier d'affaires français à La Défense. C'était en 2009 et le jeune homme de 23 ans s'appelait Jean... voyons quel était son nom de famille... ça va me revenir... ah oui, Sarkozy ! Un cas soit dit en passant qui a aussi montré certaines limites à l'exercice quand il est trop flagrant. La levée de boucliers un peu partout et les risées de la presse étrangère ont en effet fait renoncer Sarkozy... je parle de Jean naturellement, loin de moi toute suggestion comme quoi Nicolas y aurait eu quelque chose à voir Bon cela dit le fiston est quand même devenu administrateur de l'EPAD, quoique pas président. Ce qui ressemble fort - désolé pour le mauvais esprit - à une sinécure... peu de pouvoir, mais une rémunération probablement plus que correcte pour de simples jetons de présence. Et s'il faut être juste, le népotisme n'est ni de gauche ni de droite en France, il y a d'autres exemples assez gratinés dans d'autres partis. Et dans bien des pays étrangers... Ce n'est pas Ekaterina Tikhonova, née Poutina, qui dira le contraire, elle dont l'époux reçut en cadeau de mariage des parts d'une société pétrolière pour une valeur estimée à 2,5 milliards €. Et pour les vraiment joueurs...
  15. Ah, nostalgie ... Tout cela me rappelle l'action inspirée par Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Recherche et de la Technologie du premier gouvernement Mitterrand - même si elle a été attribuée à d'autres ministres - organisant le dédouanement de tous les magnétoscopes japonais en 1982 à... Poitiers - ben oui, pour le 1250ème anniversaire, vous comprenez - et y mettant naturellement tous les moyens humains nécessaires Bon bien sûr, après sa démission suite au début de la "parenthèse libérale" commencée en 1983 - et d'ailleurs, quand on y pense... jamais refermée depuis ! - il n'en est rien resté. Serait-ce une politique souhaitable, et adaptée à notre époque ? A chacun d'en juger. Perso, j'ai beau être très sensible à la nécessité de politiques de nature protectionniste pour pouvoir commercer efficacement avec des pays dont les normes sociales, environnementales et légales n'ont pas grand chose à voir avec les nôtres, sans parler d'éventuelles manipulations des taux de change, j'ai du mal à fonder beaucoup d'espoir sur la voie de la tracasserie. Et ce pour une raison très simple. A concurrencer sur ce terrain un régime dictatorial à parti unique, nous serons toujours perdant ! Annexe : pour le quart d'heure nostalgie, voici le reportage sur le sujet du journal télévisé du 26 octobre 1982 (aller au temps 9'46'')
  16. Non, on était sur l'hypothèse "l'étude par satellite permet de détecter les sous-marins en mouvement, sur la base des mouvements de la surface de l'eau". Hypothèse dont les spécialistes - voir un peu avant sur ce fil - expliquent qu'elle est futuriste mais réaliste. Tandis que la détection à grande distance des réacteurs nucléaires en fonctionnement par les neutrinos qu'ils émettent, c'est de la fiction et ça devrait le rester, pour des raisons physiques bien concrètes. Du coup les soums conventionnels sont tout aussi vulnérables que les SNA et autres SNLE. Juste, il faut inclure aussi cette méthode de dissuasion, pour le cas où les sous-marins en mouvement deviendraient détectables. Baser la dissuasion sur des dispositifs à la mer... mais immobiles, posés sur les fonds marins. Et il suffirait en effet de laisser tomber les traités, techniquement il n'y aurait rien d'insurmontable. En somme, ce seraient des silos à missile sous-marins.
  17. Si on est dans le scénario "la détection des sous-marins depuis l'orbite est au point", qui est l'hypothèse de départ, le fait de rassembler tous les sous-marins dans une zone donnée ne les protégerait en rien contre une attaque surprise nucléaire. Il suffirait à l'agresseur de prévoir autant d'ogives - ou de missiles de croisière - nucléaires que de sous-marins en patrouille. Même s'ils sont petits et plus nombreux, ce sera de toute façon facile. L'idée derrière la dispersion de missiles sol-sol mobiles en revanche, c'est que les porteurs soient difficiles à distinguer de véhicules plus "ordinaires" - les camions même très grands il y en a énormément - donc ne puissent être ciblés un à un par une frappe nucléaire de désarmement. Sans compter qu'il est en fait beaucoup plus difficile de détecter des objets à la surface de l'eau qu'à la surface du sol, à cause des très grandes irrégularités, de la variété des milieux terrestres, le milieu marin étant par comparaison presque uniforme. Pour l'instant le milieu sous-marin est impénétrable depuis l'orbite. Si cela devait changer, il devrait être beaucoup plus facile de détecter quelques sous-marins dans l'océan, plutôt que quelques dizaines de camions parmi des milliers, le tout à la surface terrestre.
  18. Sur ce sujet, la dénégation de Barnier est dans des termes qui laissent tout de même la porte ouverte au doute. On verra. Ce serait amusant en tout cas.
  19. - La taille et la complexité du satellite seraient d'un autre ordre de grandeur - Le temps de réaction ne se compterait plus en jours voire semaines, mais en années - Les astéroïdes proches de la Terre sont surveillés, et celui qui se dirigerait vers la Terre serait repéré et stoppé - si l'on imagine que le pays visé possède des manipulateurs de cailloux spatiaux, mais enfin puisque l'hypothèse est que la France en aurait...
  20. Sinon, Kim Jong Un a adressé ses félicitations à Donald Trump de manière... plutôt originale. La Corée du Nord annonce avoir envoyé un missile balistique de félicitations à Donald Trump
  21. Le souci, dans le scénario où les SNLE seraient repérables à la mer - ce qui n'est pas le cas aujourd'hui - c'est qu'ils pourraient facilement être détruits préventivement : faible nombre, faible vitesse. Que ce soit par d'autres sous-marins guidés par les satellites de repérage, ou plus simplement avec une belle petite explosion atomique en pleine mer. S'agissant des Rafale + ASMP, le souci n'est pas tant leur nombre plus faible que leur vulnérabilité pour peu que l'agresseur dispose d'armes nucléaires. Leurs bases sont connues, les dépôts de munitions nucléaires aussi... Servir à l' "ultime avertissement", ils le font très bien. Mais comme moyen principal de dissuasion, ça suffirait probablement à arrêter une petite puissance, mais pas l'un des trois grands EU / Russie / Chine. Je n'ai pas suivi ce débat - ou alors il y a très longtemps - mais sur le principe ce système fonctionnerait. Ce serait plus difficile pour la France que pour la Russie ou la Chine, à cause de l'exiguïté du territoire. Et il y aurait des problèmes politiques puisqu'on parlerait bien de poids lourds se déplaçant sur le réseau routier avec des armes réelles... Mais enfin "couvrir" la totalité du territoire français par des explosions atomiques pour attaque préventive, ce n'est pas vraisemblable, il faudrait trop d'armes. Donc ça marcherait. Oui, et ça porte d'ailleurs un nom : un SSBS c'est-à-dire un missile balistique intercontinental ! Dans les systèmes alternatifs on pourrait aussi citer les armes nucléaires spatiales. Je ne veux pas dire un satellite autour de la Terre - trop facile à repérer donc à détruire - mais une sonde en orbite solaire, à quelques millions de kilomètres de la Terre, voire quelques dizaines de millions pendant qu'on y est. Il y aurait un délai se comptant en jours ou semaines entre l'ordre de tir et l'arrivée des têtes nucléaires sur cible, mais cela ne changerait pas le principe de la dissuasion : si l'événement redouté arrive plus tard, eh bien il arrive quand même donc il continue à faire peur. Même si l'agresseur évacue ses villes, la destruction de tous les biens matériels contenus dans ses métropoles est suffisamment effrayante pour dissuader une attaque. Bien sûr un traité international interdit de stationner des armes nucléaires dans l'espace. Mais il faut être réaliste : si des progrès technologiques rendaient les SNLE vulnérables, il y a beaucoup de choses qui changeraient...
  22. De fait, pas une vague de fond, sans être anecdotique toutefois. De plus, l'engagement consistant à cliquer pour signer une pétition Internet n'est pas précisément très lourd... c'est à la portée de tout le monde, et le fait que seuls quelques millions parmi les 200+ millions d'Américains sur les listes électorales aient choisi de la signer montre bien qu'il s'agit d'un mouvement marginal et sans guère de profondeur. Sur le plan pratique, à supposer que certains grands électeurs décident de suivre ce conseil... ils auraient intérêt à être nombreux. Car il faudrait pas mal de changements de vote pour priver Trump de sa victoire, et si trop peu de grands électeurs changent leur vote, ça ne suffira pas, et lesdits grands électeurs seront grillés à vie pour toute responsabilité publique. Je n'y crois pas du tout.
  23. Oui, j'ai remarqué. ... Bon, ne m'en veux pas ! Avoue que tu m'as tendu la perche J'ai du mal à m'intéresser aux idées du genre "Qui nous dit que c'est impossible". - Le premier problème est que ce genre d'idées ne peut être par construction qu'une projection de l'imagination, c'est-à-dire de quelque chose de très humain - que l'on a parfois appelé "la folle du logis" - et qui n'a que bien peu de chance d'avoir un rapport avec la réalité. - Le second problème c'est que les rares fois où l'imagination n'est pas trop loin de ce que nous connaissons déjà, c'est qu'elle ne l'est pas assez. Autrement dit, même lorsque la réalité nous réserve une grande surprise, l'imagination était à côté, cette fois-ci en n'étant pas assez imaginative, parce qu'elle ne peut suffisamment s'éloigner de ce que nous connaissons déjà. Sur la question de la propulsion photonique... elle est parfaitement possible parce que les photons ont beau n'avoir aucune masse, ils ont une quantité de mouvement. "Possible" ne signifie pas concrètement "pratique", cependant. La seule propulsion photonique potentiellement intéressante qui a été proposée jusqu'ici, c'est la voile solaire, et pour l'utiliser pour un voyage interstellaire, il faudrait des lasers d'une puissance phénoménale. Peut-être cela existera-t-il un jour, mais tout comme les réacteurs à fusion par confinement inertiel dont j'ai déjà parlé plusieurs fois au sujet des voyages interstellaires, il s'agirait de projets pharaoniques, qui ne pourraient éventuellement devenir réalisables que dans un avenir lointain.
  24. Moi je le verrais bien ambassadeur en Irak, même si c'est du deuxième choix, l'idéal serait ambassadeur auprès de l'E.I., mais puisque les daechiens ne sont pas reconnus... On verra sur ce point, oui.
  25. Concernant le sujet du fil, il me semble que les risques de guerre entre le Bloc atlantique et la Russie ont diminué de plusieurs crans depuis quelques jours. Bon, bien sûr, au bout d'un moment ils se disputeront pour savoir qui tient les rênes. Mais en attendant, ça risque d'être plus calme pendant un petit moment
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