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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Ça se discute, on pourrait aussi considérer qu'en dévorant un soleil il apporte une solution au problème du réchauffement climatique sur les planètes associées. Un écologiste un tantinet radical, qui sait ?
  2. La seule méthode qui vaille... Méfiance sur tout le reste ! Faut croire que Galactus est de droite...
  3. Tiens, je me demande d'ailleurs à laquelle de ces trois firmes appartenait Joseph. Celui qui conseilla le pharaon, sept années de vaches grasses et sept années de vaches maigres, livre de la Genèse, toussa. Le conseil au prince est une activité qui ne date pas d'hier. Je remarque quand même que dans l'ancien temps, les conseillers d'un dirigeant lui étaient en général attachés, plutôt que d'être dans la position du mercenaire travaillant ici un jour, se désintéressant demain du résultat. Le fait d'être engagés par leurs conseils, dans leurs fortunes et jusqu'à parfois l'engagement de leur vie même, ne pouvait que créer disons une forte incitation à la performance. Sans doute aussi une prudence toute particulière, mais qui ne déparait pas. Comment faire confiance à quelqu'un qui n'a pas skin in the game comme dirait Nicholas Taleb, qui n'est pas concrètement voire physiquement engagé par les conséquences réelles de ses conseils & avis ?
  4. Bonne question. Je n'ai malheureusement trouvé aucune référence à des sondages plus récents.
  5. Ouep, c'est pour ça que les négociateurs sont recrutés à la maternelle - en primaire à l'extrême limite - de façon à être plus ou moins sûrs. Concernant les comptes Gazouillette, j'entends. Du côté du continent, on attend l'assaut britannique de pied ferme. Les tranchées sont creusées, les nids de mitrailleuse en batterie, les casques vissés sur les têtes. Tout ce qu'il faut pour une négociation adulte.
  6. On parle des secouristes qui opèrent à Alep, ou de ceux de Mossoul ? Nan juste une question comme ça... Est-ce que le combat pour sauver Mossoul est aussi "le combat de la France" ?
  7. Il ne s'agit pas tant d'un facteur "magique" que de la "limite de la connaissance" sur le facteur qui soutient le succès de Trump dans les sondages. Je constate que des raisonnements étayés et appuyés sur une forte connaissance de l'histoire et du fonctionnement du système électoral et des préférences de la population américaine se sont révélés à plusieurs reprises dénués de pouvoir prédictif en ce qui concerne l'évolution des intentions de vote en faveur de Trump. Je ne prétends pas connaître ce qui a fait remonter à chaque fois le tribun milliardaire, alors que tant de raisons auraient du provoquer son explosion en vol. Certes je peux faire des hypothèses, comme tout un chacun - parler de vague de révolte n'est d'ailleurs même pas une hypothèse, ça ne va guère au-delà de la description - mais je ne prétends pas connaître ni avoir d'explication de ce facteur, qui n'est certainement pas magique. Ce que je prétends, c'est seulement que ce facteur existe, même si personne d'autre n'a d'explication véritable non plus. On comprendra certainement mieux les choses avec du recul, mais pour l'instant tout le monde est dans le brouillard - la limite de la connaissance est là, ce qui n'empêche pas ledit facteur d'exister. A partir de là, il est tout-à-fait possible qu'il vienne tout juste de cesser d'agir. Et pourquoi pas ? Puisqu'on n'y comprend goutte, on ne peut l'exclure. Mais en l'absence de raison sérieuse de le penser - qui ne pourrait que reposer sur une compréhension un tant soit peu authentique de ce qui se passe - il paraît beaucoup plus raisonnable de penser que ce facteur, à l'oeuvre depuis un an au bas mot, ne vient pas tout juste de disparaître. En regardant le nombre d'Etats qui sont pratiquement assurés pour l'un et pour l'autre candidat, l'impression est plutôt que c'est Clinton qui a un plancher plus haut que Trump. En pratique, Trump n'a d'assuré pour lui aucun équivalent à la Californie et ses 55 délégués, ni New-York et ses 29 délégués. En somme, si Trump remonte largement dans les sondages au niveau national, augmentation qui soit un tant soit peu distribuée entre les divers Etats, il aura mécaniquement plus de chances dans les actuels "toss up States" les Etats non décidés, dont certains deviendraient d'ailleurs des "likely Trump" penchant plutôt vers lui, mais jamais il ne pourra obtenir d'avantage énorme en nombre total de délégués sur Clinton, à cause des gros Etats pratiquement imprenables dans le camp démocrate. En revanche, si Clinton conserve son avantage actuel, voire l'accentue, elle pourra obtenir non seulement la victoire, mais une victoire extrêmement nette en ce qui concerne le nombre total de délégués. Si Trump gagne, ce sera sans doute avec pas plus de quelques dizaines de délégués d'écart, tandis que Clinton pourrait gagner avec 200 délégués d'écart. Cela dit, au final, c'est le résultat qui compte, pas la différence en nombre de délégués. S'agissant de la liste des Etats non décidés que tu cites, il ne faut pas oublier qu'elle change en même temps que le niveau de chaque candidat dans les sondages nationaux. Dans la situation actuelle, elle est très défavorable à Trump c'est bien clair... mais si il remonte comme les autres fois dans les sondages, elle changera, certains des toss up devenant des likely Trump tandis que certains des likely Clinton deviendront des toss up. Oh moi il y a bien une chose qui me ferait plaisir mais ça ne dépend d'aucun d'entre nous. Oui, parce que vendredi dernier, dans le post auquel tu répondais, je me suis quand même laissé aller à faire une prédiction explicite, ou plus exactement deux. Donc j'aimerais bien ne pas être démenti par les faits, histoire de - hum, hum Et non, quoi qu'il en soit je ne serai pas intéressé à me fouetter. Ce n'est pas mon truc à moi En fait, Trump décrit - et bien entendu dénonce - la campagne coordonnée de la grande majorité des grands médias contre lui. Mais enfin elle est suffisamment évidente pour que cette dénonciation ne trompe personne : ce n'est pas un discours de perdant qui se cherche des excuses, c'est la simple description d'une réalité. J'ai déjà eu l'occasion de dire qu'à mon avis cette stratégie de la grande majorité des médias, et des grands intérêts économiques, est fort maladroite, parce qu'elle est trop évidente justement ! En ce qui concerne le soupçon sur d'éventuelles fraudes, disons que le sentiment de tant d'Américains est inquiétant, car c'est la légitimité du futur président et des autres élus qui est en cause. Quant à la réalité derrière - fraudes négligeables comme dans la plupart des démocraties bien établies, ou bien ? - je n'en sais strictement rien. Il faut noter que contrairement à un pays comme la France où la question serait sotte, parce que chaque vote national est organisé dans des dizaines de milliers de bureaux de vote où les bulletins de papier sont comptés par une foule de gens, sans que le système ait de "point individuel de défaillance" où une fraude organisée par quelques personnes pourrait influer de façon déterminante le résultat, la question en ce qui concerne les Etats-Unis est loin d'être stupide. En effet, un grand nombre d'Etats utilisent des machines à voter électroniques, ce qui réduit drastiquement le nombre de personnes nécessaires au comptage, tout en faisant disparaître les traces papier qui permettraient en cas de doute de détecter beaucoup plus facilement une éventuelle fraude. Le système électoral de chacun de ces Etats a un point individuel de défaillance, constitué par le logiciel des machines à voter. Sachant qu'il n'y en a bien entendu pas un modèle différent pour chaque Etat. Ce point de défaillance a-t-il été utilisé dans le passé ? La question est ouverte : - Le fait est que Hillary Clinton a écrasé Bernie Sanders (vingt ou trente points d'écart) dans les Etats dotés de machines à voter, tandis que leurs scores étaient équilibrés dans ceux qui maintenaient des traces papier, comme nous le faisons en France. Une corrélation à la fois statistiquement significative... et pour le moins surprenante - Il faut encore citer l'élection de Bush face à Kerry en 2004, marquée par des différences nettement plus grandes qu'à l'accoutumée entre sondages de sortie de vote et résultats publiés, ceci alors que Bush ne gagna que de peu, et qu'un tout petit "coup de pouce" aux bons endroits aurait donc suffi à changer le résultat Disons que le fait que le soupçon soit possible est grave, quoi qu'il en soit de la réalité, parce que la légitimité du pouvoir est essentielle au consentement à être gouverné, partant à la paix civile. Du simple fait qu'elles permettent, non suscitent ce soupçon, les machines à voter sont une abomination, le mot n'est pas trop fort.
  8. Alexis

    menaces intérieures

    Je n'ai pas le temps de faire une recherche fouillée sur les productions en ligne d'Obertone. Je n'ai pas trouvé non plus dans les articles de journaux qui le critiquent - faut-il dire qui déversent sur sa tête des tombereaux d'ordure - de liens vers des articles ou posts d'Obertone qui prouveraient ce que ces critiques avancent, c'est-à-dire qu'il serait un penseur raciste. Pour être clair : les théories racistes sont dangereuses, et celui qui en avance met en danger autrui, raison pour laquelle soit dit en passant il commet un délit qui peut être poursuivi devant les tribunaux. Seulement voilà, un groupe de gens qui accusent en masse une personne d'une certaine conduite délictueuse - en l'occurrence, Obertone de répandre des théories racistes - sans fournir de lien ou de preuve ce qu'ils dénoncent et sans d'ailleurs que quiconque lance de procès, alors que si c'était vrai il serait très simple de le faire... cela ressemble plutôt à une tentative de disqualification de nature rhétorique - j'ai failli écrire mensongère - qu'à la dénonciation de délits réels. Edit : à me relire, il me semble qu'il y a une ambiguïté, que je veux clarifier : je n'accuse aucun contributeur sur ce fil de mensonge. Je n'en dirais pas autant de ceux des journalistes qui accusent telle personne de répandre des théories racistes, sans donner de preuve et sans lancer dans le même temps un procès devant les tribunaux.
  9. Tsk, tsk, dans 10 ans ce sera toujours le Rafale le plus bel avion du monde. Et surtout, surtout, dans 10 ans le F-35 sera toujours le chasseur de l'avenir. Faut reconnaître... Ce qui est d'ailleurs assez surprenant quand on y pense. Qu'un forum sur l'air, la défense, le mili, la politique internationale compte plus d'hommes que de femmes n'a rien pour surprendre, il suffit de vérifier la composition de l'armée, de la police et de la gendarmerie. Oui mais... pas une seule ? Il y a quand même un certain nombre de femmes dans l'armée, la police ou l'industrie de défense ! Minoritaires certes, mais pas une minorité minuscule ni insignifiante. Alors, comment se fait-il que sauf erreur il n'y ait actuellement pas une seule femme parmi des contributeurs réguliers qui sauf erreur doivent être plusieurs centaines ? J'avoue ma perplexité.
  10. Petit rappel vidéo bienvenu de Jean-Dominique Merchet au sujet des manoeuvres et offensive sur Mossoul Mossoul : « la guerre, c’est d’abord l’incertitude » Incertitude, et encore communication politique : "La première victime de la guerre, c'est la vérité".
  11. Alexis

    menaces intérieures

    Ce n'est pas un état des lieux scientifique, je le comparerais à un plaidoyer à charge. C'est en ce sens que je disais que d'autres perspectives, d'autres chiffres peuvent être avancés... bref qu'il est aussi possible de construire un plaidoyer à décharge, d'entendre l'avocat après avoir entendu le procureur. @Gaspardm a donné ce qui est peut-être le principal argument du plaidoyer en sens inverse : le taux d'homicide a fortement décru depuis il y a quelques décennies. Ce qui n'empêche bien entendu pas que les violences et la délinquance ne se limitent hélas pas aux homicides. De mon point de vue, les plaidoyers dans un sens et dans l'autre ont leur utilité, et le livre d'Obertone est justement l'un de ces plaidoyers. Je ne vais pas m'étendre, car nous risquons de dériver à grande vitesse dans le HS. Juste une chose : le procédé argumentaire "d'où parle-t-il" pour disqualifier un discours et autre culpabilité par association, à mes yeux c'est de la rhétorique et rien de plus. Si un auteur est dénoncé comme trop à droite par Mediapart, ou en sens inverse dénoncé comme trop à gauche par Valeurs Actuelles, ça ne m'empêchera pas de le lire.
  12. Alexis

    menaces intérieures

    As-tu lu France orange mécanique ? Je n'y ai pas lu d'outrance. Il s'agit d'un tableau "à charge" en direction de l'idée que l'insécurité et la criminalité en France prennent un tour dangereux, et ce tableau encore une fois peut être complété par d'autres faits, qui aillent dans la même direction ou dans une autre. Mais ce n'est pas la même chose que de l'outrance. C'est juste le fait tout simple qu'aucun livre ni discours ne saurait être définitif ni complet.
  13. D'accord sur la logique de chercher à visiter plusieurs sites lors de la même mission. - Concernant les bonds, un calcul approximatif donne une vitesse de 600 m/s environ pour atteindre une portée de 100 km sur Mars. Compte tenu de la nécessité de compenser pour la gravité martienne, ainsi que de freiner en arrivant le Delta-V total doit être un peu plus du double de la vitesse de lancement, disons 1,3 km/s pour fixer les idées. Pour trois bonds de ce type, il faudrait donc un Delta-V de 3,9 km/s. Avec une propulsion méthane / oxygène qui semble préférable pour les missions martiennes et une impulsion spécifique de 380 secondes, on arrive à un engin constitué de 35% de masse sèche et 65% de carburant, ce qui semble faisable. Le même engin pourrait aussi effectuer quatre bonds au lieu de trois, mais avec une portée limitée à 55 km au lieu de 100. Ou encore, effectuer deux bonds - donc visiter trois sites au total - avec une portée jusqu'à 220 km. Voire même un seul bond de presque 900 km. - D'un autre côté, au lieu d'un "gros" atterrisseur capable de faire des bonds, il serait possible aussi de placer plusieurs petits atterrisseurs dans la sonde martienne. Si on sait faire un gros atterrisseur constitué de 65% de carburant dédié aux sauts, on sait sans doute faire pour la même masse totale arrivant en orbite de Mars un lot de trois atterrisseurs possédant les mêmes fonctionnalités, à l'exception du saut. En effet, dans les 35% de masse sèche du gros atterrisseur, il y a la masse des réservoirs de carburant dédié aux sauts, rien qu'en enlevant cela on passe sous la barre des 33% qui permet d'en mettre trois dans la même masse totale en orbite martienne. Qu'est-ce qui est le plus intéressant : un seul atterrisseur qui visitera trois sites distants de 220 km... ou trois atterrisseurs de mêmes capacité mais visitant des sites qui peuvent être aux antipodes les uns des autres ? Les trois atterrisseurs bien sûr. Ils pourraient être plus chers, mais ce n'est même pas sûr car si les équipements sont en nombre triple (trois atterrisseurs au lieu d'un), ils sont légèrement plus simples puisqu'ils n'ont pas le nécessaire pour le saut, et rien que l'économie en R&D vaudrait probablement le prix de quelques atterrisseurs supplémentaires. ===> Donc je verrais davantage plusieurs petits immobiles qu'un seul faisant des bonds Ce qui pourrait vraiment donner un gros avantage à la logique des bonds, c'est si l'atterrisseur était capable de fabriquer son carburant tout seul à partir de l'atmosphère de la planète et d'un petit réservoir d"hydrogène liquide embarqué. Avec une bonne source d'énergie, en utilisant une chaîne de plusieurs réactions dont celle de Sabatier, il serait possible de produire 20 tonnes de carburant pour chaque tonne d'hydrogène liquide importé. Par exemple, pour fixer les idées, si dans les 35% de masse sèche on trouve 10% d'hydrogène liquide, celui-ci permettra de "faire le plein" 10% x 20 / 65% = environ 3 fois. Donc de réaliser un total de 3 * 3 = 9 bonds de 100 km, ou 12 de 55 km, ou 6 de 220 km. Voilà qui serait intéressant... Le souci, c'est que la source d'énergie peut difficilement être solaire, qui n'y suffirait pas. Il y faudrait un tout petit réacteur nucléaire, qui a sans doute une masse minimale d'une tonne à peu près en incluant les protections contre les radiations. En ajoutant le reste, on arrive sans doute à un total qui dépasse la capacité de lancement vers Mars d'Ariane 5 ou celle de la future Ariane 64. Faudrait acheter un lancement de Falcon Heavy au père Elon, ce qui ferait désordre... ou bien développer une version plus costaud de la Ariane 64, qui pourrait servir ensuite à d'autres choses, mais coûterait cher si elle n'était justifiée que par ce projet. Dans tous les cas, on change d'échelle en matière de budget je le crains. Et pour faire accepter aux Allemands (Achtung Grünen !) la satellisation d'un réacteur nucléaire même un petit faudrait se lever tôt ... même aux Etats-Unis toutes les tentatives de développer un petit réacteur nucléaire spatial ont échoué pour raison politique. Quant à le faire tout seuls en France comme des grands, techniquement on pourrait mais le budget en paraîtrait d'autant plus lourd. Evidemment, avec un type de RNS opérationnel + la technologie de production de carburant sur Mars, des missions encore plus ambitieuses seraient possibles ensuite ! Mais tout cela restera probablement à l'état de rêve. Question de volonté politique, ou plutôt de son absence... Tout à fait d'accord. Mais pour cela il faudrait aussi des budgets qui suivent, ou plutôt précèdent les projets. Et pour cela une volonté politique, qui est actuellement minimale, en étant gentils...
  14. Alexis

    menaces intérieures

    1. Les attaques en groupe visant à tuer des policiers - par lapidation ou incendie - sont un problème de sécurité publique. Qu'il y ait une corrélation entre banditisme et islamisme n'est une nouvelle pour personne, mais ce genre de problème se traite avant tout par la force. Je veux dire par là que la seule question qui restera une fois que les politiques auront consenti à se sortir la tête du fondement sera une question de calibre et c'est tout. La force suffira à régler le problème, il ne reste que de s'y décider. 2. La pénétration des idées islamistes dans la jeunesse de France est une question évidemment plus délicate, et qui ne peut être réglée par la force. Mais le cas de procès en diffamation que tu évoques montre justement aussi toutes les raisons d'être optimiste - et oui il y en a aussi et pas des petites. Voir par exemple Lille: Poursuivi pour diffamation, un prof maintient ses accusations contre le lycée musulman Averroes Nous parlons d'un professeur dont le nom signale qu'il est d'une famille musulmane, qui a mis sur la place publique son témoignage sur une politique de radicalisation "sournoise" dans l'établissement, l'a maintenu sous la menace d'un procès en diffamation, et est soutenu et rejoint par un ancien de la direction du lycée, lui aussi issu d'une famille musulmane, et qui plus est ancien de la même organisation islamiste qui dirige le lycée l'UOIF. En somme, ce sont deux Français si ce n'est musulmans, du moins issus de familles musulmanes, qui alertent sur des tentatives de radicalisation. Y compris un "repenti" d'une organisation islamiste ! Il faut être conscient de deux choses : - l'obstination des propagandistes de l'islamisme, leurs succès dans les dernières années, les ruptures qu'ils élargissent et infectent dans la société française et le danger grave qu'ils posent... - et la force de la France en tant que projet de société, je veux dire sa force d'attraction Mettons-nous un peu à la place de l'un des propagandistes de l'UOIF ou encore des "mécènes de l'ombre" dont parle l'article. Vous choisissez probablement des gens bien pieux comme professeurs... vous mettez des gens "sûrs" dans les postes de direction, des convaincus militants... et patatras, l'un et l'autre en viennent non seulement à refuser le projet islamiste, mais encore à alerter contre vous et à mettre par terre votre "couverture" de musulman tranquille. Il y a de quoi désespérer, mince !
  15. Alexis

    menaces intérieures

    Non, il ne s'agit pas des mêmes livres. France orange mécanique est en effet une lecture peu agréable - je sais de quoi je parle - c'est aussi un livre basé sur des faits. On peut discuter leur représentativité, on peut discuter de l'inclusion ou non d'autres faits allant dans un autre sens, en revanche l'ensemble forme un tableau concret, non des discussions polémiques. Les livres de Zemmour, d'après ce que j'en ai entendu étant donné que je n'en ai lu aucun, sont des essais polémiques. Qu'on soit d'accord ou pas avec le propos de l'auteur, l'essai d'un polémiste et la description d'un documentaliste ce n'est de toute façon pas la même chose.
  16. Les Mormons ne pratiquent pas le baptême de force... du moins du vivant de la personne. En revanche, nous avons probablement tous des ancêtres qui ont reçu le baptême des morts mormon... lequel est pratiqué par procuration à notre époque, à partir de listes généalogiques récupérées dans tous les pays du monde. La pratique est fondée sur une révélation censément reçue par Joseph Smith, le prophète du mormonisme. Une partie des noms des personnes concernées est disponible sur l'Index Généalogique International. J'y ai retrouvé le nom d'une personne de ma famille.
  17. Quel est l'objectif en discutant ouvertement et à longueur d'article de ce genre d'attaque ? S'agit-il de prévenir la Russie de ce que l'on va faire, ou encore de faire pression sur le président afin qu'il autorise une cyberattaque d'envergure - question de ne pas se dédire et ce genre de choses ? Ou bien s'agit-il plus benoîtement de crédibiliser le discours du parti démocrate comme quoi les fuites que sa direction a subi seraient une agression russe, discours lui-même nécessaire pour détourner l'attention de ce que ces fuites révèlent, notamment sur la candidate Clinton ?
  18. Match de déclarations entre les candidats. Utile pour bien comprendre leurs programmes et intentions. Attention, c'est tout à fait sérieux. Si, si... Regardez un peu pour voir
  19. Que nenni. L'avenir n'est pas aux grands empires territoriaux, l'arme nucléaire interdit désormais les grandes conquêtes. L'avenir est à la désintégration des Etats constitués, à l'avènement des guérillas, des pouvoirs locaux et / ou dé-territorialisés rendus possibles par le glissement des loyautés des grands Etats aux tribus, ethnies, idéologies et religions, et inévitables du fait des grandes migrations résultant des déséquilibres de pression démographique et surtout des effondrements de sociétés provoqués par la raréfaction des ressources et les catastrophes écologiques dues à surexploitation et réchauffement climatique. Certains des Etats les plus anciens, les plus solides, à l'unité la plus indéfectible, survivront peut-être en tant que tels. Peut-être. On regrettera le XXème siècle et ses petites guerres mondiales. Oui, mais le dernier est le pire. A preuve, ses lunettes de soleil !
  20. Je vais expliquer - une nouvelle fois ? - pourquoi je prends cette description - par ailleurs intéressante - et surtout les conséquences que tu sembles en tirer avec une bonne et grosse, non massive dose de sel. Depuis environ deux semaines - du 2 au 14 octobre - la moyenne des intentions de vote pour Trump entre les différents sondages a baissé de 3,6 points - de 45% à 41,4% quand on oppose les deux candidats, moins quand on pose la question à quatre avec les deux autres "petits" candidats. Cette chute est la troisième en cinq mois, et chacune des deux précédentes a été suivie d'une remontée de Trump, parfois jusqu'à des niveaux supérieurs à ceux jamais atteints jusque-là. C'est aussi la moins prononcée des trois - voir entre le 5 juin et le 17 juin -4%, et entre le 27 juillet et le 9 août -5,8%. La seule différence avec les fois précédentes - et il y a eu d'autres chutes suivies d'autres remontées avant le printemps dernier - c'est que nous sommes à 25 jours de l'élection. Différence notable - y aura t il le temps pour Trump de restaurer ses positions dans l'opinion - mais pas différence décisive. Bien sûr, le qualitatif ça compte aussi ! Comprendre les tenants et les aboutissants de ce qui se passe sur le terrain, et pour cela il faut une forte connaissance du pays et de la manière dont les choses se passent. Et ta connaissance des Etats-Unis est nettement meilleure que la mienne, ça ne fait aucun doute. Seulement voilà, et je voudrais le dire avec le plus grand respect, et dire d'abord qu'il est évident que ta connaissance de l'Amérique est réelle et profonde, mais à chaque fois que Trump a faibli dans l'opinion jusqu'ici, tu as fourni une analyse comme quoi il était pratiquement fini. Jamais "totalement" bien sûr, tu es parfaitement conscient qu'il reste toujours une chance, et tu précises à chaque fois quelles faiblesses demeurent du côté de la candidature concurrente. Mais l'impression que donnent tes analyses à chaque fois c'est que "la réalité reprend le dessus", et la réalité c'est que Trump ne peut pas être élu. Comme tu le dis : "Isaac Newton et Albert Einstein vous l'auraient dit, si vous aviez demandé". Or, à chaque fois, Trump remonte. Nonobstant Newton et Einstein - mais il faut dire que ces deux-là s'occupaient de physique, pas de politique Pourquoi ? Mon avis, c'est que nous ne sommes pas dans une élection ordinaire. Je ne fais que rappeler une évidence bien sûr, mais la conséquence c'est que les analyses basées sur "les choses telles qu'elle se passent d'habitude" sont fragiles. Ceci parce que les "règles" bien établies par l'expérience ne sont plus vraies. Elles ne sont pas fausses non plus - ça serait trop simple ! - c'est pire encore : elles sont en partie toujours vraies, en partie ne s'appliquent plus, et il est impossible de savoir encore dans quelle mesure. Essayer d'analyser ce qui se passe et les chances des deux protagonistes est un exercice fort utile, et c'est évidemment toi qui le fait le mieux sur AD. Seulement voilà, une partie des présupposés et de ce qu'apprend l'expérience des élections passées est désormais faux. Et nul ne sait quoi au juste. L'analyse reste utile, mais à condition de garder une grande distance avec les conclusions qui semblent s'en dégager. Voilà comment je comprends les conclusions plusieurs fois démenties par l'expérience que tu as pu tirer dans les mois précédents sur un avantage désormais fortement assuré de Clinton sur Trump. La différence cette fois-ci, c'est le facteur temps. Mais voilà, trois semaines et plus encore, ça reste très long, je crois que tu le disais toi-même il y a quelques posts. Si nous étions la veille de l'élection, je n'aurais pas - pour ce qui me concerne - vidé la salière sur ton analyse ci-dessus. Je n'aurais guère rajouté qu'un ou deux grains de sel, et pour la forme encore. Or nous sommes le 14 octobre. Et je soupçonne fort, pour filer la métaphore de la digue du "système" et de la vague de la révolte, que d'ici la fin octobre, la vague (*) aura encore eu le temps de remonter une nouvelle fois. Je ne sais pas si Trump perdra de peu ou gagnera de peu l'élection américaine. Mais une victoire très prononcée pour Clinton, comme l'indiquerait l'état des sondages à la date d'aujourd'hui, je n'y crois pas. (*) Je n'irai pas jusqu'à l'appeler "irrésolue", comme un certain Gainsbourg, mais c'est parce que je me retiens
  21. Idée d'une "nature" de l' "âme russe" oui, idée de singularité qui a récemment mué chez certains en idée de supériorité oui. Mais pas défense de la race, absolument pas. Les Russes ne se considèrent en aucun cas comme une race "pure", la Fédération de Russie est constituée de dizaines de peuples différents même si le peuple russe y est largement majoritaire et en est le "liant", les intermariages dans tous les sens sont monnaie (très) courante, l'étranger n'y est pas essentialisé, considéré comme "définitivement" différent. L'idée que la Russie a d'elle-même est avant tout culturelle, elle est aussi historique, pour certains spirituelle. Elle n'est pas du tout raciale. En ce sens, elle ne m'apparaît pas fondamentalement différente de celle que la France se fait d'elle-même. La différence étant peut-être à chercher sur le volet spirituel, secondaire même pour les Russes dont la majorité n'accorde pas beaucoup d'importance au thème de la "Troisième Rome", mais sans doute encore plus secondaire pour les Français dont bien peu considèrent encore que "fille aînée de l'Eglise" définit leur nation. Et puis il y a une différence de circonstance bien sûr, parce que le gouvernement français ne met pas l'accent sur une idée de la France comme indépendante - oh la belle litote quand j'écris "ne met pas l'accent" - ni ne se trouve isolé de ses partenaires européens naturels, ni soumis à des piques et vexations constantes de la part d'une superpuissance depuis quinze ou vingt ans. Mais tout ça, ce sont des circonstances historiques. Shorr Kan, le bon sens près de chez vous Bon... ça au moins, on dirait qu'ils l'ont compris Sur le nombre, je pense qu'une quarantaine de mégatonnes sont nécessaires et suffisants. C'est à peu près ce qu'a la France. On parle de moi ?
  22. Je ne sais pas si c'est à cela que tu fais allusion, mais lorsque j'écris "Dieu nous protège, etc." je veux surtout dire que le patriotisme du menton saillant et du "on va vous en mettre plein la gu...." me semble dangereux. Surtout dans les circonstances actuelles. Que les Etats-Unis se sentent plus proches aujourd'hui de l'idée à base religieuse d'être une nation exceptionnelle, que nous même ne nous en sentons proches - Gesta Dei per Francos, France fille aînée de l'Eglise à moins que ce ne soit de la Révolution, etc - cela dit, ça me semble vrai par ailleurs. Concernant la Russie, elle est en train de se transformer de patrie du socialisme réel en patrie des valeurs traditionnelles - je parle de la propagande du gouvernement, bien sûr, la pratique ne suit pas forcément. Et l'Eglise n'est pas en reste pour appuyer dans cette direction, du moins la haute hiérarchie. La différence avec les Etats-Unis - elle est essentielle - c'est que l'idée nationale russe telle qu'elle se remet en place est une idée défensive, tandis que l'idée de "America is good" (*) comme Mme Clinton par exemple le rappelait lors du deuxième débat avec Trump, est une idée à visée hégémonique - primacy - et potentiellement offensive. Une potentialité qui s'est plus d'une fois réalisée dans les dernières années. (*) Décalque évident de la fameuse citation de Madeleine Albright : "The United States is good. We try to do our best everywhere." Oui, la même Albright qui répondait à la question d'une journaliste sur les 500 000 enfants tués dans les années 1990 par l'embargo maintenu par le blocage des Etats-Unis contre l'Irak "Nous pensons que ça en vaut la peine" ("we think the price is worth it") Cette Clinton me f... vraiment les jetons, j'avoue.
  23. Je suis plutôt d'accord sur le fait qu'une guerre ouverte Etats-Unis - Russie, même localisée sur un théâtre d'opérations extérieur, a l'air d'une décision trop "folle" pour que même Hillary Clinton la prenne. Je conserve une réserve pour la raison suivante : c'est que début juillet 1914, le même genre de raisonnements était tenu, et tout aussi justifié. C'est bien triste cet archiduc et son épouse, mais enfin tout le monde est raisonnable, ça n'aura pas de conséquence. Puis, l'Allemagne s'est comportée d'une certaine façon, a incité l'Autriche-Hongrie à se comporter de telle autre... la suite est connue. Dit autrement : si tout le monde était tout le temps ne serait-ce que rationnel à un niveau minimal, il n'y aurait jamais de grande guerre. Or, l'Histoire nous apprend que... Dit encore autrement : la rationalité des intérêts d'un pays entier n'est pas toujours celle qui est appliquée par ses "élites", au sens d'ensemble et de groupe de personnes en situation de prendre les décisions de paix ou de guerre pour leur pays. La rationalité au niveau des intérêts d'un seul groupe, de la répression ou du détournement de pressions sociales ressenties dans le pays même en direction de cibles extérieures, en sont d'autres, et la liste n'est pas fermée. Et encore : la psychologie des foules, les emportements de groupes ça existe, et ils peuvent être dans certains cas beaucoup plus irrationnels et imprudents que ne l'est individuellement chacun de leurs membres. Je ne parle pas ici de la foule "Amérique" qui c'est l'évidence est intéressée par tout sauf par une nouvelle guerre extérieure, je parle de la foule "élite économico-médiatico-gouvernementale américaine". Car les individus appartenant à cette élite peuvent bien être - en moyenne - beaucoup plus instruits voire plus intelligents que la moyenne générale de la population, ils n'en sont pas moins aussi vulnérables que n'importe qui d'autre à l'esprit moutonnier et à la psychologie de la foule. Croit-on que le gouvernement allemand et le haut-commandement de l'armée étaient en 1914 peuplés d'imbéciles ? Cela dit, le plus probable me semble être le scénario dessiné par Shorr Kan. Lors du second débat, Clinton a dit en substance : nous avons besoin d'un levier sur la Russie, qui jusqu'ici n'a pas répondu à nos pressions. Elle n'a rien précisé de plus, mais à mon avis elle a quelque chose en tête. Je soupçonne que cela pourrait être une intensification de la guerre en Syrie même, sans aller jusqu'à l'implication officielle de troupes américaines : - Les sanctions économiques ? Guère de possibilité de faire plus : l'économie russe est basée sur gaz et pétrole, lesquels sont indispensables à l'économie mondiale, notamment européenne pour ce qui est du gaz. Les prix sont déjà bas, la Russie s'y est bon an mal an adaptée, et les difficultés et désagréments - relatifs - pour la population sont d'autant mieux acceptés que le pays est vu comme soumis à la pression de pays puissants et hostiles, ce que le gouvernement ne se fait pas faute de souligner dans sa propagande - L'Ukraine ? Si Kiev relance les combats, il y aura certes des coûts pour Moscou à soutenir l'Est ukrainien rebelle, mais plutôt limités... car Kiev aurait rapidement le dessous - En Syrie en revanche, il est possible de faire plus : Donner aux rebelles des moyens anti-aériens. Des modérés bien sûr... dans le sens CIA, c'est-à-dire tout le monde sauf l'E.I. Faire combattre au sol non pas des troupes américaines bien sûr, mais des contractors. Blackwater a changé de nom - comme Al Qaeda en Syrie, tiens - c'est maintenant Academi, mais ils existent toujours merci pour eux http://davidmixner.typepad.com/.a/6a00d8341c90b153ef0192ab602823970d-500wi Tout à fait d'accord avec Tancrède : ce genre de politique ne serait pas gratuit, surtout à moyen-long terme, et ce serait même très malavisé. En revanche, ce ne serait pas "fou", et connaissant les penchants belliqueux confirmés de longue date de la dame, lisant ce que disent nombre de ses soutiens, les néocons en général, et ce qu'elle suggère elle-même... je pense qu'elle en serait parfaitement capable. Et oui il y aurait une petite voix énergique quoique polie qui critiquerait durement ces décisions, depuis le Vermont, et une autre voix tonitruante voire vulgaire qui l'accuserait de nullité, depuis l'une ou l'autre des Trump Towers... mais l'élection c'est Winner takes all - bon les néocons tendance républicain auraient leur part hein, pas seulement les néocons tendance démocrate, mais certainement pas les populistes/irréalistes/ mauvais pour le business et l'image de America is good. Ça n'empêcherait nullement quatre années de présidence néocon, et tout ce qui s'ensuit.
  24. Army Chief Issues Stark Warning to Potential Enemies Patriote de l'espèce Grrrr Ouaf Ouaf Citer des pays nommément, et pas seulement des puissances assez petites, membres restants du fameux "axe du mal" défini par George W Bush comme l'Iran et la Corée du Nord, mais une grande puissance la Russie, et une future-bientôt superpuissance la Chine. Arguer non pas de leurs efforts de modernisation, mais de leur espoir de vaincre les Etats-Unis. Préparer par le discours l'armée au sacrifice, et à des combats très durs, comme s'ils étaient au coin de la rue. Menacer les pays si clairement nommés de "les battre plus durement qu'ils ne l'ont jamais été", ce qui à des oreilles russes (siège de Saint-Petersbourg et un million de morts civils, occupation d'une grande partie du pays et mort du quart des habitants de ces régions) comme à des oreilles chinoises (sac de Nankin et massacre dans une orgie de cruauté de centaines de milliers de civils, dix à quinze millions de civils morts du fait de l'occupation japonaise)... a une résonance et un sens tout à fait spécifique. Ceci en pleine montée des tensions, notamment avec la Russie, notamment en Syrie. Et alors que - paranoïa ? cynique manipulation de l'opinion ? alertes justifiées des services de renseignement ? - le gouvernement russe semble vraiment prendre au sérieux le risque de guerre. Dieu nous protège des patriotes de l'espèce Grrr-Ouaf-Ouaf ! Dieu protège en particulier les Etats-Unis d'Amérique.
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