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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Pour revenir dans le sujet, voici des liens utiles vers les comptes des délégués déjà attribués à chaque candidat à la nomination du parti républicain ainsi que du parti démocrate. Ça permet de se faire une idée des chances de nomination des uns et des autres, au vu des délégués engrangés comme de ceux qui restent à attribuer. Et à y regarder de plus près, j'arrive à une conclusion attendue... et aussi à une conclusion plus surprenante. - Clinton a pratiquement déjà gagné C'est ce qu'on lit, ce n'est pas surprenant. Et c'est clair à regarder les totaux de délégués et de "superdélégués". Pour que Sanders l'emporte, il lui faudrait gagner 2382 - 1076 = 1306 délégués, parmi 1929 restant à pourvoir, soit 67,7%. Alors qu'il a jusqu'ici gagné seulement 1076 / 2834 = 38,0% de ceux qui ont déjà été attribués. C'est extrêmement invraisemblable. - Trump sera probablement le gagnant, et sans convention négociée Voilà qui est plus surprenant, le milliardaire étant représenté en difficulté, menacé d'être privé de majorité absolue au premier tour de scrutin des délégués, suite à quoi les apparatchiks du parti pourraient faire pression sur les délégués pour les votes suivants - car leur vote n'est obligé que lors du premier tour - et élire un candidat TST (Tout Sauf Trump), qu'il s'appelle Cruz ou un autre. A première vue, on peut avoir cette impression en effet. Pour que Trump l'emporte, il lui faudrait 1237 - 756 = 481 délégués supplémentaires, parmi 842 restant à pourvoir, soit 57,1%. Or il n'a gagné jusqu'ici que 756 / 1630 = 46,4% des déjà attribués. Même en tenant compte du nombre de candidats depuis réduit de 4 à 3 par abandon de Rubio, la marge semble bien grande, bien difficile pour le milliardaire. Oui. Mais. Mais un certain nombre d'élections d'Etat encore à venir sont des "winner takes all", c'est-à-dire que le candidat arrivé en tête rafle tous les délégués de l'Etat. C'est notamment le cas de deux des trois plus grands restant à attribuer, la Pennsylvanie (71 délégués) et la Californie (172). Et dans chacun de ces deux Etats, Trump est largement en tête dans les sondages, il l'a toujours été depuis qu'ils existent, avec une marge moyenne de 20 points en Pennsylvanie, 10 points en Californie. Autant dire qu'il est difficile d'imaginer la victoire de Cruz ou de Kasich dans l'un de ces deux Etats. Le même raisonnement pourrait d'ailleurs être fait au Maryland pour 38 délégués. Or, si l'on tient compte de ces victoires "winner takes all" très problables en Californie et Pennsylvanie, il suffirait à Trump pour le reste de gagner 238 / 599 délégués soit 39,7% des délégués pour obtenir la majorité absolue lors de la convention républicaine, donc la nomination assurée. Et s'il gagnait aussi au Maryland comme c'est très probable, alors il lui suffirait de gagner 200 / 561 = 35,7% des délégués, ce qui devrait être facile étant donné que jusqu'ici il en a gagné 46,4% Ce qui est intéressant est que la primaire de Californie, la plus cruciale, sera le dernier jour soit le 7 juin. J'avance donc une prédiction : C'est la Californie qui décidera de la nomination de Trump comme candidat républicain, et le plus probable est qu'elle la lui accordera. Au vu des récents sondages, le plus probable est qu'ensuite Clinton l'emportera sur Trump, la différence étant d'une petite dizaine de points ce qui est considérable. Mais Trump conserve tout de même une chance réelle, surtout à cause de toutes les casseroles qui menacent M'dame Hillary, entre le FBI qui pourrait la mettre en examen, les Panama Papers qui révèlent l'étendue de la corruption dans l'entourage des Clinton et la source de leur fortune (accumulée au "service" de l'Etat). L'élection est encore loin, et beaucoup de choses peuvent arriver d'ici là, généralement négatives pour The Hillary. Au sujet de l'affrontement probable Clinton - Trump, ce graphique de l'opinion sur chaque candidat restant à ce jour en lice est révélateur. Deux choses sont claires : - A la fois Clinton et Trump sont rejetés par une majorité d'électeurs, et dans des proportions qui ont tendance à s'aggraver. L'affrontement opposera donc deux candidats que la majorité des Américains estiment peu - La tendance à l'aggravation est plus lourde pour Clinton que pour Trump - qui était déjà assez loin en négatif merci pour lui. Ce qui pose la question d'un éventuel croisement des courbes, surtout encore une fois si Clinton est rattrapée par l'une ou l'autre de ses casseroles et son image de corruption
  2. Alexis

    Le F-35

    Il était pluss bô, et surtout la gente dame occupée à lui toucher la... le... enfin la protubérance de devant était ma foi fort accorte. C'était un temps où les avionneurs savaient faire la promotion de leurs produits, que diable ! Attention, l'effet tunnel est bien réel. De plus, on peut aussi l'appliquer à des objets tout ce qu'il y a de plus macroscopiques. Par exemple, lorsque je visite la Tour de Londres et passe près des bijoux de la Couronne britannique, il existe une certaine probabilité non nulle qu'un beau diamant se retrouve tout à coup dans ma poche, parce qu'il y est passé depuis la vitrine par effet tunnel. Je n'ai pas dit que la probabilité était grande, hein... j'ai juste dit "non nulle" Il faut tout de même modérer le pessimisme concernant le programme F-35. Il existe une probabilité pour que l'avion entre en service dans le calendrier publié à ce jour, avec les performances prévues, et que les modifications à apporter aux centaines d'exemplaires produits d'avance s'avèrent minimes. Cette probabilité est non nulle, je dirai même plus : elle est supérieure à celle du diamant qui apparaît dans ma poche ! Bon, j'ai pas dit supérieure de beaucoup, non plus
  3. Résumé intéressant de Jean-Dominique Merchet sur la guerre de début avril entre Azerbaïdjan et Arménie. Haut-Karabagh : comment l’Azerbaïdjan a changé la donne
  4. Selon le président turc Erdowie-Erdowo-Erdogan, «L'UE a plus besoin de la Turquie» que l'inverse Perso, je dirais que la France en tout cas n'a pas besoin de la Turquie en ce qui concerne l'aide directe et indirecte qu'elle apporte au groupe terroriste Etat Islamique. Même, si la Turquie arrêtait d'aider notre ennemi, ce serait plutôt mieux pour nous. Sans compter que ça ne déparerait pas avec le Traité de l'Atlantique dont Turquie comme France sont signataires, si bien qu'Ankara est notre allié. Si, si ! J'vous jure ! On dirait pas, hein... M'enfin Monsieur Erdogan a le droit d'avoir son opinion.
  5. Je ne savais pas que la violence avait commencé même avant l'élection de 1991. Sur tous ces actes, et les massacres même des familles, bref toute la décennie 90... oui, ce sont des conséquences de la prétention assez extraordinaire à posséder une recette applicable partout et surtout dont Dieu approuve l'imposition par la violence. A me relire, j'ai peut-être donné l'impression de minimiser en écrivant "parti politique islamiste assez classique". Ce n'était pas mon intention : je m'attends à ce que tout parti politique islamiste puisse déboucher sur ce genre de violence. Comme d'une manière générale tout autre parti qui prétendrait que Dieu approuve sa violence.
  6. C'est faux concernant la pratique de l'islam, puisque une personne peut bien pratiquer cette religion sans contrevenir à la Grundgesetz allemande, pas davantage qu'à la Constitution française. Ce qui est vrai, c'est que la charia est incompatible avec la Constitution allemande, comme avec celle de n'importe quel pays démocratique. L'ambiguïté étant bien sûr qu'un musulman est censé travailler à l'établissement de la charia partout et toujours. Il est censé le faire... ça ne veut pas dire qu'il le fait vraiment bien sûr. La plupart des Français musulmans s'en soucient comme d'une guigne En pratique, j'imagine qu'en Allemagne comme en France il est interdit de fonder un parti dont l'objet soit contradictoire avec la Constitution du pays. Il est donc interdit de fonder un parti qui permette aux musulmans qui le souhaiteraient de travailler à convaincre leurs concitoyens de soumettre la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC) qui est le préambule de la constitution au filtre de la charia et de se débarrasser de tout ce qui dépasse. Comme la fondation d'un parti ayant cet objet, un parti islamiste en somme, celui qui proposerait de mettre "la charia au-dessus de tout", est interdite, on peut dire que dans un certain sens l'islam est aujourd'hui interdit en France comme en Allemagne. Et dans pas mal d'autres pays. L'islam des islamistes s'entend : être convaincu que cet islam-là est la vraie religion est évidemment permis, parce que les opinions sont libres, mais les actions qui permettraient de tenter de changer la réalité institutionnelle de la France, comme les islamistes s'estiment religieusement obligés de le faire, sont interdites par la loi. Ce qui brime objectivement la liberté religieuse de ces Messieurs il faut le reconnaître... Mais c'est compatible avec l'article 10 de la DDHC : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi". Et c'est tout ce qui compte
  7. Le FIS était un parti politique islamiste assez classique je crois. Ce paragraphe d'une étude sur le sujet me semble éclairant : tout cela est une doctrine islamiste standard. Sinon, cette image d'époque synthétise pas mal de choses : 1. Le slogan on ne peut plus explicite : tout le pouvoir à la religion, toute la législation soumise à conformité obligatoire avec la charia 2. La femme totalement voilée, non pas le simple "foulard islamique" mais la transformation en ombre mobile 3. L'homme qui attend l'air désœuvré... est-il l'un de ces "hittistes" dont l'occupation principale consiste à "tenir les murs" (pour éviter qu'ils ne tombent) ? Est-il au chômage, sans avenir clair, cible idéale pour un prédicateur extrémiste ?
  8. Le PAK FA ne sera pas opérationnel avant un bon moment on est bien d'accord. Cela dit, le premier standard véritablement opérationnel du F-35 - c'est-à-dire avec lequel on puisse vraiment envisager de partir à la guerre, qui réponde aux objectifs de capacité du projet, ce qu'on appelle la "Full Operational Capability" - est le Block 4. Lequel est prévu pour 2022, avec dix ans de retard sur le calendrier initial. Et encore... s'il n'y a pas de nouveaux retards d'ici là, ce qui vu l'historique du programme est tout sauf certain. La question est donc : le PAK FA sera-t-il un appareil opérationnel en 2022, ou 2025 si le programme F-35 continue aussi bellement que jusqu'ici, c'est-à-dire en accumulant encore des retards ? Si je devais parier, je parierais quand même sur le PAK FA.
  9. Alexis

    Armée de l'air Russe

    Voir aussi cette perle du MinDef russe En somme, les pilotes de Su-24 avaient choisi un endroit au-dessus de la mer pour faire quelques acrobaties, virevoltes et passages au ras de l'eau, et les marins du Donald Cook se sont placés précisément au même endroit dis donc ! Et le porte-parole du MinDef n'a même ensuite dit "Je sors" après lancé cette bonne vanne. Heureusement, il y a le Dalaï Lama, toujours prêt à agir pour la paix, et il a la solution.
  10. Je n'ai été en Algérie qu'une fois il y a vingt-cinq ans, et encore c'était à Tamanrasset dans le désert au sud donc je n'ai guère vu la partie principale la plus peuplée du pays. Mais il est assez simple de comprendre que la question de l'héritage français puisse être difficile pour les Algériens. Tous les pays ont à la base une identité composite, issue de combinaisons, fusions et compromis : la France ce sont des Gaulois latinisés, christianisés et rassemblés par des Germaniques, avec un vernis de civilisation grecque pour couronner le tout. L'Angleterre a eu elle aussi au Moyen-Age son "temps subi" où des Français faisaient la loi chez elle. Etc, etc. Simplement, pour les Algériens c'est beaucoup plus récent, donc la "digestion" de l'apport français, le tri entre ce qu'on en assimile et ce qu'on en rejette n'est pas terminé. Au sujet de l'état "catastrophique" de l'Algérie, et du terrorisme qui menacerait de redémarrer... je ne sais pas. Quelles sont tes sources ?
  11. Merci de l'info je n'étais pas au courant. Trouvé ce lien sur le site du MAE français ... Bon enfin là je suis en train de m'écarter assez loin du sujet de ce fil
  12. J'ai quand même quelques doutes sur la pertinence du concept même du Tu 160 à notre époque : 1. Dans le rôle "camion à bombes" contre un adversaire peu technologique présentant une faible menace antiaérienne, le Tu-160 semble surdimensionné. A quoi la capacité supersonique servirait-elle ? Un gros appareil subsonique type Tu-95 ou B-52 est plus adapté et moins cher 2. Pour l'attaque d'un adversaire plus avancé avec menace antiaérienne sérieuse voire intense - missiles et chasseurs - le Tu-160 qui sauf erreur de ma part arrivera en haute altitude, est très gros et n'a pu être doté que de réductions basiques de la signature radar, sera facilement détecté et abattu s'il se rapproche moindrement de la zone protégée. Cela interdit d'utiliser dans ce cas sa capacité à transporter un grand nombre de bombes. Il reste la possibilité de lui faire tirer des missiles de croisière à distance de sécurité - quelques centaines de kilomètres de la frontière. Oui, mais quel est le prix unitaire de chacun de ces tirs, comparé à un missile de croisière tiré tout simplement d'un bateau ? Le Tu-160 a tout de même l'air affreusement plus cher que le rajout de containers à missiles à des croiseurs, frégates, voire corvettes déjà existantes. Son avantage sur cette solution est sans doute la souplesse de déploiement - il peut être envoyé en moins d'une journée à dix mille kilomètres, alors qu'il faudrait plusieurs semaines à un navire non prépositionné. Cet avantage est intéressant du point de vue américain, c'est-à-dire du point de vue d'une superpuissance qui envisage de faire la guerre sur n'importe quel continent. Mais compense-t-il le prix élevé du Tu-160 du point de vue russe, sachant que les interventions armées de Moscou sont en général à proximité immédiate de ses frontières - mille kilomètres dans le cas de la Syrie ? Est-il vraiment sérieux d'imaginer des interventions armées russes par exemple en soutien du Venezuela, ou bien du Vietnam ? 3. Reste le rôle nucléaire. Doté de missiles de croisière supersoniques longue portée, le Tu-160 est effectivement un bon moyen de bombardement nucléaire stratégique. Le problème est qu'il fait double ou plus précisément triple emploi avec les missiles balistiques mer-sol et sol-sol, sans être aussi protégé que les mer-sol même s'il l'est certainement davantage que les sol-sol en silos de par sa mobilité d'une base à l'autre. Bien sûr, la Russie a elle aussi besoin d'un moyen de frappe "préstratégique" comme la France avec ses Rafale+ASMP-A, et le Tu-160 peut remplir cette mission. Mais encore une fois, la question du coût se pose : qu'est-ce qui empêcherait de monter un ou deux croisières supersoniques sur un Su-34 et de prévoir son ravitaillement en vol, sans construire des dizaines d'énormes appareils spécialisés ? Il serait intéressant de connaître le rapport entre le coût de possession d'un Tu-160M2 et celui d'un Su-34 dernière version. A mon avis, ce rapport n'est pas petit... Au final, les Tu-160, nettement plus chers sur toutes leurs missions que des alternatives déjà existantes par ailleurs, sans apporter d'avantage spécifique à la Russie qui puisse compenser leur coût certainement très élevé, ont bien l'air d'une "solution de luxe", choisie probablement davantage pour une question de prestige qu'autre chose...
  13. Alexis

    menaces intérieures

    Parce que tout ne va pas toujours plus mal en France qu'ailleurs, cette étude internationale de 2006 sur les regards croisés des Occidentaux et des peuples musulmans, qui inclut aussi des résultats sur les opinions envers les religions en général ou envers les compatriotes qui sont de telle ou telle religion. Elle a été menée dans de nombreux pays en parallèle et est d'autant plus intéressante. L'étude est longue, mais la page 2 sur laquelle j'ai pointé donne déjà une bonne idée. Pour faire simple : - Les Européens musulmans ont une image bien plus positive des Occidentaux que leurs coreligionnaires de pays musulmans - Les Français sont les Occidentaux qui ont la meilleure image à la fois des juifs et des musulmans - Les Français musulmans sont en comparaison de leurs coreligionnaires d'autres pays les champions toutes catégories de la bienveillance vis-à-vis à la fois des chrétiens et des juifs. La différence est abyssale si on compare avec les habitants de pays musulmans, mais elle est très nette même si on compare à d'autres Européens musulmans : 71% des Français musulmans expriment des opinions positives sur les juifs, contre seulement 38% des Allemands musulmans ou 32% des Britanniques musulmans L'étude date certes de dix ans. Mais les représentations sociales ne sont pas nécessairement très mobiles, et il est probable que les choses n'aient pas tant changé que ça. Pour citer une étude de 2014, les Français restaient cette année-là les Occidentaux avec l'attitude la plus positive envers à la fois les musulmans et les juifs. Evidemment cela ne signifie pas que "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles" ! Les recruteurs salafistes sont bien réels et bien actifs, les jeunes qu'ils convainquent de faire djihad en Syrie vont vraiment se faire trouer la peau voire reviennent formés pour des attentats chez nous. Ces phénomènes ne sont pas nécessairement plus fréquents en France que dans les autres pays européens - si on se rappelle qu'avec 8% de la population c'est parmi les Français que les musulmans sont les plus nombreux - ils ne sont pas non plus moins fréquents. Mais il est tout de même réconfortant d'avoir de la donnée solide à l'appui non seulement : - de l'idée qu'une minorité même violente et en expansion n'est pas représentative de l'ensemble des Français musulmans, - mais encore que pris globalement "nos" musulmans à nous sont en fait... assez exceptionnels de tolérance, comparés à la "moyenne" musulmane mondiale ou même européenne, - tandis que nous autres Français pris globalement sommes plutôt davantage tolérants des croyants de religions non majoritaires comme musulmans ou juifs que ne le sont nos voisins européens ou nos amis américains ou russes. Est-ce l'effet de notre "modèle" français ? Je ne sais pas. M'enfin disons qu'au minimum il ne doit pas trop gêner ...
  14. Il existe des solutions pour tout cela. Le chef de l'équipe des officiers américains tenant ce rôle me l'a laissé entendre... ... et la vérité est ailleurs. Les missiles pourraient être limités "en dur" quant aux cibles autorisées en effet. Ce qui a l'avantage de la simplicité Pour un contrôle plus fin, on pourrait imaginer que le code de lancement de chaque missile inclue un code de déblocage qui ne soit pas en possession de l'équipage britannique, mais seulement d'un officier américain à bord. Et cet officier n'approuverait le lancement que si l'ordre de tir incluait la "bonne" séquence en annexe... séquence connue uniquement du pouvoir américain. Ou encore, le code pourrait carrément être reçu en même temps que l'ordre de tir, sans présence d'officier américain à bord. Le tout revenant en fait à un système de "double clef" où l'autorisation à la fois du premier ministre britannique et du président américain serait nécessaire pour effectuer un lancement. Tout cela ce sont des spéculations ou des rumeurs, certes. Il reste que si j'en crois "Initiation à la force de frappe française 1945-2010" par Marc Théléri page 259, que j'ai devant les yeux, dans le cas de la dissuasion française le code de déblocage est individuel pour chaque tête nucléaire de sous-marin et chaque missile balistique. C'est-à-dire que pour tirer un missile et que ses têtes explosent, il faut toutes les parties du code, celles qui portent sur chacune des têtes et celle du missile lui-même. Si l'organisation de la sécurité de la dissuasion britannique est similaire à celle de la française, il existe donc un code particulier à chaque missile. Or il faut rappeler que non seulement tous les Trident II sont maintenus par leur fabricant Lockheed Martin dans son usine de Kings Bay en Géorgie mais il n'existe pas de Trident II britannique à proprement parler. Le pool des Trident II est unique, les Britanniques ont acheté seulement à droit à location d'un certain nombre de missiles, et le même missile qui équipe aujourd'hui un Vanguard de la Royal Navy sera peut-être monté plus tard sur un Ohio de l'US Navy, après son prochain entretien programmé. Ou vice-versa. C'est dire à quel point un code éventuel de déblocage du missile serait dans les mains des Américains et non des Britanniques. Si un tel code existe, alors il est tout simplement transmis aux Britanniques lorsque leur est livré le missile après son entretien. Ou pas - il peut n'être transmis qu'au moment du tir. Ou même, il peut être transmis aux Britanniques... sauf qu'il est faux. Et si lors d'une crise Londres en liaison avec Washington décide de tirer des missiles, et que la partie américaine approuve, alors elle leur dira "Ah oui au fait... voici le vrai code de votre missile" Bien sûr, on peut aussi imaginer que les Etats-Unis donnent vraiment au Royaume-Uni des missiles nucléaires avec contrôle total sur leur utilisation. On peut l'imaginer. Je rappelle quand même que lorsque Londres a insisté vraiment beaucoup pour se voir confier les codes sources du logiciel embarqué du F-35, Washington est resté inflexible. Il a refusé de jouer la confiance totale pour un chasseur, même furtif... et il l'aurait accepté pour un missile nucléaire ? Personnellement, j'en doute fort. Le seul ? Voire... En 2006, le Select Committee on Defence du Parlement britannique publiait un rapport sur la dissuasion britannique. Le titre de son annexe B : "UK's Trident system not truly independent". Dans cette annexe, un tableau assez éloquent du degré de dépendance pour chaque composante du système. Aucun élément du système global sous-marin / missile / tête nucléaire britannique n'est véritablement indépendant des Etats-Unis ! Même si les Etats-Unis n'ont pas installé de "backdoor de sécurité" sur le système, ils pourraient faire s'écrouler la dissuasion britannique si Londres effectuait une frappe sans obtenir leur accord. Comme le dit le Parlement britannique dans le lien que j'ai cité, "The fact that the UK is completely technically dependent on the USA for the maintenance of the Trident system means that one way the USA could show its displeasure would be to cut off the technical support needed for the UK to continue to send Trident to sea." Selon la commission inter-partis "Trident", "If the United States were to withdraw their cooperation completely, the UK nuclear capability would probably have a life expectancy measured in months rather than years" Seulement si le gouvernement français est d'accord. Airbus est certes une entreprise privée. Mais la France dispose d'un contrôle prioritaire, pour ne pas dire absolu, sur ce qui se passe dans la partie d'Airbus - anciennement EADS - où sont développés les missiles de la force de dissuasion. Et nul employé non-français d'Airbus n'y est le bienvenu.
  15. Aucune idée en ce qui me concerne, mais je suis tombé sur cet article sur les élections algériennes de 1991 qui m'a semblé intéressant. L'auteur - qui n'est pas un sympathisant des islamistes - y défend l'idée que quoique ces élections étaient prématurées, il aurait été préférable une fois la victoire du FIS acquise de le laisser parvenir au pouvoir - tout en reconnaissant que la question à ce jour divise encore amèrement les Algériens. Surtout, il affirme que le pouvoir algérien de l'époque avait été réellement surpris par les résultats.
  16. Tout est dans ce mot : "pourrait". A noter tout de même qu'aucun mouvement indépendantiste des quelques régions estoniennes ou lettones à majorité russophone n'existe pour le moment. A noter également qu'un coup d'Etat renversant le gouvernement démocratiquement élu à Riga ou Tallinn pour le remplacer par un gouvernement pro-américain est difficile à envisager... étant donné que ces gouvernements sont déjà pro-américains. Et tant que le gouvernement ukrainien n'avait pas été renversé, il faut rappeler que les russophones d'Ukraine de l'est étaient bien tranquilles merci pour eux. Ce qui existe en Estonie comme en Lettonie, ce sont des mouvements pour demander l'égalité des droits pour les russophones - laquelle est assurée en Lituanie oui, mais pas dans les deux autres pays Baltes. Soit dit en passant, Bruxelles, que l'on connaît si sourcilleux sur les écarts parait-il affreux des gouvernements hongrois ou polonais par rapport aux normes démocratiques, est aux abonnés absents sur le sujet. Si j'étais de mauvais esprit, je me demanderais pourquoi... Bref : 1) le danger couru par Estonie et Lettonie est minime 2) il serait carrément inexistant s'ils émulaient la Lituanie et accordaient l'égalité des droits à tous 3) ce qui n'est pas inexistant, ce sont les possibilités d'utiliser les frayeurs somme toute assez naturelles de petits pays voisinant un gros pour des petits jeux transatlantiques. On ne l'a pas oublié à Washington...
  17. Les pays baltes ne sont absolument pas indéfendables, au sens où une invasion russe, qui réussirait très probablement, n'empêcherait pas une reconquête / libération ultérieure par des forces ouest-européennes ou américaines. Ce à quoi les différents pays membre de l'OTAN seraient engagés de par l'article 5 du Traité de l'Atlantique dont ils sont signataires. Si les forces terrestres russes pourraient l'emporter facilement contre les faibles forces baltes et les minces renforts qui pourraient être envoyés rapidement, elles ne pourraient en aucun cas tenir contre des forces combinées ouest-européennes qui seraient mobilisées les semaines et mois suivants, sans parler de l'apport américain qui pourrait être encore largement plus grand. Ou dans une autre option plus "diplomatique", une prise de gage pourrait être effectuée par conquête de l'oblast russe de Kaliningrad enclavé en Pologne, suivie d'un "échange standard" des territoires à la table de négociations. La capacité physique à reconquérir un pays momentanément occupé constitue une forme de dissuasion classique, parce qu'un agresseur n'aurait aucun intérêt à programmer sa propre future défaite humiliante en passant à l'action par exemple en envahissant les pays baltes. Il est donc dissuadé de lancer son attaque - à supposer seulement une rationalité minimale. C'est ainsi que fonctionne la garantie mutuelle OTAN vis-à-vis des pays d'Europe de l'est. C'est ce que les Etats-Unis se proposent de changer, par déploiement annoncé d'une brigade blindée - pas d'une compagnie hein... - non pas en Europe de l'ouest, mais bien en Europe de l'est. Sans précision sur le pays hôte : Pologne, Slovaquie... ou Lituanie voire Estonie pendant qu'on y est. Narva est une jolie ville sans doute, c'est là que des chars américains avaient fait un petit défilé amical en février 2015, à deux cents mètres de la frontière russe. Une brigade blindée américaine en Estonie ne serait certes pas au sens propre une menace existentielle pour la Russie. Elle aurait tout de même une certaine capacité à menacer Saint-Pétersbourg, située à 150 km de Narva. Soit une étape du Tour de France, si on se rappelle qu'au temps de la Guerre Froide on disait que Strasbourg était à deux étapes du Tour de France de la pointe blindée soviétique. Cela créerait une contrainte réelle pour la défense russe d'avoir à baser des forces lourdes modernes - dont ils ont encore assez peu - en protection directe de la deuxième ville du pays. Et naturellement la mission qui nécessite aujourd'hui une brigade blindée américaine pourrait fort bien un peu plus tard en nécessiter deux ou trois. En tout cas c'est une option qui sera désormais facile à exercer pour les décideurs américains, selon le principe du pied-dans-la-porte comme quoi c'est le premier pas qui est le plus difficile, il suffit ensuite de continuer à pousser. De même si le déploiement initial de la brigade blindée américaine était un peu plus loin, par exemple en Pologne, il ne serait guère difficile de la déplacer ou la compléter ensuite par déploiement en Estonie - c'est le premier pas qui établit le principe, en l'occurrence le principe que des troupes américaines stationnées en Europe de l'est c'est normal. Tout cela est légalement inattaquable. ... de même que sont légalement inattaquables des soldats américains dans l'ouest de l'Ukraine pour former la "garde nationale" ukrainienne, ... de même que des bombardiers russes qui frôlent d'assez près les frontières maritimes françaises dans le golfe de Gascogne ou celles de la Grande-Bretagne du côté de l'Ecosse, ... de même qu'un petit défilé blindé américain à 200 mètres de la frontière russe, ... de même que des destroyers américains qui se baladent dans la Mer noire près de la base navale russe de Sébastopol, ... de même que des chasseurs russes qui font une démonstration de voltige aérienne pour l'amusement de l'équipage d'un destroyer américain en mer Baltique - ben quoi les meetings aériens c'est intéressant non ? Mais d'un autre côté - ça donne comme une certaine ambiance. Une drôle d'ambiance S'il faut être un tant soit peu équilibré, le fait est que ce n'est pas seulement la Russie qui a créé cette ambiance. Ni d'ailleurs seulement les Etats-Unis. Mon opinion personnelle est que les provocations issues du côté américain sont tout de même d'une autre dimension que celles issues de la partie russe. Je pense en particulier aux radars et différents projets d'installations "antimissile" en Europe de l'est, et encore à cette unité blindée lourde qui sera stationnée près de la Russie, il me semble que Moscou n'a rien fait de moindrement symétrique près des frontières américaines. M'enfin quoi qu'il en soit de l'opinion des uns et des autres, une chose est certaine c'est que les provocations viennent des deux côtés, quoi qu'il en soit de leur taille réciproque. Ce sont les deux côtés qui contribuent à la dégradation de la relation, dans quelque proportion que ce soit. Quand on tombe amoureux "au premier regard", c'est par effet de miroir réciproque. Ça n'est pas forcément tout à fait rationnel, mais ça vient bien des deux côtés à la fois, et l'un renforçant l'autre. "Parce que c'était lui, parce que c'était moi" comme disait Montaigne - mais lui parlait de l'amitié. L'OTAN - du moins sa structure de pouvoir, son patron américain, et une bonne partie de ses pays d'Europe de l'est - et la Russie sont en train de tomber amoureux l'un de l'autre. Sauf que ce n'est pas "amoureux" qu'il faut dire évidemment... c'est "ennemi". Rationnel ? Faut voir...
  18. Je serais le gouvernement saoudien, je la ramènerais un peu moins ces temps-ci. Non seulement le Royaume s'est fichu dans pas mal de situations embarrassantes avec des politiques et aventures qui n'aboutissent pas à grand chose de bon pour eux, du Yémen au soutien aux groupes armés islamistes syriens. Mais encore il existe quand même un risque non négligeable que la direction du parti républicain ne parvienne pas à bloquer la nomination de Donald Trump, ouvrant la voie à une possible élection du milliardaire trublion. Et si vraiment Trump se retrouvait à la Maison Blanche en janvier prochain, Riyad aurait vraiment, mais vraiment intérêt non seulement à se tenir à carreau, mais encore à ne pas trop s'être fait remarquer dernièrement.
  19. Au sujet des gémissements d'Erdogan contre Böhmermann spéculant sur les pratiques sexuelles du président turc impliquant des chèvres, rappelons le genre de comparaison dont une certaine presse turque s'est faite coutumière depuis des années, sans que le pouvoir turc ne s'en inquiète : Si un dirigeant démocratiquement élu comme Angela Merkel peut être insulté pire que Erdogan l'a été - car être comparé à Hitler c'est largement pire qu'être accusé de faire subir les derniers outrages à des chèvres - alors un humoriste mouchant l'arrogance d'un despote étranger ne devrait à plus forte raison pas être inquiété. Quand je dis moucher l'arrogance... c'est exactement ce que Böhmermann a fait. En effet, c'est après les demandes d'Erdogan à Merkel de censurer la vidéo moqueuse et juste - que Shorr Khan, tout comme moi, a tant apprécié - que l'humoriste a fait une seconde vidéo où il commentait les réactions en Allemagne pour défendre la liberté d'expression, et donnait une leçon publique au despote sur ce qui est permis et interdit en Allemagne. Il a donc expliqué que la diffamation ("Schmähkritik") est interdite, et donné un exemple de cette Schmähkritik avec le poème dont il disait en somme : "Voilà ça c'est interdit... et donc ce n'est pas ce que nous disons ! (hé le public arrêtez d'applaudir un peu voulez-vous)" Evidemment c'était aussi un procédé rhétorique pour moucher l'impudence du despote qui croyait pouvoir traiter les journalistes allemands comme il traite ceux de son pays. Car il a effectivement prononcé ce poème tout en disant "mais ce n'est pas ce que nous disons !". Et donc dit sur le fond "je n'affirme pas que Erdogan baise des chèvres" Du point de vue légaliste cela me semble inattaquable même si évidemment facétieux. Du point de vue de la morale, elle est évidemment de son côté, de même que l'honneur de personnes vivant dans un pays libre - l'Allemagne - et dont un despote étranger à la sensibilité de midinette veut limiter les droits comme il limite les droits de ses concitoyens, et la prison pour qui ne file pas droit. L'honneur, bien sûr, n'est pas du côté de Merkel. Elle s'est mis dans les mains de Erdogan par son refus de prendre à son compte ouvertement une politique envers les migrants, soit d'accueil soit de refus. Et elle en accepte les conséquences...
  20. Il est bien gentil l'Anakin, mais s'il ne veut pas être comparé au Donald, il pourrait commencer par ne pas cacher de perruque blonde sous son masque... voir la vidéo à 6mn40s Monsieur Adam "Ears" Driver... y a vraiment des gens qui doivent porter les cheveux longs. C'est encore pire que mon petit cas personnel ... et moi je ne prétends pas être Darth Vader petit-fils. Tiens, bonne idée, je vais chercher une vidéo qui soit l'équivalent X de celle que j'ai postée dernièrement avec les répliques de Trump et les grands panneaux Make The Galaxy Great Again... (enfin, bien sûr ce ne sera pas "Galaxy" qui deviendra grande à nouveau) Mais quel est ce souffle sur ma nuque ? Oh... bonjour Monsieur le Modérateur Hmmm... bon finalement... j'vais m'abstenir. Ça rappelle de bons souvenirs ... La différence bien sûr étant que les événements rapportés dans la vidéo n'étaient pour l'essentiel que des querelles de personne, sans désaccord de fond sur la politique générale du pays sauf pour un ou deux d'entre eux - d'ailleurs mis au ban. Ce qui se passe aux Etats-Unis en revanche a un véritable contenu politique. Voir aussi cet article qui décrit, au-delà d'incohérences apparentes dont il est trop facile de se moquer, les lignes de force de la politique étrangère dessinée par le candidat Donald Trump. L'argument essentiel de l'article n'étant pas que cette politique étrangère serait souhaitable, mais plutôt que sa cohérence nécessite de vraies réponses argumentées de la part des opposants à Trump, médiatiques ou officiels, plutôt que des alignements de platitudes effarouchées qui ne feront que mettre davantage en colère l'électeur moyen et le pousser à voter pour le milliardaire. Donald Trump a une politique étrangère cohérente et réaliste
  21. Gekko pour Sanders ? Pfff... qu'est-ce que "Wall Street" ? Quelques millions d'entrées et puis c'est tout. Faut aller voir du côté des vrais gagnants ! Deux trilogies au compteur, un nouveau mythe... et eux, ils savent pour qui ils votent ! Il s'agit bien de "Make the Galaxy Great Again !" Aussi en vidéo pour les amateurs
  22. Vous prétendez avoir besoin de cours particuliers en mécanique quantique ? Mouais, vous ne faites guère illusion... m'est avis que ce dont vous rêvez, ce sont des cours particuliers en mécanique tantrique ! Les femmes ont entre leurs mains la clé pour amener les hommes à faire la paix, en les forçant à choisir entre leurs deux activités préférées, celle qu'ils préfèrent davantage. Non seulement la chose est connue depuis l'Antiquité, voir le drame Lysistrata d'Aristophane où les Athéniennes se refusent à leurs maris jusqu'à ce qu'ils fassent la paix avec les Spartiates, mais elle a eu des applications récentes De manière plus concise, et parce que je suis enrhumé aujourd'hui, je dirai : faites labour, pas la guerre !
  23. "Regarder et être attentif" ? "Confiance" ? "Respect des autres" ? Oh il est triste lui... Tiens un bon coup de polochon dans ta face, ça te remettra les idées à l'endroit, et un peu de joie dans l'esprit !
  24. Ouaaaaaais ! C'est reparti comme en 2014-2015, on va se re-f..tre sur la gueule entre Adorateurs de la Bête immonde du Kremlin et Infâmes Laquais de l'Otane américanolâtre ! Dommage, vu l'inexistante féminisation du forum, on n'aura pas droit à qui aurait pu être sympa aussi...
  25. Les combats ont continué lundi 4 avril. Maintenant trois jours d'affrontements. C'est quelque chose d'assez majeur ça me semble confirmé. La fin de l'article le confirme : il y a bien eu conquête de nouvelles positions par les Azéris. Il s'agit d'une offensive, probablement organisée d'avance et en tout cas soutenue politiquement. Est-ce que les paroles très nettes notamment des Américains pourront avoir quelque poids, notamment du côté de Bakou ? J'imagine que sur le plan intérieur Aliyev pourrait défendre comme positif même une opération qui se solderait par la conquête de seulement deux ou trois villages, avec un raisonnement "on leur a montré qu'ils ont intérêt à être plus souples, sinon on recommencera". Mais est-il prêt à se satisfaire de cela ? L'armée de l'Azerbaïdjan compte 57 000 hommes, celle de l'Arménie 46 000. Les dépenses militaires de Bakou sont nettement supérieures à 1,46 milliard $ contre 0,447 milliard pour Erevan, mais se sont-elles traduites en véritable modernisation ? Le rapport de force n'a pas l'air en tout cas si favorable qu'il doive tenter un leader azéri rationnel de trop forcer sa chance...
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