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Davout

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Tout ce qui a été posté par Davout

  1. - Oui, Tancrède, on ne tient pas compte des pertes causées par les accidents, l'usure normale des avions, les tirs fratricides, les appareils trop endommagés ou encore les (très faibles) pertes durant la drôle de guerre. Mais de cela, il faut alors en tenir compte de notre côté et ce serait encore moins glorieux... - L'étude prend bien évidemment en compte les différences des modes de comptage français et anglais et les recoupe avec les pertes allemandes. C'est une étude récente et la marge d'erreur faible. - L'article analyse le manque de performance de nos chasseurs par le fait qu'ils endommageaient plus qu'ils ne détruisaient les avions de la Luftwaffe à l'inverse de ceux de la Royal Air Force. Les distances d'engagement étaient plus grandes pour les chasseurs français. Conscience de la moindre valeur des machines ou tout simplement de leurs limites comparées à celles ennemies. - Les Hispano Suiza 12Y51 donnaient 1100 chevaux et valaient bien les versions des DB-601 propulsant les Bf-109. Quant aux moteurs en étoile, les Gnôme Rhône 14N fournissaient autant de chevaux ce qui étaient correct pour l'époque. Les Hurricane Mark 1 envoyés sur le continent avaient des hélices bipales qui leur permettaient des performances à peine meilleures que les MS-406 (510km/h). Les Spitfire n'ayant été engagés que lors de l'opération Dynamo. - Les problèmes organisationnels furent communs aux autres armes de l'armée française mais c'est certain qu'ils furent un handicap de plus. La disponibilité des avions, enfin, est la résultante de la débâce et du recul de notre armée. Il existait toutefois des réserves de pièces ou d'avions neufs qui furent inutilisées...
  2. Pour en finir avec le mythe vichyste des 1000 victoires remportées par la chasse française en mai-juin 1940, Aérojournal n°15 en vente actuellement consacre un article chiffré sur le sujet. Ainsi, les chasseurs de l'armée de l'air n'aurait abattu que 355 appareils allemands alors que ceux de la Royal Air Force auraient un score de 525. Cela ne tient pas compte des allemands abattus par les mitrailleurs des bombardiers et autres avions de reconnaissance ni des victoires hollandaises, belges voire suisses ou encore de la DCA. On arrive alors effectivement à un petit millier d'appareils allemands abattus. L'article explique en partie le manque de performance des chasseurs français par leur moindre mordant comparé à leurs homologues anglais et le manque de puissance de feu (le HS-404 de 20mm avait tendance à s'enrayer après la première rafale et les 2 ou 4 mitrailleuses de 7,5mm ne suffisaient plus). Par contre, plus d'avions allemands ont été endommagés du fait des français et certains ont sans doute fini à la casse vu leur état. Encore une preuve de la faillite de l'armée française et de ses doctrines obsolètes...
  3. J'ai cru que c'était une émission de Spoutnik ressuscité... Bienvenue à toi. :|
  4. Davout

    Appel d'offre brésilien

    Le Rafale a le vent en poupe au Brésil. Le ministre des Affaires stratégiques du Brésil penche pour l'avion français. Décision attendue après Pâques. L'avion de combat du français Dassault Aviation n'a jamais encore été vendu à l'étranger, Les défenseurs du dossier Rafale au Brésil peuvent désormais compter sur un nouvel avocat. Dans une interview accordée à la revue Défense, qui sera publiée en début de semaine prochaine, le ministre brésilien des Affaires stratégique se prononce très clairement en faveur d’un achat de l’avion français. L’offre faite par le groupe Dassault "correspond tout à fait" aux besoins de l’armée de l’air brésilienne, estime Samuel Pinheiro Guimaraes Neto, qui fait valoir que "dans la mesure où certaines pièces seront produites au Brésil, le programme Rafale nous fera accomplir des progrès substantiels en matière scientifique, technologique et commerciale. Sans compter toutes les retombées en matière de sous-traitance". Un soutien de poids. Et qui tombe à point nommé, le président Luiz Inacio Lula da Silva devant annoncer la décision brésilienne après Pâques. La France doit faire face, depuis plusieurs mois, à deux offres concurrentes. L’américain Boeing soutient son appareil multi rôle F-18 Hornet. L’avionneur suédois Saab proposant, quant à lui, le chasseur Gripen. Une compétition âprement disputée. Le roi Carl XVI Gustaf et son épouse, la reine Silvia, sont arrivés hier au Brésil pour défendre l’offre suédoise. Le président Nicolas Sarkozy avait fait lui aussi le voyage, en novembre dernier, en faveur du Rafale. Il faut dire que l’enjeu est d’importance. Ce contrat brésilien porte sur l’achat de 36 appareils et se monte à plusieurs milliards de dollars. Or le Brésil est devenu l’un des principaux clients des marchands d’armes français. La vente de quatre sous-marins de la classe Scorpène à la marine brésilienne a compté pour bonne part dans l’excellent résultat réalisé l’an passé à l’export par l’industrie tricolore. Le bilan de l’année 2009, révélé par le délégué général de l’armement Laurent Collet-Billon, chiffre à près de 8 milliards d’euros le total des exportations de matériel militaire, une augmentation de 21% par rapport à l’année précédente. La France renoue ainsi avec les résultats qu’elle obtenait au début des années 2000, avant de s’effondrer en 2005, passant du troisième au quatrième rang des exportateurs mondiaux avec moins de 4 millions d’euros de contrats réalisés. Le président Sarkozy a fait de la reprise des ventes d’armes une priorité industrielle, ce secteur comptant 650 000 emplois directs. Un dispositif particulier de soutien a été mis sur pied en octobre 2007, qui aide à l’exportation quelques 4.000 PME du secteur de la Défense. Car, en dépit de la crise économique, ce marché reste en constante expansion. Un gâteau de 70 milliards d’euros, en 2008, dont les Etats-Unis se taillent la plus belle part avec 52% du marché mondial. La Grande Bretagne occupe la seconde place avec 14%, devant la Russie à 8,2%. La France progresse à 7,7%, talonnée par Israël. L’objectif de Paris est d’atteindre les 10 milliards d’euro en 2010. Et un succès dépendra, pour beaucoup, de l’achat du Rafale par le Brésil. (source AFP) http://info.sfr.fr/economie/articles/Rafale-a-le-vent-en-poupe-au-Bresil,133904/?sfrintid=HPA_actu_MEA1_portail
  5. Davout

    JAPD et Lien Armée-Nation

    Entre la date de recensement et tes 18 ans. Tu seras prévenu environ 45 jours avant la date. Dommage pour toi, tu rates la BA 132 sous la pluie sans y voir un chasseur ni entendre le doux mugissement d'un Atar au décollage et avec tous les drôles des cités qui demandent à l'adjudant désigné d'office quand est-ce qu'on se barre... (je passe sur les baillements prononcés).
  6. Davout

    Armée de terre Chinoise

    Pékin ralentit sa course militaire Le budget de la défense chinois n'augmentera cette année que de 7,5 %. Pour la première fois depuis deux décennies, la croissance du budget de la défense chinois repasse à un chiffre. À la grande surprise de tous les observateurs, qui s'attendaient à un maintien au-dessus des 10 %, Pékin a annoncé jeudi que ses dépenses militaires n'augmenteraient «que» de 7,5 % cette année. Après avoir approché les 20 % certaines années, le budget chinois était déjà redescendu à 14,9 % d'augmentation l'an dernier (contre 17,6 % en 2008). L'annonce a été faite à la veille de l'ouverture de la session annuelle de l'Assemblée nationale populaire. Le porte-parole du Parlement, Li Zhaoxing, a précisé que le budget de la défense serait porté à 532,1 milliards de yuans, soit près de 57 milliards d'euros. Il a aussi souligné le caractère «raisonnable» de ces dépenses, ne représentant pas plus de 1,4 % du PIB chinois, contre plus de 4 % aux États-Unis et autour de 2 % en Grande-Bretagne et en France. «Les militaires chinois craignaient ce ralentissement, confie une source occidentale, et ils vont batailler ferme pour l'arbitrage entre les différentes armées…» Bien sûr, le budget réel est supérieur à ces chiffres officiels. Les programmes de recherche et d'armements, comme dernièrement les opérations extérieures type mission antipirates, n'étaient jusque-là pas pris en compte. La plupart des experts estiment que le vrai budget est 2 à 2,5 fois supérieur au chiffre officiel. Mais même en tenant compte de cette part cachée, ces sommes n'apparaissent pas totalement disproportionnées, à l'aune d'une armée de 2,3 millions d'hommes. Et comme toujours, les militaires chinois expliquent depuis longtemps que ces sommes sont surtout destinées à améliorer les conditions de vie des militaires. De fait, après avoir fait de considérables efforts sur ses équipements et ses armements ces dernières années, Pékin a lancé la deuxième modernisation de l'APL, en s'attaquant à son organisation et à la qualité de ses hommes (nos éditions du 12 janvier). Donner un signal rassurant Quelle que soit la réalité du budget militaire chinois, l'ordre de grandeur est là. Tout comme le message politique, tant vis-à-vis de l'intérieur que de l'extérieur. En ces temps de crise et malgré la croissance revenue, le régime entend montrer que son discours sur la réduction des inégalités entre ruraux et urbains, ou la priorité aux réformes sociales, de santé et d'éducation, n'est pas un slogan vide. Vis-à-vis du monde, et de Taïwan en particulier, le signal se veut sans doute aussi rassurant. Même si Américains et Japonais continueront à déplorer l'opacité totale sur l'affectation de ces dépenses. Cette modestie budgétaire est d'autant plus étonnante que la rhétorique était plutôt virile ces derniers temps. Des sources militaires chinoises n'ont eu de cesse de vanter les nouvelles capacités de projection d'une armée rejoignant les standards occidentaux. Et, à la faveur des dernières tensions sino-américaines après les ventes d'armes à Taïwan, ils se sont empressés d'affirmer que l'attitude de Washington «forçait» la Chine à muscler son armée. Il y a quelques jours, le livre du colonel Liu Mingfu a fait du bruit à Pékin, avec son appel à bâtir une armée capable de « supplanter celle des États-Unis ». http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/05/01003-20100305ARTFIG00315-pekin-ralentit-sa-course-militaire-.php
  7. Davout

    Marine Britannique

    Paris-Londres : le casse-tête d'une défense commune La France n'envisage pas de renoncer à une dissuasion indépendante. Lorsque, en février 2009, LeTriomphant français et le Vanguard britannique, deux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), se sont percutés dans l'Atlantique, Londres et Paris ont d'abord eu du mal à le croire, tant l'événement paraissait invraisemblable ! Ce risque serait évité si la France et la Grande-Bretagne, les deux puissances nucléaires d'Europe, mettaient leur dissuasion en commun. Or, selon le quotidien britannique The Guardian du 19 mars, Paris aurait proposé à Londres de créer une dissuasion nucléaire conjointe en partageant leurs sous-marins. À l'Élysée comme au ministère de la Défense, on dément. La question «n'a jamais été discutée dans ces termes-là» et «aucun des deux pays ne songe à renoncer à l'indépendance de sa dissuasion». Interrogé vendredi sur le sujet, le premier ministre Gordon Brown a fourni la même réponse. Outil suprême de la souveraineté nationale, fierté et prestige d'une nation, la dissuasion nucléaire ne se partage pas comme ça. Surtout entre deux pays qui n'ont pas forcément les mêmes intérêts stratégiques, ne partagent pas toutes leurs décisions de politique étrangère, comme la crise irakienne l'a montré en 2003, et ne manifestent pas le même enthousiasme à construire la défense européenne ! Le voudraient-ils, les deux États se verraient freinés par les différences qui séparent leurs dissuasions. La Britannique est en partie dépendante des États-Unis, qui lui fournissent les missiles, alors que la Française est totalement autonome. La flotte britannique n'a pas encore été renouvelée, la Française vient de l'être. Évolutions géopolitiques «Le jour où nous aurons une autorité politique élue et commune pour les deux pays, la question pourra peut-être se poser. Mais pas avant. Il reste des tas de choses à faire avec les Britanniques avant de s'attaquer à la dissuasion nucléaire, qui est le sujet le plus difficile et le plus sensible. Imaginez, nous ne sommes même pas capables de faire des porte-avions ensembles !», commente un officier familier du dossier. Reste que le contexte économique joue en faveur d'un rapprochement des défenses françaises et britanniques. Affectées par la crise, la France et la Grande-Bretagne ont des contraintes budgétaires qui pèsent lourdement sur la défense. Le débat est particulièrement vif à Londres, où le premier ministre Gordon Brown a proposé en septembre de réduire de quatre à trois la flotte de sous-marins nucléaires. Pour faire des économies, mais aussi pour soutenir la politique de désarmement nucléaire d'Obama. Ce faisant, la Grande-Bretagne perdrait le principe essentiel de permanence à la mer, qui constitue l'épine dorsale de sa dissuasion depuis quarante et un ans, puisqu'il faut toujours deux sous-marins en réparation et un en préparation pour un dans l'eau. Les politiques de défense sont aussi influencées par les évolutions géopolitiques. Partenaire stratégique de la Grande-Bretagne, les États-Unis, depuis l'arrivée d'Obama à la Maison-Blanche, s'éloignent peu à peu de l'Europe. Le retour de la France dans l'Otan a, en revanche, rendu la coopération entre Paris et Londres plus fluide. La Grande-Bretagne a souvent mis des freins à la défense européenne, que la France s'évertue à tirer comme une locomotive. «Mais aujourd'hui, tout le monde s'accorde à dire qu'il y a une fenêtre d'opportunité après les élections britanniques pour reprendre la coopération», confirme un officier français. L'idée générale est la même à Londres et à Paris : faire baisser les coûts, éviter les duplications, favoriser des rapprochements dans le domaine des armes et des équipements. Un jour peut-être, la France et la Grande-Bretagne, qui en matière de défense auront de plus en plus de mal à tenir leur rang de puissance, rapprocheront leurs dissuasions. Mais l'eau a le temps de faire des vagues dans la Manche. http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/20/01003-20100320ARTFIG00009-paris-londres-le-casse-tete-d-une-defense-commune-.php
  8. Disons que c'est un plus pour l'association qui gère le musée... Pensez à prendre une batterie de secours pour votre appareil, la mienne a rendu l'âme après quelques mitraillages sur les panzer, je n'ai pas pu prendre la zone Pacte de Varsovie. PS : Allez-y sans vos dames... :P
  9. Qu'en est-ce que le Vextra rejoindra le musée des blindés de Saumur? Il y rejoindrait dignement bien des prototypes français et on pourrait le prendre en photos (moyennant un supplément de 5 euros au billet d'entrée)...
  10. Davout

    Helo quiz

    Un des derniers avatars du Z-8, la copie chinoise du Super Frelon.
  11. Pour ceux qui préfèrent se passer du NCIS ce soir, il y a un documentaire sur les essais nucléaires français et leurs répercussions sur la chaine public sénat à 21h00. Mettez vos tenues NBC...
  12. Davout

    quiz missile

    Rafael Python III sur le Lavi ?
  13. Le nouveau fournisseur de munitions 9mm des pistolets Sig de la police, gendarmerie et douanes a été désigné. Il s'agit de l'américain Speer : http://www.speer-bullets.com/ Il livrera des balles moins puissantes que les balles blindées fournies par le suisse RUAG jusqu'alors. Ce dernier les fournira toujours mais elles seront utilisées pour l'entrainement.
  14. Davout

    P-8 Poseidon

    Du reste, le Nimrod britannique est également dérivé d'un avion de ligne et malgré ses (nombreux) défauts, il a rempli et remplit encore honnêtement sa tâche.
  15. Un site sur le sujet : http://samourais.free.fr/
  16. Davout

    Air quiz

    Bof... Si l'appareil ressemble à un Draken ça n'en est pas un forcément... J'ai plus l'impression qu'ils ont inventé un appareil en images en synthèse en s'inspirant du J-35...
  17. Davout

    Air quiz

    Blackburn Buccaneer
  18. Davout

    Helo quiz

    Westland AH.1 Scout
  19. Dis donc CroustiBat, tu as l'air d'avoir collecté certaines données sur le sujet... Tu pourrais nous en faire profiter avant que de nous soumettre à la question. ;)
  20. En ayant lu ce fil je ne peux qu'approuver g4lly et debonneguerre... Nous n'aurions aucun intérêt à aider l'Angleterre. Surtout que les Etats-Unis renverraient l'ascenceur aux anglais là où les pays d'Amérique du Sud se gauchisent et lui sont hostiles. L'aide que nous avons apporté aux anglais en 1982 n'a fait que rééquilibrer la balance, ayant été les principaux fournisseurs d'armes aux argentins... S'ils n'arrivent pas à résoudre leurs chamailleries qu'ils nous rendent notre archipel ! Nous en sommes les primo-colons (1764).
  21. Une assurance se doit-elle d'être "rentable"? L'armée, garante de notre sécurité extérieure, a-t-elle pour essence de l'être? Il y a sans doute du gras dans tous les organismes de l'Etat mais n'est-ce pas un moyen indirect de réinjecter de l'argent sous forme de salaires dans notre économie? Les bénéficiaires apportent quand même une certaine valeur ajoutée dans leur travail... L'Etat providence n'est pas encore mort. Qu'il y ait recherche d'une certaine efficience c'est logique et juste mais il restera un taux incompressible de mauvaise gestion c'est inhérent à tout groupe humain (n'étant pas des machines). Je trouve que l'armée de par son organisation hiérarchique devrait être la plus facile à optimiser. Que cela n'ait pas suffisemment été fait découle peut-être des grands changements des ces 20 dernières années (fin de l'URSS et professionnalisation) où l'inertie a dû jouer.
  22. Davout

    Presentation

    Bienvenue Acrobat
  23. N'oublions pas quelques Exocets en bonus... ;)
  24. J'ajouterai qu'il faut en finir avec ce prétexte du refus du monoréacteur pour manque de fiabilité. On n'est plus dans les années 1960-1970 où cet argument pouvait se justifier... Je serai curieux de voir les statistiques des défaillances des réacteurs, m'est avis que les monoréacteurs n'ont plus grand chose à se reprocher face aux bi...
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