Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

chaba

Members
  • Compteur de contenus

    843
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par chaba

  1. Si c'est cela, alors cet etage peut s'estimer heureux qu'on soit samedi aujourd'hui : il va pouvoir souffler jusqu'a lundi matin ou la "torture" recommencera... A moins que SpaceX soit a sec de LOX !
  2. Deux fois de suite ?? !! Il y une information comme quoi le meme etage a ete teste a nouveau vendredi 29 (l'etage est toujours dresse sur le site de test de SpaceX a McGregor TX) pour un second essai de longue duree. Avant de crier au miracle, je propose d'attendre d'autres confirmations de ce second test. https://www.facebook.com/groups/spacexgroup/permalink/10154435193116318/
  3. En attendant, SpaceX a procédé hier jeudi à un long test au sol à pleine puissance du premier étage revenu en mai sur barge en mer lors du lancement de JSAT-14. Les 9 moteurs Merlin du Falcon 9 ont fonctionné normalement pendant 2mn30s soit la durée standard lors d'un lancement. N'écoutez pas les sceptiques : un jour, vous verrez, un de ces étages revolera... https://www.nasaspaceflight.com/2016/07/spacex-returned-falcon-9-booster-mcgregor/
  4. Certains, bien plus savants que moi [« lambda0 », « Henri » & « shinyblade » sur le forum « Forum-Conquête-Spatiale.fr » pour en citer quelques-uns] font remarquer que : Les seules indications annoncées positivement sont un budget de 30 millions d’USD pour la NASA pour cette opération « Red Dragon » et une affirmation de la NASA que le volume de travail à réaliser par SpaceX est dix fois supérieur a celui de la NASA. D’où le chiffre de 300 millions supposément à la charge de SpaceX. C’est une extrapolation (de journaliste, mais il y en a – beaucoup – de très sérieux dans cette profession…) a partir du chiffre NASA et pas un chiffre reconnu par SpaceX. http://spacenews.com/spacex-spending-about-300-million-on-red-dragon-mission/ Voir “They did talk to us about a 10-to-1 arrangement in terms of cost: theirs 10, ours 1,” [Jim Reuter] said. Que les « …méthodes de management de SpaceX [sont] notoirement différentes de celles de la NASA [et qu’] appliquer mécaniquement le ratio de 10 à 1 … parait discutable ». Si la mission ne consiste qu’à réaliser un poser en douceur sur Mars (et avec entre 5 à 6 tonnes déposées, ce serait déjà là un record significatif), les modifications physiques à apporter à la capsule Dragon 2 sont quasi-nulles. Pas de charge utile à développer (pas le temps d’ailleurs d’ici 2018…) et la forme et les accès de la capsule ne se prêtent de toute façon pas au déploiement d’une charge utile sur Mars. Une idée amusante serait de viser la position d’un des rovers US actuellement en activité sur le sol martien pour avoir des images de la capsule posée ; une précision d’arrivée de l’ordre du kilomètre doit suffire pour cela ; belle publicité garantie pour NASA et SpaceX... Le cout de la mission s’il inclut le coup de développement de la Flacon Heavy et de la capsule Dragon 2 peut alors être estimé à surement plusieurs milliards de dollars. Inversement si on considère que les couts de développement ont été payés par ailleurs (contrat NASA pour l’ISS par exemple ou déjà amortis pour Falcon), que SpaceX pourrait utiliser une Falcon Heavy constituée à partir de corps récupérés lors des lancements Falcon Heavy précédents (et donc gratuits pour elle dans la limite qu’elle se priverait ainsi d’une revente) et que la capsule Dragon 2 utilisée sera celle qui aura eu servi pour les deux tirs « Pad Abort » (2015) et « In-Flight Abort » (mi-2017) du programme Dragon 2 (donc payée par le contrat NASA), le cout matériel du projet devient faible. Il reste des heures d’ingénieur, certes. Mais une fois que les gars sont là et embauchés, autant les faire travailler, non ? Et j’en connais (j’aurai été moi-même un de ceux-là il y a vingt-cinq ans…) qui seraient heureux de travailler pour pas grand-chose pour un projet comme cela… ! Il suffit à SpaceX de maintenir l’électricité la nuit dans les bureaux et de veiller à un approvisionnement généreux de la machine à café, et le projet avancera tout seul ! Pour le management de SpaceX, « Red Dragon » peut être aussi un outil de motivation et de cohésion du personnel. Astronomiquement, le meilleur créneau pour le lancement de « Red Dragon » est en mai 2018. S’il venait à être manqué, il se reproduit tous les 26 mois (donc en juillet 2020 puis septembre 2022). Il est aussi très possible que la Falcon Heavy ait assez de puissance pour placer « Red Dragon » sur sa trajectoire martienne même si la conjonction astronomique n'est pas optimale.
  5. Le planning actuel des lancements futurs de SpaceX est le suivant (compil de r-SpaceX & spaceflightnow plus quelques rumeurs colportées ici et là…) : 17 aout - JCSAT-16 - Cape Canaveral [date non-confirmée fermement mais le lanceur est arrivé à Cap Canaveral le 26 juillet, donc assez possible] 3 ou 4 septembre - Amos 6 - Cape Canaveral 19 septembre - Iridium 1-10 - Vandenberg Septembre - Sherpa 1 & Formosat 5 - Vandenberg [très douteux si Iridium 1-10 le 19…] Septembre - Echostar 23 - Cape Canaveral Octobre - SES-10 - Cape Canaveral Octobre - SES-11 - Cape Canaveral Novembre – Koreasat 5A - Cape Canaveral [Note : les dates données pour Echostar 23, SES10 & 11, Koreasat sont clairement incohérentes mais, si Amos6 part à temps début septembre, SpaceX, qui ne dispose encore que du pas de tir SLC-40 au Cape Canaveral, pourrait réaliser 2 ou même 3 sur les 4 d’ici à la fin de l’année avec un espacement entre les tirs de l’ordre de 4 semaines ce qui est juste leur moyenne depuis la reprise des tirs Falcon 9 en décembre 2015, la mission CRS-10 vers l’ISS en novembre, prioritaire, remplissant le quatrième créneau de tir] 11 novembre - CRS-10 vers l'ISS - Cape Canaveral Décembre - Falcon Heavy Demo - Cape Canaveral Pad39A [il existe des doutes - du genre gros et massifs… - sur la livraison à temps du Pad39A modifié. [Ce sera peut-être mars 2017 seulement… Déception !! ] Décembre - Iridium 11-20 - Vandenberg [Note pour Vandenberg : après Iridium 1-10 le 19 septembre et en retardant Sherpa 1 en octobre ou novembre, SpaceX peut crediblement et sans stress encore réaliser 2 tirs d’ici la fin de 2016 depuis la Californie. Ici SpaceX subit le retard de la NASA pour les modifications des installations de contrôle du champ de tir] [Note : pour 2017 seulement les vols vers l’ISS ou Falcon Heavy] 1er février - CRS-11 vers l'ISS - Cape Canaveral March - STP2 [USAirForce] sur Falcon Heavy - Cape Canaveral Pad39A 12 mai - Dragon 2 vers l’ISS [automatique] - Cape Canaveral Pad39A Juin-juillet ? - Dragon 2 In-Flight Abort - Cape Canaveral Pad39A 17 juin - CRS-12 vers l'ISS - Cape Canaveral 24 aout - Dragon 2 vers l’ISS [habitée] - Cape Canaveral Pad39A Septembre 2017 - CRS-13 vers l'ISS - Cape Canaveral Mai 2018 - Red Dragon vers Mars sur Falcon Heavy [On y croit !!! Go SpaceX, go !!] - Cape Canaveral Pad39A Jusqu’ici SpaceX a réalisé 7 vols réussis de sa Falcon 9 en 2016 (un par mois, quoi…). JSAT-16 et Amos 6 porteront le total à 9 vols à la mi-septembre. Après il reste donc la possibilité de 3 ou 4 vols d’ici la fin de l’année puisque seul le pas de tir SLC-40 est disponible pour SpaceX à Cape Canaveral. A cela s’ajouteront 3 vols depuis Vandenberg et - éventuellement - le vol inaugural de la Falcon Heavy. Soit entre 15 et 17 tirs en 2016. En 2017 à Cap Canaveral, SpaceX disposera du pas de tir 39A (en dehors des créneaux bloqués pour les vols Dragon 2 et Falcon Heavy) pour soutenir la cadence des vols des Falcon 9 en plus du SLC-40. Avec un tir par mois sur le SLC-40 soit 12 par an, 4 a 6 tirs depuis Vandenberg (3 vols Iridium en particulier) et 4 tirs minimum depuis le 39A (mais peut-etre jusqu'a au moins 8 possibles), SpaceX peut preparer un planning de tir pour 2017 avec entre 18 et 24 lancements...
  6. Pour SpaceX, les tests « Pad Abort » et le « Hovering » ont été réalisés (06 mai 2015 et 24 novembre 2015 respectivement), à la suite de quoi, NASA et SpaceX ont décidé à la mi-2015 (voir le lien ci-dessous) que le « In-Flight Abort » test serait effectué après le premier vol inhabité du Dragon 2 vers l’ISS (planifié actuellement pour Mai 2017) et avant le test habité (et test final du Dragon2 – planifié actuellement officiellement pour le troisième trimestre de 2017…). http://spacenews.com/nasa-and-spacex-delay-dragon-in-flight-abort-test/ Edit : « In-Flight Abort » test et re-utilisation. Lors du “In-Flight Abort” test (mi-2017), il est prévu (cf Wiki) que ce soit la capsule déjà précédemment lancée lors du “Pad Abort” test (06 mai 2015) qui sera réutilisée. On peut penser que ce test-là sera une occasion parfaite de tenter le réemploi de l’un des premiers étages Falcon 9 revenus au sol, coiffé d’une maquette de second étage puisque le test doit se passer à l’instant du MaxQ soit une vingtaine de secondes seulement après le lift-off. Du coté de Boeing et de son CST-100, le « Pad Abort » test est prévu actuellement pour octobre 2017 (annonce du 11 mai 2016) et le test orbital inhabité pour décembre 2017. Le test orbital avec équipage est prévu pour février 2018. Aucune date n’est donnée pour un test « In-Flight Abort » pour la capsule Boeing ; s’en dispenseront ils ? http://spacenews.com/boeing-delays-first-crewed-cst-100-flight-to-2018/ SpaceX semble avoir un peu d’avance sur Boeing dans cette « amicale » (pas tant que cela en fait…) compétition, surtout que la capsule Dragon (et en tous cas une partie de ses systèmes) est déjà testée tous les trois/quatre mois lors des vols vers l’ISS – et des retours au sol tous réussis – du cargo Dragon 1. D’ailleurs SpaceX vient d’annoncer la première réutilisation d’une capsule Dragon 1 pour le vol Falcon9—CRS11 vers l’ISS (lancement donné a l'heure actuelle pour le 1er février 2017 sur le planning NASA). Rêvons un peu : dans six mois d'aujourd'hui, un vaisseau Dragon 1 relancé volant sur une Falcon 9 au premier étage lui-aussi relancé… Restent encore à récupérer et relancer la coiffe (SpaceX a annoncé y travailler) et le deuxième étage (là c’est silence radio…). Pour le moment le seul carburant est considéré comme perdu (mais on ne sait jamais… ) http://www.space.com/33449-spacex-dragon-cargo-spacecraft-reflight.html
  7. chaba

    La mort des géants

    Pour information encore, le CV-66 "America" a ete coule par quelques 5,100 metres de fond rendant son epave inutile a la survie de la vie marine... http://m14forum.com/navy/74043-uss-america-what-happened.html
  8. chaba

    La mort des géants

    Pour information, le CV-60 "Saratoga" a ete vendu pour 0.01 USD (exactement...) a ESCO Marine Brownsville TX. http://www.navy.mil/submit/display.asp?story_id=80894 Et je crois avoir lu que les trois autres n'ont pas ete vendus pour plus cher. C'etait un appel d'offre ouvert et si le meilleur prix offert a ete de 0.01 USD, c'est que soit personne n'a plus envie de travailler aux USA, soit ce n'est peut etre pas une si fantastique bonne affaire que d'obtenir des tonnes d'acier/cuivre/bronze en plus de tonnes d'amiante et d'huiles usees, le tout inextricablement inter-melees, en ayant en plus a assurer la securite des ouvriers mexicains qui (dans les faits et n'en deplaise a Mr Trump...) assurent le decouplage des 4 geants. Le prix total a la charge d'ESCO Marine s'eleve donc a 0.04 USD (environ la meme chose en EUR, c'est a dire la plus grosse de ces petites pieces en euro couleur cuivre que parfois on neglige meme de ramasser au comptoir des boutiques. Cela laisse un peu reveur...) pour les quatre super-carriers. Il est juste de dire que le remorquage vers le Texas est aussi a la charge d'ESCO Marine.
  9. Vu sur Google-Maps en avril 2016 le long du chenal de Browsnville TX. A nord du chenal, le CV-60 « Saratoga ». Au sud, le CV-61 « Ranger » et, dans la souille, le CV-64 « Constellation ». Et dans la souille sur l’avant gauche du « Ranger », la partie arrière des fonds du CV-59 Forrestal. Le sort des autres anciens super-carriers US est le suivant : le CV-66 « America » a été coulé comme cible en 2005 ; les CV-62 « Independance » et CV-63 « Kitty Hawk » ont tous les deux été promis eux-aussi aux chalumeaux de Brownsville. Seul le CV-67 « John F. Kennedy » est encore conservé en vue d’en faire éventuellement un musée [mais l'argent manque... Et même si le nom a deja été repris pour le CVN-79, mis sur cale de 22 aout 2015 comme la deuxième unité de la classe « Gerald Ford »]. Le CVN-65 « Enterprise » est en cours de démantèlement de ses chaufferies nucléaires et la coque sera démolie en 2025 ; il est toutefois possible que l’ilot soit conservé comme mémorial ; le nom a été repris pour le futur CVN-80. USN CV59 Forrestal [deja entrepris] & USN CV60 Saratoga [en remorque] @ Brownsville TX
  10. Lancement reussi et retour reussi sur la terre ferme pour la fusee Falcon 9 cette nuit a Cap Canaveral; la capsule Dragon est en route vers l'ISS.
  11. chaba

    Mars

    Effectivement le marché actuel pour la Falcon Heavy semble très limité : quelques tirs pris à la Delta 4 Heavy de ULA (mais celle-ci n’a été utilisée que 9 fois depuis son premier vol en 2004 soit moins d’une fois par an… Il faut dire qu’375 millions d’USD pièce, elle n’est pas à la portée de toutes les bourses…) et quelques lancements doubles de satellites GTO, des lancements doubles dont une bonne part risque d’être soustrait à la Falcon 9 pour la simple raison que SpaceX est deja actuellement le leader sur le créneau, donc, se faisant, SpaceX se tirerait alors une balle dans le pied… Quant au marché futur, on peut effectivement envisager que la disponibilité de la Falcon Heavy donne des idées aux clients qui commanderont alors des satellites plus lourds à leurs fournisseurs (mais cela me semble assez douteux et prendra quand même de longues années pour se concrétiser). On peut aussi penser au lancement de modules pour la remplaçante de l’ISS (avec une capacité de 50t LEO, elle sera bien placée et à 120 millions d’USD le tir ( ?? – J’ai vu des chiffres entre 80 et 135 millions d’USD pour la Falcon Heavy trainer de-ci de-là), bien moins chère que le SLS de la NASA à plus d’un milliard d’USD le shoot pour 70 puis 130t LEO). Mais le remplacement de l’ISS ce n’est ni pour demain, ni même fermement acté et encore moins financé... Enfin, je me permets respectueusement de n’être pas d’accord avec seb24, qui trouve que les sondes planétaires sont heureuses avec les fusées actuelles : elles sont certes heureuses mais la plupart sont contraintes à suivre des trajectoires longues avec de multiples assistances gravitationnelles (Venus, la Terre, etc…); pour elles, Falcon Heavy permettra de disposer de plus de tonnes (5, 10…) de carburant chimique dans l’étage d’injection sur la trajectoire planétaire, un ajout qui est d’un surcout négligeable, et ceci pour un prix de lancement annoncé comme inférieur à l’Atlas 5 ou à Ariane 5 ; dans ces conditions, pourquoi les clients se gêneraient-ils et continueraient-ils leurs fastidieuses parties de billard planétaire ? Cependant les deux paragraphes précédents ne font certainement pas un gros marché… Et encore moins à court terme (2017-2020 // Deux tirs par an, maybe… ?). Alors pourquoi la Falcon Heavy ? Peut-être d'abord parce que cela ne coutera pas trop cher à SpaceX : aucun moteur ou étage nouveau n’est à développer, seulement la structure tri-corps (comportement et vibrations, etc…). Donc presque pas de hardware et surtout du software. Ensuite, comme le fait remarquer Pseudonyme, la technologie tri-corps est importante pour SpaceX car, même si la future BFR est mono-corps (capable par exemple 150-200t LEO), une version ultérieure tri-corps existera peut-être et il vaut mieux se « faire les dents » sur les corps de Falcon 9 que de tenter le coup directement avec des objets dix fois plus gros. Enfin pour le prestige, pour imposer et renforcer la crédibilité de SpaceX : si la Falcon Heavy vole en novembre de cette année, elle sera indiscutablement « the most powerfull rocket on the planet ». Et je fais confiance à Elon Musk pour faire le meilleur usage - urbi et orbi - d’un tel argument !
  12. http://www.ft.com/cms/s/0/5418e0ce-484f-11e6-8d68-72e9211e86ab.html#axzz4EDqJ0Pi1 Airbus annonce ce jour a Farnborough une reduction de la production des jumbo A380 de 27 livraisons en 2015 a seulement un rythme de 12 par annee a partir de 2018. Aucune commande encore en 2016 et seulement 2 enregistrees en 2015 et 13 en 2014... A fin juin 2016, Airbus avait 341 commandes d'A380 et en avait livre 193. Restent donc 148 a sortir (dont 61 pour la seule Emirates). Notons que, meme si Airbus livrait 25+25 avions en 2016 et 2017, il en resterait environ une centaine a livrer a partir de 2018 ce qui au nouveau rythme de un par mois prendra 8 ans, soit jusqu'a la fin de 2026. Apparament les derniers clients ne sont pas tres presses de recevoir la merveille (dans 10 ans pour des commandes deja vieilles de 2 ou trois 3 ans...?). D'apres Wiki (je sais, je sais Wiki...) le point mort de rentabilite pour l'ensemble du programme A380 se situerait vers 420 avions vendus.
  13. chaba

    Mars

    D’abord une petite digression sur l’automobile : Exact que Tesla et Solar machin ne sont surement pas aussi solides que Toyota et consorts. Mais je ne crois pas qu’Elon Musk pense réellement que Tesla va remplacer General Motors d’ici dix ans. Mais si Tesla peut provoquer un déplacement du marché automobile autour des innovations que Tesla propose, cela suffira à faire de Tesla un des nouveaux « grands » de l’industrie automobile, pas le dominant de cette industrie, mais Tesla peut se faire une place en modifiant le marché et les attentes des clients et obligeant ainsi les autres (Ford, VW, Toyota, Renault, Mercedes,…) à le copier et à le suivre. Ce qui est nécessaire pour cela c’est 1) de produire un produit qui offre quelque chose de plus et qui fonctionne, 2) de le faire savoir haut et fort [et Elon fait cela somme toute assez bien…], 3) d’en produire une quantité suffisante (pour commencer à manger sur la rentabilité des concurrents), et 4) de durer financièrement suffisamment longtemps pour voir les concurrents commencer à bouger. Les points 1) et 2) sont acquis. Le point 3) est en cours. Le 4) c’est l’inconnu. Apple a-t-il réussi différemment ? Bien sûr que si cela marche même seulement partiellement, Musk passera de l’état de millionnaire à celui (plus enviable ?) de billionaire, voire de trillionaire. Mais je ne suis pas certain que le premier objectif soit là… Si j’ai fait cette digression sur l’automobile, c’est parce que je pense que la partie que veut jouer Elon Musk dans le spatial est de la même nature. D’abord, SpaceX ne peut pas financièrement porter jusqu’à son terme (pendant quarante ans ou plus…) la colonisation de la planète Mars avec des centaines puis des milliers de colons. Of course not ! Considérer seulement le développement des technologies nécessaires à la colonisation (le support vie sur le sol de Mars, la mise au point d’une navette [le MCT] capable de réaliser une rentrée atmosphérique pilotée dans le contexte martien, la création et maintien de flottes de satellites telecom et GPS en orbite martienne, etc…) suffit pour voir que cela est totalement impossible. Sans parler que SpaceX, colonisateur de Mars, deviendrait ainsi un quasi-concurrent des états (de d’abord du premier d’entre eux, c’est-à-dire les USA) et qu’une telle évolution ne peut que mal finir pour le challenger… Par contre ce que SpaceX peut faire, c’est : S’établir comme un acteur majeur du monde spatial (Flacon puis Falcon Heavy, Dragon 1 puis Dragon 2 puis Dragon 2 avec retour de précision sur la terre ferme) et se maintenir en vie financièrement. Pas trop facile parce que personne n’est heureux d’un concurrent qui vend moins cher que vous et vous force à rogner vos marges, d’où des critiques à la pelle et des hurlements a chaque echec… ; Imposer la technique du retour et réemploi des premiers étages et roder le processus jusqu’à ce que cela deviennent littéralement « un coup de chiffon sur le pare-brise et le plein » avant de repartir. Pour cela, SpaceX a l’avantage de pouvoir à volonté analyser, déconstruire, décortiquer les étages qu’elle a commencé à récupérer pour en étudier le moindre début du commencement d’une micro-défaillance. SpaceX peut ainsi progresser vers une fiabilité parfaite ; Mettre au point le moteur Raptor (c’est 10 fois le Merlin de la Falcon 9). Pour cela SpaceX a un financement de l’US Air Force jusqu’en 2018. L’argent est donc là, la technique suivra-t-elle ? Avec les trois points précédents, SpaceX fera voler le BFR (Big Falcon Rocket – le super-lanceur capable de 200 ? 300 ? voir même 500 ? LEO – LEO pour Low Earth Orbite] en lui appliquant les acquis des Falcon 9 et Falcon Heavy et surtout le réemploi pour réduire le cout marginal des lancements a –presque – le simple cout du carburant. Ici, pas de révolution technique, seulement l’extrapolation de ce que SpaceX fait (ou fera dans une paire d’années) tous les jours avec ses lanceurs de la gamme Falcon. L’objectif pour le BFR en vol c’est 2022 environ. Et un corps de BFR avec 9 Raptor, c’est (très très grossièrement) dix fois la capacité de la Falcon 9 soit environ 150t en LEO. Et un concept BFR Heavy, c’est alors 300 ou 400t en LEO… Et puis établir les plans du MCT (Mars Colonial Transporter), des plans crédibles parce que c’est SpaceX qui les trace (c’est-à-dire le constructeur des Falcon, du BFR et du Dragon 2), un MCT capable de faire la navette entre la Terre et Mars et retour en y déposant à chaque fois 80 à 100t de charge utile (ou une centaine de colons). Et SpaceX n’a pas besoin d’aller au-delà de ça : montrer que l’on peut satelliser des masses dans la gamme des trois cent tonnes pour – quasiment – le prix du carburant, de la même manière qu’une fois que vous vous êtes payé le Boeing 777, aller à Shanghai que coute plus que – quasiment – le prix du carburant, et montrer les plans (crédibles) du MCT. Ensuite, c’est de la politique entre SpaceX, l’état US (ou plus exactement la classe politique) et l’opinion publique. SpaceX peut mettre sur la table [campagne de presse et relais politique, voire même susciter et porter vers la Maison Blanche un(e) politicien(ne) avec ce truc-là dans son programme] un projet pour la nation US toute entiere : coloniser Mars. Faire sortir les USA hors de la Terre et les projeter vers une « nouvelle frontière » à la fois incroyablement ambitieuse mais désormais à portée de main. Pas y envoyer un homme planter un drapeau et en rapporter deux cent kilos de caillasses, mais coloniser, établir des colons par milliers, autonomes le plus possible, en adaptant ou développant les outils pour tirer de Mars tout ce qu’ils ont besoin (du carburant pour fusées à partir du CO2 et de l’eau, des minerais comme du cuivre ou de l’aluminium, de l’énergie solaire ou éolienne ; de la nourriture,…). Ce projet, c’est faire échapper les USA au déclin de leur puissance face aux géants qui montent autour du Pacifique (Chine et Inde, ensembles en milliards d’individus alors que les USA c’est trois cent soixante millions), c’est trouver une ouverture, redonner un but national, canaliser les espérances et le dynamisme de tout un peuple (et redevenir ou rester rien de moins que le Phare de l’Humanité (LOL !)…), s’échapper vers le haut là où personne ne pourra les rejoindre, et prendre une irrésistible avance : coloniser Mars pour les USA ! C’est les USA qui payeront et pas SpaceX, mais SpaceX sera alors inévitablement au centre de tout ! Notre ami Elon devra certes accepter d’évoluer encore et de passer l’état de vulgaire trillionaire à celui de… De… Plus grand américain depuis George Washington... ? Ou même de plus grand américain ever. C’est les USA qui payeront et ils peuvent le faire. Le budget actuel des USA est de l’ordre de 3.700 milliards d’USD annuels. Un prélèvement de 3% pendant 30 années (2025-2055) représente 3,000 milliards. C’est possible et bien moins cher qu’une guerre… (Rappel : la Guerre d’Irak ce furent 1,700 milliards d’USD pour les USA sur une douzaine d’années). A 50 millions d’USD le tir du BFR (et même à 100 millions mais ce sera peut-être seulement à 25 millions, car au rythme de 2 par jour, les prix vont s’effondrer) et 5 milliards l’unité le MCT (encore que pour une flotte de 200 machines, Boeing vous fera un meilleur prix que cela !) et un voyage aller en 6 mois (et même en 4 mois seulement au prix de 500m/s de DeltaV supplémentaire, chose possible si on a des tonnes en LEO pour pas trop cher - cf étude Heidmann), on peut mettre en place trois arrivées hebdomadaires de MCT sur Mars pour 1,000 milliards d’investissement et 70 milliards annuels (au niveau de 100 millions le tir du BFR et si on escompte 4 lancement BFR par mission MCT pour ravitaillement en carburant des MCT en orbite terrestre ou/et martienne). Ça a l’air assez facile, non ? Calmons-nous un peu. C’est en fait seulement mon rêve bien perso et je ne prétends pas qu’Elon Musk m’ait fait des confidences… Mais il ne me semble pas si cinglé que cela. Il y a certes trois conditions techniques « dures » à remplir (Etablir et maintenir SpaceX en vie une dizaine d’années comme acteur majeur du spatial / Etablir le réemploi à bas coût des premiers étages des lanceurs / mettre au point le Raptor). Si elles le sont, et aucune ne me semblent impossible ou même seulement très improbable (encore que la deuxième ne soit pas véritablement triviale…), alors SpaceX pourra mettre sur la table devant l’opinion publique US un truc « énorme ». Et crédible. Et qui sait alors si… ? [Note 1 : décidément l’espoir de voir peut-être de mon vivant un homme (ou une femme) fouler le sol de Mars me fait imaginer des trucs incroyables !] [Note 2 : Les commentaires d’Elon Musk – je ne les ai pas lu de première main, j’en ai seulement entendu parlé –sur la possibilité de pertes humaines qu’il faudrait savoir accepter peuvent avoir un sens plus acceptable pour une partie du public s’il s’agit d’un but global et d’intérêt national vital pour la nation US, alors que bien sûr perdre du monde, si il ne s’agit que de faire avancer modestement la géologie, tout le monde est contre…] [Note 3 : sachez d’avance que je ne lirai pas vos éventuels suggestions ou commentaires sur mon délire, trop sûr que je suis de me faire, proprement et à juste titre, « déchirer » comme je le mérite…]
  14. chaba

    Mars

    Une mise a jour des vues de Richard Heidmann sur les projets martiens de SpaceX : http://planete-mars.com/mars-colonization-transport-rumeurs-avant-revelation-du-projet/
  15. chaba

    Mars

    Personne n’a de projet martien à l’heure actuelle. Personne n’a de rêve. L’européenne Ariane 6 existe(ra) non pas à cause d’un rêve ou d’une ambition (au-delà de l’ambition de ne pas perdre ses parts de marché…), mais parce que les européens se sont aperçu qu’il fallait “faire quelque chose” sinon les chinois ou SpaceX allaient les éliminer du marché commercial. L’Europe a réagi non pas parce qu’une vision l’anime, mais parce qu’on lui a botté le c-- ! Et Ariane 6 n'est conçue que pour continuer à pouvoir faire du commerce, pas pour changer le futur de l’humanité (Ariane 5 portait, elle au moins, le rêve de la mini-navette « Hermes »…) La Russie fait avec les mêmes lanceurs depuis cinquante années. Angara existe mais a été tire une fois (2014). Une seule petite fois... Des versions élargies futures pourraient effectivement permettre un vol lunaire habité (en 2030 ?), répétition de celui de Neil Armstrong soixante années plus tard. Mais, si l’argent est la… C’est un bien gros « Si » dans la Russie d’aujourd’hui. On est de toutes facons loin des 500t LEO qui sont le strict minimum pour commencer à parler d’un homme vers Mars. La Chine, avec cinq missions habitées depuis 2005, une tous les trois ans environ, et une durée maximale en orbite de quinze jours, ne peut pas prétendre à terme de vingt ans nous faire rêver de Mars. Pas encore et pas avec un vol tous les trois ans... Le SLS de la NASA ce n’est pas beaucoup plus brillant. Ayant arrêté le Shuttle, la NASA était devant des choix qui – à mon avis – étaient tous mauvais à partir du moment où le préalable était quand même de dépenser le moins possible d’argent : Ne rien faire (et perdre d’une part la compétence technique et d’autre part le support des élus des états à forte industrie spatiale) ; Développer un lanceur classique/raisonnable dans les 40t LEO (pour lancer Orion), mais le privé US le fait déjà un peu (SpaceX, Boeing,…) et c’était alors concurrencer avec de l’argent public les efforts du privé… Faire un truc avec les éléments dont on dispose (moteurs SSM et booster a poudre) et le résultat c’est le SLS à un milliard de USD le coup (et 10 milliards d’USD de développement) avec une cadence d’une fois par an au mieux, pour lancer 70t LEO (plus tard 130t LEO), avec aucune mission sérieuse au-delà du test de « Orion » et d’une ou deux missions lourdes vers Jupiter pour lesquelles la large masse en LEO permettra d’y aller vite en 3 ans en s’affranchissant des 5/6 ans de voyage et des multiples assistances gravitationnelles qu’on doit supporter jusqu’à présent (type « Juno »). Le SLS – c’est un avis strictement personnel – je ne le vois pas comme un lanceur mais comme une forme de subvention étatique à l’industrie spatiale US. Et même avec 130t LEO, on ne va pas sur Mars. Avec on pourra à la rigueur placer un vaisseau habité en orbite martienne en accolant à « Orion » un module habitat [le DSP « Deep Space Habitat »]), on fait des photos et on rentre vers la Terre après deux semaines. Ce sera « Apollo 8 autour de Mars »… Et à part ça, pour la NASA ? Rien de nouveau, c’est-à-dire l’ISS ou un truc identique avec l’Europe, le Canada et le Japon mais sans les russes, et « Orion ». « Orion » permet d’aller au-delà de la Terre, mais pas longtemps (peut-être 4 semaines) du fait de son faible volume interne (avec 4 membres d’équipage). Et qu’est-ce qu’on peut faire à deux semaines de la Terre ? Rien d’autre que d’aller à nouveau sur la Lune. Et à part de la géologie, certainement intéressante mais infiniment moins que celle de Mars (ne serait-ce que parce qu’Apollo a quand même permis de dégrossir un peu la question de la géologie lunaire), la Lune n’a rien pour le moment de bien positif à apporter. Sauf peut-être comme source de combustible chimique par exploitation des réserves d’eau que l’on pense exister dans les zones polaires jamais éclairées par le soleil. Mais pourquoi extraire et satelliser autour de la Lune ou de la Terre des centaines de tonnes de combustible chimique ? Le seul but qui le justifierait, c’est Mars. Et SpaceX alors ? Reconnaissons-leur au moins la mise au point du moteur Merlin et la capacité technique à tirer mensuellement 5t vers GTO, un rythme que personne d’autre ne tient aujourd’hui. Parce qu’ils cassent les prix ? Surement, et toute la question (BIG question number ONE) est de savoir s’ils s’y retrouvent financièrement… Techniquement ils ont eu un échec l’an dernier, sur une faute de calcul des structures et du processus de fabrication. Un peu ennuyeux quand même quand on vise Mars. Mais l’avantage – extraordinaire – qu’ils ont d’être seuls à pourvoir analyser à volonté les étages revenus sur terre, devrait leur permettre de fiabiliser absolument leur lanceur. La BIG question number TWO c’est de savoir justement si les premiers étages revenus sur terre pourront être réemployés et à quel cout et à quel rythme. Techniquement, ils ont aussi à leur actif le Dragon 1 et son retour sur terre de matériel. Et même leurs plus acharnés détracteurs doivent probablement penser que SpaceX arrivera à mettre au point et le Dragon 2 (jusqu’à 7 astronautes en LEO) et la Falcon Heavy (avec retour au sol systématique au moins des deux étages latéraux). Si la mise au point du moteur Raptor (la BIG question number THREE) est réalisée sans trop de délai (2018 ?) ni de surcout, alors un super-lanceur capable de 100t ? 200 ? 500 ? 700 ? en LEO par extrapolation du concept Falcon et Facon Heavy est techniquement du domaine du tout à fait possible et cei assez rapidement (2022 ?). Et des réponses positives aux BIG questions ONE, TWO et THREE donneraient un accès à la LEO par centaines de tonnes à un prix d’un (ou deux !!) ordres de grandeur inferieur par rapport au SLS. Outre que cela poserait la question de la cohérence de la politique spatiale des USA (pourquoi continuer le SLS ??), la combinaison des deux - masse unitaire importante et bas cout - fait que le rêve martien devient possible… Rêvons de 500-600t en LEO pour 50 millions d’USD (avec des mega-premiers étages qu’il suffirait littéralement de remplir en combustible avant de les relancer !). Financièrement, cela ne tient pas bien sûr. SpaceX ne peut pas le financer. D’abord parce que on parlera toujours quand même de milliards d’USD pour la moindre mission martienne. Ensuite (surtout) parce le développement des technologies nécessaires à la colonisation (le support vie sur le sol de Mars, la mise au point d’une navette (le MCT) capable de réaliser une rentrée atmosphérique pilotée dans le contexte martien, la création et maintien de flottes de satellites telecom et GPS en orbite martienne, etc...) est hors de portée de SpaceX. Mais pas de la NASA… Et pas des USA surtout... Mon rêve a moi, c’est que le pari secret d’Elon Musk est le suivant : imposer Mars – la colonisation massive de Mars – comme un objectif national des USA à partir de la deuxième moitié des années 2020 en développant des outils (le super-lanceur capable de 500-700t LEO à « bas cout ») qui ouvrent la porte à une vision. Pas seulement d’un « petit pas pour un homme » mais d’un changement d’échelle pour la nation américaine. Montrer que c’est possible et que, si on y consacre disons 50 ou 100 milliards d’USA par an (j’écris n’importe quoi, mais le budget 2016 de l’état US c’est de l’ordre de 3,700 milliards d’USD donc je ne parle ici que de 2 à 4%) pendant vingt années, les USA peuvent faire un bond en avant incomparable, changer littéralement de nature et de dimension (bye-bye la Chine, l’Inde et tous les autres !!). Des USA qui auraient en 2050 (ou 2060) une empreinte martienne largement (totalement ?) autonome et abritant 10.000 habitants, avec enfants, école et navettes hebdomadaires vers la Terre… Et visant le million pour 2100 ? [Bon je fatigue un peu là… Je vais boire frais et, en attendant l’entrée un jour de Mars dans la zone Schengen (vers 2150 ?), je vais me préparer pour le match de ce soir]
  16. chaba

    Navy quiz

    Liberte (ex Europa) le 8 decembre 1946 au Havre en train de sombrer dans le port, un bien brilliant depart au sein de la Transat... [Titanic avait lui au moins reussi a sortir du port avant de couler !] Il y avait des installations frigo dans la marine nationale bien avant la Jeanne, comme par exemple sur les croiseurs Duguay-Trouin (1923) ou Algerie (1932), mais le personnel n'en profitait pas, c'etait je pense pour les munitions [remember "Iena" et "Liberte" !] et les vivres seulement.
  17. chaba

    Navy quiz

    A vous Messieurs (et les Dames aussi d'ailleurs...) : Le debut d'une grande carriere...[Je sais, je sais qu'on n'a pas le droit d'aider les concurrents ! Mais que voulez-vous, c'est plus fort que moi...]
  18. chaba

    Navy quiz

    I-158 (lance en 1925) de l'Imperial Japanese Navy.
  19. chaba

    Navy quiz

    Bravo g4lly, c'est cela : c'est "Claridon", le vieux liner, que les japonais, avant d'en faire des lames de rasoir, ont mis en pieces a la dynamite au profit d'Hollywood. Et bien vu de la part d'ARMEN56, il y avait effectivement une troisieme cheminee au-dessus du troisieme et dernier roof durant une premiere vie de ce navire. C'est "Ile de France" de la CGT, construit a Penhoet, liner a trois cheminees des annees 1930, transport de troupe de 1940 a 1945, refondu (avec la decoration et les meubles sauves de "Normandie") et remis en service de 1950 a 1958 avec deux cheminees. https://fr.wikipedia.org/wiki/Île-de-France_(paquebot) Edit : C'etait un truc des annees 30 la troisieme cheminee, "Normandie" aussi en a eu trois, meme si la troisieme etait "fake" et ne fumait pas. Ci-dessous "Queen Mary", "Normandie" et "Ile de France" a New York en 1939 debut 1940 pendant la "drole de guerre".
  20. chaba

    Navy quiz

    Donbhuri / Thonburi... On ne va quand meme pas marchander ! Je m'incline bien volontiers devant ta supreme maitrise du thai. Disons que je avais le tierce dans le desordre sur ce coup-la... Pour tous ceux qui ne sont encore pas trop fatigues, une autre (petite) enigme (mais on change completement d'horizon et on revient sur l'atlantique) :
  21. chaba

    Navy quiz

    Une gueule de garde-cote... Une tourelle principale qui a une forme un peu ... Japonaise, non ? Comme une 203mm japonaise. Comme ce n'est pas vraiment le Yamato, cela pourrait etre un gunboat pour l'export, construit au Japon dans l'entre-deux guerre. Le Siam est un bon client du Japon de ce temps-la. Ensuite le drapeau : j'ai cru d'abord a la Finlande, mais ce qui ressemble a une croix est en fait un cercle (rouge sur fond blanc, avec probablement un elephant a l'interieur... Une bande bleue sombre centrale et deux bandes rouges en haut et en bas) HTMS Thonburi ? HTMS Sri Arudhaya ?
  22. chaba

    Navy quiz

    C'est effectivement le PA-58 "Verdun" Une bien belle bete, environ 50% plus gros qu'un "Clemenceau". Dommage... Displacement : light : 38,450 mt / normal : 42,000 mt / full load : 45,550 mt Length : WL : 262 meters / OA : 286 meters Beam : WL : 34 meters / OA : 58 meters Draft : full load : 9.5 meters Propulsion : 8 boilers / 4 steam turbines / 160,000 hp / Speed : 32.5 knots Range : 8,000 NM @ 20 knots / Bunkerage : 6,210 mt Angled deck : 192 meters @ 8° / Catapults : 2 x 75m (or 1 x 100m + 1 x 75m) Hangar : 165m (?) x 28.5m x 6.5m 8 x 100mm / 2 x Masurca
  23. chaba

    Navy quiz

    Ni l'un ni l'autre malheureusement...
  24. chaba

    Air quiz

    Un avion supersonique sovietique pour le transport de passagers ? (cf: nacelles bi-reacteurs, trains centraux loges dans les dites nacelles, fourche triangulaire du train avant...) (sur l'aile, on peut lire [en retournant la photo] "112" soit exactement la fin de l'immatriculation "CCCP-77112" du Tu-144 expose a Sinsheim en Allemagne. Et ailleurs on apercoit un debut de support d'exposition sous le diabolo des roues du train avant...)
×
×
  • Créer...