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D'ailleurs, plus sérieusement, si quelqu'un est en mesure d'expliquer le pourquoi de cette couleur bleue après explosion d'un transformateur électrique, je suis preneur... PS : Et voilà comment lancer un HS sur un fil a priori portnawak... Mais ma question reste sérieuse ^^

Comme souvent en matière internationale, lorsqu'il y a vraiment de l'enjeu, il n'y a plus personne côté allemand. Cela est d'autant plus le cas vu la position dans laquelle est Merkel sur le plan intérieur.* Il faut avouer qu'existe néanmoins toujours une certaine latence dans le contexte allemand lorsque l'on est sur des coalitions un peu complexes. Cela a d'ailleurs parfois de bons côtés. Cela évite aux élus de surréagir sur n'importe quel événement, fait divers ou déclaration, et de se lancer dans une nouvelle idée de législation faite sur mesure. Certains allemands louent la position tenue par la France pour lors au Levant. * Merkel vient d'ailleurs d'être quelque peu ciblée par Reiner Haseloff, homme politique de la CDU et actuel chef du gouvernement de Saxe-Anhalt, ayant spécifié lors d'une interview que la chancelière avait fait encore moins que Helmut Kohl pour l'Allemagne de l'Est, sans doute parce que celle-ci craint d'être accusée en tant qu'est-allemande de favoriser exagérément sa paroisse.

C'est bien parce que c'est du NG que le Brésil l'a acquis. L'important était essentiellement la possibilité de s'impliquer dans le développement du coucou. Mais le cas du Brésil est un peu particulier dans le contexte sud-américain auquel faisait référence G4lly. On pourrait à la limite faire valoir l'obsolescence qui pourrait à un moment ou à un autre frapper le F-15 et venir faire augmenter les coûts de maintenance. Mais, au regard de certains contextes régionaux, j'ai l'impression que l'on risque de le voir voler en nombre encore très longtemps. Le F-15 a des spécificités que l'on retrouve difficilement par ailleurs, du moins sur le marché occidental, et qui plus est sur le marché américain.

Effectivement. Il y a des clivages profonds et pour certains irrémissibles. Néanmoins, pas impossible que certaines communautés soient prêtes à se calmer un temps si ceux qui parient sur leur désunion vont un pas trop loin. Ensuite, lorsque la région sera redevenue plus calme -façon de parler - il ne serait pas étonnant de voir certaines communautés se venger des actes et compromissions commis par d'autres.

Je ne sais pas ce qui sauve et ce qui ne sauve pas. En revanche, j'ai pu constater que les gens roulent bien moins vite depuis une quinzaine d'années. Peut-être la préoccupation environnementale ou la question du coût lié la vitesse ont-elles également joué ? Par ailleurs, je constate en même temps une conduite plus sage - je ne parle pas seulement en termes de vitesse - sur une partie importante de la population... et à côté de cela quelques énergumènes (5 à 10 % ?) qui conduisent aussi mal si ce n'est encore pire que ce que je pouvais voir avant. Pas de chiffres pour l'attester. Juste mon ressenti.

Plus les éléments s'accumulent, plus on a l'impression d'un individu incapable de saisir la finesse des échanges et des positions. Il ne semble pas avoir les codes pour comprendre en tout cas. Sans la Fox ou Twitter pour lui expliquer ce qu'il doit comprendre... on est parfois en mesure de se demander ce qu'il comprendrait effectivement du monde qui l'entoure. Hallucinant... de la Surrealpolitik.

J'imagine que tout le monde aura lu cela, voire peut-être même... "En tant que Président des USA, je viens d'autoriser Erdogan à traiter le problème kurde comme il se doit." C'est d'un cynisme...

Etonnamment, ils ne font pas mention de l'engagement du Caesar en Irak.

Quand les moyens sont limités, on peut éventuellement accepter un taux de disponibilité très faible et décider de mettre l'essentiel de l'argent dans l'acquisition de matériels en vue de potentielles tensions futures. Le problème, en revanche, c'est que le retour à une disponibilité acceptable ou même top dans le cadre d'un conflit de haute intensité, cela ne se fait pas forcément si facilement. Certains sont mieux placés que moi sur ce forum pour développer ce point. Je n'ai pas les chiffres en tête, mais le taux de disponibilité des A400M allemand n'est pas fameux. Ce n'est pas particulier à cet avion puisque des chiffres équivalents touchent la grande majorité des parcs de matériel de la Bundeswehr. C'est en même temps la résultante de certains dysfonctionnements et de choix politiques de désinvestissements. Ce n'est sûrement pas la seule raison qui explique les difficultés à recruter au sein de la Bundeswehr, mais disons que de tels chiffres sur la plupart des matériels ne constituent pas une vitrine alléchante

Ce qui alimente l'actualité allemande en ce moment : https://www.liberation.fr/planete/2018/12/20/claas-relotius-journaliste-vedette-du-spiegel-pris-en-plein-delit-de-falsification_1699026

25 même pour la Bundeswehr. Elle a réceptionné une 25ème unité qui pour l'instant est encore à Séville et devrait être conduite à Wunstorf en début d'année prochaine.

Point d'inquiétude. L'Europe est là... avec ses visions stratégiques étayées et ses projets de défense commune !

Il me semble qu'existe la possibilité pour un Etat d'évincer un soumissionnaire au titre des pratiques que celui-ci pourrait avoir par ailleurs en matières sociales. Mais, pas sûr que Bercy pourrait en l'occurrence se saisir d'un tel mécanisme pour laisser Ford aux bords du chemin. On n'est pas non plus sur un cas d'esclavagisme à l'autre bout de la planète.

Oui, quand on essaye de le faire avec la dette, les voisins allemands refusent. Ils ne doutent de rien ces voisins !

Belle collection de moulins. Photo prise du côté de Wunstorf, en Allemagne. La Lufttransportgeschwader 62 a reçu son 24ème A400M.

Ils doivent donc être sacrément tranquilles en matière de menaces intérieures au Venezuela... Bref, entre les modalités de financement des réseaux et les modalités de (non) répartition de la richesse, on repart encore dans le HS.

Les Britanniques ont bien le droit de définir une posture. Pour l'instant, avec May, on serait plutôt sur la ligne d'un with-deal plutôt que d'un no-deal. Dans l'absolu, si l'on met en avant l'idée de démocratie directe, les électeurs britanniques devraient pouvoir voter sur la ligne préférentielle à tenir.

Le néolibéralisme, ça remonte à la première moitié du XIXème... Autrement dit, tu peux avoir des lectures très variées du néolibéralisme. Pour Michel Foucault, le néolibéralisme ne constitue pas un retrait de l'action publique mais une réorganisation de l'action publique en vue d'assurer la concurrence entre acteurs. Il considère d'ailleurs que les Etats contemporains tendent à se légitimer sur cette principale fonction.

Une opinion est donc censée être immuable ? On demande bien également, et c'est d'ailleurs beaucoup plus discutable selon moi, à certaines régions/provinces de voter pour leur autonomie/indépendance à des intervalles relativement réguliers et rapprochés ? Qui plus est, si les Britanniques ont bel et bien été interrogés sur une sortie de l'UE, ils n'ont pas été interrogés sur les modalités de cette sortie. Leur a-t-on demandé s'ils étaient en faveur d'un hard-brexit ou d'un soft-brexit ? Si la démocratie était vraiment directe, on demanderait aux électeurs de voter sur l'ensemble des points de négociation du Brexit... On voit bien à quel point c'est illusoire.

Cela me semble plutôt être la définition du néolibéralisme. Le néolibéralisme se conçoit généralement comme plus interventionniste qu'un libéralisme généralement établi sur l'idée d'un laisser-faire. Les tenants du néolibéralisme conçoivent pour l'Etat la mission d'assurer cette institution qu'est le marché alors que les libéraux tendaient à penser le marché comme une donnée naturelle.

Pas sûr de comprendre ton message. Non, le déficit français sera en augmentation l'année prochaine puisqu'il devrait être autour de 2,7 % (impact des gilets jaunes sur l'activité économique compris) sur 2018. La France serait donc sous les 3 % de déficit depuis 2 ans (selon les critères européens) sachant qu'il était déjà de 2,6 % en 2016. En outre, hors mesure particulière relative à la transformation du CICE (crédit d'impôt compétitivité emploi, une mesure établie sous Hollande à destination des entreprises) en baisse de charges pérenne, le déficit prévu serait de 2,5 % sur l'année fiscale 2019. Pour mieux comprendre : https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/23/comment-une-promesse-simple-va-transformer-2019-en-annee-noire-budgetaire_a_23539096/. A noter d'ailleurs que les cadres européens prévoient la possibilité de dépasser les 3 % de manière exceptionnelle. Le problème n'est pas vraiment là. Il réside plutôt dans l'incapacité de la société française à retrouver une situation budgétaire saine dans un contexte plutôt favorable économiquement parlant. Pour l'instant, la charge de la dette reste relativement aisée à supporter étant donné les taux particulièrement bas. Pas sûr qu'il en soit de même dans quelques années. _ _ _ _ Par ailleurs, toujours pas compris ce qui différenciait l'ultralibéralisme du libéralisme ou du néolibéralisme dans les différents commentaires. Différents économistes/philosophes/politistes se sont attachés à théoriser, de manières variées d'ailleurs, ce qui distinguait le libéralisme du néolibéralisme... mais pas sûr que je puisse m'appuyer sur ces écrits pour comprendre les échanges. L'ultralibéralisme, c'est du libéralisme alcoolisé ?

Je constate très fréquemment dans la société française une vision faussée de l'opinion allemande. Il faut dire que certains de nos hommes et femmes politiques, des différents bords, ont tout fait pour caricaturer celle-ci. Certes, les citoyens allemands ont une conception bien particulière quant à la tenue d'un budget national. Cette conception s'explique par des raisons culturelles, par certains positionnements politiques à mémoire sélective, et des mécanismes institutionnels qui font qu'un engagement politique est un peu plus difficile à remettre en question que dans d'autres contextes. En revanche, les Allemands ont bel et bien un sens de l'équité et de la justice sociale... L'idée qu'une rémunération puisse être très largement déconnectée de la richesse produite, l'idée d'une soustraction à l'impôt par les plus aisés, l'idée que les petits-enfants aient à payer pour une génération précédente trop dispendieuse, etc. apparaissent dans une bonne partie de la population comme largement injustes. Alors, certes, la société allemande a ses lourdes contradictions et des réalités qu'elle ne souhaite pas voir... mais pour ceux qui veulent bien prendre la peine de regarder, on en a aussi de bien profondes côté français.

En l'occurrence, ce n'est pas une question de France en grand. Les largesses fiscales dont peuvent bénéficier certaines sociétés, pdg ou autres personnalités aisées questionnent également en Allemagne. Et je pense qu'il ne manque pas forcément grand chose pour que l'opinion puisse basculer plus radicalement. Combien de fois ai-je entendu des "es ist zum Kotzen" (à gerber !) dans mon entourage lorsque tel ou tel mécanisme fiscal était révélé. Je ne connais pas aussi bien l'Italie, l'Espagne, ou la Grèce, mais j'ai bien l'impression que certains seraient prêts dans ces pays à aller encore plus loin que ce qui peut être soutenu dans l'opinion française. Si on faisait un réel référendum s'adressant à l'ensemble des citoyens européens, je ne serais pas du tout étonné que la balance soit in fine assez largement en faveur d'une révision des règles fiscales infraeuropéennes.

Cela montre une fois de plus, sur le pan juridique cette fois-ci, la montée en puissance des métropoles, ainsi que des régions, dans la gouvernance. Cela accrédite bien la thèse défendue par Le Galès dans son ouvrage publié il y a 15 ans déjà et intitulé "Le retour des villes européennes".

Ce qui est assez drôle dans ce mouvement, c'est qu'ils se targuent de ne pas avoir/vouloir de représentants... Ainsi, lorsque une personnalité du mouvement émet l'idée de s'engager dans des négociations, on explique qu'elle ne représente rien. En revanche, cette question de la représentation ne semble pas poser problème quand d'autres se prononcent en vue de nouvelles manifestations ou modalités d'actions. Bref, légitimité à sens unique ne venant mettre en position de force que les plus extrêmes/compulsifs.