Serge

Tu mets une grenade sur le canon, tu tires et tu regardes ce que ça fait. Le tir FLG avec le Famas lui a imposé des contraintes de solidité énormes pour le canon. Je ne sais pas si le 416 est présenté comme compatible avec des FLG. Maintenant, les crosses télescopiques sont un point de fragilité même si il tire des cartouches grenades avec le gros AG-36.

L'amortisseur arrête l'ensemble mobile dans sa course pour éviter les chocs. Ça limite les contraintes sur les pièces et le recul de l'arme pour le tireur. Le ressort lui fait revenir l'ensemble mobile vers l'avant pour rechambrer une munition.

Pourquoi ne pas fusionner les files sur RAIDS et ASSAUT? Quand on parle de l'un, on parle de l'autre.

Je dirais que Debay adopte un ton volontariste et lutte contre l'endophobie cronique de nos médias. Cela fait partie d'une pratique anglo-saxone. Une tradition qui n'existe pas chez nous et qui est mal perçu en France. Dans notre pays, l'armée est dans une posture de monopole de compétence. Ce n'est pas le cas aux Etats-Unis. Je suis à fond pour ce genre d'article mais ils doivent être bien fait. Je dirai même que ces articles sont indispensables car l'armée est beaucoup plus monolitique et inerte qu'on le croit. Ainsi, l'article sur le TCCC belge a fait préparer du matériel non prévu par l'armée par une compagnie avant un départ en OPEX.

et bien non. Justement. La retraite n'arangera rien. Pour une simple constatation: combien d'articles de press sont rédigés par d'ancien militaires? Combien avons-nous eu d'intervention suite aux débats sur la guerre en Afghanistan? Rien, personne. C'est culturel le silence chez ces gens là. Le Nen est par nature un communicant. C'est même ce que certains lui repproche. Santoni? J'aime beaucoup car c'est le seul qui parle de autre chose que des paras. Maintenant, "Grenadier d'Assaut" est un peu limite. Et ses HS sont d'une grande confusion avec la defense mordicus de chose indéfendables. Même s'il est "aux ordres", il y a de belles empoignades comme son "raide mécanisé sur plusieurs jours". Le plus intéressant me semble Goya car il fait des écrits qui sont compréhensibles par tous. Il s'intéresse aux petits échelons tactiques. Son expérience opérationnelle lui sert dans son analyse. En plus, il passe à la radio sur "radio courtoisie", ce qu'aucun officier ne risquerait. Et il a de nombreux ennemis car sa démarche dérange.

Zita a placé l'amortisseur dans la carcasse sur sa partie supérieure. Ainsi, le LR-300 se retrouve avec une crosse rabatable. Comble du bonheur, elle est réglable en longeur. Que demander de plus? Bon, l'ergonomie est douteuse mais bon!!! Il est dommage que HK n'ait pas travaillé sur ce problème. Il y aurait eu une plus value.

Je n'ai pas vu la vidéo car mon programme n'est pas compatible. Dans quelques jours, je le ferai et là je pourrai te dire ce que j'en pense. Pour le tir "à la libanaise", il n'y a aucune excuse surtout si on ne veut pas blesser de civiles et ça consomme inutilement des cartouches. Mais ta réaction confirme bien mes sources, quand on ne veut pas combattre..... Les instructions sont donc explicites, on est pas là pour vaincre. Il semble aussi qu'il y a une histoire de mauvaise position de nuit. Un sergent en parle au lieutenant et lui propose quelque chose de mieux. Le lieutenant ne fait rien car "c'est le capitaine qui a dit que...". Si ce truc est vrai, il faut rappeler qu'un suboordonné a pour OBLIGATION de prendre des initiatives. Ne pas aller dans le sens du sergent est une faute très grave et une cause de méfiance du suboordonné vers son chef. Bon, je m'enflamme pas tout de suite. Je me trompe peut être.

Oui, l'amortisseur de recul se trouve dans le tier avant des crosses M-16. Cela explique pourquoi toutes leurs crosses sont obligatoirement télescopiques.

+1 Le poids du véhicule n'est surtout pas à considérer pour départager un VBCI d'un VBTT. C'est la fonction feu qui fait toute la différence. Tsahal continue à étudier la possibilté de mettre en service des VBCI. Il y a plusieurs publications qui remettent en cause l'exclusivité de l'appui feu par les chars. De plus, le concept même du VBCI est sujet à caution pas seulement pour des raisons de coût mais aussi de complexité tactique et de sentiment de puissance.

Quand on ne veut pas combattre, cela ne sert à rien. Je n'ai pas encore vu la vidéo. Mais pas mal de monde réagi mal à ce que l'on voit.

"Qui peut le plus, peut le moins". Mais: "A tous vouloir défendre, on ne défend rien". Je ne nie pas qu'ils ont réfléchi à leur affaire mais peut être sont-ils leurés (piegés) par leur foie en la technologie. Il me semble qu'il y a plusieurs signe dont le choix double que je comprend avec deux buts: assurer la survie de la R&D des deux fabricants, éviter l'interlocuteur unique pour contenir les coûts. De l'autre côté, je vois un "je ne sais pas ce que je veux". C'est ce qui me choque le plus c'est cette notion d'ambiguïté. L'histoire de l'Hanite montre bien que c'est justement face à l'assymetrie qu'il ne faut pas négliger certaines fondations. Il y a l'attitude au combat, la tactique... Ainsi, l'armement de base me semble bien bas quand j'imagine les capacités de certains de ses modules en frappe au sol. Vu leur porté et le coût, est-ce bien de l'assymetrie? Car ils ont d'autre bâtiments pour faire cela. Alors bien entendu, la multiplicité des plateformes augmente la résiliance de la flotte. Il y a 10ans, un feuillet de Jane's weekly traitait de nouvelle propositions d'architecture navale. L'auteur démontrait une hausse de la puissance de feu et de l'agilité avec une baisse de tonnage. Là, il y a hausse de la masse et baisse de l'agilité.

Pas très sérieux??? Oui et non. Nexter a un passé dans les armes. Même si je ne l'aime pas, la qualité de fabrication du Famas soufre de peu de faiblesse. Le niveau de maitrise du martellement à froid du canon n'avait d'égale que la Suisse et la Finlande. Or, ce savoir faire ne simprovise pas. Maintenant, il est vrai que c'est du passé et les compétences sont probablement perdus. Il faut bien réaliser que Giat Industrie fut une des entreprises aux compétences les plus étendues dans le mode. Les groupes intégrateurs comme BAE sont plus récents.

Le marché de la defense ne tient pas de la concurence pure et parfaite mais du monopsone, un unique client. Gagner un contrat, au regard de la durée de son exercice (30 ans), n'est pas seulement un benefice pour maintenir l'outil, c'est tuer un peu plus vos concurents: le gagnant raffle la mise. Ce genre d'accord ne peut avoir lieu car il reviendrait à admettre que le concurant est meilleur, à perdre de l'argent car la R&D sur sa propre gamme n'est pas remboursée et enfin, que Magpul fasse des bénéfices. Une solution serait un partenaire qui n'est pas dans la course: Nexter?? Maintenant, Masada est-il une arme viable au long terme?

Le but du street fighter n'est-il pas d'apporter une capacité assymetrique? Dans ce cadre, l'adversaire ne sera jamais capable d'opposer de gros bâtiments au LCS. Le choix du 57 me semble pertinant. Maintenant, quand j'observe un LCS, je suis choqué par la disproportion entre la grandeur de la coque et la faiblesse du canon. Je veux dire par là que le concept Street-fighter me fait penser à un combat où on cherche le contact, à grande vitesse, où on s'expose pour inciter l'adversaire à vous agresser, on fourni un appuis à des éléments amphibies.... Le résultat: un bateau lourd avec un budget qui fait la part belle à un système de combat disproportioné au regard de l'adversaire réel. Ainsi, il y a un 57mm or, l'un des modules sera un 30mm. Je suis surpis car il y a une trop grande proximité de calibres. Certe, on peut traiter plusieurs objectif mais alors, pourquoi ne pas employer un calibre supérieur des le départ vu la taille du bateau? Imaginons, un 30 et un 57 face à de petites embarcations se dévoilant tardivement: effet optimal. Montons au 127 le 57: est moins efficace? Le 30 n'est-il pas suffisant? Engager avec du 127: est-ce trop gros? Après tout, 1 coup au but suffi. Maintenant, en appui feu naval sur terre, n'y a-t-il pas un tuillage plus efficace à avoir une combinaison 30+127 plutôt que 30+57. en effet, la différence est telle que pour chaque menace, il y a le bon calibre. Fondamentallement, je vois ces bateaux comme trop gros pour leur tache. Je me trompe peut être mais l'intensité technologique tue un concept novateur. D'ailleur, quelqu'un a-t-il un lien sur l'usage des calibres sur les bateaux?

Oups! J 'avais pas vu. Merci.

+1 J'y connais rien en bateau mais travailler dans des archippelles, ça doit faire comme un blindé en ville, ça peut venir de partout au même moment. C'est pas là le vrai but? Vu la limite poids/encombrement de concept. Comme faire ses courses en Ferrari. Moi, j'ai arrété la semaine dernière.

Oui, un drone jetable serait moins cher mais aurait deux faiblesses: - tout ce qui est jetable est fabriqué avec une qualité jetable. Donc le rendement sur les parties critiques du spectre de mission est faible. Ça peut jouer des tours même si le drone dépanne bien. - le jetable, c'est bien mais là ça risque de couter plus cher. Imagine un sous-marin en mission dans une zone chaude. Que l'on veut un tir par jour pendant 1 mois, ça te fait 30 drones. Le coût explose et la persistance du sous-marin ne sert à rien. Maintenant, le travail en changement de milieu doit être un sacré défi.

Il y a deux phases dans la réaction d'un CIWS. La première vise à dégrader les propiétés de l'assaillant. On tire de l'éclat pour lui faire perdre son guidage, son aérodynamisme... A grande distance, mieux vaut générer de l'éclat du fait de la dispersion des obus (surtout avec des canons rotatifs) pour toucher un "point". Si le missile n'est pas détruit ou tombé à l'eau dans cette première phase, il y a un autre problème: même si l'éléctronique du missile est détruit, si le moteur est stoppé.... Tant que la charge est entière, il y a danger. Ce qui reste va frapper la coque donc il faut casser la charge. Comme la distance est moindre, le canon passe en obus pérfo pour rompre la charge avant impact. Si elle ne détonne pas, au moins, il a une chance pour qu'elle soit réduite. En résumé: au début de l'explo; sur les derniers mètres, du tungstène. Tous les CIWS, ne fonctionnent pas ainsi car il faut une double alimentation. C'était le cas du "super-forty" de Oto-Breda. D'ailleur, où en sont les italiens?

Il y a quelques années j'avai lu pas mal de chose sur l'etude de dirigeables pour le transport de lourdes charges (+de 400t). Qu'en est-il? Abandon ou repport? Problèmes techniques?

Un reportage que certains ont vu peut être: http://www.france24.com/fr/20091126-afghanistan-france-kapisa-afghanya-rima-marsouin-guerre-taliban-reporter

Il faut relativiser une petite chose qui explique la différence d'equipements entre les gendarmes et terriens. La force POMLT est toute petite: 150hommes. Donc à l'échelle de la gendarmerie nationalle, cela ne représente rien. Mais rien du tout. Leur problème est que les mobiles ont déjà une charge importante de travail sur le territoire national. Or, c'est plus de 500hommes qui sont bloqués dans cette affaire. Vu que la Gendarmerie achette ses propres matériels, il y a forcément des differences dans les tenus. Le plus intéressant vient de l'armement. L'emploi d'un 40mm risque d'impacter sur les terriens. Comme ça ne se monte pas sur Famas, ils ont pris du G-36 qui devait être dispo tout de suite. Le SCAR nest pas pret. En plus le GIGN en a donc, l'importateur doit avoir de solides contacts.

En opération, les grenadiers et mitrailleurs ne doivent pas fixer leurs poche munitions sur le par-balles. En effet, une fois blessé, l'arme reste au combat quand l'homme est évacué avec sa protection. Ça explique pourquoi certains se font ch..r à porter un harnais. Parmi les améliorations, l'IOTV: - a une plus grande surface en PALS, - voit ses plaques latérales placées dans les "cummerbond", en réduisant l'encombrement. - gagne au moins 1,5kg par rapport à l'OTV. - améliore le largage d'urgence en terme de facilité de traction et de position de la poignée - permet l'ouverture puis la refermeture dans certains cas de blessure. On peut donc évacuer le blessé en lui laissant son par-balle. Les soldats ruinnent le matériel. Il faut donc le changer régulièrement de toute façon. Dans ce cas, autant introduire des améliorations. Et puis va dire aux soldats: "On a développer un super truc mais on ne vous le donne pas. C'est de cette façon que l'on se retrouve avec des dépôts de pleintes. Le Combat-shirt est pensé pour être porté avec tout type de protection balistique. La première génération a été modernisée pour tenir compte des premiers enseignements sur son usure et simplifier sa fabrication. Un second modèle a été introduit pour l'hiver avec une polaire sur le torse. Il est toujours fabriqué avec une technologie de laine Nomex de chez Massif Montaine.

Ils donnent quoi comme arguments sur le lien qui annonce la dotation? Car, faire ça, il en faut du biscuit. Pour des tankistes, oui. Mais des fantassins? Déjà en France, certains clowns ont échoué à imposer le HK MP-7 alors que depuis l'histoire du Pont de Raniania et de ses héros, c'est le grand phantasme des ADR (PDW) et des truc micro. C'est comme le G-36C, certains ne me croient pas, mais il y a un effet sexy.

Oui. Lors de l'explosion d'une mine, le plancher vibre ce qui cause la casse des chevilles. Je suis pas convaincu que leur système anti-mine empêche cela. Oui. Il calcul la vitesse réelle en sortie de canon et programme la fusée. Pour la 3P des 40 du CV-90, ça se fait en culasse avant le tir. C'est moins précis puisque ça repose sur la vitesse théorique et non pas réelle de l'obus. Maintenant, le choix du SPz Puma est très fragile. Le rapport coût/efficacité/solidité n'est pas bon. En application sol/sol, les objectifs sont plus lents que des avions ou certains drones.

Les cartouches de manipulation inerte 5,56 sont arrivés dans les corps avec l'ISTC. La formation à l'ISTC impose des cours de gestuelle pour apprendre à armer, désarmer, changer de chargeurs, régler un incident de tir. Elles se perçoivent avant le cours et se réintègre à l'issue.