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colonio

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Tout ce qui a été posté par colonio

  1. Le programme SCORPION vise justement à donner un système de commandement numérisé commun à toutes les plateformes si j'ai bien compris. Les structures interarmes plus petite que le SGTIA existait pendant la seconde guerre mondiale assez proche en fait du DIA. Je cite un extrait du JMO du CC6 (GTIA) de la 5 DB en date du 19 mars 1945 "Au petit jour, le 3° peloton du 4° escadron est poussé jusqu'à la Lauter, avec son accompagnement habituel, soit une section de légion et une escouade du génie, avec protection de 2 TD". Le problème du DIA c'est qu'il est facile pour un CDU de décider d'en créer un, mais qu'il est difficile pour un CDS d'en commander un. Pour la numérisation un DIA communique en phonie, je vois mal dans quelle situation il lui faudrait échanger en transmission de données d'autant qu'il n'a pas vocation à rester formé dans le temps. Mais peut être y a t il un intérêt qui m'échappe.
  2. colonio

    [EBRC/Jaguar]

    Et ne sera pas prépositionné.
  3. La composition d'un DIA n'est pas fixe. Le DIA est une structure temporaire et conjoncturelle, c'est à dire qu'elle n'existe que pour réaliser une mission précise et le temps de cette mission. Le but étant de donner au chef de section/peloton commandant le DIA toute l'autonomie et l'initiative nécessaire à l'exécution de la mission. On peut donc former des DIA pour des missions variées et composés de façon différente selon la mission, les moyens dont on dispose et ceux que l'on estime nécessaire au succès de la mission et des autres. On trouvera par exemple un DIA à dominante infanterie pour reconnaitre une rue(1 section d'infanterie,1 groupe génie, 1 patrouille blindée, 2 équipes cyno...). Pour franchir une barricade on trouvera par exemple le même DIA avec un EBG et un observateur d'artillerie en plus. Les combinaisons sont ainsi infini à dominante infanterie ou cavalerie naturellement. Afin de ne pas être saturé par le nombre de pion à commander il va pratiquer l'intégration au plus bas échelon des éléments interarmes, c'est à dire renforcer ces propres éléments de base pour leur donner des capacités supplémentaires. Ainsi 2 groupes de voltige pourront être renforcés d'un trinôme génie afin de donner au groupe de l'autonomie en matière de mobilité ( effraction, franchissement, détection neutralisation d'explosifs), le char pourra être renforcé de fantassins assurant sa protection rapprochée, et devenir le pion feu du DIA en étant lui même autonome etc. Le principe étant de pouvoir réagir à une situation donnée avec le pion le plus approprié, c'est à dire celui auquel l'ennemi rencontré est le plus vulnérable. Les diverses armes unissant leurs effets pour la réalisation d'une mission unique. J'espère ne pas être trop confus.
  4. C'est un groupe de combat d'infanterie. 00 étant le code de spécialité, 00 infanterie, 01 cavalerie...
  5. Le FM en 7,62 est l'arme qui manque à la section d'infanterie Française, c'est évident. Et en terme de polyvalence se serait plutôt on prends les FM ou les armes AC selon l'ennemi que l'on a en face. Je connait des missiles qui prendraient la poussière.
  6. Je pense que la proposition de BPC peut être intéressante tactiquement, du fait de la dilution des groupes augmentant la survavibilité et de l'augmentation de la puissance de feu. Cette idée de force légère agissant en essaim en terrain difficile est celle de panhard avec le CRAB. Maintenant il aurait un intérêt pour équiper des unités destinées à l'entrée en premier et agissant uniquement en raid en conflit asymétrique. Un modèle qui correspondrait parfaitement à une unité type rangers ou d'appui des FS ou sur des scénario type Mali. Cependant les brigades d'urgence sont des brigades hybrides qui doivent faire de l'urgence du terrain difficile et aussi du combat de stabilisation voir du symétrique. Bref pourquoi pas dans un autre modèle d'armée.
  7. Le manque de protection de l'AUF1 ne remet pas en cause l'intérêt de l'artillerie d'assaut c'est juste une contrainte à prendre en compte comme toutes les armes en ont. Un automoteur de 155 n'a pas forcément besoin de venir se frotter directement à l'objectif à traiter, même peu d'intérêt en fonction de la distance d'armé de la fusée de l'obus qui est un facteur déterminant pour la distance d'engagement.
  8. Le concept du GAA groupement d'artillerie d'assaut est dans la doctrine française en combat en zone urbaine depuis quelque temps déjà. L'intérêt n'est pas de raser la ville à cout de 155, mais les possibilités qu'offre le débattement du tube et les performances de la munition peuvent être utiles dans certains cas précis. Les pièces tractées ont souvent été utilisées en tir direct en ville, de la 2 GM à récemment (liban en 2006). On comprend l'intérêt d'utiliser un automoteur.
  9. Tous les régiments d'infanterie auront bientôt des infras d'instruction spécifiques.
  10. colonio

    Ûne autre organisation de l'AdT

    Pour le poids il n'y a pas de miracle je pense, on est sur un produit qui remplace à la fois un missile AC et une roquette. Donc il faut allier la puissance et la technologie qu'on attend du premier et la simplicité de la deuxième, bref ce n'est pas un RPG. Après un tel matériel aura une influence sur la structure des sections c'est sur et souhaitable.
  11. colonio

    [EBRC/Jaguar]

    Très juste, j'y ajouterais l'aveuglement culturel de la cavalerie légère, qui veut un engin de reco mais quand même un char; avoir un canon mitrailleur mais faire aussi de l'AC, être discret mais très protégé ETC. ETC. Bref un blindé c'est forcément des compromis mais il ne faut pas mélanger les genres. La vraie question c'est qu'est qui justifie ce retour en arrière vers la mission de reco blindée, alors que le 10 RC passé de reco lourde à char employable a donné toute satisfaction. Pourquoi celà alors que un 10 RC moderne était possible, associant des capacités d'acquisition ISTAR et d'agression direct et indirect au 120? Je ne comprends absolument pas le concept.
  12. colonio

    [EBRC/Jaguar]

    Des GTIA permanents en quelque sorte. Pour la part culturelle du concept prévu pour l'EBRC, comme je l'ai déjà dit le plus regrettable c'est que cela revient pour l'ABC à se tirer une balle dans le pied.
  13. colonio

    [EBRC/Jaguar]

    En effet les brigades dites d'urgence sont bien des brigades classiques ayant une spécialité. Concernant la cohérence de la brigade, et bien il n'y en a plus dès lors que les rgt de cavalerie et d'artillerie ne sont pas aérolarguables avec leur matériel majeur. Si c'est pour appuyer une opération par poser d'assaut alors n'importe qui peut le faire. Une brigade 3D aurait été le bon choix, aérolarguable ,aéromobile, aéroportée. Avec un unique châssis genre VBL, Wiesel ... Décliné en version missiles AC, canon mitrailleur, mistral, mortier, VTT...La notion de projection d'urgence par définition est opposée à celle de force lourde, donc il faut sacrifier à la protection au profit du nombre, de la vitesse et de la puissance de feu. Le VBHM serait effectivement une bonne solution si la remorque était adapté à ces rôles. Quitte à avoir des remorques déposables, le but étant la sécurisation d'une zone d'entrée. Enfin un parc commun aux unités d'urgence, amphibie légère et à celles agissant en terrain difficile aurait pu être créé. Bref la composante actuelle est bancale car on n'a pas assez de monde donc elle fait plus de médian que de léger, et parce que l'on ne prend pas le risque du léger. Donc le seul avenir possible c'est un alourdissement et comme corollaire la disparition des savoir faire légers spécifiques. Seule une armée nombreuse et riche peut se permettre la spécialisation. L'EBRC tel que défini est hors sujet dans ces brigades.
  14. Je suis en partie d'accord avec scarabée, et je pense qu'il n'y a pas de petites économies quand l'essentiel est menacé par le superflu. L'habillement est un domaine qui demande d'être réformé. Mais comme le souligne Gibbs les traditions d'armes sont aussi importantes. Un juste milieu doit être trouvé. Selon moi les brigades en tant qu'unités opérationnelles n'ont plus aucune raison d'être. En celà elles ne sont pas les dépositaires des traditions. Ils nous faut réinventer un nouveau modèle opérationnelle sous forme de GTIA permanents et un nouveau système de garantie et de vie des traditions . Pour moi au travers d'une réforme de l'IAT par armes. Les seules obstacles sont dans nos têtes, et surtout dans les intérêts particuliers.
  15. Dis moi ce que tu n'as pas compris Pour le cadre général, il s'agit de la Forad qui attaque les unités joueuses qui sont en défensive. Ils approchent par la zone industrielle favorable avec ces grands axes au combat blindé. Voilà pourquoi on voit les amx30 arrivés en appui mutuel. Arrivé aux abords du centre ville, les chars protégés par l'infanterie établissent une base d'appui. L'infanterie appuie les sapeurs qui ouvrent des passages dans les obstacles, points minés et barbelés. Tu peux voir les sapeurs poser des charges allongées et baliser des passages. Puis les fantassins accompagnés de sapeurs (ceux avec des échelles et des charges de brechage dans le dos) abordent le centre ville protégés par un amx10p. Le reste de la vidéo montre la section qui attaque de bâtiments en bâtiments par l'intérieur en évitant au maximum de passer dans les rues (d'où le moment ou il passe en silence dans la cave pour rejoindre un autre batiment par le sous sol) . Jusqu'à la prise de leur objectif final.
  16. Bien sûr, les protections auditives modernes permettent d'atténuer le bruit des tirs tout en permettant d'entendre les voix ou les bruits environnants.
  17. Les tirs indirects sont simulés par des munitions d'exercice spécifiques, un peu comme un feu d'artifice pour simplifier, qui monte en l'air et détonne. Les pièges AP sont utilisés pendant l'instruction sous forme de simulateur au talc, de mines factices et de dispositifs sonores (alarme de porte). Les IED et les mines AC par des dispositifs factices et des simulateurs. Bref il y a de la fumée, des bruits, des cris. La forad au travail: http://www.youtube.com/watch?v=cyTdgcpxgvM
  18. Des zones de ruines existent dans des centres étrangers, GB, NLD entre autres. Elles n'apportent pas non plus une plus value tactique énorme, et doivent être très "aseptisées" pour limiter les risque de blessures. L'intérêt est surtout "paysagé" et permet de familiariser le combattant à une structure qu'il peut rencontrer. Si Sissonne est relativement aseptisé, c'est que les infras doivent durer et être entretenues et que la ville sera à terme complètement équipée de système de géopositionnement et de simulation des bâtiments eux même. Chose difficile à réaliser, encore plus dans des structures très complexe. Cependant l'architecture actuelle offre déjà bien des pièges et des difficultés. Même si je comprends bien l'intérêt du type d'infrastructures dont tu parles. D'ailleurs cela me donne des idées =D .
  19. Pas évident, certes l'expérience du pilote est déterminante. Mais cela amène sur un autre sujet, alors que les technologies civiles d'aide à la conduite se développe , radar et caméra de recul, aide au parking... dans les blindés, pas grand chose.
  20. Si l'on considère que la roue est un problème dans ce contexte, alors celui ci se pose pour l'ensemble des véhicules pas que le VBCI, VBL, VAB, VAB génie, 10 RC, VAB san...Ce qui voudrait dire que L'adt serait inapte à un engagement en zub. La réalité est plus nuancée je pense. Soit l'axe permet le passage des véhicules, soit il ne le permet pas auquel cas le génie l'ouvre. Après on peut toujours imaginer un contexte ou les ruines sont telles que les roues ne passent plus, mais le pb peut être le même pour la chenille. Mais il est difficile d'imaginer une telle situation en fait la roue est peut être paradoxalement mieux adaptée que la chenille à la ZUB car c'est aussi là que l'on trouvera les axes les plus roulants.
  21. Certes j'entends bien mais moi je remarque une large dérive en interne et en externe aussi. Quand un général 2s, donc soumis au devoir de réserve, s'engage ouvertement dans un débat politique, personne ne dit rien, quand un colonel dans un ordre du jour émet un avis personnel sur l'évolution de la société, ou fait une remarque royaliste lors du 14 juillet etc. Il influe sur l'opinion de ses subordonnées par l'exemple et l'autorité qu'il est sensé suscité. Il influe sur l'image qu'ont les citoyens de l'institution qui devient partisane. Il viole impunément et consciemment le devoir de réserve. Mais 2 caporaux qui ne comprennent surement même pas le sens de leur geste, ou un pauvre gars qui se protège dans le désert, parce que c'est médiatisé là ils crient au loup. Ils, ceux là même qui ont un avis sur tout et le font savoir et donc commettent la même faute en toute conscience. Charité bien ordonnée commence par soi même. La question n'est donc pas de savoir si c'est plus grave en interne qu'en externe. Il n'y a pas de violation grave ou moins grave du devoir de réserve. Si les soldats ont commis délibérément ou pas ce geste ce n'est pas plus grave que les quelques exemples que j'ai cité. Mon avis personnel est que tout manquement doit être rapporté et jugée par une institution différente de l'armée qui ne devrait pas avoir le droit de sanctionner de tels faits. Dans un souci de transparence, d'égalité et de justice. Je ne fait même pas de commentaires sur la laïcité et les manquements en matière de neutralité religieuse. Donc je pense qu'une caserne, popotte inclue n'est pas un lieu de débat ou une tribune d'opinion. Autour d'une bière je parle à mes gars d'interarmes, çà les aident pour leurs examens et à renter en un seul morceau pour les passer.
  22. colonio

    VHM (Véhicule Haute Mobilité)

    Je crois que tout çà c'est de la com c'est tout. Tous les régiments de génie peuvent emmener une section en zodiac pour reconnaitre une plage. Tous les régiments d'infanterie même méca font et peuvent faire de l'amphibie. Comme le sujet n'est pas la saisie de vive force d'une plage , que l'on débarque par moyen autonome ou avec des péniches, pas de différences. L'intérêt donc des VHM, de mon point de vue tient surtout dans sa capacité à s'engager en terrain difficile après le débarquement donc en zone lagunaire. Mais cela suppose que l'on a pas le choix (géographie) ou que l'on cherche la surprise. Car bien entendu la plage doit offrir un accès facile à une ligne de débouché pour les blindés. D'autant que le bateau est le vecteur de projection privilégié des blindés. Je pense même qu'un GTIA méca à la mer est un bon moyen de dissuasion conventionnelle.
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