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Protection renforcée pour les bases militaires ?


LBP
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Ben, c'est simple: essaie de franchir ceux de Vincennes pour voir  :lol: ! L'important dans ce cas précis, c'est pas qu'ils soient secs (encore qu'à l'époque de leur utilité, ils étaient inondés ou inondables), c'est qu'ils soient GRANDS et profonds.... Et accessoirement suivis d'une haute muraille crénelée et salement épaisse, sur lesquelles, encore plus accessoirement, se trouvaient des gardes permanents et équipés d'armes de jet et de tir. Le tout encadré par une vaste zone déboisée dans laquelle des patrouilles allaient et venaient. 
Là on parlait plus, il me semble, de protéger des casernes urbaines contre d'éventuels voleurs en petits groupes: pas vraiment la même échelle de préoccupation. 

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Ben, c'est simple: essaie de franchir ceux de Vincennes pour voir  :lol: ! L'important dans ce cas précis, c'est pas qu'ils soient secs (encore qu'à l'époque de leur utilité, ils étaient inondés ou inondables), c'est qu'ils soient GRANDS et profonds.... Et accessoirement suivis d'une haute muraille crénelée et salement épaisse, sur lesquelles, encore plus accessoirement, se trouvaient des gardes permanents et équipés d'armes de jet et de tir. Le tout encadré par une vaste zone déboisée dans laquelle des patrouilles allaient et venaient. 

Là on parlait plus, il me semble, de protéger des casernes urbaines contre d'éventuels voleurs en petits groupes: pas vraiment la même échelle de préoccupation. 

 

Non merci, je préfère emprunter les deux ponts ou le passage au sud. :happy:

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Au pire, on fait des trous recouverts de terre avec des pieux à l'intérieur (ou d'autres variantes). Même plus besoin de patrouiller  :happy:

Plus sérieusement, le fossé est une fausse bonne idée. Il peut être franchi avec une échelle placée horizontalement (s'il y a une place suffisante de l'autre côté). Et même avec un grillage électrifié, une échelle en bois (non conducteur si pas humide) suffisamment grande et dépliable, et le tour est joué (même si pas très discret forcément). A mon avis, le truc des ronces (et l'entretien de toute la clôture permettant de lâcher des chiens) est une bonne idée. Même pas besoin de l'entretenir. 

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Bonne solution simple, ces idées de remparts naturels de ronces, arbres et arbustes divers, voire de renforts artificiels en en tressant/coupant une partie..... A un détail près, potentiellement chiant: faut entretenir, s'assurer que ça se développe pas trop, ce qui demande de la main d'oeuvre et du temps: facile au temps de la conscription, plus problématique avec une armée pro en format très réduit, avec des soldats trop sollicités dont on doit maintenir et développer la capacité opérationnelle. Ce genre d'aménagement est un truc de légions romaines concentrées en un endroit, pas de petits bataillons éparpillés. A moins que la réserve et divers dispositifs comme le service militaire aménagé soient plus employés.... Avec un petit retour des travaux forcés pour la population carcérale tant qu'on y est (ou à tout le moins un plus grand usage des peines de travaux d'intérêt général). 

 

Perso, je recommanderais aussi une bonne vieille douve: c'est juste un fossé, au final, avec de l'eau dedans et/ou un fond bien boueux et des rives abruptes. Pas compliqué, faut juste s'assurer du drainage pour éviter que les casernes proches de zones habitées (ou en ville) puent trop. 

 

Les ronces sont une fausse bonne idée.

En temps que chercheur de champignon c'est vrai pas ce qui arrêtera ma progression en foret qu'un roncier, même dense. D'autant plus que les ronciers ont la fâcheuse tendance à être "vide" à l’intérieur, un bâton pour faire un trou dans la couche extérieur et on avance tranquille dedans.

 

Pour l'option bio, des herbes hautes et des raptors, c'est bien les raptors :D

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Les ronces sont une fausse bonne idée.

En temps que chercheur de champignon c'est vrai pas ce qui arrêtera ma progression en foret qu'un roncier, même dense. D'autant plus que les ronciers ont la fâcheuse tendance à être "vide" à l’intérieur, un bâton pour faire un trou dans la couche extérieur et on avance tranquille dedans.

 

Pour l'option bio, des herbes hautes et des raptors, c'est bien les raptors :D

Pour parler de mon exemple personnel évoqué plus haut, je peux te dire que je n'y mets pas un pied (c'est open bar les mûres pour moi, faisant parti de la famille). On n'y voit goutte à l'intérieur alors y aller et en ressortir avec un truc sous le bras... peut être que cela dépend des variétés de ronces. Ou bien de l'âge de la ronce et de son développement. Celles de mes grands oncles sont là depuis 15 ans sans qu'ils n'y aient retouché depuis le début. Après pour cueillir des champignons près du sol, c'est peut-être faisable, mais déjà pour ramasser au sol ce qui tombe des arbres fruitiers proches de la ronce, ce n'est déjà pas évident, ne serait-ce que d'en faire le tour.

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Moi je verrais bien une rangée d'arbustres / de ronces, avec un troupeau de béliers pour assurer l'entretien et accessoirement sympathiser avec les visiteurs.

Tsss, on fait une grande forêt (en plus c'est écolo les forêts ce qui fait que les Verts seront contents) et on met plein de sangliers à l'intérieur. 

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  • 2 weeks later...

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/07/30/01016-20150730ARTFIG00138-apres-le-vol-de-munitions-a-miramas-la-defense-lance-un-plan-d-urgence.php

 

 

Après le vol de munitions à Miramas, la Défense lance un plan d'urgence
XVM94690e9c-36a8-11e5-8095-43eb84d16269.

 

VIDÉO - Afin de protéger ses sites de munitions, le ministère de la Défense prend des mesures immédiates de renforcement de la sécurité avec notamment l'installation de caméras de surveillance et de systèmes d'alarme. Plus de 160 millions d'euros seront consacrés à l'amélioration de protection des bases militaires.

Accablant. Le rapport remis à Jean-Yves Le Drian par la direction de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID) , un mois après le vol du dépôt militaire de Miramas, ne laisse pas place au doute. «Le constat est accablant. Il montre un cumul de responsabilités individuelles et une organisation globale défaillante. Le site était, et c'est un euphémisme, mal protégé», explique-t-on à l'hôtel de Brienne.

Le 6 juillet dernier, ce dépôt de munition isolé, situé à une vingtaine de km de Berre-l'Etang, dans le sud-est de la France, avait été cambriolé: 170 détonnateurs, 40 grenades, une soixantaine de «bouchons allumeurs» ainsi qu'une dizaine de pains de plastic de 250 grammes ont été volés en tout impunité. Les cambioleurs n'ont pas été dérangés puisque les hangars de stockage ne sont pas équipés d'alarmes ni de caméras de surveillance.

Portes blindées et caméras pour les magasins de munitions

Le ministère de la Défense réagit en lançant trois initiatives. D'abord, un plan d'urgence qui concerne la centaine de dépôts de munitions français et, plus particulièrement, les 10 sites sensibles du fait de leur isolation: ils ne sont pas intégrés sur une base militaire. Des kilomètres de barbelés, des centaines de caméras de vidéosurveillance et de systèmes d'alarme, déjà commandés, sont en cours d'installation. En outre, une centaine de militaires supplémentaires est affectée à la protection de ces 10 bases isolées. Au total, quelque 8000 militaires, gendarmes et agents de sécurité assurent la protection de l'ensemble des bases militaires françaises.

Deuxième initiative, un plan de restauration et reconstruction des magasins de stockage, dont beaucoup sont vétustes et dégradés. Ils seront dorénavant équipés de portes blindées et de caméras de surveillance intégrées. Le ministère de la Défense consacrera 60 millions d'euros à ce programme de réhabilitation et modernisation en profondeur.

Enfin, Jean-Yves Le Drian lance un plan plus global de renforcement de la protection des sites des armées. «Face aux nouvelles menaces, par exemple des drones survolant des sites sensibles, nous changeons de braquet. Miramas a été une alerte en quelque sorte très opportune pour nous adapter», résume-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. À cet effet, un budget de 100 millions d'euros sur trois ans (2016-2018) sera débloqué dans le cadre des crédits de la Loi de programmation militaire (2014-2019).

 

Véronique Guillermard

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http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/miramas-accablant-26741

 

 

(Article paru dans l'Opinion)

Le constat est accablant ». Telle est la réaction au ministère de la Défense à la lecture de l’enquête de commandement sur le vol de munitions au dépôt militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône), durant le premier week-end de juillet. « C’est un cocktail de responsabilités individuelles incontestables et d’organisation collective défaillante », ajoute-t-on dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian. Des sanctions disciplinaires devraient être prises à l’encontre de quelques responsables, mais ce cambriolage rarissime contraint la Défense à une « remise à plat » de la sécurité de ses sites sensibles. Le dernier vol d’armes connu sur un site militaire remonte à 1981, lorsque des voyous avaient dérobé des pistolets-mitrailleurs et quatre mitrailleuses, inutilisables, dans un dépôt de Foix (Ariège)

Début juillet, ce sont 170 détonateurs, une quarantaine de grenades défensives – les plus dangereuses – ainsi qu’une dizaine de pains de plastic de 250 grammes qui ont été dérobés avec une facilité déconcertante. La gendarmerie a été chargée de l’enquête judiciaire, indépendante de celle réalisée en interne par l’Inspection des Armées. L’hypothèse d’une affaire liée au grand banditisme a été évoquée, sans que, pour l’heure, les faits soient établis.

 

Comme l’Opinion l’indiquait le 17 juillet, le grillage protégeant le dépôt était percé « depuis plusieurs semaines », apprend-on aujourd’hui. Cette situation, connue de tous localement, interdisait de laisser les chiens en liberté sur le site... Or, rien n’a été fait. La désorganisation administrative du ministère de la Défense est en cause. On le reconnaît dans l’entourage du ministre : « Le chef de centre ne sait plus à qui s’adresser pour faire réparer un grillage...»

La faute à qui ? A personne puisque tout le monde est un peu responsable d’un petit bout de la chaîne. On avait déjà vu une telle chaîne d’irresponsabilités à l’œuvre avec le système Louvois, un fiasco total qui a gravement perturbé le paiement des soldes militaires depuis 2011. A Miramas, l’armée de terre, principale utilisatrice de ce dépôt, ne se sent pas directement concernée, parce que les munitions dépendent, depuis 2011, du SIMu, le Service Interarmées des Munitions, un organisme rattaché à l’état-major des armées. Quant à la protection des sites, elle relève d’une nouvelle Direction de la protection des installations, moyens et activités de la Défense (DPID), qui relève directement du ministère. Attention à ne pas confondre cette DPID avec la DPSD (direction de la protection et de la sécurité de la défense), l’ancienne sécurité militaire, dont c’est aussi un peu le métier ! Dans les états-majors parisiens, on parle « organisation matricielle » et « benchmark », et on découvre que le responsable du site ne dispose pas, en propre, de moyens humains pour assurer sa protection ou d’argent pour faire réparer un grillage. « Tout cela illustre la désorganisation du soutien au sein des armées, avec par exemple la création des bases de défense », mise en place par l’ancien ministre de la Défense Hervé Morin, explique un officier général. Si Miramas est un cas « accablant », l’enquête de commandement constate que « des fragilités extrêmement concrètes existent sur d’autres sites », reconnaît-on à la Défense.

Un « plan d’urgence pour la protection des sites de munitions » a été annoncé jeudi, avec des mesures immédiates, dont le déploiement d’une centaine de militaires et l’installation de la vidéosurveillance. Certains sites, comme Miramas, ne sont pas électrifiés à cause d’une réglementation datant des années 1920, lorsque l’on craignait qu’un court-circuit ne fasse exploser la poudre... L’an prochain, environ 60 millions d’euros seront consacrés à des travaux d’infrastructures. Mais la mise à niveau de la protection de l’ensemble des sites de la Défense s’étalera sur plusieurs années, et sera « très coûteuse », reconnait-on à l’Hotel de Brienne. Selon la DPID, 8000 militaires ou agents de sociétés privées se consacrent actuellement à la protection-défense de ses sites. Moins que les effectifs, c’est l’organisation militaire à la mode shadok qu’il faut revoir, pour éviter que l’armée, engagée dans la protection des Français depuis les attentats de janvier, ne se fasse voler ses propres armes.

 

Jean-Dominique Merchet
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