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A mon avis l'ONU vas sautez un jour ou l'autre(metaphoriquement), tout cela va finir en une nouvelle guerre froide!!!

Je vois bien un avion détourné par des terroristes s'écraser au siège de l'ONU.

J'ai déjà vendu le scénar à Hollywood. [14]

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OUI !!! ( et contre leurs intérêts et leurs alliés aussi ), c'est le gros problème de l'ONU ( à mon sens )

L'ONU n'est qu'un forum de discussion (utile) et le "droit" international ne vaut qu'entre pays consentant.

En réalité prévaut finalement la loi du plus fort.Et le plus fort c'est les USA en pratique si ils ont la volonté d'employer la force.Ce qui est moins souvent le cas contre une puissance.

Ce qui m'etonne c'est que aucun pays n'est quitté l'ONU depuis le temps et n'ait tenté de lancé une autre forme d'organisation international.

Je crains la répétition de la SDN: départ de pays et veritable formation de bloc opposés mais s'alliant opportunément.

A qui ca rimerait de créer une organisation ou les pays les plus puissants ne seraient pas?

Le droit de veto est la pour que les pays puissants restent.

C'etait la lecon de la SDN ou les pays puissants sont partis puisque ils étaient mis en accusation (Allemagne, japon, Italie, USA, GB...) et on avait meme plus de forum de discussion.

Les casques bleus servent d'excuses pour l'opinion publique ou de suppletifs quand un pays occupant se barre apres les operations militaires.

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Au Caire, plus de 2.000 personnes demandent à être autorisées à combattre avec le Hezbollah

AP | 05.08.06 | 20:46

LE CAIRE (AP) -- Plus de 2.000 personnes ont défilé samedi au Caire pour demander aux autorités de leur permettre d'aller combattre au Liban aux côtés du Hezbollah.

"Nous serons tous la résistance dans la lutte des arabes contre Israël", hurlaient-ils, alors que certains brûlaient des drapeaux israéliens et américains.

Le président égyptien Hosni Moubarak a dit de manière explicite que l'Egypte ne serait pas entraînée dans un conflit militaire, mais la demande des manifestants témoigne d'un soutien croissant au Hezbollah au sein du monde arabe

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Le droit de veto est la pour que les pays puissants restent.

C'etait la lecon de la SDN ou les pays puissants sont partis puisque ils étaient mis en accusation (Allemagne, japon, Italie, USA, GB...) et on avait meme plus de forum de discussion.

Les casques bleus servent d'excuses pour l'opinion publique ou de suppletifs quand un pays occupant se barre apres les operations militaires.

le droit de véto est d'origine, il montre une certaine conception oligarchique des pays fondateurs ( USA, GB, URSS ) et leur volonté de controler le machin
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Même si Israël fait ça le hezbollah continuera, faut pas réver. Après ils vont justifier qu'ils doivent aider les palestiniens dans leur lutte armée.

Leur objectif est la destruction d'Israël.

Pour les fermes de shebaa, elles appartiennent normalement à la Syrie pas au Liban (source ONU).

La syrie l'a donné au Liban pour que le hezbollah ait un prétexte pour continuer à faire la guerre contre Israël. N'oublions pas que le hezbollah n'est qu'une marionnette de l'Iran et de la Syrie.

Entous cas,elles ne sont pas a l'Israel,L'Israel ne doit pas s'occuper de ca,une fois leur trouppes retirés des fermes,ca serra le probleme des syriens et des Libanais.
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une interview d'un député israélien arabe : orsque la sirène qui avertit de l'imminence d'un bombardement retentit dans les rues de Haïfa, Azmi Bishara ne descend pas dans les abris anti-Katioucha. Le chef du parti arabe israélien Balad, membre de la Knesset depuis 1996, ignore même où se trouve le refuge souterrain le plus proche de son vaste appartement, situé en plein coeur de la ville. Bien que les tirs de roquettes aient déjà causé la mort de 13 habitants, Azmi Bishara, fidèle à sa réputation de franc-tireur, reste à l'écart des lieux empreints de l'atmosphère de guerre qui flotte sur le nord d'Israël. "L'ambiance dans le pays est beaucoup trop "tribale" pour moi, dit-il, installé dans son salon dominant les grues du port de Haïfa. Je ne peux plus aller à la Knesset. Le concours de déclarations chauvinistes et va-t-en-guerre auquel se livrent les députés m'est insupportable. Je refuse également de participer aux débats télévisés car on m'y enferme dans le rôle de l'ennemi de l'intérieur, de la "cinquième colonne". Il n'y a pas moyen de discuter calmement." En 2001, peu après le retrait de l'armée israélienne du Liban sud, Azmi Bishara avait participé, en Syrie, à un meeting politique sur la même estrade que le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Cette initiative sulfureuse lui avait valu le retrait de son immunité parlementaire et une accusation d'incitation au terrorisme. Blanchi par la Cour suprême au terme d'une procédure houleuse, Bishara le renégat a conservé de cet épisode une aura de patriote arabe ainsi que de solides amitiés au sein de la classe politique libanaise. "Je reçois une trentaine d'appels de Beyrouth tous les jours, dit-il. Au Liban sud, l'armée israélienne se livre à un "socio-cide", c'est-à-dire la mise à mort systématique de la société chiite. Les bombardements ont créé plus de réfugiés que la guerre de 1948 en Palestine. Des villages entiers comme Bint Jbeil ou Ayta-Shaab ont été rayés de la carte. Leurs habitants ne reviendront jamais." Dans les tribunes qu'il publie dans les grands titres de la presse arabe comme Al-Hayat, le député israélien, docteur en philosophie, laïque et fier de l'être, s'efforce de tordre le cou au malentendu dont le Hezbollah est, selon lui, victime. "Les pays occidentaux s'imaginent que les Arabes soutiennent Nasrallah pour des raisons religieuses, affirme-t-il. Ils font du Parti de Dieu un mouvement fondamentaliste et terroriste, arc-bouté sur une prétendue rivalité entre chiites et sunnites. Or c'est exactement l'inverse : jusqu'à ce qu'il soit forcé de répliquer aux bombardements israéliens, le Hezbollah ne s'était quasiment jamais attaqué à des civils. C'est une formation nationaliste qui, parce qu'elle a réussi à expulser l'armée israélienne de son territoire, a suscité l'admiration des Arabes, principalement sunnites, qui se sentent humiliés par l'Etat juif et abandonnés par leurs dirigeants. Le Hezbollah est un phénomène social profondément enraciné dans la réalité du Liban. Il est diamétralement opposé à un mouvement terroriste élitiste, produit de la globalisation, comme Al-Qaida. Il ne parle pas d'imposer la loi islamique. Durant l'affaire des caricatures du Prophète, ses dirigeants n'ont pas appelé à manifester. Ils estimaient que le raffut qu'elle engendrait était stupide." "NOUVELLE ICÔNE" A défaut de siéger à la Knesset, Azmi Bishara observe l'impact de la "résistance" du mouvement chiite sur l'opinion publique palestinienne. En Israël, explique-t-il, les réactions recoupent le vieux clivage pro- et anti-assimilation qui traverse la communauté arabe : "A Nazareth, par exemple, lors des funérailles des victimes des tirs de Katioucha, la foule a entonné des chants hostiles à Israël. Mais à Haïfa, le curé a demandé au ministre du tourisme, Isaac Herzog, de prendre la parole durant la cérémonie", dit-il. En Cisjordanie, en revanche, Azmi Bishara constate la hausse exponentielle de la popularité d'Hassan Nasrallah. "Les jeunes des territoires sont en feu, dit-il : ils voient comment 15 000 combattants surmotivés arrivent à tenir tête à une armée entière. Nasrallah est leur nouvelle icône." Comment sortir de cette mauvaise passe ? En tirant les leçons de l'échec du retrait unilatéral de mai 2000, adjure le trublion de la Knesset. "La paix unilatérale est le contraire de la paix", dit-il. Selon lui, si l'ancien premier ministre israélien Ehoud Barak n'avait pas renoncé, en janvier 2000, à signer un accord - quasi-prêt - avec la Syrie de l'ex-président Hafez Al-Assad - "ce que Bill Clinton a lui-même déploré", dit-il - les rues de Haïfa ne seraient pas désertes aujourd'hui. dans le monde de ce jour.

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une interview d'un député israélien arabe :

orsque la sirène qui avertit de l'imminence d'un bombardement retentit dans les rues de Haïfa, Azmi Bishara ne descend pas dans les abris anti-Katioucha. Le chef du parti arabe israélien Balad, membre de la Knesset depuis 1996, ignore même où se trouve le refuge souterrain le plus proche de son vaste appartement, situé en plein coeur de la ville. Bien que les tirs de roquettes aient déjà causé la mort de 13 habitants, Azmi Bishara, fidèle à sa réputation de franc-tireur, reste à l'écart des lieux empreints de l'atmosphère de guerre qui flotte sur le nord d'Israël.

"L'ambiance dans le pays est beaucoup trop "tribale" pour moi, dit-il, installé dans son salon dominant les grues du port de Haïfa. Je ne peux plus aller à la Knesset. Le concours de déclarations chauvinistes et va-t-en-guerre auquel se livrent les députés m'est insupportable. Je refuse également de participer aux débats télévisés car on m'y enferme dans le rôle de l'ennemi de l'intérieur, de la "cinquième colonne". Il n'y a pas moyen de discuter calmement."

En 2001, peu après le retrait de l'armée israélienne du Liban sud, Azmi Bishara avait participé, en Syrie, à un meeting politique sur la même estrade que le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Cette initiative sulfureuse lui avait valu le retrait de son immunité parlementaire et une accusation d'incitation au terrorisme. Blanchi par la Cour suprême au terme d'une procédure houleuse, Bishara le renégat a conservé de cet épisode une aura de patriote arabe ainsi que de solides amitiés au sein de la classe politique libanaise. "Je reçois une trentaine d'appels de Beyrouth tous les jours, dit-il. Au Liban sud, l'armée israélienne se livre à un "socio-cide", c'est-à-dire la mise à mort systématique de la société chiite. Les bombardements ont créé plus de réfugiés que la guerre de 1948 en Palestine. Des villages entiers comme Bint Jbeil ou Ayta-Shaab ont été rayés de la carte. Leurs habitants ne reviendront jamais."

Dans les tribunes qu'il publie dans les grands titres de la presse arabe comme Al-Hayat, le député israélien, docteur en philosophie, laïque et fier de l'être, s'efforce de tordre le cou au malentendu dont le Hezbollah est, selon lui, victime. "Les pays occidentaux s'imaginent que les Arabes soutiennent Nasrallah pour des raisons religieuses, affirme-t-il. Ils font du Parti de Dieu un mouvement fondamentaliste et terroriste, arc-bouté sur une prétendue rivalité entre chiites et sunnites. Or c'est exactement l'inverse : jusqu'à ce qu'il soit forcé de répliquer aux bombardements israéliens, le Hezbollah ne s'était quasiment jamais attaqué à des civils. C'est une formation nationaliste qui, parce qu'elle a réussi à expulser l'armée israélienne de son territoire, a suscité l'admiration des Arabes, principalement sunnites, qui se sentent humiliés par l'Etat juif et abandonnés par leurs dirigeants. Le Hezbollah est un phénomène social profondément enraciné dans la réalité du Liban. Il est diamétralement opposé à un mouvement terroriste élitiste, produit de la globalisation, comme Al-Qaida. Il ne parle pas d'imposer la loi islamique. Durant l'affaire des caricatures du Prophète, ses dirigeants n'ont pas appelé à manifester. Ils estimaient que le raffut qu'elle engendrait était stupide."

"NOUVELLE ICÔNE"

A défaut de siéger à la Knesset, Azmi Bishara observe l'impact de la "résistance" du mouvement chiite sur l'opinion publique palestinienne. En Israël, explique-t-il, les réactions recoupent le vieux clivage pro- et anti-assimilation qui traverse la communauté arabe : "A Nazareth, par exemple, lors des funérailles des victimes des tirs de Katioucha, la foule a entonné des chants hostiles à Israël. Mais à Haïfa, le curé a demandé au ministre du tourisme, Isaac Herzog, de prendre la parole durant la cérémonie", dit-il.

En Cisjordanie, en revanche, Azmi Bishara constate la hausse exponentielle de la popularité d'Hassan Nasrallah. "Les jeunes des territoires sont en feu, dit-il : ils voient comment 15 000 combattants surmotivés arrivent à tenir tête à une armée entière. Nasrallah est leur nouvelle icône."

Comment sortir de cette mauvaise passe ? En tirant les leçons de l'échec du retrait unilatéral de mai 2000, adjure le trublion de la Knesset. "La paix unilatérale est le contraire de la paix", dit-il. Selon lui, si l'ancien premier ministre israélien Ehoud Barak n'avait pas renoncé, en janvier 2000, à signer un accord - quasi-prêt - avec la Syrie de l'ex-président Hafez Al-Assad - "ce que Bill Clinton a lui-même déploré", dit-il - les rues de Haïfa ne seraient pas désertes aujourd'hui.

dans le monde de ce jour.

Il en a de la chance de pouvoir s'exprimer librement en Israël.
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Invité grinch

Avec le Net, Libanais et Israéliens surfent sur leurs différences

En dépit de l'interdiction officielle, les jeunes de Beyrouth tentent de parler aux Israéliens sur Internet. Les nouvelles générations des deux pays découvrent qu'elles se ressemblent.

Ne penses-tu pas que la fondation de l'Etat d'Israël était une injustice ? Selon quelles lois, selon quelle éthique peut-on justifier l'occupation de la terre des autres ?

- Tu veux dire les Palestiniens ?

- Oui. Ecoute, je ne te demande pas de rejeter ta nationalité, ce n'est pas ce que je souhaite. Simplement, il y a des faits.

- Je veux bien que les Palestiniens fondent un Etat dans les Territoires occupés depuis 1967.

- Et qu'est-ce que tu fais des réfugiés qui habitaient à Haïfa ou à Saint-Jean-d'Acre ? Je sais bien que le retour de tous les réfugiés est impossible. Mais cela fait cinquante ans qu'ils vivent dans des camps surpeuplés.

- Je n'ai pas d'argument à opposer. Au fait, tu as quel âge ?"

Ceci n'est qu'un extrait d'un long dialogue, rendu possible par le biais d'Internet, entre Issam, un jeune Libanais de 22 ans, et un Israélien de son âge. Le phénomène des "forums de discussion" commence à devenir à la mode dans la jeunesse libanaise. Echappant à la censure, les jeunes trouvent de nombreuses raisons de tenter l'aventure d'une communication avec des Israéliens de leur âge, un échange qui s'arrête nécessairement à une confrontation de points de vue. Ces contacts se font plus nombreux aux heures brûlantes des crises politiques et militaires. Souvent, ils revêtent une dimension provocatrice. La communication ne dure que quelques instants, avant que l'un des participants ne disparaisse ou soit chassé du forum de discussion auquel il s'est connecté. Il y a des mots dont on sait d'avance qu'ils vont provoquer la colère des Israéliens, une salve d'invectives, voire l'exclusion du site, comme "katioucha", "Hezbollah", "Hamas vaincra" et autres.

Emile raconte qu'il est parvenu à s'infiltrer dans un forum de discussion israélien une semaine après une opération de la résistance au Sud-Liban. Il est allé narguer son interlocuteur, en lui disant : "Douze soldats israéliens sont morts brûlés, venez les chercher si vous en êtes capables." Son interlocuteur lui a alors lancé une bordée d'injures, avant que ne commence un débat sur "qui est la victime et qui est le bourreau ?" C'était une façon, dit-il, de passer ses nerfs sur l'adversaire. Les crises dans le Golfe provoquent aussi de vifs échanges. Selon Jamal, les qualificatifs les plus tendres que réservent les Israéliens à Saddam Hussein sont "le Fou" ou "l'Idiot".

Ce qui a poussé Issam à contacter Guy l'Israélien était sa colère après avoir lu un ouvrage du révolutionnaire hongrois Arthur Koestler dans lequel celui-ci justifiait l'existence d'Israël. "Quand on prononce le mot Israël, on a l'impression de parler d'une île au milieu de l'océan, mais il suffit d'entrer dans un forum pour faire connaissance", explique Jamal (20 ans), devenu accro des forums de dialogue avec les Israéliens. "La plupart d'entre eux vous poussent à parler politique et, quand on leur dit qu'on est de Beyrouth, ça ne passe pas inaperçu... Lorsqu'ils se sentent coincés, ils changent de sujet. Alors, on se met à parler de cinéma ou de sport. Sur ces points, on réalise qu'on se ressemble beaucoup."

Khalil (20 ans) utilise ces sites pour savoir comment vivent les Israéliens. "Comment ils passent leurs journées là-bas, sur la terre de Palestine, qu'est-ce qu'ils y font." A chaque fois qu'il se connecte, il ne sait pas ce qui ce passe, mais "on se met à parler politique et ça dégénère". "La politique", commente Lina (19 ans), "impose aux médias d'ici de ne pas utiliser le mot Israël, de dire 'l'ennemi sioniste' et d'utiliser d'autres termes de la rhétorique officielle." Lina, qui s'est fait une amie sur Internet, ajoute : "Depuis la première discussion, nous nous sommes accordées sur le fait qu'il s'agissait d'une guerre entre Etats, pas entre individus. Il a fallu faire quelques efforts au début. Ils s'imaginent que nous sommes tous des combattants du Hezbollah, ils posent des questions bizarres du genre : 'Est-ce que vous êtes toutes voilées ?' Mais, peu à peu, j'ai compris qu'ils me ressemblaient beaucoup. Bien sûr, il y a des différences, mais nous sommes d'accord sur bien des points au sujet desquels je serais en désaccord avec des Libanais !"

Issam confirme : "Il faut s'extraire de la vision stéréotypée que l'on a d'un groupe humain. Ça ne sert à rien de se représenter l'Israélien comme un monstre. Mais cela ne doit pas nous faire oublier notre position vis-à-vis du gouvernement israélien. Sous le couvert d'humanisme, on pourrait en venir à justifier tout et n'importe quoi." La capacité de dialogue varie en fonction des interlocuteurs. Parfois, le dialogue se termine avant même d'avoir commencé.

Lina raconte que deux amis de sa copine d'Internet ont récemment trouvé la mort au Sud-Liban. Désormais, elle considère avec distance et ironie la différence entre les relations interétatiques et celles qu'elle a avec son interlocutrice. Lina révèle que son amie lui a dit un jour au cours d'une discussion : "J'aimerais échapper à mon histoire. Mais je suis née en 1980 dans une rue et une maison dans lesquelles j'ai le droit de rester." Pour Lina, leur amitié n'est pas "israélo-libanaise", c'est une relation entre deux êtres humains croyant en des valeurs communes.

De la même manière, Issam évoque ses dialogues avec Guy : "Un Israélien peut admettre que la création de son Etat était injuste sans pour autant nier son droit à l'existence. En échange, nous devons de notre côté affirmer que nous n'avons rien contre les juifs en tant que tels." Issam ne voit pas de mal dans le fait de communiquer avec des Israéliens. "Tant que je n'ai pas à m'expliquer au niveau officiel, le forum est le seul moyen de communiquer avec eux."

Mais Issam n'est pas aussi prompt que Lina à dédouaner les individus de leurs responsabilités. Il considère qu'il doit être prêt à combattre, voire tuer la personne à laquelle il parle. "C'est contradictoire, bien sûr, mais, dans n'importe quelle lutte, il y a une dimension inhumaine." La faculté de génie civil de l'Université jésuite de Beyrouth (ESIB) a interdit aux étudiants de faire usage d'Internet pour "se connecter à des sites de nature pornographique ou pour communiquer avec des Israéliens".

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Même si Israël fait ça le hezbollah continuera, faut pas réver. Après ils vont justifier qu'ils doivent aider les palestiniens dans leur lutte armée.

Leur objectif est la destruction d'Israël.

Pour les fermes de shebaa, elles appartiennent normalement à la Syrie pas au Liban (source ONU).

La syrie l'a donné au Liban pour que le hezbollah ait un prétexte pour continuer à faire la guerre contre Israël. N'oublions pas que le hezbollah n'est qu'une marionnette de l'Iran et de la Syrie.

à titre perso, je crois que si israel accepte les revendications exprimées par le hezbollah ( les fermes, les prisonniers, l'arrêt des violations de la souveraineté du liban ......) il aura la paix sur sa frontière ........ jusqu'à ce que la guerre éclate en iran ( si cet événement arrive bien sur ) : jusque là le hezbollah restera un pistolet pointé sur le flanc d'israel.

en ce qui concerne les fermes, je ne sais pas de quand date ce contentieux entre la syrie et le liban : il y aurait eu un accord verbal ( donc à mettre au conditionnel ) entre les 2 pays attribuant cette zone au liban : en tout état de chose , israel n'a rien à y faire ( ils pourraient y mettre la finul , elle servirait pour une fois ).

enfin sur les relations entre le hezbollah et ses alliés ( iran et syrie ), tu peux lire différents articles ( en pdf ) à cette adresse :

http://www.csis.org/component/option,com_csis_progj/task,view/id,723/

tu verras que le hezbollah est un peu plus compliqué qu'une simple marionnette.

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Je crois que c'est dans l'intérêt du Liban de démanteler le hezbollah. Le hezbollah est une minorité qui s'arroge le droit de faire ce qu'elle veut au Liban s'en tenir compte du reste de la population libanaise. Pour les fermes de shebaa, je ne sais pas pourquoi Israël y reste. Peut-être qu'il y a un intéret stratégique comme le Golan.

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Je crois que c'est dans l'intérêt du Liban de démanteler le hezbollah. Le hezbollah est une minorité qui s'arroge le droit de faire ce qu'elle veut au Liban s'en tenir compte du reste de la population libanaise.

cvs, le hezbollah,c est le liban alors demanteler le hezbollah reviendrait a demanteler le liban.....voila pourquoi c est impossible.

Pour les fermes de shebaa, je ne sais pas pourquoi Israël y reste.

Peut-être qu'il y a un intéret stratégique comme le Golan.

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Je crois que c'est dans l'intérêt du Liban de démanteler le hezbollah. Le hezbollah est une minorité qui s'arroge le droit de faire ce qu'elle veut au Liban s'en tenir compte du reste de la population libanaise.

Pour les fermes de shebaa, je ne sais pas pourquoi Israël y reste.

Peut-être qu'il y a un intéret stratégique comme le Golan.

le liban ne peut démanteler le hezbollah, il y aurait trop de risques de relancer la guerre civile ( 200000 morts quand même + les incursions et invasions étrangéres ( israel et syrie )).
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le liban ne peut démanteler le hezbollah, il y aurait trop de risques de relancer la guerre civile ( 200000 morts quand même + les incursions et invasions étrangéres ( israel et syrie )).

Purée, je savais pas que cette guerre civile avait fait tant de morts.[52]
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la guerre du liban a fait 150000 morts et 17000 disparus selon wikipédia [57]

Triste bilan.[17]

Des infos:

Première tête à tomber chez tsahal [24]

changement dans l'armée israélienne.

Le chef d'etat major a nommé Moshe Kaplinski, un vétéran de la précédente guerre du liban, à la place du général Udi Adam qui coordonnait jusqu'à maintenant les opérations militaires au liban.

Ce dernier a été viré du commandement pour incompétence. Je ne sais pas ou tsahal va le reclasser.

Mais vu qu'un fait comme celui-çi remonte à 1973 depuis la guerre du kipour.

Ce général risque de partir à la retraite plus tôt que prévu.

Question : Une nouvelle stratégie risque-t-elle de se mettre en place ?

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Triste bilan.[17]

Des infos:

Première tête à tomber chez tsahal [24]

changement dans l'armée israélienne.

Le chef d'etat major a nommé Moshe Kaplinski, un vétéran de la précédente guerre du liban, à la place du général Udi Adam qui coordonnait jusqu'à maintenant les opérations militaires au liban.

Ce dernier a été viré du commandement pour incompétence. Je ne sais pas ou tsahal va le reclasser.

Mais vu qu'un fait comme celui-çi remonte à 1973 depuis la guerre du kipour.

Ce général risque de partir à la retraite plus tôt que prévu.

Question : Une nouvelle stratégie risque-t-elle de se mettre en place ?

ont-ils le temps de changer de stratégie avant jeudi ( c'est la date où on espère une résolution au conseil de sécurité qui arrétera ce merdier ) ? j'en doute
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quelqu'un sait-il pourquoi israel a conserver la zone des fermes de cheba après son retrait ( c'est un point stratégique ? )

1/3 des ressources en eau d'Israel proviennent des fermes de cheba...

Les israeliens veulent installer une zone de sécurité au Liban... jusqu'au fleuve Litani, dont Israel accuse le Liban de gaspiller cet eau...

On ne parle pas assez de l'eau dans les conflits israelos-arabes, qui sont à mon avis le principal motif israelien.

Après, il y a le motif officiel: les méchants du Hezbollah qui ont enlevé des gentils soldats israeliens EN ISRAEL, alors qu'il semblerait que cela ait été fait au Liban, menfin les versions divergent...

C'est comme pour les fermes de cheba: des tracteurs israeliens allaient labouré en terre syrienne pour "forcer" les syriens à leur tirer dessus, et donc "justifier" l'invasion (comme le reconnaitra d'ailleurs Moshe Dayan dans une interview rendu publique il y a moins de 10 ans)...

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Les propositions de paix du Liban et de la Ligue Arabe sont irréalistes car si Israel accepte les propositions soi-disantes de paix, elles signifient plus la défaite d'Israel face au hezbollah, et les généraux israeliens n'accepteront pas que l'agresseur ne soit pas puni !

L'envoi de troupes libanais est farfelu car peu équippés et certains soldats ont de la sympathie à l'égard du hezbollah, dès lors ils fermeront les yeux à leurs activités [14]

Il faudrait l'envoi de troupes étrangers qui ne sont pas partisans des bélligérants et qu'ils soient neutres au conflit !

Ou alors, mettre le Liban sous autorité internationale ONU c'est-à-dire mettre la fin de l'autorité indépendante libanaise temporairement car incapable de contrôler ses extrémistes !

Je pense à la situation au Kosovo, à l'Afghanistan ou à l'occupation par des troupes étrangères de l'Allemagne suite à la défaite du nazisme !

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L'envoi de troupes étrangères passe par le démantèlement militaire du hezbollah, or celui-ci refuse dès lors il recommençera plus tard ! C'est pourquoi je ne comprends pas l'attitude de la Ligue Arabe à cette non-possibilité de démilitarisation du hezbollah !!!

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C'est pour ca que la Ligue arabe veut que les fermes de chaba revient sous autorité Libanais,le hezbollah n'aura plus raison de se battre (n'oublions pas que le hezbollah est une aussi une partie politique)On a bien tourner la page avec l'IRA,ETA (bientot) pourquoi pas avec le Hezbollah

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