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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy


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Pour moi une bonne partie de la propagande anti-française dans le monde saxon, Israel, en europe de l'est et meme en Italie et en Espagne vient des curés.

Depuis l'election de Nicolas Sarkozy les relations Franco Israëliennes sont bonnes,

les rapports Franco Israëliens ont souvent été tendu depuis 1967 parce que la France était considérée comme pro arabe alors qu'avant la guerre des six jours elle était le principal soutient à Israel,

ce sont les States qui ont pris ce rôle par la suite.

Il y a donc eu sentiment de trahison ressenti par la population Israelienne, ce n'est en rien un probleme religieux ni de curés,

dans le cas present ce serait plutôt des Rabbins d'ailleurs...

Les pays anglo saxon c'est un melange de rivalité historique ( avec les anglais surtout ) et en raison de l'hostilité Française vis à vis de la guerre en Iraq,

dans ces pays protestants ce sont surtout des Pasteurs, les curés sont minoritaires.

En Italie ou en Espagne je ne vois pas une hostilité significative par rapport à la France

Dans les pays de l'Est, il y a peut être une certaine hostilité mais qui est dû aussi aux propos que Chirac avait tenu envers eux au moment de la crise iraquienne ce qui a été tres mal ressenti dans ces pays.

Par ailleurs des pays comme la Pologne ont une certaine rancoeur envers la France car les Français ne les ont pas aidé pendant les agressions de l'Allemagne nazi.

La encore rien à voir avec des curés.

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Tout comme l'armée Française qui reste très imprègnée par les traditions catholique.

Il suffit de lire la prière du para, savoir que St Michel protège les crottes de Transall et St Georges les pilotes de boites de conserves.

L'armée reste un des bastions du catholicisme en France.

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C'est une etape tres importante et capitale, mais aucun historien serieux ne dirait que la France est née avec Hugues Capet.

Justement ces cette famille qui fera la France! Elle mettra fin a une lutte dynastique entre Robertien et Carolingien.

Hugues Capet portait le titre de roi des Francs comme Clovis et comme Charlemagne,

il ne se voyait pas comme roi d'un pays different de celui de ses predecesseurs et les autres capétiens non plus d'ailleurs

Clovis un type venu colonisé l'ancienne Gaule et Karl der grosse plus un empereur germanique que que soi-disant français...

Bon si vous insistez, voici un petit cours d'histoire de France:

Le royaume de Clovis ne correspondait que très imparfaitement à ce que nous appelons France. Le centre de gravité du royaume correspondait plutôt à la Belgique; les deux royaumes de Neustrie et Austrasie qui formaient le royaume des Francs s'étendaient loin en Germanie.

Clovis ne fait pas véritablement de Paris une capitale, puisqu'il n'y a pas de capitale à cette époque. Le palais "suit" la cour, qui bouge avec le roi. La capitale est où est le roi, ce qui contribue par ailleurs à fonder le royaume, en matérialisant le pouvoir royal dans toutes les parties du royaume.

Si vous voulez parler de la France politique, cela est encore plus évident: au-delà de 843 on pourrait aussi parler de la constitution du royaume de France au XIIe siècle par Louis VI, Louis VII, puis Philippe-Auguste. Le partage de 843 fonde une première fois la forme de ce que sera le royaume de France, (probablement en fonction d'une certaine homogénéité culturelle, mais surtout en fonction des fidélités vassaliques, en réalité).

Pour le fait que les Francs ont donné leur nom à la France, c'est le résultat d'une évolution historique particulière: jusqu'au IX-Xe siècle Francia désigne généralement tous les territoires s'étendant sur la France et la Germanie: Francia orientalis et Francia occidentalis. Puis le nom est maintenu en Occident par les rois comme Charles le Chauve, alors qu'en partie orientale on maintient le terme d'Empire, tout simplement, puis de d'empire germanique, et dès lors le terme Francia ne désigne plus que la partie occidentale...

En fait le seul critère valable pour parler de la France en tant qu'ensemble homogène est la formation d'un ensemble culturel, ce qu'on ne voit guère avant le IX siècle, et encore... (il va plutôt naître avant ou aprés la défaite de 1871)

Ou encore je vous conseil de lire le livre de Carlrichard Brühl, "Naissance de deux peuples ; Français et Allemands (IXe-XIe siècle)" Fayard 1995.

le premier texte en langue Française date du serment de Strasbourg soit avant les Capetiens...

C'est eux qui en feront la langue du royaume.

le sentiment national s'était déjà exprimé à Bouvines en 1214

Serment de Strabourg:

"En voici le texte, tel que nous le rapporte Nithard (mort en 844) dans son "Histoire des fils de Louis le Pieux".

Nithard écrivait son propre témoignage en latin, mais il prend soin de donner les serments en version originale, comme on dirait aujourd'hui. A-t-il personnellement assisté à la cérémonie ?

En latin chez Nithard :

Donc, le 16 des calendes de mars, Louis et Charles se réunirent en la cité qui s'appelait jadis Argentaria, mais qui aujourd'hui est appelée communément Strasbourg, et prétèrent, Louis en langue romane et Charles en langue tudesque, les serments qui sont rapportés ci-dessous. Mais avant de prêter serment, ils haranguèrent comme suit le peuple assemblé, l'un en tudesque, l'autre en langue romane, Louis, en sa qualité d'aîné, prenant le premier la parole en ces termes :

"Vous savez à combien de reprises Lothaire s'est efforcé de nous anéantir, en nous poursuivant, moi et mon frère ici présent, jusqu'à extermination. Puisque ni la parenté ni la religion ni aucune autre raison ne pouvait aider à maintenir la paix entre nous, en respectant la justice, contraints par la nécessité, nous avons soumis l'affaire au jugement du Dieu tout-puissant, prêts à nous incliner devant son verdict touchant les droits de chacun de nous. Le résultat fut, comme vous le savez, que par la miséricorde divine nous avons remporté la victoire et que, vaincu, il s'est retiré avec les siens là où il a pu. Mais ensuite, ébranlés par l'amour fraternel et émus aussi de compassion pour le peuple chrétien, nous n'avons pas voulu le poursuivre ni l'anéantir; nous lui avons seulement demandé que, du moins à l'avenir, il fût fait droit à chacun comme par le passé.

Malgré cela, mécontent du jugement de Dieu, il ne cesse de me poursuivre à main armée, ainsi que mon frère ici présent ; il recommence à porter la désolation chez notre peuple en incendiant, pillant, massacrant. C'est pourquoi, poussés maintenant par la nécessité, nous nous réunissons, et pour lever toute espèce de doute sur la constance de notre fidélité et de notre fraternité, nous avons décidé de prêter ce serment l'un à l'autre, en votre présence.

Nous ne le faisons pas sous l'empire d'une inique cupidité, mais seulement pour que, si Dieu nous donne le repos grâce à votre aide, nous soyons assurés d'un profit commun. Si toutefois, ce quà Dieu ne plaise, je venais à violer le serment juré à mon frère, je délie chacun de vous de toute soumission envers moi, ainsi que du serment que vous m'avez prêté".

Et lorsque Charles eut répété les mêmes déclarations en langue romane, Louis, étant l'aîné, jura le premier de les observer :

En langue romane chez Nithard :

"Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fadre Karlo et in aiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fadra salvar dift , in o quid il mi altresi fazet et ab Ludher nul plaid nunquam prindrai, qui, meon vol, cist meon fadre Karle in damno sit".

Traduction en Français moderne :

"Pour l'amour de Dieu et pour le peuple chrétien et notre salut commun, à partir d'aujourd'hui, en tant que Dieu me donnera savoir et pouvoir, je secourrai ce mien frère Charles par mon aide et en toute chose, comme on doit secourir son frère, selon l'équité, à condition qu'il fasse de même pour moi, et je ne tiendrai jamais avec Lothaire aucun plaid qui, de ma volonté, puisse être dommageable à mon frère Charles."

En latin chez Nithard :

Lorsque Louis eut terminé, Charles répéta le même serment en langue tudesque:

En langue tudesque chez Nithard :

"In Godes minna ind in thes christianes folches ind unser bedhero gehaltnissi, fon thesemo dage frammordes, so fram so mir Got geuuizci indi mahd furgibit, so haldih thesan minan bruodher, soss man mit rehtu sinan bruher scal, in thiu thaz er mig so sama duo, indi mit Ludheren in nohheiniu thing ne gegango, the , minan uuillon, imo ce scadhen uuerdhen"

Traduction en Français moderne :

"Pour l'amour de Dieu et pour le salut du peuple chrétien et notre salut à tous deux, à partir de ce jour dorénavant, autant que Dieu m'en donnera savoir et pouvoir, je secourrai ce mien frère, comme on doit selon l'équité secourir son frère, à condition qu'il en fasse autant pour moi, et je n'entrerai avec Lothaire en aucun arrangement qui, de ma volonté, puisse lui être dommageable."

En latin chez Nithard :

Et le serment que prononça chaque nation dans sa propre langue est ainsi conçu en langue romane:

En langue romane chez Nithard :

"Si Lodhuuigs sagrament que son fadre Karlo jurat conservat et Karlus, meos sendra, de suo part non l'ostanit, si io returnar non l'int pois, ne io ne neuls cui eo returnar int pois, in nulla aiudha contra Lodhuuuig nun li iu er."

Traduction en Français moderne :

"Si Louis observe le serment qu'il jure à son frère Charles et que Charles, mon seigneur, de son côté, ne le maintient pas, si je ne puis l'en détourner, ni moi ni aucun de ceux que j'en pourrai détourner, nous ne lui serons d'aucune aide contre Louis".

En latin chez Nithard :

Et en langue tudesque:

En langue tudesque chez Nithard :

"Oba Karl then eid then er sinemo bruodher Ludhuuuige gesuor geleistit, indi Ludhuuuig, min herro, then er imo gesuor forbrihchit, ob ih inan es iruuenden ne mag, noh ih noh thero nohhein, then ih es iruuenden mag, uuidhar Karle imo ce follusti ne uuirdhit".

Traduction en Français moderne :

"Si Charles observe le serment qu'il a juré à son frère Louis et que Louis, mon seigneur, rompt celui qu'il lui a juré, si je ne puis l'en détourner, ni moi ni aucun de ceux que j'en pourrai détourner, nous ne lui prêterons aucune aide contre Charles".

En latin chez Nithard :

Cela terminé, Louis se dirigea sur Worms, le long du Rhin, par Spire, et Charles le long des Vosges, par Wissembourg."

Je lis plutôt là une sorte d'alliance pour écraser Lothaire ;)

Ah Bouvines... :P

Vous confondez affirmation politique avec sentiment national, Bouvines est un des actes fondateur de la France, mais pas d'un soi-disant élan patriotique.

apparait vraiment au debut 15 eme siecle avec Jeanne d'Arc et la reconquête

Jeanne d'Arc va plutôt imposer les Armagnacs au trône de France.

Sous Louis XIV le sentiment national s'exprimera avec la creation de la milice ( ancêtre du service militaire ) et l'armée de Malplaquet

Je suis d'accord pour dire que Louis XIV a fait nos frontière actuelle, mais certainement pas un sentiment national... N'oubliez pas cette magnifique citation "L'Etat c'est moi".

Dont combien par maladies ? c'était la cause principale de mortalité pendant les guerres precedents le 19eme siecles.

Par ailleurs resumer la guerre de trente ans à un conflit religieux est trop simpliste, d'autres facteurs furent déterminants.

La France voulant briser la puissance Espagnole et affaiblir les Habsbourgs, la Suede voulant devenir une grande puissance et l'empereur souhaitant dominer les autres princes.

C'est bon, je sais pourquoi il y a eu ces guerres et de fait Il avait pas plus de paix avec la Monachie.

Pour les maladie souvent celle-ci est dû aux guerres...

C'est ce que je disais, la politique Française depuis le moyen âge a été rarement soumise au dogme religieux.

On tourne en rond là...

la France comme les autres nations a eu des bons et des mauvais generaux à toutes les époques, cependant elle s'est privé de brillants generaux

Aujourd'hui on a trés peu d'information sur les époques antérieur à la révolution, mais on sait tous que les nobles ne facilité pas les promotions de roturier. Combien de grand officier on a perdu à cause d'une socièté sclérosé.

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Clovis un type venu colonisé l'ancienne Gaule

Clovis n'a jamais colonisé l'ancienne Gaule

les Francs étaient déjà intégrés à la société Gallo romaine deux siecles avant la fin de l'empire d'occident.

et Karl der grosse plus un empereur germanique que que soi-disant français...

Les francs étaient un peuple germanique, les français ont des origines germaniques.

Bon si vous insistez, voici un petit cours d'histoire de France:

A dire vrai je pense mieux la connaitre que vous.

Le royaume de Clovis ne correspondait que très imparfaitement à ce que nous appelons France. Le centre de gravité du royaume correspondait plutôt à la Belgique; les deux royaumes de Neustrie et Austrasie qui formaient le royaume des Francs s'étendaient loin en Germanie.

Et ?

Les frontières évoluent avec le temps et en fonction des evenements

L'Allemagne n'existerait que depuis 1989 dans ce cas.

  Ah Bouvines... :P

Vous confondez affirmation politique avec sentiment national, Bouvines est un des actes fondateur de la France, mais pas d'un soi-disant élan patriotique. 

C'est traditionnellement considéré comme etant la premiere manifestation nationale.

  Jeanne d'Arc va plutôt imposer les Armagnacs au trône de France.

N'importe quoi.

  Je suis d'accord pour dire que Louis XIV a fait nos frontière actuelle, mais certainement pas un sentiment national...

Le sentiment national existe sous Louis XIV dans sa forme moderne.

L'appel en l'honneur du nom français qu'il a fait lire dans toutes les paroisses du Royaume pendant la guerre de succession d'Espagne en est un des exemples

  N'oubliez pas cette magnifique citation "L'Etat c'est moi".

C'est censé demontrer quelque chose ?

Pour les maladie souvent celle-ci est dû aux guerres...

Pas toujours

Aujourd'hui on a trés peu d'information sur les époques antérieur à la révolution, mais on sait tous que les nobles ne facilité pas les promotions de roturier. Combien de grand officier on a perdu à cause d'une socièté sclérosé.

Plait il ?

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Clovis n'a jamais colonisé l'ancienne Gaule

les Francs étaient déjà intégrés à la société Gallo romaine deux siecles avant la fin de l'empire d'occident.

"Intégrés", si vous préférez :lol:. Tellement intégrer que les familles gallo-romaine vont germaniser leur noms...

Les francs étaient un peuple germanique, les français ont des origines germaniques.

On n'est pas plus franc, que latin, celte ou autre... le nom franc est resté, plus par oublie qu'autre chose. Il tellement eux de déplacement de peuple sur se continent que dire que les français sont germanique est aussi naïf de dire que les gaulois sont nos ancêtre.

A dire vrai je pense mieux la connaitre que vous.

Libre a vous de le penser.

Et ?

Les frontières évoluent avec le temps et en fonction des evenements

L'Allemagne n'existerait que depuis 1989 dans ce cas.

Wouh... quel argument en beton =D,

Ah mais alors nous sommes les descendants des romains, ben oui vu qu'ils se sont "intégrés" nous sommes donc leur héritier :lol:

C'est traditionnellement considéré comme etant la premiere manifestation nationale.

Comme il est traditionnel de dire que les gens aux Moyen-Age était  que des brutes sanguinaires, stupides et sales, que la canonade de Valmy soit une bataille ou encore que Napoléon III était un tyran stupide et coureur de jupon...

N'importe quoi.

Et?

Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_entre_Armagnacs_et_Bourguignons

Le sentiment national existe sous Louis XIV dans sa forme moderne.

L'appel en l'honneur du nom français qu'il a fait lire dans toutes les paroisses du Royaume pendant la guerre de succession d'Espagne en est un des exemples

Ben quoi... Charles VII a bien fait conter les aventures de Jeanne d'Arc dans les églises, ce n'est pas pour autant une preuve d'unité national. J'ai mieux même... dans les livres d'écoles dans nos colonies avec la célèbre formule "nos ancêtre les gaulois" :lol:.

La seul fois ou on voit une unité nationale c'est lors de la défaite de 1871, ou les alsaciens et lorrains qui quittent les terres qui sont annexées.

C'est censé demontrer quelque chose ?

Je croyais que vous connaissiez mieux que moi l'histoire de France =|

Pas toujours

Ah oui, c'est vrai il aussi les moustiques, la nourriture qui est avariée, manque d'hygiène, le mauvais climat...

La France est nait par un trés long processus! Personne dans notre histoire c'est vanter de fonder la nation française. C'est à travers les invasions, les échanges, les traités etc... que notre pays existe, il n'y a pas d'acte fondateur comme les Etats-Unis ou Belgique. L'idée même d'Etat n'apparait que dans le traité de westphalie 1648.

Et j'arrête là le HS!

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On devrait plutôt continuer cette discussion dans la section histoire, ici on est censé parler de la politique étrangère de l'actuel president.

je te le fais pas dire zamorana !! +1000 ,et  apres on viens m'accuser de faire du hs mais depuis plus de deux page ca cause religion mérovingiens et capétiens !!

personne n'a répondu a mon long message concernant

la politique etrangere de nicolas sarkosy

qui poursuis des objectifs privés ...

ce n'est pas une politique étrangere pour les francais et la sécuritée des francais mais bien une politique étrangE !

pour  les intérets d'un cercle restrein de personnes puissante et énormément riches ...

je vous offre cette petite video c'est le discours d'adieu du président américain eisenhower En 1961

http://www.dailymotion.com/playlist/xabne_lesinsoumis_wwwlesinsoumisorg/video/x1ffie_eisenhower-avertit-la-planete_events

ca date d'il ya 50 ans le systeme a bien pourri depuis

le systeme us est totalement pourri

et nous aussi avec nicolas sarkosy notre politique etrangere deviendra vraiment pourie a 100 %

je m'insurge en ma qualitée de citoyens !

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Ou alors Mani, Nicolas s'est marié discrètement avec Carla.  :lol: et ce sera le premier voyage officiel de notre Président marié à l'étranger. Une romance Tajmal  :lol:

Peut-être ?!

Mais en tout cas, les journalistes indiens ne valent pas mieux que les occidentaux : presses et médias de m .... !  =(

J'ai montré à mes compatriotes Carla Bruni en tenue d'Eve, ils apprécient plus ou moins !  :lol:

Enfin, les nationalistes du BJP ne sont pas opposés à la venue de Carla Bruni : ce sont finalement les moins cons et les plus ouverts.  ^-^

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Mauvais karma sur la visite de Nicolas Sarkozy en Inde

PARIS - Après les records de Chine, la disette indienne? Sauf surprise, Nicolas Sarkozy devrait rentrer les mains presque vides de sa première visite vendredi et samedi en Inde, l'autre géant asiatique émergent: les négociations internationales sur le programme nucléaire civil indien sont au point mort et la filiale d'EADS Eurocopter vient d'y essuyer un cuisant revers.

Très attendu par les médias locaux, passionnés par sa romance avec Carla Bruni, le président devrait voyager seul.

L'Elysée a pris les devants en annonçant un voyage "politique avant toute chose" dans la plus grande démocratie du monde. Invité d'honneur de la présidente Pratibha Patil, Nicolas Sarkozy, flanqué de six ministres, assistera à la grande parade militaire de la fête nationale (le "Jour de la République", qui célèbre l'entrée en vigueur de la Constitution indienne le 26 janvier 1950). Du traditionnel dépôt de gerbe au Mémorial au Mahatma Gandhi -un des pères de l'indépendance indienne en 1947-au Premier ministre Manmohan Singh, le président fera une tournée chronométrée des autorités.

Côté contrats, une cérémonie de signatures est programmée dès vendredi pour Nicolas Sarkozy, escorté par une importante délégation patronale où figurent notamment Anne Lauvergeon (Areva) et Laurence Parisot (MEDEF). Mais la moisson s'annonce mince face aux quelque 20 milliards d'euros récoltés à Pékin fin novembre, sur fond de dégringolade des marchés boursiers internationaux.

Au volet nucléaire civil, Paris peut certes caresser l'espoir d'une future coopération, alors que l'Inde représente un gigantesque marché potentiel de 25 à 30 centrales d'ici 2020 pour alimenter les besoins colossaux en énergie de ses 1,136 milliard d'habitants. Mais voilà: puissance nucléaire déclarée depuis 1998, l'Inde n'a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et demeure sous surveillance de la communauté internationale. Le 18 juillet 2005, elle a fait un pas en concluant un accord de partage de technologie nucléaire civile avec les Etats-Unis, en échange de meilleures garanties sur son programme atomique, dont des inspections de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique). Un accord resté lettre morte, gelant de fait son programme nucléaire civil.

Partenaire de longue date de New Delhi dans ce domaine depuis 1953, Paris ambitionne de nouer un accord similaire à celui négocié par Washington. Pour l'heure, l'Elysée se contente toutefois d'évoquer la signature durant cette visite d'une "déclaration" conjointe aux contours "assez larges". Ce que Jacques Chirac avait déjà obtenu lors de sa visite en Inde en février 2006, sans suite...

Les perspectives ne sont guère plus réjouissantes en matière d'armement, qui représente une part conséquente du budget indien. La visite de Nicolas Sarkozy a été précédée de peu par une mauvaise surprise pour le groupe EADS: début décembre, selon la presse économique, New Delhi a annulé un appel d'offres de 600 millions de dollars remporté par sa filiale Eurocopter pour la fourniture de 197 hélicoptères militaires légers. Un contrat auquel ne manquait plus que la signature définitive.

Au chapitre économique, le président n'en vise pas moins haut. Avec 1,8% de parts de marché et des prévisions de croissance entre 2 et 2,25% pour 2008, la France fait figure de nain face au géant asiatique et son insolente croissance annuelle de 8 à 9%. Selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy s'est assigné pour objectif de "doubler" les échanges commerciaux entre les deux pays.

L'ombre du milliardaire Lakshmi Mittal, patron britannique d'origine indienne d'ArcelorMittal, pourrait aussi planer sur la visite. Le géant mondial de l'acier a annoncé la suppression de 595 postes sur 1.108 sur son site de Gandrange (Moselle), avec promesse de reclassements à la clé. Vendredi, Nicolas Sarkozy avait promis des "décisions" sur le sujet. Selon son entourage, il est "peu probable" qu'il rencontre M. Mittal en Inde. Il devrait attendre son retour à Paris.

Passionnés par la possible venue de Carla Bruni et les entorses au protocole qui en auraient découlé dans la très prude Inde, les médias indiens resteront sur leur faim. "Pas encore mariée" de son propre aveu, l'amie du président ne figure pas dans la délégation officielle. Quant à une éventuelle escapade du président au très romantique Taj Mahal samedi, elle figurait sur un programme temporaire distribué à la presse, mais a disparu de la version définitive, laissant un trou de presque quatre heures en pleine journée dans un emploi du temps surchargé.

Sources : La Presse Canadienne

En Inde, Sarkozy mettra l'accent sur l'épineux marché de l'armement

Nicolas Revise

La visite d'État, vendredi, du président français Nicolas Sarkozy en Inde tournera autour du juteux marché de l'armement de ce pays, sur lequel la France, en troisième position, a pris de mauvais coups.

Pour autant, le gouvernement indien doit annoncer vendredi un prochain appel d'offres réservé aux groupes français pour rénover les 51 avions Mirage-2000 de l'armée de l'Air indienne, contrat potentiel de 1,5 milliard d'euros, a annoncé mercredi à l'AFP François Dupont directeur en Inde du groupe d'électronique de défense français Thales.

«L'appel d'offres sera émis sous peu avec une exclusivité pour les groupes français», a-t-il dit.

Mais la signature éventuelle du contrat n'est pas attendue avant fin 2008, a précisé une source proche des négociations sur ce marché de la défense réputé «difficile».

Ainsi, venu en Inde en éclaireur à Noël, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner avait déploré l'annulation en décembre par New Delhi d'un appel d'offres de 600 millions de dollars remporté en février par le numéro un mondial des hélicoptères Eurocopter face à l'américain Bell.

Tout le processus visant à équiper l'armée indienne de 197 appareils va repartir de zéro à cause de «vices de procédures» dans le circuit d'attribution et d'allégations de «corruption».

«Les Français ont vraiment été fâchés», a commenté Kapil Kak, analyste de l'aéronautique. «Nous gagnerons une nouvelle fois» avait lancé, irrité, M. Kouchner.

Le marché de l'armement en Inde, premier acheteur parmi les puissances émergentes, représente 30 milliards de dollars de contrats d'ici à 2012. Les groupes français, forts de quatre milliards d'euros de ventes en 2005, étaient jusqu'à alors les deuxièmes fournisseurs, derrière l'intouchable Russie.

Mais la France s'est fait doubler par Israël.

Le marché à de quoi allécher: l'Inde prévoit d'acheter 126 avions de chasse et remplacer ses vieux MiG-21 russes.

Cette compétition ouverte en 2007 se joue entre MiG, les américains Boeing et Lockheed Martin, le français Dassault Aviation --avec son Rafale jamais exporté-- l'Eurofighter Typhoon européen et le suédois Saab.

Les offres seront déposées en mars mais l'attribution de ce contrat de 10,2 milliards de dollars prendra des années.

«Nous allons faire une excellente offre, supérieure à celles des Américains. On a des chances», a affirmé M. Dupont, dont le groupe est associé à Dassault Aviation et au constructeur de missiles MBDA.

Dassault «travaille à une réponse à l'appel d'offres», a confirmé à l'AFP son porte-parole, Yves Robins.

Il y a un an, l'avionneur français ne croyait pas à ce contrat colossal et avait proposé directement à l'Inde 40 Rafale. Une offre non sollicitée à laquelle «nous n'avons pas reçu de réponse», a déploré M. Robins.

Autre déconvenue: en pleine visite de M. Kouchner, la justice indienne a relancé l'enquête sur le versement d'éventuels pots-de-vin par Thales pour l'obtention en 2005 d'un contrat de 2,4 milliards d'euros pour six sous-marins franco-espagnols Scorpène. Mais ce succès a été entouré d'accusations de versements de commissions en Inde, démenties par New Delhi, Paris et par Thales.

«On n'a rien à craindre», a assuré M. Dupont.

En ralentissement en 2007 «le marché indien de l'armement est compliqué, pas seulement pour la France, mais pour tout le monde», témoigne un industriel. Selon lui, «la visite de Sarkozy dopera, ou non, les affaires pour les cinq prochaines années».

Car l'Inde doit «garder toutes ses options» sans claquer la porte au nez des Français, plaide l'ex-chef de l'armée de l'Air, N.K. Sareen.

«Ils étaient à nos côtés en 1998», rappelle-t-il: Paris avait refusé les sanctions imposées par Washington à New Delhi pour ses essais atomiques de mai 1998.

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Clovis un type venu colonisé l'ancienne Gaule et Karl der grosse plus un empereur germanique que que soi-disant français...

Bon si vous insistez, voici un petit cours d'histoire de France:

Ne te vexe pas Rochambeau mais peu tu me donner l'origine du mot Français?

Les Francs finissent par se diviser en deux groupe un a l'est du rhin et l'autre a l'ouest du rhin. Ce n'est pas un secret nous avons des origines germanique.

La Neustrie ce trouve a 95% en France actuel, ainsi qu'une partie de l'austrasie (au passage).

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Vidéo de Sarkozy en Inde :

http://broadband.indiatimes.com/showvideo/2729036.cms

http://www.ddinews.gov.in/DDNews/rplayer.htm

India, France agree to bolster N-coop, pact ready

Image IPB

Taking their strategic partnership to a higher plane, India and France have decided to bolster their civil nuclear cooperation for which an agreement has been finalised.

After wide-ranging talks between Prime Minister Manmohan Singh and French President Nicolas Sarkozy in New Delhi on Friday, the two sides also decided to push their defence ties "beyond buyer-seller relationship" and set a bilateral trade target of 12 billion euros to be achieved by 2012.

Hailing India's record on non-proliferation, Sarkozy strongly favoured changes in global rules to allow New Delhi to have civil nuclear cooperation with the international community.

The two sides signed five agreements, including one for construction and operation of a nuclear reactor in France.

A pact for transfer of sentenced prisoners was also signed.

"France and India have decided to give a new impetus to their strategic cooperation for development of nuclear energy for peaceful purposes as an expression of their strategic partnership," said a joint statement issued after the talks.

Noting that the two countries wanted to "broaden and boost" their partnership in atomic field, the statement said "to this end, France and India have finalised negotiation in regard to reaching a bilateral agreement for civil nuclear cooperation."

The agreement will form the basis of wide-ranging bilateral cooperation from basic and applied research to full civil nuclear cooperation, including reactors, it said.

Signing of the pact, however, will have to await firming up of a India-IAEA safeguards agreement.

Strongly pitching for India having access to civil nuclear energy, Sarkozy said the country needs atomic power to meet its "huge" demands because of economic growth.

Seeking waiver by the 45-nation NSG to New Delhi in the nuclear field, the French President said "India has never contributed to proliferation" and has always expressed readiness to assume "obligations" as requested by the IAEA.

New Delhi also has in place a unilateral moratorium on nuclear testing, the French President said while pointing out that India has clearly stated since 1970s that it wanted to separate military and civil nuclear programmes.

Sarkozy said if India did not have access to nuclear energy, it will have to resort to use of more polluting fuels for its development, whose implications will be bad for the environment.

Singh expressed gratitude to France over its "steadfast" support to India's quest for civil nuclear energy.

Contending that France has the safest nuclear technology in the world, the President said his country was ready to cooperate in the field to help India achieve its developmental goals.

There is potential for building of 20 nuclear plants in India, he said, adding France would offer EPR-III generation nuclear reactors, which are unique in the world.

In the defence field, the two sides will "go beyond the buyer-seller relationship," Singh said.

The two countries decided to increasingly venture into joint research and production through transfer of technology.

India, France give new impetus to strategic ties; sign five agreements

Giving a new impetus to strategic ties, India and France on Friday signed five agreements, including one for cooperation in the field of nuclear research.

The agreements were signed after talks between Prime Minister Manmohan Singh and visiting French President Nicolas Sarkozy in New Delhi.

The agreement between French Atomic Energy Commission and the Department of Atomic Energy was for constructing and operating Jules Hotowitz (JH) reactor.

The reactor will be built by the French Atomic Commission at Cadarache in France.

An MoU that establishes cooperation between the Baba Atomic Research Centre and the Tata Institute of Fundamental Research on the one hand and GANIL on the other on the use of spiral 2 high intensity beam production system will be signed in Mumbai.

GANIL (Grand Accelerateur National d"Ions Lourds) is a heavy ion accelerator based at Caen in France.

Both countries also agreed to intensify exchanges between their nuclear scientists, establish structures for training and undertake nuclear safety research.

In addition, the dialogue between nuclear safety authorities of respective countries will be reinforced, especially in the context of future industrial cooperation.

In the defence sector, an agreement was signed on mutual protection of classified information while both sides agreed to take defence ties beyond buyer-seller relationship.

They decided to initiate detailed discussion on status of Forces Agreement and agreed to intensify joint programmes and prospects in defence industry, conduct joint research and facilitate transfer of technology.

Agreements were also signed on transfer of sentenced prisoners and on India-French Development Cooperation through French Development Agency.

An MoU was also signed on establishing an International Associated Laboratory in the field of Neuro Science.

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Image IPB

NORD-SUD •  Vendre des centrales nucléaires n’est pas innocent ! 

En proposant des réacteurs à tous les pays arabes qu’il visite, Nicolas Sarkozy joue les apprentis sorciers, estime Le Quotidien d’Oran. Car une culture nucléaire ne s’improvise pas : elle s’enracine.

Nucléaire pour tout le monde, et c’est la France qui arrose ! Depuis son élection, en mai dernier, le président Nicolas Sarkozy s’est fait le héraut de l’énergie nucléaire, en proposant de vendre la technologie française à nombre de pays arabes, les derniers en date, après la Libye, l’Algérie et l’Egypte, étant ceux du Golfe, Arabie Saoudite comprise. Au quotidien Al-Hayat, le super-VRP de l’atome bleu-blanc-rouge a déclaré avoir souvent dit que “le monde musulman [n’était] pas moins raisonnable que le reste du monde pour recourir au nucléaire civil pour ses besoins en énergie”. Voilà un argument marketing bien judicieux, qui permet de flatter l’ego du chaland avec ce message implicite : achetez mon nucléaire, et vous gagnerez enfin vos galons de pays respectable.

Il y a quelque chose d’inquiétant et d’étonnant à la fois dans cet intense lobbying qui n’est pas, contrairement à ce que pensent certains confrères, un verbiage de plus à ajouter à la longue liste des propositions plus ou moins sérieuses et contradictoires qu’émet et teste presque quotidiennement le président français. Ce qui est inquiétant, c’est la perspective d’une prolifération nucléaire sur la rive sud de la Méditerranée, au Moyen-Orient et dans le Golfe. Il ne s’agit pas de savoir si les pays concernés sont raisonnables ou pas, mais de se demander si l’on réalise bien, à Paris comme à Alger ou à Tripoli, ce que signifie un bassin méditer­ranéen équipé d’un nombre sans cesse croissant de réac­teurs nucléaires. La chose étonnante concerne quant à elle le silence des pays européens. On lit ici et là quelques réactions préoccupées, notamment allemandes et scandinaves, mais pour le moment il n’y a guère de débats. Pourtant, l’Union européenne pourrait au moins dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : est-il bien raisonnable (c’est bien le terme qui convient) d’aller proposer du nucléaire civil à des pays instables pour les uns, peu industrialisés pour les autres, ou tout simplement incapables de maîtriser cette filière qui est tout sauf inoffensive ?

Je mesure bien la portée de la phrase qui précède et j’imagine déjà les réactions d’indignation, avec des apostrophes comme celle-ci : “Comment ? Et pourquoi, nous, pays du Sud, serions-nous incapables de maîtriser l’énergie nucléaire ?” Que l’on permette à l’ancien ingénieur que je suis de dire ceci : le nucléaire est une affaire trop sérieuse pour être abordée dans la précipitation parce qu’un commis voyageur déchaîné tambourine à votre porte. Tous ceux qui, en Algérie, ont travaillé sur le projet de la centrale d’Aïn Oussara vous le diront : le nucléaire civil exige des moyens financiers et humains importants, ainsi qu’une rigueur absolue. C’est une contrainte totale qui ne laisse aucune place à l’improvisation, à la négligence ou à l’à-peu-près. Bref, le nucléaire ne peut se bâtir que dans un contexte où la sécurité et la prévention industrielles font partie d’une culture, et pas simplement d’un savoir-faire. Est-ce à dire que ces préalables n’existent pas dans nos pays ? Disons simplement, pour ne fâcher personne, qu’ils mériteraient d’être partagés par un plus grand nombre d’individus.

“Le nucléaire, même civil, est tout sauf halal”

On objectera qu’il existe des pays du Sud qui maîtrisent l’énergie nucléaire – c’est le cas, par exemple, du Pakistan. La réponse est simple : à quel prix ? Dans des sociétés où l’analphabétisme fait des ravages, où la santé publique se dégrade, où les infrastructures tombent en ruine, mais où l’énergie fossile est encore présente pour au moins un siècle, je ne pense pas que développer le nucléaire soit une urgence. De même, il faut se poser la question de savoir si opter pour cette énergie revient à faire un acte de civilisation, pour reprendre un mot très utilisé actuellement. Le nucléaire civil, qu’on le veuille ou non, est potentiellement l’antichambre du militaire. Est-ce sur cette voie maléfique que le sud de la Méditerranée veut s’engager ? A ce sujet, le silence des religieux est assourdissant. Toujours prompts à débiter de la fatwa à qui mieux mieux pour fustiger des chanteuses un peu dénudées ou des intellectuels trop irrévérencieux, les religieux musulmans devraient rappeler à leurs gouvernants que, par nature, l’islam ne peut admettre que l’on développe une énergie potentiellement ravageuse pour l’humanité. En un mot, le nucléaire, même civil, est tout sauf halal… Qui peut imaginer une centrale à proximité de La Mecque ou de Médine ?

Enfin, les pays producteurs d’hydrocarbures ne doivent pas se faire d’illusions. Quelle est donc cette énergie qu’on veut leur vendre, qui va leur coûter très cher et dont ils n’auront jamais le droit de maîtriser l’élément essentiel, c’est-à-dire la fabrication et le recyclage du combustible (voir le cas iranien…) ? La réalité, c’est que le Nord a de plus en plus besoin du pétrole et du gaz des pays du Sud. C’est pourquoi il les encourage à être moins économes de leurs ressources (et donc à les épuiser plus vite) et leur propose en compensation de développer le nucléaire. Pourquoi pas ? Au-delà des réserves exprimées dans ce qui précède, admettons qu’un “deal” puisse être trouvé. Mais il ne faudra jamais oublier que c’est le Nord qui est demandeur et que, dès lors, son offre de vente de la technologie nucléaire doit s’accompagner d’un très gros rabais et d’un véritable transfert de technologie (voir le cas chinois). Sinon, l’affaire ne sera qu’une grosse arnaque de plus. 

Akram Belkaïd

Le Quotidien d'Oran

En un mot, le nucléaire, même civil, est tout sauf halal… alors Sarko est un shaytan!

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Article intéressant du Financial Times repris sur le site Corlobé :

25/01/08

"St Malo II : Un accord militaire qui ferait oublier les fantômes de Suez"

Pendant un demi-siècle, le point de référence des relations franco-britanniques a été l’affaire de Suez. Les événements des quelques dernières années ont montré que les conclusions opposées tirées de la débâcle dans le désert étaient toutes 2 fausses. Désormais, les 2 pays ont la chance d’effectuer un nouveau départ. Ne le dites pas trop fort mais, avec un peu d’aide de Washington, ils pourraient même la saisir.

Discrètement, les gouvernements de Nicolas Sarkozy et Gordon Brown discutent en secret des termes d’un nouvel accord sur la défense Européenne. Au delà des discutions obscures sur les cellules militaires de plannification, les achats en collaboration, l’interopérabilité et les capacités partagées, repose une vérité stratégique profonde révélée par la guerre en Irak.

La France a tiré de la défaite à Suez la conclusion qu’il faudrait construire l’Europe comme un contre-poids aux Etats-Unis. La Grande-Bretagne a décidé qu’il fallait rester proche des Etats-Unis tout en inflitrant l’alliance émergeant sur le continent. Les 2 approches ont volé en éclât sur la route de Baghdad.

La France a découvert qu’elle ne pourrait pas rassembler l’Europe contre les Anglo-Saxons ; la Grande-Bretagne que son pont trans-atlantique ne pourrait pas résister au poids de la décision d’aller en guerre aux côtés de George W. Bush. La logique stratégique indique que maintenant est le moment pour les 2 pays de revoir leurs positions. Il y a eu des signes encourageants, en particulier dans le rapprochement de M. Sarkozy avec Washington et son désir de rompre avec le Gaullisme en faisant revenir la France dans les structures militaires de l’OTAN.

M. Brown, pourrait-on dire, est un partenaire plus réticent. Il a à peine montré plus d’enthousiasme pour les imbroglios Européens que pour briser la glace avec M. Bush. Il pleurniche (quoiqu’un peu trop) à propos des médias eurosceptique et des coûts politiques de la ratification du Traité Européen de Lisbonne. Cependant, même là, il y a des signes de tentatives de changement.

Ayant reçu l’assurance de M. Sarkozy que rien n’avait besoin d’être dit publiquement tant que le traité ne serait pas arrivé devant le Parlement Britannique, M. Brown a approuvé les travaux préparatoires. Peut-être plus significatif, l’état d’esprit a changé au 10, Downing Street. Le dédain de M. Brown pour l’Europe a été résumé par sa décision d’arriver en retard pour la signature officielle du Traité de Lisbonne, ajoutant son nom au texte dans un isolement qui n’avait rien de remarquable. Ceux qui sont proches de lui disent maintenant qu’il avait été mal conseillé. Ses conseillers, enclins à dire au premier ministre ce qu’il aime entendre, n’avaient pas correctement expliqué le symbolisme important de ce moment. M. Brown a été gravement secoué par la réaction des autres capitales Européennes, et Berlin n’a pas été la dernière.

Pour changer avec les actes précédents de ce premier ministre, on nous promet maintenant une offensive de charme, commençant le mois prochain par une rencontre tardive à Bruxelles avec le président de la commission, José Manuel Barroso. M. Brown, m’a-t-on dit, a compris que la politique intérieure de l’Europe n’est pas évidente par elle-même. Margaret Thatcher a souvent semblé forte dans l’isolement. Un John Major sans aucun ami, prisonnier des eurosceptiques de son propre parti, semblait faible.

Voici pour les prochains jours. A la fin mars, le président Français sera accueilli en grande pompe à Londres pour une visite d’Etat. Cela ne veut pas dire qu’il y a une amitié naturelle entre MM. Brown et Sarkozy. Pourtant, l’état d’esprit des politiciens et des dirigeants économiques lors dernier rassemblement annuel du Colloque Franco-Britannique révélait plus d’optimisme pour les relations entre les 2 pays qu’à n’importe quel moment depuis que Tony Blair et Jacques Chirac ont signé en 1998 l’accord de St Malo.

Cet accord dessinait une capacité de défense Européenne. La logique d’un St Malo II serait d’y ajouter de la substance. La Grande-Bretagne et la France sont les 2 seules nations Européennes qui peuvent projeter des forces militaires sérieuses. Mais tous les 2 voient leurs forces et leurs budgets tendus à l’extrême par les déploiements actuels en Afrique, Europe et au Moyen-Orient. Tous les 2 sont engagés dans des programmes d’armement coûteux.

Il serait justifié, sur le plan militaire comme sur le plan industriel, de partager le fardeau. Avions de ravitaillement en vol, avions de transport de troupes et sonars de sous-marin ont été identifiés comme des domaines mûrs pour la collaboration. Des projets de recherche communs ont été mis en place pour la prochaine génération de drônes et pour le développement de la première génération d’avions complètement sans pilote.

La géopolitique, cependant, imprimera sa marque sur le résultat des délibérations actuelles. Pour Londres, il y a toujours eu un troisième acteur important — les Etats-Unis. Il y a eu l’opposition Américaine, bien sûr, qui a transformé Suez en une humiliation pour la Grande-Bretagne et la France. Ce qui autorise maintenant l’optimisme, c’est que, de la même manière que M. Sarkozy a redéfini la vision stratégique de la France, M. Bush a fait évolué la position Américaine.

Il y a 10 ans, quand M. Blair négociait avec M. Chirac, l’administration Américaine de l’époque était hostile à tout ce qui évoquait une capacité de défense Européenne indépendante. Washington a toujours voulu que l’Europe participe plus à sa sécurité collective mais se cabrait en même temps à l’idée qu’elle puisse être indépendante de l’alliance de l’OTAN. Les responsables Américains, et ils ont souvent eu raison, voyaient jusqu’à présent l’enthousiasme français pour des capacités Européennes comme l’équivalent d’un projet visant à affaiblir l’OTAN.

M. Sarkozy a changé cela. Son changement de position envers les Etats-Unis est plus que tactique. Il reflète une vision du monde à l’Elysée qui définit la place de la France à "l’Ouest" comme penchant plus vers l’Atlantisme que vers l’Européanisme. Un président Français restera toujours proche de Berlin, mais M. Sarkozy ne pense pas que la relation doive être contamment alimentée.

Une revue des forces de défense de la France qui doit être publiée en mars pourrait marquer les premiers pas vers leurs intégrations dans l’OTAN. Tout aussi important pour les Américains et les Britanniques, le président est revenu sur la décision de son prédécesseur de se désengager d’Afghanistan. De nouvelles troupes Françaises sont sur le chemin.

Les Etats-Unis ont reçu d’autres assurances sur les intentions françaises envers l’OTAN par la décision de l’Elysée de revoir à la baisse ses ambitions pour un nouveau centre Européen de plannification opérationnelle, financé de façon extravagante. Dans la nouvelle formule, des plannificateurs Européens vont travailler avec l’OTAN.

Washington, en réponse, est passé de l’antagonisme au protagonisme. Les choses pourraient encore mal se passer. Dans chacune des 3 capitales, il y a de puissants intérêts bureaucratiques opposés à un accord. Les Britanniques ne feront jamais complètement confiance aux Français ; et vice versa. Un accord obligerait M. Brown à présenter des arguments convaincants en faveur de l’Europe ; et M. Sarkozy à faire de même en faveur des Etats-Unis.

Et pourtant, au travers du brouillard qu’est la vision géostratégique actuelle, 2 choses sont très claires : l’Europe doit faire plus pour protéger sa sécurité ; et, quelles que soient les irritations mutuelles, l’Europe et les Etats-Unis sont destinés à demeurer alliés. En d’autres termes, il est temps de laisser Suez derrière.

Par Philip Stephens"

Référence :

Financial Times (Grande-Bretagne)

"

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A force d'être un Mr BlaBla on ne recolte que ce l'on sème.

> Question que faisait rachida dati en Inde?

Rachida Dati cumule la fonction de "Garde des sceaux" et celle de maîtresse favorite du président Nicolas Sarkozy.

Sarkozy me fait penser à la chancon :  "Il court, il court, le furet" :lol:  =)

en version sarko, ça donne ceci :

"Il court, il court, le Sarko

Le Sarko de l'Elysée, Mesdames,

Il court, il court, le Sarko,

Le Sarko de l'Elysée joli.

Il est passé par ici,

Il repassera par là.

Il court, il court, le Sarko

Le Sarko de l'Elysée, Mesdames,

Il court, il court, le Sarko,

Le Sarko de l'Elysée joli."

:lol:  ;)

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Mouais, on tombe dans la caricature pure et simple et on fait pas trop avancé le débat... Je ne sais pas comment Sarko fait pour générer autant de haine et d'hystérie sur sa personne, mais on est plus dans le rationnel dès que l'on parle de lui... A en croire ses détracteurs, il est l'incarnation du Mal  et l'Apocalypse approche, pourtant dans les faits, il n'y a pas grand chose de dramatique à lui reprocher, sinon sa conception très personnelle de la posture présidentielle, mais perso, se retaper un Mitterrand grandiloquent, cultivant le secret et méprisant la "plèbe", non merci. Quand au "grand", son inactivité nous à fait plus de mal que de bien...

Donc s'il vous plait, pour vous défouler, il y a les guignols, merci de rester factuel et de ne pas tomber dans le procès d'intention, ou le fantasme pur et simple...  ;)

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mouai.

c'est pas en se faisant des films que la gauche reviendra au pouvoir.

Sarko, son style on l'aime ou on l'aime pas (j'aime pas trop perso) mais il a déja fait plus en 8 mois que Miterrand, Jospin et Chirac réunis. Et c'est qu'un début (du moins j'espere).

Tu va voir que dans pas longtemp on va nous expliquer qu'avant Sarko tout allait bien en France.

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Il a fait quoi en dehors de gonfler tout le monde avec ses histoires de bonnes femmes ?

Pour l'instant je n'ai rien vu, la dette s'acroit toujours (et ce n'est pas avec 15 milliards de cadeaux aux 1% les plus riches que ça va changer), notre diplomatie est grotesque et contradictoire, plus personne ne le prend au serieux à l'étranger.

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