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Le Brésil construira 6 frégates FREMM et 4 sous-marins Scorpène


jeanmi
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TRIMIX, le Brésil n'a AUCUN soucis économique. Même avec la crise économique actuelle, le Brésil devrait s'en sortir sans trop de mal, en partie grâce à la diversification de la politique économique ( en ne se contentant pas de commercer avec les USA et l'UE mais avec l'Asie et l'Afrique )

Pour les problèmes sociaux, contrairement aux images d'Epinal véhiculés par la télé, ça s'améliore. Lentement, mais réellement. En l'espace de 10 ans, j'ai pu de visu constater l'évolution qui et réellement spectaculaire.

La situation de l'Argentine est complètement différente et moyennement bonne.

On peut deviner les points d'investissements futurs pour le Brésil :

- en premier, la marine pour la protection des champs pétroliers découverts dans les derniers mois.

- ensuite l'aviation, pour améliorer le contrôle de l'espace aérien ( et contrebalancer le Vénézuela )

- l'armée de terre récupérera les restes, probablement pas grand chose. En même temps, il y a peu de besoin de ce coté ....

en plus ils on du pétrole maintenant grâce a des plate-formes
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Les Marlins sont d'excellents sous-marins. Très discrets, ils disposeront d'une autonomie supérieure aux Scorpène grâce à un AIP amélioré. Quand aux Soums Russes, les Brésiliens feraient mieux de développer leurs propres SSN.

Les Indiens se mordent les doigts jusqu'à l'os dans l'histoire des Akulas, des Kilos et du PA. Livraison avec des années de retard, explosion des coûts, pièces de rechange indisponibles, etc...

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sans ces pétasses de Navantia.

On peut savoir ce qui a merdé d'après toi dans la coopération DCNS/Navantia (pour une fois qu'il y a une coopération entre deux européens !), parce que vu le nombre de scorpène construits je dirais plutot que l'affaire a été un succès.
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On peut savoir ce qui a merdé d'après toi dans la coopération DCNS/Navantia (pour une fois qu'il y a une coopération entre deux européens !), parce que vu le nombre de scorpène construits je dirais plutot que l'affaire a été un succès.

Si je devais résumer. Fondamentalement c'est le résultat des années Aznar et d'une orientation politique pro Bush ; c'est au meme moment qu'ils ont vendu SB aux Ricains, engagement en Irak, etc...

Sans doute,  les Français ne sont pas tout blancs non plus dans cette histoire ; les Espagnols l'avaient mauvaise du non soutien de Chirac lors de la crise de l'îlot Persil, par exemple. Et il y a probablement des problèmes de stratégie / rélations industrielles derrière.

L'orientation économique et polititique de l"Espagne de ces années là a été un véritable catastrophe, que les Espagnols vont payer maintenant, avec l'explosion de la bulle immobilière...

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On peut savoir ce qui a merdé d'après toi dans la coopération DCNS/Navantia (pour une fois qu'il y a une coopération entre deux européens !), parce que vu le nombre de scorpène construits je dirais plutot que l'affaire a été un succès.

Navantia est un cadavre en puissance: vendez vos actions.

Comme l'a dit fusillier ça a pas mal a voir avec Aznar.

Mais plus profondément, je pense que pandant des dizaines d'années on s'est laissé pourrir par les "fondations", groupes religieux et grands médias (Murdoch) américains sans réagir. Tout ça a été mis en lumière de manière éclatante en 2003 lors de la période de french bashing. On s'est alors rendu compte que de la Pologne a l'Australie, en passant par l'Italie, l'Espagne, Israel et bien sur les US, toute une frange de la population vouaient une véritable haine contre la france alors qu'ils ne connaissaient rien de nous. Ils répétaient tous les memes thèmes bidons: couardise, antisemitisme, support à l'Islam radical, génocide au Rwanda, antiaméricanisme, ingratitude, défaite de 1940 sans combattre, etc..etc..

Pour que ces themes soient aussi bien répartits de par le monde pour moi il y a certainement la complicité d'un certain clergé qui ne supporte pas la laicité française mais c'est une autre histoire.

Du coup on était des loosers pas fiable et donc pas question de nous acheter des  Rafales ou de faire des coopération avec nous parce qu'on attendait le premier moment pour les poignarder dans le dos.

Pour que ces salades aient si bien fonctionnées il faut que les populations aient été travaillées en profondeur pandant des dizaines d'années et il a fallu atendre 2003 pour qu'on s'en rende compte. Il se trouve qu'on a un des réseau d'embassade le plus dense du monde. Ils foutaient quoi pandant tout ce temps ?!  là aussi j'attend qu'on coupe des tetes.

notre laissé aller général a bien donné de l'eau a leur moulin a tous ces bigots.

Mais bon tout cela est derriere nous, y compris le laissé aller, du moins j'espere, et il serait temp de revenir a des choses plus positives et au sujet tant qu'on y est.

Cet accord avec le Brésil, si il se concrètise serait une excellente nouvelle. On s'entend bien avec les Brésiliens et tout cela sera mutuellement très profitable. En tout cas le timing est bon, il semble qu'on a jamais été aussi disposé a partager une partie de notre technologie. Je pense que ça se joue entre le Bresil et l'Inde, le premier qui se décide a gagné. Mais bon au niveau réactivité, l'Inde ....  :lol:

Je sais pas si on peut jouer les deux, peut etre le Bresil pour les soum et l'Inde pour le Rafale mais il se trouve que le Bresil est aussi interessé par le Rafale..

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  • 2 weeks later...

Le Brésil va signer à la fin de l'année un accord avec la France prévoyant la construction de cinq sous-marins, dont un à propulsion nucléaire, le premier de la marine brésilienne, a annoncé lundi le ministre de la Défense, Nelson Jobim. Ce dernier a assuré que, dans le cadre d'un accord stratégique avec la France, "nous allons construire un sous-marin nucléaire". Il a précisé que, selon cet accord, le Brésil construira "la partie non nucléaire du sous-marin".

Le ministre brésilien a fait ces déclarations à la presse, rapportées par le site G1 du groupe Globo, dans l'Etat d'Espirito Santo (sud-est), en marge de manoeuvres de la Marine brésilienne. Il a affirmé que l'accord sera signé fin décembre à l'occasion de la visite au Brésil du président français Nicolas Sarkozy. A cette occasion d'autres contrats pourraient être signés comme l'acquisition d'avions de combat Rafale de Dassault Aviation.

La France a une longue expérience dans le développement de sous-marins nucléaires d'attaque, destinés essentiellement à des missions de protection, à la différence des sous-marins lanceurs d'engins chargés de la dissuasion nucléaire.

Le Brésil, qui a 7.500 km de côtes, veut développer sa défense maritime et en particulier celle de ses immenses gisements pétroliers récemment découverts. "Le Brésil n'a pas d'ennemis, mais nous devons continuer à renforcer notre capacité de défense nationale pour que, à tout moment, le Brésil puisse dire non ", a souligné Nelson Jobim. Le commandant des Opérations navales, l'amiral Alvaro Luiz Pinto, a indiqué de son côté que les quatre sous-marins à propulsion classique auront pour mission la défense proche des côtes.

Source : http://www.lesechos.fr/info/aero/300295165.htm

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1 SNA c'est bien mais c'est un peu court non (ben oui dès qu'il est en indispo cad entre 33 et 40 % du temps ça fait 0)

Mon cher Arkhilleus, je suis comme Saint TMor; Thomas, je crois ce que je vois, donc on va attendre la signature SarkoLulanesque  :lol: puis celles de DCNS/Areva/Thales/Dassault Aviation pour la vente de 4 Marlininho/Scorpèninho/et un Ayrton SNA  :lol:

AYRTON SNA = Trop bonne, une perle  :lol:

Parce qu'en ce moment, les journalistes annoncent des supers ventes que l'on voit pas le jour, y compris avec celle du TGV Alstom en Argentine (l'autre pays du football, contrat signé mais qui semble compromis.

Restons prudent pour les Rafale et encore plus lorsqu'il s'agit d'un sous-marin à propulsion nucléaire, car à une époque la France avait proposé des SNA au Canada, et les USA ont tout fait pour faire capoter et menacer les Canadiens, afin que Washington soit la seule à disposer de SSN.

54 SSN, ils sont les leaders et ils tiennent à le rester dans ce monde. ;)

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54 SSN, ils sont les leaders et ils tiennent à le rester dans ce monde. ;)

C'est totalement démeusuré.

A côté de cela, ils n'ont que 4 vrai SSGN (d'ailleurs des SNLE dédié, je crois ...  :P). Là encore, les russes manquent pour leur montrer ce qu'il faut faire en matière de soum, du coup ils font n'importe quoi.

..., et les USA ont tout fait pour faire capoter et menacer les Canadiens, afin que Washington soit la seule à disposer de SSN.

ne manque-t-il pas, "pour le continent américain" à la fin de ta phrase ?

Néanmoins les Scorpènes Chiliens ne sont pas minables même si ce n'est que des SSK.

La réputation des sous-marins DCN sur ce continent est bonne, y a plus qu'à concrétiser.

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@Philippe

je suis d'accord avec toi sur le "moi vois moi crois"

cela dis d'un point de vu opérationnel un SNA me semble short

alors 3 solutions

soit y'en aura aucun parceque ils vont finir par se rendre compte que c'est trop cher d'en prendre 2 et qu'un seul ne suffit pas pour couvrir leur besoin

soit y'en aura qu'un parcequ'un second ça fait des pepettes bien lourdes à cracher

mais là il faudra soit qu'ils assurent la continuité des opération en eau bleu avec des SSK performants (tu me dira des Marlins ce serait tout benef pour la DCN) soit ils font le choix d'un trou capacitaire à chaque periode d'entretien du SNA

soit ils testent un premier engin et en commandent un second dans la foulée (oui bon là c'est fête)

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@Philippe et Akhilleus.

Messieurs, n'oubliez pas que le nucléaire (civil, militaire, sous-marins, vecterus, etc ...) c'est un apprentissage de longue haleine, qu'une stratégie liée au nucléaire, c'est un engagement de plusieurs décennies.

Il faut raisonner avant de s'y engager et ce n'est pas facile d'en sortir.

Si le Brésil prend un SNA, ce n'est pas pour ce un que c'est intéressant mais c'est pour toute la suite qui pourrait/devrait en découler (PA, autres SNA, GAN formé, SNLE).

Bien se placer dès le début est primordial, dire que le Brésil n'aurait pas les moyens, c'est un peu tôt pour le dire, ce sera sans doute une grande puissance de demain (et c'est quand demain ? 10, 20, 50 ans ?) avec la Chine, l'Inde, la Russie, les USA (je les laisse quand même...) et l'Europe si elle est unie.

Bref dire deux ou sinon rien n'a pas de sens, avoir un SNA, c'est déja capitaliser énormément pour toute la suite possible (et logique) pour un pays qui veut devenir une puissance mondiale (et entrer au CS de l'ONU  ;) )

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soit ils testent un premier engin et en commandent un second dans la foulée (oui bon là c'est fête)

soit ils le testent, expérimentent son réacteur, et finalement fassent du retro-ingéniering pour développer une filière atomique 100% brésilienne. Bref je plussoie avec Tactac

zut jean-françois a été trop vite

Nelson Jobim a précisé que, selon cet accord, le Brésil construira "la partie non nucléaire du sous-marin".

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la filière nucléaire civil existe depuis pas mal de temps déjà au Brésil. Cela a déjà été la cause d'un dur conflit entre l'AIEA et le Brésil sur la filière de l'enrichissement en 2003-2004 ( conflit gagné par le Brésil pour info )

Sinon, en regardant à l'instant la presse brésilienne, l'accord avec la France ne concerne QUE la partie non-nucléaire ( en clair, le réacteur est 100% brésilien et le reste est franco-brésilien )

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Même si le but officiel du président Lula da Silva étant de devenir une grande puissance énergétique; Le projet du sous-marin nucléaire a permis au Brésil d'avancer dans ses recherches sur l'enrichissement d'uranium , l'intégration de réacteurs à bord de submersible est compliqué et primordiale. Officiellement la France ne l'aidera pas mais en sous-main tout reste possible surtout que le Groupe Areva est chargé de la maintenance des centrales nucléaires

Au printemps 2004, le gouvernement de Brasilia, qui se targue d'avoir développé une technologie nationale «révolutionnaire» pour enrichir l'uranium, refuse l'accès à Resende aux inspecteurs de l'AIEA. Membre du traité de non-prolifération (TNP), le Brésil doit en principe laisser les experts onusiens s'assurer qu'il ne détourne pas des matières nucléaires à des fins militaires. Il s'agit de «préserver les secrets technologiques et commerciaux du pays [...] et sortir de la dépendance [qui consiste à] importer de l'uranium, ce qui [nous] coûte près de 11 millions de dollars par an», martèle alors le ministre des Sciences et Technologies, Eduardo Campos, relayé aujourd'hui par son successeur, Sergio Rezende. Un comble, alors que le pays détient la sixième réserve d'uranium au monde et envisage sérieusement d'en exporter à partir de 2014. Pour l'heure, l'uranium enrichi nécessaire au fonctionnement des deux premiers réacteurs nucléaires brésiliens, Angra I et II, est importé d'Europe à un coût prohibitif. Les centrifugeuses de Resende permettront d'approvisionner 60% de leurs besoins.

J'ai retrouvé christina!

L'accord nucléaire Argentine-Brésil : énergie ou géopolitique ?

Les présidents du Brésil et de l'Argentine vont annoncer le 6 septembre à Recife (Brésil) la création d'une entreprise binationale d'énergie nucléaire. La nouvelle entreprise se consacrera non seulement à la production d'énergie électrique, mais aussi au retraitement d'uranium, à ses usages médicaux et agricoles et éventuellement à son utilisation pour des sous-marins atomiques, selon des informations de la presse argentine. Cette entreprise ne se limitera pas à l'aire géographique de ces deux pays mais espère s'étendre à toute l'Amérique du Sud, où selon le gouvernement brésilien entre 12 et 15 centrales nucléaires se construiront d'ici 2030.

AUTEUR: Gerardo HONTY

Traduit par Gérard Jugant, révisé par Fausto Giudice

Image IPB

Lula et Cristina, copains comme cochons

Le président d’Industrias Nucleares du Brésil, Alfredo Tranjan Filho, a déclaré au périodique O Estado de São Paulo qu’il “serait plus efficace de créer une entreprise nationale large, qui se consacre non seulement à l’enrichissement de l’uranium mais aussi à d’autres opportunités et besoins des pays et du marché élargi d’Amérique du Sud dans les domaines de la santé, de l’agriculture et de la radiologie”. La compagnie se positionnerait comme un des fournisseurs mondiaux d’uranium enrichi, ce qui est un des objectifs du gouvernement brésilien, selon Tranjan. « En plus des projets du Chili, de l’Uruguay, du Pérou et du Venezuela d’installer des centrales nucléaires, l’Argentine compte sur deux usines en service, entend achever Atucha II et prévoit de construire deux autres usines. Le Brésil maintient Angra I, Angra II, et construira Angra III en 2014 et 6 autres usines d’ici 2030.

»

Image IPB

Atucha II

Ce projet d’ entreprise binationale était l’objet d’un des 17 accords conclus lors de la rencontre des deux présidents le 22 février dernier, au cours de laquelle a été créé le Comité Binational d’Energie Nucléaire (Coben). Néanmoins l’association ne bénéficie pas du consentement unanime des autorités brésiliennes, en particulier de la Marine : “Il n’y a aucune directive Brésil-Argentine dans laquelle est impliquée la Marine du Brésil”, a répondu le Centre de Communication de l’institution au journal O Estado de São Paulo. Il a aussi fait une allusion suggestive à l’accord que le Brésil serait en train de programmer avec les USA, pour assurer la sécurité des nouvelles réserves d’hydrocarbure trouvé dans l’Atlantique, qui seraient surveillées par des patrouilles de nouveaux navires, parmi lesquels est mentionné le sous-marin nucléaire brésilien en phase de développement.

Image IPB

Angra 3

Le gouvernement Lula n’a pas des problèmes qu’avec la Marine pour ses plans nucléaires. Alors que divers États se disputent l’implantation des nouvelles usines, l’IBAMA (Institut Brésilien de l’Environnement, agence chargée de délivrer les autorisations environnementales) a estimé qu’Angra III ne recevra l’autorisation - entre autres conditions - que quand on aura trouvé une solution pour stocker les déchets nucléaires produits dans les usines. Le ministre de l’Energie Edison Lobão pour sa part a affirmé que c’est là un problème qui n’a encore trouvé aucune solution dans aucune partie du monde. Le ministère de l’ “Environnement ne peut demander une solution qui n’existe pas encore. Le Brésil ne fait rien de moins ou de plus que ce qui se fait dans les 440 usines nucléaires éparpillées dans le monde entier”, a répliqué Lobão. Autrement dit, comme il y a déjà 440 problèmes sans solution, peu importe s’il s’y ajoute un de plus.

La Commission Nationale de l’Energie Nucléaire (CNEN) et Electronucléaire s’est engagée à trouver une solution avant 2010 pour stocker les résidus nucléaires de manière sûre “pour 500 ans”, ce qui n’est rien si l’on considère que les résidus demeurent radioactifs pour des dizaines de milliers d’années. Le ministre de l’Environnement Carlos Minc, n’a pas encore donné son accord à la solution, mais tout laisse penser qu’elle sera acceptée. Lula a donné 60 jours pour résoudre la question de la licence environnementale d’Angra III, alors que le calendrier établi par le gouvernement indique  son entrée en fonction pour l’année 2014 et les pressions sur l’IBAMA sont énormes.

Entremps en Europe, la seule centrale en construction après la catastrophestre de Tchernobyl, Olkiluoto 3 en Finlande, accuse un retard de deux ans et aura un coût estimé de 100% supérieur à celui prévu initialement. D’autre part les accidents nucléaires-  ou “incidents” comme aiment à le dire les représentants de l’industrie nucléaire - survenus depuis le début de cette année ont sensiblement ébranlé l’image de sécurité que cette technologie tente de promouvoir.

Le 5 avril dernier a été dénoncée une fuite de contamination radioactive dans la centrale nucléaire d’Ascó (Tarragone, Espagne) qui, à ce qu’il paraît, se serait produite durant l’ultime recharge de combustible nucléaire, en octobre de l’année précédente.  Le 4 juin, la Commission Européenne a activé à nouveau le système communautaire d’alerte nucléaire, après un incident dans la centrale de Krsko, au sud-ouest de la Slovénie, dû à une fuite de 10.000 litres de liquide de refroidissement qui a obligé à fermer la centrale immédiatement.

Le 7 juillet, dans la région de Romans (Isère) dans le sud-est de la France, s’est produit un déversement de 74 kilos d’uranium. Onze jours plus tard, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) française a détecté de nouveaux déversements radioactifs dans la même usine. Le 29 juillet cette usine nucléaire a rapporté la troisième fuite radioactive en moins d’un mois. Les problèmes au Tricastin ont conduit le ministre français de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, à reconnaître que 115 incidents nucléaires mineurs avaient été enregistrés dans les 59 centrales nucléaires du pays. Finalement, le 24 août dernier, dans la centrale nucléaire de Vandellos II, à Tarragone (Espagne), s’est produit un incendie qui a déclenché une déclaration de pré-alerte du Plan d’Urgence Intérieur (PEI).

Dans ce contexte l’annonce faite par les présidents du Brésil et de l’Argentine a de quoi inquiéter, et ce d’autant plus à la lumière de leur propre expérience avec la construction de leurs usines, Atucha II et Angra III, qui a traîné pendant plus de deux décennies. L’unique explication plausible est que, en réalité, l’enjeu pour le Brésil est plus lié à une stratégie géopolitique, destinée à le faire entrer dans le “club” des puissances nucléaires, avec des objectifs plus nucléaires qu’énergétiques. Ce n’est pas pour rien que le Brésil inclut dans le paquet nucléaire une usine d’enrichissement d’uranium, étape obligée pour doter un pays de l’arme atomique.

(AOF) - Areva a remporté auprès de l'électricien brésilien Eletronuclear (constructeur des centrales nucléaires brésilienne) six contrats aux termes desquels le groupe assurera d'importants services de maintenance aux centrales nucléaires Angra 1 et 2. Signés pour une durée de trois à cinq ans et pour un montant total de plus de 45 millions d'euros, ces contrats, qui concernent principalement Angra 2, couvriront les principaux besoins de maintenance d'un réacteur nucléaire en exploitation, a précisé le groupe nucléaire français dans un communiqué

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