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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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La question n'est pas tant le niveau d'etudes des politiciens mais leurs relations et leurs reseaux. Cela donne une idée des interêts qu'ils defendent ou de l'ideologie dont ils sont impregnés. Quand on veut que la realité colle a son ideologie on est tenté de réecrire l'Histoire pour eviter la douleur de constater que son ideologie a des failles.

Je pense que l'environnement dans lequel on baigne et le vecu est important dans la formation des idées. C'est con j'aimerais bien qu'il ait des gens programmés dès la naissance comme supérieurement sages. Il yen a bien un dans les Evangiles mais il fallait quand même être le fiston de Dieu le père c'est pas rien quand même.  :P

Les dirigeants qui ont ramassé la France a la petite cuillère en 1944 ont utilisé des solutions completement anti conventionnelles. Les retraites par repartition quel sacrilege comment ont ils osé ne pas faire appel au Capital ?

En fait ils n'étaient pas des farfelus ou des rêveurs beatniks. Ils ont juste connu l’économie de guerre, les destructions etc.... Il n'est pas etonnant qui'ils avaient beaucoup plus de recul que nous et Mme Pecresse dans leur vision de l'argent et de la production.

Les gens n'arrivent pas a se soigner ? On crée une assurance la plus large possible. C'est le même principe que l'assurance privée.  Les vieux ont un probleme de revenus ? Alors ont fait cotiser les actifs pour les vieux en direct. Plus tu as cotisé et plus tu recois. Pourquoi se prendre la tête a verser des dividendes a chaque fois qu'on respire ?

Les gaspillages ne devraient pas invalider le principe.

Le gaspillage du cumul emploi retraite sans plafond.

Cette dérégulation du cumul emploi retraite a été légalisée, à partir du 1er janvier 2009 et pour tout le monde, par la volonté de Nicolas Sarkozy et de sa majorité. Les députés UMP ont inscrit fin 2008 dans « la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 » qu’il serait dorénavant possible de cumuler, sans aucune limite de revenu, des pensions de retraite et un salaire.

Aucun responsable politique ou syndical ne semble être au courant de cette aberration, puisqu’il n’en parlent jamais. Résultat : moins d’un français sur cent est au courant.

Si ce cumul ne concernait que des ministres, des PDG et des politiciens pantouflards ce serait certes intolérable, mais sans grandes conséquences sur le chômage. La gravité du problème est qu’on a donné à tout salarié du public ou du privé, depuis 2009, le droit de cumuler une retraite confortable et un salaire confortable. Déjà des dizaines de milliers de privilégiés profitent de cette dérégulation (qui en connaît le nombre et s’en soucie ?). Dans les années à venir, ce nombre va augmenter très vite et donc des centaines de milliers de postes ne seront pas libérés pour les demandeurs d’emploi.

Avant cette dérégulation, un salarié ayant liquidé ses retraites de base et complémentaires pouvait exercer une activité salariée. Mais le cumul salaire et pensions ne devait pas dépasser le dernier salaire d’activité, avec néanmoins la possibilité que le cumul représente 160 % du SMIC. Il est en effet logique que ceux qui ont des pensions de retraites modestes aient le droit de travailler pour avoir un complément de revenu.

C’est le cumul emploi retraite sans limite de revenu qui est, dans la situation économique et sociale actuelle, irresponsable et indécent. Au moins pour 3 raisons :

http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article809

D'autre part le probleme démographique des retraites est surévalué. Ca n'a rien d'insurmontable. Mais bon il faut bien rendre cette heresie de la repartition moins interessante que les fonds de pension.  

La France y apparaît en position très favorable. C’est un des pays où le papy-boom sera le moins onéreux. Le surcoût n’y dépassera pas un dixième de point de PIB d’ici à 2025 ; et il atteindra un point à son apogée, en 2035, avant de diminuer progressivement jusqu’en 2060.

http://www.marianne2.fr/Retraites-Le-papy-boom-a-bon-dos

Quelle arnaque ce probleme des retraites !

http://lebondosage.over-blog.fr/article-angoisser-le-futur-pour-mieux-dominer-le-present-50912084.html

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La question n'est pas tant le niveau d'etudes des politiciens mais leurs relations et leurs reseaux. Cela donne une idée des interêts qu'ils defendent ou de l'ideologie dont ils sont impregnés. Quand on veut que la realité colle a son ideologie on est tenté de réecrire l'Histoire pour eviter la douleur de constater que son ideologie a des failles.

Je pense que l'environnement dans lequel on baigne et le vecu est important dans la formation des idées. C'est con j'aimerais bien qu'il ait des gens programmés dès la naissance comme supérieurement sages. Il yen a bien un dans les Evangiles mais il fallait quand même être le fiston de Dieu le père c'est pas rien quand même.  :P

+1

Je partage pleinement ta démonstration sur les effets de certaines formes idéologiques.

Celles-ci sont souvent rangée sous le vocable "force de progrès".

Comme nous sommes sur un forum defense, voici une analyse de risque de guerre:

Il y a un mois, j'avais fait hurler quand j'évoquais les quatre fondements convergent de l'actuelle marche à la guerre que nous vivons (je vous rassure, au CID cela a hurlé de la même manière il y a quelques années lors d'une conférence qui fait date maintenant).

Parmis ceux-ci, il y a la reféodalisation des sociétés occidentales (contestation de tout ou partie des prérogatives de l'état central). En somme, la fin du processus de centralisation du pouvoir; mécanisme ayant eu lieu sur plusieurs siècles pour la France.

La structuration des élites contemporaines en est une forme. En effet, nous assistons à la consolidation d'une élite autonome de son pays d'origine (Si elle a toujours existé, elle croit en proportion). Elle est rendu possible par l'émergence des compagnies multinationales qui recrutent et déplacent des hommes sur le globe selon le besoin de leur activité et indépendamment des frontières. C'est un nomadisme que l'on peut comparer à celui des ordres religieux chrétiens. Ils se déplacent d'un évêché à l'autre (structure autonome du royaume, de la république...) muent non pas la réalité de la vie d'un pays mais par la recherche d'un effet supranional dans son étendu. Cet effet était le Salut des hommes, il est la conquête de parts de marché mondiales.

Cette élite est donc découplée de l'intéret de ses nations d'origine ce qui ne va pas sans poser certains problèmes de conflit d'intérêt comme ce fut le cas avec le Vatican dans le passé.

Les cadres aculturés à cette vie sont ceux que l'on retrouve dans tous les cercles du pouvoir. Or, une question doit être posée: quand on se déplace d'un pays à l'autre pour prendre des fonctions(accompagné de sa famille qui est tout autant déracinée), une fois à un poste gouvernemental, pour qui agit-on réellement? L'intérêt du peuple qui lui est statique dans son territoire (donc enraciné), ou pour une vision du monde sans racines (sans sens, une nocense comme dirait Renaud Camu). Face à ces personnalités, nos concitoyens ne peuvent être en phase car ils ne partagent pas le même intérêt.

Quand on est pieds-poings liés à son pays, on ne peut se permettre la même frivolité que celui qui peut prendre l'avion et continuer sa vie ailleurs. Cette différence de perception,créé par la différence d'impact d'une mesure inopportune, est, à mon sens, belligène.

Face à la régression intellectuelle de notre pays, nous opposons les riches aux pauvres. C'est facile, naïf et compationnel mais surtout suranné. Il me semble que la véritable opposition porte sur ceux qui sont liés à l'état du pays et ceux qui peuvent s'en départir.

Les dirigeants qui ont ramassé la France a la petite cuillère en 1944 ont utilisé des solutions completement anti conventionnelles. Les retraites par repartition quel sacrilege comment ont ils osé ne pas faire appel au Capital ?

En fait ils n'étaient pas des farfelus ou des rêveurs beatniks. Ils ont juste connu l’économie de guerre, les destructions etc.... Il n'est pas etonnant qu'il avait beaucoup plus de recul que nous et Mme Pecresse dans leur vision de l'argent et de la production.

Les gens n'arrivent pas a se soigner ? On crée une assurance la plus large possible. C'est le même principe que l'assurance privée.  Les vieux ont un probleme de revenus ? Alors ont fait cotiser les actifs pour les vieux en direct. Plus tu as cotisé et plus tu recois. Pourquoi se prendre la tête a verser des dividendes a chaque fois qu'on respire ?

Corrigez moi si je me trompe mais la retraite par répartition si elle est bien liée à la seconde guerre mondiale ne fut pas mise en place par les gouvernements issus du CNR mais d ceux de l'État Français. Cela n'a pas le même sens.

En effet, l'effondrement du système bancaire en 39/40 fait disparaître immédiatement les pensions des retraités qui jusque là étaient issue d'un système par capitalisation. La seul façon de retrouver des pensions pour faire survivre les retraités fut la mise ne place de la répartition car celle-ci est le seul moyen d'obtenir un flux immédiat de ressource.

Il faut se méfier des reconstructions à posteriori.

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Corrigez moi si je me trompe mais la retraite par répartition si elle est bien liée à la seconde guerre mondiale ne fut pas mise en place par les gouvernements issus du CNR mais d ceux de l'État Français. Cela n'a pas le même sens.

C'est bien cela, l'objectif était de découpler les pensions de l'instabilité du capital sur longue période et de fournir une prestation immédiatement. Cette logique n'etait pas nouvelle déjà a cette époque, ca date de Bismarck 1880, où les divers crises précédentes - guerre 14, crise 29, hyperinflation etc. - avaient fait comprendre que le capital était quelques chose de très fluctuant ne garantissant pas forcément grand chose a tous, alors que la masse salariale suis grosso modo l'évolution de la richesse du pays.

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Par reféodalisation de la société tu entends que chaque peuple veut une "démondialisation", un retour aux frontières d'antan ? Si oui est-ce que ce n'est pas propre à l'Europe qui est en difficulté ? Les Asiatiques eux, y gagnent à cette mondialisation.

Par contre je comprends parfaitement le découplage entre les "élites" (qui pour moi sont les gens bien formés et instruits et/ou très aisés) et le "peuple", et ce au sein d'un même pays.

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Par reféodalisation de la société tu entends que chaque peuple veut une "démondialisation", un retour aux frontières d'antan ?

La reféodalisation est une tendance lourde qui voit la contestation de tout ou partie des prérogatives d'un état central. Ce trend n'est donc pas seulement de nature économique comme le sous entend la "démondialisation". Celle-ci étant une contestation qu'il faudrait déjà bien définir.

En effet, l'évocation de la "démondialisation" comme solutions aux maux de la "mondialisation" ne s'accompagne pas, par ceux qui la promeuent, de la défense de toutes les idées qui vont avec.

Maintenant, les concepts politiques et/ou économiques "universalistes" sont une racine de cette reféodalisation.

Si oui est-ce que ce n'est pas propre à l'Europe qui est en difficulté ? Les Asiatiques eux, y gagnent à cette mondialisation.

Cette tendance est en soi une demande de redéfinition des modes de fonctionnement au sein d'une société. Cette redéfinition est le fait des concitoyens (ainsi ils peuvent demander que le gouvernement transfère des pouvoir aux regions par exemple) mais aussi d'agrégats autres. Ces derniers sont les plus préoccupants.

En effet, ils ont différentes formes (associations, obédiences, compagnies multinationales, sociétés criminelles...). Leurs objectifs ne sont pas l'intérêt de la collectivité mais le leur propre. Leur méthode est une action de lobby par pression-séduction-dissimulation qui est en dehors de la règle commune (démocratie, vote, suffrage universel pour la France). Ces agrégats ont toujours existé et existeront toujours. Le problème est la taille critique qu'ils ont aujourd'hui car l'état central entre en phase d'épuisement. Exemple: peut-il lutter contre la volonté d'une multi-nationale implantée en France?

Pour ce qui est des pays, je parle bien des sociétés occidentales. Les autres pays sont pour certaines dans un autre cycle de leur temps.

Par contre je comprends parfaitement le découplage entre les "élites" (qui pour moi sont les gens bien formés et instruits et/ou très aisés) et le "peuple", et ce au sein d'un même pays.

Je ferais deux remarques sur les élites:

1) L'élite est ceux qui font l'effort d'excellence au sens large.

Une élite peut être économique ou intellectuelle ou combinée. Dans mon approche, je rajoute toujours celle de conscience. Cette dernière n'est pas forcément la plus riche ou la plus cultivée mais elle a conscience qu'il faut faire des choix, prendre en compte la destinée collective. C'est une élite politique au sens large mais pas politicienne car elle est capable d'agir, se sacrifier pour la collectivité. Je prendrais comme exemple les nombreux premiers résistants qui s'ils n'étaient pas tous riches, cultivés on compris qu'il fallait agir pour le bien de la Nation.

2) Une particularité de notre époque est qu'une partie de notre élite est autonome de la destinée du pays.

Qu'il y ait des riches, des intellectuelles n'est pas gênant en soi. Bien au contraire. Il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Ce qui ne me semble pas admissible, c'est que leur source de puissance ne soit pas corrélée avec le niveau de puissance du pays; que donc: si le pays s'effondre, leur richesse reste intacte. C'est la fin du liant collectif donc le début des comportements prévaricateurs, de prédation.... Ce cynisme qui permet de justifier l'aberation de concepts tels le "néo-libéralisme", le "mondialisme"...

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Zone euro : les foyers où le feu pourrait reprendre.

Tour d'Europe des risques qui continuent à peser sur l'avenir de l'Union économique et monétaire.

Le nouveau coup de chaud sur la dette souveraine européenne jeudi dernier a rappelé que le feu couvait toujours sous l'euphorie de ces dernières semaines. Les risques n'ont donc pas disparu.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120409trib000692556/-zone-euro-les-foyers-ou-le-feu-pourrait-reprendre.html

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On n'en est pas sorti de cette crise et je me demande si le pire n'est pas à venir.

;)

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120206trib000682103/marc-fiorentino-le-7-mai-la-france-sera-attaquee-.html

"Scénario-fiction ? Dés le lendemain de l'élection présidentielle, une fois François Hollande à l'Elysée, la finance se vengera. Et ce n'est que quand le nouveau président fera un discours « pour rassurer les marchés financiers », et qu'il suppliera Angela Merkel de l'aider en lui promettant de ne pas toucher aux traités que l'Allemagne interviendra."

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Initiative intéressante.

Les Grecs se préparent-ils à la sortie de l'euro ?

La « drachme » désigne plusieurs monnaies grecques, depuis l'Antiquité. À Serres, au nord du pays, les habitants ont décidé en assemblée populaire d'y revenir. Comme toujours, notre blogueur associé Panagiotis Grigoriou partage avec nous le quotidien de cette Grèce qui tente de bricoler avec la crise.

Voilà que nos poissons d'avril iront désormais plus vite que nos ferries en mer Égée. Depuis hier, les armateurs appliquent des tarifs en hausse tout en réduisant la vitesse des navires de 20%, il y a donc du Mémorandum aussi sous la ligne de flottaison.

Mais en ce moment, tout notre univers devient flottant. À Serres, au nord du pays, les habitants du village Pigi ont adopté la drachme, après avoir débattu en assemblée populaire, le jour de la fête nationale du 25 mars. Cette initiative semble alors plus concrète, que l'annonce fracassante, faite il y a deux mois, par le maire de l'île de Kastelorizo sur le même sujet, car à ma connaissance, et selon les informations obtenues à Rhodes (le chef lieu), à Kastelorizo on reste pour l'instant que sur... l'effet d'annonce. D'après la presse, les habitants de Pigi, ont retrouvé des pièces et des billets en fouillant les fonds des tiroirs et pour compléter la masse monétaire manquante, l'Union des Collectionneurs du nord de la Grèce en a offert le reste. C'est d'ailleurs une « para-monétisation » déjà pratiquée par les habitants de certains villages en Espagne, en Allemagne et en Italie. « C'est notre façon de faire la révolution contre l'euro car la monnaie européenne est peut-être bonne, seulement, elle nous a causé tant de chagrins depuis sa création. Au moins, avec la drachme nous étions plus tranquilles », a déclaré Madame Kehagia, Maire de la localité.

Les habitants de Pigi ont opté pour un taux de change tout rond et plus proche de la triste réalité de l'envolée des prix, 1 euro = 500 drachmes, au lieu du change officiel (1 euro = 340,75 drachmes), ils ont même consulté des juristes, lesquels ont affirmé que cette réintroduction de la drachme n'est pas illégale, car en effet, il y a une double circulation. Selon le reportage, la drachme circule uniquement à l'intérieur du village, les retraités payent leur café en drachmes (500 drachmes), le tenant du café achète ensuite son pain, le boulanger s'offrira une grillade à la taverne et ainsi de suite. « Je touche 400 euros de retraite et aussitôt, je les transforme en 200 000 drachmes, ainsi je sens que j'ai vraiment de l'argent dans ma poche. Nous nous sentons différemment ; nous pensons que l'adoption de la drachme au village freine les augmentation des prix à notre petite échelle évidement », déclare Anastasis Kefalas, âgé de 70 ans.

Entre-temps, le scenario sur l'introduction d'une nouvelle monnaie, dite « d'occupation » reprennent de la viveur ces dernier jours. Le nouveau titre dans la presse dominicale « To khoni  - journal de la Résistance contre le Mémorandum », appartenant au mouvement anti-Mémorandum EPAM (« Front Populaire Unifié » du journaliste Dimitri Kazakis), titrait dimanche 1er avril sur cette « nouvelle monnaie d'occupation en préparation ». C'est vraisemblable, mais est-ce vrai, effectivement ? Durant l'avant dernier week-end, les automates banquiers du pays sont devenus « fous », (ou logiques c'est selon !), ne permettant plus le retrait d'argent à l'échèle nationale, et pour un pays gouverné par un banquier c'est un comble. Les dirigeants des banques ont précisé qu'il s'agissait d'un « problème technique », la situation est redevenue alors normale le lundi suivant. Depuis, notre dernière rumeur en cours, propage l'idée suivant laquelle cette « panne », était en réalité un essai grandeur nature, dans l'éventualité ou la préparation du grand chaos et de sa journée de choc.

Pourtant, mon ami Th., journaliste au chômage, ne recevant plus d'indemnités, a obtenu la promesse du versement alors assez rapide de son argent, de la part de la Banque nationale de Grèce. Il a liquidé son assurance-vie auprès d'une filiale de la Banque mais cette dernière, depuis un mois déjà, refuge le versement. Cela s'appellerait une faillite déguisée. Mon ami a mobilisé son avocat, et ainsi, il a obtenu déjà la promesse mais pas encore l'argent, qui est le sien. Nous ignorons par contre quelle sera la suite donnée par la même banque, aux autres détenteurs de dossiers similaires, plus de 5 000 liquidations de ce type de contrats durant ces dernières semaines, car on gratte vraiment le fond des tiroirs pour s'en sortir.

Ou alors on vend. J'ai rencontré S., propriétaire d'un petit voilier. Il est agent électricien, amateur de la mer et (ancien) bon vivent. « Je mets mon bateau en vente. En un an, j'ai perdu 40% de mon salaire et plus de 50% de mon pouvoir d'achat, en salaire net, j'ai perdu pratiquement 9 000 sur une base annuelle. Nous ne pouvons plus faire face à notre emprunt immobilier ; puis, notre petit surplus de l'avant crise était destiné à entretenir ce petit bateau, alors si vieux d'ailleurs, il date de 1977. Nous partions en famille autour des îles proches du Pirée, cela nous coûtait moins cher qu'une location ou une traversée par le bateau de ligne. Je le laisse à 13 500 euros, et à débattre, mais je comprends que vous n'êtes pas là pour acheter, juste en balade, comme les autres par ce beau temps ».

Il y avait également M., un autre propriétaire de petit voilier, retraité, ancien technicien dans l'aviation militaire ayant également travaillé pour une entreprise française de la branche : « Je le vends aussi, ma retraite a été amputée, c'est un scandale sans précédent, cet argent c'était toutes nos cotisations ; en plus, nous serons davantage imposés à cause du bateau, d'ailleurs je n'ai plus les moyens de m'en servir, et ceci depuis le premier Mémorandum, regardez les amarres, elles sont pleines de moules... Je suis triste, ils nous enlèvent notre petit plus dans la joie, les salopards...».

Des exemples d'une certaine classe moyenne en chute libre, à ne pas confondre avec sa composante débrouillarde en magouilles de tout genre. En discutant avec M., nous avons observé une très grosse Audi croisant une Mercedes à proximité. Des propriétaires d'autres bateaux, plus gros qui ont échangé deux mots, sans descendre de leurs voitures. Leur embarcations alors plus luxueuses ne sont pas en vente. J'ai remarqué que l'Audi était immatriculée en Bulgarie, car selon la nouvelle astuce « légale », les « débrouillards » immatriculent d'abord une société-écran à Sofia ou à Plovdiv, pour ensuite inscrire tous leurs biens, au nom de cette société, les exonérant ainsi, de toute taxation et de tout calcul sur leur patrimoine en Grèce. C'est aussi cela la composante Eurocrate de la mondialisation, à part évidement, les « salaires bulgares » imposés par la Troïka, au mieux 400 euros par mois tout secteur confondu. Dans le même nouvel ordre de notre monde... immédiat, ce lundi 2 avril, un poids-lourd en provenance de la Bulgarie, a été saisi, car il était rempli des cigarettes de contre-bande. Dans un sens, l'U.E. se balkanise, mais toujours au détriment des peuples. D'ailleurs, tout le monde évoque avec nostalgie « l'ancien temps » alors « régulé et paisible » dans les représentations collectives, et pas seulement en Grèce.

Seulement, ce n'est pas la « drachme parallèle » à Pigi, qui mettra tout un peuple sur le chemin de l'espoir, dans un pays appauvri, occupé, défait et politiquement dans l'impasse. Il en faut davantage et surtout autrement. À ce propos, Elie Arié dans une récente tribune sur Marianne2.fr, critiquant la proposition du candidat du Front de Gauche sur la revalorisation du Smic en France, rappelle avec raison qu'au Brésil, le President Lula a pu appliquer une politique de volontarisme industriel, ainsi « rendue possible, car son pays n'avait pas les mains liées par le traité de Maastricht, la BCI et la Commission de Bruxelles ».

Commentant son article j'ai écrit, qu'à peu de choses près, cela se nomme « une Troïka », à peu de choses près, c'est-à-dire en y ajoutant le FMI, mais ce dernier conserve aussi ses assises à Bruxelles (et bien au-delà). Vue d'Athènes, cette condition pour une politique réellement décidée à la suite d'un scrutin démocratique ayant alors un sens dans un pays de l'U.E., (et aussi selon Elie Arié), se résumerait ainsi : il faut « commencer par nous débarrasser de ces fardeaux institutionnels totalement paralysants », et ensuite poser les bases de la création des richesse, ce qui relève je crois, d'un réalisme alors sidérant et triste.

Nous sommes loin, très loin d'une telle perspective. La Grèce déjà, est en phase de perdre toutes les prérogatives d'un État, y compris dans sa symbolique la plus stricte. Les tenants du pouvoir, c'est à dire les « élus » du seul... « pays réel » finalement, celui des banques (au sens large), nous signifient que les résultats des prochaines et toujours hypothétiques élections législatives, ne changeront en rien la poursuite de la politique du Mémorandum II (imposé en février 2012). Et ils ont « raison », car selon ses clauses, ce dernier ne peut pas être remis en cause. Sauf, si le pays, alors vraiment gouverné différemment, et ce « différemment » ne veut pas dire « forcement de gauche ou de droite », mais en rompant avec les Traités, et alors tous les Traités de l'U.E. c'est évident.

C'est ainsi, que toute éventualité d'une politique anti-mémorandum sans cette rupture, restera un leurre. Et nous y sommes justement, sous cette ligne de flottaison de notre navire collectif devenant du scrap social et sociétal, pour ne pas dire pris par piraterie, avec les... meilleures complicités intérieures. Il y a pourtant ici en Grèce, un parti politique qui a bien compris la nécessité de cette rupture, et il le dit clairement, c'est le Parti communiste. Seulement pour le P.C. grec, cette rupture doit être annonciatrice d'un certain prélude à l'instauration d'un hypothétique socialisme, et pour ce dernier, quoi qu'on en pense, il faut au moins reconnaître que ce n'est pas une éventualité plausible, dans l'immédiat géopolitique au moins. Ainsi, cette « rupture » voulue par le PC grec, devient en quelque sorte auto-annulée, et c'est alors pour cette raison, que ce P.C. grec, reste en dehors de toute idée de coalition à travers l'ensemble la gauche, pour l'instant en tout cas. De leur côté,, les autres partis de gauche se déclarent encore moins convaincus sur cette rupture radicale, « on avisera par la suite sur la rupture avec l'U.E. », expliquent par exemple les cadres du parti Syriza (l'autre grand parti de gauche).

J'ai écris tout cela (intervenant au débat politique en France), non pas pour sensibiliser les électeurs à nos tristes affaires grecques, mais pour montrer cette « petite » évidence européenne: il me semble que dans le débat animant la campagne électorale en France, Jean-Luc Mélenchon ne préconise pas une telle rupture avec l'U.E. dans la totalité des Traités, et c'est sur ce point que Elie Arié aurait raison, car pour pouvoir pratiquer une politique de gauche (ou de droite), il faut d'abord pouvoir en pratiquer une, tout court. Considérées sous cet angle, les politiques pratiquées en Europe, telles que celle du Président Sarkozy par exemple, ne sont plus des politiques de droite, au sens et à l'acception habituelle du terme par les citoyens (il en était de même, de la politique de « gauche » du gouvernement Papandréou en Grèce).

La vraie question à poser donc, serait la suivante : pouvons-nous créer des richesses durables et profitables à une large (la plus large possible) part de la population et alors comment, c'est à dire dans quel cadre (national, régional, continental, croisé, ...autre) et suivant quelle organisation des économies ? Car si la seule réponse à la question, demeure celle imposée par la bancocratie et ses institutions, dont l'U.E., eh bien, dans ce cas, plions... bagages, plutôt que des bulletins de vote. Je crois que ce questionnement est essentiel, avant toute interrogation ou bonne attention, sur une réévaluation du Smic par exemple. Chez nous en tout cas, bientôt tout le monde, c'est à dire la moitié de la population active encore hors chômage, travaillera pour 400 euros par mois, car c'est celui-là précisément, un des buts du Mémorandum, c'est à dire de la dette. (La dette ne doit pas être vue comme étant une réalité économique, mais plutôt comme une arme de guerre, qui plus est, de conquête totale, et de destruction massive).

Amis Français et Européens, comprenons-le enfin, la Bancocratie et le Troïkanisme (tout comme leur gouvernance mondiale en gestation), ce n'est pas une politique de droite (au sens disons traditionnel des analyses du fait politique) et encore moins de gauche, car à mon avis, il s'agit d'une politique de « méta-droite impériale contre les États ». C'est pour cette raison que l'analyse de la gauche est parfois insuffisante et sa praxis, insuffisante également, ne fait que suivre. La Troïka étant le dernier avatar de la logithèque inaugurée par le Traité de Rome, (devenu en plus, une sorte de Traité de Berlin permanent depuis un certain temps et nous nous demandons parfois chez nous dans quel mesure, le peuple allemand ne serait pas aussi la victime, certes choyée, mais des mêmes rouages). En attendant l'avènement de la méta-gauche, nous pouvons alors... nous rendre aux urnes. En France peut-être, pour les dernières élections réellement existantes, et en Grèce pour les premières élections éventuellement cosmétiques. Mais alors, attention à la signification du mot « cosmétique », car par son sens premier, c'est « rendre quelque chose ordonnée » - le cosmos par exemple. Ainsi, avoir désormais des « élections cosmétiques », implique alors un autre ordre du monde. La mondialisation en somme... comme un « produit d'hygiène », ce n'est pas très rassurant je crois.

Et on peut faire nos gros titres comme ce matin sur le refus de l'Allemagne de verser des réparations de guerre à la Grèce (« Madame Merkel ne veut pas payer 150 milliards d'euros »), avant d'aller acheter nos salades grecques à 0,39 euros pièce, et nos pommes locales à 1,09 euros le kilo, ou encore se rendre chez le coiffeur pour 15 euros ou alors, 50 euros « en promotion » (« coloration, coupe, brushing »). Et encore, si cela ne nous convient pas, on peut commander notre grillade au nouveau bistrot du coin, « la drachme » avant d'apprendre les langues chez « Eurotime », se préparant alors pour émigrer ailleurs. Temps d'Europe, vraiment ?

Marianne.fr

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;)

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120206trib000682103/marc-fiorentino-le-7-mai-la-france-sera-attaquee-.html

"Scénario-fiction ? Dés le lendemain de l'élection présidentielle, une fois François Hollande à l'Elysée, la finance se vengera. Et ce n'est que quand le nouveau président fera un discours « pour rassurer les marchés financiers », et qu'il suppliera Angela Merkel de l'aider en lui promettant de ne pas toucher aux traités que l'Allemagne interviendra."

Fiorentino genre "j'ai pas d'arriere pensées politiques". On va te croire avec tes menaces grossières banane va !  :lol:

Maintenir un climat de peur avec une finance qui serait incontrôlable leur sert bien à ces magouilleurs. "There is no alternative" on à le pistolet sur la tempe alors il faut les laisser se gaver tranquille avec leur metier devenu totalement improductif pour la société.

En fait ils savent très bien que "le politique" peut reprendre le contrôle de leur business immoral quand il veut avec un peu de volonté. D'ou la tactique de la terreur pour se proteger de reformes fortement regulatrices.

D'ou aussi leur obsession des banques centrales "independantes". Comprendre independante de la democratie mais pas des banques. Le cas de Mario Draghi est revelateur.

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Le fossé se creuse entre la France et l'Allemagne : le fossé du spread! ;)

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202002075427-taux-la-france-creuse-l-ecart-avec-l-allemagne-310909.php

Phénomène quasi-mécanique déconnecté d'une quelconque frénésie spéculative.

C'est pas encore aujourd'hui que les hedge fund vont vendre de l'OAT made in france à découvert.

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En France, a contrario de l'Allemagne ou on preche la real politk, les politiques qui nous dirigent preferent nous garder dans l'illusion: la situation est sous controle, tout va tres bien madame la marquise. Voila le resultat...

Notre PR qui aime les explications pedagogiques (sic) lorsqu'il s'agit de creer une enieme loi sortie du pathos d'un fait divers, a "oublie" (comme nombre de ses predecesseurs) d'informer son pays de la maladie qui le bouffe, des lors, comment le peuple pourrait accepter de subir sa therapie?

Une bonne emission qui offre un panorama de ce qui se fait ailleurs:

http://oeil-sur-la-planete.france2.fr/?page=emissions&id_rubrique=101

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N'oublions pas que le taux d'usure sera 4,5 %. Arrivé à ce taux, la France sera bonne à jeter à la poubelle. Personne ne peux rembourser.

Les marchés et les Hedge Funds sont en train d'aiguiser leurs couteaux. Il attaqueront, et c'est une certitude, après le deuxième tour.

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Les marchés et les Hedge Funds sont en train d'aiguiser leurs couteaux. Il attaqueront, et c'est une certitude, après le deuxième tour.

Ca sert à quoi d'attendre le deuxième tour ?

Depuis le début de la crise des cassandres de tout bord prédisent à peu près tout et n'importe quoi (explosion de l'euro, sortie de la grèce...), quel intérêt de donner du crédit à ces gens non dénués d'arrières-pensées ?

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De toutes façons, les "marchés" (terme trés imparfait) ne spéculent pas s'il n'y a pas matière à le faire. S'il y a spéculation, c'est le niveau d'endettement qui le permet. Et cet endettement est le résultat de politiques menées pas des dirigeants élus.

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Ca sert à quoi d'attendre le deuxième tour ?

La finance comportementale, ou l'agent est-il un décideur rationnel...etc

Il faut un contexte favorable pour spéculer, un contexte favorable à un scénario, projeté mais crédible qui poussent les gens à prendre des positions (short/long) d’anticipation.

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Rien ne va plus en Espagne  :oops:  :happy:

Espagne: face à la crise, un village vote pour des plantations de cannabis

BARCELONE - A la recherche de fonds pour renflouer les caisses du petit village catalan de Rasquera, ses habitants ont voté mardi, lors d'un référendum original, en faveur du projet anti-crise controversé du maire de plantations de cannabis sur leur territoire.

Au total, 308 habitants sur les 804 majeurs de ce village du nord-est de l'Espagne ont dit oui, soit 56,3% des votants, contre 43,7% de non (239), un score très éloigné de la barre des 75% fixée par l'édile Bernat Pellisa.

Mais le maire qui avait menacé de démissionner avec toute son équipe s'il n'obtenait pas ce score a remis sa décision à plus tard, estimant que cela relèverait de l'irresponsabilité de se prononcer dans la précipitation.

Ce 57/43 est un résultat magnifique même s'il a baissé dans les dernières semaines, a-t-il estimé devant les caméras de chaînes de télévision espagnoles et internationales.

Demain matin, nous prendrons des décisions après avoir digérer les résultats, a-t-il ajouté, soulignant que les gens avaient désormais une opportunité de sortir de la crise.

Je ne vais pas démissionner ni ce soir, ni demain, a-t-il toutefois ajouté, estimant qu'il fallait faire les choses dans l'ordre et le calme.

Les habitants étaient appelés à répondre à une question simple: Etes-vous d'accord avec le plan anti-crise approuvé par la mairie de Rasquera le 29 février?.

Le plan anti-crise, c'est un projet de la municipalité, dirigée par les indépendantistes catalans d'Esquerra Republicana de Catalunya, de louer sept hectares de terres à l'Association barcelonaise de consommation privée de cannabis (ABCDA), un groupement de fumeurs de haschisch, afin qu'elle puisse y cultiver du chanvre indien pour ses 5.000 membres.

Rasquera, une localité qui vit principalement de la culture de la vigne et des oliviers, lourdement endettée comme de nombreuses communes espagnoles, avait imaginé cette solution inattendue pour faire face à sa dette de 1,3 million d'euros.

La consommation privée de drogue n'est pas un délit en Espagne, alors que sa vente l'est.

Le projet de recouvrir les champs alentours de plans de cannabis, combattu par l'opposition municipale menée par la coalition nationaliste CiU, avait divisé le village, au point que le conseil municipal avait fini par organiser ce référendum et à mettre sa démission dans la balance.

Très sérieusement, la municipalité prévoit de créer 40 emplois, directs ou indirects, grâce à ces plantations de cannabis et a défendu son projet en expliquant que le prix de location des terres devrait être multiplié par plus de dix par rapport aux baux normaux.

La commune a beaucoup de difficultés avec la crise. Maintenant, on nous demande de rembourser les dettes à un rythme impossible pour un petit village, avait plaidé Josep Maria Insausti, conseiller municipal de la commune, en présentant le projet.

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Bientôt une guerre commerciale hollando-espagnole..nous voilà revenu loin en arrière dans l'histoire de l'europe..quelle regression  ;)

G4lly ce smiley happy!, n'a rien à voir avec de quelconques origines espagnoles, j'en suis sur!

Cette news c'était juste pour faire un écran de fumée  :happy: sur les taux emprunt dtat espagnol qui culmine a 6% ... ce qui n'augure pour ainsi dire que du mauvais.

Même musique en Italie ... ou le bla bla de Monti a fait long feu. Je préfère même pas parler du Portugal ...

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Est-ce qu'à très long terme (pas si long que ça finalement) on ne risque pas de voir des localités se "détacher" du pouvoir fédéral?

L'état espagnol est peu endetté, par contre les communauté le sont a mort - notamment la dette immobilière - ... je doute qu'elles voient un quelconque intérêt a s'autonomiser financièrement ;)

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6% sur le 10 ans Espagnol. 5% sur le 10 ans Italien...

La baguette magique de Super-Mario Goldman Sachs serait-elle déchargée ?

Au dessus de 4,5% c'est mouru. Le pays ne peut rembourser. Sauf que ce taux usuraire fait que vous devez rembourser deux fois ce que vous avez emprunté, voire plus. C'est intenable.

Donc récapitulons :

- Grèce : Echec ! (un nouveau plan de refinancement en Juin, malgré Sarkozy qui nous explique tous les deux mois que la Grèce est sauvée).

- Espagne : Echec !

- Italie : Echec !

- Portugal : à voir mais je ne vois pas avec quelle économie ils vont se refaire.

- Angleterre : (planche à billets).

- BCE : (planche à billets).

- USA : (planche à billets).

- France ?

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Le pire c'est que L'Allemagne a "foiré" - sous-souscrite - sa levée de fond aujourd'hui ...

http://www.reuters.com/article/2012/04/11/markets-bonds-bunds-idUSL6E8FB20L20120411

(Reuters) - German Bund futures extended losses on Wednesday after a German auction failed to receive bids worth the full amount on offer to investors.

The Bund future sank to a session low of 139.59, down 73 ticks on the day, from around 139.80 before the release of the auction results.

The launch of Germany's new 10-year bond drew bids worth 1.1 times the amount allocated to investors, with 23 percent of the issue retained.

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