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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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De toutes manières. Sortir de l'Euro coûterait des fortunes que nous n'avons pas.

Construire l'Euro a coûté l'équivalent de dizaines de programmes Apollo. (dixit un intervenant, chez Doze ou Calvi).

Une union se juge à l'épreuve des crises. Soit on divorce, soit on sauve son mariage.

La solution serait peut-être un Euro à deux vitesses.

Quand à Bouzou, ce qu'il oublie de dire c'est que les deux principaux candidats à la présidentielle 2012 sont tout à fait au courant de ce qui se passe.

Dans un cas le coeur électoral sont les retraités : faut qu'on continue à toucher nos retraites et que rien ne bouge.

Dans l'autre cas, ce sont les profs et les fonctionnaires : une autre forme de conservatisme sur des acquis sociaux.

Dans les deux cas, qu'ils ne se fassent aucune illusion : ils vont tous bouffer de la terre.

Les programmes ne sont que des discours populistes au niveau - "crétinisme Alpin" - des électeurs. Ils ne reflètent en rien les mesures d'austérité à venir. Mais elles viendront, c'est une certitude. Et elles seront cataclysmiques.

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Dans un cas le coeur électoral sont les retraités : faut qu'on continue à toucher nos retraites et que rien ne bouge.

Dans l'autre cas, ce sont les profs et les fonctionnaires : une autre forme de conservatisme sur des acquis sociaux.

Dans les deux cas, qu'ils ne se fassent aucune illusion : ils vont tous bouffer de la terre.

Et dans les deux cas une érosion massive de ces catégories de pouvoirs d'achat signifie baisse de la consommation intérieure qui en France tracte la croissance. C'est une des limites d'un projet de baisse des traîtements et des retraîtes... Les fonctionnaires constituent aujourd'hui le gros de la classe moyenne avec des revenus à peu près corrects, ce ne sont pas les gens au SMIC ou à temps partiel qui consomment, achètent des vacances ou des logements ... sans parler d'épargner bien entendu

Quant aux acquis sociaux çà fait une broque qu'ils sont battus en brèche, les fiches de paye sont là pour en témoigner ainsi que le temps de travail, dans de très nombreuses administrations D'ETAT (je ne parle pas des collectivités territoriales) on est à la pointeuse comme dans le privé.

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Et dans les deux cas une érosion massive de ces catégories de pouvoirs d'achat signifie baisse de la consommation intérieure qui en France tracte la croissance. C'est une des limites d'un projet de baisse des traîtements et des retraîtes... Les fonctionnaires constituent aujourd'hui le gros de la classe moyenne avec des revenus à peu près corrects, ce ne sont pas les gens au SMIC ou à temps partiel qui consomment, achètent des vacances ou des logements ... sans parler d'épargner bien entendu

Quant aux acquis sociaux çà fait une broque qu'ils sont battus en brèche, les fiches de paye sont là pour en témoigner ainsi que le temps de travail, dans de très nombreuses administrations D'ETAT (je ne parle pas des collectivités territoriales) on est à la pointeuse comme dans le privé.

De toute façon l'argent nécessaire sera d'une manière ou d'une autre pris la ou il est ... dans le patrimoine des français. On a déjà assisté a une grosse augmentation des prélèvement sur PV de valeur mobilière, on va avoir droit a une fiscalisation au même niveau des PV immobilière etc.

Coté économies de fonctionnement c'est trop conflictuel pour qu'on s'y attelle ... La diminution par 3 du nombre de commune, la disparition des département, des sous préfecture etc. etc. c'est tellement émotionnel que rien que retirer le numéro de département des plaque de bagnole ca provoque une révolution! Coté santé idem ... il y a des économie énorme a faire, on met fin a la médecine libérale aussi bien pour le patient que pour le toubib ... et hop fini les multi prescription multi examen et autre escroquerie a l'assurance maladie. Pour l'école pareil ... la moitié des établissement scolaire sont tellement petit qu'il n'ont aucun sens meme dans l'aménagement du territoire en gros on pourrait réduire le nombre d'école par deux ... sans réduire le nombre de classes rien que la y a des économie énorme.

C'est le coté super rassurant du système français, il y a tellement de source d'économie potentielle que les marge de manœuvre théorique sont énormes.

Ces économies ne résoudraient pas tout ... mais ce sera déjà un bon gros début qui n'influerait quasiment pas - négativement - sur la croissance, et pourrait même équilibrer un peu notre balance commerciale par moindre dépense.

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Je suis d'accord avec toi Pascal. Mais quand il n'y a plus de thunes, il n'y a plus de thunes.

Et si on ne peut plus payer les fonctionnaires - parce que nous en avons trop pour notre "pouvoir d'achat", ça s'appelle vivre à crédit.

L'état paye déjà les retraites actuelles à crédit. En empruntant sur les marchés. Après les élections, lorsque les taux d'intérêt de l'emprunt d'état Français vont exploser (inévitable), l'état sera bien obligé de dire la vérité à ses citoyens.

La France est en faillite.

Pour les retraites, les fonctionnaires, les collectivités territoriales, la santé (entre autres) : Il faudra prendre de très douloureuses décisions.

Quand à l'éducation nationale :

L'éducation nationale française : 1 418 744 personnes (plus que l'Armée Russe, ex Armée Rouge). Et sur ce chiffre, il y a moins d'1 million d'enseignants ! C'est à dire qu'il y a 512 087 "administratifs" (hors restauration et services annexes bien sur).

Savez vous que sur ces 512 000 personnes, une commission d'enquête de l'assemblée a trouvé 37 664 salariés qui n'apparaissent que dans la colonne "dépense de personnel" et dont personne ne sait ce qu'ils font.

Le coût de cette gigantesque plaisanterie ? 650 milliards de Francs par an, soit le prix de 52 porte-avions nucléaires de 36 000 tonnes (avec avions).

Le manque de professeurs dont on nous rebat les oreilles ? Il y a aujourd'hui 459 600 élèves de moins qu'en 1991, mais 247 000 enseignants de plus.

Les résultats : sur 726 000 jeunes qui quittent chaque année le système, le ministère reconnaît lui même que 439 000 n'ont "aucune réelle formation".

Un chiffre à retenir : les fonctionnaires représentent 27 % de la population active ayant un emploi, alors que chez les autres pays du G7, on ne dépasse jamais 13 %.

Les diplômés, Ingénieurs des autres pays : Allemagne, Angleterre, etc... sont ils plus cons ? Non.

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Le poste de Perry montre que les économies peuvent être faites juste par changement de méthode.

Juste une remarque: un de nos gros problème est que faire des économie et relancer la croissance prennent du temps quand nous avons besoin de résultats dans 12 mois.

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Le problème c'est que le changement de méthode comme tu l'indiques prends du temps, ça se ferait peut-être sur dix ans ou plus (c'est tout un système qui est à revoir) et qu'il est peu probable que les politiques des différents partis se mettent d'accord sur la marche à suivre. A chaque changement de présidence le nouveau président va s'amuser à chambouler ce que son prédécesseur aura mis en place et ainsi de suite.

Et puis si on dégraisse le Mamouth il faudra assurer la reconversion professionnelle des enseignants. La France sait-elle faire et dans des délais raisonnables ? Que va-t'on faire des  439.000 élèves qui ont chaque année quitté l'école sans formation ? Sont-ils réinsérables dans le marché de l'emploi (qui lui aussi va devoir être réformé de fond en comble) ou seront-ils des RSA/RMIste à vie ?

Je commence à penser que c'est presque impossible de "relancer" la machine France (et Belgique même si j'ai l'impression qu'on s'en sort un petit peu mieux).

:-[

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Je commence à penser que c'est presque impossible de "relancer" la machine France (et Belgique même si j'ai l'impression qu'on s'en sort un petit peu mieux).

Ne nous inquiétons pas, la fin du monde prévue pour décembre 2012 devrait mettre fin à cette crise économique.
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Le problème c'est que le changement de méthode comme tu l'indiques prends du temps, ça se ferait peut-être sur dix ans ou plus (c'est tout un système qui est à revoir) et qu'il est peu probable que les politiques des différents partis se mettent d'accord sur la marche à suivre. A chaque changement de présidence le nouveau président va s'amuser à chambouler ce que son prédécesseur aura mis en place et ainsi de suite.

Et puis si on dégraisse le Mamouth il faudra assurer la reconversion professionnelle des enseignants. La France sait-elle faire et dans des délais raisonnables ? Que va-t'on faire des  439.000 élèves qui ont chaque année quitté l'école sans formation ? Sont-ils réinsérables dans le marché de l'emploi (qui lui aussi va devoir être réformé de fond en comble) ou seront-ils des RSA/RMIste à vie ?

Je commence à penser que c'est presque impossible de "relancer" la machine France (et Belgique même si j'ai l'impression qu'on s'en sort un petit peu mieux).

:-[

En Belgique ya une réforme de l'Etat en cours, du coup pas mal d'analyses peuvent être chamboulées. L'organisation politique rend la chose moins perceptible également et les gens ont tout simplement globalement plus de capital. Néanmoins il diminue. Il y a moins d'emprunts hypothécaires (et moins de rénovations de maisons) et le nombre de locataires croit. On peut aisément constater aussi que le gouvernement met la pression et durcit le ton sur un tas d'infractions de volume (Code de la route) en renforçant les mécanismes de perception du fric (notamment en permettant les saisies sur le revenu de manière plus aisée). Et c'est pas près de finir.

Pour dégraisser l'EN en France déjà aller voir du côté des commissions ministérielles et des 37 000 gens dont personne ne sait ce qu'ils fabriquent serait déjà un début.

Enfin reste ce qu'avance Gally. Remembrement communal qui est en France un truc sans cesse renvoyé sine die.

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Maintenant que faire ? Virer des professeurs et faire des chômeurs qui vivront quand même grâce à des subventions de l'Etat, le pouvoir d'achat en moins ? Attention ! je ne critique pas le post de Perry, je pose réellement la question.

G4lly parlait d'investissement productif et d'investissement improductif au-dessus.... :oops:

Il faut se demander ce qu'il y a de réellement productif dans l'éducation nationale aujourd'hui, en rapport avec sa mission principale et qui pourrait être fait à moindre coût.

Puis réaliser cette bascule, entre les fonctionnaires "improductifs" à transférer vers le secteur privé "productif".

Je brode sur la méthode parfaite dans un monde parfait, malheureusement cette bascule est techniquement difficile à réaliser on ne change pas les gens de place ou de carrière comme ca dans notre monde moderne, on est sur de la réforme générationnelle, ou ...de la réforme qui cogne dur et qui fait mal.

A propos de réforme dans notre beau pays :

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=0YKWgpa8CPc&feature=player_embedded

Sinon oui bien sur que nos candidats savent  et ne parlent pas du tout de ça, dans l'affreux concours de populisme auquel ils sont en train de se livrer, et avec une indécence qui arrache les yeux et crève les tympans.

Les 2 clowns pilotent à vue au gré de la boussole du clientélisme se foutent du reste, ce qu'il faut c'est prendre le pouvoir ou le conserver, après on verra à chaque jour suffit sa peine.

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Perry

tu as entièrement raison sur le fond nous le savons très bien, la réforme de notre "système organisationnel" est une source d'économies considérables. Le soucis aujourd'hui est de le refondre sans rupture de l'édifice:

-au niveau social

-au niveau économique

En clair celà signifie une véritable révolution sociétale ... c'est un projet considérable

J'avoue que faisant partie d'une administration comptant environ 17.000 agents les chiffres de l'EN me font transpirer un peu quand même

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Coté santé idem ... il y a des économie énorme a faire, on met fin a la médecine libérale aussi bien pour le patient que pour le toubib ... et hop fini les multi prescription multi examen et autre escroquerie a l'assurance maladie.

T'inquiète G4lly! Avec 5% d'installation en libéral d'une promotion contre 50% autrefois, elle est en train de s'éteindre toute seule avec ça ET les vagues massives de départ en retraite dues à la pyramide des âges des toubibs.

Or à l'hosto, comme les 35h ont limité drastiquement la quantité d'horaire attribuable par les médecins pour prendre en charge les patients * , la pression sur la médecine libérale s'augmente par voie de conséquence , puisque les hôpitaux redirigent sur les libéraux les personnes qui pètent les plombs devant les délais d'attente proposés.

Moralité :

Oui il reste de grosse marge d'économie à faire pour arriver à une médecine étatisée à l'anglaise d'ailleurs très économique puisque l'on y décide de ne pas opérer du cœur un patient de plus de 65 ans ou que les gens y reçoivent un rendez vous de cancérologie après leur mort.

On est d'ailleurs en bonne voie en décidant de ne pas rembourser les traitements les plus pointus (cochon de firme pharmaceutique !)...

On a vu le résultat dans le cas de Stratège  :-\

* les médecins sont à 48h par semaine car assimilés cadre quand les autres sont à 35h.

Problème : tu operes pas tout seul ...mais avec des gens qui ne sont disponibles que 35h par semaine...

D'où un allongement des délais opératoires ....

Exemple évidemment extensible à toute activité médicale nécessitant la présence d'une aide : donc tous les actes techniques...

Restent les heures de garde qui sont incluses dans le temps de travail de 48h :

Moralité les spécialités à garde peuvent avoir fait leur seemaine en 3 jours ....

Amusant quand on se rappelle les horaires d'autrefois qui confinaient à de la médecine de guerre...

Résultat :

Moins de créneaux hospitaliers pour prendre en charge les patients rentrant d'une façon ou d'une autre dans la filière hospitalière ...

Lesquels se retrouvent renvoyés sur une filière libérale déjà saturée, où la pression administrative croît... :O

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T'inquiète G4lly! Avec 5% d'installation en libéral d'une promotion contre 50% autrefois, elle est en train de s'éteindre toute seule avec ça ET les vagues massives de départ en retraite dues à la pyramide des âges des toubibs.

Or à l'hosto, comme les 35h ont limité drastiquement la quantité d'horaire attribuable par les médecins pour prendre en charge les patients * , la pression sur la médecine libérale s'augmente par voie de conséquence , puisque les hôpitaux redirigent sur les libéraux les personnes qui pètent les plombs devant les délais d'attente proposés.

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Je rajouterai en plus le passage de nombreux libéraux en hors conventionné (pas remboursé par la sécu) en zone urbaine, et un décalage énorme avec la médecine dite de campagne ou les toubbibs sont soumis à des tours de garde obligatoire (réquisitionnés) pour assurer la continuité des soins, pas le cas en zone urbaine ou sont implantés hôpitaux et services d'urgences.

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Actuellement, la concurrence pour attirer des capitaux impose aux grandes sociétés de rémunérer l'actionnariat au-delà de leur croissance réelle. Pour ce faire, comme l'écrit G4lly en soutenant le contraire, elles licencient à tour de bras pour augmenter artificiellement leurs marges (par la contraction de la masse salariale).

On peut aussi ajouter les délocalisations qui permettent aussi de reduire la masse salariale mais en gardant la même production. Si les politiques ont reduit toutes les entraves à la délocalisation (par l'intermediaire de la sainte U.E) il ne reste plus beaucoup de raisons de garder la production dans des pays à hauts salaires. Mais ce petit jeu d'avoir le beurre et l'argent du beurre est valable au niveau individuel mais si tout le monde le fait ? D'ou le probleme de cette croyance que l'addition de tous les interêts individuels donne l'interêt general. N'en deplaise a Alain Minc, nous sommes des animaux sociaux et avons besoin d'un minimum d'organisation par la collectivité.

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D'ou le probleme de cette croyance que l'addition de tous les interêts individuels donne l'interêt general. N'en deplaise a Alain Minc, nous sommes des animaux sociaux et avons besoin d'un minimum d'organisation par la collectivité.

La somme des intérêts individuels n'est pas l'intérêt collectif. En effet. Cf les sondages.

À ceci prêt que la croissance collective seine est bien la somme des entrepreneurias individuel avec l'acceptation que certains seront des échecs. Et c'est ce dont nous manquons en France.

La collectivité n'est pas là pour faire ce type de choix. Elle est là pour assurer la continuité et l'observation des fonctions régaliennes. Ainsi, pour qu'il y ai une liberté de contrat il faut au même moment une police et une justice puissantes sinon on va dans le capitalisme de copinage qui n'est qu'une forme de prédation collective.

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On peut aussi ajouter les délocalisations qui permettent aussi de reduire la masse salariale mais en gardant la même production. Si les politiques ont reduit toutes les entraves à la délocalisation (par l'intermediaire de la sainte U.E) il ne reste plus beaucoup de raisons de garder la production dans des pays à hauts salaires.

Une délocalisation ne se traite pas aussi facilement que cela, dans beaucoup de cas cela implique de monter une structure juridique sur place 50/50 avec un local, avec tous les risques que cela engendre, exemple : danone en chine.

Ce qui se passe également et il ne s'agit pas de délocalisations à proprement parler, c'est de sous-traiter une production réalisée auparavant en interne auprès d'un sous-traitant étranger pas cher et d'importer ce produit pour le revendre sur place. Des barrières à l'importation pourrait permettre de corriger cet effet d'opportunité, il faudrait toutefois être capable de réguler la concurrence sur place pour ne pas pénaliser celui qui ne peut pas s'approvsionner chez le sous-traitant étranger.

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Je rajouterai en plus le passage de nombreux libéraux en hors conventionné (pas remboursé par la sécu) en zone urbaine, et un décalage énorme avec la médecine dite de campagne ou les toubbibs sont soumis à des tours de garde obligatoire (réquisitionnés) pour assurer la continuité des soins,

Sauf que depuis peu l'obligation de continuité des soins n'est plus une obligation de la medecine libérale ... et qu'a par quelques acharnés de la cause les médecins de campagne comprennent vite que c'est un sacerdoce qui ruine leur vie privé. Tellement que les campagne essaye de fonctionnariser partiellement des toubib pour les faire revenir

pas le cas en zone urbaine ou sont implantés hôpitaux et services d'urgences.

Le souci est différent mais souci il y a ... les urgences récupere tout les soins de villes qui pour une ou l'autre raison ne sont pas fait en soin de ville. Horaires, disponibilité, tiers payant etc. etc.

@BPCs

En France les pratique anglaise dont tu parles existe déjà depuis longtemps, sauf que par hypocrisie on les passe sous silence... a partit de tel age - assez jeune - tu n'es plus prioritaire sur les greffe, a partir de tel montant, tel traitement n'est pas remboursable etc. Et c'est partout pareil ... la vie a un prix malheureusement.

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Je rajouterai en plus le passage de nombreux libéraux en hors conventionné (pas remboursé par la sécu) en zone urbaine, et un décalage énorme avec la médecine dite de campagne ou les toubbibs sont soumis à des tours de garde obligatoire (réquisitionnés) pour assurer la continuité des soins, pas le cas en zone urbaine ou sont implantés hôpitaux et services d'urgences.

En fait il ne faut pas confondre Hors convention ou secteur 3 avec un remboursement forfaitaire d'un Euro

Secteur 2 ou honoraire libre ou le remboursement se fait sur la portion correspondant au tarif sécu

Secteur 1  : tarif sécu

La plupart à Paris sont en secteur 2 mais avec un dépassement laissé au bon vouloir du praticien et pas même quantifé (comme pour les sorties jours d'un PA :lol: ) simplement au prorata de leur aura universitaire ou à minima...

Effectivement cela correspond à rejeter les gens vers un système public lui même débordé ...

Inversement l'absence d'évolution et d'évaluation des actes dentaires fait que les dentistes survivent sur les qq patients où il y a des prothèses ....

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Inversement l'absence d'évolution et d'évaluation des actes dentaires fait que les dentistes survivent sur les qq patients où il y a des prothèses ...

Va voir comment fonctionne les cabinets dentaires mutualistes ... a ca c'est sur leurs dentistes n'ont pas tous un chalet a Courchevel. Faut arreter de chialer sur le sort de gens qui malgre tout se goinfre, un moment ou un autre. On a l'impression d'entendre les crémiers sur les marché qui depuis toujours souffre la mort de se lever tot 3 matins par semaine :lol: demande leur d'échanger leur place avec un soudeur ou un chuadronnier ;)

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Sauf que depuis peu l'obligation de continuité des soins n'est plus une obligation de la medecine libérale ... et qu'a par quelques acharnés de la cause les médecins de campagne comprennent vite que c'est un sacerdoce qui ruine leur vie privé. Tellement que les campagne essaye de fonctionnariser partiellement des toubib pour les faire revenir

:rolleyes: Là par contre je vais vérifier directement auprès du concerné parce que cette obligation de continuité des soins dans sa zone d'exercice il m'en encore parlé ya pas longtemps, et je te confirme que pour la vie privée du médecin de campagne, c'est juste un autre monde.

En fait il ne faut pas confondre Hors convention ou secteur 3 avec un remboursement forfaitaire d'un Euro

Secteur 2 ou honoraire libre ou le remboursement se fait sur la portion correspondant au tarif sécu

Secteur 1  : tarif sécu

Tu fais bien de le préciser c'est exact.

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:rolleyes: Là par contre je vais vérifier directement auprès du concerné parce que cette obligation de continuité des soins dans sa zone d'exercice il m'en encore parlé ya pas longtemps, et je te confirme que pour la vie privée du médecin de campagne, c'est juste un autre monde.

L'obligation de continuité des soins ... y compris nuit jour samedi dimanceh et férié je précise, a été troqué dans la loi HPST contre la moindre revalorisation des actes et les obligation de justifier de certain a l'assurance maladie - durée des arrets maladie etc. -

En gros l'organisation des gardes de mececine de ville n'est meme plus une obligation déontologique a la charge de l'ordre. Cela a certain avantage, les visite a domicile dans ces condition sont facturé infiniment plus cher qu'une consultation banale, mais infiniment moins cher qu'une consultation d'urgence. Comme parallelement les "dispensaires" qui aurait du dans l'idéal suppléer ces gardes n'ont quasiment jamais vu le jour - en gros les medecins de garde se regroupait dans un cabinet pour la nuit, c'est plus sécurisant, et en général on le place proche d'un service d'urgence, et les patient qui ne peuvent venir par leur propre moyen utilise les VSL des ambulanciers, le tout pour beaucoup moins cher qu'un transport pompier/samu + consultation d'urgence -. Résultat tout ces patients atterrrisse aux urgences soient par leur propre moyen soit via les pompiers, et le cout pour l'assurance maladie est énorme ... pire ca dillue aux urgence les urgences vraies urgences vitales, des urgences toute relative - dans le sens ou dans le ressenti du patient il y a une détresse réelle mais ou médicalement il n'y a pas de crainte imminente pour la vie du tout -.

De toute facon le jour ou le pays sera vraiment en faillite on y viendra au NHS et a la médecine d'état.

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Un médecin libéral ça veut dire qu'il exerce aux tarifs qu'il veut ?

Absolument pas.

En france il y a deux médecine.

- celle d'état, ou le personnel est fonctionnaire.

- celle libéral ou le personnel a un staut privé, et pour les toubib de ville ils sont en général indépendant, comme des commercant.

Il se trouve qu'en France le gros de la médecine non-hospitaliere est le fait de ces medecin/commercant, de meme que la pharmacie, les soin infirmier, liné, dentaires etc.

De plus l'organisation de cette médecine libéral est assez particuliere.

- les medecin sont payé a la consultation ou a a l'acte, plus il consulte plus il sont riche

- les pharmacien son payant a ce qu'il vendent comme médocs

- les medecins et les pharmaciens voient leur formation continue assuré par ... les laboratoire pharmceutique privé!

- et l'assurance maladie finance tout cela les yeux fermé ou presque ... faisant naturellement confiance au medecin et pharmacien dans la stricte nécessité de chaque prescription traitrement arret maladie etc.

En gros on a un systeme ou la santé publique est la derniere roue du carosse, et ou tout le monde est incité pour gagner plus de sous, a vendre le plus possible de médoc - gratuit pour le client puisque payé automatiquement par l'assurance santé - a effectué le plus d'acte médicaux - gratuit pour le client parce que payé par l'assurance santé ... Tout cela alimentant les medecins qui prescrive, les pharmacien qui vende les producteur de medoc qui vende, etc. etc. Dans ce systeme a aucun moment on n'évalue le résultat "santé publique". Dans ce systeme a aucun moment on ne responsabilise le patient, on responsabilise a peine plus le pharmacien, et on commence a peine a taper sur les medecins et les labos - du moins ceux qui abusent -

Dans le meme temps tu as des medecins plus con que les autres qui vivent un vrai sacerdoce et qui gagne trois france six sous. En gros ceux de la bonne vieille campagne, qui font absolument tout, qui sont a la fois pompier volontaire, urgentiste, vétérinaire a leur heure, medecin, qui se tape naturellement les gardes parce que tout le monde sait ou ils habitent et dont la femme va se faire suater par le voisin parce qu'elle ne voit jamais leur mari.

Il se trouve qu'en France pendant longtemps on a eu un systeme entre les deux. Des association de toubib plus ou moins salarié qui fonctionnait en dispensaire, et qui était lié soit a des organisme de santé - les assurance santé mutualiste - soit a du syndicalisme/assurance/patronnat antérieur a l'assurance maladie commes les dispensaire miniers etc. etc. Tout ce petit monde associatif part en miette par manque de structure et de financement ... reste donc la dualité privé vs état, dualité dans laquelle l'état a fait un choix avec la loi HPST, qui de fait démonte la mission hospitaliere de service publique globale pour reprendre la logique libéral des petit morceau de service universel plus ou moins assuré par le moins disant, pour soit disant faire des économie sans violer l'idéologie. En gros la ou partout en Europe on a une medecine intégré controllé completement par l'état, en France on a un truc autogéré par le privé ... dans lequel l'état ramasse juste les cas désespéré les moins rentable.

Même chez les britons a la grande époque Thatcher Major ils n'ont pas été assez con pour monter une gabegie pareil, c'est dire.

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