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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


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Pour le moment la Tunisie a chassé l'empressement a se débarasser de Gbagbo ... le vent serait il en train de tournée pour le boulanger?

On peut voir ça dans l'autre sens aussi: entre la Tunisie et l'Egypte il est plus facile a degommer maintenant médiatiquement parlant.

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De facto, l'histoire de sa trésorerie se confirme comme étant depuis le début la plus intéressante: la CI est en quelque sorte coupée du monde en ce que l'essentiel du problème, même s'il a des répercussions régionales, se déroule dans le pays, sans trop d'intervenants directs étrangers hors des forces internationales déjà sur place, surtout tant que la Cédéao refuse l'intervention directe. Concrètement, pratiquement, plus le temps passe, plus il ne s'agit, schématiquement, que d'une histoire de contrôle de territoires et zones-clés (et les ressources afférentes) par 2 "bandes rivales": l'arme financière peut s'avérer redoutable si utilisée en corrélation avec la lassitude de la majorité des Ivoiriens. Il a été prouvé qu'ils ne pouvaient, malgré les appels de Ouattara, s'arrêter de bosser parce que l'état des réserves est tel qu'il leur faut travailler pour bouffer au jour le jour. Si l'activité disparaît en partie, c'est peut-être là l'ouverture suffisante pour Ouattara: l'inconnue est la popularité de Gbagbo dans cette équation.... De deux façons:

- est-elle suffisante pour durer face à des privations grandissantes dans une partie suffisamment importante de la population? Soit Gbagbo dispose t-il, quantitativement, d'une masse critique suffisante de population pour tenir?

- y'a t-il assez de monde pro-Gbagbo ou anti-Ouattara/rebelles qui soient aussi prêts à endurer des privations et risquer une guerre civile pour le régime actuel? En d'autres mots, la popularité de Gbagbo est-elle suffisamment puissante dans son électorat hardcore pour tenir quoiqu'il en coûte?

Si l'importance des manifs des Jeunes Patriotes, devenus une vraie mafia de rues, un noyau de professionnels de l'émeute/agit-prop, ne pouvait se maintenir que par l'arrosage par le budget national, c'est déjà un premier problème pour Hbagbo.

Si la levée de l'impôt est de facto quelque chose qui ressemble de plus en plus à une levée de la main à la main, alors l'urgence la rendra encore plus dure et la fera de plus en plus ressembler à une contribution forcée comme le "pizzu" de la maffia sicilienne bien plus qu'à l'impôt légitime d'un Etat de droit par une partuie croissante de la population active, ou celle qui arrive à l'être encore suite à l'arrêt du commerce extérieur (quelle est l'importance des rentrées fiscales de l'activité portuaire dans la totalité des rentrées fiscales?). D'autant plus que plus que plus le temps passe, moins Gbagbo contrôle efficacement de territoires, ce qui veut dire que certaines zones seront plus mises à contribution que d'autres, et plus durement. Le sentiment d'injustice qui en résultera risque d'augmenter vite.

La seule question qui reste est de savoir si, malgré ces restrictions grandissantes, ce qui restera entre les mains de Gbagbo sera une "masse de manoeuvre" suffisante pour encore faire durer la crise (nombre d'hommes contrôlés, troupes, clans et pôles de puissances arrosés, superficie et importance stratégique des zones contrôlées).

Le temps semble plutôt jouer pour un Ouattara qui, lui, ne lève pas d'impôts sur la population et ne lui fait aucun mal face à un Gbagbo qui, à mesure que le temps passera, aura une main forcément ressentie comme lourde, injuste et brutale au point d'être cruelle. Sa popularité, son historique, sa personnalité, sont-elles des boucliers suffisants face à cela?

Enfin le problème de Ouattara reste le même: même si la dimension "d'agent de l'étranger" peut n'être pas déterminante voire s'amenuiser, le fait demeure qu'il ne contrôle pas grand-chose, n'a pas de territoire au sud, et n'est président qu'en titre. Même si la question de sa légitimité se posait moins dans la population, possession vaut toujours titre.

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Alassane Ouattara, engagé dans une bataille avec le chef d'Etat sortant ivoirien, Laurent Gbagbo, pour le contrôle de l'économie en Côte d'Ivoire, a demandé, dimanche, aux contribuables de 'suspendre le paiement des taxes et impôts', indique un communiqué de son gouvernement.

'En application' de la décision de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) de fermer ses agences ivoiriennes, 'le gouvernement demande aux contribuables de suspendre le paiement des impôts et taxes jusqu'à la fin de la période de fermeture décidée' par la BCEAO, selon le texte signé par Guillaume Soro, premier ministre de M. Ouattara. 'En revanche, il est demandé aux contribuables de continuer de déposer leurs déclarations en vue de respecter leurs obligations déclaratives en vertu des textes en vigueur', est-il ajouté.

Abidjan.net : "Après la démission de Philippe-Henry Dacoury-Tabley du poste de gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), tout le monde se demandait comment le camp Gbagbo allait s’en sortir sans argent devant les charges inhérentes au fonctionnement de son administration. Mais, personne n’aurait pu imaginer ce qui s’est passé mercredi dernier dans les locaux de la représentation  de la BCEAO à Abidjan. En effet, Désiré Dallo, le ministre des finances de l’aile Gbagbo, s’est introduit, en compagnie d’hommes armés, dans l’agence bancaire afin de la réquisitionner, comme le permettait un décret signé peu de temps avant. Selon certaines indiscrétions internes à la banque, l’objectif de cette incursion était vraisemblablement la salle des coffres, de laquelle 8 milliards de FCFA (environs 17 millions de dollars) auraient été extraits. Le camp Gbagbo doit trouver 80 milliards de FCFA (près de 170 millions de dollars) chaque mois pour payer les fonctionnaires. La Côte d’Ivoire ne dispose que du triple (542 millions de dollars) en réserves de trésorerie. Après le braquage de la Bceao qui a conduit à la cessation d’activité dans plusieurs agences bancaires, c’est au tour des agences Western union, contraints par la situation, de fermer leurs portes. Les Ivoiriens qui espéreraient encore recevoir de l’argent de parents ou amis à l’étranger devront se résignés."

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L'armée mauritanienne a déjoué mercredi une tentative d'attentat à Nouakchott contre le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, et revendiquée par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi).

Vers 02H00 (locales), l'armée a fait sauter un véhicule bourré d'explosifs à 12 km au sud de Nouakchott, tuant les trois occupants qui s'y trouvaient, selon une source militaire qui a précisé qu'ils tentaient "de s'infiltrer dans la capitale pour y commettre des attentats".

Neuf soldats, qui se trouvaient à environ 300 mètres de la très forte déflagration entendue dans plusieurs quartiers de la capitale, ont été blessés par les débris projetés.

Aqmi a très vite revendiqué une tentative d'attentat, affirmant par l'intermédiaire de l'agence privée en ligne Nouakchott informations (ANI), qu'elle "visait à assassiner" le chef de l'Etat Mohamed Ould Abdel Aziz.

Un porte-parole de l'organisation, qui a contacté l'ANI depuis le nord du Mali, a par ailleurs affirmé que, contrairement à la version mauritanienne, il n'y avait que deux occupants dans le véhicule et que ce sont eux qui ont pris l'initiative de le faire exploser à l'approche des militaires.

Mohamed Ould Abdel Aziz a rendu visite aux militaires blessés, qui font tous partie du bataillon de la garde présidentielle.

Le véhicule visé faisait partie des trois recherchés depuis samedi par l'armée mauritanienne qui se trouvait en état d'alerte après avoir reçu des informations sur leur entrée en Mauritanie par la région de Néma (sud-est), près de la frontière avec le Mali.

La gendarmerie avait arrêté mardi les trois occupants d'un second véhicule piégé abandonné près de Rkiz (sud), récupéré par l'armée qui a désamorcé la charge explosive qui s'y trouvait. Le troisième véhicule était toujours recherché mercredi.

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Tiens, l'Union Africaine à le temps de rouspéter contre le colonialisme français à Mayotte  :lol: :

http://www.lexpress.mu/story/20690-l-union-africaine-condamne-la-departementalisation-de-mayotte.html

Tandis que l'île Maurice réclame toujours l’île Tromelin :

http://www.lexpress.mu/story/792-maurice-se-fait-elle-pieger-sur-la-souverainete-de-l-ile-tromelin.html

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Il me semble que depuis le traite de 1814 cette ile appartient à la France !

Autre chose si ils tenaient vraiment à cette ile quand les pirates Somaliens se sont rapprocher dangereusement, la France à envoyer un détachement de gendarmerie sur l'ile et se tenez prêt au cas ou ! Et eux pas d'envoi, rien même pas un bateau ou quelques soldat en guise de symbole pour montrer qu'ils veulent l'ile ! Surtout qu'ils ont une part de responsabilité aussi !

Alors qu'ils arrêtent avec sa !  =(

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Mauritanie:un membre d'Aqmi se fait exploser

Un membre d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s'est fait sauter samedi dans le sud de la Mauritanie après avoir été encerclé par les forces de sécurité,nous apprend,de source militaire,le site mauritanien d'informations www.cridem.org. Le second terroriste a été capturé vivant lors de cet incident survenu dans la région de Brakna, près de la frontière sénégalaise, a été transféré dans la capitale.

Les deux hommes faisaientt partie d'un groupe de plusieurs membres d'Aqmi entrés en Mauritanie il y a une semaine à bord de trois véhicules en provenance du Mali, dans le but de lancer des attaques à Nouakchott.

L'un des véhicules avait explosé mercredi aux abords de la capitale mauritanienne au cours d'un accrochage avec des soldats, entraînant la mort de trois activistes présumés et blessant plusieurs militaires. Les deux autres véhicules avaient été saisis plus tôt par les autorités. L'un contenait armes et explosifs et transportait des activistes,qui ont été arrêtés pour interrogatoires.

Les deux activistes rattrapés samedi avaient été signalés par des habitants.Les forces sénégalaises avaient renforcé les contrôles le long de la frontière pour les empêcher de s'échapper

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Algérie:arrestation d’Abou Anas Al-Chiguitty

Le journal algérien Alkhabar nous informe que les forces de sécurité algérienne ont récemment arrêté le mauritanien Brahim Ould Mohamed Ould Abdel Barka,alias Abou Anas Al-Chiguitty,nouveau cadi de "l’émirat du désert" d’AQMI.

Les forces algériennes de sécurité ont également arrêté 14 autres éléments d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique, au moment où ces terroristes se préparaient pour exécuter des attentats en Europe.

L’arrestation d’Abou Anas est intervenue au cours d’une opération effectuée par les services de sécurité algériens à Batna, il ya de cela deux mois

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04-02-201120:04

Arrestation d’un marocain et de deux mauritaniens soupçonnés de relation avec Al-Qaïda

Un ressortissant marocain et deux mauritaniens, soupçonnés de relation avec Al-Qaïda au Maghreb Islamique, ont été remis, vendredi, par la brigade mixte de gendarmerie à la direction de la sûreté d’Etat, a appris l'Agence Nouakchott Informations,de source informée.

De même source, on indique que les trois prévenus le marocain Oumar er les deux mauritaniens Moustapha et Eby ont été arrêtés jeudi dernier, après des soupçons émis sur le marocain. Ce dernier, habitant le quartier résidentiel de Tevragh Zeina, a récemment créé « une société écran » et se déplace fréquemment vers le nord du Mali.

La gendarmerie a saisi sur lui un ordinateur portable avec des programmes de maniement d’armes, en plus d’une paire de jumelles pour vision nocturne. Et la source d’ajouter que ses présumés complices mauritaniens, ont eu auparavant à voyager avec lui plusieurs fois vers le Mali.

Les trois hommes sont actuellement interrogés par les services de la sûreté d’Etat

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Mauritanie,lutte contre terrorisme:nouveaux éléments

www.cridem.org

Les forces de sécurité mauritaniennes poursuivent l’interrogatoire serré de l’un des éléments d’Al Qaida qu’elle détiennent actuellement, afin de démêler les conditions exactes de l’offensive violente à laquelle Nouakchott a été exposée, ainsi que le sort de ses compagnons, après que les forces armées eurent fait échouer la plus importante tentative à ce jour de l’organisation, la plus dangereuse aussi, à proximité de la commune de Ryad.Selon les informations, il s’est avéré que le deuxième homme recherché est ‘’Sidi Mohamed’’, dit Abou Zoubeir, originaire de Boutilimit, et compagnon de route du kamikaze Sidina Ould Khattary, dit Abdourrahmane Abou Zaineb, qui s’est fait sauter au passage d’un car canadien en Algérie, le 20 août 2008, opération dénommée par Al Qaida de ‘’Bataille de la revanche’’, et la première dans laquelle un ‘’Mouhajir’’ (expatrié) est admis à se faire sauter en Algérie, après son inscription au tableau des volontaires, et un entraînement conséquent.

Cet Abou Zoubeir était connu pour ses opinions tranchées à l’intérieur de l’organisation, et qu’il a rassemblées dans un ouvrage publié sous le titre ‘’ ’éclaircissement et preuve sur le fait que l’auteur d’une mécréance par ignorance n’est plus un musulman’’.

L’auteur présente dans le livre des passages qui prouve les liens et l’influence qu’avait sur lui son compagnon qui s’est suicidé en Algérie, disant : ‘’Je dédie ce livre à la mémoire du martyr – avec la permission de Dieu – Abdarrahman Abou Zaineb le mauritanien (Sidina Ould Khattary), auteur de l’opération martyre de Bouira qui visait un car de canadiens en Algérie, opération que les jihadistes avaient dénommée ‘’opération Revanche’’ le 20/8/2008, il fut le premier ‘’expatrié’’ à commettre une opération en Algérie.

Bien que Nouakchott ait annoncé la fin de la terreur potentielle représentée par les deux véhicules piégés, les recherches continuent pour retrouver le troisième véhicule, qui transporte sans doute le plus connu des dirigeants locaux de l’organisation Al Qaida, Taieb Ould Sidi Ali, selon les données disponibles à l’heure actuelle

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www.cridem.org

07-02-201112:06

14 Français s'entraînent dans les camps d'Al Qaida

Selon le contre-espionnage, une centaine d'Européens, dont quatorze Français, entraînés dans les camps djihadistes, pourraient passer à l'action.

Al-Qaida radicalise ses menaces contre la France et n'a jamais tant recruté de «combattants», notamment européens, en vue de mener de prochaines frappes terroristes. Au lendemain du soulèvement en Tunisie et alors que les manifestations se multiplient en Égypte, le contre-espionnage français est plus que jamais en alerte maximale. Quatre notes «blanches» émanant de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), que Le Figaro s'est procurées, en attestent.

Se fondant sur des «éléments recueillis présentement par les services français sur les différents acteurs terroristes de la zone pakistano-afghane», considérée comme «la première pourvoyeuse de menaces susceptible de viser le territoire européen», l'un des documents confidentiels révèle que «la région continue d'attirer les volontaires au combat armé, notamment européens. Ceux-ci sont passés, en moins de trois ans, de quelques cas isolés à plus d'une centaine d'individus.»

Selon cette note de la DCRI, «la présence de 14 Français a été signalée en 2010 dans cette zone». «Plusieurs de ces combattants ont désormais acquis une expérience et une légitimité qui leur permettent de rallier autour d'eux de nouveaux arrivants, préviennent les analystes français du contre-espionnage. Ayant vécu en Europe et nourrissant souvent des griefs personnels à l'encontre de leurs pays d'adoption, ces Européens sont susceptibles de s'impliquer dans des actions terroristes.»

À en croire ces experts, celles-ci semblent presque inéluctables. En effet, écrivent-ils, «la volonté d'al-Qaida et, désormais, de certains groupes pakistanais, de conduire des attentats en Occident est avérée: depuis 2009, pas moins de quatre projets aux États-Unis et en Norvège, directement liés aux zones tribales pakistanaises ont échoué ou ont été déjoués».

Le péril islamiste est d'autant plus préoccupant que les services de renseignements ont intercepté un inquiétant message d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Diffusé le 28 janvier par son «organe médiatique» al-Andalous, il appelle les Tunisiens à «remplacer la religion altérée par la religion révélée et la charia» et soutient que ce sont « les croisés qui sont à l'origine de nos problèmes».

Une cible privilégiée

Par ailleurs, une des notes remarque que l'organisation terroriste annonce que l'«Amérique, la France et le Maghreb n'accepteront jamais un véritable changement qui ne sert pas leurs intérêts en Tunisie » et que ces régimes «préparent le lancement d'un nouveau laquais qui les satisfera». «Le communiqué vise spécifiquement la France, accusée “d'avoir soutenu le tyran Ben Ali”», insiste la DCRI.

Établissant un parallèle avec la situation en Algérie, Aqmi prévient que les États-Unis et la France «joueront prochainement le même rôle, s'ils n'en sont pas empêchés par les frappes des moudjahidins (…)». «La France et ses ressortissants demeurent une cible privilégiée d'al-Qaida», martèle le contre-espionnage, qui rappelle enfin le message imputé à Ben Laden, qui fustigeait le 21 janvier dernier le non-retrait des troupes françaises en Afghanistan et menaçait de cibler différents fronts, à l'intérieur et à l'extérieur de la France.

Divers quotidiens d'Alger, dont al-Watan, rapportaient ce dimanche que les services algériens de sécurité ont démantelé dans le sud-est du pays un réseau d'Aqmi qui projetait des attentats en Europe, notamment en France.

Dans un entretien au Figaro, le préfet Bernard Squarcini, directeur de la DCRI, révélait en juin dernier que deux attentats sont déjoués chaque année sur le sol français. «Nous pêchons à la fois de ­manière intense au chalut pour débusquer les filières djihadistes qui partent en Afghanistan, par exemple, mais aussi au ­harpon, en ciblant des individus fanatisés mais isolés, confiait-il. Notre mission est de les repérer et de les purger au plus vite, avant qu'ils ne commettent l'irréparable».

Des prêches plus radicaux dans les mosquées.

«La chute du régime du président Ben Ali et la poursuite des manifestations en Égypte ont alimenté des prêches dans plusieurs salles de prières radicales, ces dernières semaines»: une des notes de la DCRI est sans appel. Le contre-espionnage, dont les antennes sont déployées dans certaines mosquées radicales, signale que, le 21 janvier dernier, dans une salle de prière de Seine-et-Marne,l'imam a critiqué la Tunisie qui s'est orientée vers la laïcité (…).

Il a ajouté que “si les États-Unis aujourd'hui faisaient souffrir les musulmans, c'est parce que ces derniers se détournaient de la religion”. Il a conclu sur le fait que “les musulmans devaient, même aux États-Unis ou ailleurs, être toujours prêts pour combattre”.

De même, le 28 janvier dernier, dans une mosquée en Alsace, l'imam a fustigé avec une extrême virulence “ceux qui protègent et reçoivent les criminels et en particulier les “collaborateurs des sionistes ” qui salissent l'islam.»

Le même jour, précise la DCRI, un imam prêchant dans l'Essonne a exhorté ses fidèles: «Vous voyez, auparavant, nous avons prié pour la Tunisie. Les Tunisiens ont réussi à faire partir le pouvoir injuste qui régnait depuis des années. Aujourd'hui, c'est au tour de l'Égypte. Ces pays vont pouvoir être dirigés maintenant par de vrais musulmans. C'est eux qui vont prendre le pouvoir. Et bientôt, d'autres pays feront de même.»

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Touriste italienne:ravisseurs mauritaniens?

www.cridem.org

Les hommes qui ont enlevé le 2 février une Italienne dans le sud algérien à bord de deux 4X4, parlaient l'arabe mauritanien, a déclaré au quotidien El Watan de lundi le directeur de l'agence de tourisme Ténéré, citant le guide brièvement détenu par les ravisseurs.

"Une bande de 13 à 14 hommes armés, parlant un arabe mauritanien, venus à bord de deux 4X4 ont investi les lieux au coucher du soleil, dans la journée de mercredi", a raconté Ahmed Kheirani, faisant référence à Alidéna, lieu du rapt dans la région saharienne de Tadrart.

Un chef de tribu du sud algérien a précisé à l'AFP que les Touaregs du Niger, du Mali et de Mauritanie parlent tous un même arabe mauritanien, un arabe différent de celui parlé par les Touaregs d'Algérie.

La touriste, Maria Sandra Mariani, 53 ans, premier Occidental kidnappé depuis 2003 dans cette zone algérienne du Sahel, l'a été "à 18H30 au sud de la ville de Djanet, à 90 km de la frontière avec le Niger", avait précisé Rome le 4 février.

"Les assaillants cherchaient un groupe de touristes, avant de confisquer les téléphones et les papiers du guide, du gardien et d'un berger et d'embarquer tout le monde y compris la touriste vers une destination inconnue, a raconté le directeur de l'agence Ténéré. Les trois Algériens ont été abandonnés vers minuit très loin, à proximité de la frontière algéro-nigérienne", a-t-il ajouté, indiquant que les ravisseurs et leur otage "ne devaient plus être en Algérie maintenant".

Selon M. Kheirani, "apparemment les ravisseurs étaient à Djanet", site de l'agence et d'où étaient partis Mme Mariani et son guide. "Ils ont suivi le guide jusqu'à Adiléna", a-t-il encore affirmé.

Le patron de l'agence Ténéré a indiqué qu'il avait été informé du rapt par le guide alors que l'agence APS avait rapporté que c'était l'otage elle-même qui l'avait informé en utilisant le téléphone satellitaire Thuraya des ravisseurs. Le guide qui a été entendu par les forces de sécurité, était en détention encore lundi, a indiqué à l'AFP ce même responsable tribal.

M. Kheirani a précisé à El Watan que le guide avait été relâché par les autorités avant d'être à nouveau interpellé 24 heures plus tard. Le directeur de l'agence a dit ne pas comprendre les motifs de cette interpellation.

Il a indiqué qu'il "n'arrivait pas à croire qu'un enlèvement puisse avoir lieu à Alidéna", une région "très bien sécurisée". De toutes façons, a-t-il ajouté, il avait informé comme d'habitude les services de sécurité de l'itinéraire de la touriste.

Le Sahel, à cheval sur les territoires du Mali, d'Algérie, de Mauritanie et du Niger, est devenu le fief des islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a revendiqué plusieurs enlèvements dans les pays voisins de l'Algérie depuis plusieurs années

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Arrestation au Mali de deux Mauritaniens liés à Aqmi

L'AFP nous apprend,de source sécuritaire malienne,que les forces maliennes de sécurité ont arrêté deux Mauritaniens liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont l'un en est membre et est impliqué dans de récentes tentatives d'attentats en Mauritanie.

Ces arrestations sont le résultat d'une coopération entre la France, le Mali et la Mauritanie, ont précisé ces sources. L'un des hommes arrêtés a été formellement étiquetté Aqmi, ont-elles indiqué, en précisant qu'il était impliqué dans des tentatives d'attentats à Nouakchott, déjouées la semaine dernière par l'armée mauritanienne

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Je suis tombé sur un vieil article montrant à quel point les dirigeants Sénégalais se moquent de leurs militaires - encore pire qu'en France - et se font leur beurre sur leur dos  :O :

http://www.xibar.net/DEDOMMAGEMENT-DES-92-DIAMBARS-DECEDES-PENDANT-L-OPERATION-TEMPETE-DU-DESERT-Apres-avoir-recu-des-miettes-les-familles_a20254.html

Le 21 mars 1991, 92 militaires sénégalais dans le cadre de l'opération «Tempête du désert» sont tués suite à l'accident de l'Hercules Saoudien qui les transportait. Les monarchies du Golfe débourse 91 milliards de francs CFA (140 millions d'euros en 2011) pour dédommager les familles des victimes et seulement 500 millions arrivent effectivement dans leur mains, le reste disparaissant dans les caisses de l'État...

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Côte d'Ivoire : Gbagbo réquisitionne deux filiales de banques françaises.

Le président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, a décidé, jeudi 17 février, de 'prendre le contrôle' de banques qui ont fermé cette semaine dans le pays, notamment les filiales des banques françaises BNP Paribas et Société générale.

Le président sortant veut aussi assurer le paiement des fonctionnaires et militaires, dont la fidélité lui est vitale.

Au moins cinq banques, françaises et américaines notamment, ont suspendu leur activité en Côte d'Ivoire depuis lundi.

Le régime Gbagbo, isolé financièrement et privé du robinet à francs CFA, s'est efforcé de monter un système bancaire viable à l'échelle ivoirienne.

Pour l'économie, déjà mise à mal par les sanctions de l'Union européenne imposant notamment un embargo de fait sur les deux ports, poumon du pays, l'effet du blocage a été immédiat. Contrats annulés, plans sociaux, chômage technique : "tous les secteurs d'activité, transport et industrie notamment", sont en train d'être frappés, affirme un acteur de l'agro-industrie.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/02/17/cote-d-ivoire-gbagbo-requisitionne-deux-filiales-de-banques-francaises_1481832_3212.html

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Abidjan : les FDS tirent dans la foule... et pillent les banques.

Les forces de sécurité ivoiriennes ont tiré samedi à balles réelles et fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser des centaines de jeunes manifestants réclamant le départ de Laurent Gbagbo dans le quartier d'Abobo à Abidjan, ont rapporté des témoins. Une femme a été tuée par une balle perdue, a indiqué un témoin, Abdoulaye Traoré. L'information a été confirmée par un responsable au siège de l'état-major de l'armée.

Un manifestant a également été blessé par balle, a affirmé un autre témoin, Idrissa Diarassouba, qui a fait état du pillage par des protestataires d'un grand magasin appartenant à un homme d'affaires libanais considéré comme un proche du président sortant. Le camp Gbagbo a annoncé l'instauration d'un couvre-feu nocturne durant le week-end. IL sera levé dimanche à 06h00 GMT.

La semaine dernière, les forces loyales à Laurent Gbagbo ont tué au moins six personnes à Abobo.

Depuis le scrutin contesté de la fin novembre, la violence politique a fait 300 morts dans le pays, en majorité des partisans d'Alassane Ouattara, selon les Nations unies.

La demande de Laurent Gbagbo pour récupérer l'ambassade de Côte d'Ivoire en France a été jugée vendredi irrecevable par le tribunal de Paris, ont annoncé les avocats français du président sortant. Laurent Gbagbo avait assigné en référé le gouvernement français pour l'occupation illégale, selon lui, des locaux diplomatiques ivoiriens à Paris par le représentant d'Alassane Ouatara.

Depuis le 7 février 2011, des centaines de femmes viennent manifester devant la résidence privée de feu l'ex-président ivoirien Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro, la capitale ivoirienne, «contre l’occupation illégale et la profanation des lieux par Laurent Gbagbo et ses militaires».

Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) Jean Paul Gillet est depuis hier, dans le collimateur du clan Gbagbo. Selon des sources proches de la bourse, l’ancien président a lancé un mandat d’arrêt contre le patron de la Brvm pour avoir, dit-on, contribué à la suspension de la cotation.

Après la fermeture en série des banques commerciales qui continue de faire des vagues, les populations ivoiriennes sont de plus gagnées par la crainte d'une pénurie de carburant dans les stations-service et d'une pénurie de médicaments dans les pharmacies. Jeudi, des rumeurs les plus alarmantes avaient couru dans la ville d'Abidjan évoquant une pénurie "imminente" du carburant, du gaz et même du pétrole dans les stations-service. La réaction des automobilistes et des autres habitants ne s'est pas fait attendre. Ceux-ci ont pris d'assaut les stations-services de la ville en vue de se ravitailler au maximum.

La Côte d'Ivoire traverse une situation économique difficile avec un embargo de fait exercé sur la Côte d'Ivoire par l'Union européenne et la fermeture récente d'au moins six banques commerciales dont la filiale de la banque française Société générale, la banque anglaise Started Chartered bank et l'américaine Citibank "pour des raisons de sécurité".

Le gouvernement Gbagbo a annoncé jeudi une réquisition des banques françaises fermées.

Les Etats-Unis ont vivement condamné vendredi la réquisition par le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo de

filiales ivoiriennes de banques étrangères, jugeant que cela pouvait avoir de "graves conséquences sur la stabilité monétaire". "Les banques ont fermé parce que l`ancien président Gbagbo a tenté de les contraindre à participer à des transactions bancaires irrégulières afin de contourner les mesures de la communauté internationale", a ajouté le

porte-parole américain. "Les gouvernements protègent les banques, mais en Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo les vole, littéralement, discréditant encore plus sa prétention au pouvoir", a-t-il ajouté.

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De dix à 15 gendarmes fidèles au président sortant Laurent Gbagbo ont été tués mardi dans une embuscade tendue dans le quartier abidjanais d'Abobo par des partisans d'Alassane Ouattara a-t-on appris auprès d'une source militaire ivoirienne. Désormais, pour tenter d’éteindre tout foyer de contestation, les unités d’élite des FDS n’hésitent plus à faire usage de lance-roquette ou de grenades.

Alassane Ouattara a reçu fraîchement, hier, des émissaires de l'UA qui sont d'abord allés voir Laurent Gbagbo en arrivant lundi à Abidjan. Il n'a pas reçu Jacob Zuma (Afrique du Sud), Idriss Déby (Tchad), Mohamed ould Abdel Aziz (Mauritanie) et Jakaya Kikwete (Tanzanie) lundi soir, contrairement à ce qui était prévu, pour marquer son mécontentement face à l'absence de Blaise Compaoré, président du Burkina Faso et membre du panel. «Pour des raisons de sécurité»,ce dernier, un allié de Ouattara, ne s'est pas rendu à Abidjan, où des partisans de Gbagbo l'attendaient lundi à l'aéroport.

«L'option idéale serait d'organiser un nouveau scrutin», a expliqué Ebrahim Ebrahim, ministre adjoint des Affaires étrangères de l'Afrique du Sud, dont le président, Jacob Zuma, est membre du panel. Seul problème : cette proposition paraît difficile à faire accepter. «Pour éviter que le pays ne bascule dans un nouveau conflit, l'un pourrait être Président et l'autre vice-président pendant deux ans, et ensuite ils alterneraient»,a poursuivi Ebrahim.

Reporters sans frontières exprime sa vive inquiétude devant la dégradation croissante des conditions de travail des journalistes en Côte d'Ivoire. Menacés, agressés, intimidés, il leur est devenu quasiment impossible d'exercer librement leur profession.

La Côte d’Ivoire s’apprête à sortir de la zone Franc : http://www.lanouvelletribune.info/index.php?option=com_content&view=article&id=7394:la-cote-divoire-sapprete-a-sortir-de-la-zone-franc&catid=13:etranger&Itemid=100055

C'est donc toujours le chaos en côte d'Ivoire... l'Union Africaine choisit une solution politique foireuse pour éviter de devoir intervenir militairement.

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AU moins c'est pas un pays occidental -et devinez lequel dans ce cas- qui sera accusé de colonialisme, de néocolonialisme, d'ingérence, d'atteinte à la souveraineté..... Et d'imposer des solutions foireuses qui ressemblent à un compromis pourri qu'une prof de maternelle force 2 gamins à adopter ("tu partages" :P). Faudrait commencer à faire de la com là-dessus, pour montrer que les Africains peuvent très bien être lâches, veules, hypocrites, cupides, cyniques et froidement realpolitikers comme n'importe quelles autres puissances :lol:!

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Au moins sur ce dossier, on a joué plutôt finement, Sarko a dit dès le début qu'il souhaitait pas intervenir, laissant à la CEDEAO le soin de trouver une solution.

CEDEAO qui organise depuis 3 mois des réunions de géneraux planifiant la superbe offensive qui jettera Gbagbo à la mer et qui est imminente.

Depuis rien, la situation pourrie surplace et Gbagbo sourit.

Droit vers la sécession!

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Des combats ont débuté dans l'ouest de la Côte d'Ivoire entre les partisans du président sortant Laurent Gbagbo et les rebelles du Nord, favorables à son rival Alassane Ouattara, annoncent la mission des Nations unies et l'armée ivoirienne. Ces combats dans la province occidentale des Dix-huit montagnes sont "très inquiétants" et constituent une menace pour toute la région, a dit un porte-parole de la force onusienne de maintien de la paix.

Un membre des forces de sécurité loyales à Gbagbo a précisé que les combats avaient débuté mercredi et se poursuivaient jeudi au nord de la ville de Danané, près des frontières libérienne et guinéenne.

Les "solutions" de l'UA ne plaisent à personne, avec les violences à l'arme lourde dans Abidjan, c'est le retour probable de la guerre civile. Va falloir à penser à évacuer nos ressortissants (encore).

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Les "solutions" de l'UA ne plaisent à personne, avec les violences à l'arme lourde dans Abidjan, c'est le retour probable de la guerre civile. Va falloir à penser à évacuer nos ressortissants (encore).

Ca fait plusieurs jours que les comabt on commencé, ca a été beaucoup occulté par les révolution aux maghreb, il semble que pour le moment ca se concentre entre les force des deux camps sans trop déborder sur la population etc.

Mardi déjà y a eu une embuscade a Abobo du FNCI contre un convoi des FDS, qui s'est poursuivi par des combat depuis. Le quartier d'Abobo pro-Ouatara était la cible de rétorsion de la par des Gbagboiste depuis l'élection.

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