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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Voilà qui fera sûrement les choux gras de stratpol et toute la complotsphere : la preuve que les usa ne croient pas en l'Ukraine et sabotent discrètement l'effort de guerre de VZ en envoyant d'ignobles rations américaines Ce truc a l'air vraiment immonde !
  2. Toi t'as pas grandi dans un pays corrompu digne de ce nom !
  3. C'est vrai ça, je n'avais pas exploré cette partie shadock du problème (car blague à part, la loi martiale veut dire mobilisation forcée, à l'image de ce qui se passe dans la DNR / LPR). Je reprends... La Russie qui a déclaré la loi martiale seulement sur ses territoires russes, mais qui sont en Ukraine, et qui au demeurant n'est pas en guerre, va donc mobiliser de force.... Des ukrainiens, qui vivent désormais en Russie, pour participer à la défense de la Russie contre l'Ukraine, leur pays d'origine. Ceci dans le but de préserver des vies Russes, qu'il ne faudrait pas sacrifier inutilement pour la défense du territoire Russe, mais qui serait situé en Ukraine. Car sinon évidemment, les Russes iraient mourir sans l'ombre d'un doute pour défendre le territoire Russe de Russie. Simple non ?
  4. Si j'ai bien compris, la Russie a déclaré la loi martiale dans les territoires ukrainiens libérés, qui sont donc russes... Mais attention, contrairement à ce que suggère la loi martiale, applicable seulement sur les territoires ukrainiens, mais désormais russes, la Russie n'est pas en guerre, quand bien même c'est son territoire officiel qui est attaqué... Je ne vois qu'une explication valable à ce problème : l'Ukraine a attaqué le territoire Russe... en Ukraine !
  5. J'avais déjà vu les images de ce modèle de drone en question, mais encore jamais des images de ceux ci déployés en Ukraine. Je trouve un peu bizarre d'affirmer que tout d'un coup, ceux ci opèrent avec succès et cause des dégâts importants sur le terrain. On a toujours finit par avoir des images des matos déployés. Je dis pas que c'est impossible, mais en l'absence de source, ça me parait un peu hasardeux. Et j'ai vu ou c'était évoqué dans l'article partagé. "l'évacuation" des civils, outre qu'on peut douter de la bonne volonté de ces derniers à partir de leur plein gré, ne serait-elle pas une façon de dire que les Russes évacueront la poche de Kherson accompagnés de boucliers humains ? A moins que, en "logique" Russe, ces territoires étant annexés, il faille valablement et publiquement s'inquiéter et s'occuper du sort des civils.
  6. Sur le volume de gaz Russe, il n'est pas effacé du commerce mais simplement redirigé ailleurs, avec perte et pénalité sur le prix de vente. Par ailleurs, on peut raisonner à iso consommation, ou considérer aussi que les Européens vont, certes subir une inflation du prix, mais également opérer une baisse pragmatique de la consommation, sur la part superflue et non nécessaire au maintien de l'économie (chauffage -1 à 2 degrés, fermeture ponctuelle de site "télétravaillables" sans dommage pour la productivité etc...). Je passe sur l'hiver doux qu'on va probablement encore subir (car dans le fond, ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle, mais je frise le HS). Quand à l'aspect état voyou, c'est une qualification morale dont la pertinence me parait douteuse et peu utile d'en débattre. En revanche, de là à dire que la Russie n'est pas considérée comme agresseur ou en faute morale ou politique par 85% de la populations mondiale / 40% du PIB, c'est aller un peu vite en besogne. Pour rappel: - 4 votes de soutien aux annexions Russes lors du dernier vote à l'ONU; - 35 abstentions, dont la Chine et l'Inde mais... - Pour ces deux derniers, leurs dirigeants ont exprimé en personne et publiquement à VVP de sérieuses inquiétudes (Chine) pour ne pas dire désapprobation (Inde, "l'heure n'est pas à la guerre"). Trop puissante pour l'économie mondiale ? çà se discute. Certes les matières premières offrent une possibilité de nuisance non négligeable, mais le poids économique de la Russie, c'est le PIB de l'Espagne. Demander aux Chinois ou aux Indiens de choisir un camp, c'est profondément méconnaître la volonté farouche d'indépendance de ces pays....a fortiori quand tu pèses le PIB de l'Espagne, et que tu ne peux stratégiquement rivaliser ni par ton armée conventionnelle (défaite) ni par ta puissance nucléaire, les autres l'étant aussi.... C'était tout bonnement un rêve humide de VVP, à qui plus personne dans son entourage ne semble oser ou vouloir lui dire une quelconque forme de vérité car.... Merci @U235 pour ce témoignage éclairant, d'un haut diplomate Russe ayant fait défection et racontant un peu le système actuel de l'intérieur. Quelques extraits très intéressants qui en disent long... (au demeurant @Hibernatus, je ne trouve pas ce témoignage si surprenant car j'ai véritablement eu l'impression de relire des passages mot pour mot du livre d'Andrew et Mitrokhin "le KGB contre l'Ouest", basé sur les archives Mitrokhin) : Sur l'auto-intoxication "On nous a appris à adopter une rhétorique grandiloquente et à répéter sans critique aux autres États ce que le Kremlin nous disait. Mais finalement, le public cible de cette propagande n'était pas seulement les pays étrangers, mais aussi nos propres dirigeants. Dans des câbles et des déclarations, on nous a fait dire au Kremlin que nous avions vendu au monde la grandeur de la Russie et démoli les arguments de l'Occident. [...] Mes collègues du Kremlin m'ont dit à plusieurs reprises que Poutine apprécie son ministre des affaires étrangères, Sergey Lavrov, car il est "confortable" de travailler avec lui, il dit toujours oui au président et lui dit ce qu'il veut entendre. [...] La guerre est une démonstration brutale de la façon dont les décisions prises dans les chambres d'écho peuvent se retourner contre eux. " (je précise que "chambre d'écho" se traduit plus justement en Français par "caisse de résonnance". C'est un vocable employé dans le renseignement et en contre-ingérence, qui fait renvoie à la fréquence de reprise d'une propagande blanche ou noire) Sur l'impact des sanctions post annexion de la Crimée "Pour ceux d'entre nous qui ont travaillé sur les questions militaires, il était évident que les forces armées russes n'étaient pas aussi puissantes que l'Occident le craignait - en partie grâce aux restrictions économiques mises en place par l'Occident après la prise de la Crimée par la Russie en 2014, qui ont été plus efficaces que les décideurs politiques ne semblaient le réaliser [...] Mais en tant que responsable des exportations, j'ai pu constater que les restrictions économiques de l'Occident avaient de sérieuses répercussions sur le pays. L'industrie militaire russe était fortement dépendante des composants et des produits fabriqués en Occident. Elle utilisait des outils américains et européens pour entretenir les moteurs de drones. Elle s'est appuyée sur des producteurs occidentaux pour fabriquer des équipements électroniques résistants aux radiations, qui sont essentiels pour les satellites [...]. Les fabricants russes ont travaillé avec des entreprises françaises pour obtenir les capteurs nécessaires à nos avions. [...] Les sanctions ont soudainement coupé notre accès à ces produits et ont laissé notre armée plus faible que l'Occident ne l'avait compris. Mais bien que mon équipe ait compris comment ces pertes sapaient la force de la Russie, la propagande du ministère des affaires étrangères a contribué à empêcher le Kremlin de le découvrir. Les conséquences de cette ignorance sont aujourd'hui pleinement visibles en Ukraine : les sanctions sont l'une des raisons pour lesquelles la Russie a eu tant de mal avec son invasion." Une certaine vision de la diplomatie Russe sur l'annexion de la Crimée "La prise de pouvoir rapide et sans effusion de sang a suscité peu de protestations parmi nous et a été extrêmement populaire dans le pays. Lavrov en a profité pour faire de l'esbroufe, en prononçant un discours dans lequel il a accusé les "nationalistes radicaux" d'Ukraine d'être responsables du comportement de la Russie. De nombreux collègues et moi-même avons pensé qu'il aurait été plus stratégique pour Poutine de faire de la Crimée un État indépendant, une action que nous aurions pu essayer de faire passer pour moins agressive." Sur le Donbass "Mes collègues et moi avons décidé que Poutine s'était emparé du Donbas pour distraire l'Ukraine, pour empêcher le pays de créer une menace militaire sérieuse pour la Russie et pour l'empêcher de coopérer avec l'OTAN. Pourtant, peu de diplomates, voire aucun, ont dit à Poutine qu'en alimentant les séparatistes, il avait en fait poussé Kiev à se rapprocher de son ennemi juré." Sur l'obsession à l'opposition aux Etats-Unis " Lors des sommets ou des réunions avec d'autres États, les diplomates russes ont passé de plus en plus de temps à attaquer les États-Unis et leurs alliés. Mon équipe d'exportation a organisé de nombreuses réunions bilatérales avec, par exemple, le Japon, axées sur la manière dont nos pays pourraient coopérer, et presque chacune d'entre elles a été l'occasion de dire au Japon : "N'oubliez pas qui vous a atomisé." " Sur l'empoisonnement de Skripal, les biais de confirmation et le positionnement en "politique interne" des diplomates Russes " Pourtant, plus le ministère des affaires étrangères niait sa responsabilité, moins j'étais convaincu [...] les mensonges de la Russie n'ont pas convaincu les autres pays, qui ont résolument rejeté une résolution russe devant l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques visant à faire dérailler l'enquête de cette éminente organisation intergouvernementale sur l'attaque. [...] L'enquête a conclu que les Skripals avaient été empoisonnés au Novichok, un agent neurotoxique de fabrication russe. [...] De retour à Moscou, j'ai lu de longs câbles de la délégation russe de l'OIAC expliquant comment elle avait vaincu les nombreuses initiatives "anti-russes", "absurdes" et "sans fondement" des États occidentaux. Le fait que la résolution de la Russie avait été rejetée était souvent réduit à une phrase. Au début, j'ai simplement levé les yeux au ciel en lisant ces rapports. Mais j'ai vite remarqué qu'ils étaient pris au sérieux aux plus hauts niveaux du ministère. Les diplomates qui écrivaient de telles fictions recevaient les applaudissements de leurs patrons et voyaient leur carrière s'améliorer. Moscou voulait qu'on lui dise ce qu'elle espérait être vrai, et non ce qui se passait réellement. Les ambassadeurs du monde entier ont compris le message et ont rivalisé pour envoyer les câbles les plus extravagants." Sur la perte de prise avec les réalités " La propagande est devenue encore plus excentrique après l'empoisonnement de Navalny au Novichok en août 2020. Les câbles m'ont laissé pantois. L'un d'eux qualifie les diplomates occidentaux de "bêtes de proie traquées". Un autre s'étend sur "la gravité et l'incontestabilité de nos arguments". [...] Un tel comportement était à la fois non professionnel et dangereux. Un ministère des affaires étrangères sain est censé fournir aux dirigeants une vision sans fard du monde afin qu'ils puissent prendre des décisions en connaissance de cause. Pourtant, même si les diplomates russes incluaient des faits gênants dans leurs rapports, de peur que leurs superviseurs ne découvrent une omission, ils enterraient ces pépites de vérité dans des montagnes de propagande. Un câble de 2021 aurait pu comporter une ligne expliquant, par exemple, que l'armée ukrainienne était plus forte qu'en 2014. Mais cet aveu n'aurait été fait qu'après un long éloge des puissantes forces armées russes [...] J'espérais toujours que mes collègues exprimeraient en privé leur inquiétude, plutôt que leur simple confusion, à propos de ce que nous faisions. Mais beaucoup m'ont dit qu'ils étaient parfaitement satisfaits d'accepter les mensonges du Kremlin. Pour certains, c'était une façon d'échapper à la responsabilité des actions de la Russie ; ils pouvaient expliquer leur comportement en se disant à eux-mêmes et aux autres qu'ils ne faisaient que suivre les ordres." Avec qui discuter (ou ne pas discuter) " Au cours de la guerre, les dirigeants occidentaux ont pris conscience des défaillances de l'armée russe. Mais ils ne semblent pas comprendre que la politique étrangère russe est tout aussi défaillante. De nombreux responsables européens ont évoqué la nécessité d'un règlement négocié de la guerre en Ukraine, [...] Mais tant que Poutine sera au pouvoir, [...] Le ministère des affaires étrangères ne sera pas un interlocuteur fiable, pas plus que tout autre appareil gouvernemental russe. Ils sont tous des extensions de Poutine et de son programme impérial. Tout cessez-le-feu ne fera que donner à la Russie une chance de se réarmer avant d'attaquer à nouveau." Sur une Russie post Poutine " Si Poutine est chassé du pouvoir, l'avenir de la Russie sera profondément incertain. [...]personne en Russie n'a sa stature, et le pays [...] pourrait même sombrer dans le chaos. [...] La plupart des Russes se trouvent dans un espace mental délicat, provoqué par la pauvreté et d'énormes doses de propagande qui sèment la haine, la peur et un sentiment simultané de supériorité et d'impuissance. [...] Les Russes pourraient s'unir derrière un leader encore plus belliqueux que Poutine, provoquant une guerre civile, une plus grande agression extérieure, ou les deux. Si l'Ukraine gagne et que Poutine tombe, la meilleure chose que l'Occident puisse faire n'est pas d'infliger une humiliation. C'est plutôt le contraire : apporter son soutien. Cela peut sembler contre-intuitif ou déplaisant, et toute aide devrait être fortement conditionnée à une réforme politique. Mais la Russie aura besoin d'une aide financière après sa défaite, et en offrant un financement substantiel, les États-Unis et l'Europe pourraient avoir un poids dans la lutte pour le pouvoir post-Poutine. Ils pourraient, par exemple, aider l'un des technocrates économiques respectés de la Russie à devenir le dirigeant par intérim et aider les forces démocratiques du pays à renforcer leur pouvoir. L'octroi d'une aide permettrait également à l'Occident d'éviter de répéter son comportement des années 1990, lorsque les Russes se sont sentis escroqués par les États-Unis, et permettrait à la population d'accepter plus facilement la perte de son empire."
  7. Me semble-t-il que l'OTAN ne fournit, en tant qu'organisation, que des tenues de combat et des armes anti-drones. La fourniture de systèmes AA, ce sont des initiatives des d'états... dont certains sont membres de l'OTAN, mais ça n'en fait pas une décision de l'OTAN. Pas plus que la CEI ni l'OTSC ne sont en guerre contre l'Ukraine, au motif que la Biélorussie fournit armes, logistique, couloirs d'invasion et bientôt peut être soldats.
  8. Ça m'a toujours intrigue à l'époque cette histoire de défense anti missile capable de viser des cibles au sol, selon les russes. Faut dire qu'on comprend mieux depuis quelque jours de quoi ils voulaient parler à l'époque. Remarque cela dit, il y a peut être une telle fonction dans les systèmes NASAMS ou MAMBA
  9. Un des trucs qui m'étonne le plus, c'est l'incapacité à empêcher les mobilisés de se picher comme pas possible. On a les mêmes témoignages pour les troupes pro de la première heure et toujours maintenant, souvent saouls et menaçant pour les civils. Pas d'officier ni de sous-officiers, quel bordel. L'exercice a ses limites et cette vidéo n'est surement pas représentative, mais quand même. Grey zone a eu droit aux "honneurs" d'une interview avec Prigozhin. "Intéressant" par certains aspects: il démonte l'idée que les Ukrainiens se soient enfuis de Bakhmut (devoir le redire sur un MilBlog à peu près sérieux, c'est dire le niveau de désinformation qui circule en Russie). Il semble vouer un grand respect aux soldats Ukrainiens, au point d'en retourner sans ironie, le mérite de ce compliment à "nous, le peuple Slave, les meilleurs d'entre tous". C'est terrible comment le Russe, envers et contre tout, veut t'assimiler à sa culture quand il en a décidé ainsi. Visiblement, les Russes gardent le meilleur de leur poésie pour les échanges sur radio non cryptées. On entend les Ukr assez amusés de la situation.
  10. Je pense que tu fais erreur.... On devrait dire bataillon "Bielorusso-russe" Évitons les amalgames
  11. Et cela démontre au passage un cautionnement tacite de la politique de VVP, à l'échelon national. Bref, il va encore falloir des monceaux d'horreur avant de briser le monde parallèle des Russes, patiemment mis en place par des années de propagande.
  12. Impacts au sol à Belgorod ce matin. Petit à petit, on dirait que l'Ukr frappe en territoire Russe et attend de voir la réaction.
  13. Tout à fait, du camping ! Et entre deux étapes, une randonnée champêtre où il faut parfois hausser le ton avec le voisin qui occupe ton refuge. Ce qui faut pas entendre sur le GPB... Ca a été une des demandes les plus appuyées des soldats Ukr et volontaires étrangers en début de conflit (avec des casques de bonne qualité).
  14. Çà c'est vraiment précieux comme matériels pour les ukr vu le nombre de franchissement à réaliser et leur ciblage fréquent par l'adversaire.
  15. Des mecs (conscrits ?) qui ont tiré dans un camp militaire Ru, bilan 11 tués au moins et des dizaines de blessés
  16. Remarquable et rare interview de l'ancien ambassadeur de France à Moscou, et pas de langue de bois pour un sou. Un magnifique passage également: Interrogé pour savoir si Vladimir Poutine était fou, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik a répondu qu’il avait la rationalité de son délire. https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/10/15/vladimir-poutine-ne-comprend-pas-l-europe_6145910_3232.html
  17. Je suis navré mais malheureusement, ce n'est pas une position très iconoclaste... Ceux qui étudient sérieusement la question, décideurs politiques et militaires savent pertinemment qu'une dissuasion crédible nécessite une dissuasion conventionnelle crédible. Nous concernant, on reporte simplement d'année en année, de générations en générations, le moment ou l'on reconstruira cette dissuasion conventionnelle crédible. Sans oser jeter le bébé nucléaire avec l'eau sale et inutilement couteuse du bain conventionnelle
  18. Reportage à Vysokopillya libérée, au nord de Kherson. Témoignages intéressants et hélas assez tristes sur les comportements des soldats Russes / DPR durant l'occupation, avec des différences toutefois selon les origines des troupes. Le renseignement aussi, le FSB en connait long sur les états civils des Ukrainiens. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/15/en-ukraine-vysokopillya-dans-la-region-de-kherson-autre-petit-village-ravage-par-l-occupation-russe_6145892_3210.html
  19. Merci pour le partage, une des meilleures vidéos tactiques du conflit. Quel sketch en début de séquence, avec le type qui prend sa BMW X5 pour aller au front Comme un lundi. Edit: pas mal de vidéos intéressantes sur ce compte Youtube. Je partage celle-ci, plus axée ciblage d'artillerie. Outre l'humour assez pince-sans-rire des Ukrainiens, le drone capture un moment complètement lunaire à 7min20, à quelques encablures des bombardements... Une moissonneuse batteuse en train de bosser
  20. A court terme ça se fait bien, à long terme c'est couteux et pas forcément judicieux (l'arbitrage va se faire entre le cout de l'assurance d'un taux garanti versus s'exposer au risque de change, sans frais supplémentaire) Tout à fait. Sur des sommes modestes et des durées contenues, ça se tient. Mais les contrats d'armements, c'est très significatif en valeur et ça dure très longtemps. Ne pas oublier qu'une des ficelles employées par les Australiens pour expliquer la hausse des coûts à venir totalement hors budget sur Barracuda, c'était justement en lien avec le taux de référence de long terme EUR/AUD. Ce qui était un pur artifice comptable et renvoyait à une réalité tout à fait spéculative, mais ça a fonctionné. Cela illustre le fait qu'à long terme, le cout de couverture redevient peu ou prou équivalent à ton différentiel de change. Autrement dit, à court terme, on peut Hedger couvrir un risque monétaire et éviter une déconvenue, mais à long terme ça présente peu d'intérêt. Autrement autrement dit.... Si inflation et divergence de change il y a entre l'euro et le dollar, alors ça aura bien un impact sur le renchérissement du F-35 et la baisse du coût du Rafale.
  21. rapide HS Mitterrand voulait effectivement détruire le Mark, ou plutôt, se méfiait-il énormément de la puissance économique et financière de l'Allemagne. Il a vu en l'euro un moyen de dissoudre la puissance monétaire Allemande dans un intérêt commun. Mais le diable est dans les détails: le mark fut bien abandonné par les Allemands comme tu dis, mais pour mieux retrouver un euro dont la construction respecte scrupuleusement le cahier des charges de la Bundesbank. Deux marqueurs fort à mon sens: - une parité structurelle avantageuse à la transition, qui créé un phénomène auto-amplifié d'accumulation de richesses sur les marchés exports hors euro (les profits tirés des exportations Allemandes venant en retour renforcer les industriels, qui captent encore plus de marchés etc...) - une réversibilité de l'euro pour tous les pays membres, raison pour laquelle les banques centrales nationales existent toujours: elles ont pour principal but de maintenir l'état comptable des échanges monétaires (le fameux solde Target 2) entre pays de la zone euro, et de permettre un "débouclement" des positions si jamais un retour à l'ancienne devise devait être envisagé. Cela revient à dire qu'il existe un euro Français, un euro Allemand, Italien etc... qui pour l'instant ont une parité de 1/1. Voilà en un graphique ce qui fout les pétoches aux politiques Français... Mais ça ne devrait pas pourtant: à trop se focaliser sur le financier, on en oublie notre culture industrielle et les politiques à prendre pour la nécessaire préservation de ces actifs HS off
  22. Le président Rahmon du Tadjikistan qui sermonne VVP sur l'importance de ne pas négliger "les petites nations... car après tout, j'étais présent lors de la chute de l'URSS, et les mêmes causes les mêmes effets". Rien que la liberté de ton en dit très long sur le recul de la puissance géopolitique de la Russie.
  23. Fin de partie pour Girkin, Rybar et autres WarGonzo ? Dommage, leurs analyses étaient dignes d'intérêt. edit: et ça fait rire Zoka
  24. Je plussoie.... Dans une certaine mesure. La quantité de tubes disponible permet aussi une plus grande souplesse tactique, une meilleure réactivité en évitant les trajets, un plus grand camouflage toujours en évitant les re positionnements incessants, une moindre usure caisse et train roulant et tout pareil pour les artilleurs qui accompagnent. Cela permet en outre de rattacher des groupements d'appuis à leur brigade d'origine, favorisant l'esprit de corps plutôt que de ré allouer ces groupements en permanence sur les fronts actifs. Mais dans l'absolu oui, en l'absence de munitions... La quantité de tubes est accessoire.
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