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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. « Il est "probable" que les marines US entrent au Venezuela, selon un chef du PS » « CARACAS, 28 juillet (Reuters) - Le vice-président du Parti socialiste vénézuélien, Diosdado Cabello, a déclaré samedi qu'il était probable que les marines américains entrent au Venezuela, une semaine après un incident aérien entre les forces armées des deux pays. "Nous sommes peu nombreux, un petit pays, nous sommes très humbles. Il est probable que les Marines américains entrent", a déclaré Cabello, sans fournir plus de détails, lors du Forum de Sao Paulo, un rassemblement de politiciens et de militants de gauche de toute l'Amérique latine. "Leur problème sera de sortir du Venezuela." » https://www-zonebourse-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.zonebourse.com/amp/actualite-bourse/Il-est-probable-que-les-marines-US-entrent-au-Venezuela-selon-un-chef-du-PS--28972439/
  2. C’est marrant parce que ces dernières années, les politiciens « directs et francs » ont toujours été soit démagogues, soit des manipulateurs, soit des affairistes, soit des imbéciles, voire même des populistes ou des extrémistes... et souvent tout ça à la fois (quoique nettement plus souvent des imbéciles plutôt que de grands manipulateurs). Ah. les bienfaits des discours clivants* , « cash », ça parle toujours d’ultra-libéralisme et de sécuritarisme, ça oppose toujours les populations les unes aux autres, ça vise toujours à la confrontation voire au conflit, avec pas mal de crise d’autorité et de pouvoir de l’ego... il y a le choix pour les discours francs et directs, on ne s’en lasse pas. Vu que but est toujours de donner des coups de pieds dans la fourmilière, histoire de détruire mais sans jamais rien reconstruire d’intelligent et durable pour le bien du plus grand nombre derrière, c’est certain que les pseudo-couilles (en réalité une posture de coq de cours de récré, bien souvent) sont toujours bien employées... Par contre des rassembleurs, des politiciens au sens noble du terme (si tant est que ça existe encore...), des négociateurs diplomates ou des bâtisseurs sur le long terme, il y en a bizarrement beaucoup moins. Étonnant, non ? Comme quoi, dès qu’ils deviennent directs et francs, ça devrait faire résonner une petite cloche dans nos têtes... Bref, avec Boris Johnson, j’ai vraiment hâte. Il pourrait être l’exception à ce quasi sous-genre, ou bien en être un très digne représentant. Mais il a tellement envie d’être un nouveau Churchill, en montrant qu’il aura lui le courage de la confrontation face aux ennemis du RU - l’UE, ici - et ce quel qu’en soit le prix pour son pays, que ça promet de grandes heures. Mais non, elle ne peuvent pas être sombres, lesdites heures, quand on regardera dans 10 ans, elles ne pourront être que glorieuses. Et BoJo statufié bien évidemment, voyons ! Je m’étonne d’ailleurs qu’il n’ait pas commencé son premier discours ainsi : « I speak to you for the first time as Prime Minister in a solemn hour for the life of our country ... » * curieux comme ce mot est apparu dans tous les médias et fut employé en permanence et rabâché en boucle pendant une certaine présidence, puis a redisparu aussi sec. C’est bien connu, les propos clivants sont un gage d’unité que tout Président doit absolument manier pour cimenter l’unité du pays.
  3. Le Mini-Lanceur Aéroporté (MLA) d’après Dassault : « Les avantages du lancement aéroporté ont conduit Dassault Aviation à étudier un mini-lanceur, à partir d’un avion de combat. Deux versions, utilisant un Rafale opérationnel comme avion porteur, ont été étudiées : « Monocorps linéaire » (un étage à propergol solide et un étage à ergols liquides) pour placer 75 kg en orbite basse ; « Tricorps » (un corps central associé à deux corps latéraux) pour lancer des microsatellites jusqu’à 150 kg en orbite héliosynchrone à 800 km d’altitude. Le MLA constituerait ainsi un système de lancement réactif adapté aux besoins de « Défense et Sécurité » » https://www.dassault-aviation.com/fr/espace/nos-activites-espace/vehicules-aerospatiaux/le-mla-mini-lanceur-aeroporte/ « Mais le Rafale ne serait pas le seul à mettre en oeuvre ce MLA. Lors de son audition, M. Trappier a en effet indiqué qu’un avion Falcon pourrait également en être équipé. » « « On s’intéresse aussi au suborbital », a encore confié le Pdg de Dassault Aviation. Là, l’idée est de « lancer un petit engin suborbital, à partir, par exemple, d’un Airbus, qui lui-même peut ensuite lancer des micro-satellites, ou mieux, récupérer un certain nombre d’objets dans l’espace », a-t-il expliqué. Un tel projet permettrait de « faire le ménage » en orbite, voire d’avoir un intérêt opérationnel et militaire. « À mon avis, c’est un point fondamental de la préparation du futur dans le domaine spatial », a-t-il estimé. » http://www.opex360.com/2018/03/11/dassault-aviation-sinteresse-de-pres-aux-mini-lanceurs-spatiaux/
  4. TarpTent

    Le F-35

    C’est le refroidissement en soute ou les vibrations qui ont été corrigées, je ne me souviens plus ? Je sais qu’un des 2 soucis a été (annoncé comme) résolu, en tout cas.
  5. Et pendant ce temps-là, la position française : « On a toujours dit que si le Royaume-Uni veut sortir de l'Union européenne et s'ils veulent le faire de manière ordonnée, ce que nous avons de mieux, c'est l'accord", a déclarée Amélie de Montchalin sur France 2. "C'est deux ans de travail entre les équipes de Michel Barnier (le négociateur de l'Union européenne pour le Brexit, ndlr) à Bruxelles et les équipes britanniques pour se dire, point par point, pragmatiquement, de manière réaliste(...) comment il pouvait y avoir un avant, un après", a-t-elle poursuivi. "Dans cet accord, on est juste en train de dire : 'voilà comment on se sépare'", a-t-elle ajouté. "Ce que j'aimerais faire dans les semaines qui viennent, c'est que nous puissions passer cette étape et négocier, posément, calmement, (...) comment on travaille après." » Voeu pieu sans doute d’Amélie de Montchalin, la secrétaire d'Etat chargée des Affaires européennes, mais j’aime bien l’approche. D’autant que si l’on va vers un hard brexit, le « comment on travaille après » ne pourra être abordé... qu’après, d’où le possible / probable / envisageable b***l pendant ce temps-là. https://www.challenges.fr/monde/europe/la-france-souhaite-passer-a-l-etape-de-l-accord-du-brexit_666301
  6. Il vaut effectivement mieux en rire, parce que je trouve les points 4 et 10 flippants, personnellement :
  7. TarpTent

    Armée de l'air Roumaine

    La partie de la démonstration train sorti est quand même assez excellente ! Bon sinon, en fin de démonstration, les commentateurs précisent quand même que les pilotes roumains sur MiG-21 utilisent des casques de désignation, entre autres choses (à partir de 8:19)
  8. Ils ont tous été discrets de part et d’autre, sur cet événement. Je me demande ce que l’AS a obtenu en échange - si elle en attendait quelque chose - (parce que sur le front yéménite par exemple, ça ne s’est pas calmé depuis le 21, loin de là) Oman en médiateur, en plus de la Suisse. Peut-être qu’une part de la solution viendra de là, même si le gros morceau reste les EU. Et seuls Israël et l’AS peuvent finalement infléchir sa position, bloquée aujourd’hui pour une « simple » question de posture. Je me répète, mais le fait que Trump n’ait pas attendu que le problème de gouvernance israélienne soit résolu est une faute majeure de sa part* : un gouvernement israélien constitué aurair pu rajouter significativement à la pression, là où un gouvernement plus opposé à une action militaire en Iran aurait sans doute permis de désamorcer la situation et sauver la face de part et d’autre avant d’arriver à la situation présente. Mais bon, ce qui est fait est fait. *peut-être qu’en agissant ainsi, Trump espérait aussi que Netanyahu serait largement réélu et pourrait facilement constituer son gouvernement, parce qu’il représenterait alors le seul à même de mener la barque israélienne dans un tel conflit. Si c’est le cas, ça aura été un calcul vraiment très naïf de sa part...
  9. Sincèrement, ça ne peut pas marcher. Tout simplement parce que le Hezbollah prône d’abord et avant tout la Défense du Liban, y compris dans sa forme politique et culturelle multi-confessionnelle actuelle. Ne pas oublier que le Hezbollah est une force politique et participe au gouvernement en place au travers du poste dévolu aux chiites. Certes, il s’oppose à Israël et aux influences de l’AS dans la région, mais sa priorité, c’est d’abord et toujours la préservation du Liban. Cela a d’ailleurs été sa motivation première d’engagement en Syrie : la défense des frontières.
  10. La Turquie, c’est quand même une carte que je tenterais : - Elle est en bisbille avec les USA, et se fait même un malin plaisir de les titiller. (ne pas oublier que pour le pusch avec tentative d’assassinat d’Ergodan manqué, ce dernier a certes accusé Gülen mais n’a pas non plus oublié que ce dernier vivait aux USA, et a pendant un temps soupçonné la CIA de l’avoir aidé dans son entreprise) - Elle est également tentée de se rapprocher de la Russie, pour reprendre quelques libertés et trouver une position commune négociée sur la Syrie. Et dans ce cadre, l’axe Russie - Turquie - Iran a été une réalité face à la coalition menée par les USA - Elle a également pris une position très rapide et franche au soutien du Qatar, contre l’AS, alors que cette dernière dénonçait justement la proximité du Qatar avec l’Iran - Enfin, elle serait aussi ravie d’avoir un allié ayant une vision proche de la sienne pour l’aider à « traiter » la question kurde. L’Iran y est intéressé sur son propre territoire, mais aussi au kurdistan irakien, et l’Irak est aujourd’hui politiquement dirigée par un parti pro-Iran (voire potentiellement téléguidé par l’Iran) Et puis Erdogan et la morale... s’il peut avoir sous le manteau du pétrole moins cher sachant que son économie n’est pas très vaillante en ce moment, je pense qu’il tenterait largement le jeu (double). Ou plus officiellement, que Türkiye Petrol Rafinerileri remplace Total pour l’exploitation des champs iraniens, et il y aura de l’amour dans l’air. C’est une carte que jouerais, discrètement certes mais néanmoins réellement.
  11. TarpTent

    Boeing

    Ma mère ayant été directrice des soins infirmiers dans un grand hôpital parisien, je connais aussi le sujet. Bien évidemment que la qualité des soins et la prise en charge des patients sont abordés, néanmoins les grandes décisions ne s’appuient pas sur ces critères en premier, ce ne sont que très rarement les éléments retenus en tout premier lieu (même si ce sont ceux qui sont directement portés par la direction des soins infirmiers, là où un directeur d'hôpital a un rôle beaucoup plus centré sur le budget en lien direct avec le Ministère). La question revient à trouver le juste équilibre entre qualité des soins, limitation du temps d’occupation d’un lit pour favoriser la rotation, et donc baisse du « coût d’immobilisation du patient », si je peux le caricaturer ainsi. La base étant de contenir, et si possible baisser les coûts de la prise en charge jusqu’à la sortie du patient pour l'hôpital. Pour revenir à Boeing, certains remontent plus en amont du MCAS pour expliquer les soucis actuellement rencontrés : « Pour sauver le 737 Max, une mise à jour logicielle ne suffira peut-être pas. Il faudra aussi revoir la partie matérielle de l’avion, ce qui pourrait requérir d’en modifier le design. C’est en tout cas ce que pensent des ingénieurs et des experts en aéronautique, qui ne croient pas, ou plus, à l’idée que la sortie seule d’un patch va permettre de remettre en service l’aéronef, cloué au sol depuis ce printemps. » « L’ingénieur logiciel et pilote sur planeur David Kammeyer a ainsi livré une explication convaincante de ce qui ne va pas, fondamentalement, avec l’aéronef. Le 737 Max devait être l’évolution du 737, qui s’avère être un avion trop énergivore. Pour cela, le 737 Max a été imaginé avec de nouveaux moteurs. […] Sauf que ces moteurs de nouvelle génération sont plus lourds : ils ont des pales plus longues et une entrée d’air plus importante. De fait, ces caractéristiques ont une incidence sur la physionomie de l’avion. Il a d’abord fallu disposer différemment des moteurs sous les ailes, en les rapprochant du fuselage et en les avançant, à cause de leur gabarit. Ce réaménagement a provoqué sans surprise un problème d’aérodynamisme. Pour le compenser, le fameux système MCAS a été développé. Celui-ci vise à empêcher le décrochage de l’avion en jouant sur sa portance. » « […] En somme, le MCAS vise à corriger informatiquement les soucis physiques de l’appareil. […] À cela s’est ajoutée une série de problèmes qui ont aggravé la situation : problèmes dans la qualité de la certification du 737 Max, sous-traitance de la conception du MCAS, pas de formation ou d’information sur son existence, etc. » https://www.numerama.com/tech/536452-crash-des-737-max-corriger-le-logiciel-ne-peut-pas-tout-sauver-cest-peut-etre-lavion-quil-faut-modifier.html Je ne poste pas tout l’article, ils continuent de creuser ce sillon. Sur le fond, l’explication est recevable. Mais les CDVE visent justement à faire voler des appareils très instables, comme les chasseurs, et Boeing aussi s’y connait en la matière. Du coup, il est difficile d’imaginer que ce souci ne puisse lui aussi pas être corrigé de la même manière. Mais dans tous les cas, ça ne semble pas être similaire au fait de coller une simple petite rustine.
  12. Sur « l’équilibre de la terreur », j’ai tendance à penser que l’Iran est actuellement sur la bonne stratégie, en tout cas à court terme : > politique des petits pas qui lentement mais sûrement augmente le degré des menaces : « attention, on peut s’en prendre aux pétroliers / attention, on recommence à enrichir / attention, Israël peut en prendre plein la figure / ... » Ça laisse a chacun le temps de comprendre les implications ; > Il n’y a pas de provocations inutiles, par contre toutes les déclarations sont ciblées : - pétroliers, pipelines sont des cibles => vous ne pourrez pas y couper, et ça va vous faire très mal - AS => en plus de cette menace bien réelle, elle continue d’être sérieusement et très activement asticotée à sa frontière yéménite et maintenant sur son propre territoire - Israël => le Hamas et surtout le Hezbollah sont assez explicites, et la moindre attaque sur l’Iran provoquera une riposte féroce (a priori, mais j’y reviendrai). Bref, les USA, l’AS et Israël peuvent avoir très mal au pétrole, et ces 2 derniers territoires peuvent voir le conflit venir les frapper plus ou moins durement, directement sur leurs sols, la menace envers Israël étant la plus tranchante et la plus crédible. Pourquoi ce n’est valable qu’à court terme ? Parce que ce genre de menace, notamment envers Israël, ne peut être tolérée dans la durée. Donc dans tous les cas, si l’Iran n’en prend pas plein la poire pour lever cette menace, c’est le Liban qui devrait fortement déguster. Et attaquer le Liban pour le débarrasser du Hezbollah, mettre la main sur les champs pétrolifères et gaziers en mer et favoriser la mise en coupe réglée par l’AS, c’est nettement plus « facile » à envisager que d’aller faire mumuse en Iran. Maintenant, pour revenir à l’Iran, sur le plan économique cette fois : les USA n’ont vraiment qu’à attendre, parce qu’il n’y a absolument aucune chance que la France - politiquement comme économiquement - offre une quelconque porte de sortie pour le pétrole. Quant à Pékin, c’est une allégeance pleine et entière qu’il faudrait pour l’en sortir éventuellement. Mais cela me semble aussi comme tu l’envisages @Alexis la meilleure carte à jouer (ou la moins pire). Le seul problème étant que Pékin n’a sans doute pas l’envie de jouer cette nouvelle carte de la provocation auprès de Trump tant que ses propres bisbilles ne sont pas réglées. Avec toujours l’espoir secret que Trump ne sera pas réélu en 2020, et qu’alors certains retrouveront des coudées franches. Je ne suis pas sûr que l’Iran économiquement puisse tenir jusque là. Dans tous les cas, déclencher un conflit ouvert pour relâcher le blocus, c’est d’une part la certitude de se faire proprement dézinguer, et d’autre part ça ne résout pas le problème majeur : il n’y a pas d’acheteurs en face, pour le pétrole iranien Sauf à réactiver les réseaux de Daesh, qui eux en Syrie réussissaient parfaitement à écouler leurs barils, et dans des proportions somme toute intéressantes.
  13. < HS ON > Rofl, c’est Gotainer qui parlait de beaknitre, Coluche lui les appelaient les biknites. D’ailleurs pour la petite histoire, c’est Herb Caen qui emploie pour la 1ere fois le terme beatnik dans les années 50. Il est forgé à partir du mot beat (qui désignait à la fois les vagabonds du rail, une façon désabusée de traverser la vie et la pulsation en jazz) et du nom du satellite russe Sputnik, et était initialement péjoratif en cherchant à faire croire que les beats étaient une communauté de communistes illuminés en pleine période de maccarthysme. Ce n’est qu’après que c’est devenu un équivalent des hyppies. Je referme la parenthèse et le wikipedia < HS OFF >
  14. L’incident semble avoir cette fois été minime, le 1er test de Starhopper vient d’avoir lieu ! Petite élévation de 20 m, décalage et retour au sol : « Elon Musk promet des « sauts » de plus en plus hauts : 200 mètres dans une ou deux semaines et après, 20 kilomètres […] » En parallèle, une Falcon 9 a lancé avec succès un cargo Dragon. https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/spacex-spacex-images-incroyables-premier-vol-prototype-starship-544/
  15. Indirectement, y aurait-il là une opportunité pour donner suite à l’étude Aldebaran à laquelle avait participé Dassault avec le Rafale ? Certes, les nano-satellites pourraient être envoyés par grappe, ou transportés dans la même coiffe que le satellite d’observation militaire, mais je me dis que l’on est là a priori typiquement dans le marché-cible des micro-lanceurs aéroportés (MLA) que devait adresser cette étude.
  16. Qu’est-ce qui peut réellement justifier une éjection après atterrissage ? Dans le cas présent, en l’absence d’indication d’un début d’incendie, un dysfonctionnement des freins peut-être ? D’après La Provence, il s’agit du Capitaine Jean Philippe, Athos 2 (intérieur droit) « La décision [d’éjection] a été prise une fois l'avion posé au sol, ce qui laisse à penser qu'il serait devenu incontrôlable. » https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5609699/crash-dun-avion-de-la-patrouille-de-france-a-perpignan-lenquete-est-en-cours.html
  17. Nouveau souci avec la Starhopper, qui devait réaliser un saut de puces de 20 mètres, finalement interrompu juste après l’allumage des réacteurs. Si la dernière fois l’hélium n’était finalement pas en cause, il faudra attendre là encore un peu avant d’en savoir plus. Les images restent impressionnantes, les dégâts paraissent très limités. https://www.generation-nt.com/spacex-starship-starhopper-essai-echec-actualite-1967159.html A titre personnel, d’une je préfère qu’ils galèrent maintenant avec Starhopper que plus tard avec Starship, et de 2 après quelques problèmes sur Falcon 9, ils ont définitivement trouvé les solutions pour fiabiliser l’ensemble. Pas de raison qu’ils ne fassent pas de même ici, même si cela leur crée un peu de délai supplémentaire.
  18. TarpTent

    Boeing

    Mais bien sûr... Le jour où tu verras les analyses de coût d’un lit d’hôpital (Que je cite justement parce que ce n’est pas une entreprise privée, histoire de ne pas donner l’impression que je m’en prends au grand méchant capitalisme) avec les études d’occupation / risques / coûts / économies, on en reparle. Ça n’a rien à voir avec les infirmières, la discussion commence au Ministère pour se décliner au niveau du directeur/de la directrice de l’Hôpital et du Directeur/ de la directrice des Soins Infirmiers. Ici, c’est pareil : je ne dis pas qu’il n’y a pas une croyance absolue en la technologie chez certains, et il est évident que les approches de Pic et Defa sont bonnes, par contre il ne faut pas non plus être naïf : les actionnaires, eux, n’ont pas cette croyance, ni cette approche. Ça, c’est bon pour les ingénieurs, le Directeur de Programme et le Directeur Technique de la boîte. Les autres, Directeur Financier, DG et PDG, Conseil d’Administration ou de Surveillance, actionnaires, etc. raisonnent en revenus, coûts, provisionnement des risques, assurances et bénéfices, et à ce titre poussent pour diminuer les coûts de production au maximum (avec tout l’administratif autour associé) et maximiser les bénéfices et les dividendes. On en a d’ailleurs suffisamment parlé ici au sujet de Boeing. Une certification*, même bidon, c’est d’abord une assurance derrière laquelle il est facile de se planquer. Un accident, c’est une probabilité d'apparition sur 15 ans avec impact d’image et provisionnement à ces fins, rien de plus. La technologie peut faire sensément baisser un peu ce pourcentage de probabilité dans les calculs qui en sont faits, mais jamais dans les proportions d’un technologisme à tout crin. Je le redis, tant mieux si financièrement ils en prennent actuellement plein la poire, ils reverront leurs calculs en conséquence. En attendant la prochaine. *agro-alimentaire, aviation, automobile, il n’y a vraiment pas besoin d’aller chercher loin les exemples
  19. TarpTent

    Boeing

    Tant mieux. Et je le dis sans aucune animosité envers Boeing. Mais tant mieux. Quelques morts, tout le monde s’en fiche, en 6 mois de temps c’est oublié et les entreprises et les actionnaires continuent de ronronner comme si de rien était. Mais dès que ça touche au portefeuille, là, ça fait réagir. C’est comme avec le dieselgate, à ne voir que la norme comme contrainte économique et financière et délibérément en occulter la portée sanitaire. Là, les constructeurs d’avions sont en train de réapprendre que les normes ont un intérêt et un impact, et que ne pas les respecter pour réaliser des économies à la petite semaine et voir les certifications que comme un tampon apposé avec légèreté et sans considération aucune a aussi un coût très significatif. Puisque tout le monde se fiche des morts - ce qui ne les ramènera nullement, soit dit en passant - , autant que ça fasse mal là où va leur allégeance : le porte-monnaie. Si au moins ça permettait de reévaluer les analyses risques/gains, à l’avantage des passagers cette fois... Mais bon, dans 3 ans, 5 ans, 10 ans, on constatera à nouveau les mêmes dérives. Business as usual.
  20. La définition de l’impérialisme est pourtant assez limpide : « Politique d'un État visant à réduire d'autres États sous sa dépendance politique ou économique. » La définition du Larousse est un peu plus large : « Phénomène ou doctrine d'expansion et de domination collective ou individuelle. Domination culturelle, économique, militaire, etc., d'un État ou d'un groupe d'États sur un autre État ou groupe d'États. Selon les marxistes, phase supérieure de développement du capitalisme qui s'assure, par une politique d'expansion économique, politique et militaire, la dépendance économique et politique de populations ou d'États. » Quant au colonialisme : « Doctrine visant à légitimer l'occupation, la domination politique et l'exploitation économique de territoires par certains États. » Vous pouvez maintenant reprendre vos différents exemples... et vous souvenir que l’on est sur le fil Iran Bref, les visées impérialistes des USA et de l’AS vis-à-vis de l’Iran sont assez évidentes.
  21. Elle a dédaigné la Lune au profit de Mars parce que le but était l’exploration scientifique, et non d’y déposer des astronautes. Il y avait bien plus à apprendre sur Mars avec des Rover que sur la Lune, et il y avait plus en corollaire bien plus de facilités d’obtenir et défendre les budgets pour cette première destination. Et puis la Nasa n’était pas seule : beaucoup d’autres agences ont poussé pour l’exploration de Mars, en fournissant des outils scientifiques adaptés. La Lune aurait bien moins fédéré, et l’on aurait appris également nettement moins de choses. Le problème avec Trump, c’est qu’il n’a aucun cap ni aucune vision : il veut juste des monuments à sa gloire !
  22. Les errances de la NASA sont d’abord et avant tout dues à l’absence d’un cap clair et des moyens associés. Dire que l'on doit viser Mars et ne pas allouer les montants, c’est s’exposer à du bricolage permanent, et là, la NASA n’est pas vraiment en cause. Dire qu’on doit viser Mars, ne pas en donner les moyens, ne pas écouter les scientifiques qui définissent la trajectoire la plus sage et efficace compte-rendu des risques et des moyens limités et faire en plus du remonte-bretelle de bon gros débile moyen, j’ai vraiment du mal à lui donner raison. Ces 15 dernières années, la NASA a louvoyé ? Sans aucun doute. Quel cap clair lui a été donné, avec quelle date-cible et quels moyens ? C’est aussi simple que cela.
  23. Toi, tu as bien lu l’interview que j’ai posté. C’est bien.
  24. Juste pour ça, et afin que chacun se fasse sa propre opinion, voici l’interview en question, complète et traduite de Nasrallah. A vous de juger si la phrase est sortie ou non de son contexte, et les messages que fait passer le chef du Hezbollah. Je ne vais volontairement pas en poster d’extraits pour ne pas biaiser la perception de chacun. (je me doute que beaucoup n’auront pas le courage de la lire complètement, et pourtant elle est terriblement intéressante aussi bien sur la forme que sur le fond. Mais comme on a tendance à préférer les raccourcis...) https://blogs.mediapart.fr/le-cri-des-peuples/blog/190719/nasrallah-en-cas-de-guerre-un-deluge-de-missiles-ravagera-israel
  25. Ceci étant dit, les 2 possibilités ne s’excluent pas l’une l’autre...
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