Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

TarpTent

Members
  • Compteur de contenus

    5 707
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    24

Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. Boeing perd lentement et sûrement du terrain dans le domaine aérospatial, voire même ne parait plus capable de tenir certains de ses engagements. Cette dernière semaine, on a appris coup sur coup : - le report jusqu’en… avril (!) 2024 du 1er vol habité de la capsule Starliner, qui cumule maintenant 6 ans de retard sur sa date de mise en exploitation initialement contractualisée ; - l'incapacité à tenir ses engagements dans le cadre des contrats dits "à prix fixes" que met en oeuvre la Nasa (et en 1er avec les capsules habitées Starliner et Dragon), et encore plus à être rentable dans ce cadre contractuel, au point d’avoir décidé de ne plus contractualiser de la sorte ; - les dysfonctionnements qui continuent pour les satellites o3B dits mPOWER développés par Boeing pour le compte de SES, au point de rendre la durée de vie de certains satellites fortement raccourcie du faits d’évènements « non-récupérables"; - le renoncement pour le moment à developper une constellation satellite concurrente au Starlink, qui devait contenir 147 satellites en orbite basse et pour laquelle Boeing avec obtenu en 2021 une licence d’exploitation auprès de la FCC. Cela ne sort pas Boeing de l’activité aérospatiale pour autant, puisque la société est tentaculaire dans tous les domaines y touchant de près ou de loin, mais cela reste quand même un aveu d’échec. Sources : > L’annonce du dernier report pour le 1er vol habité du Starliner : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/le-vol-habité-de-la-capsule-spatiale-starliner-vers-l-iss-est-encore-repoussé/ar-AA1iLoro > L’annonce concernant les contrats de développement à prix fixe : https://arstechnica.com/space/2023/10/boeing-says-it-cant-make-money-with-fixed-price-contracts/ (maintenant que n’importe quel navigateur peut appliquer une traduction, je ne pense pas qu’un article en anglais pose un quelconque problème à qui que ce soit) « En référence au vaisseau spatial Starliner, West [directeur financier de Boeing] a reconnu que la société avait subi des retards dans l’envoi d’astronautes en orbite. "Pour Commercial Crew, bien que le chemin ait été long, nous nous préparons à exécuter avec succès un test de vol avec équipage l'année prochaine, puis à remplir les engagements de lancement opérationnel", a-t-il déclaré. Boeing développe Starliner depuis plus d'une décennie et a six ans de retard sur son objectif initial de conduire l'équipage vers la Station spatiale internationale pour la NASA en 2017. La société a également pris plus de trois ans de retard sur SpaceX, qui a effectué sa première mission Crew Dragon avec des astronautes en mai 2020 dans le cadre du programme Commercial Crew. Comme il a cherché à concurrencer SpaceX sur un contrat purement à prix fixe pour le transport de l'équipage, Boeing a déclaré plus d'un milliard de dollars de pertes à ce jour et n'a pas encore fait ses premières missions d'astronautes. Dans une mise à jour de cette semaine, l'agence spatiale américaine a déclaré que Boeing continue de faire des progrès vers le lancement en avril 2024 du "Crew Flight Test" sur Starliner, qui transportera Butch Wilmore et Suni Williams à la station spatiale. Cependant, il reste un test critique. Après qu'un problème ait été découvert avec les maillons souples dans la conception du parachute de Starliner cet été, Boeing a dû travailler avec Airborne pour renforcer les principales lignes de suspension de la canopée. Un test de chute est prévu pour "début 2024", a déclaré la NASA. Après un examen des données de ce test, le système de parachute serait autorisé pour un vol d'équipage. » > dysfonctionnements des unités de puissance des satellites o3B : https://advanced-television.com/2023/11/01/ses-and-boeing-in-a-mess-over-o3b/ « Boeing fera ce qu'il peut pour modifier les quatre en orbite et les deux qui seront lancés en novembre, mais la flotte ne sera pas maintenant mise en service avant le deuxième trimestre 2024, peut-être en avril - beaucoup plus tard que prévu initialement. Le retard prendra environ cinq pour cent des prévisions de revenus de 2024. Boeing, pour sa part, a déjà pris une pénalité qui serait d'environ 315 millions de dollars pour ces dysfonctionnements.[…] Alors que d'ici novembre, SES aura six satellites mPOWER en orbite, les deux suivants (mPOWER 7 et 8) ne seront pas lancés avant le second semestre de 2024 (et donc environ six-neuf mois plus tard que prévu) avec le lancement 9-11 en 2025 et 12 et 13 en 2026. Tous ces satellites ultérieurs auront des modifications de l’unité de puissance. » > l’abandon pour le moment de sa constellation de satellites : https://advanced-television.com/2023/10/31/boeing-scraps-plans-for-super-constellation/ « La vice-présidente de Boeing, Michelle Parker, aurait déclaré que pour l'instant, Boeing ne poursuivrait pas immédiatement la constellation de la bande V, commentant : « Nous sommes convaincus que la bande en V sera un jour commercialisée à mesure que la demande mondiale de connectivité à large bande par satellite continue d'augmenter. » » Pour se libérer de ses engagements auprès de la FCC, Boeing vient de payer une pénalité forfaitaire de 2,2 millions de dollars. (Source Aviation Week) L’échec est d’autant plus patent que sur 3 de ces sujets, SpaceX en tant que concurrent direct non seulement a atteint ses objectifs, mais a largement démontré sa viabilité opérationnelle et financière. Ce que je trouve très impressionnant en la matière, c’est que beaucoup d’entreprises n’ont pas pris au sérieux SpaceX quand la société a annoncé ce qu’elle allait faire, techniquement et économiquement - fusée, capsule, constellation de satellites -. Ces mêmes qui se retrouvent aujourd’hui dans l’incapacité de faire techniquement aussi bien, et économiquement d’avoir pris un retard difficilement surmontable désormais, commercialement parlant. Et dans le secteur automobile, il s’est passé exactement le même phénomène.
  2. TarpTent

    Dream Chaser

    Sierra Space annonce que l’assemblage du Dream Chaser est terminé, et que la petite navette nommée Tenacity s’apprête à partir pour le Centre de Recherches en Vol "Neil A. Armstrong Flight Research Center" de la Nasa, localisé sur la base Edwards en Californie : En parallèle, Sierra Space a également mené avec succès le 26 octobre une 1ere revue complète des Opérations en vol, dans les locaux de la Nasa. Personnellement, j’ai hâte parce que j’adore sa bouille, indépendamment de savoir si ce concept a encore du sens, sera économiquement viable, pourrait technologiquement poser des questions de fiabilité et de reconditionnement, etc. Moi, j’ai juste hâte.
  3. L’atterrissage impressionant de Shenzhou-16, avec 3 taïkonautes à bord L’énorme nuage de poussière ne provient majoritairement pas du contact de la capsule avec le sol, mais du déclenchement à 1 m du sol du propulseur positionné sous la capsule, chargé d’adoucir l’atterrissage juste avant le contact. C’est un système similaire à celui équipant Soyouz, avec une poussée forte mais très brève, d’où l’apparente "explosion". L’importante "roulade" de la capsule n’était elle par contre pas vraiment souhaitée mais a encore eu lieu : Parmi les hypothèses, le fort vent présent au moment de l’atterrissage, le parachute principal qui semblait endommagé, ou la combinaison des 2 (avec le propulseur qui pourrait avoir aussi déséquilibré la capsule). Sans conséquence a priori pour les taïkonautes, qui ont été sortis de la capsule sans problème ni blessure manifeste, et tout sourire (j’ai quand même une pensée pour leurs vertèbres…).
  4. Don’t get too excited ! Ce 31 octobre, la FAA vient d’annoncer officiellement qu’elle venait d’achever l’examen de sécurité faisant suite au 1er vol du Starship, sur l’ensemble des parties la concernant, à savoir la santé publique et la protection des biens. Il ne reste donc plus très officiellement que l’analyse environnementale du dossier par l’US Fish & Wildlife Service à finir afin que l’attribution de la Licence puisse se faire. En soi, ce n’est pas une nouvelle information, mais c’est toujours mieux quand cela fait suite à une déclaration officielle (et puis ça permet à la FAA de rediriger la pression sur un autre organisme, elle qui est sous le feu des projecteurs notamment depuis l’intervention de SpaceX devant une sous-commission du Congrès). https://www.space.com/faa-finishes-spacex-starship-safety-review
  5. Pour l’anneau inter-étage, ça aura été rapide : aussitôt démonté, (quasi-) aussitôt remonté. Le genre de manoeuvre qui pour moi sert soit à retirer des capteurs de pression, soit à scanner l’anneau pour valider son intégrité après ce premier test de remplissage complet (soit les 2). On sait également à présent qu’un des destacking avec retrait de l’anneau a permis entre autres le remplacement d’un des moteurs des grid fins.
  6. Quelques petits passages interessants dans cette vidéo :
  7. C’est maintenant l’anneau qui est retiré. Après ce test à pleine charge de carburant, je pense qu’ils ont assez de datas.
  8. TarpTent

    Blue Origin

    Blue Origin vient de présenter à l’Administrateur de la Nasa la maquette du "Blue Moon HLS Lander", cet alunisseur avec espace vie retenu par la NASA lors de son second appel d’offres. Je dirais bien "enfin quelque chose de concret", mais ça reste une simple maquette - qui a le mérite d’exister -. Seule certitude : c’est nettement plus gros qu’Apollo. En dépit des nombreuses communications et revendications en ce sens par Blue Origin, nous n’avons pour le moment toujours pas vu ni la New Glen, ce futur lancement lourd sensé mettre 13 tonnes en orbite, ni même réellement le BE-4, ce réacteur déjà livré à ULA pour le 1er étage de sa Vulcan…. qui devrait effectuer son 1er vol fin de cette année. Comme pour tout ce qui a trait à l’espace ( entre autres), on jugera sur pièce.
  9. Et nouveau destacking, le quatrième depuis que l’anneau inter-étage a été installé. Dans tous les cas, le destacking est indispensable pour armer le FTS avant le vol. Les faits et gestes du Starship vont continuer d’être scrutés.
  10. L’article d’origine est paru dans Usine Nouvelle : "Après neuf mois de conception, ArianeGroup a procédé au premier allumage du démonstrateur de son projet d'étage supérieur réutilisable de lanceur Susie, depuis son site des Mureaux, en Île-de-France, mercredi 25 octobre. D’une hauteur d’environ deux mètres pour 100 kilogrammes, ce modèle réduit et simplifié de la future super-coiffe permettra à la coentreprise Airbus-Safran de développer un système d’atterrissage contrôlé." https://www.usinenouvelle.com/editorial/premier-allumage-reussi-pour-le-demonstrateur-du-module-reutilisable-susie-d-arianegroup.N2187048
  11. Attention, il n’y a pas de confirmation officielle tant que la FAA n’a pas accordé de licence de vol. Quelques informations concrètes circulent actuellement, qui envisageraient un vol entre le 03 et le 10 novembre (et pour certains, le 06 novembre semble le plus probable). Ces vols étant toujours précédés de déclarations préalables obligatoires - même s’il ne s’agit toujours que de planifications et non de certitudes - , 2 d’entre elles viennent coup sur coup d’être réalisées : - la NASA vient de planifier le vol d’un de ses WB-57 du 03 au 10 novembre. La présomption qu’il s’agit d’une couverture du tir de SpaceX est forte ; - Une notification pour l’espace maritime NOTMAR a été émise pour un possible vol du Starship le 6 novembre. Ce n’est pas la 1ère notification du genre, puisque 2 ont été émises consécutivement sur des périodes de septembre. - Par ailleurs, le fait que la Fish & Wildlife Service était encore à Boca Chica hier (pour la seconde fois en 1 semaine) donne l’impression que le dossier avance enfin de ce côté-là aussi. L’espoir - on dit "Copium" maintenant, sur les réseaux sociaux - est toujours bien présent, et on va continuer de croiser les doigts.
  12. Personne ne se risque plus à une quelconque estimation*, la réponse attendue de la Fish & Wildlife Service pouvant être remise dans un délai de 35 jours à 135 jours après sollicitation, et celle-ci a été très tardive de la part de la FAA (en tout cas pour la version finale du document, transmis fin août). Quant à SpaceX, il continue d’annoncer qu’il est prêt pour le second vol, même s’il continue frénétiquement d’ajuster des choses entre 2 tests. On croise tous les doigts pour novembre, et avant c’était pour octobre, mais on peut très bien devoir patienter jusqu’à février 2024. En attendant, quelques jolies photos et vidéos de SpaceX faisant suite au test d’hier : Indépendamment de la répétition complète de la procédure de lancement du Starship, un second test du déluge d’eau a été réalisé, avec des réservoirs a priori re-remplis au tiers de leur capacité. (J’espère que les 2 derniers tests de déluge d’eau ont permis à la FWS d’engranger assez de données, puisqu’il s’agit d’un des points qu’elle réévalue dans son étude complémentaire d’impact sur l’environnement) *même s’il y a toujours des rumeurs (optimistes actuellement), que je préfère ne pas relayer
  13. Jour de répétition générale pour B9/S25 : La répétition a commencé par un… Firex pour une fois, avant de commencer le remplissage des réservoirs. Ce test d’amorçage était traditionnellement réalisé à la toute fin du remplissage. Peut-être qu’ils en réaliseront un second plus tard dans la journée. Actuellement, B9 et S25 sont en train d’être remplis de méthane. Là encore, ça change un peu puisqu’on voyait souvent l’oxygène liquide comme 1er carburant à être mis. Le refroidissement de l’oxygène liquide vient de commencer dans la ferme à carburant, donc on devrait voir assez vite la glace se former autour des parois du Starship. En direct : Ça vient de commencer : D’ailleurs, j’ai le sentiment aussi bien pour hier que pour aujourd’hui que le remplissage de l’oxygène liquide s’effectue significativement plus vite qu’avant. Il faudrait que je regarde le remplissage complet lors du 1er vol, pour comparer. C’est vraiment une impression, mais elle est tenace.
  14. Je ne suis pas forcément d’accord avec ce point (surtout le « massivement » en fait), même si ni toi ni moi n’avons la visibilité sur ce qui a été simulé et les résultats obtenus. Space a mené par mal de tests à McGregor en exposant le béton à la poussée d’un Raptor, et il a également relevé pas mal d’informations de ses différents tirs statiques. De là les extrapolations, en considérant que les projections de surface ne seraient pas d’un’e telle amplitude que celle finalement constatée. Ce qui ne pouvait pas être anticipé, ou ne l’a pas totalement été : - le temps d’envol aussi long Celui-ci a été dû à la fois à la séquence d’amorçage successive des Raptor; la montée à pleine puissance de ceux-ci; la perte (ou le non-amorçage) de 2 Raptor d’un même côté; en conséquence l’ordre tardif du Booster à destination du pad de le libérer, lorsque le booster a considéré qu’il avait suffisamment équilibré les poussées de ses autres Raptor en compensation, sachant qu’il en a perdu un troisième; la longue libération du pad qui s’est faite à pleine puissance mais avec 3 Raptor en moins (de mémoire) => bref, ça a chauffé bien plus longtemps qu’anticipé. - la faiblesse du sol au pied du pad Il y a eu un point de faiblesse non pas en surface, mais à la base d’un des pieds, ce qui a créé une faille et provoqué la surpression sous la dalle de béton. L’explosion a eu lieu par en-dessous et a pulvérisé la dalle, ce qui explique les très fortes et lointaines projections, ainsi que le monstrueux cratère. Cela a été corrigé, puisqu’en en plus de l’installation d’un déluge d’eau, un énorme maillage de béton armé a été réalisé, en profondeur aussi bien sue loin autour des pieds du pad (avec une quantité phénoménale de colonnes de -30 mètres en renfort, en prime) Maintenant, en contrepoint de ce que je viens de dire : SpaceX a décidé plus d’1 mois avant le vol de démonter le système de déluge d’eau installé à Cape Canaveral et de le rapatrier pour l’installer à Boca Chica, et de mettre en place une dalle en acier. => les informations étaient déjà suffisantes pour prendre cette décision, mais l’ampleur n’a pas été anticipée, d’où la décision de réaliser ce vol et d’installer le système ensuite. Prendre des décisions, c’est prendre des risques, et décider de simplifier l’accès à l’espace en sortant des sentiers battus, c’est en prendre encore plus. Il y a forcément des effets de bord, mais ils sont plus faciles à analyser après-coup.
  15. C'est vrai, et c’est directement lié à la philosophie d’E. Musk, pour le coup : il considère que le meilleur système est celui dont on peut se passer, afin de simplifier le processus industriel. (il l’applique sur tous les sujets qu’il adresse, et demande à ses ingénieurs de faire de même, plutôt que d’essayer d'optimiser ces systèmes en permanente). Ici, SpaceX a fait le pari qu’avec un pad positionné à 20 m de haut avec du béton spécial, cela suffirait. le béton a présenté une faiblesse, la pression était trop importante => pari perdu. mais il fait ces paris en permanence (fusée en acier, avec de l’acier de moins de 7 mm par ex). Quand ça marche, c'est génial, mais ça ne peut pas marcher à tous les coups. l’essentiel est plutôt de constater que ça ne pourra pas marcher quelques soient les efforts, et de changer de trajectoire (le cas de la porte du Starship est très significatif en ce sens, et on n’en a pas encore vu la fin).
  16. SpaceX aura finalement réalisé 2 remplissages partiels de Booster 9 sur la journée, ainsi qu’un test du Water Deluge : Il s’agit du 1er test de Water Deluge depuis qu’un nouveau et dernier réservoir d’eau a été rajouté, il y a quelques semaines de cela :
  17. Sans tambours ni trompettes, SpaceX vient de commencer un test de remplissage des réservoirs du Booster+Starship. Pour le moment, on ne sait pas si le remplissage sera partiel ou complet. Il ne s’agira dans tous les cas pas de la répétition de la séquence de préparation au tir, jusqu’à l’amorçage des Raptor, puisqu’il n’y a pas eu de notification d’évacuation pour les habitants de Boca Chica. Au mieux, ils vont gaver les réservoirs autant que possible, puis tout relâcher. Actuellement, seul le Booster est concerné par le remplissage.
  18. Le test a été un succès : il s’agissait notamment de tester la séparation d’urgence de la capsule vers 15 kms d’altitude avec amerrissage sous parachutes. La récupération s’est également déroulée sans incident : Avec ces différents succès, l’Inde affiche ses ambitions, avec une station spatiale indienne en 2035 et la dépose d’Indiens sur la Lune par l’ISRO en 2040.
  19. Cette nuit, Falcon 9 B1080-4 vient de s’offrir un petit record personnel : la fusée vient de réaliser la mise sur orbite en LEO de 18,4 tonnes. Il s’agissait d’une grappe de 23 satellites Starlink v2 mini. Cette charge a pu être mise en orbite avec succès en optimisant la trajectoire de vol mais également en refroidissant plus le carburant. C’était le second tir en moins de 24 heures pour SpaceX.
  20. S26 s’est exprimé comme attendu. SpaceX précise que ce démarrage d’1 seul Raptor préfigure la poussée qui sera nécessaire pour désorbiter le Starship
  21. S25 vient à nouveau d’être stacké, et un premier test du SDA vient d’être effectué : Par ailleurs, le site est en cours d’évacuation : on attend donc soit un second test pour le S26 (le plus probable a priori), soit un 1er test partiel de remplissage du B9 / S25 depuis que l’anneau inter-étage a été mis en place.
  22. Pendant ce temps-là, le feuilleton avec la FAA et la Fish & Wildlife Service continue. SpaceX vient de déclarer devant une sous-commission du Congrès que la FAA faisait du bon travail, mais qu’elle était en large sous-effectif pour pouvoir encaisser l’accélération forte du nombre de tirs de fusées par an ainsi que les exigences du Programme Starship. Et la Fish & Wildlife Service était hier à Boca Chica, pour superviser quelques opérations de nettoyage complémentaires.
×
×
  • Créer...