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  1. Le nouvel objectif de réutilisabilité des Falcon 9 a été officiellement annoncé par E. Musk hier soir, et l’on peut dire qu’ils ne manquent pas d’ambition : la certification sera demandée pour 40 vols. Purement et simplement.

     

     

    De toutes façons à un moment donné, lorsqu’un premier étage arrive a passer la barre des 10 vols en réutilisation, cela signifie s’une part que la conception est bonne, mais également qu’elle est durable (apparition de criques, de fatigues) et que le reconditionnement se déroule de façon industrielle.
     

    Les 1ers étages ont atteint leurs 18 vols (voire 19 pour le 1er d’entre eux) et les 20 vols ne seront de fait qu’une formalité. Alors au-delà, aucune raison de se priver si SpaceX considère que ses étages le permettent.

     

    Coté Starlink, la quatrième génération des terminaux est en cours de livraison, et une version mini pouvant tenir dans un sac à dos sera mise en service en 2024.

     

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  2. Il y aurait pas mal de choses à dire faisant suite à l’intervention hier soir à Starbase d’E. Musk.

     

    - Les premières informations sont liées à l’IFT-3, pour lequel SpaceX considère qu’il sera en capacité de le réaliser courant - fin janvier, et que la certification par la FAA devrait être délivrée début février. Le tir est donc à attendre dans les 2 premières semaines de février.

    E. Musk a par ailleurs confirmé que ce lancement serait l’occasion d’un test de transfert de carburant interne, tel que contractualisé avec la Nasa.
    La décision n’est pas encore prise de faire également une tentative avec une charge utile.
    Le Starship réalisera une démonstration de désorbitation avec redémarrage des réacteurs.
     

    - En parlant de charge utile, et cette information est relativement étonnante, on connait désormais la raison de la perte du second étage lors d’IFT-2 : le Starship S25 ne transportant pas de charge utile, SpaceX a considéré nécessaire de relâcher de l'oxygène afin de réduire la masse de l'étage (peut-être afin de simuler un test de largage pour étudier le comportement du Starship. Mais la raison de la manoeuvre n’a pas été précisée).
    Lors de cette manipulation, un incendie s’est déclaré et a fait explosé le vaisseau.

    De facto, avec une vraie charge utile, le S25 aurait a priori atteint l’orbite.


    - La mission Polaris Dawn s’appuyant sur une Crew Dragon modifiée pour permettre une sortie extra-véhiculaire, se déroulera tôt en 2024.
    Il s’agira de la première EVA menée par une société privée, et sera également un baptême du feu pour la nouvelle combinaison développée par SpaceX à cette fin.

     

    - Le Starship XL est bien dans les cartons, et il devrait culminer à 150 m de haut.

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  3. [Mauvais esprit inside ] Allez, cette fois, on y croit ou pas ? Allez, c’est Boeing, on peut leur faire confiance… !

     

    Plus sérieusement, des tests viennent d’être menés pour des parachutes modifiés, et qui semblent avoir donné satisfaction à la Nasa, qui déclare que les datas relevées suggèrent que les objectifs principaux seraient atteints (1).

    Au moins, la photo est belle.
    IMG-9582.jpg

     

     

    (1) Pour rappel, les objectifs principaux de parachutes sont :
    - s’ouvrir
    - s’ouvrir à la bonne altitude
    - s’ouvrir à la bonne vitesse

    - s’ouvrir et ralentir la capsule
    - s’ouvrir et ralentir la capsule suffisamment pour que l’atterrissage ou l’amerrissage ne tassent pas de plus de 15 cm les colonnes vertébrales des occupants

    Objectif secondaire :
    - ne pas se déchirer.

     

    c’est un pense-bête pour les ingénieurs Boeing. On ne sait jamais, par les temps qui courrent. J’avais prévenu que je ferais du mauvais esprit.

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  4. Nous allons pouvoir ranimer ce fil, avec peut-être plus d’optimisme voire d’enthousiasme que nous (et moi le premier) n’en avons fait montre depuis que la société a été fondée.

     

    Je ne parlerai pas du retour en vol du suppositoire, mais bien de 2 événements qui viennent de se dérouler et permettent enfin de se projeter dans un futur proche.

    - Le 1er événement, c’est bien évidemment le comportement impeccable des 2 réacteurs au méthane BE-4 lors du lancement de la nouvelle fusée Vulcan d’ULA.
    Il s’agissait de leur 1er vol, et ils auront été exemplaires, et quand un réacteur fonctionne proprement, c’est toujours plus simple de lancer une fusée.
     

    - Le second événement, c’est la 1ere sortie du 1er étage de la future New Glenn, ou plus exactement d’un élément de test et d’alignement.
    Mais au moins, cela commence à donner une bonne idée de sa forme et de ses dimensions.

    IMG-9581.jpg

     


    Le second stage est lui déjà assemblé, et une paire de demi-coiffes a été également amenée au hangar LCS-36 à Cape Canaveral.
    Nous devrions donc être prochainement témoins d’un premier test d’assemblage de l’ensemble des modules.

     

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  5. Le 09/01/2024 à 08:17, TarpTent a dit :

    Le constat est définitif : il reste environ 40 heures de fonctionnement avant que Peregrine ne soit plus opérationnel.

    En cause, une “culbute incontrôlable“ qui oblige les thrusters à sur-compenser le mouvement afin de garder les panneaux solaires dans la bonne orientation, et donc à consommer le carburant à forte dose.

    Ce dernier sera épuisé dans une quarantaine d’heures, rendant impossible tout maintien des panneaux solaires vers le soleil, et par conséquent tout semblant de contrôle et toute opération de science.
     


     

    Finalement, Peregrine aura obtenu pas mal de sursis, la baisse de pression ayant entraîné une réduction assez significative de la perte de carburant, ce qui lui laisse finalement encore environ 52 heures de carburant, et donc d’activité.
    Les ingénieurs sont par ailleurs optimistes pour réussir à prolonger encore un peu plus sa durée de vie.

    De fait, le vaisseau est à présent stabilisé. Si dans tous les cas le système ne pourra être proprement rétabli ni l’alunissage être réalisé, Peregrine a gagné un temps d’activité certain et les instruments travaillent maintenant à quasi plein-potentiel.


    Ainsi, les instruments NSS et LETS réalisent des mesures de radiation dans l’espace inter-planétaire entre la Terre et la Lune, et la charge Colemna, premier instrument mexicain à opérer dans l’espace cislunaire, vient de transmettre ses premières télémétries.
    Le vaisseau, qui est dans l’espace depuis 4 jours, a actuellement couvert plus des 95% de la distance entre les 2 corps.
     


     
     
     
    Dans le tweet ci-dessous sont listés tous les instruments actuellement alimentés :
     
    IMG-9580.jpg
     
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  6. Il y a 13 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Il y a actuellement pas mal de photos qui circulent sur Twitter de boulons desserrés sur cette fameuse porte bouchon, que ce soit directement sur chaine de montage ou lors du contrôle qualité.
    je ne les poste pas parce qu’il y a rarement le contexte ni la garantie de véracité, mais dans tous les cas cela fait un gros foin.
     

    à noter que sur les Max de la compagnie Alaska Airlines, cette porte de secours est en réalité masquée par une cloison, donc non visible et a fortiori non  actionnable de l’intérieur.

  7. Le constat est définitif : il reste environ 40 heures de fonctionnement avant que Peregrine ne soit plus opérationnel.

    En cause, une “culbute incontrôlable“ qui oblige les thrusters à sur-compenser le mouvement afin de garder les panneaux solaires dans la bonne orientation, et donc à consommer le carburant à forte dose.

    Ce dernier sera épuisé dans une quarantaine d’heures, rendant impossible tout maintien des panneaux solaires vers le soleil, et par conséquent tout semblant de contrôle et toute opération de science.
     

     

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  8. Ça semble bien mal engagé.


    Si la communication a été rétablie et que les générateurs fonctionnent grâce aux panneaux solaires, Astrobotic précise dans son dernier point que les soucis de propulsion semblent entraîner une “perte critique de carburant“.

    Bien qu’ils essayent de limiter la casse, Astrobotic affirme que d’ores et déjà, la société va s’attacher à maximiser la collecte des données scientifiques, et réfléchit à un nouveau profil de mission (sans alunissage, de fait) qui serait raisonnablement faisable compte-tenu des circonstances.

     

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  9. il y a 32 minutes, Ardachès a dit :

    … Aïe, il semblerait que "l'alunisseur" ait rencontré un problème d'orientation qui compromettrait la mission … A suivre pour plus de détail

    Oui, ils n’arriveraient pas à stabiliser l’orientation des panneaux solaires vers le soleil.
    cela peut évidemment poser souci pour recharger les batteries.

     

    Pour le moment, Astrobotic pense que cela provient d’une anomalie de propulsion, ce qui compromettrait grandement les chances d’un alunissage en douceur.

     

    La dernière commande manuelle d’orientation des panneaux vers le soleil a créé une perte - attendue - de signal.
     

    Pour le moment, tout le monde attend son rétablissement.

     

     

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  10. La Vulcan d’ULA - équipée de ses 2 réacteurs au méthane BE-4 de Blue Origin - aura fait le job, et même très bien, et ce dès son premier vol.

    Elle est taillée pour mettre jusqu’à 27 tonnes en LEO.

     

    Un des prochains passagers, au plus tôt début avril, sera le Dream Chaser. Spectacle garanti.
     

  11. La nouvelle fusée Vulcan d’ULA devrait réaliser son 1er vol ce lundi :


    La comparaison visuelle avec Atlas V, qu’elle remplace :

     

     


    Pas de surenchère quant aux performances du véhicule de la part d’ULA, même si elle n’effectuera pas de tir statique avant sa tentative.

    Pour ce 1er vol, la Vulcan a ainsi un premier étage équipé de 2 réacteurs BE-4 de Blue Origin, qui effectueront eux-aussi leur vol inaugural pour l’occasion (et qui équiperont à terme la New Glen), ainsi que 2 propulseurs d’appoint à propergol solide GEM-63 XL, dernière itération des propulseurs à poudre qui équipèrent les Delta II, III et IV ainsi que l’Atlas V.

    Le GEM-63 a effectué son 1er vol en décembre 2020, le GEM-63 XL est une version rallongée d’1,5m, pour une longueur totale de 21,5m avec sa tuyère.
    À terme, la Vulcan est prévue pour pouvoir être configurée avec jusqu’à 6 propulseurs à poudre d’appoint, en fonction des missions à réaliser.

     

     

    Live à suivre ici :

     

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  12. La nouvelle fusée Vulcan d’ULA devrait réaliser son 1er vol ce lundi :


    La comparaison visuelle avec Atlas V, qu’elle remplace :

     

     


    Pas de surenchère quant aux performances du véhicule de la part d’ULA, même si elle n’effectuera pas de tir statique avant sa tentative.

    Pour ce 1er vol, la Vulcan a ainsi un premier étage équipé de 2 réacteurs BE-4 de Blue Origin, qui effectueront eux-aussi leur vol inaugural pour l’occasion (et qui équiperont à terme la New Glen), ainsi que 2 propulseurs d’appoint à propergol solide GEM-63 XL, dernière itération des propulseurs à poudre qui équipèrent les Delta II, III et IV ainsi que l’Atlas V.

    Le GEM-63 a effectué son 1er vol en décembre 2020, le GEM-63 XL est une version rallongée d’1,5m, pour une longueur totale de 21,5m avec sa tuyère.
    À terme, la Vulcan est prévue pour pouvoir être configurée avec jusqu’à 6 propulseurs à poudre d’appoint, en fonction des missions à réaliser.

     

     

    Live à suivre ici :

     

  13. Beaucoup de "petites" choses, peu spectaculaires, sont en cours pour SpaceX.

    Après leurs tirs statiques réussis, S28 et B10 ont été ramenés sous baie.
    S28 a vu ses anneaux de soulèvement retirés, et l’entuilage de cette zone particulière est en cours.

     

    S26 est curieusement en train de se voir souder une troisième rangée de longerons… (un des enseignements du vol S25, ou bien un renfort lié aux objectifs attendus du vol de S26 ?) :

     


    Et S31 vient lui de recevoir ses volets :

     

    Coté ferme à Carburant verticale, ça découpe et ça retire, sans autre forme de considération :

    Un point interessant à soulever est qu’au moins 2 des réservoirs d’eau verticaux sont indispensables pour pressuriser la ferme à carburant.
    Le système - actuel ou futur - est donc nécessaire pour le troisième vol.
    à Massey, ces réservoirs ont été remplacés par des vaporisateurs, et cela semble la solution privilégiée pour le futur à Starbase également.

    IMG-0591.jpgm


    Mais il en faudra significativement plus qu’à Massey.
    Donc soit une partie seulement des vaporisateurs est installée avec un réservoir vertical conservé pour le troisième vol, soit l’installation des vaporisateurs est réalisée en 1 fois, auquel cas il pourrait en résulter un décalage de l’IFT-3.
     

     

    Enfin, la Nasa revient avec une vidéo de l’entraînement des astronautes avec la maquette de l’ascenseur du Starship HLS, cette fois en piscine.
    La video est en tout cas sympathique, à défaut de nous apporter le moindre enseignement :

     

     

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  14. Parce que l’on n’a pas fini de parler (et d’entendre parler) d’OSIRIS.

    OSIRIS REx, c’est d’abord 7 ans de voyage et 4 milliards de kms parcourus, afin de rapporter des échantillons de l’’astéroïde Bennu croisé en 2020 à 300 millions de kms de la Terre.
    Cet astéroïde est dit de type "C", parce qu’il est majoritairement constitué de carbone, et devait permettre à la mission d’étudier certaines potentielles briques fondamentales du vivant.

    La sonde a ainsi largué avec succès à destination de la Terre le 24 septembre 2023 une capsule contenant lesdits échantillons, lors de son retour vers celle-ci.

    https://www.france24.com/fr/éco-tech/20231012-de-l-eau-et-du-carbone-la-nasa-dévoile-le-contenu-de-l-échantillon-de-l-astéroïde-bennu

     

     

    Seulement voilà : la sonde s’est montrée particulièrement performante, et il lui restait encore pas mal de carburant. De quoi la réaffecter sur une nouvelle mission au prix d’une petite rallonge budgétaire - 200 millions de dollars - .

     

    Sa nouvelle destination ?  L astéroïde géocroiseur Apophis, un rocher de 370 m de diamètre et 40 millions de tonnes à la trajectoire significativement menaçante pour la Terre.

    Si les derniers calculs ont permis d’exclure une quelconque collision de celui-ci avec la Terre pour au moins les 100 prochaines années, l’astéroïde passera néanmoins à 32 000 kilomètres au-dessus de nos têtes le 13 avril 2029.
    L’astéroïde est cette fois de type "S", en étant majoritairement constitué de matériaux silicatés et de nickel-fer.

    Rebadgée OSIRIS-APEX (Origins, Spectral Interpretation, Resource Identification, and Security - Apophis Explorer), la sonde a donc pour nouvel objectif, lorsqu’elle sera en orbite à 25 m autour d’Apophis, d’étudier les mouvements à la surface de l’astéroïde lorsque celui-ci sera soumis aux effets de gravité terrestre :
    «
    [Nasa] "la rencontre rapprochée d'Apophis avec la Terre modifiera l'orbite de l'astéroïde et la durée de sa journée de 30,6 heures". Cette rencontre pourrait alors provoquer des tremblements de terre et des glissements de terrain à la surface de l'astéroïde, qui permettront dans ce cas de remuer de la matière.

    "Nous savons que les forces de marée et l'accumulation de débris sont des processus fondamentaux qui pourraient jouer un rôle dans la formation des planètes", explique Dani Mendoza DellaGiustina, chercheuse principale de la mission d'OSIRIS-APEX à l'université de Tucson, en Arizona. "Ils pourraient nous éclairer sur la façon dont nous sommes passés des débris du système solaire primitif à des planètes à part entière".
    »


    En outre, la plupart des astéroïdes menaçant la Terre étant également de type "S", l'analyse d'Apophis pourrait contribuer à la recherche en matière de défense planétaire.
     

     

    OSIRIS-APEX restera encore 18 mois en orbite autour de l’astéroïde, afin d’étudier sur une période longue les conséquences de ce passage rapproché de la Terre pour l’astéroïde.

     

    https://www.france24.com/fr/sciences/20231228-dieu-du-chaos-la-nasa-scrute-l-astéroïde-apophis-en-approche-de-la-terre

     

    @zx : est-ce que tu pourrais changer le titre du fil en " OSIRIS REx / APEX", s’il te plaît ?

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  15. Il y a 7 heures, Ardachès a dit :

    Excellente année 2024 @TarpTent ainsi qu’à tes proches :smile:

    Pourrais-tu m’apporter ton aide … je ne « comprends » pas la dernière photo. Que voit-on au sol ? Quelle est cette structure « blanche » assez aplatie ? On dirait que le booster est « attaché » par des vérins à ce cadre blanc.

    Le booster est « tombé » en atterrissant ou alors juste avant un tir ? 

    Meilleurs vœux également @Ardachès:happy:

    Le booster a atterri proprement. C’est seulement bien après son atterrissage que le vent et la mer l’ont fait basculer sur le pont, où il s’est coupé en 2 et le carburant s’est enflammé.

    La structure blanche est en réalité le drone « octagrabber», qui sert à stabiliser et maintenir le Booster après son atterrissage sur la barge.
    Il permet de sécuriser le booster en abaissant encore le centre de gravité de celui-ci, mais il n’est pas suffisant pour l’empêcher de basculer par grand vent ou mer montée.

    IMG-0582.jpg

    IMG-0583.jpg

     

    Ici, l’octagrabber a fortement souffert de la chute suivie de l’incendie du booster.

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  16. Le 23/12/2023 à 23:46, TarpTent a dit :

    19ième tir avec succès et récupération pour le Booster 1058

     


    B1058 pourrait finalement bien avoir réalisé son dernier atterrissage, la faute à… la mer !
    SpaceX a en effet annoncé qu’à cause des conditions de mer et du fort vent, le booster a glissé du bateau-drone et est passé à l’eau.
    La société précise par ailleurs que les boosters plus récents sont eux équipés de jambes permettant au booster de s’auto-stabiliser et ainsi réduire ce risque.

    Pour finir d’achever les fans déjà en larmes* et suppliant SpaceX de récupérer ce booster iconique, SpaceX a réalisé son tweet en forme de nécrologie :
    "
    La fusée phare de la flotte Falcon a effectué son 19e et dernier lancement et atterrissage le 23 décembre. Ce seul propulseur de fusée réutilisable a lancé à lui seul en orbite 2 astronautes et plus de 860 satellites, totalisant plus de 260 tonnes métriques, en environ 3,5 ans."
     

    Quoi qu’il en soit, il aura eu une belle carrière.

     

     

     

    *et je ne plaisante même pas, voici un exemple de commentaire posté sous le tweet initial de SpaceX :
    " You gotta be kidding me.
    B1058 was destined for greatness.
    Tow her back home. Don’t you dare scuttle it."

    Soit :

    "Tu te moques de moi.
    Le B1058 était destiné à la grandeur.
    Remorquez-la jusqu'à la maison.
    N'ayez pas le culot de le saborder."

    C'est beau comme un Haïku. (Ou pas du tout).

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