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Desty-N

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Messages posté(e)s par Desty-N

  1. Le 19/03/2020 à 17:06, Cadia a dit :

    Une nouvelle qui fait plaisir à voir. Des militaires non-astreints à la mobilisation qui se portent volontaire pour le service: https://www.tdg.ch/suisse/volontaires-affluent-armee/story/12813130

    On doit vraiment vivre une période exceptionnelle si même le journal "Le Temps" choisi aujourd'hui de cirer les bottes de l'armée: https://www.letemps.ch/suisse/retour-fanfare-larmee

    Je ne connais pas très bien le système suisse, mais le point parle de la mobilisation des réservistes pour la première fois depuis 1939

    Révélation

    Romain est infirmier dans le civil, Gabrielle élève-ambulancière: comme des milliers de réservistes de l'armée suisse, ils ont été mobilisés pour monter au front de la bataille contre le nouveau coronavirus, une première dans le pays depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Un vent glacial souffle ce dimanche matin sur la place d'armes de la caserne de Bière, à quelques kilomètres du Lac Léman dans le Jura suisse. Hommes et femmes du "bataillon Hôpital 2" s'aguerrissent aux techniques de lutte sanitaire, avant de partir en mission de soutien dans le pays, pour certains dès la soirée.

    Dans un hangar, une quinzaine de militaires, certains portant des masques, apprennent les gestes simples de brancardier, comment allonger un patient sur un lit, comment le relever, etc. Sur une table près des instructeurs, des flacons de gel hydroalcoolique, des masques, des gants.

    S'il évoque sa "fierté" de s'engager pour son pays, le sergent Romain Berset, 28 ans, reconnaît aussi "un peu d'inquiétude" d'avoir dû déserter son poste d'infirmier à la ville en pleine pandémie. "C'était toute une question, en tout cas pour moi, de voir comment je pouvais être remplacé", explique-t-il à l'AFPTV.

    Jours "critiques"

    La Suisse a passé samedi la barre des 7.000 cas d'infection au Covid-19, dont 60 morts (37 dans le seul canton du Tessin, frontalier de l'Italie), selon les derniers chiffres publiés dimanche par l'Office fédéral de la santé publique.

    "La situation est grave (...). Les jours qui viennent vont être critiques pour le système de soins", a prévenu dimanche lors d'une conférence de presse le directeur général de la Santé du canton de Genève, Adrien Bron.

    Afin de soulager les hôpitaux sous tension, l'armée a annoncé qu'elle pourrait mobiliser jusqu'à 8.000 militaires dans les 26 cantons de la Confédération helvétique, petit Etat de 8,5 millions d'habitants au coeur du massif alpin.

    Gabrielle Ramseier, ambulancière de 24 ans, est venue former les soldats. Elle était de garde quand elle a reçu sa convocation. "Je ne m'y attendais pas donc il a fallu aller rechercher le matériel, préparer le paquetage dans un délai assez court, préparer aussi toute l'organisation familiale. Je n'ai pas d'enfants donc ma tâche était facilitée de ce point de vue là mais il y avait quand même beaucoup de choses à préparer", explique-t-elle.

    Dans un second hangar, des réservistes ? appelés miliciens en Suisse ? suivent un cours sur l'utilisation des ambulances militaires et leur désinfection, tandis que d'autres s'entraînent à enfiler des tenues de protection intégrales.

    Dernière fois "en 1939"

    Considérée comme l'un des piliers fondateurs de la Nation, l'armée suisse est organisée comme une milice. Ses effectifs, répartis entre armée de Terre et forces aériennes, ont été profondément revus à la baisse, de 625.000 en 1961 à environ 100.000 actuellement.

    Encadrés par quelques milliers de professionnels, les conscrits effectuent un service de quatre mois minimum avant d'être appelés tous les ans à participer à des sessions de trois semaines d'entraînement.

    "C'est la première fois que l'armée de milice est dans une mobilisation 'réelle'. La dernière fois c'était en 1939", explique le lieutenant-colonel Raoul Barca, qui commande le bataillon stationné à Bière et constitué d'environ 750 soldats.

    Dans un des hangars d'entraînement, un espace "détente" a été aménagé pour leur permettre de consulter leur ordinateur ou téléphone portable. "Les militaires sont confinés, on ne sait pas pour combien de temps ils sont séparés de leurs familles, de leurs enfants. C'est indispensable de pouvoir garder le contact social", justifie le lieutenant-colonel Barca.

    Le dernier engagement de l'armée suisse dans un contexte de crise sanitaire remonte à la canicule de 2015. Les troupes avaient alors été requises pour approvisionner en eau le bétail en pâturage dans les montagnes.

    Ces dernières années, des débats ont régulièrement agité le pays sur la pertinence de conserver une importante armée de conscription, jugée par certains coûteuse et inutile, alors que la plupart de ses voisins européens ont professionnalisé la leur.

    "Je ne rentre pas dans cette polémique", avertit Raoul Barca. "L'armée suisse a toujours répondu présente quand on lui a demandé, que ce soit pour des engagements d'appui comme actuellement ou l'appui lors de différentes conférences internationales comme le Forum économique mondial" tenu chaque année dans la station alpine de Davos.

    https://www.lepoint.fr/monde/pandemie-en-suisse-des-reservistes-mobilises-pour-la-premiere-fois-depuis-1939--23-03-2020-2368292_24.php

    Si j'ai bien compris, il ne s'agit plus d'initiatives personnelles et de volontariat, mais d'une décision des pouvoirs publics. Exact?

  2. Il y a 4 heures, Castor a dit :

    Le probleme de Tesla en ce moment c'est aussi Musk. Qui comme à son habitude à un avis sur tout et donc le coronavirus. Après avoir maintenu longtemps qu'on en faisait trop et qu'il fallait pas psychoter, il est passé dans la team chloroquine, et maintenant dans la team USA des fabricants de respirateurs.

    C'est évident à mon avis qu'il s'agit d'une communication qui a pour but de préserver ses intérêts industriels mais aussi ses finances, puisque l'effondrement de la valo de ces derniers jours, surtout son underperformance comparé à son indice, et en train de faire perdre à Elon plus de 1 milliards de dollars en bonus (environ 2 million de stock option à 350$).

    Quand on voit les difficultés pour des entreprises textiles pour se reconvertir et fabriquer des masques aux normes médicales , je suis sceptique pour des respirateurs. Là, on ne parle plus de "simples bouts de tissus" mais d'appareils bien plus complexes qui doivent suppléer à des fonctions vitales. En cas de défaillance technique, ça peut très vite se solder par des morts. Et aux USA, quelques familles de victimes risqueraient vite de décider de porter plainte...
    Quoique Tesla pourrait réussir à produire, mais avec des délais à la Elon, IE à Pâques. Pâques 2022 s'entend (ils pourront en mettre dans la fusée que SpaceX lancera vers Mars :-P )

    D'ailleurs Trump et son emballement pour la chloroquine risquent de faire face à des risques semblables. Si par exemple, on se met à traiter systématiquement les malades à l'exclusion de toute autre méthode et qu'on découvre après coup une intolérance pour une fraction non négligeable des patients avec des décès à la clé, ça risque de faire désordre...

  3. J'ai pas vu cette info, sur ce fil

    Citation

    Les coulisses du bras de fer entre Emmanuel Macron et Boris Johnson

    Après un ultimatum sur la question des frontières, le Premier ministre britannique a dû se résoudre à «demander», non sans réticence la fermeture des lieux de rassemblement dans son pays. (...)

    Révélation

    Lorsque les Vingt-Sept ont décidé, le 17 mars, de fermer pour trente jours leurs frontières extérieures, le Royaume-Uni, qui a quitté l’Union le 31 janvier, a néanmoins bénéficié d’une exception : «Juridiquement, il fait partie du marché intérieur jusqu’au 31 décembre 2020 et on est toujours très intégrés économiquement, explique-t-on à Paris. Il fallait donc que Londres ferme ses frontières extérieures avec nous. En outre, il y avait la question de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord qu’il fallait maintenir ouverte.» Mais devant le refus persistant de Johnson de bouger, même Dublin s’est dit prête à fermer sa frontière avec Belfast, quelle que soit la portée symbolique de l’événement. En effet, si les négociations du Brexit ont pris autant de temps, c’est notamment pour maintenir ouvert le passage entre les deux parties de l’île, comme le prévoit l’accord du Vendredi saint de 1998 qui a mis fin à la guerre civile nord-irlandaise. (...)
    https://www.liberation.fr/planete/2020/03/21/coronavirus-les-coulisses-du-bras-de-fer-entre-emmanuel-macron-et-boris-johnson_1782622

     

    C'est bizarre, mais la plupart des dirigeants commencent par nier le plus longtemps possible, qu'il se trouvent dans des régimes autoritaires ou des démocraties. Les démagogues en font plus que les autres, mais tous semblent suivre le même cheminement intellectuel. Il y a peut-être une explication psychologique?

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  4. il y a 53 minutes, Henri K. a dit :

    Suis pas d'accord sur le terme "évidence", l'évidence pour une bonne partie de gens de nos jours c'est on vit dans une société d'assistanat, on a oublié que pour avoir quelques choses, il faut d'abord donner quelques choses en échange.

    RIEN n'est gratuit.

    Henri K.

    Il me semble d'ailleurs qu'il s'agit d'un vieux principe juridique  : pas de droits sans devoirs. Et malheureusement, beaucoup de gens l'oublient.

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  5. il y a 58 minutes, LBP a dit :

    Pourquoi l’Allemagne a aussi peu de morts ?

    https://www.worldometers.info/coronavirus/

    Les Echos proposent une réponse, mais je n'ai accès qu'au début de l'article:

    Citation

    Coronavirus : pourquoi on meurt moins en Allemagne

    Berlin affichait mardi un taux de mortalité au coronavirus de 0,2 % contre plus de 2 % en France et près de 8 % en Italie. Un écart lié à la stratégie d'identification du plus grand nombre de porteurs, même sains dans l'entourage des premiers malades.
    https://www.lesechos.fr/monde/europe/coronavirus-pourquoi-on-meurt-moins-en-allemagne-1186182

     

  6. il y a 27 minutes, Wallaby a dit :

    Moi vu que j'ai fait des achats pour suffisamment longtemps pour limiter le nombre de mes déplacements, je dépassais la limite de 15 articles en vigueur aux caisses automatiques.

    N'appréciant pas l'intrusivité du recueil de données nominatives, je paie habituellement en liquide, mais à cause du corona, je me fais violence pour utiliser le paiement sans contact. Là aussi c'est limite, car la limite est à 30€.

    Il faudra que je vérifie, mais hier chez 

    Révélation

    Monoprix

    je n'ai pas souvenir qu'on m'ait opposé cette limite. Je vérifierai la prochaine fois, sans doute en fin de semaine. Je comprend le problème de limitation de déplacement. Je vise deux sorties par semaine et encore, parce que je dois ravitailler mes parents septuagénaires, que j'ai réussi à convaincre de de rester chez eux. (Je crois que je vire un peu parano je ne leur remets pas les courses en mains propres, je les dépose devant leur porte, avant de sonner et de m'éloigner d'au moins de 2 mètres)

  7. il y a 4 minutes, Wallaby a dit :

    Je serais curieux de connaître les taux de contamination chez les caissières en comparaison avec ceux de la population générale. Parce que si ce qu'on dit est vrai, à savoir que les masques bas de gamme ne protègent pas la personne masquée, mais protègent autrui de la maladie de la personne masquée, elles sont sans protection face à une clientèle non masquée. Je suis inquiet pour elles (ou plutôt pour leurs vieux parents qu'elles risquent de contaminer : elles sont jeunes et beaucoup survivront).

    Je faisais mes courses hier, et je ne me suis même pas posé la question, j'ai filé vers les caisses automatiques. Je me suis tout de même dit que sur ce coup-ci le débat "nouvelles technologies/tueuses d'emplois" risquait de passer au second plan pour un moment ...

  8. Il y a 14 heures, Akhilleus a dit :

    Bon ben a priori positif  pour ma pomme (forte probabilité dixit le medecin repartiteur du central du service des maladies infectieuses).

    Pas de confirmation cela dit  pas de critères de gravité.  

    Par contre confinrment total. Pas le droit de sortir du tout. Heureusement que j'ai pas de chien :-D

    Bon courage. On est avec toi.

  9. Le 25/01/2020 à 01:35, Rufus Shinra a dit :

    https://starwars.fandom.com/wiki/Maul

    En fait, Darth Maul était un personnage majeur dans la série animée Clone Wars, donc ce n'est pas la faute à Disney. Il se fait tuer de façon claire dans la série animée Rebels, qui elle est de Disney et qui se passe peu de temps avant la trilogie originelle (on voit d'ailleurs le vaisseau des personnages principaux dans la flotte du film Rogue One).

    Les deux séries SW Clone wars et SW Rebels ont beaucoup contribué à replacer les deux premières trilogies dans un contexte plus large. J'ai bien aimé ce que j'en avais vu. D'ailleurs la dernière saison de Clone Wars doit sortir bientôt:

    (Et oui Darth Maul est dedans :bloblaugh: )

    Peut-être qu'une série animée genre "Star Wars Resistance" pourrait aider à faire passer la pilule de la dernière trilogie? Mais le show runner aurait un ÉNORME boulot.  :ph34r:

    Pour moi, ce qui est le plus dommage, dans Rise of S, c'est qu'avec le retour de Palpatine on pouvait justifier toutes les aberrations des deux films précédents avec un argument pas complètement bancal : "en fait ça faisait partie du plan de Palpatine."
    OK, les rôlistes AD&D reconnaîtront là une variante de TGCM (Ta Gueule C'est Magique), l'argument n°1 des maîtres de jeu, quand un esprit taquin pointait un point faible dans leur scénario. Mais l'ex-empereur avait démontré en tant que sénateur sa capacité à mener des plans tordus qui lui profitent sur le long terme. Avec lui toutes les incohérences choses bizarres des deux films d'avant pouvaient passer pour des machination du seigneur Sith. En bref TGCFPDPDP (Ta Gueule, Ça Fait Partie Du Plan De Palpatine).

    Malheureusement le scénario ne l'utilise que très vaguement pour justifier Snoke, alors que j'aurais bien vu Rey comme un de ses clones trèèèèèèèèèèèèèèèèèèès modifié (ce qui aurait permis de justifier qu'elle n'aie pas de parents). C'est désolant .:sad:

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  10. Le 12/01/2020 à 15:05, MIC_A a dit :

    Si on considère que l'Inde a fait son premier essai nucléaire en 1974 et le Pakistan a eu sa bombe en 1987.
    On va dire que pour le moment, ça fonctionne et des tensions il y en à eu et il y en aura encore entre eux !

    Ce qui tendrait à montrer que l'équilibre de la terreur fonctionne, y compris entre deux pays qui se sautaient à la gorge à la moindre occasion. En fait je réagissais car si je peux considérer l'Inde comme un bloc, ce n'est pas le cas du Pakistan selon moi.

    Pour recoller au sujet, je tendrais à penser que l'état iranien constitue un acteur beaucoup plus fiable et rationnel que l'état pakistanais.

      Il y a 19 heures, Alexis a dit :

    Ce type de précision n’est possible pour un missile balistique qu’en couplant une navigation inertielle à un guidage par positionnement satellite, comme le GLONASS russe ou le BEIDOU chinois.

    Il y a 14 heures, Arland a dit :

    Il n'y a plus de Patriot en Irak depuis un bout, vu qu'il s'agit d'une ressource limitée dans l'armée US

    Si je comprend bien, les iraniens on fait passer le message comme quoi, non seulement ils peuvent cibler précisément les installations pétrolières du golfe persique, mais aussi les centrales énergétiques et les usines de dessalement des pays limitrophes, et aussi les pistes des bases aériennes de la région?

    Pour résumer, ils peuvent renvoyer tous leurs voisins à l'age de pierre et obliger les américains à les bombarder depuis des aéroports (très) éloignés? Les USA ont les moyens de s'adapter, bien que ça complique l'équation, mais ça a dû nettement refroidir les ardeurs de l'AS ou d'Israël ...:ph34r:

  11. Il y a 3 heures, Rufus Shinra a dit :

    C'est le Premier Ministre Irakien en personne qui l'a annoncé devant son Parlement. Il est un poil furax d'avoir été utilisé comme ça.

    Il doit aussi avoir un peu la pétoche. Si Téhéran pense qu'il était au courant, il ferait une très bonne victime expiatoire. Et un PM irakien, vu le contexte actuel, c'est pas du tout hors de portée des iraniens...

    Ça implique également qu'à Bagdad pas mal d'officiels doivent se faire des cheveux blancs et essayer de se démarquer le plus visiblement possible de Washington. Dans ces conditions tout opposant au départ des américains risque de passer pour suspect. Je commence vraiment à croire que le Pentagone pourrait rapatrier les troupes vite fait.

     

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  12. il y a 28 minutes, Rufus Shinra a dit :
    il y a 39 minutes, loki a dit :

    Mais entre l'accumulation de matières fissibles à un degré nucléaire, la mise au point et la production d'armes nucléaires, les essais à réaliser ( en souterrain ) et la mise au point d'un vecteur fiable apte à emporter une telle armes, il va se passer de nombreuses années

    c'est un peu du doigt mouillé mais ^si l'Iran choisit d'aller vers la voie d'armes nucléaires, je pense qu'il leur faudra 5 à 15 ans ( et plus sur 15 ans que sur 5 ) avant d'avoir des armes nucléaires sur un vecteur fiable

    Tu peux être à 99,5 % certain que l'Iran a déjà un nombre non-négligeable de "têtes vides", des armes nucléaires à fission par implosion nécessitant juste l'ajout du matériau fissile. C'est infiniment plus discret à concevoir et à tester que ne l'est l'enrichissement lui-même, qui est le principal goulot d'étranglement. Je persiste à affirmer que le premier test nucléaire aura lieu très peu de temps après la production de la quantité requise de matériaux pour deux armes ou plus (...)

    Je crois me souvenir que les intervenants du C dans l'air du jeudi 2 estimaient qu'au moment de la signature du traité Iran-USE par Obama & cie, Téhéran se trouvait à un an d'acquérir la bombe. A priori les mollahs ont scrupuleusement respecté le texte (eux !:unsure:) mais comme ça fait des mois que Trump fait n'importe quoi joue les imprévisibles, ils ont eu le temps de se préparer. Vu comment c'est parti, je crains que pour Noël prochain au plus tard, les sismographes indiquent à Donald une petite surprise.

    Comment la Maison-Blanche pourrait-elle l’empêcher? A priori, ils se torchent avec la voie diplomatique, donc il ne reste que la force. Détruire les mosquées d'Ispahan n’empêchera pas les centrifugeuses de tourner, et rendra juste la population encore plus furieuse. Détruire les installations d'enrichissement va nécessiter beaucoup de bombardements qui prendront du temps, vu le nombre de sites.

    Si les USA en restent aux explosifs classiques type MOP, ils devront travailler seuls vu la taille des avions à utiliser, ils sont les seuls à en posséder. Dans ce cas, je pense qu'il ne fera pas bon être américain dans le détroit d'Ormuz.
    Si Washington décide de passer au nucléaire... :blink: La plupart des gens verront les mots "bombe atomique" pas les mots "anti-bunker". Et là, je pense qu'on aura droit à des attentats terroristes à la bombe sale. :mellow:

    Maintenant si l'Iran voulait vraiment faire mal aux USA, ils pourraient cibler une raffinerie ou quelque chose d'apparenté. C'est gros, donc plus difficile à surveiller. C'est rempli de matières inflammables donc ça brûle bien et longtemps. En plus, la plupart des ces sites se trouvent au milieu de zones industrielles, où le feu pourrait se propager. Cerise sur le gâteau, ça ferait grimper le cours du pétrole, ce qui ne plairait guère aux électeurs de Donald. Et s'ils font ça, dans un coin comme le Texas, où ce genre d'installations ne maque pas, ça constituerait un bras d'honneur discret mais indiscutable à l'encontre l'autre excité.
    Mais, il n'y a rien à craindre, ce n'est pas comme si des combattants du Yemen proches de Téhéran avaient envoyé des drones explosifs sur des réservoirs d'hydrocarbure saoud ...
    Oh wait :ph34r:

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  13. L'ordinateur quantique faciliterait sans doute la modélisation du comportement des molécules et de leurs interactions entre elles. Ce genre d'outil intéresserait surement l'industrie chimique et surtout les entreprises pharmaceutiques.

    Si dès sa conception on pouvait se faire une idée de la manière précise dont agira un médicament, ça permettrait de diminuer les risques de mauvaises surprises lors des tests in vitro et in vivo ainsi que de raccourcir le temps de mise au point. A terme ça entraînerait une baisse des coûts de développement et in fine une augmentation des bénéfices déjà faramineux des boites du secteur de nouveaux progrès pour la médecine.

     

  14. il y a 51 minutes, Rufus Shinra a dit :

    algorithmes de résolution des problèmes sont spécifiques à l'un ou l'autre des types d'ordinateurs, et certains sont fondamentalement plus efficace que les autres.

    Tout-à-fait. Les algorithmes quantiques constituent désormais un domaine spécifique :   https://en.wikipedia.org/wiki/Quantum_algorithm 

    il y a 28 minutes, stormshadow a dit :

    Rien n'empêche de créer des algorithmes équivalents pour les ordinateurs quantiques pour résoudre in fine tous les problèmes auquel sont confrontés les ordinateurs classiques.
    Les ordinateurs quantiques sont forcément bien plus performants que les ordinateurs classique à cause de la nature du qbit qui lui permet de faire bien plus de calculs à la seconde qu'un ordinateur classique (à partir de 50-100 qbits).

    Pour ce que j'en comprend, non ces nouveaux ordinateurs ne s’avéreront pas forcément plus performants pour tous les problèmes. Les mathématiques en jeu s'avèrent particulièrement adaptées pour résoudre certains problèmes, mais la croissance exponentielle de la puissance de calcul par rapport au nombre de q-bit ne suffit pas. Il suffit que l'algorithme quantique rencontre une difficulté exponentielle pour résoudre le problème et l'avantage tombe de lui-même.

    L'algorithme de Shor dont parlait @Rufus Shinra permet de factoriser les grands nombres dans un temps raisonnable. Mais l'informatique classique peut aussi résoudre le problème ... au bout d'un temps gigantesque (plusieurs fois la durée de vie de l'univers, je crois) Et l'augmentation (exponentielle) de la puissance des PC n'aurait pas suffi à réduire rapidement cette durée.

    Plus encore que l'astronomie par onde gravitationnelle, je crois qu'on peut faire un parallèle avec les cartes graphiques. Pendant longtemps, elles ont surtout intéressé les joueurs. Et puis, on s'est aperçu qu'elle pouvaient servir pour faire tourner des réseaux neuronaux bien mieux que les processeurs classiques. Résultat : explosion des applications en Intelligence Artificielle (même s'il y avait d'autres causes.) Mais on a pas pour autant reformulé tous les problèmes en terme d'IA.
    Le GPGPU (General-purpose computing on graphics processing units ou calcul générique sur processeur graphique) n'a pas tué le PC. Il a d'abord fait les affaires de Nvidia, puis contribué à l'essor des serveurs dédiés (et permis à Google de se faire de la pub avec le jeu de Go) Actuellement, on commence juste à voir des applications pour la conduite autonome, mais je pense qu'on pourrait même se retrouver un jour avec un espèce d'interlocuteur genre super-tamagoshi dans chaque PC. Cela remplacerait souvent le clavier et la souris, mais il faudrait une carte graphique très puissante.

    Les algorithmes quantiques suivront sans doute la même voie que beaucoup de ces technologies novatrices: on entrevoit des tas d'applications, on croit que c'est magique, on atteint les limites, on est un peu, voire beaucoup déçu, mais ça finit par se généraliser (pour beaucoup l'IA par réseaux neuronaux sur GPU en est encore au stade magique/ omnipotent)
    Il y aura surement d'ici quelques années des serveurs quantiques, mais pour le moment, je ne vois pas encore d'application qui pourrait justifier une "carte quantique" dans chaque PC (à part le marketing des fabricants, mais même là il y a des limites) Et je ne crois pas à un processeur quantique remplaçant le CPU,

    Ou alors à trèèèèèès long terme, et d'ici là, on aura surement trouvé mieux que le processeur quantique. Par exemple l'ordinateur trou noir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trou_noir_ordinateur  (mécanique quantique + relativité + thermodynamique, dur de faire mieux :bloblaugh: )

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  15. Comme je l'ai écrit sur le topic dédié, la meilleure réponse c'est sans doute le micro-lanceur emmené en l'air par un drone. 

     Le premier étage serait aussi facile à réutiliser et à entretenir qu'un avion.

    Par contre concernant la technologie d'Electron utilisant des pompes électriques marchant sur batterie, je la verrais bien s'inviter progressivement sur des lanceurs plus puissants. Je crois qu'on estime que la puissance des batteries double à masse égale tous les 10 ans. Actuellement Electron peut lancer jusqu'à 200 kg. Si on fait une règle de 3, ça permettrait d'envisager 400 kg vers 2030, et 1 600 kg vers 2050. Reste à voir si ça se fera ... :ph34r:

  16. Dans le sujet dédié à Rocket Lab, je me demandais si l'UE envisageait un lanceur concurrent d'Electron:

    J'ai ma réponse. Avec la technologie d'Eole et d'Altaïr, on tient un premier étage réutilisable, et sans doute pas trop compliqué à entretenir. Et si on fabrique  3-4, alors on pourra sans problème en faire décoller plus d'un par semaine.

    Le succès des néo-zélandais montre qu'il y a un marché :dry:. Espérons que le CNES & cie penseront de même ...:coolc:

  17. Le 28/10/2019 à 01:01, Desty-N a dit :

    Personnellement, je pencherais plus pour des variantes des phénomènes lumineux transitoires ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Phénomène_lumineux_transitoire  ), des éclairs lumineux trèèèès bizarres, qui peuvent même prendre la forme de disques, et qui se produisent entre différents couches de l'atmosphère.

    Autre exemple de phénomène bizarre se produisant dans l'atmosphère, les flashs de rayons gamma terrestres: 

    Citation

    (...) émissions de rayons gamma par l'atmosphère terrestre, associées aux orages. (...)
    Des chercheurs ont déterminé qu'environ 50 TGF se produisent quotidiennement  (...)
    Les flashs seraient émis lorsque des électrons, voyageant à des vitesses proches de celle de la lumière, entrent en collision avec les noyaux des atomes de l’air. L’énergie résultante est alors émise sous forme de rayons gamma par rayonnement continu de freinage (ou Bremsstrahlung). (...)
    Une quantité importante d’électrons en mouvement peut être formée par l’effet avalanche causé par un champ électrique intense. Les champs électriques sont fort probablement engendrés par la foudre puisque la plupart des TGF enregistrés se sont produits dans les quelques millièmes de secondes suivant cette dernière (...)
    Des chercheurs pensent que les TGFs représentent un danger potentiel pour les avions commerciaux. En effet, ces avions atteignent parfois la même altitude que celle où se produisent les TGFs (environ 10 à 15 kilomètres), ce qui fait qu'ils pourraient être directement touchés par ceux-ci, même s'ils doivent éviter d’entrer dans les nuages d'orages. Une dose de rayons gamma provenant des orages pourrait être jusqu'à 400 fois plus élevée que celle reçue lors d'une radiographie. Cela pourrait augmenter le risque de développement d'un cancer. Il y a aussi un effet potentiel sur l'équipement électronique de l'avion (...)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Flash_de_rayons_gamma_terrestres 

    Les énergies en jeu atteignent parfois un niveau tel qu'elles entraînent la création d'antimatière

    Citation

    Le satellite Fermi traque les sources de rayons gamma dans l'univers. Il vient pourtant de révéler que de l'antimatière pouvait être créée à l'occasion des centaines de flashs gamma journaliers, bien terrestres, se produisant lors de violents orages. (...)
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-orages-peuvent-fabriquer-antimatiere-27327/

    Juste pour bien montrer qu'il existe encore des tas de phénomènes naturels mal connus, et qui se produisent tous les jours dans notre atmosphère. C'est pour ça que, comme @Alexis , avant d'envisager des soucoupes volantes extra-terrestres, j'attend de voir ce que les scientifiques vont découvrir. Entre autres, avec le lancement du satellite Taranis, en 2020.

  18. Il y a 11 heures, collectionneur a dit :

    J'ai surtout remarqué ce passage là:

    Citation

    L'entreprise, contrairement à ses concurrents, n'espère pas de baisse des coûts avec un lanceur réutilisable, mais souhaiterait s'en servir pour augmenter la cadence de ses vols. En effet, étant le seul opérateur hors Chine à proposer des décollages à faible capacité (moins de 200 kg en orbite basse) et à faibles coûts, le carnet de commande de RocketLab est paralysé par l'afflux de nouveau clients.

    Finalement l'objectif de 50 lancements par an -IE quasiment un par semaine!- ne me semble plus aussi inatteignable. Et dans ces conditions, je veux bien croire qu'il existe un intérêt à faire du réutilisable.

    Rocket-labs lance 200 kg, alors qu'Arianespace commence à 1,5 t. avec Véga je crois. Est-ce que l'Europe réfléchit à quelque chose dans la même catégorie, ou bien on se concentre sur Ariane 6?

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  19. Des balles en supercavitation pour tirer sous l'eau

    Révélation

    Une entreprise américaine a mis au point des balles capables d'atteindre leur cible sous l'eau à plus de 60 mètres, grâce à la supercavitation, une technique jusqu'ici utilisée pour les torpilles. De quoi permettre à un plongeur de détruire la coque d'un bateau ou de tirer sur un sous-marin depuis un hélicoptère.
    Une balle tirée par un fusil d'assaut atteint une vitesse d'au moins 800 mètres par seconde. Mais dans l'eau, 800 fois plus dense que l'air, un projectile perd très rapidement sa vélocité. Une balle conventionnelle parcourt ainsi à peine quelques mètres sous l'eau avant d'être stoppée. L'entreprise norvégienne DSG Technology a résolu le problème en créant des balles spéciales capables de parcourir plus de 60 mètres sans décélération. « Même après 17 mètres sous l'eau, la balle perce une coque en acier de deux centimètres d'épaisseur », vante DSG.

    Une enveloppe d’air autour de la balle
    Nommées Cav-X, ces balles utilisent un effet appelé supercavitation qui crée une bulle d'air autour du projectile, diminuant ainsi les frottements sur le corps de la balle. Le système a déjà été testé pour des sous-marins ultra rapides ou des torpilles. La torpille russe VA-111 Shkval, développée dans les années 1970, permet ainsi d'atteindre des vitesses cinq fois supérieures à une torpille classique. Ces munitions présentent toutefois un inconvénient : elles perdent en stabilité et en maniabilité. Pour résoudre ce problème, DSG a conçu des balles très fines avec un nez légèrement arrondi. « De cette manière, seule la pointe du projectile est en contact avec l'eau pour créer la traînée. La balle est stabilisée dans l'air et dans l'eau par sa propre rotation », détaille Odd Mareno Leonhardsen, le directeur marketing de DSG. La balle peut non seulement voyager sous l'eau à grande vitesse, mais aussi passer de l’air ou à l’eau, ou vice versa, sans subir de déviation.

    Tirer sous l’eau depuis un bateau ou un hélicoptère
    L'entreprise a dû se tourner vers l'industrie aérospatiale afin de mettre au point ces balles extrêmement étroites. Lors des tests menés par la compagnie, on peut voir la balle traverser sans encombre plusieurs blocs de gélatine et percer successivement des plaques en aluminium ou en verre, là ou des balles classiques sont stoppées au bout de quelques mètres. Autre avantage : contrairement aux projectiles classiques, ces balles ne ricochent pas à la surface et pénètrent parfaitement dans l'eau jusqu'à un angle de 5°. « Les munitions Cav-X sont également très efficaces contre les cibles à structure multicouches ou boueuses, même recouvertes de sable », précise Odd Mareno Leonhardsen.
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    Fabriquée en laiton avec un noyau de tungstène, la balle est disponible en plusieurs calibres dont le standard Otan 12,7 × 99 mm. C'est d'ailleurs parmi les pays membres ou « amis » de l'organisation que DSG Technology compte trouver ses clients. Ses balles permettent par exemple à des plongeurs d'atteindre un bateau par-dessous, d'abattre une cible sous-marine depuis un bateau ou un hélicoptère, de faire exploser une mine sous-marine, de tirer à travers les vagues ou de détruire le moteur immergé d'un bateau pour le stopper.
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-balles-supercavitation-tirer-sous-eau-78715/

    J'avoue que je suis un peu surpris. Une balle capable de parcourir 60 mètres sous l'eau, pourquoi pas. Une balle qui ne ricoche presque jamais sur l'eau, je demande à voir avant de me prononcer. Mais une balle capable de tirer à travers les vagues, ça me semble trop beau pour être vrai. :huh:

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  20. Il y a 19 heures, Kiriyama a dit :

    Les voyageurs monteront dans les avions dont les billets sont les moins chers. 

    De toute façon, quel voyageur fait la différence entre un 787 et un A350 ?

    Il y a 2 heures, Rufus Shinra a dit :

    Quand un avion a une sale réputation qui va dans les media mainstream ? Beaucoup plus que tu ne le penses. Pas mal de parents sont prêts à dépenser plus pour être plus sereins quant à leur progéniture.

    Il me semble (pas sûr :mellow:) qu'il existe des sites ou des forums spécialisés dans le suivi des avions des compagnies. Un peu comme les communautés d'astronomes amateurs qui essaient de détecter les satellites militaires dont on n'a pas annoncé la mise en orbite.

    Dans ces conditions, il suffit  qu'une partie des passagers se tienne informée pour remettre en cause l'équilibre commerciale des sociétés de transport aérien. Si une entreprise s'aperçoit qu'il reste toujours une quantité substantielle de places libres sur ses 737, et que tout le surbooking imaginable n'y change rien, elle finira par en tirer les conséquences. :ph34r:

  21. Un article de Popular Mechanics, assez intéressant :

    For decades, academic researchers have dismissed the study of UFOs as pseudoscience. But as the evidence becomes harder and harder to ignore, some organizations are finally taking steps to make the field legitimate.

    Révélation

    For as long as humans have claimed they’ve seen UFOs—and it’s been a long, longtime (https://www.popularmechanics.com/military/a29189536/ufo-sightings/) —the established scientific community has more or less considered them to be nonsense. While that hasn’t changed much, even as we’re in the midst of a modern ufological renaissance, some renegade scientists are fighting to bring academic rigor to UFO research.
    Take Richard Hoffman, a 25-year information technology expert on contract with the U.S. Army’s Material Command at the Redstone Arsenal in Huntsville, Alabama. As a Senior Lead Architect, he keeps the Army’s digital infrastructure running and safe from attack.
    He’s also a UFO researcher. (...)

    Hoffman is one of three board members who run a nonprofit scientific organization known as the Scientific Coalition for UAP Studies (SCU https://www.explorescu.org/). Unknown or unidentified aerial phenomena (UAP) is the current rebranding of unidentified flying objects (UFO) (...)

    The UFO research community is used to having scant data on UFO incidents. The vast majority of cases are purely anecdotal. When physical evidence or data is available, the well-established ufological conspiracy and myth-making machines begin to put that data in jeopardy.
    “To date, there hasn’t been an extensive and well-funded scientific investigation of these phenomena using state-of-the-art investigative tools and a dedicated investigative team,” Robert Powell, an SCU board member and device physics expert, tells Popular Mechanics. The SCU is aiming to change that. Membership in the organization requires a resume submission, and a committee meets to thoroughly vet each new member (...)
    To begin bridging the gap between the UFO research community and the scientific community, the SCU has a team in place that will begin a peer-reviewed journal. “Initial plans are for the journal to be biannual with the first published journal in the first half of 2020,” Powell says. “Anyone wishing to submit a paper to the journal should contact SCU.” (...)

    Yet for all the promising progress, the SCU and similar organizations are still facing an uphill battle. The decades-long taboo surrounding UFOs and their study is thoroughly entrenched in established scientific and academic communities. They are, in essence, a dirty subject that can kill a professional career.  (...)
    “I don’t get the sense the scientific community is any more interested or open than it was before,” Alexander Wendt, a political science professor at the Ohio State University, tells Popular Mechanics. “But what has changed, I think, is the politics. I think that the wind is changing on this, just like it is on a lot of things. And it’s probably young people in particular who are driving the change and are more open.” (...)

    Wendt, (...) sits on the board of UFOData (https://www.ufodata.net/), a project designed to create high-tech observation systems to monitor the skies and track anomalous phenomena. He knows that the taboo exists surrounding UFO research, and getting any grant money to study UFOs is still impossible. According to Wendt, neither the government nor any established scientific organizations are going to fund UFO research. The solution seems to be crowdfunding or finding private donors who will invest in these projects.

    UFOData isn’t the only group engaged in observational studies. For three decades, Project Hessdalen (http://www.hessdalen.org/index_e.shtml ), a small observatory station that monitors a valley in Norway subject to strange light phenomena, has been jointly funded by the Østfold University College and personal donations. Another organization, the UFO Data Acquisition Project (UFODAP https://ufodap.com/index ), is also building small computer units designed to monitor and track aerial oddities. Using multiple sensors, the UFO Data Acquisition Unit is designed to record and track UAP, as well as provide metadata which can be analyzed.

    So while the existence of UFOs is no longer up for debate, their source very much is. The UFO community has always been comprised of cultural and social renegades who haunt the fringes of mainstream culture, subjects of ridicule more than respect. While some still smirk at the thought of anomalous aerial objects occupying our skies, the information slowly coming out into the public domain is starting to prove that these objects may not be a laughing matter. (...)

    https://www.popularmechanics.com/military/research/a29875104/ufo-research-evolution/

     (Désolé, l'article est en anglais, et je ne maîtrise pas assez les site de traduction pour me risquer à les utiliser )

    J'ai bien aimé l'approche de l'auteur, qui mentionne les lumières de Hessdalen, auxquelles je fais moi-même allusion dans un message précédent.
    Sinon, il y a une raison pour que j'ai mis en gras un passage sur le UFO Data Acquisition Project ( https://ufodap.com/index ), une organisation qui compte fabriquer des petits PC avec des capteurs dédiés pour suivre les phénomènes bizarres passant dans le ciel. En France, on dispose déjà de facto de ce genre d'outil. Ils dépendent de FRIPON, (Fireball Recovery and InterPlanetary Observation Network) un réseau de caméras centré sur la France qui surveille le ciel en continu de nuit comme de jour dans le but de détecter des fragments de corps rentrant dans l'atmosphère ( https://www.fripon.org/spip.php?lang=fr )

    Je me demande s'il y aurait moyen que le GEIPAN (http://www.geipan.fr/ ), chargé d'étudier les OVNIS en France, aie accès aux données de FRIPON? Il semblerait que le CNES, maison mère du GEIPAN, aie envisagé la question en 2014 ( http://www.geipan.fr/index.php?id=212 ), mais je n'ai rien trouvé de plus récent.

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  22. Il y a 2 heures, ARPA a dit :

    Alors comme ça, on a un chantier naval en Guyane capable de produire des sous-marins ?

    Le savoir-faire français en matière de sous-marins est reconnu même par les trafiquants.

    Je soupçonne une mauvaise traduction de Guyana :huh: Les journalistes ont encore pondu un article à la rigueur douteuse, c'est @Tancrède qui va être content. :laugh:

    Quoiqu'il manque encore une polémique sur le genre :ph34r:. Allez je me lance: 
    C'est un scandale qu'on parle d'un sous-marin et non d'une machine sous-marine!! Cette manière d'aborder le sujet illustre bien la mentalité patriarcale, machiste et néocolonialiste des médias dominants !!!:angry:
    (J'ai bon là ?:chirolp_iei:)

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