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Desty-N

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Messages posté(e)s par Desty-N

  1. Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

    Est-ce qu'il va y avoir maintenant des rétorsions allemandes contre la France, du style retrait des troupes allemandes du Mali ?

    Marrant, on oscille entre Merkel-Macron fixant à deux l'avenir de l'UE et guéguerre franco-allemande :laugh:. Personnellement, je préfère espérer qu'il s'agit d'une piqure de rappel de la part de la part de l'Elysée. La directive n'est pas encore votée. Si l'Allemagne prend maintenant des mesures de rétorsion, elle peut sans doute faire une croix sur le rejet de la directive, ce qui rendrait Nord Stream 2 TRES hasardeux.

    Après le vote, c'est une autre histoire, mais, au risque de me répéter, la RFA quoique pays le plus important de l'UE, ne peut pas tout décider toute seul. En diplomatie, on essaye d'aboutir à des compromis, qui reflètent avant tout le rapport de force. Si globalement, face à Paris, ce dernier s'avère en faveur de Berlin, il ne faut pas non plus le voir de manière binaire. Dans nombre de cas, le soutien de la France peut s'avérer nécessaire voire indispensable. Si l'Allemagne se lance dans une escalade de rétorsions, elle risque de finir par le regretter. Il y aura surement d'autres directives européennes où la décision tricolore s'avèrera importante.
    Non ça ne correspondra pas toujours avec l’intérêt exclusif de la France, en tout cas à court terme. Mais comme on dit, on quitte l'adolescence pour devenir adulte quand on apprend à gérer ses frustrations. Cela ne veut pas dire qu'il faut tout accepter, juste que le souverainisme ça ne se résume pas à trépigner en hurlant "oui, mais je veux !!" Certains de nos voisins (tousse-Italie/ Angleterre -tousse) semblent s'y adonner assez souvent en ce moment, avec les brillants résultats qu'on peut observer :rolleyes:
    Accessoirement avec la départ de la Grande-Bretagne, le rapport de force change. Je crois que Bismarck Kissinger disait que dans un jeu à trois, il faut être l'un des deux. L'habileté de la diplomatie de Londres consistait parfois à offrir à Paris ou Berlin une alternative. C'en est fini, désormais. 

    Reste à savoir si la Chancelière succombera à la tentation de donner systématiquement la préférence à des considérations de politique intérieure. J'espère que les conséquences AFD-iennes de sa décision d'accueillir un million d'immigrés lui ont servi de leçon. Dans le cas contraire, le quai d'Orsay peut d'ores et déjà se frotter les mains. Entre les pays de l'Est qui ne gardent pas toujours un bon souvenir des années 1940, et les nations méditerranéennes pas trop adeptes des leçons de rigueur, nos diplomates vont se régaler!

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  2. Il y a 2 heures, Lezard-vert a dit :

    il y a aussi "les bonnes idées" allemandes comme l'embargo sur les ventes d'armes à l'Arabie Saoudite.. qui concernerait au premier chef la France ...  l’égoïsme  Allemand dans les réponses apportée par l'Europe aux multiples chantages de Trump sur le commerce ou, l'Iran ou encore la taxation des GAFA,  sa capacité à faire une OPA sur les postes stratégiques des institutions européennes, une certaine hypocrisie quand à sa volonté affichée d'aller de l'avant sur l'Europe et ensuite de freiner des 4 fers,  beaucoup de flou et d'incertitudes me semble-t-il dans chacun des partenariats avec ce pays, quelques coups en douce malgré des accords conclus dans le spacial   ..... disons qu'il y a une certain fausseté actuellement des Allemands envers la France - l'Allemagne ne joue pas franc.

    Au début on ferme les yeux, puis on se dit que c'est la dernière fois, mais à force, tout ça  finit par empoisonner l’atmosphère.

    La France aussi peut prendre des décisions "morales" :

    La France a annoncé jeudi son soutien à la révision de la directive européenne sur le gaz, une position susceptible de remettre en cause la construction du pipeline Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne.   (...) 
    https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1PW1PM-OFRTP
     

    Révélation

    Pour éviter de voir le projet contrarié, Berlin oeuvre en coulisses auprès des autres capitales européennes pour réunir une minorité de blocage. (...)
    Jusqu’alors, les alliés de Berlin, dont la France, l’Italie et l’Espagne, semblaient réticents à aller contre la volonté du gouvernement allemand. 
    “La position francaise était connue des autorités allemandes. On avait pris la décision de ne pas s’exprimer publiquement”, précise-t-on de source diplomatique française.  
    De source européenne, on estime ce soutien potentiellement décisif, dans la mesure où il rendra plus difficile l’obtention d’une minorité de blocage par Berlin. (...)
    La révision de la directive a reçu l’aval du Parlement européen en mars, un feu vert qui ouvre la voie à une adoption rapide de la réglementation si le Conseil européen réunissait une majorité pour l’approuver. 

    L'Allemagne reste le pays le plus important de l'UE, mais ça ne veut pas dire qu'il peut décider tout seul. Si Berlin pour des raisons de politique intérieure prend des décisions avec des conséquences négatives sur ses voisins, il faut accepter que ces derniers réagissent.
    Accessoirement, ça permet aussi de relativiser, l'image du couple franco allemand fusionnel se réunissant en catimini pour décider à deux de l'avenir de l'UE (Idem pour le cliché de Macron, président eurolâtre et germanophile béat).

    Maintenant, je ne me fais pas d'illusion, si l'Allemagne fait preuve de bonne volonté pour les exportations d'armement, je m'attend à ce qu'on fasse de même pour la directive sur le gaz. Désolé pour les partisans d'un souverainisme sourcilleux, mais les bonnes relations entre états, reposent a minima sur les compromis, et de préférence sur le respect de quelques principes partagés. Comme celles entre personnes d'ailleurs (ou entre les participants à ce forum :tongue:). Bienvenus dans le merveilleux monde de la Diplomatie et de la Realpolitik

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  3. Il y a 13 heures, Alexis a dit :

    L'accord du Vendredi saint qui a mis fin à la guerre civile contenait bien d'autres dispositions que la fin des contrôles entre Irlande et Irlande du Nord.

     Il est bien évident que l'absence de contrôle aux frontières a aidé à mettre les questions d'identité à l'arrière-plan. Un Irlandais du Nord se considérant plus irlandais que britannique a plus de facilité à négliger ces questions quand il a accès sans contrôle frontalier à la République d'Irlande.

     Cela dit la paix est aujourd'hui bien mieux ancrée qu'en 1998. Et encore une fois on ne parle pas de fossés, mines, miradors et mitrailleuses ! Qui entre en Suisse depuis par exemple la France passe un poste frontière et peut s'y faire contrôler... l'accès à Genève depuis la Savoie en est-il rendu si difficile ?

     S'il y avait par exemple 20 postes de contrôle sur cette frontière de 300 km, il pourrait être nécessaire de faire quelques kilomètres de plus pour passer. Dans l'idéal bien sûr les gens sur place préféreraient éviter, c'est bien compréhensible.

     Mais sortie de l'UE veut dire frontière, sauf à rester dans le Marché unique - comme la Norvège - donc à rester soumis aux lois et règlements de l'UE. Ce n'est quand même pas difficile à comprendre... entre le beurre et l'argent du beurre, il faut choisir. Le gouvernement britannique n'a pas arrêté de prétendre qu'il parviendrait à tout obtenir en même temps.

     Sans surprise, il est bien obligé aujourd'hui de montrer qu'il n'en est rien.

    L'IRA s'en est déjà prise aux points de contrôle entre les deux Irlandes. Par exemple en 1989 ( https://en.wikipedia.org/wiki/Attack_on_Cloghoge_checkpoint ) et en 1992 ( https://en.wikipedia.org/wiki/Attack_on_Derryard_checkpoint ) Ils l'ont déjà fait, ils savaient comment faire.

    La présence ou pas d'une délimitation constitue aux yeux de beaucoup d'irlandais un symbole fort, donc d'un sujet sensible. En conséquence, je ne crois pas qu'il s'agisse ici d'une "volonté frileuse", mais d'un souhait de ne pas jouer avec le feu. Sur ce coup, je considère que Theresa May fait preuve de sagesse (pour une fois :tongue: ), mais Barnier et la Commission ne s'avèrent pas en reste. Parce que balayer ce genre de problème d'un revers de main, en considérant que l'intendance suivra, ça rappelle fortement l'attitude des négociateurs anglais, face à M.Barnier. Avec le résultat que l'on constate aujourd'hui. :dry:

    J'ignore si la Première Ministre britannique obtiendra le soutien du parlement. Mais elle pourrait imaginer des arguments de négociation.
    Par exemple, en échange de la neutralité du parti de Jeremy Corbyn, elle s'engage à l'organisation de nouvelles élections législatives en 2019. Si le vote des députés sur ce point s'effectue à la majorité relative, il suffirait qu'un nombre suffisant d'élus travaillistes s'abstiennent, pour que ça passe.
    Ou alors brandir la menace d'un nouveau référendum laissant le choix entre l'accord déjà négocié et le hard Brexit. (même si ça n’empêcherait sans doute pas BoJo & cie d'appeler à voter non, promettant de pouvoir obtenir mieux d'ici fin mars ... :rolleyes:)

    Sinon, j'ai commencé à jeter un œil aux dispositions prévues pour Gibraltar, vers la page 500. Pour ce que j'en comprend, l'Espagne obtient un droit de regard sur les droits des citoyens, le transport aérien, la pêche, la fiscalité. Je pense qu'en cas de mauvaise volonté britannique, Madrid pourrait rétablir facilement des contrôles aux frontières terrestres et maritimes, comme c'était le cas jusqu'au début des années 80, mais là, il ne s'agit que de mon avis.

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  4. il y a une heure, seb24 a dit :

    Non. Il devront continuer de payer. Cela fait parti des fameux 40Md€ pour facture de sortie. Et si ils prolongent la période de transition il devront payer un supplément a négocier.

    Tout à fait. D'ailleurs, l'accord le mentionne :

    Citation

    ARTICLE 132 (...) 2 (d) for the period between 1 January 2021 and the end of the transition period, the United Kingdom shall: shall make a contribution to the Union budget, as determined in accordance with paragraph 3; (...) 
    3. A decision of the Joint Committee under paragraph 1 shall: (a) establish the appropriate amount of the contribution of the United Kingdom to the Union budget for the period between 1 January 2021 and the end of the transition period, taking into account the status of the United Kingdom during that period, as well as the modalities of payment of that amount; (...)
        CHAPTER 2    THE UNITED KINGDOM'S CONTRIBUTION TO AND PARTICIPATION IN THE UNION BUDGET
    ARTICLE 135     The United Kingdom's contribution to and participation in the implementation of the Union budgets for the years 2019 and 2020
    1. For the years 2019 and 2020, in accordance with Part Four, the United Kingdom shall contribute to and participate in the implementation of the Union budgets. (...)

     

    il y a 12 minutes, rendbo a dit :
    il y a 47 minutes, Alexis a dit :

    e serais britannique, je préparerais la frontière physique en Irlande du Nord et point barre. C'est en grande partie à cause de la volonté frileuse d'éviter toute frontière physique entre Royaume-Uni et Irlande que les négociations du Brexit sont devenues une telle mascarade. En réalité, il y a des frontières physiques... entre la Serbie et la Hongrie, la Pologne et la Biélorussie, la Grèce et la Turquie, le Maroc et l'Espagne etc. etc. Rien que pour parler de l'Europe, et ailleurs c'est encore plus fréquent. Aucun de ces pays n'en est mort.

    La suppression de cette frontière physique est l'une si ce n'est la raison de l'arrêt de la guerre civile en Irlande du Nord.

    Donc c'est vrai que tu peux la rétablir, mais pas sur que la paix tienne, de Belfast aux rues de Londres.

    Les accords du Vendredi Saint prévoyaient la fin de la frontière entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande. Le rétablissement d'une séparation poserait problème. 
    Le Sin Fein ne s'y est pas trompé :

    Révélation

    Sinn Féin leader Mary Lou McDonald has said that if there is a hard Brexit then it will "the imperative" that a Border poll on the constitutional future of Northern Ireland takes place.
    She said, "Should there be a crash, and should there be the consequences of the crash, the hardening of the Border, the undermining of the Good Friday Agreement, robbing citizens of the basic rights, of course the constitutional question would have to be brought.
    https://www.rte.ie/news/2018/0731/982255-brexit/

    Certains estimaient même qu'une nouvelle frontière pourrait cristalliser les frustrations et devenir la cible d'attaques. Il ne faut pas oublier qu'à partir du milieu des 60's et pendant une trentaine d'années des "événements" ont régulièrement agité l'Irlande du Nord. Peut-être qu'aucun pays n'en est mort, mais on décompte tout de même près de 2 000 décès chez les civils ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_nord-irlandais ) 
    Personnellement, je préfèrerais éviter de revenir à une époque, où l'IRA commettait un attentat par mois ... :sad:

  5. Il y en a une qui n'a pas perdu de temps : 

    Révélation

    La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a jugé mercredi « dévastateur » pour l’Écosse le projet d’accord sur le Brexit parce qu’il favoriserait l’Irlande du Nord. (...)
    https://www.ouest-france.fr/europe/grande-bretagne/brexit/brexit-la-premiere-ministre-ecossaise-trouve-le-projet-d-accord-desastreux-6069906

    Grace au Brexit, les indépendantistes écossais tiennent un nouveau cheval de bataille. Ils vont pouvoir réclamer les mêmes prérogatives que l'Irlande du Nord, ce qui effraierait moins leurs électeurs que de quitter purement et simplement la GB. Ils peuvent tenir au moins dix ans sur le sujet. 
    Je me demande si May va gérer ce problème aussi "bien" que D. Cameron? On oublie souvent qu'avant le Brexit, il avait joué avec le feu lors du référendum sur l'indépendance écossaise. Sans que ça lui serve de leçon :unsure:

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  6. Il y a 11 heures, g4lly a dit :

    Le fond du probleme c'est que sortie ou non ... ça ne règle pas le probleme de fond de l'immigration interne et externe dans l'Union ...

    Et que pour le moment l'Union a décider de ne rien adapter - en gros de faire comme s'il n'y avait pas de probleme - ... alimentant grassement les politiques conservatrice anti immigration.

    En gros l'Union continue de se pendre lentement ... sans ménager le moins du monde son acceptabilité.

    Je vais me répéter, mais vu l'intitulé du sujet, l'immigration interne et externe dans l'Union, c'est H.S. La GB se débrouille très bien toute seule pour faire venir des travailleurs sous qualifiés. Elle n'a pas besoin de l'UE ou du Brexit pour faire évoluer sa politique sur le sujet.
    Ensuite, la question de la politique menée par Bruxelles vis-à-vis des migrants, c'est un vrai problème, mais je pense qu'on devrait plutôt le traiter dans un autre sujet du forum. Par exemple [Union Européenne] nos projets, son futur ( http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-europ%C3%A9enne-nos-projets-son-futur/ ) 

    Quitte à faire un HS, je voudrais quand même rappeler que ce type de décision de la Commission est validée par nos dirigeants, comme ce sera le cas demain à Strasbourg :  

    https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/09/19/migration-et-brexit-au-menu-du-sommet-europeen-de-salzbourg_5357103_3214.html

    Et que même un pays membre de Schengen, peut prendre des  décisions unilatérales, comme quand Angela-Merkel-conscience-de-l'Europe a décidé d'accueillir un million de Syriens.

    Les institutions européennes ont bon dos ...

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  7. Il y a 3 heures, Bruno a dit :

     

    Proxima-B, l'exoplanète la plus proche de notre système solaire, n'en finit pas de nous étonner. Elle serait "hautement habitable" 

    Située à quelques 4,29 années-lumière, Proxima-B est une planète rocheuse, 30% plus grosse que la Terre et orbitant autour de son étoile, la naine rouge Proxima Centauri.

    Une année sur Proxima-B dure seulement 11 à 12 jours terrestres.

    Son étoile est agitée : elle crache toutes sortes de particules et radiations, avec de terribles éruptions, soufflant toute atmosphère planétaire sur le passage de ce "vent radiatif".

    De plus, les naines rouges sont plutôt radines en matière de luminosité : elles envoient très peu de lumière et donc de chaleur vers les planètes autour d'elles, lorsqqu'il y en a.

    Cela signifie qu'il faut que les planètes soient très proches pour avoir de l'eau liquide à leur surface ; tout en n'oubliant pas qu'elles peuvent à tout moment se la faire vaporiser lors d'une saute d'humeur de leur étoile.

    Bref, autant dire que la vie près d'une naine rouge, est, disons..... Difficile et précaire. 

    Quoique..... De nouvelles simulations informatiques apportent un nouvel espoir.

    En effet, selon les derniers résultats, des planétologues pensent que Proxima-B serait "hautement habitable".

    La proximité étoile / planète fait que Proxima-B est gravitationnellement "vérouillée". Ca veut dire que c'est toujours la même face qui reçoit la (faible) lumière stellaire, tandis que l'autre face de la planète est toujours dans le noir.

    18 scénarios ont été simulés. Et tous pointent vers le même résultat : il y aurait au moins un grand océan d'eau liquide à la surface de cette exoplanète.

     

     Proxima-B, l'exoplanète la plus proche de notre système solaire, n'en finit pas de nous étonner. Elle serait "hautement habitable" :  

    Bon sur ce coup là, je vais m'envoyer des fleurs et m'auto-citer (ça date de juin dernier) :

    Si ça se trouve, la NASA vient consulter le forum pour nous piquer nos idées  :laugh:

    Plus sérieusement, il doit y avoir quelques bémols à cette simulation. Le premier qui me vient à l'esprit, concerne certains effets des radiations émises par la naine rouge. Elles risquent de décomposer les molécules d'eau contenues dans l'atmosphère, en atomes d'oxygène et d'hydrogène. Ces derniers très légers, échappent bien plus facilement à l’attraction planétaire. Cela pourrait conduire à un assèchement progressif de la planète (dissociation photochimique)

    Bien sûr mère nature est pleine de ressources et on peut imaginer des solutions. En l’occurrence, un champ magnétique jouant un rôle protecteur, comme sur terre. Mais ça nous amène à un nouveau domaine de recherche à défricher : les magnétosphères hors du système solaire. Cela ne me semble pas impossible à étudier. Actuellement, on détermine les compositions d'atmosphères planétaires, en mesurant les changements du spectre de la lumière de l'étoile quand le corps céleste plus petit passe devant. On doit pouvoir de même mesurer le changement de polarisation de la lumière céleste quand une planète s'interpose. Ce serait peut être même plus facile puisqu'une magnétosphère planétaire possède souvent une taille bien plus grande que l'objet qui la cause (celle de Jupiter s'étend jusqu'à l'orbite de Saturne).

    Cela pourrait même permettre de comprendre pourquoi tous les corps telluriques ne disposent pas d'un tel champ : Vénus en est dépourvue. Actuellement, on en attribue la cause à se rotation très lente (un jour sur Vénus dure 116 jours terrestres). Cela implique un très faible effet dynamo ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynamo_terrestre ) mais aussi peu de convection, donc pas de séparation des différents éléments du magma, ce qui empêche la concentration des éléments métalliques. 

    Encore une fois, même si cela rajoute une difficulté supplémentaire, les naines rouges s'avèrent tellement nombreuses, qu'on peut espérer rencontrer des raretés statistiques abritant des conditions favorables.

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  8. il y a 25 minutes, zx a dit :

    C'est bizarre, ça me semble aussi crédible que l'annonce du 10 août

    Le 10/08/2018 à 12:56, TarpTent a dit :

    (...) « A Downing Street, les fonctionnaires seront soulagés d'apprendre aujourd'hui que les dirigeants européens se préparent à rompre avec la ligne inflexible de M. Barnier pour proposer à leur sommet du mois prochain ce qu'ils considèrent comme un compromis raisonnable. Leur accord souhaité permettrait à la Grande-Bretagne de rester dans le marché unique des marchandises tout en se soustrayant aux règles de libre circulation de l'Union, bien que le Français ait déclaré qu'ils devraient faire partie du paquet. » (traduction DeepL)

    (...) 

    https://www.telegraph.co.uk/politics/2018/08/09/price-eu-leaders-want-britain-pay-brexit-deal-becoming-clear/?li_source=LI&li_medium=li-recommendation-widget

    (...)

    Ou encore la rumeur qui circulait voici quelques mois comme quoi Dublin préférerait quittait l'UE pour conserver ses liens étroits avec le RU. Bref , tout ça sent le story telling ou comme dirait notre président américain favori la fake news.

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  9. Il y a 5 heures, Kiriyama a dit :

    Si Hitler avait eu la bombe et gagné la guerre…

     

    Il y a très peu d’éléments sur la bombe nazie dans cette vidéo. Et j’avoue que certains points me laissent sceptique :

    Révélation

    Un paranoïaque retors comme Staline trahi et livré par Beriah? Vraiment?

     

  10. Le 09/07/2018 à 23:32, Alexis a dit :

    Mais bon Dieu, c'est difficile de faire quelque chose quand la finance et les banques s'y opposent :blink: !

     

    Il y a 21 heures, Nicks a dit :

    D'où l'idée qui me semble raisonnable, de les ramener à leur juste rôle dans la société par un ferme recadrage. La puissance publique le peut, si la volonté l'y habite.

    Excusez-moi, mais je souhaite rappeler deux-trois points:

    1. les britanniques ont choisi de donner une importance prépondérante à la finance et aux banques dans leur économie. Cela doit remonter a minima aux mesures de dérégulation de Margareth Thatcher, il y a une bonne trentaine d'années. Aucun des successeurs de la dame de fer n'est vraiment revenu sur ses décisions. J'ai même plutôt l'impression que certains en ont rajouté.
       
    2. il n'y a pas que la finance et les banques qui n'approuvent pas le Brexit. Des constructeurs automobiles comme BMW ou Renault-Nissan ont également exprimé leur inquiétude. Je crois qu'il en va de même pour des industriels comme Dyson. De manière plus générale, les associations représentant le patronat britannique ont donné leur opinion et le Brexit n'apparait pas comme très enthousiasmant. Je dirais donc que c'est en effet (très) difficile de faire quelque chose comme plier l'économie à sa volonté, mais ce n'est pas impossible. Je vais me répéter, mais il ne faut pas confondre "pouvoir de la volonté" et "pensée magique". Tout l'art du politique consiste pour lui à rendre possible ce qu'il juge nécessaire d'après le Cardinal de Richelieu. Il semble qu'Outre-Manche, on manque d'artiste, ou même d'artisans compétents...
       
    3. les politiciens partisans du Brexit, n'ont en effet pas vraiment fait preuve d'une grande habileté jusqu'ici. David Davis, aurait passé en tout et pour tout 4 heures à négocier depuis le début de l'année 2018. @Chronos et @Tancrède ont aussi expliqué le manque de compétences techniques qui se faisait ressentir: 
      Le 30/06/2018 à 20:13, Chronos a dit :

      (...) Cela veut dire que les spécialistes nationaux qui auraient été engagés par une administration anglaise se trouvent prioritairement à la Commission (...) Pour le Royaume-Uni, ceci est un réalité depuis 1973, soit 40 ans. Les spécialistes présents dans les administrations n'ont donc pas été remplacés au niveau national (...) Le résultat est que les administrations nationales sont moins outillées pour négocier seules dans ces matières (...)

       

    En 2016, après le référendum, ces lacunes ont dû commencer à apparaître. Il était sans doute encore possible d'entreprendre d'y remédier, à condition d'y mettre les moyens: les cabinets de chasseur de tête auraient pu démarcher les profils intéressants, d'autant plus intéressés si on leur promettait une rémunération substantielle. Mais apparemment, rien n'a été fait, et Londres s'est réveillée voici quelques mois ...

    La volonté ne suffit pas, il faut aussi de l'habileté et le sens des réalités. Sans cela, on s'expose à de graves déceptions ... Ou alors on estime que la méthode de Trump est la seule qui vaille. Mais du point de vue de l'efficacité, il faut reconnaître que Poutine a rencontré bien plus de succès, sans pour autant atteindre la toute puissance

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  11. Suite au séminaire de vendredi, Theresa May a réussi, pour l'instant, à ce que tous les membres de son gouvernement tombent d'accord sur une position commune

    Citation

    (...)  Au terme de douze heures de séminaire avec ses vingt-neuf ministres dans le cadre champêtre de sa résidence de Chequers, la cheffe de l’exécutif britannique a pu annoncer avec satisfaction que le gouvernement s’était « mis d’accord sur une position commune pour l’avenir de nos négociations avec l’UE ». (...)
    L’avenir dira si les contestataires sont prêts à avaler les couleuvres que contient la synthèse de Mme May. Le texte,  (...), prévoit de « créer une zone de libre-échange entre le Royaume-Uni et l’UE avec un ensemble de règles communes pour les biens industriels et les produits agricoles ». En théorie, le Parlement de Westminster pourrait y déroger. Mais dans ce cas, l’UE pourrait répliquer en bloquant l’accès à son marché intérieur.
    En matière de services, les Britanniques souhaitent un alignement moins étroit leur permettant d’être plus compétitifs que l’UE dans ce secteur clé pour eux. Ils veulent fixer librement leurs droits de douane, mais proposent de prélever les taxes européennes si elles sont plus élevées, et de les rétrocéder à l’UE lorsque les marchandises sont destinées aux Vingt-Sept. Selon Downing Street, l’application de ces principes éviterait le retour d’une frontière physique en Irlande.  (...)
    En réalité, la première ministre qui continue de jurer que son pays va quitter le marché unique européen, cherche  (...) à y coller au maximum. Londres s’engagerait même à respecter les décisions de la Cour de justice de l’UE « dans les domaines où les règles communes s’appliquent ». Le principe de libre-circulation des personnes laisserait la place à un « schéma de mobilité ».
    Tout porte  (...) à croire que le  (...) découpage prôné par Mme May est inacceptable pour l’UE. La césure entre marchandise et services contrevient au principe d’unicité du marché intérieur et le compromis réclamé sur les droits de douane bouscule le principe d’autonomie de l’UE.
    Le système de collecte des droits de douane  (...) repose sur une technologie inconnue. Quant à la  (...) capacité revendiquée par Londres de négocier des traités commerciaux avec le reste du monde, elle reste plus qu’hypothétique.  (...)
    https://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2018/07/07/apres-brexit-londres-veut-creer-une-zone-de-libre-echange-avec-l-ue_5327502_4872498.html

    Avec tout ce qui a été dit dans ce fil sur les pertes de compétence britanniques, j'en viens à m'interroger sur la part de bluff dans les déclarations. Si ça se trouve, Londres croit vraiment avoir une chance d'obtenir ce qu'elle réclame.

    Mais au final, la GB s'oriente de plus en plus vers un statut à la Norvégienne : adhésion de facto à l'Espace Economique Européen, libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes. Par contre, pas d'accord global pour la pêche, la Politique agricole commune, ou la mise en place de la monnaie unique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Supranational_European_Bodies-fr.svg 

    De plus, il y a une contribution financière, une application de décisions de justice supra-nationales, l'adoption d'une partie des lois de l'Union Européenne, avec peu d'influence sur le processus de prise de décisions à Bruxelles. Tout ça, pour ça...
    En même temps, quand on voit comment Trump mène ses négociations commerciales, on comprend que le RU préfère ne pas se retrouver an tête-à-tête avec Washington.

    Par ailleurs ce n'est pas la première fois qu'on mentionne la différence entre marchandise et services. Merkel l'avait aussi évoquée face à Trump. Est-ce que quelqu'un aurait plus d'éléments sur le sujet?

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  12. Un exemple parfait du choc des principes GB/UE : 

    Citation

    (...)  Dans ses négociations avec l'UE, le Royaume-uni veut séparer le dossier de l'accès à ses eaux territoriales et celui des quantités de poisson britannique exportées vers l'Union. (...)
    Les idées britanniques risquent de rencontrer une forte opposition à Bruxelles, où l'on estime que si la pêche britannique est vendue dans l'UE, alors les bateaux des pays de l'Union doivent pouvoir pêcher dans les eaux britanniques.
    Actuellement, la Grande-Bretagne exporte environ 75% de sa pêche vers les pays de l'UE.
    La politique actuelle de l'UE permet à tous les bateaux européens d'accéder aux eaux et aux zones de pêche des pays membres, ce qui favorise la compétition.
    Bruxelles rejette l'idée que la Grande-Bretagne puisse dicter unilatéralement les conditions dans lesquelles d'autres pays pourront pêcher dans ses eaux. (...)
    https://www.challenges.fr/finance-et-marche/brexit-la-grande-bretagne-veut-decider-seule-de-sa-politique-de-peche_598981

    Londres compare sa future situation à celle de la Norvège ... sauf que l'UE a passé avec ce pays, ainsi que l'Islande et les Îles Féroé des «accords nordiques», qui impliquent la gestion conjointe des stocks partagés (https://ec.europa.eu/fisheries/cfp/international/agreements_fr ) et permettent l'accès aux zones économiques exclusives maritimes. Là les anglais donnent l'impression de vouloir appliquer le vieil adage "tout ce qui est à moi, est à moi, tout ce qui est à vous se discute".

    Sauf que même si les britanniques peuvent pécher deux fois plus de poisson, ça leur fera une belle jambe s'ils ne peuvent pas le vendre. En plus, il s'agit d'une marchandise fragile qui supporte mal le transport sur une longue distance et voit sa valeur diminuer de manière quasi exponentielle avec le temps qui s'écoule entre la pêche et la vente.

    Encore un bel échantillon de ce qu'il advient lors du choc frontal entre le droit à la liberté souveraine d'un état et les devoirs que lui impose sa cohabitation avec des voisins tout aussi souverains que lui...:ph34r:

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  13. Une catapulte pour mettre les satellites en orbite :

    Citation

    La start-up américaine SpinLaunch assure pouvoir envoyer des objets dans l'espace sans grosse fusée, grâce à une centrifugeuse géante électrique. Une idée ancienne, que les technologies actuelles pourraient rendre réalisable. (...)
    Plutôt que de catapulte, mieux vaudrait parler de fronde, un peu comme dans le lancer de marteau où les athlètes tournoient sur eux-mêmes avant d'expédier leur poids le plus loin possible. En fait, les détails n'ont pas été précisés. Son lanceur s'apparente à une sorte de centrifugeuse, qui fera tournoyer la charge jusqu'à lui faire atteindre une vitesse hypersonique, 8.000 km/h (2,2 km/s)  (...)
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/marche-satellites-catapulte-mettre-satellites-orbite-71766/

    Grosso modo ça reviendrait à remplacer le premier étage de la fusée par une infrastructure au sol, là où SpaceX se sert d'un matériel réutilisable? Sur le papier, pourquoi pas, mais je serais curieux de savoir à quelle altitude ils installent leur centrifugeuse? Parce que une vitesse hypersonique avec la densité de l'air qu'on trouve au niveau de la mer, non seulement le véhicule va très fortement chauffer, mais les frottements vont très vite diminuer sa vitesse ... :dry:

    EDIT :  une video youtube assez complète sur le sujet 

     

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  14. Le 27/06/2018 à 08:25, kotai a dit :

    Donc la France a de grande chance e devenir la nation phare mais elle doit donner du rêve avant...

     

    il y a une heure, kotai a dit :

    Donc l'europe se fait encore bien mettre?

    La Chine a demandé à l'Europe de la suivre dans la guerre économique, est ce gagnant?

    Combien de temps pour l'europe de se hisser au niveau américains dans le secteur de la défense?

    Tu ne crois pas que tu passes pas un peu vite d'un extrême à l'autre? :happy:

    Lame explique bien la situation à la page 17 du sujet sur la guerre économique : 

    Citation

    (...) - Les plaintes contre Trump ont occulté celles lancés contre la Chine, ce qui évite de pousser la Chine à réagir durement pour ne pas perdre la face. Pour preuve: le Gouvernement chinois, en quête d'alliés dans la guerre économique, a levé certaines restrictions sur des produits européens. Il préfère faire des concessions temporaires plutôt que d'engager une confrontation.

     - De leur côté, les dirigeants européens peuvent se défendre de toute accusation de parti pris pour les Chinois, la sinophilie n'étant pas plus appréciée que l'atlantisme ou l'eurasisme. Tu accuses les politiciens européens d'être des laquais de Trump. Dis-toi que les Européens eux-même accusent les institutions européennes d'être à la botte des lobbies américains, russes et chinois. Les prochaines élections européennes auront lieu en mai 2019.

     Tu vois, c'est plus une partie de Go qu'un complot mondial  (...)

    La diplomatie vise à permettre d'atteindre ses objectifs quitte à prendre des chemins détournés. Ici, l'UE trouve le moyen de montrer qu'elle ne se laisse pas malmener sans rien dire par le président américain, tout en mettant une pression discrète sur le gouvernement chinois, qui réagit en lâchant un peu de lest sans entacher son image. Pas mal comme résultat.
    Croire que pour obtenir quelque chose, il suffit de taper du point sur la table, de ruer dans les brancards et de vociférer ... c'est donner raison au comportement de Trump

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  15. Le 27/06/2018 à 08:25, kotai a dit :

    Donc la France a de grande chance e devenir la nation phare mais elle doit donner du rêve avant...

    Je dirais plutôt que notre pays disposera de nouvelles opportunités. Mais dans ce cas, il y aurait aussi de sacrés obstacles:

    • d'abord parce que des tas de pays de l'UE, s'appuient sur les USA, via l'OTAN, depuis plus de 50 ans, et au moins trois générations d'hommes politiques. Pour beaucoup cette alliance constitue une évidence et un état de fait. Devoir remettre en cause ce genre de certitudes, s'apparentera au sept étapes du deuil : choc, déni, colère/ marchandage, tristesse, résignation, acceptation, reconstruction. L'hypothèse a été évoqué vers la page 218 du sujet sur la composante air belge, et on a déjà quelques beaux exemples des trois premières étapes : Une hypothétique reconstruction, potentiellement autour de la France, constituerait la 7 ème étape qui nécessiterait du temps avant qu'on puisse l'envisager.
       
    • ensuite parce que la France a un passé et une histoire qui s'étendent sur des siècles, et donc un actif mais aussi un passif, vis-à-vis des pays de l'Europe. Et on nous soupçonnera inéluctablement, à tort ou à raison, de vouloir imposer notre domination. Cela ne m'étonnerait même pas qu'on invoque Napoléon (qui n'aurait surement pas connu une aussi brillante carrière, si les voisins de  la France révolutionnaire n'avait pas voulu nous envahir, mais c'est une autre histoire). On m'expliquera que les USA aussi imposent une forme de domination, mais ils sont loin, de l'autre coté de l'Atlantique. Nous, nous sommes à coté, au maximum à quelques centaines de kilomètres. En optique, un gros objet très éloigné peut paraître moins grand qu'un petit objet tout proche, c'est une question de perspective. On se retrouve avec la même logique : une nation d'une puissance un peu plus que moyenne mais proche peut apparaître plus dangereuse qu'une très grosse puissance séparée de nous par un océan
       
    • enfin parce que au delà de l'UE, mais en Europe, il y a un autre pays qui, si les USA quittent l'OTAN, disposerait de nouvelles opportunités: c'est la Russie. Et qu'on l'aime ou pas, on ne peut dénier à Poutine son habileté et sa détermination. Certes, j'imagine difficilement les chars de Moscou déferler vers le Rhin. Mais quelques manœuvres massives proche d'une frontières, couplées avec quelques références pas trop subtiles au sort de la Crimée, pourraient très bien aboutir à une finlandisation des républiques baltes. Pour commencer :unsure:

    En fait, plus je réfléchis, plus je me dis qu'il y aurait matière à créer un nouveau sujet sur le forum. Trump a menacé de quitter l'OTAN, et il a prouvé qu'il était capable de beaucoup de choses. On est passés du quasi impossible au très improbable. Comme pour le Brexit, il serait sans doute intéressant qu'on dispose d'un fil de discussion dédié au cas où l'impensable se produirait.

    EDIT: oui, je sais, j’ai qualifié la France de « puissance un peu plus que moyenne » Pardon, je ferai pénitence :pleurec:

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  16. Il y a 18 heures, Lame a dit :

    - Les plaintes contre Trump ont occulté celles lancés contre la Chine, ce qui évite de pousser la Chine à réagir durement pour ne pas perdre la face. Pour preuve: le Gouvernement chinois, en quête d'alliés dans la guerre économique, a levé certaines restrictions sur des produits européens. Il préfère faire des concessions temporaires plutôt que d'engager une confrontation.

    +1. La Chine est depuis quelques années la 2ème économie mondiale. Et elle a déjà prouvé qu'elle savait tracer des lignes rouges à ne pas dépasser (ex : ventes d'armes à Taiwan). C'est une chose de se trouver en désaccord avec elle, mais si on peut le faire d'une manière pas trop provocatrice, autant saisir l'occasion.

    Le 26/06/2018 à 14:07, koojisensei2 a dit :

    Non, au contraire, le timing me parait très curieux. J'ai plus l'impression qu'il s'agit d'une stratégie pour ne pas froisser Trump.

    En fait les américains pourraient tenir eux le même raisonnement :smile:: " le timing me parait très curieux. J'ai plus l'impression qu'il s'agit d'une stratégie pour ne pas froisser Xi Ji-Ping ou les princes rouges :dry:"

  17. il y a 26 minutes, kotai a dit :

    Mais la France acceptera de mourir pour l'Europe?

    Pour qu'on accepte de mourir pour des pays européens, il faut qu'on soit convaincus que la réciproque est vraie. Cela implique des garanties et une démarche de coopération qui dure un certain temps, afin de commencer à établir une relation de confiance. Bienvenu dans le merveilleux monde des alliances et de la diplomatie :smile: 

    il y a 26 minutes, kotai a dit :

     Pour donner un poids important vers les pays de l'est, c'est un minimum une armée  au grand complet et pas simplement un batailon...

    Je pense qu'une demi-douzaine de Rafales installés sur une base polonaise assez sécurisée pour y stocker des têtes nucléaires, ferait aussi l'affaire :ph34r:. Mais il faudrait que Poutine soit convaincu qu'en cas de besoin, on hésiterait pas à s'en servir.
    Et pour le moment, à Varsovie, on a un gouvernement eurosceptique, nationaliste, plus focalisé sur le conservatisme moral que sur les droits de l'homme. Certes, on a vu avec la Turquie, dès les années 1960, que ce genre de "détails":rolleyes: ne constituent pas obligatoirement des obstacles. Mais la Pologne s'intéresse aux F-35, a acheté des F-16 et dénoncé un contrat d'hélicoptère avec Airbus. Cela ne plaide pas vraiment en leur faveur.

    Bref si Trump mettait à exécution sa menace de sortir de l'Otan, beaucoup de pays verraient leur monde s'écrouler (il suffit de voir le très beau début d'affolement chez le danois dirigeant l'Otan) Il ne resterait alors qu'un membre du traité de l'Atlantique Nord disposant d'une force nucléaire indépendante (les SNLE britanniques ne peuvent pas lancer grand chose hors du contrôle américain) Et cela donnerait à Paris d'énormes opportunités diplomatiques, de la Bulgarie à la Norvège. A la Russie aussi, d'ailleurs, mais on en est pas là.
    En 2019, je me contenterais volontiers de la nomination à la présidence de la Commission Européenne d'une personnalité europhile, volontaire, et charismatique. Si en plus, on réussissait à lancer concrètement la convergence fiscale, ce serait la cerise sur le gâteau.

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  18. Il y a 2 heures, zx a dit :

    Pour ca je fais confiance aux anglais, pour nous enquiquiner, Ils vont s'appuyer sur d'autres alliés de l'UE qui ne sont pas vraiment de l'UE

    Je n'ai pas non plus d'illusion. C'est bien pour ça que j'évoque une diminution et non une disparition. Mais je persiste à croie que seuls nos meilleurs ennemis possédent ce subtil dosage de culot flegme britannique, de poids économique et d'habileté diplomatique.
    De plus, le Brexit a engagé Londres sur une pente descendante, avec une certaine perte d'influence à la clé. Je ne doute pas qu'à l'est de l'UE on trouve plus d'un gouvernement eurosceptique, mais je suis plus réservé sur leur pouvoir de nuisance. Ils reçoivent encore beaucoup de fonds de la Commission, et cette dernière entend désormais lier leur attribution au respect de certaines normes démocratiques. Il y a donc matière à une négociation où ils ne se trouvent pas nécessairement en position de force.
    Accessoirement, le groupe de Visegrád & cie s'est aussi beaucoup appuyé sur l'Otan et les USA. Si Trump continue sur sa lancée, on ne peut pas exclure que, dans un an, la Pologne ou la Hongrie se sente neeeeeeeeettement plus isolée, face à une Russie, dont le dirigeant ne rechigne pas au rapport de force. Dans ces conditions, on pourra toujours rappeler aux eurosceptiques qu'il serait bon de ne pas se mettre à dos des pays qui pourraient l'épauler. Surtout quand l'un d'entre eux est une puissance nucléaire hexagonale. Une bonne réserve de champignons fluorescents constitue un très bon égalisateur de niveau ... mais pour qu'on aide un pays, il vaut mieux qu'il évite de nous compliquer la vie, non?

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  19. Il y a 1 heure, zx a dit :

    Margrethe Vestager, future présidente de la Commission européenne ?

    Certains voient déjà la commissaire danoise à la Concurrence, dont LREM loue les mérites, succéder à Juncker en 2019. Mais des obstacles demeurent.

    Il y aura au moins un point positif: ça se passera après mars 2019, le Brexit sera effectif. Donc Londres verra son pouvoir d’ingérence et de nuisance considérablement diminué! (Oui, j’en veux encore à J. Major d’avoir mis son veto à la candidature du premier ministre ministre, il y a une vingtaine d’annees)

  20. Le 24/06/2018 à 12:23, rendbo a dit :

    Un bon début, mais si tous les pays de l'espace n’adhèrent pas à cette initiative, ce sera plus un boulet au pied qu'autre chose... En effet, l'évasion/optimisation fiscale se fait plus par l'Irlande, le Luxembourg (et sans doute d'autres pays qui ne vivent quasiment que de ça), pas par l'Allemagne.

    A l'origine, la convention de Schengen relevait d'une initiative franco-allemande, puis d'autre pays ont suivi. Italie, Autriche, Grèce en 1997. Danemark, Finlande, Islande, Norvège Suède en 2001. Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Slovénie et Malte en 2007. Et même depuis le Suisse et le Liechtenstein. On doit sans doute cela à un mélange d'attractivité et de pressions diplomatiques. Pour revenir à la convergence fiscale et à l'intérêt pour l'Irlande, en ce moment Dublin s'intéresse avant tout au Brexit et aux conséquences pour l'Irlande du Nord. On peut très bien imaginer que la France et l'Allemagne affichent plus ou moins de bonne volonté dans de domaine en fonction de l'attitude Dublin. Après tout, pour Paris et Berlin, qu'est-ce que ça changerait si c'était toute le Royaume-Uni et pas seulement l'Irlande du Nord qui restait dans l'Union Douanière?
    Il ne s'agit que d'un exemple directement sorti de l'actualité, mais il montre bien que les deux plus grands pays de l'UE agissant ensemble disposent de moyens d'incitation non négligeables. Bien sûr les grosses nations comme l'Angleterre peuvent de facto n'en faire qu'à leur tête. Mais le Brexit montre vite les limites de cette attitude.
    Et il ne faut pas oublier que chaque pays gardera la maîtrise de son taux de taxation. On pourrait même considérer que ça favorisera une concurrence libre et non faussée au sein de l'UE! :chirolp_iei:

    Il y a 12 heures, zx a dit :

    il faut aussi la diplomatie qui va avec, un bras sans tête ca marche pas bien

     

    Il y a 9 heures, Alexis a dit :

    C'était quand déjà l'initiative européenne de défense avec une force commune d'intervention de 60 000 hommes ? 1998 ou 1999 ? 'Me rappelle plus bien, moi :huh:

    Nan je veux dire, tout ça est très XXème siècle certes - très rétro en somme smileys-mrgreen.gif - mais quelle année du XXème siècle ? C'est que l'Histoire c'est important, les dates il faut les apprendre :happy: ...

    Les domaines d'actions cités semblent asses consensuels  catastrophe naturelle, évacuation de ressortissant, lutte contre une attaque terroriste... On ne parle pas d'une intervention armée pour sauver un gouvernement d'une guérilla qui marche sur sa capitale. Ça semble relever de la même logique que le mécanisme européen de sécurité civile (https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Le-mecanisme-europeen-de-securite-civile et https://fr.wikipedia.org/wiki/Mécanisme_européen_de_protection_civile ) Le genre  de dispositif qui ne fait pas trop parler de lui mais qui sert régulièrement et que personne ne critique . Enfin, ça va peut-être changer maintenant que je l'ai mentionné sur ce forum  :bloblaugh:

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  21. Pour les deux ans du référendum, Le Monde fait un bilan. Le titre est explicite : Brexit : deux ans de reculades britanniques

    Révélation

    (...). En deux ans, c’est peu dire que le ton du gouvernement britannique sur le Brexit a été decrescendo. Tout comme les indicateurs (...) qui ont vu le Royaume-Uni passer du rang d’économie la plus florissante du G7 à celui de lanterne rouge.

    « Dans les deux ans, nous pouvons négocier une zone de libre-échange considérablement plus vaste que l’Union européenne (UE) », promettait David Davis, nouveau ministre du Brexit trois semaines après la victoire du « non » à l’Europe (...) . À la même époque, Liam Fox, autre hard brexiter (...)  assurait qu’un accord avec l’UE serait « l’un des plus faciles à conclure de toute l’histoire de l’humanité ». Les continentaux, assurait-il, sont prêts à toutes les concessions pour vendre aux Britanniques leurs voitures, leurs vins et leurs fromages. (...) .

    Deux ans plus tard, la « considérable » zone de libre-échange n’est même pas dans les limbes, car l’UE a interdit aux Britanniques de commencer à négocieravec des pays tiers tant qu’elle reste membre de l’Union. (...)

    Le « facile » accord commercial avec l’UE, lui, n’a commencé à être discuté qu’en mars 2018 et seules des grandes lignes devraient en être adoptées d’ici au 29 mars 2019, date théorique du Brexit, à condition que l’énorme obstacle de la frontière irlandaise, absolument non anticipé par Londres, soit surmonté d’ici là.

    En réalité, les deux années qui se sont écoulées depuis le référendum et plus particulièrement les quinze mois écoulés depuis le déclenchement de la procédure de retrait par Theresa May le 29 mars 2017, ont été une suite de concessions (...)

    La dette à l’Union européenne.
    Les Vingt-Sept peuvent « toujours courir » pour que Londres solde sa dette, déclare le ministre des affaires étrangères, Boris Johnson, le 11 juillet 2017. Quatre mois plus tard, le Royaume-Uni accepte de payer entre 40 et 45 milliards de livres au titre de ses engagements de membre de l’Union.

    Les « dividendes du Brexit »
    Le bus de campagne des pro-Brexit promettait que la sortie de l’UE permettrait de récupérer 350 millions de livres par semaine, qui pourraient être consacrés au système public de santé (NHS). Theresa May (...)vient d’admettre qu’il faudrait augmenter les impôts pour renflouer le NHS. Selon l’organisme de contrôle des comptes publics, le Brexit fait perdre 300 millions de livres par semaine à l’Etat.

    La « période de transition »
    « Nous n’avons pas besoin d’une période de transition et, si nous en acceptons une, ce sera pour mettre en œuvre le nouvel accord commercial conclu avant le 29 mars 2019 », assurait le ministre du Brexit David Davis en 2016 et 2017.
    En réalité, Londres a bataillé pour obtenir une « période de transition » la plus longue possible pour éviter le « saut de la falaise » (...). Pendant cette période, limitée par Bruxelles au 31 décembre 2020, peu de chose changera – maintien du Royaume-Uni dans le marché intérieur européen –, si ce n’est que les Britanniques n’auront plus voix au chapitre. Ils devront, en revanche, respecter toutes les règles européennes, y compris les nouvelles. (...)

    La sortie du marché intérieur européen et de l’union douanière.
    (...). Promesse phare de Theresa May, (...) elle conduirait à rétablir des postes frontières entre les deux Irlande, ce qui menacerait la paix civile et étranglerait économiquement la République d’Irlande. Les promesses britanniques de contrôle automatisé (...) destinées à créer une « frontière invisible » relevant selon l’UE de la « pensée magique », Theresa May propose de maintenir l’ensemble du Royaume-Uni dans l’union douanière jusqu’ à ce qu’une solution soit trouvée pour la frontière irlandaise.
    Une perspective refusée par l’UE qui accepte d’inclure seulement l’Irlande du Nord dans l’union douanière. Solution inacceptable pour les unionistes extrémistes, dont Mme May a besoin pour conserver sa majorité à Westminster. (...)
    Dans le « livre blanc » annoncé par la première ministre pour début juillet, elle pourrait suggérer de maintenir l’ensemble du pays non pas seulement dans l’union douanière, mais dans le marché intérieur européen. Mais ce maintien concernerait seulement les marchandises (...), mais pas les services (...) . Mais rien ne dit que l’UE acceptera un pareil marché, au moins sans des concessions britanniques (...)

    Les accords de libre-échange.
    Les brexiters promettaient de booster l’économie britannique en concluant très vite après le Brexit des accords de libre-échange en solo non plus avec l’Europe mais avec le reste du monde (...) En réalité, Londres ne pourra commencer de négocier de tels accords qu’après le début de la période de transition (30 mars 2019) et ne pourra les mettre en œuvre qu’à l’issue de celle-ci (1er janvier 2021).

    Libre circulation des personnes
    Theresa May avait promis que la libre circulation des ressortissants européens cesserait à compter du Brexit, le 30 mars 2019. Sous la pression de l’UE, elle a dû accepter que les Européens arrivés au Royaume-Uni avant la fin de la période de transition (31 décembre 2020) bénéficient d’un droit au séjour de principe et de formalités simplifiées. Ce qui rend furieux la presse tabloïd (...)

    Les juridictions de l’UE
    Leurs décisions ne devaient plus s’appliquer au Royaume-Uni, avait promis Mme May, conformément au slogan « Reprenons le contrôle » des partisans du Brexit. En réalité, ces décisions continueront à s’appliquer pendant la période de transition et leur jurisprudence probablement après.
    Alors que les Britanniques réclament une solution de libre-échange avec les Vingt-Sept, la question de l’institution compétente pour régler les contentieux commerciaux reste en suspens.

    La menace de claquer la porte
    « Pour la Grande-Bretagne, il vaut mieux pas d’accord qu’un mauvais accord »,avait menacé Theresa May (...) en janvier 2017. La révélation des conséquences de ce scénario catastrophe – pénurie alimentaire et de carburant, blocage du port de Douvres – a conduit la première ministre à cesser d’agiter cette menace. De même, elle a abandonné le chantage à l’insécurité (...) brandi au début des négociations.
    Aujourd’hui, Theresa May semble faire contre mauvaise fortune bon cœur. Sur un air excessivement enjoué, elle exprime son enthousiasme dans une récente vidéo où elle se flatte de « mettre en œuvre le Brexit pour lequel le peuple a voté et qui offre aux Britanniques un meilleur avenir ».
    https://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2018/06/23/brexit-deux-ans-de-reculades-britanniques_5320237_4872498.html

    On y trouve quelques perles comme l'augmentation des impôts au RU pour financer le NHS, alors que le Brexit devait permettre de récupérer l'argent à la commission. Ou encore l'étude indiquant que le Brexit fait perdre 300 millions de livres par semaine à l’Etat britannique.

    EDIT : j'ai failli oublier la simulation britannique qui, en cas de BREXIT sans accord, prévoit des pénurie alimentaire et de carburant, ainsi que le blocage du port de Douvres:

    Citation

    Britain would be hit with shortages of medicine, fuel and food within a fortnight if the UK tries to leave the European Union without a deal, according to a Doomsday Brexit scenario drawn up by senior civil servants for David Davis.
    Whitehall has begun contingency planning for the port of Dover to collapse “on day one” if Britain crashes out of the EU, leading to critical shortages of supplies.
    Last month officials in Davis’s Brexit department and the departments of health and transport drew up scenarios for a no-deal Brexit — a mild one, a severe one and one dubbed “Armageddon”.
    https://www.thetimes.co.uk/article/revealed-plans-for-doomsday-no-deal-brexit-02mld2jg2

    A ce rythme là, la prochaine fois que les anglais nous ressortiront la capitulation de 1940, on pourra leur répondre avec le BREXIT voté en 2016 :bloblaugh:

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