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Desty-N

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Messages posté(e)s par Desty-N

  1. il y a 44 minutes, Joaquim a dit :

    Quand l'armée russe ne fait quasiment rien (voire ne fait rien du tout) pour empêcher l'aviation israélienne de bombarder ici et là le Hezbollah ou l'armée syrienne, je pense que ça veut dire beaucoup de choses :) Malgré tout ce qui a été dit, non la Russie ne fait pas partie du fameux axe de résistance (Iran, Irak, Syrie, Hezbollah/Liban) et beaucoup de syriens l'ont compris suite aux bombardements israéliens.

    Les russes ne sont pas les gardes du corps du gouvernement syrien ni des chiites de la région ; ils protègent simplement leurs intérêts sur le territoire syrien face à des rebelles qui étaient trop tournés vers l'occident (au début du conflit). En revanche, je vois mal la Russie tourner le dos à Israël pour les beaux yeux de Nasrallah et de ses camarades.

    J'ai défini l'attitude des russes, comme une inconnue en cas de conflit. Lorsqu'ils se sont déployés en Syrie voici quelques années, je crois me souvenir que l'IDF a envoyé quelques avions les chatouiller. Rien de bien méchant, une petite approche discrète à basse altitude par la mer. Les soldats de Poutine ont réagi immédiatement avec à la clé tentative de contact radio, puis, les israéliens ne semblant pas comprendre, des appareils russes ont décollé pour interception. Il me semble que c'en était resté là.

    Je ne crois pas que Poutine s'implante dans la région pour renverser la table, mais pour s'y installer et jouer. Tsahal a pu compter depuis la fin de la guerre du Kippour sur la suprématie aérienne. Aujourd'hui le maître du Kremlin peut décider de menacer cet atout, et de ne leur laisser "que" la supériorité aérienne. Mais Moscou sait faire preuve d'un pragmatisme frôlant le cynisme et considère avant tout ses intérêts. Il ne me semble pas que les russes travaillent en parfaite harmonie avec l'Iran et le Hezbollah, aussi cela ne doit pas les chagriner si, de temps à autres, Tel-Aviv sort ses griffes et ses chasseurs. Cela veut-il dire pour autant que Moscou accepterait benoîtement une action pouvant menacer la survie d'un de ses alliés en Syrie ??? Je crois que cela dépendrait de ce que Netanyahou et Nasrallah auraient à lui proposer :coolc:

    Israël doit désormais composer, dans une certaine mesure, avec un autre acteur majeur dans la région, qui agit d'abord en fonction de ses intérêts. Cela ne bouleverse pas la situation, mais modifie les équilibres. Et rien que ça, c'est déjà un changement notable.

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  2. il y a 46 minutes, Joaquim a dit :

    (je pensais avoir envoyé le message mais non, donc vaut mieux tard que jamais..  :smile:)

    Israël a aussi strictement aucun intérêt à attaquer le Hezbollah en territoire libanais. D'une part ce serait un désastre politique et je ne pense pas que les occidentaux (en particulier les français) resteraient aussi silencieux/compréhensifs qu'en 2014 et les bombardements sur la bande de Gaza ; et d'autre part (soyons honnêtes) une opération terrestre contre les combattants du Hezbollah serait un désastre militaire. Ils ont acquis une expérience monstre grâce au conflit syrien et ils auront très certainement le soutien de quasiment toute la population libanaise en cas de conflit direct avec Israël. Vu la détermination des combattants et des commandants du Hezbollah à combattre et à être prêt à mourir à des centaines de km de chez eux (bataille d'al Bukamal), je n'imagine même pas avec quelle force il serait prêt à se battre pour défendre leurs terres.

    Bref, je comptais poster ce message il y a un moment et les choses se sont bien calmées depuis... tout ça pour dire que nous sommes (heureusement) encore très loin de voir éclater un conflit direct entre le Hezbollah (+ alliés) et Israël sur le territoire libanais pour la simple et bonne raison qu'aucun des deux camps n'est prêt à en assumer les conséquences. 

    Tout à fait d'accord. Les troupes du Hezbollah souffrent en Syrie, mais elles ont passé l'épreuve du feu, ce qui doit valoir mieux que n'importe quel entrainement. De plus une confrontation IDF-Hezbollah reste ancrée dans l'imaginaire comme un affrontement fort contre faible. Dans cette configuration, si le fort ne gagne pas, il perd, si le faible ne perd pas, il gagne. E. Olmert en avait fait l'amère expérience, je ne vois pas B. Netanyahou prendre un tel risque politique. Paradoxalement, il me semble que l'actuel premier ministre rechigne à déployer des troupes en dehors de ce qu'il considère comme les frontières légitimes d'Israël (qui englobent pour lui la Palestine /Cisjordanie :ph34r:).

    Il reste une inconnue supplémentaire: l'attitude des russes en cas de conflit. Je les imagine mal intervenir directement, mais ils disposent d'une base aérienne en Syrie, vraisemblablement dotée d'excellents systèmes de détection d'avion. Certes Tsahal est passée maître dans l'art du vol non détecté, mais il ne faut pas sous-estimer les soldats de Poutine. Il leur suffirait de tenir les Hezbollah au courant de la position des appareils de l'état hébreux, pour que les militaires de l'IDF perdent une partie de leur avantage aérien avec la disparition d'une menace floue et permanente venue du ciel.

    Pour toutes ces raisons, à moins d'un incident très grave, je n'imagine pas B. Netanyahou se lancer dans un conflit avec son voisin libanais.

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  3. Il y a 2 heures, zx a dit :

    Imaginez un peu,  le referendum sur le brexit invalidé pour fraude,  retour case départ, c'est qu'ils seraient capable de nous faire le coup, ces perfides anglois  :tongue:

    Enquête en Grande-Bretagne sur un des financiers du camp du Brexit

    https://fr.yahoo.com/news/enquête-en-grande-bretagne-sur-un-des-financiers-165757151--sector.html

    Londres a activé l'article 50, que les anglais invalident le référendum ou pas n'y changera plus rien. Le compte à rebours se finira en 2019...

  4. Extrait de l'article mentionné par @jojo (lo savoyârd) j 

    Citation

    Airbus joue sa survie

    (...) Airbus est en danger de mort, des enquêtes sont ouvertes en Grande-Bretagne et en France sur des éventuels faits de corruption. Les Etats-Unis sont quant à eux en embuscade. (...)
    Chez Airbus, il y a donc d'un côté les "parias" du groupe, très clairement tous issus du feu service SMO (Strategy Marketing Organization) (...)
    SMO a donc fait gagner des milliards d'euros de commandes (...) et des millions de primes, (...). C'était le bon temps où chacun croquait sa part avec gourmandise et insouciance. Trop. Car des centaines de millions de commissions aux intermédiaires ont été validées (...) par la direction financière d'Airbus, voire par les plus hauts dirigeants (...) quand le montant des contrats grimpaient (...)
    Bien sûr, les chèques destinés aux intermédiaires ont également été signés par la direction financière du groupe (...). Y compris ceux qui portaient des "valises de billet" pour (...) les milieux politiques (...) Une pratique courante et nécessaire pour la plupart des groupes (...) dans ces pays. Pas question donc de les déclarer à l'UK Export Finance (UKEF) ou même à la Coface, (...). Mais ce temps est désormais révolu depuis les enquêtes lancées en 2016 par le Serious Fraud Office (SFO), l'agence britannique anti-fraude, puis le Parquet national français (PNF). (...)
    Résultat, la plupart des dirigeants de SMO ont quitté (...) le groupe, nantis de gros chèques assortis de clauses de confidentialités (...)
    Les États-Unis vont-il s'inviter dans ce dossier? C'est la question qui trotte dans toutes les têtes (...) En revanche, ce qu'ont pu faire impunément les États-Unis avec Alstom, il n'est pas sûr qu'ils puissent infliger le même châtiment à Airbus (...) "la France est prête à rendre coup pour coup si les États-Unis recommencent à faire du terrorisme économique" (...), assure-t-on à la Tribune.
    Les États-Unis vont donc devoir analyser les conséquences d'une attaque contre Airbus et en jauger les avantages et les inconvénients. (...) Clairement, le dossier Airbus peut basculer dans une guérilla potentiellement mortifère des deux côtés de l'Atlantique dans le cadre de la guerre économique que se livrent les États-Unis et l'Europe. D'autant que le comportement du département de la justice américain (DoJ) est de plus en plus considéré en Europe comme un comportement de "voyou", fait-on valoir en France.
    (...) La France a fait passer le message, calqué sur celui de la dissuasion nucléaire : vous attaquez, nous ripostons. Car la France a un nouvel outil, la loi Sapin 2, qui permet cette riposte. Des dossiers seraient déjà constitués. Enfin, si Airbus disparaît, les États-Unis pourraient se retrouver en duopole avec les Chinois. Le veulent-ils vraiment? (...)
    La loi Sapin 2 dispose qu'en cas d'infractions relatives à la corruption commises à l'étranger par un Français, une personne résidant habituellement en France ou exerçant tout ou partie de son activité économique sur le territoire français, la loi française est applicable en "toutes circonstances". (...)
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/airbus-joue-sa-survie-la-france-et-l-allemagne-a-sa-rescousse-754183.html 

    Il faut peut-être y voir un lien avec la discussion actuelle sur les GAFA? Je vire peut-être paranoïaque, mais soit le calendrier ne s'avère pas anodin, soit il y a une opportunité à saisir. Sans compter que j'imagine mal Boeing plus exemplaire qu'Airbus....

     

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  5. Citation

    Brexit : l'épineuse question de la période de transition
    Longtemps repoussée par le gouvernement britannique, l'idée d'une période de transition permettant d'éviter aux entreprises une sortie brutale du marché unique en cas d'absence d'accord est désormais (...) acceptée. Mais avec des points de vue et des souhaits divergents (...), les modalités de mise en place risquent de donner des maux de têtes supplémentaires aux négociateurs. (...)
    Pour éviter un "cliff edge", (...) une sortie sans accord, le gouvernement, le Labour, principal parti d'opposition, et le patronat sont (presque) unanimes : une période de transition est inévitable (...)
    Dans le camp européen, en revanche, les négociateurs pensent avant tout au présent. Et le répètent à l'envi : le futur accord commercial ne sera négocié qu'après la réalisation de "progrès suffisants" sur les questions relatives au divorce. Les trois priorités, à savoir le futur statut des citoyens européens outre-Manche (et vice-versa), la frontière entre les deux Irlande ainsi que la facture de sortie devront donc avoir été traitées en profondeur. Seulement, force est de constater que les négociations patinent depuis leur ouverture le 19 juin. (...)
    Après avoir (...) cru pouvoir régler l'ensemble des négociations avant mars 2019 et martelé "que pas d'accord vaut mieux qu'un mauvais accord", le gouvernement conservateur souhaite (...) la création d'une "union douanière temporaire" en dehors du marché unique et de l'union douanière. L'élaboration d'un tout nouveau cadre, en somme, qui devrait (...) déboucher sur des confrontations, l'UE exigeant que le Royaume-Uni s'engage pendant toute transition à se soumette à ses exigences "régulatoires, budgétaires, judiciaires et de supervision". (...)
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/brexit-l-epineuse-question-de-la-periode-de-transition-750686.html

    Brexit : Londres va proposer au moins 20 milliards d’euros à l’UE, selon le « Financial Times »
    Au moins 20 milliards d’euros. C’est la somme que (...) Theresa May, va proposer (...) pour solder le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (EU), affirme The Financial Times (FT). (...)
    Si Bruxelles n’a pas non plus communiqué sur ce point, plusieurs hauts représentants de l’Union ont affirmé auprès de l’Agence France-Presse que la facture à régler par les Britanniques serait plutôt comprise entre 60 et 100 milliards d’euros. (...)
    La contribution nette de Londres au budget de l’UE en 2015, dernier chiffre disponible, s’était montée à 10,75 milliards d’euros, selon des documents de la Commission européenne et du Parlement européen. Les 20 milliards d’euros ne seraient donc que la somme due par le Royaume-Uni pour solder son engagement. Le budget étant voté pour sept ans et court jusqu’en 2020.
    Toutefois, insiste un diplomate de haut rang (...), ce versement n’effacerait pas complètement l’ardoise britannique, concernant les divers engagements financiers auprès de l’UE. Les conseillers de Mme May n’ont pas commenté les affirmations du quotidien financier. Jusque-là, la position du gouvernement britannique était d’attendre que l’UE avance son propre chiffre, avant d’y répondre.
    http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2017/09/20/brexit-londres-va-proposer-au-moins-20-milliards-d-euros-a-l-ue-selon-le-financial-times_5188068_4872498.html 

    Voici pas si longtemps, Londres évoquait 20 milliards et martelait "que pas d'accord vaut mieux qu'un mauvais accord". Il semble donc y avoir une légère inflexion.

  6. Citation

    Le russe Rosneft signe un accord gazier avec le Kurdistan irakien
    La compagnie russe Rosneft va investir dans les infrastructures gazières au Kurdistan irakien et permettre ainsi à cette région, où doit se tenir le 25 septembre un référendum d'indépendance rejeté par Bagdad, de devenir un important exportateur de gaz vers la Turquie et l'Europe. (...)
    Rosneft va désormais élargir ses investissements au secteur gazier dans le cadre d'un accord portant sur le financement d'un gazoduc (...) 
    Cet équipement devrait aussi permettre à la Turquie d'alimenter son marché intérieur et de devenir une plate-forme de première importance pour l'acheminement de gaz vers l'Europe.
    http://www.usinenouvelle.com/article/le-russe-rosneft-signe-un-accord-gazier-avec-le-kurdistan-irakien.N588133 

    Kaboul, Moscou et Ankara s'entendraient-ils aux dépens de Bagdad et Washington? 

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  7. Wikipedia est notre amie: 

    Citation

    Dead Hand (Russian: Система «Периметр», Systema "Perimetr", lit. "Perimeter" System, with the GRAU Index 15E601, Cyrillic: 15Э601), also known as Perimeter, was a Cold War-era automatic nuclear-control system used by the Soviet Union. General speculation from insiders alleges that the system remains in use in the post-Soviet Russian Federation as well. An example of fail-deadly and mutual assured destruction deterrence, it can automatically trigger the launch of the Russian intercontinental ballistic missiles (ICBMs) by sending a pre-entered highest-authority order from the General Staff of the Armed Forces, Strategic Missile Force Management to command posts and individual silos if a nuclear strike is detected by seismic, light, radioactivity, and overpressure sensors even with the commanding elements fully destroyed. By most accounts, it is normally switched off and is supposed to be activated during dangerous crises only; however, it is said to remain fully functional and able to serve its purpose whenever it may be needed. A similar system existed in the U.S. known as the AN/DRC-8 Emergency Rocket Communications System (ERCS). (...)
    In 2011, the commander of the Russian Strategic Missile Forces, Sergey Karakaev, in an interview with Komsomolskaya Pravda, confirmed the operational state of the Perimeter assessment and communication system.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Dead_Hand_(nuclear_war)
    https://web.archive.org/web/20150201001116/http://www.numbers-stations.com/buzzer-monolyths-and-nuclear-defence-system 

    Personnellement, ce genre de dispositif ne me rassure pas trop, mais le Kremlin ne communique absolument pas sur le sujet. Pour impitoyable que soit Poutine, je l'imagine difficilement jouer avec le feu dans ce domaine.

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  8. Citation

    (...) Donald Trump a pris une nouvelle fois de court le Parti républicain, mercredi 13 septembre, en trouvant un terrain d’entente avec les responsables démocrates de la Chambre des représentants et du Sénat, Nancy Pelosi (Californie) et Chuck Schumer (New York). (...)
    Une semaine plus tôt, M. Trump avait déjà frappé de stupeur le parti qui l’a soutenu pendant la campagne présidentielle en acceptant un marché (...). Il concernait le vote, (...), d’une aide d’urgence pour le Texas après le passage de la tempête Harvey, et deux dossiers autrement plus disputés : le relèvement du plafond de la dette américaine, nécessaire pour éviter un défaut de paiement, et le budget de l’Etat fédéral. Le chef de l’Etat avait soutenu leur projet de report jusqu’en décembre, officiellement afin de faciliter l’examen par le Congrès de la réforme fiscale qui lui tient à cœur.
    Le nouvel accord (...) est partiel. Comme les deux parties l’ont confirmé par la suite, il ne concerne pas le financement du mur que M. Trump souhaite voir érigé sur la frontière avec le Mexique (...)
     M. Trump, M. Schumer et Mme Pelosi se sont entendus pour (...) parvenir à une solution pérenne à propos des sans-papiers arrivés enfants aux États-Unis, les « Dreamers », qui étaient protégés par un décret auquel M. Trump a mis fin (...). Les responsables démocrates ont accepté en échange de soutenir un ensemble de mesures destinées à garantir la sécurité de la frontière sud des États-Unis. (...)
    Il y a (...) fort à parier que le nouvel accord trouvé avec la minorité démocrate du Congrès alimente les interrogations des élus du Grand Old Party. (...)
    Après avoir essuyé plusieurs camouflets au Congrès, (...), du fait des divisions internes républicaines, M. Trump a décidé de s’engager dans la voie d’une coopération avec les démocrates qui lui paraît plus fructueuse, comme l’a montré l’adoption au pas de charge de l’accord du 6 septembre, signé deux jours plus tard par le président. M. Trump n’a en effet besoin que d’une partie des voix républicaines pour obtenir une large majorité dans les deux Chambres, compte tenu de la plus grande discipline de vote des démocrates. Un calcul qui sera mis à l’épreuve sur l’immigration.
    Désormais, le milliardaire ne jure plus que par le consensus et le compromis  (...)
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/09/14/immigration-donald-trump-s-allie-avec-les-democrates_5185287_3222.html 

    Tancrède, évoque parfois le consensus trans-partisan qui a longtemps régné au Congrès américain, avec comme dernier exemple marquant, le second mandat de Reagan. Se pourrait-il que Trump s'engage dans cette voir où il pourrait appliquer l'art de deal, dont il aime à se prévaloir?

  9. Le 14 septembre 2017 à 08:57, zx a dit :

    Aujourd'hui, c'est la fin du voyage pour casini, elle fait route vers saturne pour terminer sa vie. après 13 ans de missions et de découverte extraordinaire

    J'espère qu'il lanceront une nouvelle mission dédié à Titan, avec un rover, des dirigeable et  des balises pour les mers de Titan.

    Cassini : les mondes océans en héritage

    https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/cassini-les-mondes-oceans-en-heritage_116245#xtor=CS2-37-[Cassini %3A les mondes océans en héritage]

    replay france 5 : Science grand format : La conquete de Titan

    https://www.france.tv/documentaires/science-sante/236823-a-la-conquete-de-titan.html

    le final,  en direct le 15 septembre, 11h

     

     

    Tout à fait d'accord pour la mission et le(s) rover(s). Mais je ne suis pas sûr qu'on en sache assez sur l'environnement pour les autres véhicules. J'imagine déjà un dirigeable pris dans une tempête ou une balise faisant face à des déferlentes.

    Par contre une sonde dédiée tournant  autour de Titan pourrait prendre le temps de cartographier en détail et avec précision l'intégralité de la surface (Cassini a permis d'en connaître ~les deux tiers), afin de déterminer le site d'aterrrissage le plus intéressant. Et ensuite seulement, il laisserait se détacher un véhicule automatisé, sur le modèle du couple Cassini-Huygens.

    Si tous ces véhicules disposaient d'un générateur thermo-isotopique, les exemples de Voyager et Curiosity laissent espérer des durées de vie de plusieurs décennies.

    En tout cas, la mission qui s'achève en aura fait rêver beaucoup, à commencer par moi.

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  10. Il y a 4 heures, rendbo a dit :

    Je rêve de voir ça tiens des russes qui mettraient les mains dans le cambouis du F35 pour faire sauter les protections et autres...  :rolleyes: Pour l'informatique, ils ont inventé tétris et sont restés des cracks ; pour la mécanique, depuis le glorieux passé, l'occident a l'idée de la lada et de ça tout de même :

     

    En matière d'aéronautique, et plus spécifiquement en matière d'aéronautique militaire, je crois que les russes font mieux que tirer leur épingle du jeu. Mais sinon, je suis d'accord : sans le soutien logistique américain que ce soit en matière d'informatique ou de pièces détachées, les F-35 se retrouveraient vite cloués au sol. Par contre j'imagine tout à fait Erdogan en mode troll négocier l'accès au JSF pour Moscou et Pékin. Rien qu'avec la rétro-ingénierie les ingénieurs tant russes que chinois disposeraient d'une mine de renseignements, même si l'appareil restait totalement inerte.
    A ce sujet, est-ce que quelqu'un sait si l'Iran a joué à ce genre de jeu avec les F-14 du Shah, après la révolution islamique de la fin des 70's?

  11. Il y a 6 heures, Boule75 a dit :

    A quand les lancements de S-400 sur la base de coordonnées fournies par ces délicieux "mini-Awacs" ?

    Quant à Alis, les Marines l'ont contourné sur le Wasp lors de l'IOC,  les israéliens ont prévu de le contourner, ça pourrait être possible de le contourner... :combatc:

    Sans vouloir offenser les turcs, je doute qu'ils disposent d'une maîtrise technologique du même niveau que celle des israéliens. A la limite, ces derniers pourraient monnayer leur savoir-faire, ou bien Ankara pourraient faire appel à des spécialistes russes. Mais ça m'étonnerait que l'Oncle Sam laisse faire. Quoique avec Trump, on peut s'attendre à tout :ph34r:

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  12. Le 07/09/2017 à 10:33, koojisensei a dit :

    Je pense que l’écart reste contenu dans le sens ou la croissance américaine est certes plus faible que prévu mais la croissance chinoise aussi qui flirte désormais avec les 6%.

    Effectivement, le vieillissement de la population est un gros problème qu'aucun pays n'a su régler efficacement.
    Certain pays européen tente de contourner le problème en adoptant une politique d'immigration comme la France pendant très longtemps ou l'Allemagne plus récemment mais cela crée d'autre problème, d'autre pays comme le Japon n'en accueil pas.
    Mais au final, je pense que c'est le défi numéro 1 d'un pays comme la Chine avec un taux de fécondité aussi bas. Culturellement, je ne pense pas que la Chine est finalement très ressemblant avec d'autre pays asiatique comme le japon ou la Corée et je pense qu'elle ne prônera pas une politique d'immigration comme les pays européens. 
    Apres, il faut dire que le taux de fécondité a été abaissé artificiellement par les autorités, le temps nous dira si une relance sera possible même si j'en doute fortement dans les grandes villes.
    D'un autre coté, il faut dire que la Chine est parti de tellement bas en terme de PIB par hab que le phénomène de rattrapage économique est loin d’être terminé.

    Vu la taille de la population chinoise, j'ai du mal à imaginer quels pays pourraient fournir une immigration assez massive pour contrer -même partiellement - le vieillissement.

  13. il y a 29 minutes, cracou a dit :

    Et alors? Et tout le monde s'en tapera totalement.

    Leur capacité de négociation est merdique car ils n'ont pas d'atouts à négocier. Pire, plus on les met dans la merde pour la finance plus la probabilité de voir un gros mouvement des banques vers l'Europe augmente.

    Mais l'Europe traitera l’Angleterre exactement comme ces pays... C'est dire par exemple en mettant des taxes anti dumping ou bien en interdisant les intermédiations bancaires hors Europe. Ce que les gens oublient c'est qu'on a des accords avec la Chine... mais pas avec l'Angleterre.

    Concernant l'accès de leurs produits au marché commun, c'est en fait plus les anglais qui jouent au con en tendant le chantage et en pleurant car globalement l'Europe en a trop rien à péter de leur chantage. Les anglais vont devoir régler des montagnes d'emmerdements. Exemple: quand un anglais est malade, il remplit un CERFA qui fait que la sécu demande à la sécu anglaise de payer. Sans l'Europe l'accord tombe à l'eau donc le retraité anglais devra casquer directement sauf si un nouvel accord apparaît.

    Autre exemple: les anglais menacent de mettre dehors les européens en Angleterre.... et une bonne partie est très qualifiée et bosse à la city... ce qui fait qu'actuellement les banques pensent à se barrer juste au cas où.

    Et il n'est pas sûr que les dernières idées de la Banque d'Angleterre arrangent les choses:

    Citation

    (...) La sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE) devrait entraîner la perte du "passeport européen", qui assure aux (...) banques (...)  l'accès aux marchés financiers de l'UE.
    De la même manière, les autorités britanniques pourraient vouloir imposer une supervision plus stricte aux banques de l'Union présentes sur son sol.
    Selon une étude du Boston consulting group (BCG), les banques européennes pourraient devoir injecter 40 milliards d'euros de capitaux supplémentaires si elles devaient convertir leurs implantations en filiales.
    A la différence des succursales, les filiales doivent être capitalisées localement et indépendamment de leur maison-mère et placées sous la supervision directe du régulateur local, ce qui implique également des changements substantiels de comptabilité.
    Le but du régulateur de la Banque d'Angleterre serait de s'assurer que les banques européennes ne prennent pas de risques inconsidérés et qu'elles disposent, le cas échéant, d'assez de capital sur son territoire pour faire face financièrement à des aléas.
    "Nous devrions, dans ce cas, réexaminer nos options à Londres", a confié un autre dirigeant de banque européenne (...)
    https://www.challenges.fr/finance-et-marche/banquiers-plutot-quitter-londres-que-de-se-convertir-en-filiale_472092

    A ce rythme, c'est rester à Londres qui va devenir un  risque inconsidéré :laugh:

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  14. il y a 56 minutes, Boule75 a dit :

    (...) Un dernier point : qui dit gestion de plusieurs monnaies dit risque, gros risques même d'apparition de trafics liés à ces deux monnaies et d'évolution violente des parités : pour caricaturer, celui qui possède des biens acquis en Deuschte Mark a fortement tendance à vouloir les revendre en DM plutôt qu'en Francs -> donc il est plus intéressant de détenir du DM que du F -> les choses valent plus cher en F qu'en DM -> les taux de change officiels deviennent officieusement différent des taux officieux, etc, etc...

    Le bazar, quoi, néfaste à souhait pour l'économie.

    +1. Exemple, Cuba qui possède deux monnaies officielles, le peso cubain et le le peso cubain convertible. 

    Citation

    (...) Avec cette double monnaie, deux économies parallèles se sont développées. D'une part, les fonctionnaires, l'essentiel du système économique cubain , sont payés en peso local. C'est le cas pour les salaires, mais aussi pour les retraites. D'autre part avec le peso convertible, qui permet de rétribuer les professionnels du tourisme, les indépendants, ceux qui travaillent dans des entreprises aux capitaux étrangers et surtout ceux qui reçoivent de l'argent de leur famille exilée à l'étranger.
    Or le CUC ayant une meilleure valeur, en particulier parce qu'il est nécessaire pour acheter les produits d'importation, un employé de café peut être bien mieux payé qu'un médecin grâce aux pourboires en CUC. Un Cubain gagnait en moyenne seulement 19 dollars par mois en 2012 (...) 
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Peso_cubain_convertible

    Cuba a d'ailleurs décidé de renoncer à ce système: 

    Citation

    Le président cubain Raul Castro a annoncé mardi le début du processus qui mettra un terme aux deux monnaies qui circulent depuis 19 ans sur l'île.
    Cuba est le seul pays au monde à émettre deux monnaies. (...) 
    Plusieurs pays communistes, comme l'Union soviétique et la Chine, ont tenté l'expérience d'une seconde devise, mais l'ont tous abandonnée. (...)
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/637867/cuba-fin-double-monnaie

    Si la France adoptait un jour un système de double monnaie on peut donc escompter une explosion des trafics et un développement d'une économie officieuse.
    Au final, sur les quatre plus importants candidats à la présidentielle de 2017, on aura eu un admirateur du Venezuela et une fan de Cuba. Les latinos américains ont la côte :laugh:

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  15. Certains semblent vouloir toucher Trump là ou ça fait mal  :bloblaugh:

    Citation

    Twitter: Une moitié d'oignon cherche à réunir plus de followers que Trump
    (...) Le Bureau Ovale va décidément devenir le bureau des pleurs. Créé le 20 janvier, le compte Twitter @Halfanonioninabag ((...) « Une moitié d’oignon dans un sac ») a l’ambitieux projet de récolter plus de followers que le compte @RealDonaldTrump qui est le compte officiel de Donald Trump. (...) 
    Taquin, le gestionnaire du compte Half An Onion n’a pas hésité (...) « Au fait, je ne vais pas vous montrer mes déclarations de revenus non plus parce que, eh bien… Je suis un morceau à moitié utilisé dans un sac. Pas le président. » (...)
    A l’heure actuelle, la Moitié d’Oignon a rassemblé pas moins de 620.000 followers, ce qui équivaut à peu près à 1/27e des 22 millions de followers du compte de Donald Trump, mais tout de même ! En 6 jours c’est pas mal. Half An Onion a également lancé un site internet qui propose aux followers d’envoyer à Donald Trump une moitié d’oignon dans un sac (...). Voilà qui devrait donner au nouveau président une bonne raison de pleurer (...)
    http://www.20minutes.fr/high-tech/2003475-20170126-twitter-moitie-oignon-cherche-reunir-plus-followers-trump 

    Le pire, c'est qu'on peut-même s'attendre à ce que Donald prenne mal la chose si ce nouveau compte dépasse le sien en nombre de followers. Dépassé par un morceau de légume, une humiliation dont il aurait bien du mal à se remettre !!!  :chirolp_iei:

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  16. Je crois que Tancrède avait évoqué le sujet du nouveau patron de la SEC

    Citation

    Après avoir été l’avocat de Wall Street, Jay Clayton sera désormais chargé d’encadrer la place financière sur le plan réglementaire. Donald Trump a en effet annoncé, mercredi 4 janvier, la nomination de ce juriste chevronné à la présidence de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américaine. Après le feu vert du Sénat, il devrait succéder à Mary Jo White, qui avait annoncé le 14 novembre 2016 qu’elle quitterait son poste en même temps que Barack Obama, le 20 janvier.
    Associé au sein du cabinet Sullivan & Cromwell, il s’est imposé comme un spécialiste des fusions acquisitions et des introductions en Bourse. (...)
    Quelques mois auparavant, en mars 2008, il avait été un acteur-clé de la vente de la banque Bear Stearns à JP Morgan. Une opération qui avait constitué un moment-clé dans le sauvetage du système bancaire américain. Enfin, en 2010, il avait aidé le pétrolier italien Eni à négocier à la baisse une amende réglée à l’amiable avec la SEC (...)
    Le nom de M. Clayton s’ajoute ainsi à la cohorte de dirigeants qui ont entretenu des liens étroits avec Wall Street avant d’accepter de rejoindre l’administration Trump. Après avoir critiqué son adversaire (...), Hillary Clinton, pour les relations qu’elle entretenait avec la haute finance, le magnat de l’immobilier n’a pas hésité à recruter deux anciens dirigeants de Goldman Sachs (...)
    Le profil de M. Clayton laisse présager la nature de la mission qui lui sera confiée. Contrairement à Mme White, une ancienne procureure fédérale (...), dont le mandat (...) aura été marqué par le renforcement de la réglementation financière, le futur président de la SEC aura plutôt pour mandat d’accompagner un démantèlement du cadre actuel que M. Trump a appelé de ses vœux. (...)
    Outre le renouvellement de la présidence de la SEC, deux autres sièges sur cinq sont à pourvoir par l’administration Trump. Celle-ci va, par ailleurs, devoir prochainement nommer un nouveau président à la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), l’agence fédérale chargée de la réglementation du marché des matières premières. (...)
    Là encore, M. Trump aura l’occasion de désigner quelqu’un sur qui il peut compter, alors que la majorité républicaine a fréquemment critiqué le travail accompli par la CFTC pour tenter de sécuriser le système financier, considérant que les nouvelles règles avaient réduit la liquidité du marché et ralenti son fonctionnement. Outre le poste de président, deux sièges sur cinq sont, là aussi, à pourvoir (...)
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/01/04/donald-trump-nomme-un-avocat-d-affaires-a-la-tete-du-gendarme-de-la-bourse-americaine_5057824_3234.html 

    Personnellement, j'accorderais le bénéfice du doute aux nouveaux dirigeants, mais sans illusion. S'ils mettent l'accent sur la déréglementation et la liquidité des marchés, je crains que cela n'aboutisse rapidement à de nouveaux krachs...

  17. Il y a 12 heures, judi a dit :

    Avant d'en faire une arme nucléaire tactique, il faut déjà savoir produire la charge nucléaire. Ce qui est très particulier. Ensuite, il faut savoir la monter dans le missile. Missile qui aura un comportement différent si la masse de la charge est différente. Il faudrait donc refaire tous les tests. Bref, cela pourrait être très simple ou alors très compliqué. Cela dépend de l'état des connaissances en Allemagne en la matière. Il est probable que quelques scientifiques et ingénieurs se soient déjà intéressés à la question, mais j'ignore quel nombre, dans quelles structures, etc...

     

    Il y a 5 heures, Shorr kan a dit :

    L’Allemagne est déjà une puissance nucléaire informelle. C'est un pays "seuil" comme l'Iran, le Japon ou ...la Suède. Il lui faudrait juste quelque mois pour disposer d'une arme -et même plusieurs - fonctionnelle avec le combustible de leur réacteur. Ce qui est une posture optimale pour un pays qui ne veux pas dépenser pour la défense plus qu'il n'en faut pour entretenir son industrie d'armement et un noyau d'armée pour pouvoir remonter rapidement en puissance si le besoin s'en fait sentir.

    Notons quand même que cette capacité est menacé  par la fermeture de toutes les centrales nucléaires du pays décidé par A.Merkel. 

    Et reste aussi l'autre moitié du problème, soit un vecteur efficace comme signalé plus haut par Hadriel.

    La fermeture des centrales me semble un élément déterminant. La fabrication et l'entretien de centrales nucléaires permettaient aux allemands de disposer d'un ensemble de compétences en matière de technologies atomiques duales. Or on a le même problème avec ce genre de connaissances que dans la pratique du sport: si on ne s'entretient pas, on se rouille et on perd le niveau. Sans décision politique assez rapide, la RFA aura perdu une bonne partie de son savoir-faire actuel au cours de la prochaine décennie.

    Personnellement je n'imagine pas Angela Merkel prendre des mesures politiques courageuses et censées revenir sur sa décision concernant l'énergie nucléaire. La chancelière ou ses successeurs pourrait bien devoir faire face à une situation difficile, si Poutine décide un jour de recourir au rapport de force tendu, qui reste une de ses méthodes de négociation favorites.
    Il y aurait presque matière à un scénario d'uchronie géopolitique pour le forum: le Kremlin devient menaçant, Berlin s'affole et ouvre un canal diplomatique avec Paris pour demander une aide d'urgence. L'Elysée accepte de discuter de l'extension du parapluie nucléaire tricolore, mais comment le président français peut-il afficher une posture crédible vis-à-vis de Moscou, et que va-t-il exiger demander comme contreparties à l'Allemagne?

  18. Le 8/12/2016 à 16:08, Desty-N a dit :

    Il manque "juste" l'accord de la FAA. Une broutille ... :laugh:

    Quelques précisions:

    Citation

    SpaceX is reportedly a little too ambitious for the Federal Aviation Administration when it comes to its next flight. Billionaire Elon Musk’s company announced Wednesday that it plans to return to space in January, after last week saying December, but the FAA has yet to grant SpaceX the required license, Wired reported Wednesday.
    They have not completed their investigation and therefore they do not have an [FAA launch] license,” the FAA spokesperson told Wired. The official added that the FAA “needs inspectors in place, we have to have air traffic control aware, we have to review payload,” while also stressing the granting of a launch license “could take a little while.”  (...)
    Should the flight take place in January, the plan is to carry 10 Iridium Communications new NEXT global satellite constellation systems into low-earth orbit   (...). The launch is expected to take place at Vandenburg Air Force Base, located north of Los Angeles.  (...) 
    http://www.ibtimes.com/spacex-explosion-report-investigation-ongoing-faa-not-ready-approve-first-flight-245712 

    Je pense que la question de fond consiste à savoir si la FAA acceptera la solution proposée par SpaceX. Par contre, je doute qu'une administration apprécie de se voir bousculée par un patron qui semble faire peu de cas de leur avis, quand il s'agit de communiquer avec les médias.
    Sauf si Elon Musk dispose d'appuis politiques TRÈS influents, mais je ne dispose pas d'informations sur ce point :ph34r:

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  19. Il y a 17 heures, seb24 a dit :

     

    Citation

    (...) The launch, from California’s Vandenberg Air Force Base, had been slated for Dec. 16 prior to today’s announcement. SpaceX said early last week that it still needed the green light from the Federal Aviation Administration’s Office of Commercial Space Transportation, which oversaw the SpaceX-led investigation into the Sept. 1 accident.
    http://spacenews.com/spacex-punts-falcon-9-return-to-flight-launch-to-january/ 

    Il manque "juste" l'accord de la FAA. Une broutille ... :laugh:

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  20. Il y a 2 heures, Ciders a dit :

    Ce genre d'infos me renvoie au post d'Alexis:

    Le 25 septembre 2016 à 22:51, Alexis a dit :

    (....) Soit dit en passant, ce serait alors une erreur grave de la part de Musk. Car son image d'entrepreneur à qui tout réussit survivrait certainement à un épisode du genre "nous avons eu un grave pb, nous n'avons rien caché de nos erreurs, nous avons du bosser pendant un an, mais maintenant nous avons repris les choses en main". En revanche, un épisode "j'embrouille et j'émets un écran de fumée pour cacher mes problèmes" risquerait d'abîmer vraiment son image.

    Un entrepreneur très doué qui connaît un échec, ça reste un entrepreneur très doué. Un bonimenteur, c'est autre chose.

    Ça semble surtout indiquer que SpaceX ignore toujours les causes du problème dans le réservoir. Peut-on imaginer que les autorités fédérales autorisent de nouveaux lancements de Falcon avant la fin de l'enquête et/ou si cette dernière n'aboutit pas? Car si les médias en viennent à reprendre ce type de rumeurs, cela indiquerait plutôt que les investigations piétinent… :ph34r:

  21. On est pas les seuls à voir venir la gué-guerre : 

    Citation

    Faut-il vraiment croire à un hasard (...)? Alors qu’Elon Musk cherche encore à identifier la cause de l’explosion (...) d’un (...) Falcon 9 (...), le fondateur d’Amazon Jeff Bezos passe à l’offensive. Le milliardaire américain, (...), a annoncé le 12 septembre un nouveau projet de fusée, baptisée New Glenn, (...). L’annonce résonne comme un Scud anti-Musk: (...)
    La future fusée s’annonce comme un sacré bébé. Avec 95m de haut (...), elle (...) s’approche de la taille du légendaire lanceur Saturn V des missions Apollo (110m), et dépasse largement Falcon 9 et le futur lanceur lourd Falcon Heavy de SpaceX. Elle reste en revanche moins puissante que Falcon Heavy, qui peut compter sur 27 moteurs et 5,3 millions de livres de poussée, contre sept pour New Glenn et 4,5 millions de livres de poussée. (...)
    Cette annonce marque une nouvelle étape dans le duel spatial entre Musk et Bezos. Les deux entrepreneurs s’étaient déjà échauffés sur Twitter en novembre 2015 après la réussite de l’atterrissage d’un New Shepard. (...) Mais derrière les anicroches, il y avait bien une sorte de Yalta du spatial entre les deux hommes. Bezos se concentrait, avec New Shepard, sur le créneau du tourisme spatial, laissant à Musk le marché des satellites commerciaux et l’exploration spatiale.
    L’annonce du 12 septembre fait exploser ce bel équilibre.(...) Bezos s’est probablement rendu compte que les lancements commerciaux et l’exploration étaient (...) rémunérateurs (...). Il est aussi probable que le plan initial du fondateur d’Amazon prévoyait déjà cette évolution (...). La stratégie est claire: se faire la main sur le New Shepard, (...) de 15m ; passer au lanceur lourd New Glenn ; puis éventuellement s'attaquer à un lanceur encore plus évolué, qui devrait être baptisé New Armstrong, selon Bezos. (...)
    Ce dernier a de plus en plus de mal à cacher sa volonté d’en découdre (...). Dans son email annonçant le projet New Glenn, le fondateur d’Amazon assure ainsi que "sur le long terme, les plus résolus et les plus méthodiques gagnent la partie". Difficile de ne pas y voir, (...) une attaque contre l’innovation effrénée d’Elon Musk, (...)
    Que va bien pouvoir donner ce duel? La partie est loin d’être gagnée (...) . Si Musk et SpaceX ont pris un sacré coup (...) avec l’explosion du 1er septembre, ils restent bien plus avancés (...) sur le développement de leurs lanceurs. SpaceX est toujours soutenu par la Nasa pour les (...) capsules de fret vers la station spatiale internationale, et pour la future capsule habitée Dragon V2. Le groupe s’est aussi imposé comme un fournisseur essentiel pour les opérateurs de satellites de télécommunications (...)
    L’autre difficulté pour Jeff Bezos, c’est qu’il risque d’arriver sur un marché des lanceurs (...) embouteillé. New Glenn, prévu aux alentours de 2020, devra à la fois affronter les (...) lanceurs de Musk (Falcon 9 et Falcon Heavy), la future Ariane 6 (aussi prévue pour 2020), la nouvelle fusée russe Angara. Il faudra aussi probablement compter avec le lanceur américain Vulcan d’ULA (...), qui doit remplacer les très onéreux Atlas V et Delta 4. Une entrée sur le marché commercial de la future fusée japonaise H3 est aussi probable. (...) 
    http://www.challenges.fr/challenges-soir/apres-l-explosion-de-falcon-9-jeff-bezos-attaque-elon-musk-et-spacex-sur-les-fusees-reutilisables-avec-son-lanceur-new-glenn_425871 

    Je partage au moins une opinion avec l'auteur de l'article : sur ce coup là, je ne crois pas au hasard de calendrier. Le fondateur de BlueOrigin devait préparer son annonce sur NewGlen depuis quelques temps. L'explosion de la Falcon9 lui a ouvert une fenêtre d'opportunité, dont il a profité. Il n'est pas le seul, puisque le patron d'Arianespace a également fait un appel du pied aux clients de SpaceX ( http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-interview-eco/l-interview-eco-pour-le-pdg-d-arianespace-l-explosion-de-spacex-nous-rappelle-un-devoir-d-humilite_1808495.html ) Maintenant on cherche (trop) souvent le meilleur prix, et non le meilleur rapport qualité/prix. Et dans la qualité d'un lancement, la fréquence et la fiabilité comptent énormément, ainsi que la confiance des clients. La société d'E. Musk vient de perdre la première (9-12 mois de retard?), et les deux autres se trouvent en jeu. Mais tout fan de  Blue Origin que je sois, je n'ignore pas que l'entreprise a tout à prouver dans l'ensemble de ces domaines. 

    Sans oublier que les nouveaux entrants semblent partir du principe qu'une baisse des prix de lancement entrainera une augmentation du nombre de satellites, en application de la loi de l'offre et de la demande. Mais sur ce point aussi, je parie que Bezos a un plan"résolu et méthodique".

  22. Autre info intéressante : 

    Citation

    Stéphane Israël, le PDG d'Arianespace, était invité sur franceinfo mercredi soir. Il est revenu sur l'échec de la fusée américaine Falcon 9.  (...)
    "L'explosion a détruit le pas de tir, donc il n'a plus aujourd'hui de pas de tir disponible pour faire les missions de télécoms qui vont vers l'orbite géostationnaire", précise Stéphane Israël. On doit d'abord servir nos clients, mais on peut essayer d'insérer un lanceur de plus, sans que cela ne retarde les clients qui sont déjà chez nous. C'est quelque chose que nous sommes en train de regarder
    La société SpaceX est connue pour être très innovante, mais pour le PDG d'Arianespace "il est très difficile de faire trois choses : innover à chaque lancement, lancer à très haute fréquence et ne pas échouer. Nous Arianespace, nous pensons que plus un lancement ressemble aux précédents, mieux on va se porter et mieux nos clients vont se porter, parce que nous restons dans le domaine exploré." (...)
    http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-interview-eco/l-interview-eco-pour-le-pdg-d-arianespace-l-explosion-de-spacex-nous-rappelle-un-devoir-d-humilite_1808495.html

    J'aurais tendance à tenir compte de l'avis du PDG d'Arianespace, même si je vois bien qu'il profite de l'occasion pour égratigner la méthode de SpaceX, et pour envoyer un signal aux clients qui considéreraient Musk avec plus de circonspections:rolleyes:. Mais un point me tracasse. Il semble que, pour le moment, on ignore si la cause de l'explosion se trouve dans la fusée ou dans la tour de lancement. Si jamais la seconde option s'avérait la bonne, alors cela rendrait les autres sites de SpaceX également dangereux. En conséquence, je me demande si la société va pouvoir envisager de préparer une nouvelle Falcon9, avant la conclusion de l’enquête.

    Enfin, SpaceX saisira surement l'opportunité de suivre les conseils du PDG d'Arianespace: ils vont pouvoir innover à chaque lancement et ne pas échouer  :biggrin:

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  23. Quelques recherches m'ont permis de trouver un article de 2015, traitant de l’intérêt d'un télescope dédié à l'observation du système AlphaCentauri 

    Citation

    Space telescope design to directly image the habitable zone of AlphaCentauri
    The scientific interest in directly image and identifying Earth-like planets within the Habitable Zone (HZ) around nearby stars is driving the design of specialized direct imaging mission (...) The inner edge of Alpha Cen A and B Habitable Zone is found at exceptionally large angular separations (...) This enables direct imaging of the system with a 0.3m class telescope. Contrast ratios in the order of 1e-10 are needed to image Earth-brightness planets. Low-resolution (5-band) spectra of all planets, will allow establishing the presence and amount of an atmosphere. This star system configuration is optimal for a specialized small, and stable space telescope, that can achieve high-contrast but has limited resolution. This paper describes an innovative instrument design and a mission concept (...) 

    https://arxiv.org/abs/1510.02489 et https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1510/1510.02489.pdf

    Selon moi, la confirmation d'une planète autour d'une des étoiles, et des suspicions pour les deux autres astres, renforcent la pertinence d'un instrument dédié à l'examen de ce système stellaire.

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  24. Il y a 3 heures, anthoemt a dit :

    la tour est bonne a refaire, par contre ca a eu lieu avant l essai, se qui accuse le remplissage plus que le lanceur lui-meme

     

    il y a 42 minutes, chaba a dit :

    C'est aussi l'avis d'Elon Musk ("...originated around upper stage oxygen tank").

    Impossible encore d'incriminer le lanceur a ce stade : l'explosion apparait etre a l'exterieur de la fusee (elle ne la coupe pas en deux par exemple...) donc il reste possible que son origine soit dans les installations de lancement. Il n'en reste pas moins que cela donne l'impression d'un environnement malsain (et d'abord pour le pauvre AMOS-6 evalue a 200 millions d'USD).

    Si on imagine qu'il aurait pu s'agir (dans une douzaine de mois... enfin ca c'etait avant l'accident de ce soir...) d'une Falcon9 + CrewDragon, je ne suis pas sur qu'un pad abort aurait pu sauver l'equipage; on voit tres clairement la coiffe portant le satellite basculer vers le bas 2 ou 3 secondes après l'explosion.

    Est-ce que SpaceX a poussé l'intégration jusqu'à concevoir et gérer les installations de lancement?

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