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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. L'Europe a essayer d'y croire en cherchant des yeux les USA. Mais non les USA ne viendront pas. Et non les USA ne soutiendront pas mordicus Israël si ils ont des affaires plus urgentes à régler ailleurs. Sur la base d'une telle croyance on a eu des politiques totalement débile en Europe. A nouveau sur la base de cette croyance Israël a cru que la meilleure politique était de montrer les dents. Pas de chance c'est un mauvais choix, très mal éclairé.
  2. Je ne crois pas que çà soit une question. Le vocabulaire que tu emploies montre que tu penses que çà restera un conflit classique avec quelques échanges de missiles, quelques passages de frontières et retour à la normale. Je ne crois pas du tout à ce scénario. L'IRAN va déclarer une guerre totale à Israël et aura l'appui tacite de nombreux pays de la région. A l'inverse Israël risque de se retrouver avec le seul appui des USA qui est fragile comme on l'a vu avec l'Ukraine. L'attitude européenne avec ASPIDE montre que l'engagement européen sera extrêmement limité là-bas.
  3. herciv

    Armée de l'Air hellénique

    Achetez mon beau f-35 ! Quantité limité ! Prix en augmentation après la date limite de l'offre !
  4. Les flux maritimes en mer baltique perturbés par le brouillage des signaux GPS : https://www.opex360.com/2024/04/10/brouillage-des-signaux-gps-par-la-russie-la-suede-voudrait-une-presence-accrue-de-lotan-en-mer-baltique/ Cela fait maintenant plusieurs mois que la géolocalisation par satellite [GPS] est perturbée dans la région de la Baltique. Évidemment, les regards se tournent vers les forces russes étant donné que, par le passé, elles avaient été accusées d’être à l’origine d’interférences lors d’exercices de l’Otan. « Nous ne savons vraiment pas s’ils [les Russes] veulent tenter quelque chose ou simplement s’entraîner et tester leur équipement. […] Mais personne ne devrait se comporter de la sorte, surtout lorsque vous êtes en guerre avec un pays voisin », a ainsi récemment estimé le général Martin Harem, le commandant des forces de défense estoniennes. La semaine passée, le ministère allemand de la Défense a, à son tour, estimé que la Russie était « probablement responsable » des perturbations GPS dans la Baltique. Et de pointer des dispositifs de guerre électronique Krasukha-S4 et Tobol, déployés dans l’enclave russe de Kaliningrad. D’ailleurs, en mars, le Falcon 900 du ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, en avait été a priori victime alors qu’il volait non loin de ce territoire. De son côté, Stockholm a ouvert une enquête, confiée au service de renseignement et de sécurité de ses forces armées [MUST]. En janvier, son directeur, le général Thomas Nilsson, avait expliqué au quotidien Aftonbladet que ces perturbations étaient « graves » dans la mesure où « plusieurs fonctions dépendent d’un système GPS fonctionnel ». Et d’ajouter que cela faisait partie des activités dites « hybrides » menées contre la Suède. Ces interférences affectent non seulement la circulation aérienne mais aussi et surtout le trafic maritime, le système AIS [Automatic Identification System] que les navires civils sont tenus d’utiliser pour garantir leur sécurité étant basé sur le GPS. En outre, selon la Suède, elles nuisent aussi à l’économie régionale. Aussi, à la tête de la marine suédoise [Svenska marinen] depuis 2020, Mme le contre-amiral Ewa Skook Haslum, a estimé qu’il est temps d’y mettre un terme. « Au niveau militaire, nous ne sommes pas trop touchés par ces perturbations car nous ne sommes pas forcément dépendants du GPS. Mais elles font de la Baltique une région non sécurisée. Et lorsqu’il y a de l’incertitude dans une zone, les tarifs d’assurance augmentent », a-t-elle déclaré, lors de la Navy League’s Sea-Air-Space conference, selon Defense One. De plus en plus, selon Mme le contre-amiral Skoog Haslum, les navires civils désactiveraient leur système AIS à cause de ces interférences, ce qui rend évidemment plus compliqués leur identification et leur suivi, en plus d’augmenter le risque d’accident. Et d’évoquer une « navigation fantôme », qui devient de « plus en plus importante ». Pour la cheffe de la marine suédoise, cette « ingérence » russe en mer Baltique nécessite une « action de l’Otan ». Il « pourrait s’agir d’utiliser les moyens » des Alliés [dont la Suède fait désormais partie] pour « accompagner les navires marchands, aider à la navigation ou autres », a-t-elle dit. À noter que, le 3 avril, la marine suédoise a admis au service son nouveau navire dédié au renseignement électronique, le HSwMS Artemis. Ce bâtiment remplace le HSwMS Orion, qu’elle a mis en oeuvre pendant quarante ans.
  5. Le SACEUR envisage que le la ligne de front s'effondre dans un délai rapide. https://www.opex360.com/2024/04/11/selon-le-chef-militaire-de-lotan-lukraine-risque-de-manquer-de-munitions-dans-un-delai-relativement-court/ Selon le chef militaire de l’Otan, l’Ukraine risque de manquer de munitions « dans un délai relativement court » PAR LAURENT LAGNEAU · 11 AVRIL 2024 Pour certains chefs militaires ukrainiens, récemment cités par Politico, ont dit redouter un « effondrement » de la ligne de front là où les généraux russes décideront de concentrer leurs efforts. Faute d’un soutien suffisant – et approprié – des partenaires occidentaux de Kiev, il leur sera très difficile d’inverser cette tendance. En tout cas, telle est l’estimation partagée par le général Christopher Cavoli, le commandant suprême des forces alliées en Europe [SACEUR], avec le comité des Forces armées de la Chambre des représentants, le 10 avril. Pour le moment, les États-Unis ne sont pas en mesure de fournir l’aide militaire que réclame l’Ukraine étant donné que celle-ci, d’une valeur d’environ 60 milliards de dollars, est bloquée au Congrès. Aussi, Kiev ne peut compter que sur ses partenaires européens, dont les moyens sont limités. Fin mars, le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, a de nouveau insisté sur l’importance de cette aide de Washington. « S’il n’y pas de soutien américain, cela signifie que nous n’avons pas de défense aérienne, pas de missiles Patriot, pas de brouilleurs pour la guerre électronique, pas d’obus d’artillerie de 155 millimètres », a-t-il dit. « Cela signifie que nous allons reculer, battre en retraite, étape par étape, à petits pas, […] qu’il faut faire avec moins. Comment ? Bien sûr, en reculant. Diminuer la ligne de front. Si elle se brise, les Russes pourront se rendre dans les grandes villes », a-t-il ajouté. Selon le général Cavoli, la Russie aurait perdu 2000 chars depuis le début de la guerre. Et elle compterait 315’000 soldats mis hors de combat [c’est à dire tués ou blessés]. Or, a-t-il dit, Moscou « reconstitue ses forces plus rapidement que nous l’avions estimé », le format des forces russes ayant progressé de 15 % depuis l’invasion de l’Ukraine, après avoir augmenté le nombre de conscrits dispoinibles en réhaussant la limite d’âge de 27 à 30 ans. « Au cours de l’année écoulée, la Russie a augmenté ses effectifs en première ligne de 360 ’000 à 470’000 hommes », a ainsi affirmé le SACEUR. Plus largement, le nombre de conscrits disponibles atteindra les 2 millions dans les années à venir. « En résumé, la Russie est en passe de disposer de la plus grande armée du continent », a-t-il souligné. Évidemment, cela pose de sérieux défis pour l’avenir. « Nous sommes confrontés à des temps pour le moins difficiles sur le théâtre européen », a-t-il averti. Le propos du général Cavoli fait écho à celui récemment tenu par Kurt Campbell, le numéro deux de la diplomatie américaine. « Nous avons constaté au cours des derniers mois que la Russie s’est presque complètement reconstituée militairement », a-t-il dit lors d’un événement organisé par le Center for a New American Security. Et de souligner le rôle crucial de la Chine, ainsi que ceux, dans une moindre mesure, de l’Iran et de la Corée du Nord. Sur ce point, le SACEUR a estimé que la « dépendance de la Russie à l’égard » de ces pays dans le cadre de « sa campagne en Ukraine » était « préoccupante ». Et d’ajouter : « Ils forment des partenariats stratégiques imbriqués dans le but de remettre en question l’ordre existant. C’est profondément contraire aux intérêts américains ». Par ailleurs, le chef militaire de l’Otan a aussi souligné la vigueur de l’économie russe. « En 2023, le Fonds monétaire international [FMI] prévoyait une baisse de 2,1 % du PIB de la Russie en 2023. Cependant, à la fin de l’année, il a révisé son estimation en avançant que le PIB de la Russie aurait augmenté de 3 %, principalement en raison de ses investissements importants dans la défense. Actuellement, les perspectives du FMI prévoient que le PIB de la Russie augmentera de 2,6 % en 2024. La Russie est en passe de consacrer 6 % de son PIB à son armée, ce qui fera que son budget militaire dépassera les dépenses sociales pour la première fois depuis la fin de l’Union soviétique », a-t-il détaillé. Quant à la situation en Ukraine, le général Cavoli n’a pu que souligner la nécessité de débloquer cette aide de 60 milliards de dollars. Actuellement, selon lui, l’armée russe est en mesure de tirer cinq fois plus d’obus d’artillerie que les Ukrainiens. Si rien ne change rapidement, ce rapport devrait rapidement passer de 1 à 10. « Nous ne parlons pas de manière hypothétique », a-t-il insisté. « Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je peux faire des calculs simples. Quand je regarde les taux d’approvisionnement par rapport aux taux de consommation, si nous ne continuons pas à la soutenir, l’Ukraine sera à court d’obus d’artillerie et de missiles de défense aérienne dans un délai relativement court », a continué le SACEUR. Or, a-t-il ajouté, « si un camp peut tirer et que l’autre ne peut pas riposter, celui qui ne peut pas riposter perd. Les enjeux sont donc très élevés ». L’Ukraine « demeure presque entièrement dépendante du soutien extérieur. La gravité de cette situation ne peut être surestimée : si nous ne continuons pas à la soutenir, elle pourrait perdre », a-t-il averti. Quoi qu’il en soit, la situation décrite par le général Cavoli n’est pas surprenante. Elle avait même été esquissée par le général Jacques Langlade de Montgros, le Directeur du renseignement militaire [DRM] français en juillet 2023, lors d’une audition parlementaire. Celui-ci avait expliqué que la guerre en Ukraine pourait prendre fin si, « selon le modèle clausewitzien », le centre de gravité de l’un des belligérants venait à craquer. « Le centre de gravité, pour l’Ukraine, est probablement la cohésion de l’alliance occidentale. Si elle se fragilise, si le soutien se fait plus hétérogène ou plus contesté dans certains pays, cela ne facilitera pas le travail des Ukrainiens à court terme et fragilisera globalement leurs chances d’atteindre leurs objectifs. Côté russe, le centre de gravité est probablement la solidité du système poutinien. Si celui-ci venait à s’effondrer, nous assisterions sans doute à une déliquescence rapide de l’appareil militaire russe », avait résumé le DRM.
  6. Voilà çà devait arriver. La question du soutien US finira également par se poser comme pour les ukrainiens. Et ce conflit va faire tâche d'huile parce Israël est déjà au taquet de ce qu'elle peut faire militairement et comme elle a chauffé à blanc les populations de ses voisins çà va se tendre. La différence avec les autres guerres que Israël a vécu c'est qu'elle ne peut plus compter sur beaucoup de monde pour l'aider. Israël est clairement en danger.
  7. ARticle de Cabirol qui précise certains points essentiels : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/economie-de-guerre-nexter-se-dit-capable-de-fabriquer-12-canons-caesar-par-mois-995029.html C'est bien 12 ensembles complets qui seront produits. Arquus et TATRA sont pleinement associés à cette monté en puissance.
  8. Disons que je ne serais pas surpris si on me dit que les accords de défense signés avec les uns et les autres impliquent une participation automatique au club rafale avec réunion tous les ans de chacun de ses membres pour tester les dernières tactiques à la mode.
  9. On sait faire aussi bien ? Si c'est pas le cas il va falloir accélérer.
  10. La position de Paris sur le sujet c'est qu'on marche sur des oeufs. On vient de vendre à la Croatie. Il faut donc faire comprendre à la Croatie que la France aura une diplomatie qui tentera d'obtenir la paix des braves entre la Serbie et la Croatie mais que si çà dérape ce sont les croates qui resteront prioritaire. Bref les serbes doivent accepter ce processus de normalisation dont le rafale n'est qu'un des éléments. Je suppose que rapidement on verra des exercices conjoint Croate/Serbe qui seront montrés en exemple. Les uns et les autres se boucheront le nez mais ils se rendront vite compte que c'est ce qu'on a fait avec les anglais et les allemands.
  11. La Serbie achète déjà à d'autre pays OTAN que la France mais pas de truc aussi compliqué que des chasseurs.
  12. Je ne pense même pas. Je pense plus à un truc du genre : j'ai besoin d'avions je n'ai qu'une solution. Je me tourne vers les français parce que ce sont les seuls qui propose une politique qui tienne la route avec mon besoin militaire et géopolitique. Ce besoin géopolitique est simple à comprendre la Serbie est isolée avec très peu de voisins bienveillants. Ca n'est pas la Russie qui va l'aider en ce moment.
  13. Aucun n'est ITAR/CATSAA FREE. Mais surtout leur vente dépend de la volonté de beaucoup trop de pays comme le boromae et le chasseur Turc d'ailleur. Avec le rafale tu ne discute qu'avec un seul pays. Même le F-35 pourrait avoir ce problème. Les israéliens ont par exemple des soucis à cause des Hollandais qui pourraient empêcher la livraison de certains composants. Avec le Rafale tu ne discute qu'avec une seule entité juridique souveraine.
  14. Il n'a pas tord sur ce qu'il s'est dit mardi entre président. Mais il revient sur la supériorité opérationnelle du rafale alors que çà n'est pas le premier facteur de cet achat. Le premier facteur c'est que le Rafale est vendable à la Serbie et qu'il n'y a actuellement pas d'autre choix sauf éventuellement en occasion du côté des mirage 2000 grecs par exemple. Bref la Serbie n'est pas en mesure de faire jouer la concurrence. Elle aurait pu si elle avait moins senti le gaz.
  15. L'article de USNI est repris avec de l'inquiétude : Et les commentaires sur Snafu-solomon sont sans appel. Je cite : Force Design 2030 ne suffira pas. Les brigades multi-domaines ou quel que soit le nom que leur donne l’armée ne le feront pas non plus. Vous ne pouvez pas gagner des batailles navales depuis le rivage et vous ne pouvez pas vous cacher sur des îles de nos jours avec des missiles plus gros que des maisons. Cela signifie que c’est à l’aviation navale et à l’USAF de décider. Des B-21 ? Nous devons absolument augmenter ces chiffres. Les chasseurs tactiques doivent être remis dans une boîte lorsqu’il s’agit de frappe navale (en regardant les deux services) et un A-6E moderne ainsi qu’un bombardier conventionnel mais à charge utile de l’armée de l’air doivent être mis en service (les B-1 pourraient-ils être modernisés pour jouer le rôle de frappe navale ?). La terrible nouvelle ? Même si la Marine avait tout ce qu’elle voulait, je ne pense pas qu’elle saurait quoi en faire. S’ils le faisaient, je ne pense pas que nos chantiers navals pourraient faire le travail. Il est peut-être temps de taper sur l’épaule des Sud-Coréens, de quelques entreprises européennes aussi et de voir ce que nous pouvons acheter avec quelques modifications. Nous sommes un peu excités. Personne ne veut se souvenir de l’ère Bush Jr/Rumsfeld, mais les décisions de l’époque ont vraiment contribué à ouvrir la voie à une marine foutue.
  16. Bon ben revoilà les drones. 11 en une journée. Pas mal. Je crois que les efforts militaires et diplomatiques des USA en direction des houthis ont été vain. Il faudrait peut-être revoir la stratégie avec Israël histoire de couper l'herbe sous le pied des houthis.
  17. Israël est de moins en moins intouchable. Elle a crâmé toute son influence pour justifier ses crimes à Gaza ainsi que le capital venant de son statut de victime issue des déportations de la seconde GM. Le changement de ton vis à vis de Israël est même patent dans les médias européens. Israël a troqué son statut de "nation martyr" avec les palestiniens et a pris celui de "boullet" à la place. EN cas de guerre ouverte avec l'Iran elle a un avantage technologique. Mais elle n'a pas d'avantages productifs ni d'avantage démographique surtout que L'Iran peut se reposer sur ses proxy. Si Israël ^fait cette guerre au moment ou les US se chamaille avec la Chine, Israël sera dans une situation extrêmement compliquée équivalente à celle de l'Ukraine actuellement. SI Israël utilise la bombe c'est un énorme changement de paradigme dans la région et mondialement. Je rappel que déjà le côté victime de Israël a presque totalement disparu de la politique internationale sauf mais çà ne tient qu'à un fil chez les USA. L'utilisation de la bombe aliènera pour de nombreuses décennies toute la région, une bonne partie de l'Afrique et probablement l'Europe qui ne voudra pas d'un tel bordel à ses portes. Il est plausible que les européens n'interviennent pas en substitution des US tant que les colonies continuent à exister. Bref une guerre avec l'Iran risque fort de faire revenir Israël dans des frontières beaucoup plus petites.
  18. Dans les pays d'accord il n'y a pas le Royaume-Uni mais je ne doute pas trop de leur participation
  19. L’armée de l’air russe n’a perdu que 10% de sa flotte en Ukraine, selon des responsables américains https://www.airandspaceforces.com/russian-air-force-has-only-lost-10-percent-of-fleet-in-ukraine-us-officials-say/ 10 avril 2024 | Par Chris Gordon L’armée de l’air russe n’a perdu qu’un dixième de sa flotte, tandis que bon nombre de ses capacités militaires restent largement épargnées après plus de deux ans de guerre en Ukraine, a déclaré le plus haut commandant américain en Europe au Congrès le 10 avril. « Nous ne constatons pas de pertes significatives dans le domaine aérien, en particulier dans leurs flottes d’aviation à long rayon d’action et stratégiques », a déclaré le général Christopher G. Cavoli, chef du Commandement européen des États-Unis et commandant suprême des forces alliées de l’OTAN, lors d’une audition de la Commission des forces armées de la Chambre des représentants. « Les forces stratégiques, l’aviation à long rayon d’action, les capacités cybernétiques, les capacités spatiales et les capacités dans le spectre électromagnétique de la Russie n’ont perdu aucune capacité. L’armée de l’air a perdu quelques avions, mais seulement environ 10 % de sa flotte », a ajouté Cavoli dans son témoignage écrit devant le comité. Il ne fait aucun doute que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a coûté énormément de sang et d’argent. La Russie a perdu plus de 2 000 chars et subi 315 000 pertes dans le conflit, a témoigné Cavoli. L’invasion à grande échelle a coûté à la Russie 211 milliards de dollars pour équiper, déployer, maintenir et soutenir ses forces en Ukraine, a ajouté Celeste Wallander, secrétaire adjointe à la Défense pour les affaires de sécurité internationale. Mais les efforts de la Russie pour reconstruire son armée et la décision du Kremlin d’acquérir des drones à l’Iran et des missiles balistiques à la Corée du Nord ont stimulé la fortune de Moscou sur le champ de bataille. « La Russie lance des attaques à très grande échelle tous les quelques jours en fonction de son rythme de production », a déclaré Cavoli à propos des barrages aériens russes. « Ils produisent, ils économisent, ils lancent une grande attaque. » À court terme, la Russie a cherché à prendre l’avantage en Ukraine dans ce qui est devenu une bataille d’usure, bien que la capacité des Russes à intégrer les capacités aériennes, terrestres et maritimes ait également ses limites. Alors que l’aide militaire américaine à Kiev est restée bloquée au Congrès américain, la Russie utilise des drones d’attaque à sens unique et des missiles à longue portée pour tenter de submerger les défenses aériennes de l’Ukraine. Les Russes tirent actuellement cinq fois plus d’obus d’artillerie que l’Ukraine, et l’avantage de Moscou augmentera sans de nouveaux approvisionnements militaires des États-Unis. « Cela passera immédiatement à 10-1 dans quelques semaines », a déclaré Cavoli. « Nous ne parlons pas d’hypothèses. » À long terme, la Russie s’efforce de développer ses capacités mondiales. La Russie a investi des ressources dans ses forces nucléaires. Elle envisage également d’étendre ses forces terrestres conventionnelles dans les années à venir. Pour ce faire, la Russie a relevé l’âge supérieur de la conscription de 27 à 30 ans, ce qui a élargi de 2 millions le nombre de conscrits potentiels. Il prévoit également de restructurer les forces terrestres afin de pouvoir déployer de nouvelles formations en Ukraine et face à la Finlande, a déclaré Cavoli aux législateurs. « La Russie est en train de reconstituer cette force beaucoup plus rapidement que nos estimations initiales ne le suggéraient », a déclaré Cavoli. « L’armée est maintenant plus nombreuse – de 15 % – qu’elle ne l’était lorsqu’elle a envahi l’Ukraine. » Alors que la marine russe a subi des pertes importantes en mer Noire, le reste de ses forces navales est intact et son activité navale mondiale est à son apogée, a ajouté le commandant de l’OTAN. L’Ukraine a remporté quelques succès contre l’armée de l’air russe, connue sous le nom de VKS, notamment en abattant au moins deux avions de commandement et de contrôle russes A-50 Mainstay. Mais les avions russes se sont généralement adaptés en restant en dehors de la zone d’engagement des défenses aériennes de l’Ukraine, dont beaucoup ont été fournies par l’Occident. Les F-16 fabriqués aux États-Unis, qui offriront une plus grande capacité à l’armée de l’air ukrainienne, ne seront pas disponibles avant plusieurs mois. S’appuyant sur des armes à distance, les bombardiers russes sont restés à l’écart des défenses aériennes ukrainiennes. Lorsque les avions de combat russes se sont aventurés dans l’espace aérien de l’Ukraine, ils ont ajusté leurs tactiques, tout comme l’Ukraine. « Ce que nous avons vu au début de la guerre, c’est que s’ils arrivaient à portée de ces missiles sol-air, ils étaient abattus des deux côtés », a déclaré un haut responsable de la défense américaine au magazine Air & Space Forces en février. Cela a changé peu de temps après l’invasion. « Au lieu de venir de haute altitude où le missile sol-air peut vous voir et ensuite tirer des tirs à longue portée, ils viendront à basse altitude, où maintenant ils ne peuvent pas le voir à cause de la courbure de la terre, puis sortiront de basse altitude, sauteront, largueront leurs bombes et sortiront tout de suite », a ajouté le responsable de la défense. « Ils ne le faisaient pas au début, mais c’est évidemment une leçon qu’ils ont apprise. »
  20. Evidemment il faut intégrer que l'entrisme est le fait de plusieurs groupes, chacun ayant plus ou moins d'influences en fonction des époques. Il y a une dynamique propre dans l'influence des ces groupes. - Dans l'ancienne organisation de ma femme par exemple je pense pouvoir identifier deux groupes ayant une influence particulière avec certains des membres faisant parti des deux groupes. - Dans mon domaine tu as aussi des organisations professionnelles comme les BNI qui pourraient servir à propager des méthodes plus que des gens - A d'autres époques se fut les compagnons de la résistances ou les communistes, ou d'autre. Bref ces groupes existent, ces groupes ont une influence qui n'est pas toujours très importante mais il est bon d'en tenir compte pour comprendre que les compétences ne suffisent pas à toutes les organisations pour choisir ses profils à haute valeur. Des fois il faut appartenir à un réseau. Enfin les réseau eux-même peuvent subir l'entrisme d'autres réseaux et perdre leur âme de cette manière.
  21. Il est utilisé à plusieurs niveau dans la société. Ca peut être de l'entrisme dans une entreprise, dans une administration, dans une association. En fait quand tu utilise ce terme c'est surtout pour faire remarquer qu'une personne n'est pas intégrée à une organisation pour ses compétences ni pour ses qualités propres mais pour son appartenance à un groupe désireux de gagner de l'influence dans cette organisation et de faire agir cette organisation en fonction de paramètre propre à ce groupe mais pas à l'organisation. L'entrisme américain en Europe qualifie donc la volonté américaine de positionner dans les hautes administrations européennes des gens pensant plus aux intérêts américains que Européens. Ce qui nous fascine nous c'est que ces agissements ne soient pas suspect aux yeux de tous les européens.
  22. Faut pas oublier que ton adversaire doit aussi avoir la capacité de lancer autant de drone. Pas seulement technique mais aussi logistique et militaire. Manifestement s'il ne l'as pas encore c'est que ça ne doit pas être simple. Pour helmap il pourra etre efficace meme contre ces drones si ils sont guidé IR ou optique grâce notamment a l'effet oeil de chat il pourra casser le guidage de ces drones.
  23. Totalement d'accord. Et pour cause. Il y a trois phenomène auxquels je pense qu'il faut prendre en compte. Deux viennent des vagues qui provoquent soit l'occultation de la cible, soit des reflexions multiples. Si ton faisceau est largement au-dessus de l'eau tu peux les atténuer. Ensuite tu as plein de particules de sel au-dessus de l'eau qui vont provoquer cette fois soit du scintillement soit de l'atténuation. La encore une progression de ton missile loin de la surface permet d'attenuer fortement le problème.
  24. Si les fregates ne peuvent pas defendre cette zone alors elle n'est plus défendable. Les lasers devraient quand même repousser la limite de saturation des frégates surtout sur les drones lents. Si je parle de petit missiles ou de petites munitions c'est pour la taille du magasin et pour la simplicité de manipulation.
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