reinel

Merci mais je crois pas que ce soit ça. Sur la photo, ça semble être un pliant à lame bloquante. Et puis, dans la légende, ils parlent d'un coupe sangle, d'un brise vitre et... de couverts pour manger. Je ne crois pas que notre super-nouvelle-baïonette-qui-coute-la-moitié-du-FA (j'exagère à peine) fasse tt ça. @+

Bonsoir C'est quoi ce "couteau NG" ? Vous avez des détails ? (fabriquant, modèle, photos...) @+

La surprise du mec, à droite, de croiser Hollande à la sortie de Nexter Comment ? C'est pas lui ? OK, je sors... @+

Bonjour Quelques réflexions personnelles sur ces sujets passionnants et les réflexions super intéressantes des uns et des autres : Sur la place des femmes dans les unités combattantes Il y a un grosse vingtaine d'années, à l'ESMIA de Saint-Cyr (et pas à l'EMIA, nettement plus "open"), un des "jeux" internes et officieux d'un groupe assez important d'élèves officiers (au moins sur une promo, mais ça montre l'état d'esprit) était le suivant : lors des exercices combat, le gars qui réussissait à sauter, pieds en avant, dans un trou individuel déjà occupé par une fille, marquait 1 point. Et, aussi ahurissant que ça puisse être, il marquait 3 points s'il touchait la tête ! 20 ans plus tard, ce sont ces anciens élèves qui sont les encadrants des écoles d'officiers et de sous-off. Même si, je l'espère, leur mentalité a évolué, il est humain qu'ils puissent faire preuve d'une certaine compréhension et mansuétude face à des comportement actuels qu'ils considèrent comme des erreurs de jeunesse. Qui ne s'est jamais dit, face à une connerie d'un de ses mômes : "c'est pas acceptable... mais j'ai fait pire qd j'avais son age" et n'a pas modéré sa réaction au final. Cet élément, plus les atavismes déjà évoqués par d'autres (la place de la femme n'est pas au combat, elle a besoin d'être protégée, etc...) me font dire que le processus d'acceptation de leur présence dans les unités combattantes sera long... très long. Sur la présence de catho tradi dans les forces armées Effectivement, j'ai toujours constaté que la proportion des catho tradi était plus forte dans l'armée que sur l'ensemble de la population. Ce serait intéressant d'avoir des chiffres... qui serait illégaux puisque la loi interdit les statistiques basées sur les convictions religieuses. Pour placer ma réflexion : familialement et culturellement, je suis catholique "non tradi". A titre personnel, après une réflexion assez poussée, si je reste croyant, je ne me considère plus comme catholique (ni "affilié" à une autre religion) tout en ayant le plus grand respect pour les pratiquants catholiques ou d'autres religions. Dans le cadre professionnel, je côtoie quotidiennement des groupes de catho tradi et, sans caricaturer outrageusement, je pense que le terme de "caste" n'est pas excessif : groupes fermés, campés sur leurs positions, bourrés de certitudes, peu tolérants, ... Rien à voir avec d'autres groupes catho (je travaille dans l'enseignement privé) : ouverts, qui acceptent le dialogue et la contradiction, affichent leurs convictions ET leur tolérance pour celles des autres, etc... Bref, quand un groupe de tradis possède un certain pouvoir, il est très difficile d'y apporter une contradiction, aussi constructive qu'elle puisse être. Le renouvellement des membres se fait généralement par cooptation avec une volonté farouche d'éviter tout élément rapporté. Sur les difficultés à fidéliser dans les forces armées Il existe pour moi un élément primordial : la cellule familiale. Je dirais même que la vocation militaire dépasse celle de l'engagé et doit être partagée par sa famille. Il faut que l'épouse ou la compagne accepte d'accoucher qd le père est en train de crapahuter sur la caillasse à 4000 km de la maternité. Accepte d'assumer un statut de mère célibataire ac des enfants en bas âge pendant 4 mois. Il faut tout simplement que la compagne ou le compagnon accepte de vivre une relation avec une absence longue et régulière. Pour moi ce n'est n'est pas un hasard si ce sont les primo contractants qui, en majorité, ne renouvellent pas leur contrat. Ils s'engagent célibataires, font une rencontre, ont envie de construire qcq chose mais leur moitié n'est pas prête pour un mariage à 3 : eux et l'armée. Le pb n'est pas nouveau. Je suis réserviste (mais plus actif, me suis arrêté à commandant faute de dispo) et déjà, il y a 20 ans (ben oui, j'suis vieux ) beaucoup de mes camarades réservistes avaient eu l'ambition de départ de s'engager ; ambition qui n'était pas du tout partagée par leur compagne ou compagnon ! Leur activité dans la réserve était un "compromis familial". Quand nous avions une armée de conscription, l'impact était dilué dans la masse, aujourd'hui il est préoccupant. Voilà, voilà. Quand je suis parti, j'suis bavard @+

Véhicule logistique de montagne : Blindage additionnel modulaire, STANAG niveau 2 : OK, j'suis dehors... @+

Intérieur du démonstrateur Griffon : 2 + 8 (ou 3 + 7, ça dépend comment on le voit...) @+

J'ai même l'impression que sur le VBCI 2 c'est toute la partie inférieure qui a un angle d'incidence plus prononcé. Effet d'optique des photos ou pas ? @+

Bonjour Je suis moins dubitatif sur l'évolution de l'apparence du Griffon (que ce soit au niveau esthétique qu'au niveau efficacité) que sur celui du Jaguar. D'un glacis avant incliné et sans aspérités notoires, on en arrive à un "truc" presque plat avec pas mal de pièges à projectiles (base de la tourelle, trappe conducteur, etc...) J'étais déjà interrogatif sur l'efficacité du design avant du VBCI (bel engin par ailleurs). Cette partie inférieur super haute et peu inclinée qui donne juste envie d'y peindre une grande cible pour dire à ceux d'en face où taper. Rien à voir avec l'avant d'un Piranha, par ex. @+

Bonjour Peut être en contactant le musée des blindés à Saumur ?... @+

Bonjour Entièrement d'accord ac Mehari. Un VBAE n'est pas fait pour de l'appui-feu ou rechercher le contact direct et relativement rapproché. Soit c'est de l'AC "furtif" => MMP + 12,7 ou 7,62 de défense rapprochée. Soit c'est de la reco => l'arme sert surtout à faire baisser les têtes et à faire fermer les trappes le temps de s'exfiltrer en cas de mauvaise rencontre. @+

Bonjour Je pense que le CRAB, s'il dépasse un jour le stade "maquette 1/1", sera surtout proposé dans le cadre du VBAE / Scorpion en remplacement du VBL. Le VBRM Lignt me semble moins bien adapté à ce rôle (maintenant, faut voir la globalité : coût d'achat, de MCO, pièces communes,etc...) Le CRAB n'a pas été envisagé pour concourir au programme ERBC / Scorpion... même si Michel Goya, dans un de ses articles, développe les mêmes arguments que @kalligator @+

Bonjour Et si l'US Army testait l'organisation préconisée par Michel Goya : 1 groupe en 7,62 par section de combat ? La commande de 50 000 pcs serait alors logique @+

Bonjour De mémoire, sur l'AMX 30, c'était du 20 mm en coax. Et pour le tourelleau, je crois que nos cavalos tiennent à conserver du 7,62. Ca leur permet de faire de "l'épouillage" avec (c'est comme ça qu'ils disent) : si un char ami est serré d'un peu trop près par de l'infanterie ENI, ils peuvent tirer en direction du char (voire directement sur le char) avec peu de risque d’endommager ses éléments. Au delà du 7,62, ça devient plus compliqué. @+ EDIT : en revanche, je me souviens d'avoir vu une maquette d'un projet de Leclerc "combat urbain" avec un 20 mm placé à l'arrière de la tourelle. Il était solidaire du gisement de la tourelle mais avait une élévation en site bien supérieure à celui du 120 mm

Bonjour C'est une articulation qui tient la route et qui se rapproche (de beaucoup) de ce que je pense être le plus performant. Y'a qd même un détail qui me chiffonne. Même si c'est hors sujet, je me souviens avoir toujours pesté avec les véhicules "à antennes" des "chefs de". J'ai toujours pensé que tous les véhicules devaient être visuellement identiques pour éviter de désigner des cibles préférentielles à l'ENI. Je pense qu'il faut mieux dépenser qcqs € dans des brins de fibre de verre et des embases plutôt que de risquer de voir les véhicules de commandement systématiquement pris pour cible. Là, avec le LG40, c'est pareil : si on en dote systématiquement les "chefs de", plus besoin d'avoir des insignes basse visibilité pour les off et ss/off. Le gars équipé d'un LG est déjà potentiellement plus dangereux que ses copains armés d'un simple FA, si en plus on est sûr que c'est un cadre => le choix de cible prioritaire est vite fait. Pour reprendre ton exemple, je pense que nous devrions fonctionner comme ça : la section a 5 LG en dotation, au CdS de les répartir comme il l'entend. @+

Bonjour J'avais eu des RETEX en direct d'utilisateurs qui étaient peu satisfaits du LGI en OP => ils me disaient que la durée du vol de la grenade le rendait peu efficace contre un ENI en mvmt (qui avait largement le tps de changer de position avant l'arrivée de la grenade). En revanche, face à un ENI fixé, le pb c'était la précision. @+

Bonjour Nous plusieurs à donner notre vision et... y'a débat ! Tant mieux, c'est à ça que servent les forums. Maintenant, la 1ère question à se poser n'est-elle pas : "comment faire rentrer tous les petits pois dans la boite en laissant la place à la carotte ?" Un principe de réalité : tous nos véhicules actuels ou futurs (proches) -VBCI et Griffon- disposent de 9 places pour le personnel débarqué. Sachant qu'il est nécessaire de laisser une place dispo pour un personnel extérieur au groupe (adj-CDS, traducteur, observateur, etc...) cela nous laisse 8 places dispo pour le groupe (sans rentrer dans le débat est-il mixte ou spécialisé voltige ou appuis 600m). Comme je ne trouve pas réaliste de saucissonner le plan d'embarquement (et surtout le débarquement des véhicules) en retirant 1 pion d'une équipe pour le placer dans un autre véhicule, nous voilà avec 8 places dispo pour un groupe débarqué. Et j"en arrive à ma question : Est-il préférable d'avoir une articulation avec 1) 8 pax débarqués mais le CDG inclus dans une équipe ou 2) 7 pax débarqués avec un CDG indépendant des 2 équipes. @+

Bonjour, Je rejoints l'option de Michel Goya (et de @Clairon qui l'avait exposée il y a qcq tps ds ce fil) Le risque de voir un "groupe appuis 600m" (voire 800m avec les moyens actuels) détruit ou fixé reste très mesuré à mon sens. - un tel groupe progressera plutôt en 2ème échelon de la section et, de ce fait, sera moins susceptible d'être engagé en 1er par l'ENI. A lui ensuite de manoeuvrer correctement pour pouvoir mettre en place les appuis sans risque de se faire fixer. - ce groupe serait composé de 2 équipes identiques => il a une capacité de manoeuvre qu'il doit utiliser pour éviter ces situations - reste le pb du véhicule détruit (mais il n'est pas propre à ce genre de groupe ; si le véhicule CDS est détruit, c'est pas mieux). La encore, il y a 2 équipes ; pourquoi ne pas mixer le groupe appuis avec un groupe de voltige sur 2 véhicules ? A voir dans le bilan avantages / inconvénients si une telle articulation est préférable malgré les soucis de réorganisations de la section au débarquement Pour moi, les inconvénients éventuels sont largement compensés par les atouts apportés par cette articulation : efficacité du binôme mit. / TP en 7.62 ; grosse difficulté pour un CDG de gérer conjointement des engagements à 300 et 600 m ; capacité d'appliquer en 1 point les feux 7.62 ; "libérer" les groupes voltiges de la composante appuis ; etc... Pour l'équipement, et là je rêve un peu : Minimi Mk3 7.62 (si la version Mk3 a résolu le pb de fragilité des pièces de la bête en 7.62) ou Mag 58 / HK 417 en version TP @+

Bonjour Une vidéo youtube sur le VBR PDW : https://www.youtube.com/watch?v=z2H-DUrey6w Dommage qu'on ne voit de tir en mode auto, j'aimerais voir comment réagit l'arme et si elle est maitrisable. @+

Bonjour Vous connaissez ? VBR-Belgium PDW https://www.vbrbelgium.be/vbr-belgium-pdw-sidearm-pagina Je le découvre pour la 1ère fois. Il serait pourtant produit depuis 10 ans... @+

Merci à tous pour ces informations que j'ignorais Mais alors, puisque ça existe depuis... longtemps, que la technologie a qd même connu "quelques" progrès depuis 1916 ou 1942, pourquoi n'est-ce pas plus utilisé aujourd'hui ? Y a-t-il des contraintes rédhibitoires que je ne perçois pas ? Ou les avantages que je pense y voir ne sont-ils pas si importants ? @+

@g4lly Merci pour le lien. Intéressant mais plus trop de com depuis. Sûrement un projet "au chaud" ds un carton En fait, j'imaginais plus un projet 100 % : le moteur diesel entraine un alternateur qui "fabrique" l'électricité qui est ensuite acheminée aux moteurs élec (1 par roue) Je sais que le principe est avant-gardiste mais il existe... et c'est loin d'un projet "Stars War". Les e-wheels existent avec un moteur dans les moyeux ou intégrés aux jantes ; mais peut-être ne sont-ils pas assez puissants pour des engins lourds. Ont pourrait aussi penser à 1 moteur élec par roue, positionnés sur le bas de caisse, qui entraîne roue par un unique cardan. Il faut forcément prévoir également des batteries "tampon" entre l'alternateur et les moteurs. A mon avis, pleins d'avantages : - poids => les batteries ça pèse. OK mais un système comme ça supprime l'embrayage, la boite de vitesse, une grande partie de la chaîne de transmission, le groupe auxiliaire (éventuellement) - autonomie / consommation => le moteur diesel tourne toujours à son régime optimum ; "l'accélérateur" n'a d'effet que sur le circuit électrique. - architecture => on s'affranchit des contraintes liées à la chaine de transmission (il n'y a plus que des câbles entre le groupe moteur / alternateur et les moters électriques. On pourrait "facilement" retrouver des caisses plus proches du sol comme sur le Vextra sans passer par la coûteuse et complexe transmission en H. En plus, un tel système permet de placer les batteries un peu où on veut et donc de mieux répartir les masses. - tactique => l'éventuel déplacement silencieux sur de court trajets, bien sûr. La "disparition" des groupes électrogènes (j'avais pas pensé à cet aspect avant de lire l'article). Mais aussi, la possibilité de choisir "à l'unité" quelles sont les roues motrices (j'suis planté ac 5 roues dans la boue, je ne mets la propulsion que sur la 6ème le temps de m'en sortir) - résistance aux destructions => même si la plupart des véhicule tactiques modernes peuvent rouler ac une roue en moins, c'est souvent qd elle a été démontée proprement. L'explosion d'une mine ou un impact d'obus détruit non seulement la roue mais bloque presque à coup sûr le pont concerné, donc véhicule immobilisé. Avec un système éléc, tu shuntes le circuit concerné et tu continue avec les autres moteurs. Alors, dites-moi, je suis un doux rêveur ou on peut penser qu'on verra un tel système ds un avenir proche ? @+

Bonjour Ca a sûrement déjà été abordé ds un fil de discussion (qd j'aurai 1 semaine devant moi, j'essaierai de tous les lire ) mais je pose qd même ma question : Aucun constructeur, en particulier pour les projets EBRC, n'a exploité la piste de la motorisation hybride diesel / électrique ? Je lui loin d'être spécialiste mais Il me semble qu'elle pourrait apporter beaucoup d'avantages dans le domaine mili. @+

C'est pas ce qui est prévu pour le Jaguar ? @+

Bonjour J'ai rencontré des "anciens" qui avaient servi sur EBR, ils en gardaient une certaine nostalgie. En revanche, d'après eux, le système des roues centrales étaient loin de donner satisfaction : dès que le sol était un peu souple ou boueux, ces 4 roues agissaient comme un... motoculteur ; plutôt que d'aider à la portance de l'engin, elles creusaient le sol. Je pense que c'était dû à leur conception "tout acier" et au profondes sculptures sur la bande de roulement. Une particularité de l'EBR c'était la présence d'un pilote "marche arrière" (on en retrouve une déclinaison moderne sur le Jaguar avec la caméra arrière qui doit lui permettre de quitter une zone dangereuse sans manoeuvrer). Sur l'EBR c'était donc un gars qui, parait-il, passait son temps à dormir pour éviter d'avoir le mal de mer à voir le paysage défiler à l'envers. @+

Non ! L’araignée, l’araignée, ... (j'suis déjà parti ) @+