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Le papier de l'audition du GCOS de janvier 2021 : Compte-rendu : audition du GCOS Eric Vidaux - 13 janvier 2021
CitationLe scénario le plus probable, s’agissant de l’évolution des conflits, est celui de la multiplication des zones grises et des stratégies hybrides, favorisée par le repli militaire américain et l’exacerbation des tensions avec la Chine, la Russie, l’Iran, voire la Turquie. On assiste à un retour des affrontements entre États puissances au travers, notamment, de stratégies hybrides. Celles-ci se caractérisent par la multiplicité et la diversité des acteurs civils et militaires et l’ambiguïté d’actions difficilement attribuables, le plus souvent sous le seuil du conflit ouvert. Ainsi, le jeu des grandes puissances se fait en partie par procuration.
Nous devrons donc faire face à des adversaires qui disposent de capacités modernes, lesquelles rétablissent une forme de symétrie technologique avec nous : brouillage, jumelles de vision nocturne, drones… Le théâtre levantin a été, pour nous, le précurseur de ce nouveau type de conflits.
Face à ce constat, le COS s’est attaché, ces derniers mois, à décrire et à construire ce que pourrait être son emploi dans des crises maintenues délibérément en dessous du seuil de déclenchement d’un conflit de haute intensité, au travers de deux réflexions prospectives. La première s’intitule : La place des armées dans les stratégies hybrides et l’emploi du COS en zone grise, la seconde : Opérations spéciales 2035.
(...)
Nous avons tiré de nombreux enseignements du déploiement levantin. En effet, dans ce conflit sont apparus des drones, des batteries antiaériennes, des systèmes de brouillage s’additionnant aux capacités classiques caractéristiques de la guérilla. Vous comprendrez que notre capacité à nous déplacer, à durer, à rester discret et être efficace demande des procédures et des moyens très différents de ceux utilisés au milieu du désert dans le Sahel.On peut voir, à travers le conflit levantin, à quoi pourraient ressembler les conflits entre États puissances de demain, avec l’apparition, toutes proportions gardées, de capacités de haut du spectre. Le COS joue là un rôle de précurseur : nos engagements actuels sont les laboratoires des conflits de demain ; ils sont une occasion de tester le matériel, les procédures, les fonctionnements futurs et de consolider l’appréciation des besoins émergents.
(...)
Dans le domaine terrestre ensuite. Nous travaillons à l’aboutissement du programme VFS, véhicule des forces spéciales. Les derniers arbitrages doivent permettre de trouver une solution rapide, sans rupture capacitaire. Dans le domaine maritime enfin, les capacités promises par le PSM3G sont un véritable atout stratégique pour accéder aux zones côtières. Il s’agit aujourd’hui de consolider et de diversifier ses vecteurs de mise en place. Le développement de drones maritimes, notamment subaquatiques, pourraient nous conférer une plus grande autonomie et réduire les risques pris dans un milieu très exigeant.
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@reinel parlait de bestiole à 10 briques, en voici une qui pourrait (re)faire de l'ombre à @Hirondelle : À l'ère des drones, l'armée française entretient aussi des...
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L'échange en entier (et à regarder en entier) : https://youtu.be/fLGG0WHkku4?t=1084
Dommage que notre MinDef ne soit pas aussi germanophone qu'un Bruno Le Maire : https://youtu.be/WHF-1jMq_eE?t=2011
Révélation« Das ist eine falsche Wahrnehmung....» Ah ja? Langage du Quai.
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AMX-45 - Char 45T
dans Europe
Pour filer la comparaison, il me semble qu'ils sont aussi en train de tenter le coup avec la composante blindée Rosbeef en profitant des gaucheries locales : se placer comme l'unique acteur qui vaille sur le Vieux-Continent (dans le monde) et ainsi participer à l'achèvement des quelques capacités anglaises restantes en la matière. Char de combat anglais et sa BITD enterrés.
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Marine Grecque
dans Europe
CitationLa "compétition" très intéressante des frégates
Par Savvas D. VlassisLe 10 février, une délégation de Lockheed Martin a eu des contacts en Grèce dans le cadre de la promotion de la proposition du MMSC pour le nouveau programme de frégates de la Marine.
Le lendemain, 11 février, c'était au tour des représentants du Naval Group de soumettre leur offre de frégates Belharra.
Le 11 février également, lors d'un deuxième briefing en ligne des porte-parole de Lockheed Martin dans quelques jours, il a été réitéré que la partie grecque n'avait pas publié de lettre de candidature (LOR) pour de nouvelles informations sur la proposition initiale soumise à partir du 7 novembre 2019. Cela signifie pratiquement, que la Marine n'a pas exprimé à la société américaine les exigences de modifications qui l'intéressent, en termes de systèmes de combat, d'électronique de mission, d'armes de frégate, etc. Par conséquent, les Américains déclarent ignorer totalement les exigences de la marine, ils ne peuvent donc pas soumettre de proposition « finale ».
Il en va de même pour les Français, mais nous pouvons supposer que c'est le cas des autres entreprises qui ont soumis une proposition : elles ont toutes soumis une offre « de base » pour la conception de la frégate qu'elles proposent mais n'en ont pas été informées. Pour toute modification qu'elle souhaite, la Marine doit déposer un ordre de frais.
Cette image est paradoxale, car le gouvernement a divulgué ces dernières semaines que la Marine devrait choisir le meilleur plan d'ici la mi-mars… Et le gouvernement à partir de là prendra sa décision d'ici juin. "Il n'y a pas d'autre moment", a déclaré le gouvernement, qui veut mettre fin à l'affaire. D'une part, il n'y a pas de temps, d'autre part, aucune réponse n'a encore été demandée pour la faisabilité et le coût des modifications de chaque conception de frégate…
Les questions qui se posent sont simples et évidentes :
a) Quand la Marine entend-elle demander les réponses des entreprises intéressées sur les modifications - interventions qu'elle souhaite ?
b) Y a-t-il suffisamment de temps pour que les entreprises intéressées soumettent leurs propositions « finales », sur la base des critères de la Marine, et pour qu'elle les évalue et les hiérarchise en fonction de ses besoins ?
Parce que les réponses évidentes par la logique sont ce que nous imaginons tous, nous pouvons être amenés à des hypothèses raisonnables :
- La mission LOR à Lockheed Martin n'a pas eu lieu à ce jour, en raison du tollé général suscité par le plan MMSC, qui est basé sur le plan LCS qui souffre depuis longtemps.
- Ce choix a conduit au même traitement des autres parties prenantes.
- Puisque le gouvernement lui-même a clairement indiqué qu'il lie pleinement le programme au sort des chantiers navals du pays et que la proposition d'acheter les chantiers navals Eleusis à l'ONEX (avec des aspirations pour Scaramanga) est basée sur un investissement de l'État américain dans Fund DFC, la candidature américaine devrait être traitée favorablement par le gouvernement.
- Du point de vue de DFC, il faut tenir pour acquis que l'approbation des plans d'investissement de l'ONEX est conditionnelle à l'attribution du programme de frégates à Lockheed Martin.
- Le passage du gouvernement à une frégate « multi-rôle », à un moment où Lockheed Martin n'a pas de proposition de frégate aux capacités navales accrues que la Marine souhaitait, est une indication flagrante du déclassement de l'organisme opérationnel à toute autre fin.
- L'annonce vague de l'intention de fournir une nouvelle frégate sans annoncer d'appel d'offres mais aussi sans annoncer d'emblée des besoins opérationnels détaillés, sur le point d'être devinés par les intéressés, est une originalité globale mais l'explication est évidente.
- Pour sauver le prétexte, le gouvernement semble réclamer au gouvernement américain l'achat de deux destroyers de classe ARLEIGH BURKE d'occasion comme "solution intermédiaire" mais peut également être compromis avec les croiseurs TICONDEROGA, indépendamment de l'avis de la Marine.
- Le choix de la Marine parmi les propositions (finales?) D'une nouvelle frégate ne devrait pas avoir d'importance pour le gouvernement, qui annoncera simplement la décision qu'il a prise depuis longtemps.
- De toute évidence, le gouvernement se rend compte qu'il ne peut pas laisser perdurer cette situation, alors il « accélère » le programme.
Source : https://doureios.com/o-poly-endiaferon-diagonismos-gia-tis-fregates/
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Propositions de modernisation du Challenger... et encerclement teuton :
CitationSans attendre les résultats de la revue stratégique menée par le gouvernement britannique, deux projets de modernisation du Challenger 2 semblent en cours d'élaboration par Rheinmetall. Pour cette opération, la firme de Düsseldorf pourrait proposer deux options comportant des différences notables en matière de mobilité et surtout de puissance de feu. La première de ces deux versions demeure assez conventionnelle dans le choix des équipements proposés, alors que la seconde intègre des solutions plus novatrices.
La première version déjà évoquée par blablachars désignée LEP (Life Extension Project) est développée par RBSL (Rheinmetall BAE Systems Land Defence) intègre le canon de 120mm lisse L55 en service sur le Leopard 2 à partir de la version A6 et pouvant tirer toutes les munitions OTAN dont les munitions allemandes DM63 A1 APFSDS et DM11, associé à de nouveaux viseurs tireur et chef et une conduite de tir numérique. Dans le domaine de la mobilité le CR2 LEP, le moteur V12 Perkins de 1200cv est remplacé par un moteur MTU, qui pourrait être celui du char allemand le V12 diesel MTU MB 873 Ka -501 développant 1500cv. Cette solution a été présentée au cours du salon DSEI 2019 sous la forme d'un démonstrateur.
La seconde proposition de modernisation du char britannique pourrait reprendre les solutions découvertes sur un autre démonstrateur qui intégrait un canon de 130mm certainement associé à un chargement automatique. Cette innovation majeure si elle devait être retenue constituerait une avancée importante pour Rheinmetall dans ses projets de commercialisation de cet armement. L'adoption de ce canon sur un futur Leopard 2A8 serait grandement facilitée par une décision britannique. D'autres améliorations seraient également intégrées comme une protection de l'arc de tourelle renforcée et un nouveau moteur MTU. L'aspect novateur de cette proposition ne doit pas faire oublier l'importance du fait logistique ; avec un tel calibre les Britanniques seraient de nouveau isolés au sein de l'Otan comme ils le sont actuellement avec leur canon de 120mm rayé, qu'ils sont les seuls à utiliser. On pourrait imaginer que le Challenger 2 130mm soit rejoint par un Leopard 2 A8 et pourquoi pas un M1A2SEPV4.
Après le Leopard-Altay, le Leopard-Leclerc, le char allemand sert une nouvelle fois de base à un nouvel hybride intégrant cette fois-ci une tourelle allemande sur chassis britannique. Les deux solutions évoquées ne doivent pas faire oublier l'existence du démonstrateur Streetfighter intégrant également de nombreuses innovations technologiques principalement développées par Elbit Systems, ainsi que l'hypothèse d'un achat de Leopards 2 de seconde main. Les Britanniques sont aujourd'hui à la croisée des chemins pour la survie opérationnelle de leur char et le rôle qu'ils entendent jouer au sein de l'Otan. Les décisions rendues dans les prochaines semaines permettront de connaitre les ambitions britanniques et les moyens qu'ils envisagent d'y consacrer.
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Le 10/02/2021 à 11:00, Bechar06 a dit :
Pierre SERVENT : un moment que je ne l'ai pas revu ! Qui saurait ?
Il a laissé sa place le temps du Covid !
RévélationMais les cravates et pochettes Hermès sont là pour assurer la relève :
On le retrouvera le 14 juillet prochain.
Et Allo Paris (et N'Djamena), ici Barkhane :
CitationLe général Conruyt n'a pas contre éludé aucun sujet (sauf le seul sur lequel il n'a pas été intérrogé : Bounti). Sur les VBL il reconnaît qu'il est impossible de faire sans. Les unités qui l'utilisent (GRM et régiments de cavalerie) "font autrement" avec des "modes opératoires adaptés".
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Il y a 7 heures, capmat a dit :
Je n'apprécie pas vraiment cet interview.
Le ratio coût par terroriste éliminé suggère qu'il s'agit d'un critère de performance de Barkhane, ce qui me parait absurde.
L'objectif prioritaire d'une opération comme Barkhane consiste a maintenir un seuil de stabilité permettant le rétablissement de conditions de vie acceptable pour les populations
et un retour des investissements pour améliorer la vie économique.
L'élimination de terroristes est du dégât collatéral, pas l'objectif.
Il y a 7 heures, Gibbs le Cajun a dit :Donc si on fait le rapport coût/emploi, on calcule comment ? Dans ces cas là on ne fait plus la guerre...
Je trouve que vous vous attardez un peu trop sur du détail langagier (donc la forme), en passant à côté du fond. Goya n'aborde que la question de la soutenabilité d'une telle guerre à notre époque.
Cette interview n'est qu'un avant goût/condensé de tous ses écrits (et je ne les ai pas tous lus) : on n'est pas obligé de boire ses paroles, évidemment. Mais je pense qu'il appuie là où ça fait mal. Sachant qu'il traite uniquement de son rayon qui est la chose militaire (au sens large, en tout cas dans ses articles et interviews), sans rester étanche aux écrits de confrères chercheurs comme journalistes travaillant sur cette partie du globe. Je rejoins @gustave et @Wallaby.
À mon sens, il faut y voir une tentative de réappropriation, de réinterprétation et d'adaptation de la méthode Lyautey au contexte sahélien en vue de répondre aux effets (militaires, politiques, sociaux, doctrinaux...) de la guerre d'usure moderne, dans le premier quart du XXIe où l'on est. C'est à dire, mélanger et passer au shaker : approche globale, combinaison optimale des moyens (façon « b*te et couteau », avec souplesse et voltige), mouvement permanent et occupation du terrain. Qui permet (dans des rêves humides, diront certains) d'enclencher et d'accoucher d'une vision politique. Un « déjà vu », dans des contextes anciens et différents, mais qui peut être revisité. Et d'aborder la question du temps long dans la guerre moderne, qui nous met dans le pâté au bout de 3ans faute de vision stratégique claire et assumée.
Goya, qui n'est pas un officier de plateaux TV (l'anti-Servent), développe cette idée du melting pot de combattants depuis quelques temps. Pour être honnête, je trouve le concept pertinent depuis le début.Citation(...)
Le sultan d’Oman n’aurait pas pu vaincre la rébellion dans le Dhofar sans la formation de forces irrégulières locales, les firqats, formées à partir de 1970 par le Special Air Service britannique avec des rebelles amnistiés. Quarante ans plus tard, les Forces spéciales américaines feront également de même en Afghanistan avec les Village Stability Operations, avec le même succès, mais d’une ampleur insuffisante cette fois pour être décisif. Limiter la fusion avec les forces locales aux forces spéciales, ce qui n’est pas par ailleurs forcément leur mission première, signifie aussi limiter l’ampleur de l’action.Lors de la campagne du Tchad de 1969 à 1972, une des rares campagnes post-coloniales de contre-insurrection réussies, le corps expéditionnaire français, 2 500 hommes à son maximum, a en réalité constitué une force mixte franco-tchadienne. Outre des milices d’autodéfense, la France a formé des compagnies tchadiennes d’infanterie encadrées par un total de 650 Français et intégrées dans les groupements tactiques français. Comme les bataillons du CEFEO, le 6e Bataillon d’infanterie de marine comprenait par exemple deux unités françaises et une compagnie parachutiste locale. Par la suite, au fur et à mesure de la formation des cadres locaux, les unités tchadiennes ont repris leur autonomie et formé l’armée nationale.
Une recrue locale, c’est souvent un chômeur de moins, voire un ennemi potentiel de moins. C’est surtout quelqu’un qui connaît bien le pays, les gens, les lieux et parle la langue. C’est un atout tactique remarquable lorsqu’il est associé sur le terrain aux soldats français ou américains, puissants mais étrangers. En général, comme en Irak, plus le combat semble porter ses fruits et assurer réellement la sécurité des proches, et plus le recrutement s’avère facile, d’autant plus que la solde est souvent élevée selon les critères locaux, et, élément essentiel, assurée. Pour 20 % du coût de l’opération française Barkhane au Sahel il serait possible de disposer d’au moins 40 compagnies franco-africaines, sous commandement français ou local. On peut imaginer ainsi intégrer des soldats locaux dans nos compagnies ou inversement injecter un groupe de combat d’infanterie français, formé comme les CAP de volontaires, dans des compagnies.
(...)Source : Théorie du combat hybride
J'attends le visionnage de son audition au Sénat.Christian Cambon cause de 1200 à 1500 GAT envoyés en l'air pour 2020 : https://lemamouth.blogspot.com/2021/02/1200-1500-gat-neutralises-au-sahel-senat.html
Et : [Tribune] Projet d’expansion terroriste en Afrique de l’Ouest : résister à la distraction, à la dispersion et à la fragmentation- 3
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Hensoldt présente sa vision du bouzin :
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Il y a 2 heures, Patrick a dit :
Pognon, poignet, et onion.
Pas un truc pour les pauvres malheureux branleurs donc. Ça résume bien je trouve.
Je voyais poindre le moignon mais la phrase qui suit remet les pendules à l'heure.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
CitationLe MinDef Mario Banožić
(...)
À quel stade se trouve la décision sur la sélection des avions de combat et y a-t-il une possibilité de la reporter pour une raison quelconque ?Suite à la réception des offres de quatre pays (États-Unis, Suède, France et Israël), la Commission interdépartementale pour l'acquisition d'un avion de chasse polyvalent a officiellement achevé l'évaluation des offres le 12 décembre 2020 et a envoyé une étude de faisabilité au Premier ministre. Au début de cette année, le contenu de l'étude sera présenté au Comité de défense du Parlement croate, après quoi le gouvernement prendra la décision finale sur le choix d'un avion de combat polyvalent. Après cela, la phase de plusieurs mois de rédaction d'un accord intergouvernemental avec le gouvernement de l'État dont l'offre sera retenue commencera, afin que l'accord puisse être conclu d'ici la fin de 2021 au plus tard.
Conformément au concept général de protection des forces et de développement du système de sécurité intérieure, l'introduction dans l'utilisation opérationnelle d'un avion de combat polyvalent est une activité nécessaire pour équiper et moderniser les FAC, en tant que besoin et engagement de la République de Croatie pour la protection indépendante de son espace aérien, sa sécurité nationale et son positionnement international, mais principalement comme moyen de défense et comme moyen de dissuasion.
Nous sommes conscients de la situation économique difficile non seulement en République de Croatie mais aussi dans le monde entier en raison du coronavirus, mais aussi des tremblements de terre qui ont frappé Zagreb et le comté de Sisak-Moslavina. Mais je suis convaincu qu'une solution optimale sera trouvée.
En raison de l'approche de la fin de la vie des MiG existants, le processus d'achat actuel est la dernière chance de sauver la composante de l'armée de l'air croate et le contrôle et la souveraineté sur le ciel croate, qui est défini dans la Constitution. Les ressources MiG expirent à la fin de 2024. Avec l'expiration des ressources matérielles, nous perdrions une certaine capacité de combat, et je pense que ce n'est pas bon. Nous connaissons notre histoire et de quelle manière, avec quelles ressources et comment nous avons créé la Croatie avec un équipement et des armes modestes. Je pense que les avions de combat polyvalents sont nécessaires à l'intégrité de l'armée croate et à la sécurité des citoyens croates. Je pense qu'en dépit de la situation économique difficile, nous trouverons des fonds, nous achèterons des avions et qu'ils seront une source de fierté pour l'armée croate et tous les citoyens croates.
Source : https://hrvatski-vojnik.hr/nas-je-prioritet-nastavak-jacanja-hrvatske-vojske/
Le gouvernement croate, malgré les mauvaises conditions de ces derniers temps, ne semble pas vouloir prendre trop de retard.
Décision en avril : rafales ou nouveau F-16RévélationL'annonce par le gouvernement du vainqueur de l'appel d'offres pour l'acquisition d'un avion de combat polyvalent a de nouveau été reportée. Mais comme on peut l'entendre, il est de courte durée et rien ne dit que l'appel d'offres qui vient d'être terminé pourrait échouer.
Après que le Premier ministre croate Andrej Plenković, à la veille du vote au Parlement sur la loi sur la reconstruction des zones touchées par le tremblement de terre, a déclaré que le gouvernement attendrait avec la décision sur un nouvel escadron de combat pour l'armée de l'air croate, le report a soulevé de nouvelles les doutes.
Réparation plus importante des dommages causés par le tremblement de terre
Instruit par le sort des offres précédentes, qui se sont mal terminées, tant dans le public professionnel que dans les rangs des soumissionnaires, le doute s'est immédiatement posé sur la question de savoir si la Croatie renonçait à une autre offre. Des doutes sont apparus encore plus tôt, immédiatement après le fort tremblement de terre qui a frappé le plus durement Banovina, juste au moment où la recommandation de la commission interministérielle pour le choix de l'avion devait être publiée. Cette recommandation n'étant pas parvenue au Comité de défense du Parlement croate, qui a été le premier à se prononcer sur les conclusions de la commission, des rumeurs de report ont commencé.Il prétend même que la Croatie ne résoudra pas cette fois non plus le problème de la composante de combat de la HRZ. Plenković, pour sa part, a expliqué que la priorité est désormais de réparer les conséquences du tremblement de terre.
- Nous attendrons encore, en ce moment nous nous concentrons sur Banovina - at-il dit, mais il n'a pas expliqué combien de temps le report durera et si ce travail se poursuivra cette année ?
Comme Franko Vidović , président de la commission parlementaire pour la défense et député du SDP, a déclaré il y a trois jours que le SDP est en faveur de l'acquisition d'avions de combat, mais que logés dans des conteneurs et des caravanes, «les choses ont commencé à se sentir mal.
À savoir, certains résidents de la région resteront dans des conteneurs ou des caravanes pendant des mois ou un an ou deux, de sorte que la position de Vidović est interprétée comme si le SDP était de facto contre la fin de l'appel d'offres actuel. Le SDP, bien sûr, ne peut pas bloquer la prise de décision ici, mais il est encore courant de se lancer dans une acquisition militaire aussi importante avec la «bénédiction» du principal parti d'opposition.
Cependant, l'affaire a été immédiatement "réglée" par le président de l'Etat, Zoran Milanović. Invité à commenter le retard, il a dit qu'il comprenait la position de Plenković. Mais il soutient que la décision "doit être prise dans les mois à venir". Il a averti que si ce n'était pas le cas, l'appel d'offres pourrait échouer car même les offres ne durent pas éternellement. Ce ne serait pas non plus juste pour les soumissionnaires. Milanovic a même «laissé échapper » à l'idée que la décision devrait être prise «dans le courant du mois de mars, par exemple».Pour clarifier les choses, Milanovic a expliqué que "l'achat d'avions n'est certainement pas le problème numéro un pour l'État actuellement, mais c'est certainement le problème numéro deux". Milanovic n'a pas accidentellement mentionné le mois de mars de cette année. Bien qu'il n'y ait pas de position officielle sur les dates au gouvernement, et surtout pas au ministère de la Défense, qui estime qu'il appartient au Premier ministre d'expliquer la durée du retard , on peut entendre que Milanović a bien tiré et il est prévu que la décision d'achat de l'avion soit publiée entre le premier et le deuxième trimestre de l'année, c'est-à-dire en mars, au début avril de cette année au plus tard.
Par conséquent, la Croatie n'abandonne pas l'acquisition d'un nouvel escadron. Entre-temps, il est devenu clair que la Commission gouvernementale avait envoyé à Plenković une recommandation « Salomon » sur le choix et qu'il était tout à fait certain qu'il y avait deux avions. Dans la nouvelle catégorie, l'américain F-16 bloc 70/72 a gagné, et dans la catégorie occasion, le Rafale F3-R français !
Cela concorde avec les estimations selon lesquelles il y aura une rupture entre ces deux favoris, avec l'élimination du F-16 utilisé par les Israéliens et du nouveau JAS Gripen C / D. suédois. Sentant un retard dû au tremblement de terre, l'histoire a été publiée que les Suédois, parce qu'ils croient que « l'appel d'offres a été truqué », vont avec une nouvelle offre la plus basse, moins chère que 900 millions d'euros pour l'escadron.
Cette histoire tout à fait inhabituelle, qui contient également une attitude de truquage des élections, ne trouve pas de terrain fertile. Au contraire, il existe une opinion non officielle selon laquelle l'appel d'offres est terminé et qu'il est trop tard pour de nouveaux « ajustements » à l'offre. L'explication qu'il ne s'agit que d'un retard à court terme va calmer le constructeur français et américain Lockheed Martin.
Les Français restent toujours les plus fermés de tous les enchérisseurs, et les Américains pourraient augmenter les « stocks » avec l'arrivée de Biden.
Décision politique
La décision de choisir un avion de combat sera et est avant tout une décision politique. Cela inquiète les Américains car ils comprennent qu'il est très important pour la Croatie de trouver un ancrage politique fort dans l'UE et la France en tant que pays de l'UE le plus fort sur le plan militaire. Pour l'armée de l'air croate, le dilemme entre le F-16 et le Rafale crée de doux soucis car ce sont des avions extrêmement puissants dont ils ne pouvaient rêver que jusqu'à hier.
Les achats sont financièrement lourds, passant d'environ 930 millions d'euros pour le Rafale à 1,6 milliard de dollars pour les nouveaux F-16. Les dégâts causés par les deux tremblements de terre, du plus lourd financièrement à Zagreb au Banovina émotionnellement plus fort, qui a produit une mer de sans-abri, s'élèvent ensemble à 11 à 12 milliards d'euros, dix fois plus que le prix d'un escadron de combat. Le gouvernement croate expliquera si la Croatie peut supporter financièrement tout cela , même pour un remboursement à long terme. Milanovic a déjà dit que le « vrai » État doit pouvoir le faire.Source : https://www.vecernji.hr/vijesti/odluka-u-travnju-rafale-ili-novi-f-16-1466747
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À mon sens, le vrai mérite de ce holster intégré/port discret, c'est surtout le confort pendant la conduite.
Mais la mode SOF 2001 du Safariland à plaque a, en 20ans, effectivement pris du plomb dans l'aile. Les holsters de cuisse souples trouvés dans des surplus ou localement tenaient aussi une bonne place pendant Arès. Maintenant c'est retour aux premières amours : la « cuisse nue »
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Il y a 5 heures, Rescator a dit :
L’architecture bio-inspirée de la plateforme met en œuvre des carneaux de canalisation du souffle des explosions, un principe breveté.
Les carneaux en question sont bien les plaques noires intégrées aux flancs, au dessus des essieux ? La technique semble habile.
Je ne sais pas quoi dire de l'esthétique Combi Volkswagen façon Lego 80s mais le projet est très intéressant. -
Difficile à dire avec que des dos. J'y vois une majorité de Bérets verts de la Royale (ensemble NFM Tan et autres, African outfit). Pour le bonhomme en MC, c'est logiquement du CdO aussi, soit un personnel du Poitou/CPA (notez le calage du Glock). Pour le Protec noir, un photographe et quant à l'autre...
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il y a une heure, collectionneur a dit :
@Gibbs le Cajun C'est quoi comme marque de mots qu'utilisent les estoniens, des Caviga ?
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Actualités germano-coréennes
Deux nouvelles ont relancé la confrontation germano coréenne sur le terrain des blindés. De portée et de nature différentes ces deux "événements" permettent de constater que le Leopard 2 est une fois encore au coeur de l'actualité des chars de combat. Cette omniprésence traduit les qualités et le potentiel de cet engin ainsi que le dynamisme de l'industrie de défense terrestre allemande, unique industrie européenne capable de produire des engins de combat lourds dont des chars.
On a appris que le ministre turc de la Défense était en ce moment en Allemagne pour évoquer la reprise de la coopération militaire entre les deux pays et surtout des exportations allemandes. Un certain nombre de programmes sont suspendus à une décision allemande dont le char Altay. Le char turc est toujours en quête d'un moteur en dépit des efforts de l'industrie locale et de la découverte récente d'une version hybride utilisant un châssis de Leopard 2. La Corée du Sud pourrait également faire partie de ces conversations germano turques puisque le K2 utilise une boite de vitesses Renk dont l'Allemagne a interdit la réexportation vers la Turquie, privant ainsi l'Altay d'une possibilité de motorisation.
La rivalité germano coréenne pourrait trouver un nouveau terrain d'application avec la décision d'Hanwha. La firme coréenne a indiqué que le centre de soutien des obusiers K9 de 155mm en service en Europe serait situé en Pologne. Même si Hanwha ne produit par le K2, cette annonce est tout de même à mettre en rapport avec le projet d'acquisition de chars de bataille par l'armée polonaise. Ce marché voit s'affronter les sud-coréens qui proposent le K2PL, version européenne du K2 et les Allemands associés aux Français pour proposer l'Euro MBT, hybride combinant un châssis de Leopard 2 avec une tourelle de Leclerc. L'Allemagne étant impliqué à des degrés différents dans les deux projets avec la fourniture du châssis de l'Euro MBT et de différents composants du K2PL dont la boite de vitesses.
Le marché des chars lourds reste dominé par l'Allemagne avec le Leopard 2 et ses différentes versions. Les prochaines évolutions annoncées et la probable arrivée d'un Leopard 2A8, doté d'un canon de 130mm à chargement automatique et des dernières technologies en matière de protection et de communication, pourraient pérenniser la domination de l'engin allemand sur le marché des chars de bataille pour la décennie en cours.
Source : https://blablachars.blogspot.com/2021/02/actualites-germano-coreennes-suite.html
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il y a une heure, B52 a dit :
Un Leclerc de 45 tonnes, très agile, très endurant, avec des moyens de tir déporté style drone léger. Why not.
Je vois surtout des débouchés export à la clef.
Sauf que "Leclerc" et "export" sont presque deux termes antinomiques. On serait sur autre chose, un « sous Leclerc » : https://www.forcesoperations.com/fob-interview-marc-chassillan/
Et :
Opération Barkhane
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
Source : Audition du GCOS - 13 janvier 2021