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Paris - Arquus, constructeur français de véhicules blindés légers et moyens, a lancé le concept d'un hybride diesel-électrique comme alternative à un moteur diesel conventionnel pour un réservoir prévu pour les armées française et allemande, a déclaré le président exécutif Emmanuel Levacher le 10 mars .
«Nous avons proposé un gros moteur hybride», a-t-il déclaré en marge d'une conférence de presse sur les résultats financiers 2020.
Arquus a présenté le concept à Nexter, l'intégrateur de systèmes français et maître d'œuvre du Main Ground Combat System, un projet coopératif visant à remplacer les chars lourds français Leclerc et allemand Leopard 2 en 2040.
Arquus est une filiale de Volvo, un constructeur de camions suédois.
Un porte-parole de Nexter a confirmé qu'il y avait des discussions sur le concept hybride.
Le concept hybride s'appuie sur deux moteurs, l'un diesel, l'autre électrique, ce dernier servant à alimenter les systèmes électroniques à bord, avec le moteur diesel éteint alors que le réservoir est statique.
Un moteur électrique peut recharger les batteries et offre des opérations furtives et silencieuses, la signature thermique du réservoir étant abaissée lorsque le moteur diesel est éteint.
Un moteur électrique pourrait également alimenter des instruments laser installés sur le réservoir.
Si Arquus devait fournir un moteur hybride, la société expédierait une version militaire des moteurs de camions lourds Volvo et son propre moteur électrique.
(....)
Source : SDL Info - Un moteur hybride diesel-électrique pour le nouveau char franco-allemand ?
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C'est effectivement là tout le problème... Les médias généralistes peuvent être de fabuleuses armes de gentil dézingage, bien pratiques lorsqu'il s'agit de guerre commerciale. Le problème de cette potentielle et dangereuse (pour notre coucou) infusion dans le cerveau du citoyen lambda est un des grands maux qui empêche @Patrickde dormir correctement depuis un certain temps. La Dircom de DA ne semble pas réagir à ses accès de colère.
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il y a 54 minutes, Rom1_ a dit :
Peut-être que @test pourra nous en dire plus sur la pertinence de ce média mais voilà qu'il commence à fleurir des arguments en Croate "dézinguant" le Rafale, déjà au moins cet article (50% plus cher que le F35, 40 % plus cher que le F15QA...) :
@test, que vaut ce média en Croatie ? J'ai quelques collègues Croate mais peu s'intéresse à l'aéronautique :
Traduction :
Un vrai millefeuilles de bullshit ! Ça tire à tout va, à l'ancienne.
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Et le CEMA allemand à l'AN : http://videos.assemblee-nationale.fr/direct.10505743_6051bcc67e199
(grooooooosse journée (avec F.Parly dans l'après-midi))
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Papier très intéressant, merci !
Quelques remarques :CitationCôté habillement, le CIEC poursuit pour l’instant trois pistes principales. Il s’agit tout d’abord de la protection balistique. « Pour nous, c’est une priorité », indique le CRC1 Neumann, dont les équipes planchent sur l’allégement du gilet pare-balles « tout en améliorant sa capacité de protection ». Le CIEC cherche aussi à garantir les caractéristiques de protection tout au long du cycle de vie. Cela passe par exemple par la mise au point d’un atelier mobile de maintenance des plaques et du pack souple du gilet qui pourra être déployé en OPEX.
Peut-être pourrait-on voir un développement du jeune T-Plate de Texenium. Celui-ci s'arrête au IIIA pour le moment mais le concept semble prometteur en terme de poids et résilience.
Révélation
In Les Echos, 2 décembre 2020CitationUn autre axe relève des tissus « à la fois pour qu’ils soient plus légers, plus confortables, plus respirants ». Le CIEC explore plusieurs pistes ponctuelles, dont l’une implique l’intégration de lin dans les tissus utilisés pour produire les treillis. « Au-delà de l’aspect écologique, il y a un intérêt de confort pour les militaires », souligne le CRC1 Neumann.
Amusant (et rassurant) de constater le retour des fibres naturelles dans l'habillement... On a beau se tortiller et innover depuis 20ans, la nature fournit déjà tout ce qu'il faut en termes de protection (sauf contre le feu), de solidité et de confort. La filière lin française est méconnue de nos concitoyens, mais c'est un véritable fleuron à soutenir et à redévelopper. J'estime cependant qu'une laine froide serait peut-être plus à même de remplir la tâche demandée... Idéalement, il faudrait de l'alpaga.
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Pas de découvertes pour les connoisseurs du coucou, mais papier hellénique intéressant :
Doureios : Comment les Français « mesurent » l'espérance de vie structurelle et la fatigue du RafaleCitationLe premier des 12 Rafale d'occasion à être livré à l'Armée de l'air est le « B305 ». Cet avion a été mis en service en 2004 et en est à sa 17e année de service. L'impression qui en ressort est que ce fait invalide les déclarations officielles selon lesquelles l'avion d'occasion qui sera reçu aura encore une large marge d'heures de vol disponibles. Mais ce n'est pas tout à fait le cas et en s'adressant aux loueurs, nous essaierons de décrire en termes simples ce qui est vrai dans le cas des Rafale en termes de mesure de leur durée de vie structurelle.
Selon les rapports officiels, les Rafale ont une durée de vie structurelle de 5 000 heures de vol et celle-ci peut être étendue à 7 000 et plus tard à 9 000 heures de vol. Il est à noter ici que la philosophie de conception des aéronefs français repose sur le concept de « Safe Life », dans lequel certains composants ont un coefficient de sécurité suffisant pour toute la durée de vie opérationnelle de l'aéronef. Ce concept est considéré comme une approche plus conservatrice et s'accompagne de conceptions plus lourdes, mais qui sont plus durables et réduisent le besoin d'inspections structurelles. C'est pourquoi le Rafale ne fournit des contrôles d'échantillons que sur un petit pourcentage de la flotte (si cela est jugé approprié) et non des contrôles réguliers sur tous les aéronefs.
Ainsi, les avions français sont plus robustes et durables, par rapport aux avions américains, qui suivent le principe de conception « Damage Tolerance », dans lequel les facteurs de sécurité sont plus marginaux, permettant ainsi la création de quelques fissures dans les éléments structurels de l'avion. Tout cela est mis à jour grâce à un programme de surveillance de l'intégrité structurelle et parfois des contrôles structurels ou des renforcements sont nécessaires. Il est donc entendu qu'en raison de ce schéma de conception, le programme de surveillance de l'intégrité structurelle est plus critique dans le cas de la flotte d'aéronefs américaine. D'autre part, le concept de « tolérance aux dommages », en raison des facteurs de sécurité plus faibles, permet des conceptions plus légères, mais une surveillance structurelle cohérente est essentielle.
Selon le concept français de «Safe Life», dans les zones critiques, un facteur de sécurité augmenté de 5 est utilisé, de sorte qu'aucune inspection structurelle n'est requise et, bien sûr, aucun renforcement n'est nécessaire. Pour chaque aéronef pris séparément, des données sont enregistrées sur les charges qui le sollicitent à chaque vol et comme une étude pertinente est effectuée en même temps à l'aide de modèles d'éléments finis, l'utilisation d'un facteur de sécurité plus faible est autorisée. L'enregistrement des charges reçues par l'avion se fait grâce au calculateur Rafale, qui recueille toutes les données de base du vol et bien sûr les cas de dépassement des limites G. C'est pourquoi il importe de savoir si l'utilisation est "dure" ou "douce", c'est-à-dire que l'avion vole constamment à des profils exigeants ou des instructeurs plus détendus. Les données collectées sur l'ordinateur de l'avion sont transférées via la cartouche de données de maintenance vers le système de surveillance de la santé et de l'utilisation de l'avion , qui calcule entre autres la « consommation » de l'indice de fatigue après chaque vol. L'indice de fatigue ou « facteur de fatigue » de l'aéronef n'est pas seulement un simple paramètre mais une combinaison de facteurs individuels.
Par conséquent, une fois les données de stress de l'utilisation réelle enregistrées, une étude de prolongation de la durée de vie est préparée. En parallèle des études théoriques, un véritable test est en cours sur un Rafale M qui a été attribué par la Marine nationale à la Direction générale de l'armement (DGA) à cet effet depuis 2019 et est sous stress dans un centre d'essais spécial. à Toulouse. De cette manière intégrée, les Français assurent « l'image » de l'état structurel du Rafale.
Ce que nous pouvons dire avec certitude, c'est qu'il semble que l'extension de la durée de vie structurelle du Rafale s'appliquera à tous les utilisateurs. Mais précisément en raison du « conservatisme » du schéma de conception de l'avion, qui prenait en compte des critères beaucoup plus stricts et un spectre de contraintes beaucoup plus sévère, le suivi des données et le calcul de l'indice de fatigue conduit automatiquement à une prolongation de la durée de vie. Et cela se fait sans travaux de mise à niveau structurelle et à un coût nettement inférieur à celui des travaux fastidieux de mise à niveau structurelle effectués sur les avions américains.
Comme nous l'avons mentionné dès le premier moment, la marge de 3 500 heures de vol permet l'exploitation opérationnelle de l'avion pendant 20 ans, avec un nombre annuel de 180 heures de vol, ce qui est normal. Par conséquent, toute mise à niveau structurelle occupera l'armée de l'air au cours de la deuxième année et pas immédiatement.
Mais pour revenir au premier Rafale que l'Armée de l'Air recevra, le biplace "B305", si l'on admet que toutes ces années il effectue 180 heures de vol par an, cela signifie qu'il a "épuisé" 2 800 à 2900 heures de vol depuis les 5 000 du calcul de la durée de vie structurelle d'origine. Théoriquement, il achèvera les 5 000 heures en 2033, soit en 11,5 ans. Cependant, si nous prenons en compte le fait qu'il est principalement utilisé à des fins de formation, alors nous pouvons supposer qu'il a une consommation relativement "douce" dans l'indice de fatigue et le relèvement de la durée de vie structurelle à 7 000 heures de vol est une évidence et " automatique".
Nul doute que comme nous l'avons analysé dans TROJAN HORSE ALMANAC 2019-2020, le contrat de fourniture du Rafale d'occasion au prix unitaire de 40 à 45 millions d'euros, est extrêmement avantageux pour la Grèce et son armée de l'air.
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Posté dans le sujet correspondant :
CitationArnaud Danjean sur le SCAF :
« Il faut beaucoup de volontarisme dans le franco-allemand en matière de défense, il faut d'autant plus de volontarisme que ça ne va pas de soi. Si on doit parler défense avec des européens, ce n'est pas spontanément aux Allemands auxquels on pense. (...) On a deux modèles très différents, y compris sur le plan industriel : quand nous pensons industrie de défense, on pense « défense » d'abord; quand les Allemands pensent industrie de défense, ils pensent « industrie ». On va penser stratégie, autonomie, opérations. Les Allemands vont penser business, répartition des charges, compétitivité : on a de vraies incompréhensions. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas essayer, qu'il ne faut pas le faire. Ça veut dire qu'il faut le faire de façon lucide. Je pense parfois qu'on est un peu dans l'incantatoire dans le franco-allemand et qu'on pense que parce que on y met beaucoup de mots et beaucoup de volonté, ça va suffire : eh bien non, on se heurte à des réalités qui sont aujourd'hui des réalités de management industriel qui sont lourdes et qui pèsent sur l'avancée de ces programmes. Moi je reste en faveur du franco-allemand, je pense que c'est un moteur important qu'il faut alimenter. Mais il faut se poser aussi les bonnes questions : si il y a des choses que l'on ne peut pas faire en franco-allemand, il ne faut pas hésiter à le dire et à faire autrement. Parce qu'il va falloir qu'on avance. Tout le retard qui est pris sur le SCAF est quelque chose qui m'inquiète beaucoup. » 9:20- 1
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A écouter, du MEDOR au Sahel... : Bilan annuel 2020 de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) : audition de M. Arnaud Danjean & Mounir Satouri
RévélationL'autonomie stratégique (en matière de défense) : « au mieux ça patine, au pire ça recule » 8:43
CitationQuelques notes :
« Il faut prendre garde que la singularité stratégique de la France ne devienne pas une solitude stratégique en Europe. Il faut que prenions pleinement conscience des réserves, des critiques, des hésitations de nos partenaires et ne pas les traiter avec condescendance. (...) Nous avons une oeuvre de conviction et de persuasion à mener, qui n'est parfois pas à la hauteur des ambitions que nous avons. » 8:55min50sSur l"état de mort cérébrale de l'OTAN :
« Quand vous êtes Président de la République française, vous n'êtes pas à la tête d'un Think Tank où un chercheur peut se permettre des formules marquantes. Vous êtes là en ayant conscience du poids diplomatique et des répercussions politiques chez nos partenaires. Et donc en fait, ils n'ont retenu que la fin et cette phrase choc : ils ont du coup décroché par rapport au raisonnement, qui lui était valide et pertinent. Je trouve que la forme a malheureusement submergé le fond. (...) Par cette formule choc, le PR a réactivé toutes les suspicions que les autres pays européen portent au projet français, depuis le début. » 9:16
« Les Européens de l'Est, en gros, on tellement peur que le débat sur la Turquie pollue et paralyse le fonctionnement de l'OTAN, dont ils ont par ailleurs besoin, qu'ils n'osent pas aborder ce sujet » 9:19
Sur le SCAF :
« Il faut beaucoup de volontarisme dans le franco-allemand en matière de défense, il faut d'autant plus de volontarisme, que ça ne va pas de soi. Si on doit parler défense avec des européens, ce n'est pas spontanément aux Allemands auxquels on pense. (...) On a deux modèles très différents, y compris sur le plan industriel : quand nous pensons industrie de défense, on pense « défense » d'abord; quand les Allemands pensent industrie de défense, ils pensent « industries ». On va penser stratégie, autonomie, opérations. Les Allemands vont penser business, répartition des charges, compétitivité : on a de vraies incompréhensions. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas essayer, qu'il ne faut pas le faire. Ça veut dire qu'il faut le faire de façon lucide. Je pense parfois qu'on est un peu dans l'incantatoire dans le franco-allemand et qu'on pense que parce que on y met beaucoup de mots et beaucoup de volonté, ça va suffire : eh bien non, on se heurte à des réalités qui sont aujourd'hui des réalités de management industriel qui sont lourdes et qui pèsent sur l'avancée de ces programmes. Moi je reste en faveur du franco-allemand, je pense que c'est un moteur important qu'il faut alimenter. Mais il faut se poser aussi les bonnes questions : si il y a des choses que l'on ne peut pas faire en franco-allemand, il ne faut pas hésiter à le dire et à faire autrement. Parce qu'il va falloir qu'on avance. Tout le retard qui est pris sur le SCAF est quelque chose qui m'inquiète beaucoup. » 9:20
« J'aime beaucoup le partenariat franco-britannique. Je pense qu'il ne faut pas le mythifier non plus. Parfois on a un peu cet effet de balancier : parce qu'on rencontre des difficultés avec le partenaire allemand, on se dit « c'est tellement mieux avec les Britanniques avec qui on s'entend à 100% ». Oui et non. » 9:21- 1
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- C’est un message populaire.
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Il y a 7 heures, seal33 a dit :L’audition de Dirk Hoke prochainement (semaine prochaine?) sera aussi voir plus intéressante.
Celle du DGA aussi, si jamais il vient.Ne pas oublier que le projet pour Macron est surtout politique, je crains qu’il ne veuille aller au bout « quoi qu’il en coûte ».
Mais je voudrais tellement me tromper.
Cette audition est attendue de pied ferme. La pression est grande et même si le Sénat français est plus perçu comme un champ de pâquerettes plutôt qu'un champ de mines (métaphore du Bundestag) chez beaucoup, Hoke devra bien préparer son argumentaire qu'il présentera logiquement dans la langue de Molière.
Le DGA... effectivement, la joue trop en coulisse pour certains. C'est en même temps le fusible idéal si tout capote.
Au sujet de Macron, je pense à mon avis qu'il n'est pas totalement isolé dans sa tour d'ivoire, tout comme Mitterrand ne l'était pas non plus en 87. @elannion en parlait précédemment, mais hormis ses équipes diplo' et éco qui peuvent potentiellement être dans le suivisme, un bonhomme comme Le Drian pourrait faire chavirer son éventuelle vision jupétirienne concernant l'Europe et sa défense : notre Breton, qui a vécu les développements du traité Lancaster House (et ses échecs dont le projet FCAS franco-britton, même si on a apparemment pu en tirer quelques briques techno'), avec grande réserve et un suivi constant, a suffisamment d'expérience et de liens avec DA pour faire remonter tout cela aux oreilles du PR et faire imprimer la chose. Avec Parly en duo, qui est une tête bien faite, a la niaque et met les bains dans le cambouis lorsque nécessaire.RévélationAu sujet des axes et considérations souverainistes dont certains parlaient auparavant et sans vouloir remettre un jeton sur ce sujet, JLM attaque un peu le sujet depuis quelques mois de manière vigoureuse, avec comme source et relais Bastien Lachaud, membre de la Commission Défense de l'AN (voir son Twitter et des interviews).
Et papier du Monde Diplomatique : Horizon fuyant pour le SCAF franco-allemand - Vers un nouveau crash européen
Il y a 4 heures, Pakal a dit :Je ne résiste pas à vous traduire (google trad +ajustements de ma part) ce commentaire d'un forumer allemand qui va dans notre sens sur le Scaf:
Vielen Dank pour ce « témoignage » !
Concernant l'entretien de Parly fait aujourd'hui et précédemment posté, la partie qui nous intéresse débute à 27min43 :
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http://videos.senat.fr/video.2158775_6048bcc15eeb3.audition-de-mtrappier-president-directeur-general-de-dassault-aviation
J'attendais des retours depuis ce matin et ne pensais pas que la vidéo serait publiée aussi rapidement.- 4
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il y a 41 minutes, Pierre_F a dit :
quelles sont les équivalents de la DGA en Allemagne et en Espagne, stp ?
Le Bundesamt für Ausrüstung, Informationstechnik und Nutzung der Bundeswehr (BAAINBw) sous les ordres du secrétaire d'État Benedikt Zimmer et la Dirección General de Armamento y Material (DGAM) sous la direction d'Esperanza Casteleiro Llamazares : https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/cooperation-dans-le-domaine-de-l-armement-rencontre-du-delegue-general-pour-l-armement
Naturellement, ces administrations ont des histoires et des structurations différentes à notre DGA.- 2
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Il y a 18 heures, Pierre_F a dit :
enfin pour le moment, on est encore une fois en train de refaire le sujet sur la base d'un article de Challenge, ce qui me désole un peu. Ce n'est pas du même acabit qu'une conférence de presse de Trappier.
En effet, mais Lamigeon (qui était présent le 5 mars) a de la bouteille et me semble sérieux quant à ses sources. Je n'ai jamais relevé d'extrapolations ou de syndrôme "putaclik", courant chez d'autres, dans ses billets. Challenges comme média éco est complètement imbriqué dans la sphère industrie/buziness - et politique - en France et je ne doute pas que DA lui ouvre grand ses portes, à l'instar des équipes du Fig'...
Ceci dit, il est vrai qu'en matière de négoce, surtout dans du bilatéral devenu multilatéral, l'intox/la fuite peut être un outil de pression ou de contre-attaque à considérer.
Je pense que DA essaie de se dépêtrer de tout ça par le haut afin de sauvegarder sa position de force et ses bijoux de famille, tout en tachant de faire tourner son BE à fond les ballons grâce aux (encore petits) budgets alloués : la faiblesse politique du PR (COVID, idéal européen militaire et politique déçu/fissuré, 2022 en ligne de mire... = ne pas faire trop de vagues) et la mollesse de la décision étatique pour un programme de cette envergure achèveront toutes réelles avancées à court-terme. Fatalement, ce type de "crise" politico-industrielle multilatérale (car autant les administrations/DGA que les industriels respectifs doivent se crêper le chignon) sur un dossier aussi stratégique, si elle dure, nous reverra une nouvelle fois vers nos habitus nationaux (papier trouvé via S.H.B Faure), c'est-à-dire faire en solo nous concernant, surtout lorsque ça concerne un coucou et son écosystème et pas qu'un « simple » démonstrateur.il y a 1 minute, Bechar06 a dit :Tiens des bons mots ! ceux de E. Trappier et ceux de la bonne gestion de projet ( que dis-je "management de projet" ) ... Il serait intéressant de voir le vocabulaire équivalent en ALLEMAND ? et les définitions correspondantes : @Boule75
S'entendre sur les mots et leur définition : Fondamental !
Der Bauherr, der Seilerste & der Baumeister (et non le Bricoleur) ou der Bauleiter (chef de chantier).
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US Embassy in Croatia : The F-16 – The World’s Most Successful Combat-Proven Multirole Aircraft
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il y a 11 minutes, wagdoox a dit :
bref, je vois pas où étaient ses frasques, son père avait eu le seul tord d’acheter la paix sociale avec SON argent ou lieu de faire voter ses subventions à des associations plus ou moins folklo...
Tu as raison, j'aurais dû dire « des » frasques.
Un homme respectable, qui a su dépasser le statut d'héritier. Une vrai perte.- 1
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Olivier Dassault avait beau trainer ses frasques, ce n'est pas un bon signe pour la maison.
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Citation
Sur la question de la fourniture de F-35 à la Grèce, M. Payat a souligné la complexité de l'avion en tant que système d'armes complet qui nécessite environ 5 ans entre l'attribution du contrat et le début des réceptions. L'officier présent a ajouté: « Le gouvernement américain a dit environ cinq ans. Parce qu'il y a de nombreuses infrastructures uniques qui doivent être créées pour prendre en charge l'avion. Nous sommes confrontés à nos propres défis au Royaume-Uni pour construire ces infrastructures sur le terrain. Il ne s'agit pas seulement de faire voler un F-35 et de le garer à côté d'un F-16 ».
De cette manière, il a été indirectement expliqué par quel argument la demande grecque de livraison rapide d'un petit nombre de F-35 usagés a été rejetée.
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Marine Grecque
dans Europe
Trad' moyenne :
CitationL'ambassadeur Payat au sujet du MMSC
Par Savvas D. Vlassis
Intéressant et instructif fut l'échange de l'ambassadeur américain à Athènes Jeffrey Payat avec les journalistes grecs le 4 mars, pendant lequel furent également abordées des questions sur les principaux programmes d'armement des forces armées grecques qui font actuellement l'actualité.
Sur la question de la nouvelle frégate pour la marine, l'ambassadeur a déclaré qu'à partir des discussions qu'il avait eues avec le ministre grec de la Défense et le cabinet du Premier ministre, il s'est rendu compte que trois critères sont proposés sur la base desquels une décision sera prise : les capacités du programme de frégate proposé, la contribution à l'industrie et à l'économie grecques de la défense et la fameuse « solution intermédiaire ».
Conception de frégate
Abordant chaque point l'un après l'autre, l'ambassadeur a déclaré que la marine américaine « offre à la marine grecque un produit opérationnel et de grande capacité, soutenu par un accord intergouvernemental et un partenariat stratégique avec la marine américaine. Nous ne vendons pas que de la tôle. Nous vendons une plate-forme qui, selon nous, contribuera à renforcer davantage la coopération stratégique entre les deux marines ."
Un officier présent qui a été appelé par l'ambassadeur pour participer au briefing a déclaré: « Nous avons eu et avons des discussions détaillées avec la Marine sur les capacités qu'elle souhaite à bord aujourd'hui mais aussi sur d'éventuelles futures mises à niveau. » La référence aux futures mises à niveau peut être interprétée comme faisant référence à des fonctionnalités qui ne peuvent actuellement pas être intégrées dans le plan MMSC, même pour des raisons financières, mais qui pourraient être ajoutées après la mise en service des navires.
Chantiers navals grecs
Concernant l'industrie de la défense, M. Payat a précisé le prisme dans lequel le gouvernement grec perçoit le programme: « Plus précisément, la perspective d'utiliser une dépense d'un milliard d'euros pour relancer l'industrie navale grecque aux niveaux qu'elle détenait autrefois. »
Il a exprimé sa conviction que Lockheed Martin soumettrait une offre irrésistible pour la construction navale nationale. Une équipe du personnel de la marine américaine a déjà visité les chantiers navals d'Elefsina et de Scaramanga à l'été 2020 et a conclu qu'avec des investissements importants, ils ont la capacité de construire des frégates MMSC. La proposition américaine discutée avec le gouvernement grec concernait la construction de 3 des 4 frégates en Grèce et, comme l'a dit M. Payat, « je n'ai entendu aucun de nos concurrents faire une offre aussi explicite ».
Les efforts de réhabilitation des chantiers navals sont très complexes, alors que dans le cas d'Eleusis, des dettes plus importantes ont été révélées que ce qui avait été initialement annoncé. Cependant, le programme des frégates est d'une telle ampleur qu'il peut être utilisé pour servir de catalyseur à la renaissance de l'un des deux chantiers navals. L'ambassadeur américain a souligné que le ministre grec du Développement a clairement fait savoir aux Américains « qu'il se concentre sur la renaissance de l'industrie navale grecque et veut utiliser le programme de frégates pour réaliser ce plan ». Seule la partie américaine a développé une vision sérieuse dans ce sens, a conclu M. Payat. « Certains de nos concurrents ont fait du bruit en ce qui concerne la coopération avec l'industrie nationale, mais ils n'ont pas pris d'engagements spécifiques tels que ceux pris par les États-Unis et qu'ils ont communiqués si formellement, au niveau gouvernemental et au niveau du secteur privé, pour la production de navires en Grèce », a-t-il ajouté.
L'Ambassadeur Payat a précisé que l'un des avantages qui résultera de la construction du MMSC dans les chantiers navals grecs est que cela offrira la possibilité de réparer le LCS actuel. L'officier américain présent a précisé que puisque le MMSC est basé sur la classe FREEDOM des LCS, les unités de cette classe seront développées en Europe (alors que de la classe INDEPENDENCE dans le Pacifique) il sera donc normal de pouvoir les réparer et les entretenir en Grèce également.
Fait intéressant, aucune mention n'a été faite du nouveau programme de frégates FFG (X) de l'US Navy.
La semaine prochaine, une équipe de Lockheed Martin aura des négociations commerciales à Athènes, notamment avec la direction des chantiers navals Elefsina et Skaramaga.
Solution intermédiaire
Concernant la « solution intérimaire », l'ambassadeur américain a assuré que sur la base des discussions qu'il a eues avec des responsables de la direction militaire et de l'US Navy, cette dernière « est très difficile d'enquêter sur cette solution intermédiaire » et reconnaît « qu'elle sera un élément essentiel de la Décision grecque ». Cependant, comme cela sera inclus dans la proposition préparée par Lockheed Martin, il n'est pas possible de déterminer la solution provisoire à moins que la lettre d'application non contraignante (LOR) du gouvernement grec ne soit reçue en premier. C'est le développement qui "débloquera" le processus pour la partie américaine. Concernant la "solution provisoire", l'ambassadeur a conclu pour LOR: « Il n'implique aucune obligation de la part de l'Etat grec de demander à la marine américaine une proposition concernant ce navire ».
(...)
En résumé, d'après ce que l'ambassadeur américain a dit à propos de la proposition américaine de frégates MMSC, on constate que sur les trois critères fixés par le gouvernement grec, le plus important est la corrélation du programme avec la renaissance des chantiers navals grecs. C'est la raison pour laquelle, alors que le gouvernement grec discutait de la fourniture de 2 frégates depuis la France, il a augmenté le nombre de navires à 4, afin de "faciliter" la concession des travaux de construction navale par l'entrepreneur mais aussi de la rendre plus attractive (en raison de l'engagement du gouvernement américain à soutenir la proposition d'investissement de l'ONEX). La volonté d'augmenter les dépenses totales avec cette perception se manifeste également par la corrélation du programme de nouvelle frégate avec le programme de mise à niveau des 4 frégates MEKO 200HN : alors que la mise en œuvre était recherchée avec une limite de coût de 150 millions d'euros, le gouvernement l'a révisé et l'a porté à 400 millions d'euros. La question de l'implication américaine était clairement la raison du passage aux frégates « multi-rôles », puisque le MMSC ne peut pas être considéré comme une frégate avec des capacités A/A accrues.
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il y a 10 minutes, Bon Plan a dit :
C'est qui Vincent Lamigeon ?
Journaliste Défense chez Challenges.
Aujourd'hui avait lieu la présentation des résultats 2020 de DA, suivi d'un Q/R entre les journalistes et Trappier. Vivement le compte-rendu final.
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[EBRC/Jaguar]
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Source DGA- 1
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Source : Musée de Tradition de l'Ecole des Fusiliers Marins- 2
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Il y a 3 heures, seb24 a dit :
Et pourquoi tant d’efforts pour cette configuration en porte coulissante ? C'est quoi les avantages attendus ?
Le genre de gadget qui attise la curiosité d'une caste princière locale :
Le fait est que cette porte n'est pas petite et relativement lourde. Le système mis au point par la petite équipe d'Arquus répond à des contraintes d'ergonomie et praticité sans délaisser la protection. Je lisais aussi, je ne sais plus où, qu'il était prévu de développer des kits de transport de matos à placer sur les flancs du véhicule, donc sur les portes : avec du coulissant, on n'a moins d'ennuis quant aux problématiques du poids (et de sa répartition).
D'autres images :Par Sputnique : https://www.youtube.com/watch?v=n2LmCs9Tp2c
Et le dossier Presse Scorpion de décembre 2020... : https://theatrum-belli.com/programme-scorpion-dossier-de-presse-2020/- 1
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En réalité, quand l'engin a été dévoilé il y a deux ans, il était déjà mentionné dans les premiers papiers qui le présentaient que la porte à gonds classique était bel et bien prévue... donc rien de neuf sous les tropiques. Tout le monde était juste obnubilé par ce système d'automatisation et l'option des portes coulissantes développés par Arquus (testés et semble-il, éprouvés en conditions pourries), sans voir plus loin que le pur démonstrateur de technologies.
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FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)
dans Europe
Posté(e)
Indeed. C'est en fait les députés Fabien Gouttefarde et Jacques Marilossian qui ont abordé le sujet d'une autre manière et de façon plus large (à 1:19 puis 1:24) : http://videos.assemblee-nationale.fr/video.10505743_6051bcc67e199
Voir sa réponse à 1:40:50.
Puis :
Les LFI et PC Lachaud et Chassaigne l'ont aussi "attaqué" sur les méandres et coups de canif dans les programmes franco-allemands... mais la chose a gentiment été mise sous le tapis dans les réponses du Generalinspekteur, se bornant uniquement à parler de temps long et d'indispensable nécessité d'impliquer les « partenaires européens » (et pas uniquement la France) dans les programmes d'armements.