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Heorl

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Tout ce qui a été posté par Heorl

  1. Belle interprétation russe de l'Histoire qui ne repose malheureusement sur pas grand-chose. Le mythe d'une troisième Rome est exactement ça : un mythe. Moscou n'a pas repris les traditions impériales romaines, n'a pas continué la titulature romaine, ni les institutions, en fait ils n'ont rien de commun avec Constantinople autre que la religion (et encore). Même le titre est différent, les Tsars reprennent une tradition occidentale (les Césars) plutôt que la tradition orientale (le basileus autokrator). À noter que l'argument du sang est parfaitement abscons étant donné que d'une, il existe encore des Paléologues en vie après la chute de la ville avec Demetrios puis son fils Andreas, de deux plein d'autres lignages possèdent plus de sang romain, que ce soit les Paléologues d'Italie (à Montferrat en particulier), les Qara Qoyonlu turcomans ou les Bagration géorgiens dont la moitié de l'ascendance est constituée de princesses comnènes, les Dragas serbes (qui avaient aussi du sang Comnène par Eudoxie Comnène), et bien sûr les Osmanli eux-mêmes, qui avaient une demi-douzaine de princesses byzantines dans leur ascendance. En ce qui concerne les intellectuels byzantins, la grande majorité a fini en Italie ou dans l'Empire ottoman, très peu ont traversé la steppe sous contrôle des Tatars de Crimée. Les Russes n'ont pas conquis les pays baltes pour être en contact avec l'Occident mais pour contrôler des ports qui ne soient pas gelés l'hiver et pouvoir vendre leurs production. Ils n'étaient pas intéressés par les progrès économiques, sociaux et intellectuels de l'Europe à cette époque, la preuve : il faudra attendre Pierre le Grand avant que la Russie ne s'ouvre vraiment. La tradition russe n'a pas été fondée sur les traditions helléniques mais sur le mélange entre Mongols et héritage kiévite de l'ancienne Rous', c'est très différent. À ce titre la Rous' de Kiev n'est pas du tout la Russie actuelle et est une entité complètement différente qui n'a pas grand-chose à voir avec l'État qui aujourd'hui se réclame en être l'héritier. La Rous' était un mélange très étrange entre Varègues païens, Khazars juifs, Slaves orthodoxes et communautés commerçantes grecques de Sébastopol, Caffa, Marioupol etc. Il n'y a aucune continuité entre la Rous' de Novgorod-Kiev et la Russie actuelle, que ce soit en continuité étatique, sociale, politique ou en moeurs. Il y a littéralement plus d'arguments pour dire que la France est l'héritière de l'Empire Romain, alors même que c'est une idée qui ne tient pas vraiment la route. Ah et en ce qui concerne le Code Russe, le mec oublie qu'il s'agit d'un code norse dans ses coutumes, dans ses moeurs, dans ses édits et dans ses punitions, il n'a aucune similarité avec le code justinien ou basiléen. Bref, pas un article très intéressant sinon en ceci qu'il répète entièrement le narratif russe sur l'origine de leur pays alors que la vérité est très différente.
  2. À ton avis, quel genre de pax gravitent en permanence autour de la DGA ?
  3. Non. Simplement qu'un mec dont les publications sont de manière récurrentes pourries depuis plusieurs années est une source beaucoup moins fiable qu'un pax qui dirait la même chose mais sans avoir servi la propagande d'un pays ennemi et qui est depuis dans le déni.
  4. Qu'en pensent les Gagaouzes (tant russophones que gagaouzophones) ?
  5. Je sais pas si ça a été expliqué ici, mais en russe c'est la transcription littérale de "baratiner", "mentir comme un arracheur de dents", etc. вешать лапшу на уши signifie grosso merdo "pendre des nouilles aux oreilles de quelqu'un" et est globalement utilisé pour dire qu'on est en train d'arnaquer ou de mentir à quelqu'un. Plusieurs expressions étymologiques ont été proposées, ça viendrait sans doute de l'argot avec une proximité linguistique entre лапша (nouilles) et облапошить (grosso modo tricher). D'où donc le fait que le député se soit pris un tombereau d'emmerdes depuis.
  6. Et surtout pour le système de brouillage portatif le fantassin a déjà suffisamment de choses à porter, il n'est pas une mule et ne peut pas tout avoir. Or, un système de brouillage avec sa batterie ça pèse un âne mort. Peu de chances donc que ça devienne un attribut régulier du soldat débarqué.
  7. Tu veux qu'on parle de toutes les conneries que la diplomatie américaine pensait sur l'Europe centrale et orientale jusqu'aux années 60 ? Je t'assure, c'est extrêmement croustillant. Jette un coup d'oeil à leurs analyses sur la Yougoslavie, tu vas bien t'amuser. Même les Allemands étaient moins nuls et pourtant ils y ont mis du coeur.
  8. Laisse tomber ça vaut mieux. Je sais de quoi je parles.
  9. Un truc aussi avec Taïwan c'est qu'il s'agit d'une île. La logistique nécessaire à un débarquement et le ravitaillement des troupes débarquées est dantesque, et nécessite une domination navale et aérienne totale. Or, s'il y a bien une chose sur laquelle la marine chinoise est loin de pouvoir défier les USA, c'est la domination des mers, que ce soit en navires de lignes, en soums, ou en vecteurs aériens.
  10. Et l'armée tchadienne, c'est un autre morceau que le Mali ou la Centrafrique. Ce qui est d'ailleurs ironique étant donné que le pays est encore plus pauvre que ses voisins.
  11. Peut-être à voir avec la guerre des cartels, plutôt. Donc mauvais fil.
  12. Comme on dit à Strasbourg, tu peux toujours dire à un Alsacien qu'il n'est pas français, à condition de courir vite.
  13. Plus exactement, la définition de nation suit deux définitions possibles, nées au XIXème siècle puis qui se sont opposées sur la question de l'Alsace-Lorraine. L'école française, qui aujourd'hui l'a emporté dans la plupart des régions du monde, est celle d'Ernest Renan, soit "un plébiscite de tous les jours"*. La nation est alors nation précisément parce qu'un ensemble de personnes aux destins divers se sent appartenir à la même entité. Un Parisien Juif comme un Alsacien Protestant ou un Breton catholique peuvent à ce titre être français. C'est un héritage du vécu français avec le concept de nation, notamment les résultats du Grand Sanhédrin de 1806-1807 qui avait conclu que bien que de confession différente les Juifs de France se sentaient membres de la même communauté de destin que les autres habitants de France. L'école allemande considère que la nation est nécessairement culturelle et qu'un peuple partageant une culture ne peut qu'être une nation unique. Par exemple, von Herder puis ses successeurs comme Fichte estiment que chaque peuple a un Volksgeist particulier par nature, qui n'est pas miscible avec les autres et que l'on a par la langue et la culture, et que chaque Volk est supposé être unifié pour pouvoir accomplir sa destinée. D'où l'idée que les Alsaciens-Mosellans, bien que de nationalité et de coeur français, soient Allemands par nature car ils parlent le francique et le platt. *Le texte intégral de sa conférence à la Sorbonne est disponible ici : https://www.bmlisieux.com/archives/nation01.htm
  14. En 2015, le MinDef Russe annonçait 2300 T-14 sur cinq ans. Aujourd'hui moins de 40 ont été construits. Et la différence entre chiffres réels et chiffres annoncés est quasiment dans tous les programmes d'armement russes. Je te laisse imaginer le reste.
  15. Il ne faut pas oublier que la bataille de Bakhmut est avant tout une bataille politique et non militaire. Pour des questions diverses la ville est devenu un abcès politique en Russie et de ce fait il est devenu impératif pour les Ukrainiens d'en tirer tout le jus possible. Et l'intérêt de garder la ville vient de disparaître. En effet, d'un point de vue politique, la chute de la ville avant le 24 février et/ou le discours de Poutine aurait été à l'avantage des Russes : la propagande aurait pu en faire ses choux gras et dire que l'invincible armée russe continue d'avancer, etc. Cela permettait de remettre une pièce dans le soutien à la guerre. Passé le discours de Poutine et l'anniversaire de l'invasion, l'effet est exactement inverse : le discours de Poutine apparaît creux, la prise de la ville donne une impression de lassitude et de non-intérêt. En effet, par comparaison, la chute de la ville ne provoquerait pas une galvanisation de la mobilisation mais au contraire un effarement du genre "tout ça pour ça" qui rend la victoire creuse, surtout que les Russes se sont tellement empalés dessus qu'ils n'ont pas d'unités de manoeuvre dans le coin derrière pour tenter de franchir la ligne du canal à la hussarde. En tout cas, c'est le raisonnement que semblent suivre les décideurs ukrainiens. Par contre, il ne faut surtout pas occulter le fait qu'il s'agit d'une défaite : si Bakhmut a manifestement coûté cher, très cher à la Russie pour des pertes bien moindres côté ukrainien (une fois passé le choc de la nouvelle tactique des groupes successifs et de l'appui mortier, les pertes ont largement baissé avec une dispersion encore plus grande des troupes, alors que celle des Russes sont peu ou prou restées les mêmes), elle reste un carrefour routier important qui donne un grand nombre de pénétrantes possibles sur la ligne ukrainienne : notamment, le long de la T0504 qui fonce droit sur Konstantinyivka et la M03 qui part sur Kramatorsk. Sans parler évidemment de la sécurisation de la T0513 qui simplifie la logistique depuis Horlivka.
  16. C'est marrant tiens ils se concentrent précisément sur la période que j'ai mentionnée, c'est-à-dire les années 20. Après 1930 il n'y eut plus rien. De plus, renommer une ville nommée après Staline n'a rien de nationaliste dans les années 60 : je te ferai remarquer que c'est un an après que Stalingrad soit devenu Volgograd, or la ville n'est pas peuplée par grand-chose d'autre que des Russes.
  17. Tout faux. Si tu veux bien te référer aux liens que j'ai posté concernant l'Holodomor quelques pages plus avant, tu te rappelleras que d'une : -L'URSS n'a soutenu les nationalismes locaux que pour mieux lutter contre les élites russes blanches de tout poil -Une fois la victoire acquise, Lénine disparu et Staline fermement assis sur le trône, le braquet est parti complètement dans l'autre sens avec suppression des nationalismes -Le stalinisme a pratiqué la russification de manière encore plus violente que l'Empire russe avec une dispersion sciemment organisée des minorités ethniques et implantations de Russes à la place. Tous en ont fait les frais : un tiers du Kazakhstan est aujourd'hui peuplé de Russes, pareil chez les Baltes, en Géorgie, à Kaliningrad, dans le Caucase où les Coumans, Tatars et autres Circassiens ont pratiquement disparu, etc. -Le post-stalinisme n'a rien fait pour arranger les choses, bien content de cet état de fait et pouvant tout blâmer sur Staline tout en continuant la répression des nationalismes. Dans les années 80, quand un Ukrainien dit qu'il est un Soviétique ukrainien et pas russe, ça fait rire tout le monde à Moscou. -Et sans surprise à l'indépendance c'est le bordel, les frontières ethniques ayant même été brouillées entre minorités avec l'exemple typique du Haut-Karabagh. En conclusion, si les dix premières années de l'existence de l'URSS ont été relativement clémentes envers les nationalismes (et pas pour tous, c'est pas pour rien que les Républiques polonaises et ukrainiennes se sont mangés des invasions), dès la fin des années 1920 c'est fini et ce jusqu'à la disparition de l'URSS 70 ans plus tard. Ah, et mettre sur le même plan le traitement des Kanaks et celui des Ouïghours pareil c'est du foutage de gueule. D'ailleurs, si tu relis bien le discours que tu as posté, Poutine ne nie pas juste la souveraineté ukrainienne. IL NIE L'EXISTENCE MEME DE LEUR NATION. L'extrait que tu cites toi-même dis l'exact inverse de ce que tu racontes. Texto, il parle d'une "nation trine". Pas d'une nation différente. Pas d'une nation indépendante. Mais d'une nation russe avec juste quelques variantes locales.
  18. Le sous-sol du Donbass est également riche en de nombreuses ressources, que ce soit des métaux précieux, des terres rares, etc. Et le gisement concerné s'étend sur un triangle Karkhiv-Melitopol-Lougansk. Il s'y trouve également du gaz et un peu de pétrole. Sans ces terres, l'Ukraine est privée d'une bonne partie de ses terres cultivables et de la quasi-totalité de ses ressources minières.
  19. La Russie prétend être menacée par les Occidentaux : dans les faits, elle ne fait qu'étendre son champ d'action dans des zones qui sont "normalement" chasse gardée des Occidentaux alors que ces derniers se gardent bien d'intervenir dans le pré carré russe. Le rapport est là : le mouvement n'est pas agressif en soi mais il n'est justifié par aucun impératif de menace occidentale justifiable et au contraire vient menacer les plates-bandes occidentales.
  20. Après la logistique défaillante ne les a pas empêchés de s'acharner sur Kherson...
  21. Si un pays veut se sentir protégé, il n'a qu'à pas menacer ses voisins et donc les pousser vers ses ennemis. C'est pas plus compliqué que cela. La Russie se sent menacée par les Etats-Unis. Soit. Essaie-t-elle de garder de bonnes relations avec ses voisins pour se garder du danger américain et convaincre ses pays de ne pas laisser les Etats-Unis les séduire pour rentrer dans l'OTAN ? Non. La Russie, à la place, ne fait que menacer, prendre des postures agressives qui ô surprise rendent paranos ces mêmes voisins. Lesquels, à la première occasion venue, se jettent donc dans les bras des Etats-Unis qui ont pour mérite de ne pas les menacer ni nier leur souveraineté, eux. La Russie n'a pas à se plaindre de cet état de fait car elle en est pleine responsable. Pour compléter ce qu'a dit @CortoMaltese, si la Russie se sentait réellement menacée et avait un dilemme de sécurité craintif, elle aurait à la fois joué de la carotte et du bâton. Or, depuis quinze ans elle ne fait qu'employer le bâton. Or il ne s'agit pas d'une crainte mais d'une ambition. La Russie se pensait deuxième armée du monde, puissance nucléaire, navale, économique et commerciale, capable de se défendre contre tout envahisseur. Il ne pouvait y avoir un complexe de sécurité de ce côté-là. A l'opposé, la diplomatie russe depuis quinze ans montre tous les signes d'une politique de puissance, de contestation de l'ordre mondial et de postures agressives sur tous les horizons : en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et évidemment aussi en Europe. En Asie, la Russie a tenté de garder la main haute sur les ex-républiques soviétiques qui n'étaient indépendantes que de manière nominative, comme l'a montré l'intervention au Kazakhstan en janvier 2022. Au Moyen-Orient, la Russie a sciemment protégé un dictateur plusieurs fois criminel de guerre pour avoir accès à la Méditerranée depuis Latakié et contester l'hégémonie occidentale en Méditerranée. Dans le Caucase, elle nie la souveraineté géorgienne et la punit lorsque celle-ci essaye de s'éloigner de l'orbite russe, l'amputant de deux de ses provinces et menaçant directement la capitale en permanence. En Europe, elle n'a jamais cessé d'avoir une rhétorique agressive envers la Pologne, de nier la souveraineté des Etats baltes, ou du caractère national distinct de la Biélorussie et de l'Ukraine (sans même parler d'une souveraineté). Alors franchement, prétendre être menacée quand au contraire elle ne fait qu'agresser ses voisins, ce n'est pas crédible.
  22. Mais est-ce que la production d'obus pour les alimenter va suivre ?
  23. Je trouve quand même assez bizarre de parler de stratégie russe dans ce conflit. Tout au plus peut-on parler de plans qui se succèdent les uns aux autres après leurs échecs successifs. Reprenons la chronologie : on nous parle de "libérer" les séparatistes du Donbass d'un génocide*, de "dénazifier" l'Ukraine**, de la désarmer, et de s'assurer sa neutralité. De ces quatre objectifs, aucun n'a été rempli dans les premiers jours du conflit, à l'exception du deuxième : la destruction de deux bataillons Azov sur trois à Marioupol peut passer pour une dénazification en ignorant la métamorphose de l'unité depuis 2015. On passe au plan "Novorossiya" se limitant à Odessa-Karkhiv. C'est un échec quasi-immédiat avec la défaite autour de Mykolaiv et la libération puis le dégagement de Tchouhuiv, la plus importante ville de l'oblast de Karkhiv que les Russes aient réussi à prendre. On se retire donc sur juste Kherson+Zaporijjia+Donbass. C'est là encore un échec, car la prise de Sievierodonetsk ne peut donner lieu à aucune exploitation. Victoire opérative, défaite stratégique. Puis la grosse mandale dans la gueule : la contre-offensive de Koupiansk : en l'espace d'une semaine la Russie perd l'initiative sur deux fronts, doit reculer en catastrophe et y laisse beaucoup de plumes. Kherson parvient à être conservée mais est condamnée à terme, les Ukrainiens sont de nouveaux dans l'oblast de Lougansk. Défaite opérative et stratégique. Le plan devient une conservation des acquis avec objectif de repartir à l'assaut derrière, avec une fixation sur l'abcès de Bakhmut. La ville est condamnée depuis le début, mais les efforts nécessaires à sa chute sont disproportionnés, les attaques dans tous les sens sur les autres fronts se succèdent sans parvenir à forcer l'envoi d'autre choses que les réserves de chaque front ni épuiser l'armée ukrainienne, tout en dévorant ce que l'armée russe a de disponible. En témoigne l'empalement de la 155ème, les échecs répétés dans les bois autour de Kremnina dans lesquels on commence déjà à voir l'arrivée d'unités du deuxième échelon sensé exploiter la percée, etc. En bref, une stratégie à la Joffre qui grignote l'adversaire mais dévore les troupes. Non, je ne vois pas de cohérence dans la planification russe dans ce conflit. Une rationalité, oui, ils s'adaptent à la situation à chaque fois, et mieux que ce qui leur est souvent fait crédit. Mais de grand plan du joueur d'échec en 3 dimensions, nan, désolé, y'en a pas. *génocide de 12.000 morts dont les trois quarts sont des pertes militaires, rappelons-le. Sans parler du caractère mafieux et téléguidé des séparatistes dès le début. **Un pays où l'extrême-droite fait 2% aux élections, rappelons-le. Moins qu'en France, qu'en Allemagne... et qu'en Russie.
  24. Gerth, le gars à cause duquel un citoyen chinois a été emprisonné pendant neuf mois parce qu'il l'avait accusé d'avoir dérobé des secrets sur les armes nucléaires américaines, le tout sans preuve aucune ? Ah, et au passage les interférences russes dans la politique américaine ont été tellement nombreuses ces dernières années que tu as littéralement un article wikipédia entier (et très long pour les normes du site) dessus. https://en.wikipedia.org/wiki/Russian_interference_in_the_2016_United_States_elections Elles sont mêmes plus nombreuses et importantes que tout ce que les Etats-Unis ont fait en Russie ces trente dernières années, au passage. Donc franchement les nier et à la place inventer une conspiration tazu pour contrôler la Russie, c'est fumer un produit que je ne connais pas mais que j'essaierai bien à l'occasion.
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