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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. A ce sujet, il y a deux versions : 1) C'est X qui crée les problèmes. - Ça peut être la Grèce qui est tellement irresponsable qu'elle a failli détruire l'économie européenne. - L'Allemagne qui impose à tous une politique économique faillie afin de perpétuer ses avantages. - La Hongrie qui abandonne les valeurs européennes. - La Grande-Bretagne qui paralyse tout et insère le ver néolibéral dans le fruit. - ... et d'autres, sans compter les versions encore à venir... En résumé, il y a un pelé, un galeux d'où vient tout le mal. Que l'on crie haro sur lui, que l'on dévoue ce maudit animal et enfin la maladie qui nous frappe sera guérie, le malaise s'évanouira et tout ira pour le mieux dans la meilleure Union Européenne possible. Car oui, ce sont bien souvent les plus européistes qui en arrivent à croire l'une de ces idées. Ce n'est pas qu'ils l'aient eu au départ - au début c'est plutôt la bienveillance envers les voisins qui peut pousser à devenir européiste - mais l'évolution est bien naturelle après un temps. Car enfin il ne fait guère de doute que le Projet européen ne marche pas bien. Et il y a bien une raison, d'accord ? Donc il faut la chercher, c'est de la faute de quelqu'un, et une fois qu'on aura "traité" le cas du fautif tout s'arrangera sans doute. (puis, si avoir traité son cas ne suffit pas, c'est qu'il y en avait un deuxième, mais une fois réglé le compte de celui-là, à coup sûr tout ira bien. Non non non il n'y en aura pas de troisième, impossible) 2) Le projet européen est vicié par nature Ce n'est pas tel ou tel pays qui est le fautif - c'est-à-dire, pas plus qu'un autre - et il n'y a pas à proprement parler de ver dans le fruit. Non, car il n'y a pas de fruit "Union Européenne". Juste un ver : c'est le projet lui-même qui est en cause. Ça c'est une thèse que les souverainistes ne commencent pas tant à croire... qu'ils ne la pensaient dès le départ. Comment voulez-vous emménager avec tous vos voisins - même si vous vous entendez bien... en tant que voisins - dans une seule maison, et partager cuisine, douche, jusqu'aux toilettes, et payer les factures ensemble, et décider quoi regarder à la télé le soir, et supporter les cris du petit dernier des Untel et et et... sans finir par vous disputer ? Dans cette autre version, il n'y a pas de coupable, et nul besoin de vouer qui que ce soit aux gémonies - je rappelle qu'initialement "vouer aux gémonies" signifie un sacrifice humain expulsant brutalement quelqu'un de la communauté afin qu'elle en soit apaisée, et les dieux avec. Chacun jugera. Réfléchissez bien quand même... dans l'une de ces versions, il est nécessaire de préparer les couteaux et les bûchers afin de sacrifier quelqu'un pour la bonne entente de tous. "Qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière" Dans l'autre, non. Ça serait ballot de se tromper...
  2. Elle est plus difficile à allumer, mais surtout elle est très très très lente.
  3. Vraiment peur des Russes, les Allemands ? Les Anglais ? Les Italiens ? Hmmm il ne me semble pas avoir vu beaucoup d'articles dans Der Spiegel sur la menace d'invasion russe... Le fait que Allemagne, Pologne, Royaume-Uni, etc. etc. souhaitent appartenir à une organisation militaire sous responsabilité américaine ne fait pas de doute, mais n'est pas le sujet. Le sujet, c'est la proposition de déploiement militaire provocateur et contraire aux traités signés sur laquelle les Etats-Unis vont tenter d'obtenir l'approbation de tous. Et je crains bien qu'ils l'obtiennent effectivement.
  4. Si ça continue, va falloir que je fasse amende honorable auprès de Tancrède, à qui je disais tantôt prendre pour hypothèse que "Trump (avait) déjà "sorti toutes ses c..neries" type interdiction du territoire aux étrangers musulmans" The Donald s'est cependant surpassé. affirmant à la télévision que "I would borrow, knowing that if the economy crashed, you could make a deal", c'est-à-dire : j'emprunte en disant d'avance que si ça va mal je rembourserai moins. C'est sûr que dans ces conditions ça se bousculerait au portillon pour prêter aux Etats-Unis ! Ah non ! Perso je suis d'opinion que l'élection de Trump serait avantageuse pour la France - en tout cas de préférence à l'alternative c'est-à-dire celle de la Clinton - mais s'il essaie de souffler la jolie Julie à notre Flamby national alors là ça change tout ! Non, pas question de faire de la peine à l'homme au scooter ! J'oubliais, on affirme un peu vite que le candidat républicain à la présidence sera Donald Trump. En réalité il reste trois candidats dont chacun pourrait être nominé par les Républicains. Le suspense reste entier. Réponse à la convention en juillet.
  5. Oh si l'anglais resterait langue officielle, rien que du fait de l'Irlande, ou encore de Malte. Sans parler de l'Ecosse. Et elle resterait la plus utilisée et de loin. Légalement parlant, à cause de tel ou tel pays membre plutôt petit. Pratiquement, à cause de tel pays non membre plutôt très gros, et surtout "protecteur" attitré de la plupart des pays membre. Les transcripteurs de la NSA n'ont pas de souci à se faire.
  6. La bombe à hydrogène fonctionne avec du carburant thermonucléaire - deutérium-tritium en l'occurrence. Une bombe H de 1 Mt en contiendra quelques kilos. D'après les calculs "ordre de grandeur" que j'avais posté il y a 1 ou 2 pages, il faudrait quelques centaines de milliers de tonnes de carburant thermonucléaire pour un vaisseau interstellaire à 150 colons. Quant à une comète de 5 x 5 x 7 km, il lui faudrait des centaines de milliards de tonnes d'un tel carburant. Le carburant thermonucléaire le plus facile à trouver - pas à maîtriser - est la paire deutérium-deutérium. Dans ce cas qui est le plus favorable la source la plus facile de ce carburant est tout simplement l'eau des océans qui en contient 33 milligrammes par litre. Il faut donc 1) l'extraire et surtout 2) le lancer sur orbite... Ben si. Des centaines de milliers de tonnes - l'option que j'imaginais - c'est difficile et prospectif, mais il y a toute raison de penser que c'est effectivement possible. Des centaines de milliards de tonnes ? Un million de fois plus ? Non, pour propulser des comètes, astéroïdes et autres vaisseaux-arches pesant des milliards de tonnes sur une trajectoire interstellaire durant des siècles ou des millénaires - plutôt que des millions d'années - même l'antimatière n'y suffirait pas. Il faut une propulsion de type "Abracadabra" fournie par Harry Potter - voire "Warp drive", "aspirateur à matière négative" pour les détails. Si on s'en tient à ce qui est technologiquement envisageable même de manière très très prospective - les scénarios dont je parle - il n'y a pas de solution.
  7. Pas impossible. Une autre éventualité, même si moins probable : en cas de victoire du "Leave" disons par 50,4% des voix... il y a fort à parier pour que Bruxelles suggère et demande de refaire un référendum pour être bien sûr. Bon cela dit, ça marchait dans le passé le coup de refaire voter jusqu'à obtenir la "bonne" réponse, mais je ne crois pas que ça pourrait marcher encore. Un deuxième référendum ne changerait pas le résultat.
  8. Oh la belle ambiguïté. Avec cette formulation, impossible de savoir si tu les aimes bien et tu penses que le Brexit serait bon pour eux, ou si tu les aimes euh... un peu moins et tu penses que le Brexit serait mauvais pour eux et leur ferait les pieds. Dans le cas général je suis d'accord. Mais ça dépend quand même de savoir si on s'y trouve bien dans cette maison, et si dehors on voit plutôt de vertes prairies ou bien des monstres gluants avec des grandes dents. Personnellement, j'ai voté dans le sens de la victoire des monstres, c'est-à-dire du "Remain". Trop peur pour s'aventurer dehors. Error #404 - La page que vous avez demandée http://www.commentfoutredehorsunpaysmembresilveutpas.merdalors n'existe pas. Pour la question précise que tu poses, je n'ai pas d'info. Mais d'une manière générale, si les Britanniques prennent la poudre d'escampette, je crois que l'UE sera encore plus polarisée autour du pôle central allemand. L'un des autres grands pays de l'UE extérieur à l'Allemagne ne sera plus dans l'image, et non le moindre. Déjà que la France dans les circonstances actuelles est bien suiveuse des impulsions venues de Berlin, ça ne risque pas de s'arranger loin de là. Cela pourrait d'ailleurs être une manière dont la fin de l'UE serait accélérée. Il est dans la nature humaine d'abuser d'un pouvoir asymétrique voire excessif dont on se trouve disposer, l'Allemagne ces dernières années n'a guère donné de raison de douter qu'elle est humaine, et les conséquences en terme d' "esprit européen" chez les pays cochons PIGS comme chez les fascistes pays autoritaires genre Hongrie et Pologne sont déjà bien visibles. Si cette tendance est encore renforcée, avec un président français qui dans la durée - au-delà de 2017 et quel que soit son nom - continue à faire son Flamby - ou est-ce son Petit Nicolas - en face de la Chancellerie allemande quel que soit son occupant, la fin de l'UE sera avancée dans le temps. Aussi, ce ne sera pas nécessairement un divorce à l'amiable...
  9. Ben non, pas "rien" tout de même. Tu as pu retrouver l'information originelle dans une dépêche de l'AP qui disait "Speaking more broadly of U.S. and NATO relations with Russia, Carter said Moscow has chosen to move away from integration with the West" Le fait que le mot "integration" ne se retrouve pas dans la transcription officielle de l'entretien - si j'ai bien compris - ne signifie pas qu'il n'ait pas été prononcé par le MinDef américain. La dépêche de l'AP peut se baser sur des remarques plus informelles - "speaking more broadly" - mais tout de même publiques. Je trouve tout de même difficile à croire que l'AP ait inventé cette notion de Moscou qui "s'éloigne de l'intégration avec l'Occident", puisque c'est bien ce que leur dépêche dit. Le titre de paragraphe dans l'article que j'ai posté "La Russie refuse de s'intégrer à l'Occident" m'apparaît donc comme une reformulation légitime, non comme du sensationnalisme ou un manque de rigueur. Je suis d'accord qu'il serait discutable de dire qu'il existe une seule tendance dans la manière dont les Etats-Unis, et plus généralement les pays de leur suite, abordent la Russie. Même s'il existe bien une tendance dominante, au moins parce qu'elle est aux commandes à Washington, et risque de l'être encore plus à partir de novembre - sauf si Predator l'emporte sur Alien bien entendu. Pour ce qui est de l'irresponsabilité, pas d'accord. Aucun contributeur à ce sujet, ni à d'autres sur ce forum n'est irresponsable, quelles que soient ses opinions. Les irresponsables, ce sont ceux qui font semblant de croire que les Baltes sont en danger afin de mieux inquiéter la Russie en établissant des forces offensives à faible distance de sa deuxième ville, et en déchirant des traités signés au passage. Ceux-là, et ceux qui les suivent. Voilà qui est parler. Ce qui pose la question de la réunion de l'OTAN en juin où Carter prévoit d'obtenir sa "force rotative" aux frontières de la Russie. Qui pourrait apporter un peu de raison à l'affaire, dire "Non" et s'y tenir ? - Les Polonais, Baltes - non, ils ont totalement mordu à l'hameçon "We are here to protect you" - Les Anglais - non, ils sont en général sur une ligne plutôt anti-russe et de toute façon ont d'autres chats à fouetter, par exemple un référendum - Les Allemands - non, leur chancelière semble prête à suivre Obama sur ce point - Les Italiens, Espagnols - non, ils s'occupent probablement d'autre chose S'il faut être un peu réaliste, le seul qui puisse encore empêcher cette provocation stupide est le président français. Je veux bien "espérer contre toute espérance", mais j'avoue mon pessimisme.
  10. Voici par ailleurs le "poll of polls" c'est-à-dire la moyenne des sondages sur le Brexit, maintenu jour après jour sur cette page du FT. Ce 17 mai, l'indicateur est à 46% Remain et 44% Leave.
  11. Si je comprends bien, tu es aussi "pessimiste" que moi, sauf qu'étant pro-UE ton pessimisme à toi c'est de considérer qu'ils vont voter pour sortir ! Faut-il dire alors que ce sont les Français qui sont pessimistes... et qu'en parlant de l'Angleterre on pense en fait surtout à nous ?
  12. Bon, pour tenter de prendre le contre-pied de ce que je viens de dire : - J'ai essayé de me référer aux sondages antérieurs au référendum sur la constitution européenne de 2005. ... Raté. Le point d'inflexion lorsque les Non ont commencé à être plus nombreux que les Oui - lesquels étaient initialement largement en tête - ce point d'inflexion était en gros deux mois avant le jour du vote. Or aucun point d'inflexion n'a été observé encore pour le vote anglais, qui est dans moins d'un mois et demi. Certes comparaison n'est pas raison, mais enfin ça n'insiste guère à l'optimisme penser que les Anglais vont sortir de l'UE. - Il reste quand même la possibilité d'un événement "fort" peu de temps avant le vote, et de l'impact a priori imprévisible qu'il pourrait avoir sur le résultat. On peut penser à un attentat, ou encore une recrudescence brusque de la migration chaotique à partir par exemple de la Libye cette fois. Ou encore tout simplement une bonne vieille crise financière dans l'un ou l'autre pays, avec grosse frayeur sur "les marchés" et gros panpan-cucul de Bruxelles sur le fondement du pays "fautif" dépouillé au passage de toute souveraineté et toute dignité. Je dis ça, il ne faut pas surestimer la probabilité non plus hein... c'est pas comme si c'était déjà arrivé dans un passé récent Y en a qui a dit que les Anglais vont quitter la Merveilleuse UE ! Qu'il se dénonce ! ... ou plus sérieusement pourrait-il expliquer ses raisons ?
  13. Moi j'ai pas de solution originale à proposer, mais je fournis un peu de motivation pour vous donner du cœur à l'ouvrage
  14. Ouep, moi aussi. Je suis d'ailleurs le premier à voter semble-t-il. Ça n'est qu'une impression bien sûr, les sondages sont quand même très partagés, donc on pourrait être surpris. Mais en pensant moi aussi aux Écossais, je me dis que le conservatisme l'emportera, et le conservatisme bien sûr c'est l'UE. Et puis cojones ce n'est pas un mot anglais.
  15. Je confirme, il est bien ton scénar ! Je sais pas trop pourquoi, il m'a rappelé quelque chose... impossible de comprendre exactement quoi... comme s'il ressemblait assez à une situation réelle. Ça doit être une illusion. Maintenant, la raison principale pour laquelle le fil a tourné court, c'est à mon avis que les contributeurs ont trouvé la solution pour Vladimir Mahmoud Von Cheng, donc il ne restait plus grand chose à dire.
  16. Oui. Pour accélérer à 8% de la vitesse de la lumière, il faut 4 tonnes de carburant thermonucléaire pour chaque tonne de vaisseau. Même avec des hypothèses assez optimistes sur le type de moteur qu'on puisse construire - fusion à confinement inertiel - et sur ses performances. Or, le carburant thermonucléaire, ça ne se trouve pas sous le pas d'un cheval. On en avait déjà parlé : on ne trouvera dans cette comète pratiquement aucun carburant thermonucléaire. Il faudra donc l'amener de l'extérieur. Soit 4 x la masse de la comète, c'est-à-dire de l'ordre de 350 milliards de tonnes de carburant thermonucléaire, vu les dimensions que tu donnes. Tu les prends où ?
  17. Personnage fascinant de fait... Inventeur du procédé de production des engrais artificiels qui a permis de nourrir tant d'hommes - et soutien décidé de la guerre chimique afin d'obtenir la victoire dans la Grande Guerre pour la seule nation civilisée, l'Allemagne. Avant d'être rejetée par la même quelques années plus tard du fait de sa mère juive, lorsqu'elle se fut choisi Hitler comme chef, et de mourir en exil, ce qui du moins lui évita d'apprendre que le Zyklon B dont le procédé de production avait été mis au point par son laboratoire devait servir plus tard à tuer des millions d'hommes, pour la plupart des Juifs. Tout comme le personnage de Clara Immerwahr sa première épouse. Et son suicide en 1915, peut-être en partie parce qu'il avait une liaison, mais surtout parce que, chimiste elle-même, elle se refusait de voir la chimie servir à produire des poisons de masse utilisés pour les combats.
  18. Quelques précisions sur le déploiement "rotatif" en Europe de l'est vers lequel les Etats-Unis poussent et pèsent de tout leur poids. Nous parlerions donc d'une force de deux brigades, l'une américaine et blindée, l'autre européenne et "rotative". A noter qu'une force "rotative" se trouvera ponctuellement dépasser son effectif, au moment de la relève d'une unité par une autre. Théoriquement, cela pourrait aller jusqu'à un doublement ponctuel pendant un court laps de temps, doublement périodique à chaque rotation. Donc la présence de trois brigades au total pendant ce laps de temps. Sans compter bien sûr que des bases déjà opérationnelles auront peut-être plus de facilité à accueillir d'éventuels renforts impromptus. Je ne sais pas moi, des exercices et manœuvres. Nan, juste au cas où vous voudriez vous mettre dans la peau du CEMA russe et vous demander "Quelle force déjà sur place l'OTAN pourrait-elle utiliser pour monter une opération offensive surprise ?" Bien sûr, les Russes étant historiquement connus comme très relax et confiants, ils ne se poseront certainement pas la question...
  19. Déjà dit à propos d'un survol semblable par un autre Sukhoï-24 en Mer Noire en 2014. Et parfaitement invérifiable en effet. Personnellement, j'ai de gros doutes. Déjà en 2014 c'était de l'ordre de la rumeur pas plus.
  20. Réponse du berger à la bergère. De fait, si Trump est élu, ces deux-là ne s'entendront guère... Ben c'est simple, ça prouverait que pour être élu à la tête d'un pays anglo-saxon, l'exigence fondamentale est d'avoir beaucoup de cheveux blond filasse en bataille. Attention : de ce point de vue, l'un de ces deux hommes est un imposteur !
  21. Où mettre cette nouvelle bizarroïde mais finalement intéressante ? Eh, dans le fil du pays qui a conçu pour son armée ce jeu à base de 5 pays fictifs. De quoi s'agit-il ? De préparer la guerre, sans annoncer clairement ce qu'on prépare. Oui, car en donnant des noms fictifs, en décrivant des politiques générales, des structures de pouvoir etc. imaginaires, on évite de froisser des sensibilités puisque personne ne peut comprendre de qui au juste est-ce qu'on parle. Personne ? Voire... Allez, on fait un test : vous les reconnaissez ? Nan, parce que "Ariana" c'est "Gorgas" eux c'est des gentils puisque Mais "Donovia" en revanche oulalah Bien sûr, cette représentation de la politique internationale sous forme d'histoire pour (petit) enfant avec les gentils et les méchants - et la cavalerie qui arrive toujours à temps, et le chef des gentils qui signe le contrat épouse la princesse à la fin, ce n'est qu'une fiction pour les besoins de l'exercice. Heureusement, la vision des réalités internationales présentée par le gouvernement américain et plus d'un de ses médias est incomparablement plus nuancée.
  22. Article intéressant Optimal Worldship Populations concernant la population minimale permettant de maintenir une diversité génétique suffisante pour un voyage interstellaire multi-générationnel. La thèse de l'auteur, appuyée par des études sur l'évolution de la fréquence d'un gène dans une population au fil des générations en fonction de la population de départ, est que les effectifs imaginés précédemment "150 colons" sur lesquels certains de mes scénarios ci-dessus s'appuient sont en fait beaucoup trop faibles si le voyage dure des siècles. Voici un article sur l'étude de l'anthropologue John Moore en 2002 qui arrivait à un effectif de 150 à 180 pour un voyage jusqu'à 2 000 ans. Et voici un schéma extrait de l'étude de Cameron Smith en 2014, qui lui s'est attaché à l'angle génétique plutôt que sociologique pour évaluer la population minimale. Le résultat est clair : avec 150 personnes, 80% de la diversité génétique initiale est perdue en à peine 300 ans. Et même avec 500 personnes - par exemple 3 vaisseaux chacun avec une "tribu" de 150-180 personnes - la perte de diversité génétique sur 300 ans dépasse les 50%. Ajoutant au paramètre de diversité génétique le risque de catastrophe sur la population à un moment quelconque de la traversée - épidémie, panne mécanique catastrophique, etc. - Smith parvient à des arguments supplémentaires contre les populations trop petites. Voir quelques autres de ses graphiques ici. Tout en soulignant que l'idéal serait une population de plusieurs dizaines de milliers de colons, il conclut qu'un effectif de 10 000 devrait tout de même suffire à maintenir une bonne diversité génétique dans la durée. A répartir sur 5 vaisseaux de 2 000 personnes afin de limiter le risque qu'une seule catastrophe cause la perte de l'ensemble de l'expédition - ligne verte dans le schéma ci-dessous. Personnellement, je ne suis pas convaincu qu'un vaisseau interstellaire pour 2 000 personnes soit moindrement réaliste pour ce qui est de la physique tel que nous la connaissons et de la technologie telle que nous pouvons l'envisager même à très long terme. Déjà qu'un vaisseau pour 150 personnes est vraiment aux limites des limites des limites, comme exposé dans certains posts plus haut... J'imaginerais davantage trois vaisseaux avec chacun une "tribu" - voir l'étude de John Moore de 2002 - de 150 personnes, voyageant de conserve avec échanges notamment matrimoniaux, et sur une durée limitée à 200 ans - ce qui à 8% de la vitesse de la lumière comme je l'envisageais plus haut donne quand même accès à pas mal de systèmes potentiellement intéressants. Durée au cours de laquelle ils devraient perdre environ 40% de leur diversité génétique initiale... ce qui est fort dommage certes, mais a tout de même l'air globalement jouable, certainement davantage que des vaisseaux encore dix fois plus grands que ceux déjà monstrueux nécessaires à 150 personnes ! Ensuite, une fois arrivés et la colonisation démarrant, une variabilité génétique supplémentaire pourrait être introduite avec du sperme congelé - s'il est possible de le conserver des siècles, m'enfin il faut bien que les biologistes fassent leur part du boulot mince ! - basé sur une règle comme quoi si un couple a trois à cinq enfants, un ou deux d'entre eux ne seront pas issus du mari, mais obtenus par fécondation artificielle. Il faudrait faire des calculs avec Matlab, mais à mon avis appliquer cette règle pendant trois ou quatre générations suffira amplement à introduire suffisamment de diversité génétique supplémentaire dans la population en croissance de la colonie afin d'éviter tout risque de maladie génétique de long terme. Et du point de vue de la vie des colons, de leur société voire de leur stabilité mentale, ce serait quand même une contrainte beaucoup moins lourde que tous les scénarios genre biologiste fou et que j'implante carrément des embryons, ou je fais élever des enfants par des machines j'en passe et des pires ...
  23. Je ne sais plus quel milliardaire ou directeur de banque ou d'entreprise disait "L'étonnant n'est pas que les hommes politiques soient à vendre... l'étonnant, c'est que ce soit si bon marché !" Vu les circonstances, en pratique à qui leur poulain est opposé, le prix risque d'augmenter cette année. Mais pas de doute : les acheteurs suivront. Même si c'est un poil plus cher, ça reste des clopinettes comparé aux bénéfices.
  24. Le site "Faiseur de paix" qui lance une chasse aux journalistes non conformes ? En voilà qui sont bien mal nommés ...
  25. Ce qui crée cet effet de surprise, au fond, c'est cette fiction sur laquelle est basée une bonne partie du droit des affaires, du droit commercial etc., celle d'une "personnalité" des entreprises. La fiction est fort utile quand il s'agit d'expliquer, par exemple, pourquoi une entreprise n'appartient pas à ses salariés, mais à ceux qui possèdent son capital. Mais une autre de ses conséquences est qu'à la différence des personnalités réelles, qui sont bien évidemment différentes en Allemagne de ce qu'elles étaient à l'époque nazie - Monsieur Schmidt n'a rien à voir avec son grand-père même si celui-ci était un nazi, Mademoiselle Brandt n'a rien à voir avec son arrière-grand-père même s'il était SS - les personnalités fictives que sont les entreprises n'ont elles pas de raison d'avoir changé. Enfin, dans certains cas, elles ont changé de nom tout de même. Il vaut sans doute mieux pour IG Farben, producteur du fameux Zyklon B le poison utilisé pour les massacres par chambre à gaz, s'appeler aujourd'hui BASF...
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