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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Article intéressant du Monde Guerre en Ukraine : la métamorphose d’Emmanuel Macron, colombe devenue faucon (texte complet sur ce lien) Avec notamment cette saillie le 21 février dernier « De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa », lâche, d’un air dégagé, le chef de l’Etat devant une poignée d’invités On apprend certaines choses sur l'année 2022 La prise de conscience que Vladimir Poutine est enfermé dans sa logique guerrière et révisionniste, est progressive, indique l’entourage du président français. « Call » après « call », l’Elysée observe que le président russe ne formule plus de but stratégique. Les conversations tournent en rond. (...) « Le président a été au bout de la recherche diplomatique. Il y a eu une longue période où il a continué à parler avec Vladimir Poutine. A un moment, il a cessé », souligne-t-on Rue du Faubourg Saint-Honoré, pour justifier ce changement de pied. « Une radicalisation par déception », interprète un ancien ministre. Et sur un début d'examen de l'option troupes au sol dès juin 2023 Dès cette époque, l’envoi de « troupes au sol » (« boots on the ground », dans le langage militaire) devient une option examinée par les autorités françaises, dans le plus grand secret. Elle est évoquée lors d’un conseil de défense, le 12 juin 2023 à l’Elysée. « Le rôle des militaires est de toujours préparer le maximum d’options possibles, de façon à aider à la décision politico-militaire du président de la République », explique Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de terre, pour lequel il ne faut pas voir dans l’annonce de M. Macron une escalade improvisée sur un coin de table. « Ce que dit le président de la République est d’abord un message politique et stratégique. Le premier objectif est d’envoyer [à la Russie] un signal de volonté et d’engagement dans la durée », assure l’officier supérieur. Ainsi que l'inquiétude qui tenaille à fin 2023 A l’approche de Noël, François Bayrou sort d’une réunion à l’Elysée la mine sombre. Le patron du MoDem et le chef de l’Etat parlent du « rendez-vous avec la nation » qu’Emmanuel Macron prépare pour le mois de janvier afin de relancer un quinquennat en panne. Mais il est aussi question de l’Ukraine. « Emmanuel Macron est inquiet, dit le maire de Pau à l’un de ses proches. Je partage son avis. Ça ne sent pas bon. » Sur une réaction en février 2024 que l'auteur de l'article du Monde décrit comme très vive Deux jours plus tard, l’Elysée est saisi d’effroi en lisant le tweet de l’ancien premier ministre russe, Dmitri Medvedev, compris comme une menace de mort : « Macron semble avoir eu tellement peur d’un assassinat réel ou présumé dans la ville nazie de Kiev qu’il a non seulement annulé son voyage dans cette ville, mais a également décidé de partager la capacité nucléaire avec d’autres Européens », écrit le fidèle de Vladimir Poutine. Et un rappel de la situation actuelle du pays Mais l’initiative du président français, mal comprise à l’international, peine aussi à être lisible par les Français. Pour l’heure, deux tiers d’entre eux rejettent l’idée d’envoyer des troupes à Odessa… La suite ce soir, peut-être ? Si j'en crois l'article, la saillie du président le 21 février ne fait que confirmer la stratégie qui se dessine, et voici le scénario le plus probable, avec deux variantes : 1. La Russie parvient, très probablement cette année, à déborder ou faire s'effondrer la défense ukrainienne. Les FAR se dirigent vers Odessa et/ou Kiev 2. La France déploie un certain nombre de personnels militaires avec statut officiel et rôle de soutien, à Kiev et/ou Odessa, pour aider depuis l'arrière (mais ce ne sera qu'à la marge) les FAU à tenter de s'opposer à l'avancée russe, mais surtout pour tenter d'intimider le président russe, espérant le faire renoncer à continuer d'avancer vers une prise de contrôle totale de l'Ukraine en lui faisant craindre que la France lui fasse la guerre en Ukraine. La France est pratiquement seule dans cette stratégie (petit nombre de militaires tchèques, lituaniens et estoniens) 3. Conscient du rapport de forces, Poutine applique la même stratégie que le Hezbollah en 1983 au Liban pour faire partir les militaires américains et français déployés à Beyrouth, qui les avait attaqué à la bombe. Des missiles frappent et tuent plusieurs dizaines de militaires français 4a. Le président décide le retrait, comme Reagan et Mitterrand en 1983 ==>La Russie achève la prise de contrôle de l'Ukraine. Plusieurs dizaines de soldats français sont morts pour rien 4b. Le président décide la guerre à la Russie en Ukraine. Les FAF appliquent le maximum de leur contrat opérationnel et déploient 15 000 combattants de l'AdT bien armés et bien entraînés en Ukraine ainsi que 40 avions de combat redoutables de type Rafale. Avec le reste des FAU ainsi que de petites unités tchèques, lituaniennes et estoniennes, ils s'opposent à l'avancée de 400 à 500 000 combattants russes moins bien équipés mais éprouvés et dotés de drones adaptés à la guerre nouvelle ainsi que de 1 000 avions de combat dont aucun n'est équivalent aux Rafales mais dont beaucoup sont tout de même très performants (Su-35, dernières versions du Su-30 notamment) La guerre dure plus longtemps et coûte plus cher à la Russie. Les FAF perdent plusieurs milliers de tués et plusieurs fois autant de blessés, mais malgré les renforts reçus finissent par être balayées par des forces extrêmement supérieures en nombre. Les 40 Rafale causent des dégâts majeurs à l'AdA russe mais finissent par être débordés eux aussi ==>La Russie achève la prise de contrôle de l'Ukraine. La dernière guerre de la France contre la Russie était dans les années 1850, et c'était une victoire. La guerre suivante est en 2024 et c'est une défaite De mon point de vue, cette stratégie est mauvaise, parce que ses conséquences possibles sont mauvaises
  2. Je suis d'opinion que Poutine ne risquerait pas une attaque contre un pays Balte - la cible suivante la plus évidente - sur la simple déclaration de Trump comme quoi "je ne défendrai pas un pays qui ne met pas 2% du PIB dans sa défense". D'autant que les Baltes sont à plus de 2%. Et il y a l'imprévisibilité indéniable de Trump. Le risque serait grand pour Moscou, et Poutine même s'il est à l'évidence capable de prendre des décisions très dures voir le 24 février 2022 est à mon avis loin d'être un risque-tout. C'est pourquoi je vois la nécessité pour d'autres que les Américains de défendre les pays européens de l'OTAN à plus tard que janvier prochain, même dans le pire des cas. 2026 au plus tôt si Trump décidait "on se barre !", 2028 beaucoup plus probablement dans une stratégie type Sumantra Maitra de transition rapide vers un OTAN reconfiguré où les Américains ont toujours un rôle mais pas vis-à-vis de la Russie. Cela dit, si j'étais Estonien, Letton ou Lituanien, je ne dis pas que je serais confiant à 100%
  3. Les éléments de langage, il ne faut pas en exagérer la valeur je pense. Poutine jure ses grands dieux qu'il n'a aucun projet d'attaquer un autre pays que l'Ukraine, mais il faut noter aussi qu'il n'avait aucun projet d'attaquer l'Ukraine, et d'ailleurs... qu'il ne l'a pas fait. Ben non, il n'a fait qu'intervenir pour protéger les républiques du Donbass de la menace de génocide et cette opération spéciale n'est pas une attaque. Du moins c'est son discours. Les éléments de langage ont une certaine valeur cependant. Notons que Lavrov dit depuis fin novembre 2023 que "la Moldavie est destinée à devenir la prochaine victime de la guerre hybride déclenchée par l'Occident contre la Russie". Et le 1er mars il a précisé que le gouvernement moldave est le "régime de Chisinau" qui suit "les traces du régime de Kiev". Ces éléments de langage me semblent clairs. D'autre part, en plus des éléments de langage, il faut tenir compte aussi évidemment des rapports de force. Or les Etats-Unis, qui concentrent beaucoup plus de puissance militaire que les 31 autres membres de l'alliance atlantique pris ensemble, ont confirmé notamment le 31 mai 2022 par la voix de leur président Biden que Tant que les États-Unis ou leurs alliés ne seront pas attaqués, nous ne nous engagerons pas directement dans ce conflit, que ce soit en envoyant des troupes américaines combattre en Ukraine ou en attaquant les forces russes ce qui revient à dire que si les alliés des Etats-Unis, c'est-à-dire les membres de l'OTAN, sont attaqués, Washington fera la guerre. Compte tenu du rapport de forces entre les Etats-Unis et la Russie, il y a fort à parier que Moscou ne se risquera pas à attaquer aucun membre de l'OTAN. Du moins tant que les Etats-Unis maintiendront leur protection, ce qui durera au strict minimum jusqu'en janvier prochain, très probablement au moins un à trois ans de plus même si Trump est élu et décide de dégager son pays de la défense de l'Europe car cela ne se fait pas d'un jour sur l'autre. ==>Donc, en cas de défaite de Kiev, Moscou prendra le contrôle de l'Ukraine, de la Moldavie, et pas davantage Du moins pour l'instant, à mon avis jusqu'en 2026-2028 au minimum
  4. A ce sujet - qui n'est pas HS donc je rebondis - on peut noter que les Allemands sont exactement sur la même position que les Français 76 pour cent des Allemands soutiennent le rejet clair du gouvernement fédéral des troupes terrestres, selon une enquête Forsa commandée par Stern . 18 % estiment qu'il n'est pas juste d'exclure le recours aux troupes terrestres de l'OTAN dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie Il se trouve simplement que sur ce sujet, entre gouvernement français et gouvernement allemand, l'un met en avant la position consensuelle dans la population de son pays, tandis que l'autre s'en écarte Je partage une partie de ce que tu exprimes (probablement pas la totalité) Je pense cependant possible d'échanger des nouvelles et des avis et analyses sur les conséquences géopolitiques et économiques de la guerre d'Ukraine sans parler de politique intérieure, je trouverais dommage que les modérateurs soient incités à geler ce fil à nouveau. Donc je suggère que nous appliquions effectivement les règles du forum en évitant autant que faire se peut de s'étendre sur des opinions européistes, souverainistes, soutenant tel ou tel parti en France Toutes opinions respectables en soi certes mais... y a la charte Et OUI, ça doit à mon avis s'appliquer aussi aux opinions européistes, macronistes, pro-PS ou -LR ou critiques du RN de R! ou de LFI... chers coforumeurs concernés
  5. Communication du président russe - Poutine nie avoir jamais envisagé d'utiliser des armes nucléaires dans le cadre de la guerre d'Ukraine Parlant des armes nucléaires tactiques, le président a souligné qu'il n'avait jamais existé de nécessité de les utiliser lors de l'opération spéciale en Ukraine. Lorsqu’on lui a demandé si cela signifiait qu’une telle pensée ne lui était jamais venue à l’esprit, Poutine a répondu : « Non, pourquoi faire ?" - Le président russe en a remis une couche dans la propagande tiers-mondiste mensongère d'extrême-gauche Poutine a appelé l’Occident à prendre conscience de la fin du « bal des vampires » Les élites occidentales « se sont habituées à se remplir le ventre de chair humaine depuis des siècles », a déclaré Vladimir Poutine à propos de l’exploitation d’autres États par les pays occidentaux. (...) Dans une interview, le président a déclaré que le « soi-disant milliard d’or » a pratiquement « parasité les autres nations » pendant des siècles : il a exploité des pays et des peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine - Enfin, le plus intéressant, Poutine a parlé des "lignes rouges", et il me semble que son discours fait la distinction entre des pays qui parlent de ne plus avoir de ligne rouge vis-à-vis de la Russie mais qui savent bien qu'ils sont protégés des conséquences (la France ?) et des "petits pays" qui en parlent mais pourraient bien en subir des conséquences (la Lituanie ?) Poutine a mis en garde contre une réaction miroir de la Russie à la levée des lignes rouges à son encontre. Selon lui, les pays qui ne subiront pas les conséquences de telles actions appellent à des politiques plus strictes. (...) "Quant aux Etats qui disent qu'ils n'ont pas de lignes rouges par rapport à la Russie, ils doivent comprendre qu'en Russie il n'y aura pas non plus de lignes rouges par rapport à ces Etats", a-t-il déclaré. Poutine a assuré que la Russie traitait les petits pays européens avec respect. Cependant, ceux d’entre eux qui appellent à « durcir la politique à l’égard de la Russie et à prendre des mesures extrêmes, y compris l’envoi de troupes, etc. », ne ressentiront pas les conséquences de telles déclarations et ils en sont conscients. « Mais ceux qui peuvent le ressentir se comportent avec beaucoup plus de retenue. Et à juste titre », a souligné Poutine. La thèse sur l'abolition des lignes rouges a été exprimée dans le contexte d'une discussion sur l'initiative d'envoyer des forces armées occidentales en Ukraine. « En commençant à parler [de l’envoi de troupes], nous éliminons les lignes rouges que nous nous sommes imposées », a déclaré le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis à la mi-mars. Le président français Emmanuel Macron n’a pas exclu une situation dans laquelle l’Occident enverrait des troupes en Ukraine fin février. Il a expliqué qu'il n'y a pas de plans précis, mais qu'il faut être prêt à tout. Les États-Unis, les pays d’Europe occidentale et les dirigeants de l’OTAN ont assuré qu’ils n’enverraient pas de personnel militaire. Si je comprends bien ce que dit Poutine, il fait la distinction entre trois types de pays - Ceux qui ont compris qu'ils pourraient subir des conséquences de l'envoi de troupes en Ukraine et pratiquent la retenue "à juste titre" - Ceux qui sont protégés des conséquences et se lâchent, je ne vois que la France - Ceux qui ne sont pas protégés, qui appellent à envoyer des troupes. Des "petits pays", que la Russie "respecte"... mais. Je ne vois que la Lituanie C'est à la fois reconnaître en filigrane que la dissuasion nucléaire française est un facteur, et aussi la distance entre Russie et France, Moscou a des armes conventionnelles qui peuvent nous frapper mais pas tant que ça. Et rappeler que bien d'autres pays ne sont pas dans la même position ...
  6. Je vois tout le monde d'une manière générale être plus qu'un peu troublé. Ce qui se manifeste de manière différente suivant les personnes, Macron et Scholz par exemple ont des réactions très différentes Sur le plan humain je crois que ça appelle beaucoup de compréhension. Des gens qui tombent de l'armoire (Quoi, l'Ukraine peut perdre complètement ? Quoi, Washington peut vraiment s'en aller ?) subissent un choc émotionnel et il ne faut pas les juger si leurs réactions manquent un peu de sang froid Le problème est qu'il s'agit de dirigeants. Un peu plus de prévoyance, ne serait ce que d'avoir regardé en face à l'avance la possibilité réelle de cette évolution des choses, en avoir peut être déjà discuté à l'avance avec les autres dirigeants européens... Ça aurait été pas mal
  7. Tout à fait. Et cela restera vrai... jusqu'au moment où ça ne le sera plus. Ce qui pourrait être dans quelques très petites années, si d'une part Trump est élu d'autre part il arrive à mettre en place une politique cohérente cette fois ci Aucun de nos voisins ne le souhaite. Et ce n'est pas le seul scénario pour l'avenir. Mais c'en est un Absolument. Beaucoup trop forte quand il s'agit d'imposer des décisions aux Etats en dehors de toute légitimité démocratique. Mais j'arrête là cette (courte) digression dans le débat européistes vs souverainistes, qui n'a pas sa place sur ce fil Je parierais pour Varsovie, même si on ne peut exclure Paris Le scénario du pire Victoire russe en Ukraine en 2024 ou 25 + Retrait américain de la défense de l'Europe dans la période 2025-28 est de plus en plus pris en compte. Donc on discute de plus en plus, on s'interroge, les téléphones chauffent et les sommets se prolongeront jusqu'au petit matin dans des salles enfumées Ce qui est une bonne chose. Le pire serait de continuer à regarder les petites fleurs et écouter les petits oiseaux
  8. Pas mal, pas mal ... Bon, il manque la bière, tout de même...
  9. Alexis

    Boeing

    "Nous sommes attristés par le décès de M. Barnett et nos pensées vont à sa famille et à ses amis." (Boeing) Un lanceur d'alerte sur les procédures qualité défectueuses de Boeing... se suicide entre deux témoignages auprès de la justice John Barnett a travaillé pour Boeing pendant 32 ans, jusqu'à sa retraite en 2017. Les jours précédant sa mort, il avait témoigné dans le cadre d'un procès intenté à l'entreprise par un lanceur d'alerte (...) L'homme de 62 ans est mort d'une blessure "auto-infligée" le 9 mars et la police a ouvert une enquête (...) Boeing a nié ces affirmations. Toutefois, un examen effectué en 2017 par l'autorité de régulation américaine, la Federal Aviation Administration (FAA), a confirmé certaines des préoccupations de M. Barnett. (...) Au moment de son décès, M. Barnett se trouvait à Charleston pour des entretiens juridiques liés à cette affaire. La semaine dernière, il a fait une déposition officielle au cours de laquelle il a été interrogé par les avocats de Boeing, avant d'être contre-interrogé par son propre avocat. Il devait se soumettre à un nouvel interrogatoire samedi. Lorsqu'il ne s'est pas présenté, des recherches ont été effectuées à son hôtel. Il a ensuite été retrouvé mort dans son camion sur le parking de l'hôtel. (...) Son décès survient à un moment où les normes de production de Boeing et de son principal fournisseur, Spirit Aerosystems, font l'objet d'un examen minutieux. Heureusement que John Barnett n'était pas russe et qu'il n'est pas tombé d'une fenêtre Sinon, on pourrait se méprendre, et on jaserait...
  10. C'est peu factuel, je dois le reconnaître. Les deux arguments que je peux citer tout de même : - Il ne semble pas être dans l'intérêt de Zelensky de dissuader publiquement Macron de faire quelque chose qui pourrait aider l'Ukraine sur le terrain, même un peu et indirectement (puisqu'à l'arrière) Il y a donc quelque chose de surprenant, et il doit bien pourtant y avoir une explication - Les dirigeants de l'OTAN les plus clairement opposés à l'idée mise en avant par Macron (je pense avant tout à Biden et Scholz) le sont avant tout à cause des risques perçus, y compris de fil en aiguille peut-être pour eux-mêmes. Ils pourraient rechercher un moyen de contrer l'idée du président français, et ils ont une certaine influence sur Zelensky Ces deux points ensemble sont loin d'être une preuve, à me relire. Je vais le ranger dans le rayon de mes suspicions...
  11. Rôoooh tu es dur avec toi-même Je ne suis pas sûr que tu sois un si mauvais sujet que ça ...
  12. Je vais faire mon complotiste Si, si, parfois... il faut. Parce que parfois y a des gens qui causent et qui s'entendent hors caméra. Et s'entendre sans le dire, c'est une forme de complot (même si ce n'est pas forcément un complot très honteux) Donc supposer que dans tel cas des gens se sont entendus sans le dire, c'est du complotisme Je me demande si certains pays alliés de l'Ukraine n'auraient pas pu demander au président Zelensky de bien vouloir éloigner l'idée émise par ce gêneur de président français. Parce qu'on lui a bien dit qu'on ne voulait pas. Et il n'écoute pas, il continue à en parler, alors qu'il doit se taire. Et si c'est un pays qui fournit à l'Ukraine la très grande majorité de son renseignement opérationnel et stratégique qui le demande à Zelensky (même si actuellement il n'envoie plus d'aide)... Ou si c'est le pays européen qui fournit le plus d'aide à l'Ukraine (même s'il refuse de lui envoyer des taureaux)... Serait-il raisonnable pour le président ukrainien de ne pas les écouter ? Bon, personnellement je ne pense pas que c'était une bonne idée, donc je ne vais pas me plaindre. Mais quand c'est cousu de fil blanc, autant le dire...
  13. C'est personnel, mais je continue d'avoir du mal à ne pas identifier les rouges avec les cocos... Ne le dites pas aux Républicains, surtout ... Visiblement, M'dame Skabeeva a sa petite idée... C'est la méthode secrète par laquelle Trump compte mettre fin au conflit en 24 heures. Cette méthode nous convient Bon, méthode "secrète"... On se doutait bien de quelque chose hein, ce n'est pas totalement une surprise Si encore y avait des images ! ==> [ ]
  14. A Paris c'est la Tour Eiffel. A Cologne la cathédrale. A Londres Big Ben. A Rio la statue du Christ. ...Et à Oulan-Oude sa tête géante de Lénine. Ça se tient. A chacun son truc
  15. Pour renforcer la capacité de projection de puissance à distance de tous les pays européens qui attachent du prix à cette capacité. Ça fait du monde... - La France - Le pays des Grenouilles - La Belgique du Sud - La partie ouest de l'Empire de Charlemagne - La patrie des droits de l'homme - La Gaule transalpine - La Suisse de l'Ouest ... et j'en oublie !
  16. Faut mettre le son. Si, si... mettre le son
  17. Selon le New York Times, l'Ukraine pourrait mettre en oeuvre des F-16 dès le mois de juillet. Mais seulement 6 parmi 45. Si tout va bien. Seuls 12 pilotes sont en cours d'entraînement pour l'instant, et seuls 6 chasseurs seront livrés initialement. Et il reste d'autres soucis à régler, et des délais à clarifier Les jets sont prêts et les instructeurs de vol attendent dans un nouveau centre de formation en Roumanie, créé pour apprendre aux pilotes ukrainiens à piloter l'avion de guerre F-16. Mais il y a un hic : Les pilotes ukrainiens ne sont pas encore arrivés, malgré les déclarations de l'été dernier selon lesquelles le centre jouerait un rôle crucial en leur permettant de prendre l'air pour défendre leur pays contre les frappes russes de plus en plus meurtrières. On ne sait toujours pas quand les pilotes ukrainiens commenceront à s'entraîner au centre. (...) Cela ne veut pas dire que les pilotes ukrainiens ne sont pas préparés. Jusqu'à présent, douze pilotes - moins qu'un escadron complet - devraient être prêts à piloter des F-16 au combat d'ici l'été, après dix mois d'entraînement au Danemark, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Mais d'ici à ce que les pilotes retournent en Ukraine, seuls six F-16 auront été livrés sur les quelque 45 avions de combat promis par les alliés européens (...) Les fonctionnaires ont convenu que de nombreuses incertitudes subsistent quant à la date à laquelle chaque pays enverra ses avions, au nombre d'avions envoyés, à la rapidité avec laquelle les pilotes pourront être formés et à la manière dont l'Ukraine disposera d'un nombre suffisant de personnes capables d'assurer la maintenance des avions de manière appropriée. (...) Jusqu'à présent, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Belgique se sont engagés à envoyer environ 45 jets en Ukraine, soit suffisamment pour trois petites escadrilles. Le Danemark enverra les six premiers à la fin du printemps, et 13 autres sont prévus pour le reste de l'année et jusqu'en 2025 Si ce n'était pas une tragédie, ça pourrait être un sketch...
  18. Orban a rencontré Trump qui lui a parlé de son plan pour mettre fin à la guerre d'Ukraine. Il "n'en parle pas" parce qu'il "n'y est pas autorisé". Mais... il en dit un peu tout de même. C'est du brutal Orbán décrit les plans détaillés de Trump pour mettre fin à la guerre : il ne donnera pas un centime "Il a une vision très claire avec laquelle il est difficile d'être en désaccord. Il dit ceci : premièrement, il ne donnera pas un seul centime pour la guerre russo-ukrainienne. C'est pour cela que la guerre va se terminer, parce qu'il est évident que l'Ukraine ne peut pas tenir debout toute seule. Si les Américains ne donnent pas d'argent et d'armes avec les Européens, la guerre s'arrêtera. Et si les Américains ne donnent pas d'argent, les Européens ne pourront pas financer cette guerre seuls. Et alors la guerre s'arrêtera". "Le problème, a ajouté M. Orbán, c'est que les États-Unis ne veulent pas financer la sécurité de l'Europe. Si les Européens ont peur des Russes ou s'ils veulent bénéficier d'un niveau élevé de sécurité en général, ils doivent payer pour cela. Soit en construisant leur propre armée et leur propre équipement, soit, s'ils font appel aux Américains pour cela, en payant à ces derniers un prix, le prix de la sécurité. La version en vidéo avec sous-titres anglais Comme le remarque Orban, Trump a beau ne pas être encore président, son parti empêche déjà les démocrates de continuer à financer l'Ukraine. Tout cela n'est pas une surprise. Mais c'est une confirmation claire. La position comme quoi soit les Européens financeront leur propre défense, soit ils devront financer l'Amérique pour qu'elle l'assure à leur place, n'est pas une nouvelle non plus. Mais c'est une confirmation claire Il reste la possibilité que Orban ait interprété trop largement ce que lui a dit Trump, ou que Trump ne soit pas élu, ou qu'une fois élu il se prenne les pieds dans le tapis et n'arrive pas à se faire obéir. Tout ceci n'est pas certain Mais c'est un scénario tout à fait possible
  19. Pour comprendre la déclaration du pape, il est utile de rappeler un point de la doctrine catholique de la guerre juste, qui date au minimum du Moyen-Age, et est d'ailleurs l'ancêtre des conceptions laïques qui ont été élaborées jusqu'à nous. L'une des conditions pour qu'une guerre puisse être déclarée juste est qu'il existe un espoir raisonnable de succès, c'est-à-dire d'améliorer la situation, ou de limiter les dégâts, par la poursuite de la guerre. L'espoir n'a pas besoin d'être prépondérant. Mais il doit être raisonnable. La phrase centrale dans ce qu'a dit François est celle-ci « Quand on voit qu’on est vaincu, que ça ne va pas, il faut avoir le courage de négocier » C'est-à-dire que le pape déclare que l'Ukraine est déjà vaincue, qu'elle n'a donc pas d'espoir raisonnable de succès. Auquel cas, si on suit la doctrine de la guerre juste, il faut alors emprunter la voie de la négociation non comme reddition (François a de toute façon eu tort de parler de "drapeau blanc"), mais comme meilleure chance restante de limiter les dégâts. Si vraiment on est dans la situation où poursuivre la guerre ne présente pas d'espoir raisonnable de limiter les dégâts. En somme le pape a raison, ou le pape a tort, suivant l'appréciation de là où en est la guerre, et de l'espoir qui peut rester à l'Ukraine. Appréciation qui ne peut être ni religieuse, ni morale, ni une question de droit Toute personne raisonnable peut être d'accord me semble-t-il sur le fait que la guerre menée par la Russie est immorale, qu'elle viole le droit international, et qu'elle va contre l'enseignement de Jésus. Là n'est pas la question. La question est l'appréciation militaire, stratégique et politique du cours de la guerre, et des espoirs que la poursuivre présente pour l'Ukraine, par rapport à l'alternative qui est de demander à la Russie ses conditions. Le pape n'a pas davantage qualité que n'importe qui à faire cette appréciation, naturellement. Il faut noter aussi que toute personne qui comprend la question sur le plan moral ou le plan du droit n'a pas qualité spéciale non plus à la faire. Les seuls qui aient le droit de la faire sont les Ukrainiens eux-mêmes Les autres ont le droit de conseiller. De demander à Moscou ses conditions, comme le font certains, François notamment. De continuer à se défendre, comme le font d'autres Dans les deux cas, les Ukrainiens ont intérêt à se rappeler que les conseilleurs ne sont pas les payeurs
  20. Je dirais plutôt à la paranoïa moscovite Note que pour ça ils n'ont besoin de personne. Rien d'étonnant s'agissant d'une nation qui retrouva son indépendance début XXème siècle sous l'égide du concept géopolitique de l'Intermarium, l'union d'entre-mers... ==>[ ]
  21. Au sujet de l'option de déploiements militaires occidentaux sur le territoire ukrainien, confirmation supplémentaire du fait qu'il s'agirait plutôt de déploiements franco-baltes. L'Italie s'est prononcée on ne peut plus clairement (Le ministre de la Défense italien) Crosetto : "Pas de militaires en Ukraine, la France ne parle pas au nom de l'OTAN" "Nous devons activer les voies diplomatiques avec plus de force. La conversion de la Russie à une économie de guerre la rend plus agile que l'Occident"
  22. En effet. De mémoire, les Allemands ont donné 3 de leurs 12 systèmes Patriot - difficile pour eux d'imaginer donner davantage sans effectivement se mettre plutôt à poil. De leur côté, les Américains ont donné 1 de leurs 60 systèmes. Les uns n'ont toujours pas tant que ça à donner. Les autres n'ont toujours pas tellement envie de donner beaucoup. Telle est la réalité, et elle est dure pour l'Ukraine.
  23. Le Telegraph britannique - journal pas exactement connu pour des sentiments anti-OTAN ni pro-européens forcenés - publie cet intéressant article L'Europe doit se préparer à ce que les États-Unis quittent l'OTAN, avertissent des diplomates Le mois dernier, le Telegraph a révélé que le gouvernement britannique n'avait pas de plan d'urgence pour un tel scénario. Toutefois, d'autres capitales commencent à prendre conscience de la nécessité de se préparer. Un diplomate européen a déclaré que les commentaires de M. Trump étaient "bien sûr" une "préoccupation". "Personne ne sait ce qu'il va faire ensuite", a-t-on ajouté. Le fonctionnaire a déclaré que les pays de l'OTAN devaient "planifier" un scénario dans lequel M. Trump affaiblirait l'engagement américain envers l'alliance. "Des préparatifs doivent être mis en place". Toutefois, ils ont souligné que le nombre de pays respectant l'objectif de l'OTAN de consacrer 2 % du PIB à la défense avait augmenté de manière significative, ce qui signifie que les membres peuvent dire à M. Trump "qu'il a obtenu ce qu'il voulait". Un diplomate d'un autre pays de l'OTAN a déclaré que les commentaires de M. Trump avaient mis en évidence "le fait que nous sommes si excessivement dépendants des États-Unis". Ils ont déclaré qu'une "discussion" sur la manière de se prémunir contre le risque de retrait des États-Unis était "nécessaire". Des pays tels que le Royaume-Uni devraient assurer un leadership encore plus important en matière de sécurité européenne, car "si les États-Unis se retirent, il y aura un fossé énorme" (...) Dans un article paru le mois dernier dans Prospect, Lord Darroch, qui a également occupé le poste de conseiller à la sécurité nationale du Royaume-Uni entre 2012 et 2015, a déclaré : "Si j'étais un fonctionnaire dans le bureau d'un premier ministre en Europe, je demanderais aux experts du gouvernement de commencer à réfléchir à l'aspect et au fonctionnement d'une OTAN sans les États-Unis, juste au cas où." En somme, d'un côté l'espoir que Trump s'il arrive au pouvoir puisse se satisfaire du fait que les pays européens dépensent 2% du PIB pour leur défense, c'est-à-dire la possibilité qu'il ne demande en fait que cela et soit prêt pour le reste à laisser l'arrangement actuel de l'OTAN en place Et de l'autre côté la prise de conscience qu'il est tout à fait possible que Trump décide vraiment de fortement réduire l'engagement actuel des Etats-Unis dans la défense du continent européen, même si tout le monde "paie ce qu'il doit". Prise de conscience qui touche jusqu'aux Britanniques conservateurs qui s'étaient décidé en faveur du Brexit Et qu'il est donc temps de commencer à réfléchir à ce qu'il faudrait faire alors. "Juste au cas où"
  24. Absolument. Du coup, ce sont les Français qui continueront à s'accorder sur un investissement en "vrai" PA (un ou deux, je ne sais), tout comme sur une dissuasion nucléaire indépendante de portée mondiale ou sur des armes hypersoniques et des armes spatiales. Et ce sont les Français et les Britanniques qui continueront à s'accorder sur un investissement en SNA Et peut-être les Français comme les Britanniques s'accorderont-ils à laisser une part (nettement) plus importante des investissements dans l'armée de terre à des pays comme l'Allemagne et la Pologne, étant donné qu'il n'y a aucune raison pour que l'investissement global dans la sécurité du continent soit très différent entre les différentes nations européennes... et que France comme Grande-Bretagne sont seules à tenir et à payer pour certains rôles indispensables
  25. En Europe, y a aussi les Russes. Bon bien sûr c'est un porte-avions qui se voit de loin ... En revanche, ce mode de propulsion serait très apprécié des Verts allemands, qui sont fana du charbon pour compenser l'intermittence de leurs éoliennes ==>[ ]
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