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Chronos

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Tout ce qui a été posté par Chronos

  1. On leur demande de remettre le masque car ils peuvent être porteur du virus sans en connaître les effets du fait de la vaccination. Ils sont donc protégés du virus mais le variant Delta, du fait de ses particularités, survit encore dans l'organisme ce qui fait qu'il peut être transmis soit (i) à un vacciné, ce qui ne présente pas de problème particulier sauf exception, ou (ii) à un non vacciné, ce qui est plus problématique. Or les USA ont une large portion de leur population, principalement rurale, red neck, du midwest et du Sud qui est globalement anti-vaccination. Paradoxalement, les gens précautionneux se retrouvent à devoir les protéger contre leur gré et à leur détriment. Pour mémoire, le masque chirurgical qu'on nous vend à la pelle en supermarché a pour objet de retenir les flux sortants, donc les germes du porteur, pas de protéger celui-ci des flux entrants.
  2. Cet article explique surtout que le problème vient des non vaccinés....
  3. Il y a des éléments intéressants dans sa réponse. Le premier point sur les capacités de l'ANA est ridicule mais il est politiquement obligé de le dire. La seconde partie en revanche est plus subtile et reflète une réalité. L'objectif initial de l'invasion de ce pays était de captuer Ben Laden et de détruire Al Qaïda. AQ en Afghanistan a été sérieusement amoindri voir même a perdu toute capacité opérationelle aux alentours de 2003 après les opérations à Tora Bora, notamment. Les US se sont d'ailleurs concentrés sur l'Irak immédiatement après et ont laissé le pays aux Anglais qui s'y sont fait botter les fesses. Le souci a été la tentative ensuite de transformer ce pays en pays occidental et de, grosso modo, civiliser/coloniser le coin, sans agenda précis ni moyens suffisants. Il s'ensuivit 18 ans de n'importe quoi sous administration US/OTAN. Dire que le retrait US aurait du se faire bien plus tôt est à cet égard tout à fait vrai...
  4. L'Afghanistan "moderne" n'a jamais dépassé Kaboul et Kandahar. Et encore, seulement certains quartiers. Le reste du pays n'était pas contrôlé et seulement épisodiquement visité par des occidentaux faisant des patrouilles au départ de bases fortifiées. L'état de l'armée nationale afghane est connu depuis très longtemps et a longtemps été débattu sur ce forum. C'est encore pire que l'armée irakienne qui s'est faite démolir par Daech à l'époque de sa grande poussée à travers l'Irak. Ca fait des années que, même dans les grandes villes, les contentieux de proximité (typiquement ce qui relève de la compétence de ton juge de proximité/de paix/magistrat cantonal) est assuré par les talibans au moyen de juridictions clandestines. La population s'adresse à eux depuis des années plutôt qu'aux forces occidentales, qui ne sont de facto qu'une force d'occupation... Les Talibans avaient au contraire interdit la production de pavot. C'est bien beau de se plaindre de cela mais le pavot est aussi une plante vivace (elle pousse facilement) et à haute valeur ajoutée (son prix, après transformation, permet de compenser le déficit d'infrastructures). Ils n'ont pas vraiment d'alternative alors que le pays est de facto en guerre depuis 1979, que les champs sont cultivés avec parcimonie depuis, que les souches locales de céréales ne sont plus vraiment cultivées et que les terres arables subissent obus, mines et autres pollutions néfastes depuis des décennies.
  5. Ces tuiles vont devoir être posées à la main avant chaque tir ? Quid de le rentabilité de l'engin avec cette variable ? De mémoire c'était un problème récurrent avec les navettes spatiales
  6. En même temps Lynch avait saisi beaucoup de choses dans son film.
  7. En soi : Pour Adam Driver, son personnage (Ben Solo) est quasiment le seul de cette trilogie a avoir un arc narratif. Donc je me ferais pas trop de souci, c'est le seul vrai personnage des nouveaux films.....
  8. De mémoire, The King constitue plus un mashup de Shakespear qu'une tentative de retranscription historique. Faut donc pas chercher midi à 14 heures. Et ça peut permettre de faire d'excellents films. Les cinéphiles se souviendront du cinéma d'Akira Kurosawa, largement inspiré de Shakespear lui aussi (Ran, notamment).
  9. Fondamentalement ce sont les cathos du Sud. Et oui la chose sera probablement très fraichement accueillie en Hollande. De manière générale c'est ridicule comme proposition. Au pire le cénacle pour réaliser ce genre de coopération existe déjà à travers le Benelux.
  10. @Picdelamirand-oil, aurais-tu la source de ton infographie ? Je suppose qu'elle est rattachée à une étude ou à un article. Son contenu m'intéresserait .
  11. Ne pas oublier le passage qui suit le saut où les méchants vont mitrailler l'eau et le chef des bandits va décréter que le héros est manifestement mort.
  12. Le PR semblait avoir un programme de rétablissement de l'autorité. Cela étant, il était impopulaire et tout le monde le voulait parti si j'ai bien compris.
  13. Position géographique et caractère failli de l'Etat. Sinon l'érosion a rendu le pays globalement impropre à l'agriculture, mais il reste bien doté en Bauxite. Au-delà de son unique vrai fleuve, l'Artibonite, trouve sa source en République dominicaine qui y a installé tout ce qu'elle pouvait pour exporter les externalités négatives chez le voisin.
  14. Chronos

    L'artillerie de demain

    Ne pas oublier qu'environs 45% de la population américaine souffre d'obésité voire d'obésité morbide et on ne parle pas encore des gens en simple surpoids. Le Pentagone a déjà dénoncé cette situation.
  15. Haïti est un État stratégiquement positionné en Caraïbe et un hub logistique naturel pour des trucs louches, vu le niveau de faillite de l'État et des services de sécurité. Cela étant dit, et pour avoir une partie de ma famille originaire du coin, ce pays est pauvre en beaucoup de choses, mais en rumeurs et théories, c'est les mines de Potosi...
  16. On parle d'accès au marché européen et d'exportation en dehors de celui-ci. Le contexte nous indique donc qu'on parle bien de l'UE. Pour le champagne russe, ils font les malins, mais ceux qui en Russie peuvent se payer du vrai champagne savent ce qu'ils doivent chercher ... Et le régime des AOC permettra largement de contenir ces faux produits en dehors du marché UE.
  17. Les deux titres ne sont pas incompatibles. Surtout qu'il faut faire gaffe aux Syldaves. Mine de rien ils avaient déjà une capacité de projection mécanisée sur la Lune dès les années 50 !
  18. Je ne comprends pas trop la boutade. Contrairement à Tesla qui est controversée quant aux résultats, SpaceX délivre de qu'elle promet et dans un domaine budgétaire qui ne paraît pas disproportionné au regard du résultat obtenu.
  19. Perso je n'ai jamais compris ce qu'on trouvait à Kameloot. À Big Bang Theory et How I met your mother non plus d'ailleurs....
  20. Conings a apparemment été retrouvé mort. À confirmer toutefois. https://www.lalibre.be/belgique/societe/le-corps-sans-vie-de-jurgen-conings-a-ete-retrouve-60cf25a1d8ad581ce1c626c0
  21. Je préfère Porfirio Diaz : « Pauvre Mexique, si loin de Dieu et si près des États-Unis ».
  22. C'est très simple, ils ont raison et tu as tort. De mémoire, les USA estiment que les traités qu'ils signent sont d'application directe en fonction de ce qu'en décideront les tribunaux. Une loi fédérale postérieure au traité primera toujours sur celui-ci. Enfin, ils sont également de grands partisans de la clause fédérale, soit la possibilité de conclure un traité sans préjudice des compétences internes des Etats membres de la fédération. Typiquement, c'est ce qui faisait que les USA refusaient de s'engager en matière d'accès aux marchés publics lors des négociations du TTIP.
  23. Ça dépend des Etats en fait. Il existe, en gros, trois écoles soit (i) l'école dualiste, (ii) l'école moniste à primauté du droit interne et (iii) l'école moniste à primauté du droit externe. (i) Dans le cadre de l'école dualiste, l'ordre juridique international et l'ordre juridique interne d'un Etat sont deux corpus séparés. En pratique, cela veut dire que tout traité signé doit en fait être transposé en droit interne par une loi distincte. Un exemple typique est le Royaume-Uni. (ii) L'école moniste à primauté du droit interne perçoit les ordres juridiques précités (national et international) comme un ensemble cohérent. Toutefois, c'est bien l'ordre interne qui prime pour une série de justifications rationnelles et irrationnelles. Sur le plan irrationnel, la question de la souveraineté de l'Etat qui ne peut être abdiquée ou déléguée reste l'explication la plus simple à produire. L'Etat est souverain, par conséquent il ne peut s'engager d'une telle manière qui aboutirait à perdre sa souveraineté. La marge de manœuvre est préservée. Sur un plan plus logique, le monisme a primauté du droit interne est, à mon estime, la doctrine la plus rationnelle dès lors que l'engagement d'un Etat sur le plan international (par ex : la conclusion de traités internationaux) ne peut rationnellement intervenir qu'en vertu de règles d'organisation internes habilitant cet Etat à s'engager. Il ne peut y avoir de délégation de souveraineté qu'en vertu de la compétence de l'autorité gouvernementale à le faire, telle que contrôlée par le Parlement (dans le cas d'une démocratie). Dès lors que l'engagement international de l'Etat se fait en vertu de règles internes, il n'est pas rationnellement possible d'écarter ce corps de règles lorsque l'on examine toute obligation qui découlerait de l'engagement international de l'Etat. Il y a donc contrôle dudit engagement par qui sera compétent pour le faire. Typiquement, ce rôle échoira au Pouvoir judiciaire (quand il existe) et plus particulièrement au juge suprême, l'engagement international de l'Etat découlant de la compétence diplomatique, généralement organisée par la Constitution. Si ce raisonnement est intéressant, il a néanmoins d'importantes faiblesses. En effet, cette affirmation constante de la souveraineté de chacun aboutit invariablement à une perte d'effectivité du droit international, ce qui déstabilise le système diplomatique, financier, commercial, etc. Si les engagements de l'Etat sont tous de papier, pourquoi se lier à lui ? Finalement, M. Souverain risque de rapidement subir les conséquences de ses actes et c'est le plus puissant qui finira par gagner, jusqu'au moment où il cesse de l'être. Certes, c'est la manière dont le monde fonctionne, mais il est également dans l'intérêt de tous de limiter de telles manifestations autrement nous ne sommes pas près de vivre en paix. En définitive, l'affirmation constante de la primauté du droit national de chaque Etat aboutit nécessairement à l'abdication de fait de nombreux peuples, nations et gouvernements en conséquence de la somme des affirmations individuelles. C'est le paradoxe de la souveraineté. Typiquement, le paradoxe souverainiste est ce dans quoi la Grèce est tombée durant la crise de sa dette. Le gouvernement grec, avant qu'il ne trahisse sa base, ne cessait de se plaindre de l'absence de démocratie au sein de l'Eurogroupe, car on ne respectait pas sa souveraineté. C'était une erreur logique classique que l'on trouve chez les eurosceptiques de tous poils. La souveraineté est fréquemment vécue par ceux qui s'en prévalent comme l'exercice ultime de leur liberté et la manifestation unilatérale du pouvoir de l'Etat. Or cela est faux. Loin d'être unilatérale, la souveraineté nationale est au contraire profondément dialectique et renvoie instantanément à la souveraineté de l'interlocuteur auquel on entend l'opposer. Ceci laisse à cet interlocuteur la capacité de faire valoir sa propre souveraineté et on tombe dans l'exercice le plus antidémocratique qui soit, le rapport de force. Pour élaborer sur l'exemple, au droit souverain des Grecs de faire défaut s'opposait le droit souverain du reste de l'Eurogroupe de cesser de la financer à fonds perdus. Nous avons également pu, plus récemment, constater la manifestation de ce paradoxe lorsque les anglais ont commencé à négocier le Brexit..... Dans un monde de plus en plus interconnecté, dépendant des échanges internationaux et allant plus vers la multipolarité qu'autre chose, c'est une très mauvaise idée. Elle mène nécessairement à la confrontation et à la centralisation du pouvoir politique au sein de quelques Etats meneurs de coalitions... Notre monde est à cet égard très éclairant. Lorsqu'on s'intéresse aux domaines dans lesquels nos exécutifs nationaux sont les plus souverains (fiscalité, diplomatie, défense...), c'est étrangement dans ces mêmes domaines qu'on les retrouve les plus alignés sur une puissance à laquelle ils tendant à se déférer pour la prise de décision, voir à laisser subsister une cacophonie d'arrangements bilatéraux qui aboutit à un dumping plus violent que celui organisé par l'UE qu'ils contrôlent (typiquement le cas en fiscalité). (iii) S'agissant du monisme à primauté externe, la question est relativement simple : le droit international occupe la position supérieure dans la pyramide des normes et donc il convient d'interpréter le droit interne afin de le rendre compatible avec le droit international. Cette position procède également d'une certaine cohérence : le droit international reprend ici son effectivité, ce qui permet d'avancer. Elle peut toutefois rapidement devenir problématique en cas de croissance rapide d'organisations internationales diverses et variées disposant de capacité de création normatives et/ou réglementaires. Le risque de voir le législateur national transformé en chambre d'entérinement n'est pas négligeable. L'arrêt Le Ski est de la Cour de Cassation. La Cour a affirmé dans cet arrêt que le droit international prime par nature sur le droit national. Sans autre véritable justification. "Attendu que, lorsque le conflit existe entre une norme de droit interne et une norme de droit international qui a des effets directs dans l'ordre juridique interne, la règle établie par le traité doit pré-valoir; que la prééminence de celle-ci ré-sulte de la nature même du droit inter-national conventionnel; " (pdf cité, pp. 21-22). La Cour constitutionnelle belge est par contre plus subtile, même si elle reste attachée au principe de primauté du droit international. Cela étant, la Constitution belge contient une disposition qui habilite la délégation de souveraineté dans le cadre de la construction européenne. Côté allemand, il y a un refus clair de laisser l'Europe échapper au contrôle de la Cour constitutionnel. Cela étant, cette velleité émane plus de la Cour elle-même que du gouvernement. La Cour constit allemande est très puissante et, contrairement au Conseil constitutionnel français, est plus largement présidée par de vrais juristes que par des présidents à la retraite... ça donne fort logiquement des arguments différents.
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