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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. Et puis c'est un vieux modele de merk ... ca sent le truc bidon a plein nez. "Another victim of Syrian anti-tank teams was this Merkava Mk.1, destroyed in Beirut, in early summer 1982 by an RPG. The Israelis subsequently mounted a local counterattack and recovered the wreckage."
  2. Le deal avec la Bulgarie "semble" mort et enterré ...
  3. g4lly

    Armée de terre Turque

    :lol: c'est pour faire style robocop pour la presse ;)
  4. Nécessaire a quoi ? les objectifs de cette action militaires sont ils si évident? La logique israelienne anti prise d'otage considere les otage comme des cible militaire donc consommable... c'est comme ca. Il font pareil quand les otage sont israeliens ... c'est le seul moyen de dévaloriser l'otage et de limiter le nombre de prise d'otage.
  5. LA manoeuvre était prévu comme ca ?! par qu'on dirait que le pilote change d'avis en cours de route voyant que ca passe pas il pousse le manche bascule et essaye de passer une ressource dans le sens de la piste ... ou c'est juste une impression ?
  6. Récement on a a nouveau abandonnée le developpement de missile ballistique naval ... qui aurait pu etre une alternative tres bas cout aux missile de croisiere. On revient doucement a terre a de "rocket" guidé GPS d'une portée d'une centaine de kilometre et d'une payload de 100kg, dont le prix est favorablement comparable aux bombe guidé GPS. Revoir le concept du frappeur en l'intégrant a un navire pouvant aussi faire autre chose, et l'équiper de missile ballistique bas coup pourrait etre une solution. Un exemple une série d'OPV ... dont le modele plus guerrier pourrait disposer d'espace réservé pouvant acceuillir des bloc/container mission qui pourrait etre aussi bien des lanceur de missile que des lieu de vie, du stockage, un hosto etc. C'est ce que font les US avec le LCS et le netfire en tirant le concept par le bas. Néammoins les modules additionnels permette d'embarquer tout une ribambelle de missile - plus d'une centaine de mémoire - qui ont une portée de pret de plus de 70km et une réserve de temps sur zone de 30 minutes ... avec une charge militaire modeste certes.
  7. Le MTOW du CH53K va etre de 38t ... mais l'encombrement va etre relativement semblable en hauteur et longueur. et pour la largeur en pratique la cellule va intégré les bidon externe et la cabine etre plus large d'un metre. Mais ca ne change pas radicalement l'encombrement, le CH53K est d'ailleurs prévu comme ca, pouvoir fonctionner la ou le CH53E fonctionne meme s'il ne pourra pas forcément y fonctionner a charge maxi. De tout facon on utilise jamais les helo a charge maxi il ont trop peu d'endurance dans c'est condition. Le CH53K est prévu pour ballader 12t aller, retour a vide sur 110nm.
  8. g4lly

    US Air Force

    Les broyeurs/wc chimique mobile vendu au grand publique sont en acrylique et a priori ca ne pose aucun probleme sanitaire. Le seul souci c'est peut etre la résistance incendie.
  9. Les arméricains ont balancé des tonne des dechet nulceaire au large de la Somalie a la fin de année 80 ... avec l'accord du gouvernement somalien en plus! il foutait ca dans des sorte de torpille lesté jetaient ca par dessus bord et la torpille filé se planter dans le fond. Je suppose que d'autre on fait pareil.
  10. g4lly

    [Rafale] *archive*

    L'utilisation massif de matériaux composite sans influence EM permettrait de reduire significativement la SER y a quelques surface a redessinner surment aussi comme les entrée d'air etc. ... c'est ce qui se passe avec le Su-35 la cellule est d'apparence semblable mais tous les matérieux change. Mais en pratique c'est presque comme redevelloper un nouvel avion.
  11. g4lly

    fusées sur C-130

    JATO ... jet assisted take off C'est des fusée d'assistance au décollage, destiné essentiellement a des décollage très court en produisant un gros surcroit de puissance. les fusée sont normalement rechargeable et donc réutilisable. Avec un telle système un C130 a décollé d'un PA US :) en gros il peut décollé d'un stade de foot :lol:
  12. un CH53 opere a 30t le Mi26 entre 50t et 55t ... on joue pas dans la meme catégorie. Pour les dimension le mimille de berkut c'est rotor démonté ! 34m x 8.5m x 8.15m risque pas de rentrer dans grand chose ... Le CH53E rotor plié c'est 5.5m de haut 20m de long Les hauteur sont en pratique celle de la tete de rotor principal. Le Mi26 n'est absolument pas concu pour l'assaut ... c'est un transport destiné a la manoeuvre sur l'arriere depuis des piste aménagé surtout, en gros le ravitaillement base a base avancé a l'abri de la DA. Le CH53 lui est concu pour l'assaut ... il est prévu pour prendre des coup et se poser dans des condition de merde équipé de ravito d'autoprotection complexe ... il est navalisé, concu pour du vol tactique etc. Vouloir transformé le Mi26 en CH53 serait a mon avis une erreur. le Mi26 n'est autre qu'un C130 transport, version voilure tournante. le CH53 est lui destiné a l'assaut aéroporté de seconde vague.
  13. Si si c'est le meme phospore c'est les concentration et l'allumage qui est différent. Dans le fumigene on allume volontairement le phosphore blanc brutalement en l'air pour epartpiller des eclat solide incandécent et créer une fumée instannée ... normalement l'essentielle du phospore a brulé en l'air et seul reste des morceau solide incandiecent potentielle incendiaire et de la fumée, qui est toxique mais pas absolument mortel. Dans le cas du phospore blanc version léthale on l'allume pas ! on le diffuse juste sous forme gazeuse comme un produit chimique ... et on laisse le contact avec le corps humain chaud déclencher la réaction de combustion. De toute facon y a pas des milliers de solution de fumigene pas toxique ... a par les grenade au potassium mais dont l'effet est notoirement faible le reste c'est des produit chimique irritant voir toxique ... et l'usage du masque a gaz est recommendé si la fumée est dense.
  14. g4lly

    Les missiles sol-mer ça existe ?

    Gneuh ?! un theodilite c'est juste un systeme optique qui permet de faire le relevement - site et azimut - d'un point visuel et accessoirement de la télémétrie laser associé. Ca a mille usage en topographie entre autre. http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odolite
  15. La fin de the shield vaut le détour comme tout le reste de la série d'ailleurs ... une grande série comme on en aimerait plus :)
  16. Le Mi26 ne rentre dans rien ... il faut démonter il n'est pas fait pour la projection. Pour la projection pour le moment le seul projet qui rentre dans le format BPC c'est le CH53K et quand je dis qu'il rentre c'est stocké sur le pont ... je suis meme pas sur qu'il rentre dans le hangar ... et certain qu'il ne prend pas l'élévateur actuel. De tout facon je doute que la france envisage l'acuisition d'un helo lourd ET l'opere a partir d'un BPC ... si achat d'helo lourd il y a il seront déployer en morceau via les cargo.
  17. g4lly

    Les missiles sol-mer ça existe ?

    Les RBS15 sont dispo sur camion aussi.
  18. Vu le prix du bébé ... vaut mieux utiliser de la bombe lisse 125 kg ... l'AMRAAM ca va cherché dans les plusieurs centaine de millier de dollar chaque quand meme :) Pui faire une lock radar sur une cible sol ... je suis dubitatif :) sauf si le soft est reprogrammé pour faire de l'antiradiation :lol: Les missile IR peuvent sans probleme etre tiré contre une cible sol/mer chaude, en général il accroche betement la source chaude qu'il ont au centre du capteur a défaut d'autre chose ... Pour les coup au but de la DCA canon ... c'est le plus souvent dans le dos qu'il est facile de toucher quand l'avion s'en va ... a ce moment l'axe de l'avion se confond assez avez la mire du tireur ... et avec une mitraileuse 14.5 doit y avoir moyen de faire prendre une bonne suée au pilote.
  19. Bah oui ! c'est étonnant que ça étonne... la plupart des fumigène sont au phosphore. On en parle ici http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=4935.msg354145#msg354145
  20. g4lly

    [Rafale] *archive*

    Je sais pas quel est l'enveloppe de vol des ALE-55 mais elle sont testées pour supporter les vol supersonique manoeuvrant et etre fonctionnelle plus d'une heure dans ces conditions, elle sont aussi prévues pour supporter le flux reacteur avec PC ... Les ALE-50 on l'air par contre bien moins résistante ... elles se coupent parfois quand le cable passe trop pret du flux en PC. Sinon pour l'usage il semble que le leurre est déployé des qu'on suppose une menace EM, qu'il agit comme contre mesure classique au début, et qu'il bascule en mode honeypot au moment ou la menace devient critique. A noter que les US utilise les leurres tractés surtout sur des avion d'attaque F-18 et B1 ... les leurres des F-16 on l'air de servir surtout sur les modeles d'attaque aussi - 50/52+ , I etc. - . Pour le rafale rien n'interdit de monter un systeme de leurre tracté dans le pod de guerre electro prevu - voir meme dans un pylone - ... reste a voir la taille du pod electro.
  21. http://www.laplumelesabre.com/index.php?post/2008/12/28/Penser-autrement-les-operations-navales Penser autrement les opérations navales Dans la perspective d'une stratégie de puissance mondiale, la disposition de capacités navales cohérentes et conséquentes est indispensable. Ce qui peut passer pour une évidence est pourtant encore, en France, difficile à faire entendre, tant la stratégie maritime est négligée, en dehors d'un cercle restreint de spécialistes. Pourtant, les capacités navales sont appelées à jouer un rôle majeur dans les opérations militaires à venir. En effet, le déplacement du "centre de gravité" de la planète vers la zone Asie-Pacifique, et les réalités démographiques (plus des deux tiers de la population terrestre vit à moins de 400 kilomètres de la mer) donne à la stratégie maritime une importance capitale dans l'élaboration de stratégies nationales globales, de "grandes stratégies". Aussi des auteurs comme Mahan ou Corbett restent des penseurs majeurs pour appréhender la stratégie au XXIe siècle, au même titre que Clausewitz, Jomini ou Sun Tzu. Ces "fondamentaux" de la stratégie maritime sont d'autant plus nécessaires que l'importance relative des opérations aéronavales est désormais aussi grande que celle des opérations aéroterrestres, traditionnellement considérées en France comme centrales devant l'importance des menaces continentales (l'inverse est également vrai : le Royaume-Uni, nation traditionnellement maritime, a du depuis le premier conflit mondial développer une forte capacité d'action aéroterrestre). Le développement d'une force navale puissante et polyvalente prend aujourd'hui une importance capitale, tant la maîtrise des mers est indispensable à la projection de puissance. Toutefois, la manière dont les marines de guerre actuelles pensent leur organisation et leurs modes d'action semble inadaptée aux conditions contemporaines de leur engagement. Conceptuellement, elles restent marquées par la centralité de la plate-forme, autrement dit du navire, pour penser leur organisation, et restent concentrées sur une approche tactique ou stratégique des problèmes navals, mais négligent l'apport conceptuel important que peut apporter l'art opératif aux opérations navales, alors même que la complexification des engagements inviterait à repenser et l'organisation des systèmes de forces navals, et les modes opératoires des forces navales. Plates-formes contre capacités : repenser la conception des systèmes de forces navals Alors que des marins, au premier rang desquels l'amiral américain Cebrowski, ont été "en pointe" sur les questions de guerre en réseau et de Transformation, la manière dont les marines de guerre occidentales modernes appréhendent leur organisation reste marquée par la dominance historique de la plate-forme (le navire) sur les capacités à acquérir, et ce en dépit des avancées contemporaines en termes d'approche systémique ou d'architecture de forces. Les opérations aéronavales contemporaines, de même que les opérations aéroterrestres, requièrent pourtant une approche capacitaire, où les caractéristiques du navire ou de l'aéronef comptent moins que la conception de véritables systèmes de force navals. A l'instar des unités terrestres, qui regroupent depuis longtemps des moyens variés dans des organisations permanentes (sections/pelotons, compagnies, etc.) ou semi-permanentes (S/GTIA, GTIA), les marines militaires doivent adopter une approche similaire, en l'adaptant bien sûr aux contraintes particulières du milieu naval. Afin de mieux s'adapter aux opérations aéronavales futures, il est nécessaire d'envisager le navire comme un élément d'un ensemble plus vaste : cette approche, qui est au coeur du concept de Task Force tel qu'il a été initialement pensé à l'aube de la seconde guerre mondiale, reste pour l'heure l'apanage de l'US Navy, qui avec ses différents Strike Groups (CSG ou ESG) est la seule marine a disposer de manière formelle d'unités navales organisées selon une approche capacitaire. Encore cela reste-t-il imparfait, puisque la construction navale n'est pas pensée selon cette approche. Or, la constitution d'un système de forces naval efficace impose d'intégrer, plus que dans d'autres milieux, stratégie génétique et organisation des forces. Il ne suffit pas de posséder un agglomérat de navires tous performants pour en faire une force navale efficace. Les capacités de chaque bâtiment doivent se répondre pour construire des organisations cohérentes et capables de dominer une portion donnée de l'espace aéromaritime. Dans ce but, il importe de repenser la constitution de flottes en termes de groupes spécialisés de composition fixe, les capacités requises par chaque groupe déterminant les caractéristiques des matériels les composant. Une telle approche intégrante permettrait de mieux adapter les forces navales à leur environnement d'action, en les dotant des moyens les mieux adaptés et en garantissant leur complémentarité. Une approche modulaire des navires, déconnectant armement et coques, rendue possible par les avancées de l'architecture navale et déjà mise en application (par exemple sur les navires de la classe Absalon danoise, ou sur les Littoral Combat Ship américains), s'intègrerait parfaitement à une telle conception des systèmes de forces navals, et éviterait de sacrifier l'armement d'un bâtiment pour pouvoir en garantir la mise en service effective (le cas s'est produit en France avec les frégates de classe La Fayette, notoirement sous-armées). Si cette approche peut sembler raisonnable, force est de constater qu'il ne s'agit pas de la voie prise par les marines occidentales actuelles. Des programmes comme le LCS ou le DDG-1000 (classe Zumwalt) américains sont emblématiques d'une approche centrée sur la plate-forme, et les débats actuels sur les structures de force confondent souvent capacités et plates-formes, alors qu'il s'agit de deux facteurs distincts. Afin d'adapter au mieux les forces navales aux opérations futures, il convient donc d'en finir avec la primauté de la plate-forme et d'adopter une véritable démarche capacitaire ne consistant pas seulement à agencer a posteriori les moyens, mais à adopter une approche globale de l'architecture des systèmes de forces navals dès la conception, afin d'obtenir une marine cohérente et capable de s'intégrer dans une stratégie de puissance globale. Pour cela, il convient de définir les capacités requises, et donc les missions, de manière précise, et donc de redonner toute sa place non seulement à la stratégie maritime mais aussi à la tactique aéronavale. Entre ces deux concepts, et d'autant plus que les opérations navales se complexifient, il s'avère intéressant d'explorer les apports que l'insertion du niveau opératif - traditionnellement exclu de la pensée navale en dehors des références de convention au "théâtre d'opérations" - pourrait aporter, et ce d'autant plus que l'art opératif originel - celui des théoriciens soviétiques - est nourri de l'approche "navale" des peuples nomades des steppes d'Asie centrale. Pour un art opératif naval L'art opératif est sans doute l'un des apports conceptuels à l'art de la guerre les moins bien compris en occident, et particulièrement en France ou l'on confond trop souvent, y compris au sein même des armées, stratégie opérationnelle (ou de théâtre, ici de milieu) et art opératif (qui est infra-théâtre). Pour rappel, le niveau opératif de la guerre est un niveau intermédiaire entre le niveau tactique et le niveau stratégique militaire (et non entre tactique et politique). L'art opératif, qui correspond pour ce niveau à la tactique ou à la stratégie pour leurs niveaux respectifs, est la branche de l'art militaire qui organise l'action tactique en vue d'accomplir les objectifs stratégiques fixés. Pour les théoriciens soviétiques, il s'agit du niveau décisif de l'action militaire (étant entendu que la stratégie militaire est la traduction en objectifs de la stratégie politique : buts dans la guerre et non buts de guerre). Dans le domaine naval, le niveau opératif a traditionnellement été rejeté, un auteur aussi important que le capitaine Wayne P. Hughes rejettant l'existence d'un niveau intermédiaire entre stratégie et tactique dans le domaine naval dans la première édition de son ouvrage Fleet Tactics. Pourtant, dans l'introduction de la seconde édition (Fleet Tactics and Coastal Combat), Hughes revient sur ce point et admet l'existence d'opérations navales comme distinctes et de la stratégie, et de la tactique. La raison est à chercher dans l'ajout au titre de l'ouvrage entre les deux éditions : tant que le propos posait une stratégie navale se suffisant à elle-même, c'est à dire hors du cadre de la stratégie globale, l'action tactique pouvait sembler suffir ; en outre, l'importance du concept de bataille navale restait forte dans la première édition. Dans la seconde, cependant, le cadre littoral de l'action invitait à remettre en contexte l'action navale, et soulignait l'importance de la campagne navale sur celle de la bataille : l'opératif venait alors chapeauter l'action tactique. L'évolution de la position du capitaine Hughes est significative de l'évolution de l'appréhension de la stratégie navale dans un contexte où la puissance navale est dirigée vers la terre. Pourtant, en a-t-il jamais été autrement ? La maîtrise des mers est un moyen au service d'une stratégie globale nécessairement dirigée vers les centres du pouvoir, qui se situent à terre : l'objectif des guerres Anglo-Hollandaises, au XVIIe siècle, est l'accès au mers comme routes vers des terres à coloniser ; la bataille de l'Atlantique a pour enjeu la victoire sur la Grande-Bretagne, et la guerre du Pacifique la victoire sur le Japon. La stratégie navale, même lorsqu'elle est dominante, est donc une fin d'une stratégie plus grande, nécessairement dirigée vers la terre. Dès lors que le résultat tactique (l'engagement naval) ne peut par lui-même conduire à la domination stratégique, même dans le seul domaine maritime (objectif de la stratégie opérationnelle navale), la bataille n'étant décisive que mise en perspective, il est nécessaire de mettre en place un véritable art opératif naval, seul capable de produire de l'efficacité stratégique. Trafalgar ou Midway n'ont pas mis fin à la guerre, et ne pouvaient en elles-même remporter la victoire sans la mise en oeuvre de campagnes maritimes combinées pour les exploiter : or la notion d'exploitation du succès tactique est à la source de la pensée opérative. Les marines contemporaines échouent pourtant à envisager de véritables opérations navales. Une approche opérative de la stratégie navale aurait pourtant de nombreux avantages en termes de planification, et amènerait en outre à repenser en profondeur et les modes d'action (l'action tactique n'étant plus centrale, mais au service de la stratégie, et inversement la stratégie devant se traduire de manière à pouvoir être mise en oeuvre avec les outils tactiques appropriés) et les structures de forces, qui pour l'heure sont fréquemment inaptes à conduire de véritables campagnes navales. Les marines actuelles, produits du temps de paix, ne sont plus suffisament pensées pour la guerre. Tout au plus envisagent-elles le combat, mais celui-ci est considéré "hors contexte", et les effets des engagements ne sont pas placés dans la perspective d'une campagne navale. Ainsi les opérations navales de lutte contre la piraterie au large de la Somalie sont-elles menées sans que les missions tactiques (escorte, fouille de navires, interception de pirates) ne soient combinées de manière à former un tout. Le résultat est une dispersion des efforts dans des actions tactiques ponctuellement couronnées de succès (libération des otages du Ponant, arrestation de pirates, etc.) mais qui ne changent rien à la situation stratégique. Indépendemment de toute considération politique vis à vis de la Somalie, il est douteux que ce soit la méthode la plus efficace, tant l'étendue maritime concernée est importante au regard du nombre de navires déployables, et tant la posture actuelle, purement défensive, prive les forces navales de l'initiative. Plus grave, dans une situation de guerre ouverte, quelle nation serait encore capable de mener une véritable campagne navale intégrée ? L'US Navy elle-même ne semble plus en mesure de conceptualiser de véritables campagnes navales. Seuls les Marines, force hybride (aéroterrestre à vocation navale) et qui ont beaucoup réflechi sur l'art opératif soviétique, semblent encore capables d'envisager de véritables campagnes combinées (aéronavales/amphibies). L'étude de l'art opératif et son adaptation nécessaire au particularités nombreuses du milieu maritime s'impose donc. Les marines de guerre de taille médiane, comme la Marine Nationale, en sortiraient plus efficaces, capables de mieux penser - et défendre budgétairement - leur structure de forces et leur organisation en vue du combat. Le développement ou le maintien de capacités navales crédibles passe en effet par un renouveau conceptuel, qui devra se traduire en termes de structures de forces. La guerre navale se situe aujourd'hui à un tournant. La manière dont est pensée la constitution des flottes modernes met désormais en péril leur cohérence opérationnelle, et menace leur capacité à remplir leurs missions. La nécessité d'agir tant en haute mer qu'en zone littorale, en temps de paix comme en temps de guerre, impose de repenser l'architecture des forces navales en termes capacitaires et invite à repenser l'organisation de celles-ci en réhabilitant le concept d'unités navales permanentes, constituées sur une base capacitaire en vue de missions spécifiques. Dans un contexte international complexe, il est nécessaire de penser autrement les opérations navales, en donnant au niveau opératif un rôle nouveau dans la pensée maritime, et d'également concevoir les systèmes de forces navals à cette aune.
  22. g4lly

    Armes qui "dérangent"

    Les fumigenes sont des bombes au phosphore blanc ! http://en.wikipedia.org/wiki/White_phosphorus#Smoke-screening_properties http://en.wikipedia.org/wiki/Smoke-screen#Chemicals_used_for_smoke_generation En pratique y a deux grand type de fumi ... ceux qui brule doucement et longtemps ... comme les grenade destiné a la signalisation ... et les fumigene exclatant ... qui créent un grand ecran d'un coup mais pas longtemps. Les premiers brule a basse temperature assez longtemps et sont a base de potassium les second brule vite et fort et sont a base de phospore blanc. L'effet obtenu n'est pas du tout le meme ... et le WP est bien plus efficace a masse égale, la dispersion pyrotechnique masquant une large bande. Les écran de fumée c'est aussi utile le jour que la nuit ... ca masque aussi bien la vue que la visée saclos IR ou le beam riding etc. Ca permet "d'interdire" de maniere assez peu létale une zone au déplacement etc. Les israelien ont merdé contre le hezb a cause de ca ... s'ils avaient utilisés massivement des écran de fumée pour couvrir leur manoeuvre et leur poste, le hezb n'aurait jamais pu faire autant de carton sur leur blindés et sur leur troupe. L'écran de fumée aussi bien pour aveugler l'adversaire, et ainsi lui interdire le tir ou le forcer a manoeuvrer, que pour se draper dedans en mouvement, et ainsi empecher l'ennemi de te tirer comme les pigeon, est une arme super efficace et trop délaissé. Aussi bien offensivement que défensivement ca permet souvent d'éviter un carnage et de gagner du temps.
  23. Il sont bien gentil Israel mais des qu'il y a un peu de calme ils reprennent la colonisation :lol: A quand le monitoring d'Israel hors frontiere de 67 :)
  24. Il ne s'agit pas de punition mais d'usage "légitime" de la violence dans le but de faire cesser le trouble a l'ordre publique et la sécurité ... dans le cas présent le tir de rocket. Tout etat a la monopole de la violence légitime dans certain cadre dont celui de faire cesser les troubles manifestes a l'ordre publique. L'état est tenu d'avoir une riposte proportionnée ... mais quand le trouble persiste sa mission prioritaire c'est la cessation quitte a employer la maniere tres forte si les maniere plus douce ne reussisse pas. C'est pas un probleme de moral, c'est juste le role de l'etat vis a vis de la société civile duquel il émane.
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