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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. non il renvoi au cache google de l'image qu'il s'est fait du lien lors du crawling ... nuance.
  2. Solution de rechange :) http://209.85.135.104/search?q=cache:dWO2tai9Qa4J:www.washingtoninstitute.org/pubPDFs/PolicyFocus87.pdf+%22Iran%27s+Asymmetric+Naval+Warfare%22+Fariborz+Haghshenass&hl=fr&ct=clnk&cd=2&gl=fr
  3. Les machine sont sous la flotaison ... ou a la limite ... en général c'est du solide bien au fond de la coque ... pas évident de taper ca avec un lance rocket surtout quand on connait pas l'architecture du navire. Plus suremement le RPG c'etait pour la passerelle, c'est l'endroit idéal pour stopper un navire ou du moins ceux qui le manoeuvre. Ça sert a empêcher de débarquer les otage c'est déjà pas mal ... au moins a gagner du temps.
  4. g4lly

    Marine Japonaise

    En général on le chasse agressivement aussi longtemps qu'on peut en attendant qu'il fasse une erreur et devoile son identité. http://www.corlobe.tk/article10466.html La marine japonaise doit améliorer la détection des sous-marins Par Rédacteur en chef Publié le 20 septembre 2008, dernière mise à jour le 20 septembre 2008. La marine japonais est censée exceller dans la détection et la traque des sous-marins. Pourtant, elle a dû arrêter mardi une opération pour retrouver un sous-marin non-identifié, 2 jours après qu’un destroyer Aegis, l’Atago, ait repéré le sous-marin qui avait pénétré dans les eaux japonaises au large de Kochi. Dimanche matin à 6:56, le commandant de l’Atago, qui se tenait sur le côté bâbord du pont, a pointé son doigt devant lui. "Est-ce que ce n’est pas un périscope ?" a-t-il demandé. Le commandant et les autres marins présents ont alors observé l’objet ressemblant à un périscope dans les eaux agitées, à environ 1 km de là. Après avoir confirmé que le sous-marin présumé se trouvait dans les eaux territoriales japonaises, à environ 20 km au sud-ouest de la préfecture de Kochi, le commandant a dirigé son destroyer vers l’endroit à ce qu’il croyait être un périscope avait été vu. L’Atago a alors utilisé son sonar actif. Le sonar a détecté la cible et indiqué que le sous-marin se dirigeait vers le sud. Peu après 7 heures du matin, le destroyer a informé le commandement de la 3rd Escort Flotilla à Maizuru, à laquelle l’Atago appartient, que la cible était probablement un sous-marin. Cependant, les ondes sonores réfléchies ont commencé à s’évanouir et l’Atago a perdu la trace du sous-marin à 8:39, 90 minutes après la première détection. La marine japonaise a fait décoller en urgence des avions de patrouille maritime P-3C et d’autres, qui sont arrivés sur la zone vers 10 heures. Ils ont passé plus de 50 heures à essayer de localiser le sous-marin. Mais la cible a échappé à toute détection. Par manque de chance, le navire qui a détecté le sous-marin était un destroyer Aegis qui ne dispose pas d’hélicoptère à bord. De plus, le moteur de l’Atago couvrait le bruit de l’hélice du sous-marin, un bruit spécifique à chaque classe de sous-marin qui aurait pu être utilisé pour l’identifier. Si un hélicoptère avait été disponible, il aurait pu larguer des bouées sonar dans la zone où le sous-marin a été détecté, ce qui aurait grandement aidé à détecter le bruit de l’hélice. Cependant, il aurait pu être toujours difficile de suivre le sous-marin en utilisant les bouées parce que les sons peuvent être déformés par la salinité de l’eau, la conformation du fond de la mer et la température de l’eau. La marine japonaise dispose d’une flotte de 8 destroyers et de 8 hélicoptères spécialisés dans les opérations de lutte anti-sous-marine avec le soutien d’avions P-3C. Bien que la marine japonaise n’ait pas eu de chance cette fois-ci, on ne peut nier qu’elle a été lente à réagir à la situation. Alors que l’Atago perdait la trace du sous-marin et ne réussissait pas à détecter le bruit de son hélice, un haut-responsable du ministère de la défense s’est moqué de la marine, demandant avec un ton moqueur "Etait-ce vraiment un sous-marin ?" A 10 heures du matin, plus d’une heure après que l’Atago ait perdu la trace du sous-marin, un avion de patrouille P-3C est arrivé dans la zone pour participer aux recherches. Néanmoins, le sous-marin n’a pas été détecté à nouveau, bien qu’il n’ait pas pu à ce moment aller loin, compte-tenu de sa vitesse. L’US Navy n’a donné aucune piste Les responsables du ministère de la défense ont été surpris par l’intrusion du sous-marin. L’US Navy surveille les activités des sous-marins utilisés par les voisins du Japon, pourtant il n’y a aucune indication que l’US Navy ait suivi ou aperçu le sous-marin avant sa détection par l’Atago. Le chef d’état-major de la marine japonaise, Keiji Akahoshi, a déclaré que de nombreux sous-marins avaient été détectés dans les eaux entourant le Japon, mais que pourtant, tous n’avaient pas été identifiés. "Les sous-marins les plus modernes peuvent aller où ils veulent," a-t-il ajouté. En tant que nation insulaire, des capacités avancées de détection sous-marine et de suivi sont très importantes pour la survie du Japon. La marine japonaise a commencé à faire voler sur une base expérimentale un avion de patrouille P-1 à réaction, qui est plus rapide que le P-3C et va le remplacer à l’avenir. Les constructeurs de sous-marins ont aussi fait de gros progrès en améliorant la discrétion acoustique de leurs sous-marins, réduisant par là-même leur chances d’être détectés. La marine japonaise doit mettre en service de nouveaux équipements qui pourront mieux détecter les sous-marins tout en continuant à entraîner son personnel à la lutte anti-sous-marine. De plus, la marine japonaise doit se préparer pour un scénario catastrophe dans lequel un sous-marin non-identifié pénètre dans les eaux japonaises pour y conduire des actions terroristes comme la destruction d’installations vitales. La loi actuelle doit être modifiée en ce qu’elle n’autorise la marine japonaise qu’à ordonner à un sous-marin non-identifié de faire surface, même dans le cadre d’une action de maintien de l’ordre. Ce n’est que lorsque les capacités de lutte anti-sous-marine de la nation auront été améliorées et la loi amendée que les navires japonais pourront agir vite, d’une manière intransigeante face à une intrusion de sous-marin dans les eaux territoriales japonaises. Référence : The Daily Yomiuri (Japon)
  5. Pour le moment c'est les gazelles canons qui sont pressenties ...
  6. http://www.marinecorpstimes.com/news/2008/09/military_pakistan_091808w/ U.S. officer: Pakistani forces aided Taliban Pakistani military forces flew repeated helicopter missions into Afghanistan to resupply the Taliban during a fierce battle in June 2007, according to a Marine lieutenant colonel, who says his information is based on multiple U.S. and Afghan intelligence reports...
  7. g4lly

    Super Floréal

    On a pas commandé mais la marine réclame avec insistance un missile anti-navire heliporté low-cost pour pas carbonisé les quelques Exocet qu'on a sur des navire de faible importance. C'est pas avec les canon de 76 qu'on va couler un navire, même un thonier ... un helo 7t/10t + 2MarteMk2 permet de taper sérieusement a ~300km.
  8. g4lly

    Super Floréal

    C'est le même modèle ... juste pas le même équipement. - on a pas de quoi mettre +20 helo sur les OPV qui manque donc pas besoin de leur construire un hangar a tous. - on a pas besoin de torpille ou de sonar de coque haut de gamme sur la moitier des OPV qui vont surveiller les pecheur ou tirer sur les pirates au canon de 20 - on a pas besoin de micaVL sur les navire qui feront que de la police, un poste simbad suffira :lol: etc.
  9. http://www.corlobe.tk/article10450.html Des pirates somaliens lancent un avertissement à la France Par Rédacteur en chef Publié le 19 septembre 2008, dernière mise à jour le 19 septembre 2008. Un mystérieux interlocuteur qui a appelé jeudi Radio Garowe, une radio émettant depuis la Somalie, a prétendu être le porte-parole d’un groupe de pirates, les Somali Youth Coastguard. Ne s’identifiant que comme M. Wadani (nationaliste en somalien), il a lu un communiqué de presse en 8 points comprenant un grave avertissement destiné au gouvernent français. "Nous allons donner une réponse claire aux actions du gouvernement français," a déclaré M. Wadani, faisant référence aux commandos français qui ont tué un pirate, en ont arrêté 6 autres et ont libéré 2 otages français retenus au large de la côte du Puntland. M. Wadani a exigé que le gouvernement français "libère immédiatement les jeunes somaliens," parlant des 6 pirates arrêtés pendant l’opération militaire de mardi. Il a averti que toute nouvelle action militaire "mettrait en danger la sécurité des otages" des quelques 10 navires actuellement retenus dans les eaux somaliennes, en attente du paiement d’une rançon. Les gouvernements étrangers et les propriétaires de navire sont avertis de "prendre une décision immédiate d’ici 48 heures" pour que les navires et les otages puissent être libérés ou les pirates "vont prendre une mesure inattendue," a déclaré M. Wadani en lisant le communiqué. Plus loin, le communiqué explique que les Somali Youth Coastguard "n’accepteront pas le rejet de déchets toxiques ou le vol des ressources naturelles" le long des côtes somaliennes. Tous les navires étrangers surpris dans les eaux territoriales somaliennes "recevront une amende," a averti M. Wadani. Il a indiqué que le groupe ne faisait parti d’aucun mouvement politique ou religieux en Somalie, tout en décrivant le groupe comme "la colère populaire" contre des années de négligence internationale qui a permis le rejet de déchets toxiques le long des côtes de Somalie. Référence : Garowe Online (Somalie) Des rumeur d'opération musclées a terre se faisant pressentes il semble que les pirates prennent les devant en menacant les otages encore entre leurs mains.
  10. g4lly

    Super Floréal

    A priori y aurait deux gamme d'OPV probablement sur la meme coque, une avec hangar 10t l'autre juste une plateforme. Une partie de la gamme doit être plus guerriere, avec un minimum de defense de quoi surveiller le fond ou au moins ne pas se taper la premiere mine venu ... et pouvoir faire de l'anti-navire a minima. En gros ce que pouvait faire les avisos. Une autre partie sera nettement moins équipé dans la logique strictement patrouilleur? Mettre, sur une partie des OPV, 8/16 mica - moitier EM moiter IR - ... 4 torpilles et de la place pour les MarteMk2 héliporté c'est pas non plus la mer a boire, et ca permettrait d'avoir un vrai fausse corvette pas ridicule, s'il faut faire plus que la stricte police. Je tiens préciser que c'est en "remplacement" d'une demi douzaine de FREMM AVT abandonné ... et que le besoin opérationnel est réel et presque incompressible, tant au niveau de la veille sous marine que des capacité anti-navire.
  11. g4lly

    [Quizz] Char / Archive

    Gneuh ... bof bof Tallmike t'aurai pu te fouler un peu :lol: Special Warfare Combatant-Craft 11m RHIB :)
  12. Y a une certaine logique ... les élément insurgé intervenant a Surobi étant surtout des éléments du Laghman. La seconde solution c'est de rattacher Surobi a la TF Kapissa ... vu que géographiquement c'est dans le le prolongement. La troisième solution c'est laisser comme ca, car Surobi est logistiquement lié a Kaboul car c'est ce district qui commande la production et l'alimentation électrique de la capital ainsi que les deux voie d'approvisionnement routière principale vers le Pakistan.
  13. g4lly

    Snipers US

    L'effet de magnus c'est l'effet du ballon de foot qui fait une courbe lors des coups franc. En fait la rotation de la balle entraine les filets d'air plutot d'un coté ... accélerant le flux de ce coté en y faisant baisser la pression statique ... en gros la balle file vers la gauche si tu tape dans le ballon en donnant un effet vers la droite. Pour les munition c'est pareil mais avec le vent latéral ... si la balle tourne dans le sens des aiguille d'une montre, et qu'on a un vent de droite a gauche ... les filets d'air vont etre - par friction de l'air sur la balle qui tourne - plutot guidé vers le dessous ... donc la vitesse des filet d'air dessous va augmenter donc la pression statique baisser donc la munition descendre. La force de coriolis est pas lié au milieu mais juste au fait que la terre tourne ... et que la balle semble avoir une trajectoire droite alors par rapport a la terre alors qu'en faite elle a une trajectoire droite par rapoort aux etoile fixe ... pendant le trajet de la balle la terre bouge ... et donc le trajet de la balle qui bouge par rapport a la balle qui bouge est moins simple qu'il n'y parait c'est un melange de ligne droite de la balle et de cercle decrit par l'observation/cible sur terre. en gros plus le trajet est long en temps plus le decalage est important.
  14. g4lly

    Super Floréal

    + missile anti-navire leger type Marte Mk2 embarquable sur l'helo ... pour faire un minimum d'interdiction a defaut de deux exocet sur le pont. + espace pour drone de surveillance et les consoles qui vont avec... + accessoirement un sonar de coque correct sur une partie de la gamme plus guerriere pour faire de l'évitement de mine, alerte soum etc. peut etre associé a deux tube MU90 et 4 torpilles. + tetral voire micaVL sur la gamme plus guerriere si le radar le permet.
  15. Pas les FOB ... les vrais grosses bases seulement celles les plus safe, juste pour libérer de l'infanterie pour le reste. Enfin c'est ce que j'ai compris.
  16. http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108331 Entretien avec l'amiral Philippe Sautter ... Exemple : La Jeanne d'Arc. On a dit que, quoiqu'il arrive, elle sera désarmée en 2010. On aurait pu se poser la question de la désarmer dès 2009 mais comme on change le système à l'Ecole navale, pour l'année 2009/2010, il y aura deux promotions qui auront chacune à faire une campagne (La campagne d'application des officiers élèves de l'Ecole navale, jusqu'ici réalisée à la 4ème année d'étude, est avancée à la 3ème année, ndlr). Donc on aura une première campagne en début d'année scolaire et on désarmera après. Puis nous aurons une seconde mission qui sera sans doute réalisée sur un bâtiment amphibie pour les gens qui sont en 3ème année. ... Et pourquoi pas du sponsoring pour remplacer la Jeanne d'Arc ? Un jour, quand j'étais directeur du personnel, mon homologue britannique m'avait dit, en aparté, que nous avions de la chance, en France, d'avoir gardé le système de la Jeanne d'Arc. J'étais un peu étonné car je pensais que les Britanniques, qui avaient abandonné le système pour des raisons d'économie depuis longtemps, se satisfaisaient de leur système. En fait non, car leurs midships font leur application sur différents bateaux. Or, certains ne naviguent pas, certains font des choses intéressantes, d'autres ne font rien... Globalement, ils avaient le sentiment que leurs officiers chef du quart à la passerelle étaient moins bons que les nôtres, qu'ils avaient plus d'incidents et finalement que nous avions une meilleure formation. Toutefois, ils convenaient que la Jeanne constituait un peu « un luxe » à notre époque. D'où l'idée d'en faire un en commun. Les bateaux modernes peuvent naviguer plus de quatre mois par an et si on prend un bateau aux normes civiles, ça ne coûte pas cher. Il peut faire deux campagnes par an sans aucune difficulté et il serait plus rentabilisé en coopération. L'idée avait séduit mon homologue anglais qui avait imaginé de faire payer la coque par l'Europe et de demander aux industriels européens de mettre les équipements gratuitement, quitte même à afficher leurs logos dessus. Nous en aurions fait une vitrine du savoir-faire européen. On aurait fait d'une pierre deux coups : A la fois la formation et en même temps le soutien à l'export. C'était à l'époque remonté jusqu'au président Chirac, qui s'était montré intéressé. Puis c'est retombé car il y a d'autres priorités et que ça parait anecdotique à côté du Livre Blanc. Mais je pense quand même que c'est quelque chose qui ne serait pas extrêmement cher à mettre en place. Il ne s'agit pas d'envoyer ce bateau dans un champ de mines ou dans une zone de combat. D'ailleurs il n'aurait pas un statut de bâtiment militaire car il serait alors très difficile à se partager en matière de droit international. Il faudrait un bâtiment sous statut marine marchande, mais qui puisse faire de l'humanitaire comme le fait la Jeanne d'Arc, pratiquement à chaque campagne. ...
  17. g4lly

    Bâtiments de Soutien Marine

    http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108331 Entretien avec l'amiral Philippe Sautter ...Il est en revanche question de retirer du service, dès l'année prochaine, plusieurs navires, comme le Jules Verne et la Loire... Nous allons effectivement désarmer le Jules Verne et la Loire, deux bâtiments atelier. J'attire d'ailleurs votre attention sur le fait qu'avec le retrait de la Loire, nous n'aurons plus de capacité de conduite de groupe de guerre des mines, comme on l'a fait ces dernières années, par exemple après la guerre du Koweït et comme on le fait périodiquement depuis dans le Golfe. Or, quand nous envoyons les chasseurs de mines soutenus par la Loire dans le Golfe, ils ont des missions de collaboration avec les marines de la région, qui sont il faut le rappeler les premiers clients de l'industrie française. Sur place, nos navires mènent des exercices et font des démonstrations, qui peuvent aboutir à des ventes. Demain, ce pourrait être plus difficile pour nos industriels de continuer à vendre et à s'implanter dans le Golfe parce que nos chasseurs de mines n'iront probablement plus dans cette région. Ou alors il faut trouver un autre moyen de les faire aller là bas, accompagnés par d'autres bateaux. On y réfléchit aujourd'hui mais cela n'apparaît pas très facile. Le retrait du Jules Verne ne sera pas non plus sans conséquence ? C'est un bateau qu'on a rarement fait sortir avec nos frégates parce qu'il ne va pas assez vite. Il est aussi armé à l'ancienne, avec beaucoup de monde à bord. Donc dès que vous l'emmenez en zone de crise, où on paye plus les gens, ça coûte très cher. Mais ce bâtiment atelier était pourtant bien pratique. On est en train d'essayer de voir si on ne peut pas récupérer les ateliers, ou les personnels des ateliers, parce que jamais on a eu autant de besoins dans nos ateliers militaires. En effet, comme les crédits diminuent, les marchés qu'on va passer avec DCNS ou d'autres industriels ne vont probablement pas tellement augmenter. Donc si on veut que nos bateaux tournent, il faudra un peu revenir aux bonnes vieilles méthodes, c'est-à-dire compenser avec un peu plus d'entretien militaire. Il y a également le problème de la flotte des pétroliers ravitailleurs, qui est indispensable pour déployer durablement toute force navale. On n'en parle que très peu actuellement et, pourtant, les quatre navires de la marine commencent eux aussi à prendre de l'âge. On y travaille car l'encoche capacitaire dont je vous parlais, dans les années 2013, 2014, 2015, va aussi concerner la flotte logistique. On a quatre pétroliers ravitailleurs aujourd'hui. L'idée est bien de les remplacer par quatre nouvelles unités. Pour nous c'est évident mais, là encore, le Livre Blanc ne le fixe pas. Ces futurs bateaux seraient complètement logistiques, c'est-à-dire qu'ils seraient comme aujourd'hui ravitailleurs de carburant, de vivres et de munitions, mais aussi bâtiments ateliers. Sur des bâtiments assez gros il est en effet facile d'installer quelques ateliers de mécanique ou encore d'électricité. En fonction des missions, le bateau pourra emmener des spécialistes des ateliers militaires de la flotte. Ces nouvelles unités pourraient également, demain, remplacer la Loire et accompagner des forces de guerre des mines. Mais, là aussi, ce n'est pas avant 2016 ou 2017. D'ici là, la flotte va probablement être réduite car le plus ancien des pétroliers, la Meuse, ne pourra raisonnablement pas être prolongée au-delà de 2013. Dans l'attente des nouveaux bâtiments logistiques, y a-t-il des solutions d'appoint, notamment en faisant appel au secteur privé ? Ca vaut le coup de réfléchir à l'externalisation. Une « joint venture » entre un constructeur comme DCNS et un armement maritime pourrait construire un pétrolier aux normes OTAN. Non armé, il serait équipé d'installations de ravitaillement à la mer et pourrait servir à l'entrainement. En effet, si on a besoin de quatre pétroliers, c'est que nous devons entrainer nos frégates. Périodiquement, l'un des pétroliers de Toulon va d'ailleurs à Brest pour entrainer les frégates bretonnes. Or, pour l'entrainement, il n'y a pas forcément besoin d'un navire militaire. De plus, une compagnie qui se lancerait dans ce concept pourrait aussi se proposer à l'ensemble des marines du monde. En effet, les normes de raccord automatique de l'OTAN, qui sont celles des marines occidentales, se généralisent progressivement. Maintenant, même l'Inde, l'Arabie Saoudite, Singapour... Tous les gens à qui on a vendu des bateaux sont équipés aux normes OTAN. Même les Chinois, comme les Russes, s'y mettent ou vont s'y mettre. Donc nous allons avoir, un peu comme les standards de DVD ou de CD, des standards totalement internationaux et le premier qui est assez malin pour se construire un pétrolier pour entrainer les marines étrangères, il s'ouvre à mon avis un très bon business. On ne pourrait pas envisager un affrètement de pétroliers civils, comme cela s'est vu dans les années 80 avec le Port Vendres de la Soflumar ? Le Port Vendres a rendu de grands services. Je m'en rappelle car à l'époque, j'étais sur le porte-avions. On se ravitaillait en flèche, par derrière. Mais c'était très long et les débits n'étaient pas du tout les mêmes. L'affrètement de pétroliers civils fait aujourd'hui partie des choses sur lesquelles il y a une réflexion. Il peut y avoir des affrètements de pétroliers mais, à ce moment là, il ne faut pas de gros tankers mais des navires manoeuvrants et qui disposent d'installations de ravitaillement à la mer. Le problème, c'est que l'essentiel des pétroliers existant dans le monde aujourd'hui sont de gros transporteurs avec de faibles effectifs et qui ne sont pas très manoeuvrants. A l'inverse, nos pétroliers militaires sont petits, très manoeuvrants, avec des mâts de charge, des mâts de ravitaillement, des treuils automatiques etc...
  18. Je me cite moi meme :lol: http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108331 Entretien avec l'amiral Philippe Sautter Tres complet cela répond a pas mal de question sur l'équipement le financement et les missions de la marine, même s'il y a rien de très neuf :)
  19. g4lly

    Super Floréal

    http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108331 Interview très intéressante de l'amiral Sautter qui précise ce que l'on sait déjà. Un extrait lié a ce topic ... Entretien avec l'amiral Philippe Sautter Vouloir remplacer les avisos par des frégates, n'était-ce pas un peu « gourmand » ? C'était peut être un peu ambitieux de vouloir remplacer aussi les avisos par une gamme de frégates. Mais cela ramène toujours au sujet économique. L'idée c'était 17 FREMM construites rapidement et avec un marché global. Cela permettait d'avoir des prix qui faisaient, pour faire simple, que les dernières de la série coûtaient à peine plus cher, coûts de possession et de maintien compris, qu'un patrouilleur de type OPV, navire hauturier dont nous aurions besoin pour répondre aux pirates ou pour la lutte contre le narcotrafic. Or, si nous achetons ce type d'OPV séparément et en petit nombre, ça nous coûtera très cher. Et si on étale le programme des frégates comme c'est prévu, ce ne sera pas non plus sans conséquence sur le coût. Est-ce qu'en définitive, on ne va pas se retrouver avec moins bien pour aussi cher ? La problématique est maintenant déplacée sur la suite : Les avisos, les frégates de surveillance, en gros le segment des grands patrouilleurs de haute mer. C'est-à-dire de petites frégates faiblement armées avec un canon, peut être des missiles antiaériens du type Mistral, et surtout des systèmes de communication et d'information, ainsi qu'un mini-système de combat permettant d'analyser ce qui se passe sur une zone et de recevoir les renseignements via des satellites. Cela permettra, par exemple, de surveiller une zone générale où sont des pêcheurs et vérifier, parmi les bateaux étrangers, si certains n'ont pas des comportements erratiques pouvant être des pirates. Ce pourrait être des navires armés par une cinquantaine d'hommes, qui pourraient remplacer les avisos et demain les frégates de surveillance, mais aussi les patrouilleurs du type P400. On s'aperçoit en effet que nos patrouilleurs basés outre-mer sont petits (400 tonnes), fragiles et n'ont pas une grande vitesse. Pour naviguer dans de grandes zones comme le Pacifique ou l'océan Indien, ils sont quand même très limités. Maintenant, si l'ambition est d'avoir 18 ou 20 de nouveaux patrouilleurs hauturiers à même de remplacer à la fois nos avisos, nos frégates de surveillance et nos patrouilleurs, là on aura une marine cohérente. C'est la tâche de nos successeurs et du chef actuel de convaincre le monde politique que l'avenir de la mer et sa protection passe aussi par ces bateaux là. Nous n'avons peut être pas besoin de frégates avec sonar remorqué et missiles de croisière pour aller faire de la chasse aux trafiquants, comme nous l'a dit la commission du Livre Blanc, mais nous avons quand même besoin de moyens. Il va falloir y penser très vite car les avisos, qui ont été construits dans les années 80, arrivent en bout de course ? Oui, vous avez parfaitement raison. Et la discussion des mois qui viennent ce sera de ne surtout pas désarmer trop vite, notamment les avisos, dont on n'a jamais eu autant besoin. Par rapport aux services qu'ils rendent, ce sont les bateaux qui sont les plus disponibles et qui nous coûtent le moins cher à l'entretien. Ils interviennent sur des missions très variées, allant jusqu'en océan Indien pour faire de la lutte contre le terrorisme ou la piraterie, sans oublier l'escorte, à Brest, des sous-marins de la force océanique stratégique. Ce sont donc des bateaux capitaux même s'ils n'ont pas d'hélicoptère et de système de combat. La transition avec la série des patrouilleurs hauturiers dont vous avez parlé risque tout de même d'être difficile, vu que la future génération n'en est encore qu'au stade de la réflexion ? On risque d'avoir l'encoche, non pas budgétaire, mais stratégique en termes de capacité, entre le moment où les avisos vont devoir être désarmés et l'arrivée des suivants. Pour la chaîne de patrouilleurs de haute mer, on peut espérer 2015 ou 2016, mais ça fait encore 7 ou 8 ans à attendre. Est-ce que d'ici là on ne risque pas de faire de l'acharnement thérapeutique sur des navires anciens ? Je ne pense pas. Un malheur n'arrivant jamais seul, on voit bien qu'il faut passer les bosses budgétaires et garder le flux d'investissement pour payer le NH 90, le Rafale, les sous-marins, l'avion ravitailleur et les autres grands programmes. Tout cela coûtant très cher, on rogne un maximum sur le budget de fonctionnement. C'est fait sur les soldes (salaire, ndlr), en diminuant le personnel, mais aussi en matière d'entretien, ce qui signifie ne pas faire d'acharnement thérapeutique. Toute la question des prochains mois sera donc de savoir quels bateaux on désarme car ils coûtent cher à l'entretien et ne seront pas remplacés, et quels sont ceux qu'on garde en faisant, comme vous dites, un peu d'acharnement. Exemple : La Jeanne d'Arc. On a dit que, quoiqu'il arrive, elle sera désarmée en 2010. On aurait pu se poser la question de la désarmer dès 2009 mais comme on change le système à l'Ecole navale, pour l'année 2009/2010, il y aura deux promotions qui auront chacune à faire une campagne (La campagne d'application des officiers élèves de l'Ecole navale, jusqu'ici réalisée à la 4ème année d'étude, est avancée à la 3ème année, ndlr). Donc on aura une première campagne en début d'année scolaire et on désarmera après. Puis nous aurons une seconde mission qui sera sans doute réalisée sur un bâtiment amphibie pour les gens qui sont en 3ème année.
  20. g4lly

    [Rafale] *archive*

    Oui en 2013 Non juste un escadron la bas en replacement des 2000-5 qui y seront basé en permanence bientot ... le reste selon les besoin de l'AdA ... revendu ou utilisé comme on veut.
  21. Le probleme n'est pas la tactique de guerilla ... mais l'agrégation guérilla ET adhésion - ou du moins indifférence, absence de rejet - de la population. Sans le soutien/le silence de la population une guérilla est rapidement voué a l'échec. C'est ce qui s'est passé en 2001 quand les taliban ont été mis dehors... Depuis ils ont changés leur méthodes, utilisé les erreurs/incapacités/échecs de l'adversaire pour "neutraliser" la population, au sens ou la population préfère - même s'il y a pas vraiment de soutient actif, il y a un laissé faire complice, etre autre basé sur la peur mais aussi sur la haine supérieur de l'étranger que de "l'insurgé" proche - plus ou moins être occupé par des talibans de chez eux que par des soldat occidentaux.
  22. On fait tourner la source sur elle même avec un moteur ...
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