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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Oui, envoyer un PAN avec des Rafales pour faire du "bombardement de Taliban", c'est plus "éprouvé et rodé" que d'y envoyer un BPC transformé en frégate lance-missile genre AVT (que l'on a abandonné par ailleurs - cherchez la justification). Le bombardement de Taliban n'est pas du bombardement massif et je doute que les piou-pious, au sol dans un TiC, apprécient la solution d'un MdC tiré à 500+km de là, plutôt que l'intervention d'un moyen CAS piloté dans les 5/10 minutes - sans parler de la "graduation" possible dans le CAS : Show of Force, passe canon, délivrance d'armement guidé ... En passant, le gros bombardier ne peut faire que le dernier point en Afghanistan. Il faut donc d'autres éléments pour le complèter "par le bas".
  2. Le BPC est juste bien plus haut sur l'eau que ne l'est le PAN ... rien que celà, ça suffit. Le BPC est aussi juste incapable d'empêcher un radar qui voudrait le détecter de s'approcher pour le faire. Le volume d'exclusion qu'il peut mettre en oeuvre est simplement ridicule face à celui du seul CdG. La distance est un facteur essentiel dans la détection, à SER équivalente. C'est une solution que j'ai promu ici même il y a 12 ou 18 mois. Mais ce n'est pas suffisant. C'est juste le maillon terminal de la défense et si on l'active, c'est que la cabane est déjà quasiment sur le chien ... Je ne suis pas sûr que le SAMP/T puisse faire de la veille à 300 km. Et même si ses ASTER 30 vont plus loin que les ASTER 15 du CdG, le bonus est il suffisant pour survivre ? Sans compter que le SAMP/T ne sera pas intégré au système de combat du BPC, mais sera un système parallèle, certes lié par L16, mais pas subordonné avec le même degré que sur le CdG ou une Horizon. Avec une salve antinavire tirée à 100 NM de ton capital-ship, je crois qu'il existe un délai de réaction permettant des manoeuvres évasives ... alors autant pouvoir les accomplir à la vitesse maximale (c'est d'ailleurs le concept de survivabilité par la vitesse et le mouvement qui a prévalu à la conception d'autres équipements, tel le char Leclerc). Sans compter qu'à l'arrivée des missiles, le leurrage et la manoeuvre d'évitement restent possibles - sauf face à une attaque "tous-secteurs". D'autres ont eu à souffrir de la vanité des promoteurs de nouveaux concepts qui les ont privé de solutions éprouvées et efficaces. Il ne faut pas se lancer inconsidérément dans l'innovation sans avoir assuré la maîtrise des autres concepts et sans en avoir assuré un volume opérationnel suffisant. Et pourtant, je n'ai pas l'impression d'être vieux jeu dans ma vision de la défense.
  3. Il va quand même falloir revoir le concept de saturation, là ... La satruration, c'est 10 ou 20 munitions pour la même cible. Pas pour la détruire davantage, mais simplement pour avoir l'assurance qu'UNE au moins soit au but. Les suivantes ne feront que labourer le même trou sans ajouter aux destructions. Donc, sur ces chiffres (assez bidon, et personnels, j'en conviens), une frappe saturante de 20x20 = 400 MdC LP ne fera pas plus de dégats qu'une frappe "intelligente" (i.e. "qui passe") de 20 scalps/taurus/weyw. Ca, c'est la conséquence de notre rétrogradation du rang de superpuissance impérialiste et coloniale vers le rang de puissance régionale nucléaire et nostalgique. La saturation, c'est le marteau pilon que l'industriel peut se payer ... nous, que ça nous plaise où non, nous sommes redevenus artisans et la chaudronnerie, on la fait à la masse et à la cale ... Ben ... 1800 km en HA, c'est dans toutes les fiches constructeur. Si ce n'était pas vrai, ce ne serait probablement pas écrit. Il y a certainement une astérisque et des petites lignes pour compléter, mais ce chiffre reste irréfutable. Orgueil ? 300 avions de combat destinés à en remplacer près de 700 ? C'est de l'orgueil vachement mesuré alors ! Regarde le parc AdlA en 1990 par rapport à celui de maintenant, et pour les mêmes missions ! Je sais bien que le Rafale est très capable, mais je ne suis pas sûr qu'en opération il soit toujours 2 à 3 fois plus efficace que ses devanciers, surtout face à des menaces qui ont aussi gagné en efficacité (et baissé en nombre/densité, comme chez nous). Euh ... un BPC porte/Lance MdC devient alors un outil de gesticulation, comme l'est actuellement le PAN. Et pour rester crédible, il doit être défendu. Sa capacité d'autoprotection étant nulle, il faudra lui adjoindre un groupe de protection bien plus important que celui du CdG (pour pallier au manque de DA intrinsèque, à l'absence de guet aérien renforcé et d'interception lointaine). Cette solution (MdC sur BPC) peut constituer un plus SI l'on dispose déjà du reste. Se priver du porte-avion pour la mettre en oeuvre, c'est restreindre dramatiquement ses moyens.
  4. FATac

    Vous avez dit DISSUASION ?

    Il faut ajuster un peu ... Sur la Russie, 30 Millions de morts, c'est l'anéantissement complet des 20 plus grandes métropoles du pays. Il est totalement improbable que nous arrivions à plus de 10 millions - hors attaque surprise (qui ne relève alors plus de la dissuasion) De plus en plus d'études remettent en cause l'ampleur des effets mécaniques et thermiques des armes nucléaires. A priori, les concentrations urbaines pourraient mieux résister aux effets immédiats de la bombe que les villes japonaises ou que les infrastructures de test des années 50 et 60. Les bilans prospectifs sont donc probablement surestimés et il est probablement difficile de les transposer d'un pays, d'une culture et d'un habitat à l'autre. Ce qu'il faut voir dans la dissuasion dite "du faible au fort", c'est qu'elle ne vise pas un anéantissement de population : cela serait contre-productif et amènerait à exiger notre propre anéantissement en représailles. Par contre, elle vise un anéantissement des centres de pouvoir : militaire, politique, ou économique. Un pays NE PEUT PAS se relever de l'anéantissement de ces éléments : ce n'est simplement plus le même pays - la population et la culture sont les mêmes, mais les changements induits par la succession sont simplement énormes. Le message est donc : on va vous péter le pays que vous aviez et dont vous rêviez, et vos successeurs en feront un truc différent que vous n'aimeriez pas, alors lâchez nous la grappe. La Chine sans Pékin, Hong-Kong et Shanghai ne sera que l'ombre d'elle-même et sera en proie à tous ses démons internes libérés par la vacance du pouvoir. Pareil pour les USA sans Washington, New-York, Langley, Norfolk, San Diego et Colorado Springs - on parie sur une nouvelle sécession des états du sud ou du Texas ?
  5. FATac

    Capacité de guerre à long terme

    Si je suis d'accord sur les prémices, sur la conclusion, nos avis divergent. La 1ere GM fut une guerre de mouvement qui s'est enlisée dans les tranchées. La volonté n'y était pas d'émousser l'ennemi petit à petit. Il restait le leurre de la percée décisive qui a mené à la plupart des grandes offensives et donc à une reprise de la manoeuvre. Pour la bataille de Verdun, certes l'EM Allemand l'a présenté comme une occasion de saigner à blanc l'armée Française, mais il s'agissait alors d'infliger une perte brutale et insurmontable, en supposant que Verdun serait défendue au prix de tous les sacrifices. La durée de la bataille n'était pas au programme initial et elle a été une (relative) bataille de manoeuvres, tant dans la phase de conquête allemande (de février à juillet) que dans le reflux qui lui succède jusqu'en décembre. Von Falkenhayn avait d'ailleurs déclaré, en présentant ses plans : "Les forces de la France seront saignées à mort… que nous atteignions notre objectif (la prise de Verdun) ou non". Il y a donc un objectif principal (la prise de Verdun) ET un effet bonus (la perte insurmontable). Dans les faits, ni l'un, ni l'autre n'ont été atteints selon les critères de l'époque. On pourrait évoquer d'autres batailles, comme celle de Stalingrad, mais encore une fois, l'aspect "frottement continu" sans évolution majeure des positions n'y est pas. Ces satanés commandants s'obstinent à lancer des attaques et des contre-attaques qui, sur le court terme, apportent des résultats au delà de la simple usure des forces. Je persiste à dire que la "guerre d'attrition", c'est une manière positive de présenter un échec, l'enlisement.
  6. Quelle armée mise massivement là dessus actuellement ? Dispose t'elle d'alternative à cette solution ? Et en quelle quantité ? Quand cette solution a t'elle été éprouvée pour la dernière fois ? La frappe de saturation au MdC longue portée est un sport de riche que l'on ne peut se permettre QUE lorsque l'on a déjà de quoi remplir les cases du dessous et du dessus dans l'escalade (frappe conventionnelle "recyclable", armes stand-off pour les-dites frappes, missiles de croisière "hors-théatre" en nombre mesuré pour faire peser l'incertitude, ..., jusqu'à la vitrification ballistique). C'est une case à remplir dans l'éventzil des possibilité, mais à budget contraint cela ne parait pas une priorité. A la limite, nous disposerions déjà de 300/350 Rafales en parc, je dirais "pourquoi pas" un bombardier lourd avec un barillet à 5 ou 6 MdC LP ... mais là, cela reste de la pure vue de l'esprit.
  7. FATac

    [Rafale]

    Tout à fait d'accord, Mat. C'est ce que j'ai aussi répondu sur le fil sur les gros bombardiers ... Raoul a croisé les fils et on ne s'y retrouve plus. :-[ Il va falloir qu'un modérateur/ingénieur fasse du couper/coller pour remettre ça en place, et plutôt dans un fil dédié que dans l'actualité du Rafale ... Bon courage. ;)
  8. Juste pour remonter un peu ce fil ... Je ne sais pas pour vous, mais moi, le Merlin me fait autant d'effet que feu le Super-Frelon, et presque autant que le Chinook ...
  9. FATac

    Capacité de guerre à long terme

    C'est cela. Dans ce sens, l'attrition c'est l'usure, l'épuisement obtenu par des pertes humaines, matérielles ou logistiques qui sont permanentes et quotidiennes - il y a un "frottement" sans répit qui conduit à cet épuisement, jusqu'au stade où les pertes ne peuvent plus être compensées par les réserves, entraînant de facto une victoire rapide à l'issue de la longue phase d'attrition. Je n'ai pas de souvenir de guerres ou de bataille où la victoire ait été obtenue à la suite d'une phase délibérée de lutte d'attrition. La plupart du temps, des éléments de type isolement, siège ou blocus ont été utilisés pour accélérer le phénomène, mais les stratèges ne se laissent pas piéger en position d'attrition. Ils retraitent tant qu'il en est encore temps ou bien se font anéantir ... Finalement, la manoeuvre a toujours le dernier mot. En fait, à bien y réfléchir, la "guerre d'attrition" c'est surtout de la comm' pour positiver une situation d'enlisement d'un conflit
  10. JOUST ? Mais il n'y a que les Français qui n'y aient jamais, mais vraiment jamais cru ! Ne me dites pas qu'ils pourraient avoir eu raison, cela les rendraient encore plus insupportables d'arrogance. :lol:
  11. Si le choix du vecteur piloté (recyclable) a été fait au détriment de l'équipement massif en MdC pour frappes massives, c'est probablement dans un soucis d'efficacité sur plusieurs points : - Le recyclage du porteur : aucun stratège ne considère ses avions et équipages comme des équipements jetables (sauf éventuellement un régime aux abois, et encore ...). Il y a donc le souhait de les préserver un minimum afin de pouvoir s'en servir sur plusieurs opérations étalées dans le temps. Si l'engagement massif à coup de MdC longue porté est décomplexé par l'absence de risque pour les équipages, il est auusi limité par le fait qu'une fois tiré ... ben c'est ça de moins dans le stock pour les opérations suivantes ... et que les stocks qui baissent en opération, ce n'est jamais rassurant. - Il est vrai que pour le même coût qu'une opération aéroportée, on peut faire une frappe massive et saturante. Sauf que même les missiles intelligents sont bêtes et n'ont pas la réactivité de l'opérateur humain pour réagir en cas de changement en cours de mission ... et que si la saturation réussit, il y aura aussi certainement "trop" de munitions efficaces au goût des décideurs ... 520 missiles d'un coup, 400 passeront, là où 10 ou 20 étaient suffisants ... Mais en tirant 150 missiles "seulement", cela peut échouer. Il y a une relative marge d'incertitude que les états-majors préfèrent limiter en gardant l'homme dans la boucle le plus loin et le plus longtemps possible. - Si le MdC longue porté est utilisé en frappes massives, je me demande dans quelle mesure il ne perd pas une partie de son pouvoir de dissuasion sub-stratégique - Enfin, en terme d'efficacité, si on en est rendu à tirer 400 ou 500 MdC d'un coup, ce ne serait pas préférable de basculer sur une option Nuke, directe ? Certains états-majors envisagent cette option de plus en plus vite ... si un régime politique vient à former ses décideurs à la même école que ces stratèges, l'option va vite tourner à la "possibilité".
  12. Justement, c'est stupide. A la limite, ils gardaient la photo, même ancienne, et ils incrustaient le patch en cartouche, dans un coin de l'image, pour montrer l'opé en cours, et on aurait d'avantage parlé de ce héros que des bidouilles maladroite autour de l'hommage fait à sa mémoire. Dommage qu'une communication aussi chargée d'émotion que celle-ci ait été confiée à des amateurs.
  13. FATac

    Gripen

    Tiens, un petit croc en jambe, en passant : Le défaut de conception de la perche de ravitaillement sur les Gripen C/D sera t'il corrigé sur le Gripen NG ? En effet, elle est positionnée sur l'entrée d'air de gauche, là où bascule la canopée lorsqu'on l'ouvre. Cela interdit toute maintenance simultanée dans le cockpit et sur la perche sans déposer la verrière au préalable. D'ailleurs, pour être perfide jusqu'au bout ... c'est peut être dans ce "défaut" qu'il faut trouver l'origine de la capacité de "hot refueling" dont ils sont si fiers. En effet, la perche est aussi un moyen rapide pour avitailler un appareil - au sol, cela fonctionne (si, si), et même moteur tournant - mais s'il faut un opérateur dans le cockpit pour déployer la perche et si celui-ci est coincé, enfermé, pendant toute l'opération, cela perd un peu de son intérêt, d'où la poursuite de solutions alternatives. Je dis çà, je ne dis rien ... ;)
  14. Euh ... pour avoir travaillé dans la construction navale, avec donc des processus moins sensibles aux variations de paramètres initiaux, je peux affirmer que des variations de 2% ou 3% sur une forme de bulbe ont conduit à des variations de performances de 12 à 15% sur des résistances à l'avancement ou des dimensionnement de propulsion (attestées en calcul CFD et en essais en bassin) ... et il ne s'agissait que de thoniers ... alors quand je vois traiter aussi légèrement une "ouverture" de 10% sur un truc à l'aérodynamique aussi travaillée que le Rafale ... comment dire ... ça me laisse perplexe. :-[
  15. C'est pas UNE question, ça, C7, mais un bel ensemble d'interrogations légitimes. Au risque de me prendre les pieds dans le tapis, je vais tenter d'apporter quelques éclairages en fonction des lumières que j'ai moi-même reçu. Je tiens encore à rappeler que je ne suis pas expert, je ne fais que rapporter ce que j'ai compris de ce qu'on m'a expliqué (soit une toute petite partie de la connaissance qu'on m'a délivré sur le sujet). Le probléme du gavage aux hautes vitesses dépend fortement de l'altitude à laquelle ces hautes vitesses sont atteintes. En l'occurrence, un appareil conçu pour M1.4 en BA ne sera pas forcément "gavé" à M2.2 à 50000 fts, les débits massiques n'étant pas les mêmes. Les entrées d'air mobiles peuvent servir à suralimenter le moteur en air frais (cas des basses vitesses, et des moteurs "asphyxiés" par une consigne et une poussée affichée sans rapport avec l'effort déjà fourni, en reprise d'accélération notamment). Elles servent en fait, le plus souvent, à gérer la décélération de la masse d'air admise tout en conservant une bonne compression "géométrique". C'est une histoire de compromis. Sans pièce mobiles, à partir de M1.4, ça devient dur à gérer pour les premiers étages de compresseur qui se mangent une belle onde de choc. Les entrées d'air des Rafale, Raptor, T-50, et même F-16 sont particulièrement soignées de ce point de vue puisqu'elles arrivent à passer ce seuil sans pièces mobiles, par un dessin particulièrement propre et un piège à couche limite qui sert aussi à déplacer cette fameuse onde de choc. Là où ça devient l'enfer en termes de calculs et de dimensionnement, c'est que quand la compression augmente, elle fait reculer la vitesse du son, et donc diminuer le nombre de mach, ce qui déplace les ondes de choc et les seuils de compressibilité ... les écoulements transoniques en veine, c'est toujours rigolo à calculer ... il y a du feedback ... ou pour les matheux : il est difficile de s'en sortir sans équations différentielles. L'agrandissement des entrées d'air additionnelles (dites "pariétales" car elles sont dans la paroi de la veine, et s'ouvrent dynamiquement, à la dépression dans la veine) est LA solution immédiate et surtout la seule marge dont dispose l'avionneur sans ré-études coûteuses. Le problème, c'est que la veine dispose toutefois d'un débit "maximal" en l'état, et que ce que réclame le motoriste est au delà de ce que la veine peut fournir, malgré la marge disponible. J'ai ouï dire que le débit maximal pouvait coller avec les rendements actuels, pour des poussées de 8200 à 8500 kgp - dans tout le domaine de vol. Pour les 9000 kgp, ce ne serait disponible que dans certaines portion du domaine, d'où la nécessité de revoir les lois de pilotage pour admettre des limitations. Je ne suis pas sûr d'avoir le bagage technique suffisant pour répondre complètement, mais j'espère que ces compléments pourront aider
  16. "creuser un poil" ça veut dire qu'il va falloir : - Elargir les entrées d'air - Recalculer les nouvelles interaction du flux modifié autour de la cellule avec les éléments de voilure qui sont en couplage fort - Vu les possibles altérations du couplage delta-canard, déverminer et revalider les CDVE - Déplacer certains éléments du SPECTRA, voire le canon - Re-qualifier le SPECTRA pour valider sa précision avec des antennes déplacées - Modifier la structure, ce qui va altérer le centrage comme la résistance mécanique - Qualifier de nouveau les emports externes ventraux - Valider la nouvelle SER et ses éléments de réduction Globalement, on peut comprendre que ça coûte un peu et que ça ne fasse pas spécialement bander les ingés du côté de St Cloud. La piste de l'agrandissement marginal des trappes pariétales est plus probable MAIS ce n'est pas efficace à toutes les altitudes, tous les machs, tous les régimes, tous les climats. Cela impose aussi l'ajout de règles de pilotage dans le FADEC, ce qui ne tente pas d'avantage les ingés de SAFRAN. En attendant, nous restons au milieu du gué.
  17. FATac

    [Rafale]

    C'est la gouttière d'éjection des douilles. Elle a été furtivée au cours de développement. J'avais pointé ça sur des photos il y a quelques dizaines de pages dans ce sujet.
  18. FATac

    [Rafale]

    L'encadrement des typhies entre les dérives des Raffies est superbe. Belle prise de vue à l'instant parfait. C'est l'oeil du photographe qui fait le bon cliché. Par contre, les deux premiers Rafales avec le drapeau de dérive braqué à gauche, ça fait drôle. On dirait qu'il en manque un morceau.
  19. FATac

    [Rafale]

    Super ... ces leçons de combat aérien, ça va être de la bombe atomique ! (avec le Gascogne) Plus sérieusement, leur indicatif est "Mastiff", ça promet du mordant :lol: Les trois avions sont des biplaces : B-315 113-HK B-320 113-HV B-336 113-IK. Ils devraient bosser avec les Typhoons du 17® Sqn, sur des entrainements tactiques. Il est évident que ça va ferrailler sévère : les pilotes du Squadron 17 sont les moustachus du Typhoon à la RAF, transformés depuis 2003. Accessoirement, il est prévu qu'un Rafale défile sur Londres, en formation avec un Typhoon et un Spitfire, pour la commémoration de l'appel du 18 juin.
  20. FATac

    Mirage 2000

    Non. C'est confirmé par le MinDef. La reco sera le fait d'une cellule spécifique, déployée au cas par cas depuis la Métropole. Les 2000 sont au Tchad, ça y est, et les F-1 sont sur le chemin du retour aujourd'hui même : http://www.defense.gouv.fr/air/breves/arrivee_des_mirage_2000_a_n_djamena
  21. FATac

    [Rafale]

    Sur ce HS de A&C, rien que l'édito donne le ton, et ça me plait. Je le reproduis in extenso, je ne pense pas que cela posera de problème. (au passage, un grand merci à ma fille aînée pour son intérêt partagé et sa saisie ...)
  22. FATac

    [Rafale]

    Ben ... comme je viens de me péter l'épaule, j'ai fait acheter ce supplément pour occuper ma convalescence. A première vue, ça a l'air d'une bonne synthèse. J'en dirais plus dans quelques jours.
  23. FATac

    Eurofighter

    Je parie un billet sur la sortie du Fox Three N° 15 dès que la vente EAU ou Brésil ou Suisse sera affermie et déclarée.
  24. FATac

    Eurofighter

    Pas plus que nous ...nous autres fanboys. En attendant, quelle que soit la façon dont ça s'est passé, ils peuvent fanfaronner, eux, car il y a des clients étrangers. A la limite, je serai plutôt dans l'optique "Mieux vaut du Rafale que du Typhoon, mais mieux vaut du Typhoon que du F-XY" (à part, peut-être, pour XY=22). Pour pathétique que je trouve l'argumentation, elle a au moins le mérite de tenter de déboulonner les produits LM de l'aura d'intouchabilité qu'ils ont sû se fabriquer. Si nous, nous pouvons ensuite tirer les marrons du feu en disant "au fait, nous aussi on a ça", laissons les aller au charbon avec leurs arguments à eux. En attendant, je reste calme et je bois frais. ;)
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