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Shorr kan

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Tout ce qui a été posté par Shorr kan

  1. Remarque, il ne partait pas perdant, et ils devaient être tous très content à l’apogée du régime avec tout ce pouvoir entre les mains. Il y deux choses à ne pas négliger, et qui tiennent à la personnalité de leur Führer adoré ; d’un, son ascendant psychologique très fort sur son entourage. C’est le genre de mec à qui tu vas casser la figure, puis ressort de son bureau avec un sourire jusqu’aux oreilles. Secundo, il fait preuve d’un talent - on va appeler ça comme ça… – que ne renierait pas un parrain de la mafia et qui consiste à « salir » les gens moralement, à les compromettres toujours plus avant dans son entreprise criminel. Bref, faut pas chercher cette dévotion, même très haut dans la pyramide du régime, qu’ailleurs dans les aptitudes de manipulateurs de son chef. Il subjuguait – violait ?-psychologiquement ses vis-à-vis.
  2. Je viens d’assister au double exploit, presque trois ; un record d’altitude avec presque 40 km ! Celui de vitesse, il a franchi le mur du son, et à un moment il m’a semblé vriller. Il a raté de quelques secondes celui de la plus longue chute libre toujours invaincu de 4 mn36 Il vient d’atterrir, bravo Felix !
  3. L’intention est louable, l’analyse pertinente, mais la solution me laisse sceptique ; même si je comprends que c’est plus une façon de susciter le débat, d’ouvrir des pistes. Collectionneur a raison : le Vietnam s’est faites avec une armée de conscription, et même si ça a profondément marqué la société américaines, il n’est pas sure que l’émotion du 11 septembre n’eut pas éclipsé toutes réserves quant à une intervention en Afghanistan. Pire encore, créer la tentation de renforcer continument le contingent pour faire face à la montée en régime du conflit. Bref, pour moi l’origine dans l’inconséquence de leurs choix stratégiques se situe dans le fait que le territoire américain est inviolable et leurs ressources virtuellement illimités ; c’est une prime à l’irresponsabilité. D’ailleurs, on peut penser que le monde multipolaire qu’on voit émerger est un frein autrement plus efficaces.
  4. Comment j’ai pu passer à côté de ce sujet ? Et la dame à raison, il est temps d’élever le niveau. :oops: Alors, professeur Tancrède pouvez-vous nous en dire plus sur ces ingénieux dispositif qu’on appelait « ceintures de chastetés » et que ces dames devaient porter quand monsieur allait guerroyer ; c’est vrais qu’il existait des modèles avec des sortes de pièges à loup ? Sinon, j’ai trouvé ça en lien avec notre sujet : http://www.theatrum-belli.com/archive/2012/01/27/les-troupes-allemandes-n-ont-pas-le-moral.html Extrait : L'éloignement de leur famille est la première cause d'inquiétude pour les soldats : 70% d'entre eux doivent parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour rejoindre leur base, selon le rapport du député libéral Hellmut Königshaus, médiateur du Bundestag auprès des armées. "Ils sont séparés de leur famille pendant plusieurs semaines d'affilée", déplore Königshaus. Résultat, le taux de divorce atteint les 80% dans certaines brigades. Et les troupes affirment éprouver des difficultés à construire des relations sociales normales en raison de leur changement d'affectation géographique régulier. D’où vient cette différence entre une armée OPEXable, qui sans dire que ses membres vivent bien ce genre de situations, n’ont semble-t-il pas le même niveau de difficultés que les armés en format bisousnours comme la Bundeswehr :O?
  5. Effectivement, les responsables nazis et les officiers ont eu tendances à se défausser sur le grand patron. Soit comme à Nuremberg, il était tellement génial qu’il a été l’artisan principal des décisions du régime, et par contraste les accusées n’ayant qu’un rôle mineur d’exécutants, à la limite de consultants techniques ; soit, il était tellement incompétent que sont ingérences dans les affaires militaires a empêché les professionnels de l’armé de faire leur travail et prendre les mesures qui s’imposaient. Et bien sûr, tous ont nié une participation aux crimes de masses du Reich ; faignant l’ignorance, ou l’obéissance aveugle sous la contrainte, parfois aussi par fidélité à leur serment. Ce n’est pas forcement faux pris dans l’ensemble, mais présenté comme ça c’est spécieux, et surtout noie leur responsabilité collective sur le plan moral, et les authentiques erreurs dont ils ont pu être responsables, leurs défaillances, voir leur aveuglement.
  6. Et ça marche ? Il est arrivé à se constituer une base de cette façon ? Et je trouve étrange ce déploiement d'efforts en direction de l’électorat le plus dure. C’est comme si qu’il était encore en campagne dans les primaires républicaines. A ce stade de la campagne il est sensé chasser sur les terres centristes, non ?
  7. Shorr kan

    bonjour à tous

    Bienvenus. Ça fait toujours plaisir de voir de nouvelles têtes, ou plutôt avatars. Et du sang neuf c’est bon pour le forum. Encore une fois, salut ! ;)
  8. Je te préviens ; l’avis est plutôt minoritaire ici, et l’opinion général des formeurs est plutôt de considérer le moustachu comme un stratège inepte du début à la fin – je grossis un peu le trait :lol:. Je te conseille de faire des recherches sur le forum où l’on traites des différents aspects que tu soulèves dans de multiples sujets, et c’est très instructif ; surtout en considérant le niveau exceptionnelle de certains membres. A plus ;).
  9. +1 C’est ce que je pense aussi. Au niveau diplomatico-stratégique il est très correcte, et maitrise son environnement plus qu’il ne le subit jusqu'a l'entré en guerre contre la France et la GB. je le trouve au contraire incapable après 40 d’articuler une pensé stratégique cohérente et plus encore de l’exécuter des lors qu’il prend directement en main la direction des opérations militaires. D’ailleurs, de moins point de vue, le fait de pas avoir réussie à faire plier la GB en 40, signe non seulement sont échec ; mais montre sont incapacité à appréhender la guerre total et à se faire des illusion sur une guerre courte. Pour ce qui est de ses capacités dodolf soufre de deux problèmes : De un, c’est un autodidacte ; ce qui signifie que si il bénéficie de larges perspectives ses connaissances sont souvent superficiels, ne sont pas étayés par l’expérience, et des bases fondamentales lui manques ; et son gout de l’innovation utile dans certaines circonstances à finie par se retourner contre lui ; allié à une étrange rigidité de pensé et idées fixes aux résultats particulièrement funeste. Laissons parler Manstein : « Ce qui manquait à Hitler…était une expérience militaire basé sur l’expérience – quelque chose à laquelle son « intuition » ne saurait se substituer. » Keitel aussi dit de lui qu'il avait beaucoup lu et retenu sur la question – militaire-, mais que cela ne remplace certes pas la pratique. le banquier du Reich pour sa part, Hjalmar Schacht, fait le même constat d’une formation intellectuelle incomplète et une culture très lacunaire. D’ailleurs pour son coté geek, je nuancerais ; ce n’est pas tant la passion du matérielles militaires qui lui tient à cœur, que cela servent ses plans. En fait ses centres d’intérêt sont utilitaristes ; c’est autant de briques au services de son programmes. Sa bibliothèque est très révélatrice de ce fait. Deusio, sa psychologie perturbée fait qu’il n’est fidèle qu’a sa vison intérieur qui prend le dessus sur tout. Ce qui explique ces décisions les plus déraisonnables. Disons qu’il a sa rationalité propre, ou dit autrement, il ne persuade pas il crée une fresque ; il a le gout des grands schémas qui font sens, et tant que tout se tient dans sa tête tout roule. Au final, et de son point de vue, ce n’est pas lui qui s’est trompé, c’est la réalité qui l'a trahi :lol: .
  10. Il n’y a là rien de contradictoire si l’on considère les perspectives différentes de chacun de ces courants de pensés ; pour certains des libéraux/libertarien il s’agit d’organiser, ou plutôt de contribuer –« organiser » n’est pas le mot juste…- à l’autonomie pratique des individus, et accessoirement de réduire le périmètre de l’Etat par simplification de son système bureaucratique. Les marxistes eux ont comme point de mire l’émancipation de l’humanité du travail salarié – et pas du travail. Chacun y voit un –puissant ?- instrument aux services de leur idéaux, voila tout. Plus exactement par une création monétaire - à part l'impot ou avec celui-ci -qui redeviendrait un monopole régalien. Ici on considère que dans la mesure où le PIB croit, la masse monétaire croit elle aussi, et celle-ci est abondé par l’institut d’émission dans le budget de l’Etat auquel elle participe indifféremment à toutes ses dépenses, ou comme le propose ses promoteurs de le reverser équitablement à tous les citoyens sous forme d’allocations. Bien entendu cela amènerai à restreindre, voire supprimer toutes autres forme de création monétaire de la par des banque par un système de réserve obligatoire de 100% -les banques redeviendrais de simples institutions d’investissement des dépôts. De mémoire il y a Milton Friedman et Maurice Allais, Paul Samuelson ou encore John Stuart Mill et quelques autre, modernes ou anciens; et après tout l’économie est une science social et qui touche aussi à l’éthique et à la morale. Tu mets le doigt sur quelque chose. En effet, si on évacue les critiques habituelles qui dépendent des positions idéologiques/philosophique/morales et des opinions de tout un chacun, il demeure une importante critique d’ordre technique qui est opposé au système : il n’est pas du tout sure qu’une répartition égalitaire de cette argent ne trouverait pas un meilleur usage dans le financement circonstancié de projets sociaux bien délimités, ou il aurait un meilleur rendement avec des résultats plus concret. Pour en revenir au comment financer, les promoteurs, ou plutôt la majorité d’entre eux, envisagent un transfert des dépenses sociales diverses vers ce système unique ; donc par basculement. A ce point de la discussion, ça relève en effet de l’ingénierie social.
  11. Sans budget fédéral, une monnaie unique n’est pas viable. Budget fédéral qui a mis du temps à s’imposer et prendre l’importance qu’on connait au fur et à mesure que les EU ce sont développé, et surtout les crises qui gagnaient en ampleur à chaque fois au risque de disloquer l’union. C’est un peu ce qui arrive à l’euro ; et il arrivera bien un moment après probablement une interminable crise, ou tous ses états membres, aux pieds du mur, devront mettre en place un système de péréquation représentant une part conséquente de leur PIB. Sinon l’union monétaire cessera d’exister. Mais si, il y aura des préteurs chinois trop heureux d’avancer l’argent pour soutenir le combat de la courageuse république californienne contre la tyrannie des impérialistes étatsuniens :lol:.
  12. J’ébauche une réponse dans la page d’avant, et t’a la page wiki qui est une bonne introduction. http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle
  13. Ça me gonfle de plus en plus, ça tourne en rond. J’aime bien les débats bien virils, mais là c’est franchement improductif quand la différence de niveau des intervenants est ci abyssale. Le format de l’émission est inadapté ; il n’y a ni développements ni confrontations sérieuses possibles. Le pompon est pour l’émission de la semaine précédente. Eh bien, par l’impôt. Après tu choisis les seuils et les enveloppes, les modalités, selon le contenu de ton projet de société ; libéral ou marxiste. Il faut reconnaitre que les membres d’une société libre ne peuvent être intégrés de façon concrète que par la possession d’un revenu, ça me semble être une des conditions pratiques pour l’exercice de sa citoyenneté ; et dans cette perspective je trouve l’idée d’allocation universel intéressante dans une situation où le chômage de masses est la norme et où il n’a pas été prouvé la possibilité dans une économie avancé/mature d’assurer le plein emploi. Par contre je trouve qu’on passe un peu vite sur l’effet désincitatif que peut provoquer la rupture du lien entre rémunération et travaille. Une variation qui me botte bien, c’est d’assurer à tout un chacun un capital en début de vie professionnel qui permettrais de démarrer cette dernière sous de bon auspice. Ça colle mieux à ma sensibilité plutôt libérale. Sauf qu’en citant ces exemples il omet le contexte qui a permis à ces pays de redresser la barre. Soit qu’ils ont bénéficié d’une manne inopiné comme le Canada et la GB avec le pétrole, soit qu’ils ont réorienté leur économie vers l’exportation dans un environnement international très porteur. Certes, il a raison de pointer le fait que les augmentations d’impôts ont un effet récessif plus important que les baisses de dépenses gouvernemental, c’est un fait connu. Et oui, c’est une facilité politiquement que d’augmenter la pression fiscale plutôt que de baisser le train de vie de l’Etat. Mais il n’en demeure pas moins vrai, que réduire la voilure du budget dans les circonstances qu’on connait c’est renforcer la crise. Le fait essentiel est que tant que le secteur privé n’est pas en mesure de prendre le relais – surtout du fait des banques qui accumule des munitions en préparations des vagues de consolidations que va provoquer le futur déflation- et qu’il ne sera pas retoqué ce n’est pas souhaitable. Dans le cas contraire, le résultat obtenu sera juste d’entamer la niveau de consommation, qui à son tour va entamer les marges, et donc la capacité à investir sur le long terme des entreprises. D’ailleurs, pour en revenir aux les exemples cités, ils montrent plutôt que les réformes sont accompagnées d’une augmentation des déficits sur quelques années pour financer les nouveaux dispositifs et réorganisation, et surtout le temps qu’elles fassent effets. c'était le cas de l’Allemagne après les réformes Hartz.
  14. http://www.eurosport.fr/omnisport/story_sto3451558.shtml L'aventurier casse-cou autrichien Felix Baumgartner s'élancera mardi des confins de l'atmosphère, au-dessus du Nouveau-Mexique, espérant franchir le mur du son et battre le record du monde du saut en chute libre…Felix Baumgartner sera d'abord transporté dans une capsule attachée à un immense ballon en hélium, à une altitude record de 36.576 mètres, avant de sauter dans le vide, vêtu d'une combinaison pressurisée... suivre le défi en direct ici http://www.eurosport.fr/omnisport/stratos/2012/stratos.shtml ou à partir de la page de son sponsor : http://www.redbullstratos.com/live/ PS: à l'adresse des modérateurs. n’hésitez pas à déplacer le fil dans une section plus approprié si il le faut.
  15. Il demeurera un problème d'interopérabilité: quels protocoles adopter, quelle démarche à même d'assurer la mise à dispositions de toutes les armés de cocktails multinationaux appropriés, et qui surtout mettra tout le monde d'accords, étant entendu que chaque nation viens avec sa piquette en étant persuadée de détenir l'élixir de vie ? Nous savons tous à quelle point il est difficile de trancher les débats de poivreaux, ne le nions pas ; et surtout l'art du shaker n'est pas à la portée de n'importe qui. O0
  16. J’ai lu l’article ce matin, à partir d’un lien sur un site posté par Serge. Je venais de prendre des céréales avec du lait, et le lait a tourné dans mon estomac :-[ Fondamentalement je la rejoins sur l’idée de varier les profils de recrutement ; d’ailleurs autant pour développer les expertises nécessaires à la guerre, trop longtemps négligé – et non, je ne suis pas d’accord : la guerre n’a pas changé de nature, elle est plutôt revenu à ce qu’elle a toujours été, c.à.d. un vaste bordel ou se mêle combat, calumet de la paix, opération de police…etc.-. Et d’un point de vue moins tangible, éviter que l’armée deviennent un ghetto culturel coupé de la société, ce que toutes institution devient par manque de diversités –surtout social- et de pont avec ladite société, quitte à troquer un peu d’inefficacité tactique. La survie et la pérennité de l’ensemble le vaux bien. Et ça ne scandalise personne ?! Plutôt que faire changer cette proportion, on augmente les budgets – ou on les rabote sur les trucs les moins sexy :P-, on adjoint de nouvelles fonctions et donc de effectifs de professionnelles associés ; mais tout, mais alors tout sauf demander des efforts d’adaptations aux biffins moyens. Et qu’est-ce qu’il y’a de plus souple physiquement et intellectuellement qu’un jeune homme de 18 à 25 ans ? Le problème de l’article est qu’il part d’un postulat à mon sens faux : la guerre a changé de nature. Et du moment qu’on commence sur ce postulat, disqualifier les aptitudes et savoir-faire du soldat moyens comme central, et juste un truc avec d’autre qui aide à l’action armée, le constat s’impose de lui-même. C’est un sophisme. Plus techniquement, historiquement –c’est en tout cas, ce que j’en comprends- il est intéressant de constater que les armée les plus homogène sont les plus polyvalentes ! Plus encore cette homogénéité est souvent forcé et très difficile à mettre en place. J’en conclue que « diversifier » à l’excès et plutôt une maladie bureaucratiques, une facilité, qui cherche à traiter tout nouveau problème en le découpant en petits morceaux ; l’approfondissement sans fin de la spécialisation est une variation de ce même vice. Ça ne veut pas dire que tout va bien dans le recrutement ! On en a suffisamment discuté ici. Le problème de fond pour moi est au contraire très ancien et découle d’un phénomène très banal : la base social ciblé par les armés ce réduit toujours plus à mesure qu’elles dégénèrent. Un exemple emblématique est Sparte. Tout au contraire, les recrues était de mieux en mieux, et même trop biens ! L’institution militaire à Sparte à finie en rassemblement de fils à papa et par exclure le citoyen lambda ; le fond est donc le même quoique par une évolution dans un sens différent : le vivier traditionnelle est toujours là, mais une proportion toujours plus importante est écarté de fait ou ses membres ne considèrent plus la carrière militaire comme suffisamment intéressante/digne. Le fond de l’affaire est là, le reste c’est du blabla. D’ailleurs, même si cette catégorie –les jeune cons :lol:- ne représentait que 1% des armée ça resterais la partie la plus important de celle-ci et probablement la plus difficile à recruter/motiver. Ce qui me fait tiquer aussi, et même surtout, c’est cette tendance à considérer le tout technologique comme une évolution inévitable, et surtout souhaitable des armés modernes au dépend d’une vision équilibré –et même là faire passer pour la raison incarné :P- ; à contresens des leçons des derniers conflits. A conditions bien sûr, de les étudier dans le détail, et avec honnêteté intellectuelle, pas en cherchant à imposer son agenda politique ou à faire passer ses idée d’ingénierie social. Et surtout, personne ne lit nos délires débats sur AD ? C’était mon coup de gueule du jour.
  17. T’avait à l’époque une thérapie de groupes très efficace du nom de religion :lol:. Et plus généralement les liens communautaires étaient très forts. Communauté qui te faisant bénéficier de son soutient, mais pratiquait aussi un control social très fort à l’endroit des comportements déviants Je pense plutôt que nos sociétés urbaines et leurs anonymats, et le fait que le soldat ne peut plus appréhender intuitivement le champ de bataille et simplement les enjeux d’une guerre ; amplifie le problème.
  18. D’anciennes sociétés ont tenté de traiter ce syndrome du choc post-traumatique. Par exemples des tribus amérindiennes, après un conflit isolaient les guerriers qui y avaient pris part. Ils participaient à des cérémonies et on les droguait, ils entraient en transe, chialaient ; c’était une façon de les purger de toutes les mauvaises choses qu’ils avaient pu voir ou faires, et ce n’est qu’une fois avoir prouvé qu’ils tenaient le choc qu’ils pouvaient réintégrer le clan. Aujourd’hui on appellerait ça un « sas », trop peu pratiqué de nos jours, et réservé au cas les plus graves là où il serai certainement bon de généraliser cette pratique.
  19. Emission très bien faite, quoique passe un peu vite, surtout au début, sur certaines notions fondamentales comme le multiplicateur monétaire ou l’effet de levier. Et les experts n’ont pas le temps de développer certaines de leurs explications qui demeurent obscures quand on ne connait pas le pédigrée desdits experts, comme avec Aglietta par exemple, et ce qu’il dit à propos de la réorientation de la valeur ajouté des entreprises vers les actionnaires. En fait le documentaire est trop dense et aurait gagné à être étalé en quatre plutôt que deux volets ; ça brouille la compréhension pour les non-initiés, ce que j’ai constaté venant de proches avec qui j’ai visionné l’émission. Mais son développement historique - qui en est le cœur- garde une haute valeur.
  20. Je sais que j’arrive après la bataille, mais voilà un article qui dédramatise le ratio endettement sur PIB. Il est de Robert J. Shiller, un économiste spécialiste de l’immobilier et de l’économie comportemental. J’aime bien ses analyses en général, je vous fais partager celle-là qui relativise cet indicateur. http://www.project-syndicate.org/commentary/debt-and-delusion/french Il y a aussi l’histoire de l’origine de son grand frère, les fameux 3% de déficit sur PIB ne devant être dépassé, conté par son concepteur même ; Guy abeille dans La Tribune du 1erOctobre2010. Plutôt long à lire, mais cette tranche d’histoire en vaut le détour, et pour ceux qui ont la flemme de le lire en entier j’ai sélectionné un long extrait qui me semble significatif, entre une introduction qui campe le contexte de l’affaire et une longue digression. L’extrait en question : … Nous arrivons fin juin, et s'il y a urgence pour adapter l'action budgétaire à la nouvelle donne, plus grande elle est encore pour préparer le budget de l'année 1982, qui sera la première de plein exercice pour la gauche au pouvoir. Las! malgré l'autorité toute neuve due au Ministre délégué, et à son rang, il nous revient assez vite que, dans l'effervescence de cette aube nouvelle, camarade! et l'inaccoutumance des néo-ministres aux règles de gouvernement, ces derniers multiplient à qui mieux mieux les visites du soir auprès du Président pour plaider in vivo leurs besoins en crédits (or, l'expérience séculaire du Budget montre qu'en réalité il n'existe pas de demandes de crédit qui ne soient authentiquement justifiées - le gouvernement, du moins le budgétaire, commence avec l'art de faire tomber l'oukase du refus). Et, au vu des données qui s'agglomèrent peu à peu sur mon bureau, il apparaît assez vite qu'on se dirige bon train vers un déficit du budget initial pour 1982 qui franchira le seuil, jusque là hors de portée mentale, des 100 milliards de francs, chiffre que les plus intrépides d'entre nous n'auraient même en secret pas osé murmurer. Une commande, un soir C'est dans ces circonstances qu'un soir, tard, nous appelle Pierre Bilger (qui à quelque temps de là s'envolera vers Alcatel pour y faire la carrière que l'on sait), devenu le tout récent n°2 de la Direction du Budget à son retour du poste de directeur de cabinet de Maurice Papon (qui Ministre du Budget donc, mais aussi considérablement septuagénaire, s'est acquis dans nos couloirs une manière de fan-club pour ses assoupissements parfaits lors des débats techniques à l'Assemblée Nationale, et ses brusques réveils au profond des séances de nuit, que les plus avertis d'entre nous, ou les mieux pourvus en ancêtres vivants, ont eu tôt fait de diagnostiquer comme la, bien documentée, insomnie du vieillard). Donc nous voici convoqués, c'est à dire moi-même, et Roland de Villepin, cousin de Dominique, mon camarade de promotion et récent chef de bureau (ce poste est réservé en apanage à ceux qui, comme lui, sont fonctionnaires: il est Administrateur de l'INSEE). Formés à l'ENSAE, nous sommes considérés dans la faune locale comme appartenant à l'espèce, rare au Budget, des économistes (les autres sont des énarques, ces grands albatros de l'administration généraliste), et plus spécialement, car passablement mâtinés de mathématiques (nous sommes des ingénieurs de l'économie, en quelque sorte), de la sous-espèce des économistes manieurs de chiffres - sachant faire des additions, nous plaisante-t-on, en référence, évidemment, aux agrégés-sachant-écrire. Bilger nous informe en quelques mots du ballet budgétaire élyséen en cours, et il nous fait savoir que le Président a urgemment et personnellement demandé à disposer d'une règle, simple, utilitaire, mais marquée du chrême de l'expert, et par là sans appel, vitrifiante, qu'il aura beau jeu de brandir à la face des plus coriaces de ses visiteurs budgétivores. Il s'agit de faire vite. Villepin et moi nous n'avons guère d'idée, et à vrai dire nulle théorie économique n'est là pour nous apporter le soutien de ses constructions, ou pour même orienter notre réflexion. Mais commande est tombée du plus haut. Nous posons donc, d'un neurone perplexe, l'animal budgétaire sur la table de dissection. Nous palpons du côté des dépenses, leur volume, leur structure, avec dette, sans dette, tel regroupement, tel autre, ou leur taux d'accroissement comparé à celui de l'économie. Il y aurait bien moyen de détailler à la main quelques ratios consommables, mais tout cela est lourd et fleure son labeur: norme flasque, sans impact, aucune n'est frappante comme une arme de jet, propre à marquer l'arrêt aux meutes dépensières. Nous retournons la bête du côté des recettes: impôts d'Etat sur revenu national? mais les impôts fluctuent avec la conjoncture, plusieurs sont décalés d'un an... Surtout, nous ne pouvons échapper à l'attraction des prélèvements obligatoires, dont la fiscalité d'Etat n'est guère qu'une part : peut-on valablement se cantonner à elle? le débat ne manquera pas de naître, à juste titre, et prendra vite le tour d'un brouhaha technique. Tout ça sera confus et sans force probante, au rebours du principe-étendard que nous avons reçu commande de faire surgir pour ostension publique. La route des recettes est coupée. Une seule voie nous reste: le déficit. Le déficit, d'abord, du citoyen lambda au Président de format courant, ça parle à tout le monde: être en déficit, c'est être à court d'argent; ou, si l'on préfère, tirer aujourd'hui un chèque sur demain, qui devra rembourser. Ensuite, le déficit a depuis Keynes acquis ses lettres de noblesse économique: il figure vaillamment dans les théories, il est une des plus visiblement opératoires variables des modèles. Lui seul, c'est évident, a la carrure et la netteté pour nous tirer d'affaire. Le déficit ! mais qu'en faire ? à quelle contrainte le plier pour en extraire une norme? Le coup est vite joué. La bouée tous usages pour sauvetage du macro-économiste en mal de référence, c'est le PIB: tout commence et tout s'achève avec le PIB, tout ce qui est un peu gros semble pouvoir lui être raisonnablement rapporté. Donc ce sera le ratio déficit sur PIB. Simple; élémentaire même, confirmerait un détective fameux. Avec du déficit sur PIB, on croit tout de suite voir quelque chose de clair. Un critère douteux Arrivé à ce point, un peu de réflexion s'impose. On commencera par noter que le déficit est un solde; c'est à dire non pas une grandeur économique première, mais le résultat d'une opération entre deux grandeurs. Ce simple fait, trivial, emporte deux remarques. La première, c'est qu'un même déficit peut être obtenu par différence entre des masses dont l'ampleur est sans comparaison: 20 milliards sont aussi bien la différence entre 50 et 70 milliards qu'entre 150 et 170. Or, et c'est la deuxième remarque, on conviendra qu'il ne peut être tout à fait indifférent à la marche de l'économie que la masse des dépenses et recettes publiques soit d'une certaine ampleur (moins de 35% du PIB, comme aux USA ou au Japon) plutôt que d'une autre, bien plus grande (nettemment plus de 50% comme en France ou dans les pays scandinaves); sans même parler du contenu de chacune des masses: ce n'est pas la même chose d'aspirer un certain volume de recettes avec une TVA à 10% et un impôt sur le revenu montant jusqu'à 80%, qu'avec une TVA à 20% et un impôt sur le revenu de 30% au pire; ou bien encore d'aligner un même volume de dépenses, mais avec 5% de subventions d'investissement dans un cas ou 20% dans l'autre. On voit donc que s'intéresser au déficit en soi, à son montant seul, n'a qu'un sens relatif. Première observation. La deuxième observation touche à la pertinence du ratio lui-même: ne divise-ton pas des choux par des carottes? Car un déficit n'est rien d'autre qu'une dette: il est le chiffre exact de ce qu'il faut, tout de suite, emprunter, c'est à dire, cigale, aller demander à d'autres; et donc de ce qu'il faudra épargner - au fil des années suivantes - pour rembourser ceux qui auront prêté. Autrement dit, afficher un pourcentage de déficit par rapport au PIB, c'est mettre en rapport le flux partitionné, échelonné des échéances à honorer dans les années futures avec la seule richesse produite en l'année origine. Il y a discordance des temps. Où l'on saisit que le seul critère pertinent est celui de la capacité de remboursement à horizon donné (qui est celui de l'emprunt); laquelle est elle-même fonction, non pas tant du déficit consenti une année donnée, que de la dette globale accumulée - cette année-là, mais aussi celles qui ont précédé et peut-être celles qui suivront - et de la prévision qu'en regard on peut faire des ressources futures, c'est à dire du couple croissance et rendement fiscal. Le reste n'est qu'affichage. Dernière observation enfin, plus générale: on conçoit bien qu'un déficit n'a pas le même sens économique selon qu'il est purement ponctuel, rupture dans une série d'années à l'équilibre, laquelle sera réabsorbée en une à trois années par la réactivation même de l'économie que ce choc aura provoquée (keynésianisme pur); ou selon qu'à l'inverse il n'est que le morne jalon d'une longue chronique de déficits, courant les décennies, installés, devenus entière partie prenante, mode de fonctionnement même de l'économie, si usuels, si métabolisés, à elle si consubstantiels que c'est le retour à l'équilibre, la désaccoutumance, qui a un effet de choc (du keynésianisme à rebours en somme). Je rappelle qu'en 2010, la France en est à sa... 36ème année de déficit ininterrompu, et donc de dette couche à couche empilée, cumulée - 36 années, bien plus qu'un tiers de siècle -, et dont elle ne pourra mécaniquement se délester d'un coup: à vue humaine il est probable qu'au point où nous en sommes et où en sont les perspectives longues de notre économie, nous finirons par avoir stocké, dans la meilleure des hypothèses, de la dette pendant pas loin d'un demi-siècle, continûment, tenacement, c'est à dire sans avoir jamais commencé de seulement la rogner; laquelle, pour finir, soit sera remboursée (perspective vertueuse, ou bien enchanteresse), soit détruite (par inflation, ou restructuration comme on dit pudiquement), soit plus vraisemblablement aura été traitée par un mixte empirique des deux, c'est à dire fonction des rapports de force dans la partie à trois entre gouvernements, Banque Centrale et marchés. Où l'on aura compris que fixer le projecteur sur le déficit d'une année donnée n'a guère de sens; et que le rapporter au PIB de cette même année lui en fait perdre un peu plus. Le ratio déficit sur PIB peut au mieux servir d'indication, de jauge: il situe un ordre de grandeur, il soupèse une ampleur, et fournit une idée - mais guère plus - immédiate, intuitive de la dérive. Mais en aucun cas il n'a titre à servir de boussole; il ne mesure rien: il n'est pas un critère. Seule a valeur une analyse raisonnée de la capacité de remboursement, c'est à dire une analyse de solvabilité: n'importe quel banquier (ou n'importe quel marché, ce qui revient au même) vous le dira. Certes; mais la question politique - politique, et non économique - demeure: comment transmuter le plomb d'une analyse raisonnée de solvabilité en l'or apparent d'une règle sonore, frappante, qui puisse être un mot d'ordre? C'est, dans son prosaïsme, la question qui se pose à nous, et l'impossible auquel nous nous heurtons, en ce soir de juin 81. Fabriquer une norme Pressés, en mal d'idée, mais conscients du garant de sérieux qu'apporte l'exhibition du PIB et de l'emprise que sur tout esprit un peu, mais pas trop, frotté d'économie exerce sa présence, nous fabriquons donc le ratio élémentaire déficit sur PIB, objet bien rond, jolie chimère (au sens premier du mot), conscients tout de même de faire, assez couverts par le statut que nous confèrent nos études, un peu joujou avec notre boîte à outil. Mais nous n'avons pas mieux. Ce sera ce ratio. Reste à le flanquer d'un taux. C'est affaire d'une seconde. Nous regardons quelle est la plus récente prévision de PIB projetée par l'INSEE pour 1982. Nous faisons entrer dans notre calculette le spectre des 100 milliards de déficit qui bouge sur notre bureau pour le budget en préparation. Le rapport des deux n'est pas loin de donner 3%. C'est bien, 3% ; ça n'a pas d'autre fondement que celui des circonstances, mais c'est bien. 1% serait maigre, et de toute façon insoutenable: on sait qu'on est déjà largement au delà, et qu'en éclats a volé magistralement ce seuil. 2% serait, en ces heures ardentes, inacceptablement contraignant, et donc vain; et puis, comment dire, on sent que ce chiffre, 2% du PIB, aurait quelque chose de plat, et presque de fabriqué. Tandis que trois est un chiffre solide; il a derrière lui d'illustres précédents (dont certains quon vénère). Surtout, sur la route des 100 milliards de francs de déficit, il marque la dernière frontière que nous sommes capables de concevoir (autre qu'en temps de guerre) à l'aune des déficits d'où nous venons et qui ont forgé notre horizon. Nous remontons chez Bilger avec notre 3% du PIB, dont nous sommes heureux, sans aller jusqu'à en être fiers. Et lui faisant valoir que, vu l'heure (ça, on ne le lui dit pas) et foi d'économistes, c'est ce qu'actuellement nous avons de plus sérieux, de plus fondé en magasin. En tout cas de plus présentable. Puis nous rentrons chez nous, vaquer. On sait ce qu'il en est advenu. … L’article en entier : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20101001trib000554871/pourquoi-le-deficit-a-3-du-pib-est-une-invention-100-francaise.html Une autre invention française avec le Mougeon…et vu son succès européen ça me rappelle le « ma femme c’est comme une invention française, c’est moi qui l’ai découverte, c’est les autres qui en profite » :lol:. On me souffle dans l’oreille d'aller voir du coté de l’allocation universel. L’article de wiki en fait un panorama plutôt complet http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle .
  21. Pour moi elle ne fait aucun doute, et elle est dû à l’interdépendance très forte de tous les acteurs de l’économie. L’Eurozone par exemple aurait tout intérêt à être démantelé vue que personne ne veut consentir aux efforts nécessaires pour assurer sa viabilité et faire cesser les tensions qui la tiraille ; mais il n’existe pas de modus opérande pour défaire ce qui a été fait sans provoquer de mouvement de paniques par incapacité à intégrer toutes ces « liaisons fonctionnelles », ces interdépendances. Et pour moi, toujours dans ce cas, la fin de la monnaie unique si elle devait advenir serait brutal et la source d’une onde choc qui balaierai l’économie mondial. l'image que j'aime bien est celle d'un système physique très complexe - comme le climat - ou il ne se passe rien pendant longtemps et tout d'un coup, une fois un seuil atteint, se modifie radicalement et change d’état.
  22. Pour la bonne bouche, rappelons les paroles de Gengis Khan, quelqu’un qui devait particulièrement aimer la guerre. Le sujet a fait remonter dans ma mémoire ses paroles sur le sujet qu’il maitrisait –c’est le cas de le dire… -sur le bout des doigts : La plus grande chance d’un homme est de poursuivre et écraser l’ennemi, s’emparer de tous ses biens, aban¬donner ses femmes mariées en larmes et hurlantes, monter ses hongres, employer le corps de ses femmes comme chemise de nuit et appui, regardant et baisant leurs seins roses, suçant leur lèvres douces comme les baies de leurs seins. Il a aussi quelques temps, j’ai fait un peu de lecture sur l’Indochine, et j’ai été frappé par la brochette de personnalités hautes en couleur de son Corps expéditionnaire avec ses commandants qui faisaient a peu près ce qu’ils voulaient et pour qui la guerre était une franche rigolade ; enfin, jusqu’à l’arrivé de de Lattre. Sacré bonhomme lui aussi, qui en 40 en pleine débâcle rassemble des débris de l’armée pour mener sa guerre privé et aller se battre je ne sais plus où juste parce que l’endroit est jolie :lol:. où son chef d’EM, Vanuxem ancien prof de philo pacifiste, vers la fin de la guerre –l’indo toujours- et alors que tout est perdue prend lui-même la tête des groupes mobiles et continue de se battre. Pas par idéalisme, non ! Ça lui passe par-dessus la tête. Il sauve les meubles et à l’occasion il s’adonne à une activité sportive de grand style. Dans tous les cas ce qu’il ressort des postes précédent est que le plaisir de faire la guerre est lié à une petite troupe qui se regroupe pour ça (la guerre comme but), et encore plus une affaire d’individualités qui y trouve soit l’accomplissement d’une vocation, une opportunité d’ascension social, voir par simple plaisir esthétique ou sportif. La question que je poserais serait de savoir si ce genre de personnalités sont saines d’esprits mentalement à chercher la guerre pour elle-même, ou faut-il obligatoirement appartenir à ce que les psy de l’armée américaines ont qualifié d’aggressive psychopaths qui ont besoins d’être en permanences sur stimulé et ne connaissent pas la peur ou l’anxiété, avec des niveaux très faible de stress ? Il y-t-il un biais culturel de notre époque vis-à-vis de notre évaluation du passé a considéré qu’il faut peut-être avoir un grain pour aimer la guerre ?
  23. Aujourd’hui, mais demain ? La politique américaine est plutôt instable dans le temps, et une partie notable de ses gouvernants ne vise ni plus ni moins (que ce soit réaliste ou pas) à la destruction de l’actuelle régime en Iran, d’une façon ou d’une autre, que ce soit par la subversion ou une guerre. Dans cette perspective, leur acharnement à développer un programme nucléaire qui déboucherait sur une arme et sanctuariserai le territoire, devient compréhensible. Quoique que je pense que leur forces conventionnelles sont dors est déjà dissuasives et qu’ils auraient intérêt à temporiser leur programme atomique pour ce concentrer sur le rétablissement de l’économie. C’est vrai que la politique iranienne tient beaucoup de la paranoïa, mais on peut faire le parallèle avec Israël qui a la même attitude vis-à-vis de ses voisins, même quand ceux-ci montre une ouverture. Quand on se trouve dans un environnement aussi précaire on ne peut pas laisser une politique de sécurité national à l’à peu près, malgré la dimension psychologique d’exagération d’une menace, et bien sur sa part d’opportunismes et de manipulations. Une question pour les connaisseurs du pays et surtout régime. Est-ce que tout le monde, ou plutôt, tous les clans aux pouvoirs sont inconditionnellement favorables au développement du nucléaire ? Tous adhérent au principe, mais certains avec des réserves ? Il y a des tièdes, voir des opposants (pas forcement ouvertement) à son développement ?
  24. Dans un monde multipolaire - et il me semble que le série se déroule dans un futur proche ?- clairement non dans la mesure où ils ne peuvent s’imposer aussi aisément que durant les années 90 –qui est aussi le niveau de puissances qui semble se dégager de cette Amérique fictive dans la série ?-, mais s’abstenir de faire autre chose que de la gesticulation reviendrais a acter leur impuissance à solutionner un problème par leur seul volonté, et ce de façon explicite ; bref, c’est aussi leur déclassement de superpuissance à très grandes puissance qui est en jeux, et la nuance est importante. Mais, il y a une possibilité pour les américains de s’en sortir la tête haute, j’y reviendrais plus bas. C’est une configuration dangereuse, voir la plus dangereuse dans la mesure où il est réaliste d’imaginer, qu’estimant le cout acceptable, des puissances procède à un échange nucléaire sur le sol d’un pays tiers même si n’apportant rien de plus, l’essentiel étant que la face soit sauvé après avoir fait le coup de feu pour l’honneur en plus d’avoir marqué une limite, et que surtout le territoire national soit sauf. Les américains seraient mis dans l’embarras comme gardien de l’ordre international ; toutes les puissances moyennes concluraient à la nécessité de dissuader les grandes puissances en développant leurs propres programmes nucléaires. La seule solution est de faire comprendre aux chinois et aux russes qu’ils ne peuvent échapper à leurs responsabilités et que toute action de ce genre débouchera sur une « guerre thermonucléaire mondial » (rappelez-vous Wargame ;)). Ça nécessitera un consensus en interne de la classe politique des E.U – après tout c’est à l’autre bout du monde…- et le soutien de la « communauté international » et faire adhérer les alliés occidentaux et asiatiques de façon franche à la démarche histoire d’ostraciser les fouteurs de merdes. Ça c’est pour le principe, pour l’application concrète je vois bien les ricains faire comprendre clairement qu’il serait partie prenante du conflit avec des armes nucléaires tactiques pour préserver de la destruction leur corps de batailles, et ça répond au comment sécuriser des forces aussi isolé/isolable. Toutes répliques de même nature contre ses forces expéditionnaires aboutiraient forcement par une chaine de représailles à la fin du monde. Une dernière chose, pour moi, si les ricains souhaites se mettre entre eux deux, se pose un très important problème de timing et de ton : il est absolument nécessaire pour eux de démontrer leur volonté de résoudre le problème sans guerre tout en se montrant déterminé a castagner sans hésitation si ça s’impose. Le truc est de briser le huit-clos dont sont prisonniers les des deux belligérants et de conserver la crédibilité de l’arme atomique comme dissuasion, est uniquement ça. Et il n’y a qu’en imposant une menace démesuré que les deux coqs peuvent se retirer en sauvant la face en prétendant ne pas vouloir initier l’apocalypse, et souffler en coulisse. Après tout la puissance russe vaut énormément par son arsenal hérité de l’URSS, et n’a donc pas intérêts a banaliser cette arme, surtout pour si peu de chose ; et de leur côté les chinois n’auront probablement pas atteint la parité et ont culturellement une conscience très aigu du cout de la guerre. le président Bartlet sera-t-il à la hauteur :lol: Si le conflit met plusieurs mois à monter en pression ils peuvent très bien organiser un pont aérien et le protéger. Pour ce qui est des forces déployé même, elle ne pourrait naturellement pas faire face aux armées russes et chinoises et aurait intérêt à se trouver à une distance appréciable de la zone litigieuse dont il est question ici – l’est de Kazakhstan-. Resterait à déterminer, ou plutôt au préalable comme le faisait feu Wellington, une ligne de retraite vers un sanctuaire. Ce qui pose le problème de l’enclavement et deux voies sont possible : par le Pakistan et l’Afghanistan, mais dans le scénario quelle sont leurs rapports au USA ? Les mêmes qu’aujourd’hui mais après le départ US ou pré-11 septembre quand les pakistanais était des alliés crédible, mais sans base en Afghanistan? Dans tous les cas il faudrait envisager une puissante escadre aéronavale tant pour faire pression sur le Pakistan que pour le soutient aérien (difficile dans ces conditions, voire impossible…), et incidemment renforcer le dispositif militaire déployé au MO pour dissuader l’Iran de bouger le petit doigt dans une direction ou une autre, rien d’explicite juste une « présence ». L’autre axe de pénétration c’est le Caucase avec l’autorisation de la Géorgie et l’Azerbaïdjan (plus compliqué pour les second que les premiers), mais j’y reviendrais aussi plus tard, et surtout la Turquie comme porte-avions. La chute en effet est problématique. Dans l’immédiat l’objectif serait de figer la situation après avoir faire baisser la pression, sur le moyen terme parrainer un accord entre les deux adversaires pour faire du Kazakhstan un condominium ou les intérêts chinois serait à la fois préservé et autorisé à se développer encore un peu, et surtout ses approvisionnements sécurisés, mais dans tous les cas neutralisé politiquement dans un pays restant majoritairement « russe ». Comme j’y est fait allusion plus haut, les américains peuvent tirer parti de la situation au cas où il réussissent en transformant l’essai ; après tout, ils ne sont pas passé loin de la marginalisation dans un conflit quand même majeurs, et il faut donc penser à l’avenir. Notamment s’installer dans la région en proposant un nouveau patronage aux Kazakhs, l’association à l’économie occidentale de l’Azerbaïdjan, l’intégration de la Géorgie à l’Otan, et l’approfondissement de leur relation avec la Turquie ; c’est même un préalable dans une certaine mesure pour avoir accès sécurisé à cette région du monde. D’autre part, je doute qu’ils puissent éviter de prendre parti. Ça ne peut être le challengeur chinois, donc la Russie est toute désigné ; mais dans quel état d’esprit sont les dirigeants russes ? Ils auront vu un règlement de conflit qui préserve le statuquo en leur faveur grâce aux américains ; cela les amènera-t-il à évaluer correctement les rapports de forces et arbitrer en faveur d’un rapprochement avec eux, ou leur orgueil sera-t-il blessé au point de les rendre encore plus agressif ? Une dernière chose, tout ce que je viens d’écrire n’est qu’un développement jusqu’à ces ultimes et probables conséquences de mon raisonnement délirant O0 ; mais il est plus probable qu’au vue de l’activisme américains, russes et chinois se mettent d’accords comme des grands pour éviter l’ingérence des premiers. On ne sera décidément jamais d’accords sur ce point. Comme St Thomas je ne crois que ce que je vois, et en l’espèce il me faut une photo -avec échelle gradué à proximité n’oublie pas, la démarche doit être scientifique-. Mais si c’est la pudeur qui t’en empêche tu peux m’envoyer une reproduction moulé à partir de l’original, ce sera tout aussi bien, peut être mieux.
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