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Quel modèle pour une AdT amputée?


Tancrède
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ce que sa peu permettre d'économisé avec le format actuel de l'armée de terre et apporté un volume conséquent de troupes si le besoin se faisait sentir en mode Franco-Britannique ?

à deux on peu fournir des "supplétifs" tout en réduisant les coûts et en restant une force crédible ,donc est-ce que s'est de bonne augure cette alliance franco-britannique en terme d'économie et de rationalisation des moyens/effectif en commun ?

s'est intéressant comme échange avec les Brits car on apprend et eux aussi en terme de manière de travaillé au vu de nos sites d'entraînements .

après est-ce réalisable concrètement cette capacité de force en commun ?

Je comprends mal le sens de ta question: tu parles d'une fourniture d'un "corps franco britannique" quand il s'agit d'aller assister les ricains (et que comme en Afghanistan, même si c'est pas fondamentalement dans notre intérêt ou si on a rien à en retirer, on peut pas faire autrement parce que c'est les patrons et c'est comme ça)? Ou d'une force de projection franco-britannique dans l'absolu?

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C'est vrai que c'est une gageure de maintenir autant de specialites aussi differentes avec un format aussi reduit en personnel, car apres refonte/reduction/hachage, on aura quoi? environ 100000 hommes tout compris dans l'AdT?

Question : ca laisse quoi en terme d'effectif d'operationnels?

Evidemment on ne sait pas grand chose sur les affrontements a venir, mais compte tenu de la situation en europe, on est a peu pres sur que l'accent doit porter sur les forces projetables, et c'est ce que demontre l'acquisition d'A330MRTT et d'A400M pour le segment aerien, et l'acquisition de BPC et de BIS pour le segment maritime.

Question: quel est le dispositif "cible" projetable et le delais de projection que nous offriront a terme ces moyens?

Pour revenir a l'eventail plethorique de specialites que presente l'AdT, d'un cote avoir tout cela permet de ne pas perdre tous ces savoir-faire qui ont pris tant d'annees a etre integres/developpes, d'un autre cote, a budget contraint et avec aussi peu de personnel par specialite, on sait qu'on ne pourra pas tout maintenir sans rendre les specialites les plus faiblement dotees incapables de peser dans quelque affrontement que ce soit...

Question:

- ne peut-on trouver de contre-partie en europe a fusionner dans ces specialites, de facon a faciliter le maintient d'un seuil critique d'efficacite?

- ne serait-ce pas une facon de forcer le debut de la fusion des differentes forces armees en europe, en gardant les structures-base OTAN mais en s'emancipant un peu plus d'un pouvoir US qui finira pas se tourner surtout vers ses interets dans la zone Asie-Pacifique? Ou bien l'europe est condamnee a ne rester qu'un commandement sous autorite US?

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ne peut-on trouver de contre-partie en europe a fusionner dans ces specialites, de facon a faciliter le maintient d'un seuil critique d'efficacite?

La spécialité qui semble la plus discutable (parce que la plus chère à maintenir et projeter, la moins probablement utile -voire même qui peut être remise en cause- et surtout celle où on n'a déjà plus de masse critique pertinente face aux scénaris de conflits envisageables, sauf à servir de supplétifs), c'est la capacité de guerre blindée/mécanisée/lourde (j'entends en tant que dispositif intégré): si on tient absolument à en garder le savoir-faire, autant essayer de faire du lobbying avec les Allemands pour réenvisager la BFA sous un angle plus "blindé-lourd" et/ou essayer de caser un tout petit bataillon interarme blindé lourd (genre maxi 2 escadrons de chars/2 CC mécas lourdes) dans une grande unité allemande, anglaise ou italienne, juste histoire de maintenir un noyau et occasionnellement d'aller agiter le drapeau européen dans du peacekeeping consensuel, histoire de.

ne serait-ce pas une facon de forcer le debut de la fusion des differentes forces armees en europe, en gardant les structures-base OTAN mais en s'emancipant un peu plus d'un pouvoir US qui finira pas se tourner surtout vers ses interets dans la zone Asie-Pacifique? Ou bien l'europe est condamnee a ne rester qu'un commandement sous autorite US?

Un jour, faudra surtout qu'on prenne les choses dans le bon ordre: fusionner les armées européennes serait catastrophique, parce qu'une armée est un outil spécifiquement taillé et dimensionné selon les besoins, moyens et aspirations d'un Etat, cad d'une volonté politique appuyée sur une base politique cohérente (essentiellement un consensus politique durable et relativement stable destiné à agir selon et pour les intérêts qu'il a, sa façon de se percevoir, de les percevoir et de percevoir le monde). L'Europe n'est rien du tout de ça: si ça devait un jour advenir, il faut commencer par faire un Etat européen, quel qu'il soit, et voir quelle conception de lui-même par rapport au monde il a, quel consensus politique en émerge. Là il commencera à avoir une volonté politique fondamentale (quelles que soient les tendances partisanes au pouvoir à un moment donné), une perception cohérente, hiérarchisée et priorisée de ses intérêts, donc une politique étrangère et une vision de ce à quoi elle aspire, de là où elle veut/peut agir, donc, AU FINAL, de l'armée qu'il lui faut. Sans un processus passant dans cet ordre, on ne créera rien de durable et surtout d'utile, et le processus européen s'aliènera à coup sûr les nations qui le composent et qui ont, en attendant, des intérêts et des politiques extérieures dont ils dépendent: certains Etats ont besoin/envie d'une politique extérieure passive/non militarisée à aucun stade et d'un alignement atlantique, leurs intérêts en dépendent. D'autres ont des positions à maintenir et des ambitions, avec plus ou moins de marge de manoeuvre pour tenter de les atteindre, y compris par l'usage varié de l'outil militaire (la France et l'Angleterre sont évidemment dans ce lot). Certains Etats ne veulent, ne peuvent ou évitent de s'impliquer internationalement et ne veulent pas faire de vagues dans des régions sensibles du monde, certains refuseraient catégoriquement de se trouver de près ou de loin impliqués dans des problématiques lointaines alors que d'autres y sont par suivisme atlantique, par ambition/intérêt national, ou simplement par présence physique (France, Angleterre, Hollande et quelques autres ont des territoires outre mer, souvent dans des zones à problèmes: le Danemark entre dans ce club vu ce qui commence à se passer autour du Groenland). Et chacun défend son bifteck: c'est pas de l'égoïsme, c'est déjà difficile de mener sa propre barque, et personne n'est prêt à voir une partie de ses intérêts se faire consumer sur l'autel du "plus grand bien commun" européen. Si Tahiti ou les Malouines étaient agressivement visées par des pays tiers, combien de pays européens accepteraient le risque de ruptures diplomatiques et de confrontation politique avec non seulement ces pays tiers, mais aussi ceux qui les appuient, au risque de leurs propres échanges commerciaux et intérêts en tous genres? Et évidemment, si ça en venait là, combien de pays (institutions, dirigeants et opinions publiques) accepteraient de voir des soldats de chez eux aller se faire trouer la peau pour ça? De voir leurs investissements de défense (dont beaucoup ne conçoivent pas qu'ils servent à autre chose que la défense territoriale et au mieux du peacekeeping), leur fric, aller filer dans de tels conflits? De voir la situation internationale se tendre régionalement (ou plus ou moins) et leurs échanges en pâtir? De voir leur conception des relations internationales (héritée de l'histoire, de la nature du pays, de sa culture, de sa position géographique....) passée par pertes et profits parce que d'autres Etats dans l'Europe, plus politiquement puissants, en ont décidé autrement, ou parce que le consensus dans les instances de décision est différent?

On se heurte précisément là au fait que l'Europe n'est pas une société, mais 27 sociétés; pas une conscience, mais 27 consciences nationales, pas une conception de soi et du monde, mais bien 27. Et au final, pas 27 consensus nationaux fragiles et délicats, donc 27 très complexes "pôles de décisions" d'arbitrage sur des lignes de conduite à suivre en fonction d'intérêts nationaux, mais bien 27 intérêts nationaux souvent différents.

On ne créera jamais une armée européenne crédible/utile/efficace/durable en commençant par créer l'outil; c'est le meilleur moyen d'arriver à rien et de dépenser des sommes folles pour avoir un truc inutile, incohérent et bancal, résultant de compromis politiciens voués à satisfaire tout le monde, ou plutôt à ne pas mécontenter trop de monde (tout le monde aurait ses unités de prestige avec des trucs chers, les armements résulteraient d'un partage géo-économique de sites et filières de recherche et production, la répartition des bases dépendrait avant tout d'un partage politique du gâteau au prorata de la taille, des rapports de force, des coalitions en interne et de la contribution individuelle, les "doctrines" et "visions opérationnelles" seraient des prétextes marketing pour justifier tout ce qui se décide dans les compromis politiques....).

C'est la toute dernière pièce à l'édifice, pas la première ni une du milieu: l'armée est une conséquence de la politique étrangère, qui est une conséquence de la volonté politique, qui est une conséquence du consensus initial, du "contrat social" et de la conscience de soi et du monde (et de soi par rapport au monde) qui va avec. Même des doctrines, types d'unités, priorisations de types de guerre à mener ou matériels à adopter pour ces visions, dépendent avant tout de ça: on ne pourra même pas standardiser de façon utile des processus, unités et matériels européens sans ça, sauf pour quelques trucs comme de "l'infanterie de peacekeeping", des sous-unités tactiques genre équipes FS (pour le contre terrorisme et quelques missions que tout le monde doit faire.... Communalité qui existe avec beaucoup d'autres pays qu'européens), certains métiers jusqu'à un échelon au final assez bas, quelques processus pour des unités données (genre les EM opérationnels, mais en fait surtout ceux de niveau corps d'armée: en-dessous, ça redevient très national, et au-dessus, c'est hyper national :lol:).... Et ça encore, c'est l'OTAN, donc une volonté politique particulière (en majorité édictée par les Américains) qui formate l'armée qu'elle veut et promeut donc les process, unités et matériels vers lesquels elle veut que les Européens tendent autant que faire se peut. Donc pas forcément une armée qui correspondrait aux intérêts, au consensus politique d'une Europe unie se concevant comme une puissance autonome. Qui plus est, l'OTAN est une volonté politique mal formée: depuis la fin de l'URSS, elle manque de buts, de cohérence, d'objectifs, donc d'une conception claire de ses visées, donc de ses besoins (donc évidemment des capacités à avoir/développer). Le seul but politique qui semble constant, c'est faire une "armée bis" pour les ricains, la seule volonté politique des ricains pour l'OTAN, c'est garder l'Europe mal unie sous contrôle.

En attendant qu'une conscience européenne émerge, ayons des idées de trucs cohérents, pertinents et aussi puissants que possible pour la France, avec sa vision d'elle-même et du monde, ses intérêts propres à défendre et avancer, et sa politique à faire; ça semble déjà compliqué :lol:.

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Je comprends mal le sens de ta question: tu parles d'une fourniture d'un "corps franco britannique" quand il s'agit d'aller assister les ricains (et que comme en Afghanistan, même si c'est pas fondamentalement dans notre intérêt ou si on a rien à en retirer, on peut pas faire autrement parce que c'est les patrons et c'est comme ça)? Ou d'une force de projection franco-britannique dans l'absolu?

désolé j'ai vraiment du mal  :P .

effectivement je voulais parlé d'une force de projection Franco-Britannique qui bosserait pour les intérêts propres à nos deux pays ,est-ce que sa peut amener à faire évoluer notre format actuelle sur un système + adapter en terme de réorganisation par rapport au modèle que l'on connait ?

pour le moment on est toujours dans un format armée de terre "classique" que l'on connait et on travail en commun avec les Brits sur des exercices afin de mieux connaître nos façons de faire de part et d'autres et de pouvoir communiquer plus rapidement (traduction anglais/français rapide en état-major ) ,mais à terme est-ce qu'on va pas essayer de faire évoluer nos structures/organisation pour avoir un truc commun avec les Brits afin de perfectionner cette union des 2 forces ?

ou simplement est-ce que cette "entente cordiale" permet de se découvrir ,on trouve la meilleur façon de communiquer en EM ,traduction quasi simultané mais chacun aura sa mission ,et donc ne perturbant pas l'organisation des deux armées qui continueront dans le même principe d'organisation de leur force respective ,mais en ayant le + de mieux connaître l'organisation des uns et des autres .

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J'imagine que les Britanniques font faces aux même contraintes que nous pour la composante méca/blindée lourde, et nos intérêts convergent assez régulièrement. Dès lors, pourquoi ne pas faire une brigade blindée franco-brit, afin de partager les couts, conserver le savoir faire, et intervenir dans les opération types daguet et supplétif. Et on garde quelques MBT purement nationaux pour appuyer nos unités ( comme font les marines avec le Abrams ), lorsque seul nos interets sont en jeu. Parce que ça reste tout de même utile non un MBT de nos jours ? on pourrait d'ailleurs concevoir un char utile franco-brit. Comme ça on a les avantages de la coopération mais sans l'immobilisme impliqué et en préservant notre indépendance.

D'autre part, si on se déleste d'une division blindée comme celle prévue par Gibbs plus haut, des moyens supplémentaires en Héli ( tigre HAD ), et Drones qui peuvent tirer, pourraient ils compenser cette perte, et emporter la décision (ou alors avoir au moins un fort impact) dans une opération ou les forces adverses comptent de nombreux blindés mais pas la supériorité aérienne ? De plus, les Héli, même si plus chers, sont beaucoup plus polyvalents et on les utilise beaucoup plus souvent, ce qui rentabilise l'investissement. Ils me semblent aussi très efficaces et déployables depuis la mer ou la terre, utile avec la maritimisation, et rentrent parfaitement dans la logique projection , inter-arme/armées, alors que les chars n'ont pas cette souplesse d'emploi. (Je suis toujours impressionné par la performance de l'Alat en Lybie, qui prouve d'ailleurs (il me semble) que les Héli doivent être employés de manière agressive (comparaison rapport Alat Fr/Alat UK) ).

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J'imagine que les Britanniques font faces aux même contraintes que nous pour la composante méca/blindée lourde, et nos intérêts convergent assez régulièrement. Dès lors, pourquoi ne pas faire une brigade blindée franco-brit, afin de partager les couts, conserver le savoir faire, et intervenir dans les opération types daguet et supplétif. Et on garde quelques MBT purement nationaux pour appuyer nos unités ( comme font les marines avec le Abrams ), lorsque seul nos interets sont en jeu. Parce que ça reste tout de même utile non un MBT de nos jours ? on pourrait d'ailleurs concevoir un char utile franco-brit. Comme ça on a les avantages de la coopération mais sans l'immobilisme impliqué et en préservant notre indépendance.

D'autre part, si on se déleste d'une division blindée comme celle prévue par Gibbs plus haut, des moyens supplémentaires en Héli ( tigre HAD ), et Drones qui peuvent tirer, pourraient ils compenser cette perte, et emporter la décision (ou alors avoir au moins un fort impact) dans une opération ou les forces adverses comptent de nombreux blindés mais pas la supériorité aérienne ? De plus, les Héli, même si plus chers, sont beaucoup plus polyvalents et on les utilise beaucoup plus souvent, ce qui rentabilise l'investissement. Ils me semblent aussi très efficaces et déployables depuis la mer ou la terre, utile avec la maritimisation, et rentrent parfaitement dans la logique projection , inter-arme/armées, alors que les cahrs n'ont pas cette souplesse d'emploi.

effectivement s'est très intéressant comme développement  =)
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Parce que ça reste tout de même utile non un MBT de nos jours ?

Un char d'appui oui, un MBT (main BATTLE tank), c'est nettement plus discutable ;). Le point avancé par le général Desportes en ce domaine est de "décomposer" le char en fonctionnalités et voir celles qui sont utiles et les niveaux de performances utiles pour "composer" un nouveau char répondant aux besoins ainsi exprimés (pertinent à l'emploi, quoi), beaucoup moins cher et employable (qu'on rechignera pas à envoyer parce qu'on veut pas en perdre et/ou parce qu'il coûte bonbon à déployer), voire qu'on puisse acquérir avec un volant d'attrition conséquent. Pour lui, il faut revenir à l'essentiel du char: du feu mobile sous blindage (pas une "Formule 1" des champs de bataille fantasmés dans les années 80).

De plus, les Héli, même si plus chers, sont beaucoup plus polyvalents et on les utilise beaucoup plus souvent, ce qui rentabilise l'investissement. Ils me semblent aussi très efficaces et déployables depuis la mer ou la terre, utile avec la maritimisation, et rentrent parfaitement dans la logique projection , inter-arme/armées,

En fait, comme pour le char, je me dis surtout qu'il faudrait se démerder pour en acquérir des moins chers et en armer des plus petits (en fait tout ce qu'on peut armer devrait l'être), en limitant le parc des Tigres qui constituerait le "dernier échelon" des hélicos d'attaque. La Gazelle en grand nombre devrait avoir un remplaçant pour accroître la puissance de feu dispo sans aller chercher systématiquement la "Formule 1" des hélicos qu'est le Tigre.
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Le seul truc de bien avec les exercices Franco brit ou Franco US est de faire bosser nos gus en Anglais ce qui nous permet ensuite d'effectuer des missions de formations auprès de troupes Anglophone comme nous avons l'habitude de le faire auprès de troupes Francophone.

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Le retour s’annonce-t-il difficile ?

Il va falloir conserver l’acquis opérationnel, dont nous venons de parler. J’ajouterai à ces acquis aussi le sauvetage au combat, c’est-à-dire le secourisme d’urgence sur le terrain, qui nous a permis de sauver des dizaines de soldats. Mais le prochain conflit ne ressemblera pas à celui d’Afghanistan. Il va falloir reprendre certains fondamentaux tactiques qui ont été moins utilisés en Afghanistan : ainsi, il n’y a pas eu de combat de rencontre contre des blindés. Il n’y avait également aucune menace aérienne. Idem pour le NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). Nous ne devons pas être aveuglés par l’Afghanistan, il nous faut reprendre une instruction et un entrainement plus conventionnel pour faire face à tout type d’intervention.

http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Pour-l-infanterie-l-Afghanistan-a-ete-une-experience-unique_a837.html

effectivement ,l'Afgha ne doit pas devenir "le modèle" mais on doit quand même crée une banque de donnée retex afin d'évité de redécouvrir ses missions .

je me demande si pour optimisé le nombre de fantassins des 4 Brigades sous blindage ,le VBCI deviennent disons la monture des cavaliers léger ,et ou on pourrait disons regroupé du moyen anti-char (à la base réservé aux fantassins ) dans ses régiments cavalerie légère nouvelle version .

sa laisse la perspective de crée une 5°compagnie dans les régiments d'infanterie comme l'a fait le 2°REI par exemple .

en gros voici l'organisation d'une brigade médiane tel que je le vois en prenant la 9°BIMa :

RIMa avec 5 compagnies de combat sur VBMR .

RIMa avec 5 compagnies de combat sur VBMR .

RICM à 4 escadrons sur VBCI et capacité anti-char (ERYX et remplaçant du MILAN récupéré sur les régiments d'infanterie ) ,+1 escadron EEI pour la reco .

11°RAMa sur CAESAR ET 120 .

6 °RG (a détaillé ,j'ai pas trop la science infuse sur le génie et ses moyens ).

on augmente ainsi le nombre de fantassins avec une compagnie de + ,et peu aussi gagné  des personnels en + en transformant en fantassin les personnels des équipes Eryx /MILAN .

avec cette vision ,on pousse ainsi vers une plus grande capacité de déploiement sur le terrain en termes d'effectif en fantassins pour l'infanterie et on spécialise les régiments appui/anti char  (anciennement cavalerie légère ) en terme de capacité tir longue distance avec le 25 mm ,missile et d'un apport de fantassins pas négligeable grâce au VBCI et sa capacité d'emport  .

sa donne  deux escadrons appui/anti-char et un escadron reco (EEI )au profit de chaque régiment d'infanterie .

je me base par rapport au format qu'on a a disposition à l'heure actuelle .

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  • 1 month later...

Ce topic super intéressant étant devenu inactif, je souhaite relancer la discussion :

D'après ce que j'ai compris, l'essentiel du problème en cas d'amputation de l'ADT réside dans la capacité de l'Armée de Terre à modifier sa structure afin d’être capable d'opexer 90 p.c des ses effectifs, et de démultiplier leur efficacité. Cela passe donc par une remise en question de l'Arme Blindée telle qu'on la connait aujourd'hui, et des régiments comme pion de base. Tout cela en prenant en compte l'essor de l'aéromobilité ainsi que la maritimisation ( donc opérations amphibies, etc ).

J'ai bon ?

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Oui, mais cet axe, il faut le garder à l'esprit, n'est qu'une proposition: il peut y en avoir d'autres, il y a même certainement d'autres options, en gardant à l'esprit que s'il y a évidemment "en bas" de la pyramide des adaptations organisationnelles/structurelles des unités de combat (et de projection en général) déployables, un "modèle recouvre une réalité plus vaste, fondée au final sur une analyse des menaces et situations les plus probables (l'armée étant un des moyens de défendre et favoriser les intérêts d'un pays), et sur des choix clairs et -si possible- pertinents. Parce deux choses sont sûres, et l'hypothèse de base de ce topic est une extrapolation (mais pas forcément vu ce qui se dit sur les prochaines coupes) de la situation qui VA arriver dans la gueule de l'AdT et donc à laquelle elle va devoir trouver une réponse:

- les moyens sont de toute façon plus comptés en relatif: le modèle militaire actuel ne produit plus suffisamment d'efficacité politique. Le politique lui-même a une part de responsabilité (il ne sait pas utiliser l'outil, s'intéresse peu ou mal aux questions stratégiques, a peu de suivi dans la chose, ne produit que mal du consensus permettant un vrai suivi dans la durée, donc une stratégie -générale et une appliquée à une situation donnée-....), mais le modèle est aussi en question; la redistribution des cartes de la puissance relativise le "poids" des forces occidentales actuelles (une part de cette donne est absolue, l'autre peut être réduite par une plus grande pertinence -opérative, tactique, technique-; évidemment aussi par des budgets, mais ils ne viendront pas de sitôt), et le refus de changement culturel lui aussi amoindrit le potentiel disponible. Entre autre en refusant de faire des choix et en voulant couvrir tout le spectre des menaces en théorie, amenant l'armée d'échantillons annoncée depuis longtemps. Si on y ajoute en plus la capacité générale relativement à la "puissance tutélaire" américaine, si écrasante, le tableau est complet.

- les moyens sont comptés dans l'absolu: réduction de budgets, augmentation structurelle du coût des matériels (quoiqu'une partie de ce chapitre pourrait être revue), problèmes de gestion des ressources (certains ici se sont fait très savamment l'écho de tout ce qu'il y aurait à changer dans cet aspect des choses).... Le fait est que la ressource budgétaire se réduit, et qu'on peut soit râler contre le politique et invoquer le ciel pour se lamenter du "déclassement de la France", en disant que seule l'augmentation des budgets pourra quelque chose (ce qui est une autre façon de faire des voeux pieux), soit voir s'il y a moyen de mieux employer les ressources existantes et prévisibles, cad apprendre à penser autrement que dans les cadres actuels.

Quoiqu'il en soit, ça suppose de voir à quoi on va être confronté de façon probable, et comment s'y préparer. Parce que les réductions attendues ne permettent pas de se dire "mais la Chine peut nous envahir", ou "si la Russie refait l'armée rouge", ou encore "si l'Allemagne veut conquérir l'Europe", ou même "si l'Iran se lance dans la conquête du Moyen Orient", comme base de raisonnement de départ. Je ne comprends même pas les raisonnements de ceux qui veulent à toute force garder un "spectre complet" pour les forces terrestres en l'état des quantités de ces forces qui seront disponibles: c'est pleinement et complètement irrationnel pour moi. Autant rester réellement bons et capables de quelque chose, même si ce quelque chose est plus limité, que rester théoriquement/techniquement bons à tout (si c'est le cas aujourd'hui, ce qui est éminemment discutable) et capables de pas grand-chose dans les faits (par manque de "poids"). Pareil pour qui refuse de voir que les budgets dispo sont ce qu'ils sont et qu'il faut en faire son parti et non le deuil, vu qu'en attendant, la planète continue de tourner et qu'il faut tous les jours défendre son bout de gras et essayer d'en choper plus, plutôt que se préparer à un hypothétique "grand soir" (dans le domaine militaire, ce serait la "surprise stratégique", et en l'occurrence, pas une en général, mais une qui inclue la nécessité de s'opposer à une grande force mécanisée avec une grande force mécanisée.... Capacité que l'on n'a déjà plus, si tant est qu'avoir un tas de DB soit encore réellement pertinent).

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Donc, la modification de notre outil de défense doit se faire tant sur le plan structurel que sur le plan de la doctrine/volonté politique.

Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi quand tu dis qu'il faut abandonner l'idée d'une maitrise totale du spectre. AMHA, il s'agit plutôt d'adapter notre maitrise du spectre. Il faut être capable de tout faire, pas de tout faire tout seul, la défense nationale ça passe aussi par le hard power que par le soft/smart power, c'est à dire savoir se tisser un réseau d'alliés fiables. Ainsi, pour les grands conflits mondiaux improbables, mais possibles, cela veux dire s’intégrer et peser le plus possible en coalition, mais aussi être capable de régler un incident outre mer type malouines, voila pour le conventionnel de haute intensité. On doit être aussi capable de projeter rapidement un force conséquente pour évacuer des ressortissants et protéger nos intérêts, ou repousser un attaque de rebelles/étrangère sur un pays allié, moyenne intensité. Enfin, on doit pouvoir lutter contre des mouvements terroristes/mafieux, faire du peace-keeping et du nation building, asymétrique, faible intensité, là aussi dans un contexte de coalition. Ces situations on les a toutes connues depuis la chute de l'URSS (sauf l'invasion d'un DROM, mais ça dans tous las cas faut qu'on sache le faire), cela justifie bien la maitrise complète du spectre des missions. De plus dans une même mission tu peux retrouver plusieurs aspect du spectre, si il t'en manque un t'es embété. Ce qu'il faut c'est changer notre manière d’appréhender cette maitrise du spectre.  C'est à dire  changer la manière que l'on a de voir le combat qu'il soit conventionnel ou non, et là ça passe par un changement des structures avec la mise en place d'une armée qui, même réduite, pèse. Et ça on doit le faire avec une armée polyvalente faite dès le départ pour faire face à tous les engagements et pas seulement à un seul et unique.

J'espère pas avoir été trop confus  :P

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et là ça passe par un changement des structures avec la mise en place d'une armée qui, même réduite, pèse

Quoiqu'il arrive, le facteur quantité est impératif pour ça, et c'est justement ce qu'on n'aura pas, du moins pas pour l'idée de "grands" conflits; il est illusoire d'espérer faire se rejoindre la courbe des budgets actuels et prévisibles, et celle d'une supposée "capacité universelle" (en terme de qualité et diversité des rôles endossables). Ca c'est la réalité à laquelle la France est confrontée, et je ne vois rien dans les voeux pieux et plaintes diverses qui prescrivent des modèles fondés sur le "il faut savoir tout faire", ou le "il faut certes pouvoir faire ci, mais il ne faut pas oublier que ça aussi reste possible".... Il faut surtout revenir sur la terre et voir comment elle fonctionne, parce que là, chaque fois que quelqu'un répond à mes évocations, ici et sur d'autres topics (et elles ne sont vraiment pas que de moi; je les sors pas de dessous mon matelas), c'est pour se lancer dans de grandes logorrhées sur tout ce qu'il faudrait pouvoir avoir (en tout cas selon eux), généralement des listes de hardware et des nombres d'unités, et aucunement sur ce qu'on peut réellement avoir, et encore moins sur le fait de se demander si hardware et unités (de tous échelons, donc les structures de force) sont adaptées.

Peser dans une coalition (et les coalitions, dans notre monde, c'est dans la plupart des cas avec les USA: on pèse comment avec eux? Est-ce si souvent dans notre intérêt d'aller dans un endroit avec eux? J'ai pas l'impression que les Brits aient retiré grand-chose de leurs dernières expériences) ET face à un adversaire massif (qui plus est sur son terrain, donc il faut aller là-bas en nombre)? Comment on résoud cette quadrature du cercle? Faut apprendre à peser autrement.

Cette vision absurde de "maîtriser tout le spectre" côté intervention terrestre est un mensonge historique à double titre:

- la France, comme la plupart des autres pays, a toujours eu à se préparer face à un seul adversaire/type d'adversaire, calibrant ses forces militaires terrestres essentiellement pour ça: un adversaire continental et proche, étatique, répondant à un modèle culturel/institutionnel/organisationnel assez symétrique, et visant des objectifs relativement simples et "compréhensibles", essentiellement prendre des territoires au pays même ou à des alliés physiquement proches (perçus comme un "rempart" ou une obligation nécessaire faisant risquer l'implication dans un conflit pas forcément directement lié à la France). Une armée n'est réellement capable que quand on la calibre pour un adversaire et une configuration de conflit. Si on peut s'offrir plusieurs armées, cool, parce que chacune peut se spécialiser ainsi, et disposer à la fois de ce focus incontournable ET de la masse nécessaire.... Mais c'est plus le cas aujourd'hui. La masse disponible, déjà extrêmement réduite pour un grand nombre d'options de conflit, crises, situations d'instabilité et tout autre type d'intervention, ne permet pas de regarder dans toutes les directions. La "polyvalence" n'existe que dans une marge pas très étendue.

- il y a une fausse vision "hiérarchique" des conflits et adversaires, édictant qu'il y a des "grands" conflits et des "petits", et que se préparer à gérer les premiers fait qu'on est aussi capables de gérer les seconds, au nom du "principe" que "qui peut le plus peut le moins". Cette fausse logique est aujourd'hui largement battue en brèche: outre le fait que la très grande supériorité relative de l'occident pendant environs 1 siècle/ 1 siècle et demie, ainsi qu'une vision déformante portée sur tout ce qui n'était pas un conflit continental européen (notamment le refus de voir les logiques propres et les raisons des succès et insuccès notamment coloniaux), habitude a été prise de s'enferrer dans cette obsession du "grand" conflit "clausewitzien" au point de le fantasmer et de toujours le garder comme l'horizon absolu, ce qui devient proprement absurde (surtout à se demander si on a vraiment pris en compte le fait nucléaire) quand quand on regarde la réalité des orbats dispo aujourd'hui, et pire encore, ce qui devient terriblement absurde quand cette obsession empêche de bien utiliser les niveaux de force dont on peut disposer, et donc de nuire aux intérêts de la nation: il y a des intérêts à garantir et promouvoir tous les ans, des positions à défendre, qui pour beaucoup incluent une dimension militaire plus ou moins active.

On a récemment utilisé le terme de "maritimisation": ça rappelle quand même que pour la première fois de son existence, la France est une île stratégique, avec une profondeur stratégique territoriale pour la métropole, une garantie nucléaire et une dépendance vitale à l'intégration dans un réseau commercial/économique d'ampleur mondiale, 3 facteurs sans aucun précédent dans son histoire. Bref, la France est devenue l'Angleterre :lol: moins l'Empire et la prééminence technique et étatique quasi absolue des puissances du XIXème. Faudrait s'adapter et commencer à penser ainsi: la seule autre alternative est de multiplier le budget de la défense par un important facteur, et ça n'est pas une option pour un bon moment, sauf retournement majeur de la marche du monde (possible? Oui, mais on a justement cet avantage double de l'absence de menace immédiate et du nucléaire qui donnent un délai d'adaptation, et en attendant il y a des positions à défendre et d'autres à prendre, précisément pour garder/avoir les moyens de s'adapter quand le moment viendra: le bifteck se gagne et se perd tous les jours, si on ne le fait pas avec tout ce qu'on peut, le "grand soir" peut arriver, y'aura alors plus grand chose pour s'y adapter).

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On a récemment utilisé le terme de "maritimisation": ça rappelle quand même que pour la première fois de son existence, la France est une île stratégique, avec une profondeur stratégique territoriale pour la métropole, une garantie nucléaire et une dépendance vitale à l'intégration dans un réseau commercial/économique d'ampleur mondiale, 3 facteurs sans aucun précédent dans son histoire. Bref, la France est devenue l'Angleterre :lol: moins l'Empire et la prééminence technique et étatique quasi absolue des puissances du XIXème.

effectivement ,s'est pas faux cette comparaison avec l'Angleterre en terme de profondeur stratégique territoriale .

Peser dans une coalition (et les coalitions, dans notre monde, c'est dans la plupart des cas avec les USA: on pèse comment avec eux? Est-ce si souvent dans notre intérêt d'aller dans un endroit avec eux? J'ai pas l'impression que les Brits aient retiré grand-chose de leurs dernières expériences) ET face à un adversaire massif (qui plus est sur son terrain, donc il faut aller là-bas en nombre)? Comment on résoud cette quadrature du cercle? Faut apprendre à peser autrement.

d'ailleurs est-ce que la baisse des effectifs de l'armée britannique because la crise n'est peut-être pas aussi un premier pas vers une sorte de "rejet de suivisme" auprès des US ?

CAD on que les Brits cache derrière l'excuse de la crise (elle est là mais s'est pas se qui a aussi forcément motivé cette réduction ) s'est de ne plus de manière concrète être l'auxiliaire principale des USA ...

résultant on fournit le minimum syndical auprès des US .

de + en réduisant leur format ,ils travaillent pour une cohabitation avec l'armée Française ,donc s'est que les britanniques revoient leurs propres intérêts qui ne sont plus les mêmes que ceux des USA ... si un jour ils ont étaient vraiment les mêmes je dirais ,étant donné que sa a était + du suivisme qu'autres choses  .

ont se prépare ensemble pour nos intérêts direct et concret ,les USA devant disons compensé autrement (trouvé d'autres "pigeons" ) pour avoir du nombre pouvant fournir du lourd je dirais (sa va être compliqué je pense ) .

les Brits sont peut-être aussi dans l'optique profondeur stratégique pour revoir leur format ,ben oui si nous on a une profondeur stratégique territoriale ,eux ils sont encore + à l'abri  :lol:

donc quelques part on a un destin lié avec les Brits qui veulent encore et comme nous agir pour leurs intérêts avec des moyens adapté .

on peu même se demandé si l'entré dans l'OTAN sa n'a pas était une sorte de premier vrai contact avec les Brits pour crée le lien entre les 2 armées et sur se qu'on préparera à l'avenir ensemble .

les US portent leur regard vers le pacifique et l'Asie ,et donc sa nous laisse de la marge pour forgé se lien entre Français et Brits .

en cas de crise majeur (le truc qui toucherait nos intérêts ,pas ceux des USA ) on aura le potentiel à deux pour géré je pense .

en espérant ne pas être confus  :P

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les Brits sont peut-être aussi dans l'optique profondeur stratégique pour revoir leur format ,ben oui si nous on a une profondeur stratégique territoriale ,eux ils sont encore + à l'abri 

Le Nucléaire est notre Manche :lol:; les Brits sont-ils plus à l'abri territorial que nous? Plus vraiment vu que ni Allemagne ni Russie ne sont plus des menaces aujourd'hui et demain; pour après-demain, on n'en sait rien, mais bâtir/rebâtir de quoi envahir l'Europe de l'ouest prendrait bien plus de temps et de changements stratégiques majeurs qui se verraient de loin, si tant est que l'invasion territoriale soit encore, dans ce genre de cas, la plus pertinente des actions hostiles pour obtenir un résultat politique intéressant (ça l'est encore dans d'autres parties du monde, même si de toute façon, tant qu'il y a un système international, c'est très dur et "coûteux" à tous les sens du terme, surtout si au moins 2 acteurs de poids sont impliqués).

Ceci dit, malgré un modèle militaire mal revu et aussi à des égards contestables, les Brits semblent avoir un avantage sur la France en ce qu'ils font des choix plus clairs plus rapidement, et sans doute plus en adéquation avec des objectifs mieux formulés (et en collant mieux moyens et fins), ce qui résulte sans doute d'une plus grande importance du domaine défense/stratégie dans leur classe politique (et avant cela, sur leur scène publique); c'est pas quelque chose d'aussi mal considéré, donc c'est un truc sur lequel les politiques sont forcés d'être un peu plus sérieux.

les US portent leur regard vers le pacifique et l'Asie ,et donc sa nous laisse de la marge pour forgé se lien entre Français et Brits .

en cas de crise majeur (le truc qui toucherait nos intérêts ,pas ceux des USA ) on aura le potentiel à deux pour géré je pense .

Les Angliches regardent leur cul et rien d'autre, comme tout le monde; faut pas trop faire jouer les violons sur un "lien" avec eux. De la compatibilité, oui, mais faut pas chercher plus loin: plus loin, c'est l'OTAN, et entre OTAN et France, ils n'hésiteront jamais, leur duo gagnant pour l'Europe étant une zone de libre échange et l'OTAN. Les ricains désertent pas l'Europe, c'est un protectorat trop rentable. Sans compter qu'une crise "qui toucherait nos intérêts et pas ceux des USA", j'ai du mal à voir quelle crise impliquant un volet militaire et nécessitant d'y aller en franco-britanniques (autrement que pour du symbolique type intervention minime, mais "à 2") n'impliquerait pas les USA à un degré ou un autre: ils sont partout, ont des intérêts dans tout, et ne manqueront pas de jouer de leur poids politique dans toute crise, c'est le point de leur position de leader très très absolu. A t-on beaucoup de bifteck dans des endroits et sur des sujets où eux aussi n'en ont pas?

Faut vraiment déterminer où on peut être appelé à intervenir, quels types de crises vraisemblables (et gérables à notre échelle) on peut avoir à gérer (les scénaris de conflits, crises, vides à remplir, situations à résoudre.... Bref, un schéma complet de ce qu'est vraiment la conflictualité et la guerre, pas juste limité au fantasme de la grande guerre symétrique contre un grand adversaire encore anonyme), et quelles structures de forces peuvent le mieux y répondre/le plus y peser.

J'avais mentionné dans un autre sujet le retex que les ricains avaient d'Afghanistan et d'Irak, qui les amenait à constituer apparemment une première brigade d'encadrement/formation de forces amies, l'échelle de cette unité permettant de constituer un corps de doctrine spécifique, une "pensée de la guerre" propre à cette approche (qui a pour l'instant été réalisée depuis très longtemps "en amateur", avec des unités de combat normales assignées à la "corvée" et plaquant des modèles et méthodes tout faits), ainsi que des niveaux de forces d'assistance pouvant procurer un vaste panel de prestations:

- formations à tous les échelons opérationnels, du soldat du rang à l'équipe d'EM

- fourniture de modules (clés en main) de coordination, de communication et d'encadrement à de nombreux échelons, soit comme force d'encadrement, soit comme "fournisseur de capacités" (le temps que la force encadrée monte en puissance, acquière les matériels et puisse se les approprier)

- fourniture d'un cadre d'intégration à une force de coalition (évidemment commandée par les USA :lol:)

- fourniture et appui de moyens, structures, matériels et unités (équipes de travail surtout) à haute valeur ajoutée (rens, C4I en général, mais aussi FS et moyens interarmées) complétant sur court préavis les moyens de l'entité ou du pays soutenu, dans des formules "à la carte" (exemple caricatural avec des mouvements qui commencent "en bas de l'échelle" avec juste des éléments de fantassins pas très bien formés, ou pas beaucoup plus)

On ne sait pas encore ce que va devenir cette unité fondée sur les retex des OMLT (ni si le projet sera mené à bien, cantonné à une unité unique, ou répliqué), mais il y a là du potentiel à explorer comme "multiplicateur de puissance", surtout si des unités dédiées ne vampirisent pas des unités de combat existantes et constituent une arme de plus dans un arsenal diplomatique et militaire, mais aussi un outil conceptuel/doctrinal de plus dans la façon d'aborder les situations de conflit ou de tension, protéiformes, changeantes, et certainement pas cantonnée à un seul "format" de conflit pour lequel on semble encore vouloir se calibrer absolument, et qui est le type de conflit où on a le moins de probabilités de se trouver pour un moment.... Ce à quoi quelqu'un me répond toujours "on n'est pas à l'abri de ça", "et que c'est quand on n'y est plus préparés qu'on se fait choper le futal sur les genoux", "et qu'on ne peut que pleurer quand ça arrive".... Le point est qu'on est au stade où on n'a plus les moyens de pouvoir être prêt à tout. D'ailleurs faut être réalistes, on n'est plus prêts aux "grands" conflits symétriques qui peuvent arriver, sur le volant terrestre: trop peu de monde, trop loin, et rien à foutre de jouer les toutous pour un Oncle Sam pour qui l'orbat français dans son entier n'amène pas grand chose de plus.... Donc qui n'a pas à nous prendre en compte. Quel intérêt de pouvoir projeter même 2 "divisions Daguet" dans une coalition avec les Ricains? Ils ne s'intéresseraient qu'à la prise de position française en soutien ("coalition of the willing") pour leur position politique; ils se foutent éperdument de ce que peuvent amener brits et français comme hardware dans un tel cas de figure. Le jour où ils ne seront pas prêts à aller faire un truc si on n'y va pas aussi, on pourra en reparler.

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Ok, pour pouvoir établir ce nouveau modèle, il faut donc établir clairement, les risques et les menaces qui pèsent sur la France, et à quoi nous devons être capables de faire face, nous sommes d'accord, que l'AdT doit être pensée autour de la projection. Que doit elle être capable de faire ? Moi je vois pour l'instant quelques missions principales qui seront sans doute fréquentes dans le siècle à venir :

-Protéger ressortissants et intérêts, notamment en Afrique, avec un réseau de forces prépositionnées et de bases.

-Lutter contre les groupes terroristes/pirates/bandes mercenaires et autres menaces asymétriques.

-Assurer la souveraineté sur nos DROM/COM en cas d'agression.

-Rétablir la paix dans une zone de non droit ( je pense aux situations genre Somalie et Yougoslavie dans les 90' ).

-Participer avec une coalition à une guerre contre une puissance régionale (on abandonne l'aspect du spectre faire la guerre tout seul).

Il faut donc réorganiser nos forces autour de ces missions.

edit : grillé par Tancrède

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Les Angliches regardent leur cul et rien d'autre, comme tout le monde; faut pas trop faire jouer les violons sur un "lien" avec eux. De la compatibilité, oui, mais faut pas chercher plus loin: plus loin, c'est l'OTAN, et entre OTAN et France, ils n'hésiteront jamais, leur duo gagnant pour l'Europe étant une zone de libre échange et l'OTAN. Les ricains désertent pas l'Europe, c'est un protectorat trop rentable. Sans compter qu'une crise "qui toucherait nos intérêts et pas ceux des USA", j'ai du mal à voir quelle crise impliquant un volet militaire et nécessitant d'y aller en franco-britanniques (autrement que pour du symbolique type intervention minime, mais "à 2") n'impliquerait pas les USA à un degré ou un autre: ils sont partout, ont des intérêts dans tout, et ne manqueront pas de jouer de leur poids politique dans toute crise, c'est le point de leur position de leader très très absolu. A t-on beaucoup de bifteck dans des endroits et sur des sujets où eux aussi n'en ont pas?

ben on est comme les Britishs nous regardons aussi notre cul  :lol: ,avec aussi l'avantage d'avoir rejoint l'OTAN donc on se retrouve à un même niveau quelques part non ?

pour l'OTAN ,on a vu comment sa a emmerder les US ,vu qu'on s'en est servi pour la Libye peu de temps après qu'on ai rejoint l'Alliance .

pour choisir entre l'OTAN est nous ,faudrait qu'une crise importante déboule ,et j'ai du mal à voir venir d'ou sa pourrait venir .

donc l'OTAN reste une garantie mais qui sert à rien quelques part ,un peu comme une assurance qu'on paie et qui sert des fois jamais ,on l'a sa rassure sans qu'on se dise sa y est va y avoir un PB à réglé .

l'Europe est "pacifié" ,et on tend à se détendre à l'EST (les Russes ont bien fait comprendre la limite qu'il fallait pas que les US approche avec le conflit en Géorgie ).

donc je vois mal quand les anglish pourraient devoir choisir entre nous et l'OTAN dans le futur .

l'Afrique reste quand même une zone intéressante pour nos deux pays donc sa peu concrétisé des interventions en commun dans le futur .

je trouve quand même que de se côté là ,les Brits semblent prendre quand même de la distance avec les USA dans leur relation .je ne dis pas que sa sera pour être plus proche de nous ,mais qu'on va vers des convergences commune sur des intérêts qui sont peut-être pas forcément visible pour l'instant mais prendront de l'importance en terme énergétique et autres .

un truc con ,l'Afrique n'arrive pas à se géré seule et il y a des montés de violence encore plus importante ,un peu comme si on avait à faire à des incendies de broussaille qui reprenaient aussi sec une fois un incendie éteint (mais y toujours de la braise ) .

et puis avec la Chine qui déboule en Afrique ,on va peut-être devoir revoir notre vision sur se continent .on est dans la phase ou pour l'instant on reste encore perçu comme les anciens colonisateurs (Français ou Brits ) et donc on rompt avec le système France-Afrique (mais sa veut pas pour autant dire que tout est coupé en relationnel ).

la nouvelle "colonisation" à la chinoise qui certes n'est pas violente pour le moment pourrait sur le long terme  largement déstabilisé le continent Africain de manière plus dur qu'il ne l'est déjà  ...

et je pense que dans le futur ,sa demandera de l'effectif à fournir l'Afrique .

et vu que les US avec leur AFRICOM commencent à être vu partout en Afrique ,on voudrait pas se faire damé le pion ...z'ont déjà le moyen-orient comme beafteack ...

ils se foutent éperdument de ce que peuvent amener brits et français comme hardware dans un tel cas de figure. Le jour où ils ne seront pas prêts à aller faire un truc si on n'y va pas aussi, on pourra en reparler.

oui sa s'est vrai ,ils nous cirerons les godasses mais sa reste que du relationnel .effectivement le jour ou on dira on n'y va pas et que les US nous écouterons s'est vrai qu'on pourra en reparlé .

s'est vrai qu'ils écoutent pas les US avec la guerre en Irak  :P

j'ai encore fait un pavé pas clair  :lol: :P

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et puis avec la Chine qui déboule en Afrique ,on va peut-être devoir revoir notre vision sur se continent .on est dans la phase ou pour l'instant on reste encore perçu comme les anciens colonisateurs (Français ou Brits ) et donc on rompt avec le système France-Afrique (mais sa veut pas pour autant dire que tout est coupé en relationnel ).

la nouvelle "colonisation" à la chinoise qui certes n'est pas violente pour le moment pourrait sur le long terme  largement déstabilisé le continent Africain de manière plus dur qu'il ne l'est déjà  ...

et je pense que dans le futur ,sa demandera de l'effectif à fournir l'Afrique .

En Afrique certes mais aussi dans le Pacifique : Les chinois exportent facilement leurs ouvriers, leurs étudiants, leur main d'oeuvre notamment sous forme de petits commerçants....au début. Nos zones économiques maritimes du pacifique,  pourraient faire l'objet si nous n'y prennons garde  d'un afflux de "colons" Chinois qui deviendraient vite la majorité dans ces iles ... et elles tomberaient comme un fruit mur dans le giron Chinois, sans même qu'un coup de feu ne soit tiré ! surtout si nos investissement ne sont plus à la hauteur dans ces lointaines contrées.

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En Afrique certes mais aussi dans le Pacifique : Les chinois exportent facilement leurs ouvriers, leurs étudiants, leur main d'oeuvre notamment sous forme de petits commerçants....au début. Nos zones économiques maritimes du pacifique,  pourraient faire l'objet si nous n'y prennons garde  d'un afflux de "colons" Chinois qui deviendraient vite la majorité dans ces iles ... et elles tomberaient comme un fruit mur dans le giron Chinois, sans même qu'un coup de feu ne soit tiré ! surtout si nos investissement ne sont plus à la hauteur dans ces lointaines contrées.

+10
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Je retranscris ici une partie de mon post sur le sujet libre blanc fictif, pour ce qui concerne l'AdT, j'ai essayé de voir large.

AdT à 80 000h

-Corps de Gendarmes Opexables et costauds (genre ceux qui étaient en afgha) spécialisés dans les actions en milieu civil : encadrement de manifestations, mouvements de foules, protection des ambassades, maintient de l'ordre, contrôles, action de"police", formation de personnel juridique et policier. Sorte de force d'occupation en fait, excusez la connotation. (10 000?)

-Troupes spécialisées dans les actions et les situations de type civilo-militaire avec une expertise sur certaines aires géographiques avec maitrise de la langue, de la culture, des connaissances solides en droit, sciences politiques, etc pour le peace-keeping, le nation building, la formation, l'aide au développement. Cependant il ne faut pas voir ça comme une troupe d'intellos incapables de se servir d'un fusil, ce sont des soldats normaux, ayant suivi une formation d'inf classique et avec de l'expérience (dans les 30-35 ans d'age), mais qui ont bénéficié d'un enseignement plus avancée dans ce domaine. Je les vois notamment dotés d'importants moyens de Génie et logistiques et d'aide en cas de catastrophe ( on pourrait les associer avec la sécurité civile), afin de développer les infrastructures des pays en difficultés, etc. Cependant ils restent soldats, car impossible de développer sans sécurité et doivent pouvoir taper fort si besoin. Il faut aussi voir qu'ils agiront en coopération avec les autres corps. je pense que l'expérience et l'age permettent d'avoir des troupes plus posées, avec plus de sang froid, donc plus aptes à agir en milieu civil, en plus ça permet d’offrir une poursuite de carrière si la première ligne devient trop dure physiquement, et ça apporte d'importantes perspectives en cas de reconversion dans le civil (notamment dans le domaine humanitaire, construction, Rh, management, etc). (20 000h ?)

-Groupe d'infanterie type Commando, Ranger, hybride FS et inf, pour appuyer les FS et surtout pour qu'elles puissent se recadrer sur leurs missions principales, les opérations stratégiques. Le tactique est laissé à ces commandos. Je les vois notamment spécialisés dans la contre insurrection, la lute anti-piraterie, bandes rebelles/terroristes mobiles, agissant en autonomie, en raid de plusieurs jours. Un peu sur le modèle des commandos lâchés en Indochine ou en Algérie pour des missions de search and destroy. Adaptés aussi pour des raids éclairs en territoire ennemi après avoir été infiltrés. Vraiment un rôle de commandos infanterie légère avec forte initiative et une très longue laisse. Il faut qu'ils soient bien plus nombreux que les FS pour ne pas craindre les pertes et remplir leur missions à travers le monde. (10 000h?)

-Un Corps d'infanterie plus classique, motorisés, mécanisés parfois, aéromobiles, projetables avec une forte réactivité pour servir de Fer de Lance, de force de décision dans les opérations, de percée. Doivent aussi être aptes aux opérations d'évacuation des ressortissants, c'est ce qui ressemble le plus à notre infanterie actuelle. On en garde un nombre relativement important. (40 000h ?) Cette force est entièrement inter-armes bien évidemment.

-Une forte composante ALAT, notamment avec les transports héliportés, mules du champ de bataille qui nous manquent clairement. J'en vois environ 200 type NH90 (en moins cher) + une Cinquantaine type Chinook.  Une Centaine de Tigre HAD, adaptés pour qu'ils puisent tirer beaucoup plus d'armement pour renforcer leur polyvalence. En effet, je trouve cet outil fantastique : il peut tout faire du CAS (afgha), des frappes en profondeur et tactiques importantes (Lybie), de la destruction de chars, etc. De plus il est précis et discriminant, utile en urbain, projetable depuis les BPC. Et j'en passe, pour moi cet outil est indispensable. Même s'il est cher sa MCO est plutôt bonne et il est modulable.

-Pour ce qui est de l'équipement, je privilégierai les outils simples, MODULABLES, polyvalents donc, avec une bonne MCO, et un minimum d'outils différents. Je vois une bien une simplification des XL pour les rendre opexables et moins cher à posséder en attendant les développement d'un char utile. Leur rôle serait essentiellement l'appui d’infanterie au près. Les VBMR devrait être super modulables avec pleins de kits afin de jouer le rôle de camion blindé mais aussi d'EBRC avec des tourelles de 105, de 40, des missiles, mortiers embarqués, tourelles télé-opérées de 12.7, etc... D'un point de vue artillerie, pareil, tout doit être projetable, donc Bye bye les AuF1, et autres chenillés, bonjour les CAESAR et mortiers.

-Pour l'organisation "organigramique" de tout ça je vois pas trop. Je pensais Faire des Grands Corps Interarmes sur une même base indépendants logistiquement, et projetables un peu comme des MEU, subdivisées en GTIA avec un composante clastique majeure, adjointes de groupes spécialisés comme décrits plus haut, ce qui permet d'opexer les spécialisés seuls si nécessaire.

-Bien évidemment, un maximum de troupes prépositionnées en DROM et dans les pays d'Afrique ça serait Top. Par exemple les troupes prépositionnées pourraient être majoritairement des spécialistes civilo-militaires, qui développent, soutiennent notre diplomatie et préparent le terrain pour accueillir des renforts classiques si besoin  (Genre licorne ou comme en Centrafrique).

Ça nous donne une armée de Terre d'un peu plus de 80 000h, soit une belle réduction comparé à actuellement, mais 100 p.c. projetables.

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  • 9 months later...

vu que sa va sabré ,voilà ma vision des choses sur l'organisation des brigades dans un premier temps :

 

en premier lieu moyens matériels  et organisation des brigades à vocation amphibie ,aéroporté ,montagne .

 

dans un premier temps dissolution de la 6°BLB  ,donc plus qu'une brigade à vocation amphibie la 9°BIMa .

 

la dissolution de la 6°BLB va permettre d'optimisé la 9°BIMa dans son rôle amphibie ainsi qu'apporter une symbiose d'Arme (je vais y venir ) ,car l'ex 6°BLB deviendra la 13°Demi Brigade de Légion étrangère .

 

BIMa :

RIMa VBCI

RIMa VAB 

21°RIMa VBHM 

RICM AMX 10 RCR 

6 °RG "de Marine" (appelé sapeur de Marine ) se régiment passerait entièrement TDM .

11°RAMa avec fusion d'une partie du 3°RAMa .(organisation à revoir ) CAESAR et VBHM 120 .

 

comme on peu le constaté ,le 21°RIMa revient à la 9°BIMa (le 21°RIMa a appartenu à la 9°DIC lors de la ww 2 et en Indochine ) .

pour moi rien d'anormale d'avoir une brigade de Marine avec un pool éloigné ,car avoir des forces "de Marine" sur chaque façade maritime s'est normale .

 

avec cette organisation ,on obtient une capacité intéressante en terme de boite à outils en mode amphibie .on peu moduler à volonté tout en ayant un tour amphibie et opex sans trop d'inconvénient .

 

de plus on peu faire un lien en terme de maintenance suivie plus facilement ,car les VBHM du 21°RIMa seront proche "géographiquement" de ceux de la 27°BIM (pour moi la Brigade montagne doit passé sur VBHM ,VBHM 120 pour les artilleurs de Montagne ).

 

idem pour les VBHM 120 du 11°RAMa/3°RAMa . avantage dans cette fusion des deux RAMa ,un pool sur Canjuers permettant une gestion pratique pour les campagnes de tir ,formation etc ...

 

on obtient une osmose avec une brigade de "Marine " .donc retour au source de se point de vue .

de plus au vue des moyens amphibie de la Marine ,on pourra mieux travaillé .

 

 

pour l'ex 6°BLB ,celle-ci devient 13°DBLE .

le choix du nom pour cette Brigade Légion devient logique ,car avec la fermeture du 5°RIAOM (mon âme de Colo en a gros sur la patate ) le 5°RIAOM qui a toujours eu une vocation interarme pourra donné son "nom" à la base Française aux EAU en remplacement du nom 13°DBLE .

 

13°DBLE 

 

REI VAB 

REG

REC AMX 10 RCR

 

cette demi brigade aurait l'avantage de fournir  un complément ,au profit d'autres brigade lors de grosse opération ,avec une spécification pointu dans le combat en ZUB .

 

le combat en ZUB qui pour moi s'apparenterait à un nouvel environnement tel que l'amphibie ,l'aéroporté et la montagne ,que tout le monde ne maîtrise pas forcément car ne le travaillant pas aussi régulièrement .

 

sa peu paraître bizarre ,mais se nouvel environnement qui est le combat en ZUB je le vois comme un nouveau milieu parmi les autres (montagne ,aéroporté et amphibie )  .

 

tout le monde a des formations en ZUB mais sa reste passager ,car il y a d'autres priorité dans les formations spécifique des brigades .

 

enfin voilà comment je vois cette évolution .

 

alors on pourrait me dire ,il y a les gens du CENZUB ,mais en cas de grosse opération (très violente ) on ne prendra pas tout les personnels pour les éparpillés dans d'autres unités qui seront envoyé sur se conflit .

 

la suite demain  =)

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