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Le potentiel économique des technologies de rupture


alexandreVBCI
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En 1918 comme si bien dit ci-dessus, la France est de facto vaincue également par l'attrition et ne peut tout simplement pas dépouiller l'Allemagne, elle n'en a plus les moyens... La situation de 1945 est différente car les vrais vainqueurs ont encore les moyens d'exploiter leur victoire : il s'agit des USA et de l'URSS, et les premiers vont choisir l'investissement en RFA plutôt que le dépouillement pur et simple du pays, en opposition aux projets français de démantèlement d'usines (et même, dans le cas de Ferdinand Porsche, de prise d'otage pure et simple) ou même néerlandais d'annexion pure et simples de territoires allemands s'accompagnant de néerlandarisation forcée des populations (opération tulipe noire) ou encore (mais minoritaires), de ruralisation de l'Allemagne (UK). Les guerres du premier empire sont des conflits d'annexion et de colonisation (politique et juridique) et la paix qui aurait été imposée à la France sans le génie de Talleyrand aurait à l'aune des actes posés par le Corse. Les gens n'agissent que de la manière dont on les traitent, mais faudra bien enrayer la spirale à un moment non ? La paix de la guerre de sept ans maintient des inspecteurs dans les ports français mais n'impose pas à la France un démantèlement complet de son appareil sécuritaire au point de mettre le maintien de l'ordre en péril.

 

 

Les articles entourant la démilitarisation, ne donnent en réalité aucune garantie à la France, et les allemands ne vont pas se géner de transgresser cela bien avant l'arriver des nazis. Pareil, pour le montant des réparations ou il y aura au cours des années vingts et trente des accords permentant l'allongement des indemnitées.

 

 

Je renvoie à mon précédent message. Comment l'Allemagne des années 20 peut-elle simplement espérer maintenir l'ordre sans groupe paramilitaire et transgression au traité eu égard aux sanctions militaires encourues et à la situation interne plus les ingérences étrangères ? ça ne justifie pas l'extrême droite, je demande juste comment une telle opération du saint esprit serait possible...

 

L'allongement des indemnités est une conséquence directe d'un calcul intenable pour l'Allemagne. les vainqueurs exigent le paiement de réparations tout en lui retirant sa base économique (douanes, brevets, remise gratuite de matière premières, de bétail, capitaux je n'ai pas invoqué l'empire colonial, somme toute peu développé mais les avoirs immatériels qui avaient plus de valeur). Quelle est la capacité réelle de l'Allemagne à respecter le paiement des indemnités de réparations du traité ?

 

À partir du moment où le traité est intenable sans tuer le pays doit-on s'étonner de voir ses dirigeants chercher tous moyens de le transgresser ? La réflexion est aussi valable pour 1940 où le régime des pleins pouvoirs entame dès l'armistice un réarmement déguisé sous forme de milice.

 

C'est pas en cassant le bras de son débiteur ou en le foutant en taule qu'il remboursera plus vite le solde restant dû après avoir vendu la bagnole qui lui permettait de se rendre au boulot.

 

C'est un HS donc je ne m'étendrai pas et n'interviendrai plus sur cette question. Bref, retour au sujet.


Pour en revenir au sujet...

 

Quel est pour vous la technologie de rupture possible dans laquelle la france devrait investir massivement, et pourquoi ?

 

 

À mon avis une réflexion bien réelle à faire sur l'énergie et l'indépendance stratégique vis-à-vis de certains producteurs de ressources ainsi que sur les fluctuations spéculatives des cours boursiers de certaines matières premières.

 

Il est manifeste que les "stratégies" européennes en matière d'économie de la connaissance et de la culture (ne se basant pas qu'en des spectacles de jongleurs, google le prouve tous les jours) n'ont pas portées leurs fruits. Analyser où cela a pu foirer, qu'est-ce qui est encore possible et quels sont les moyens d'y parvenir. 

 

Les matériaux au sens large, graphène, silice...

 

Les biotechnologies avec une surveillance constante de toute forme de dérive incontrôlable...

 

Sinon une technologie de rupture : l'environnement juridique, économique et fiscal permettant à une technologie de rupture de se développer sereinement, d'être brevetée aisément et de laisser les scientifiques chercher. Le propre de la rupture est d'être surprenante. On ne peut anticiper la surprise, juste disposer des outils les plus flexibles pour emboîter le pas et ne jamais cesser de débattre des conséquences, si elles sont souhaitables. Bref, encourager le développement d'entreprises en France plutôt que de voir les breveteurs frustrés partir aux aux USA où voir leurs boites (et inventions) se faire racheter à vil prix par un grand groupe qui, presque par mépris, mettra l'idée dans un carton pendant 15 ans avant de la sortir en catastrophe (et trop tard) et la mort dans l'âme quand une boite qui américaine, qui japonaise, qui coréenne, qui chinoise, aura mis au point la même chose dans son petit coin et enlèvera le marché. 

Modifié par Chronos
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Pour en revenir au sujet...

 Quel est pour vous la technologie de rupture possible dans laquelle la France devrait investir massivement, et pourquoi?

Encore faudra t il qu'il y en ait effectivement des rupture technologique, or il n'y en a pas vraiment. Les techno d'aujourd'hui sont celle d'hier, amélioré, optimisé certes mais grosso modo ce sont les même. L'automobile n'a pas été révolutionné depuis presque 100 ans, le train non plus, le bateau non plus.

Pour les communication certes l'évolution en volume est impressionnante, mais ce ne sont que des évolution du télégraphe et du télégraphe sans fil.

La seule grosse rupture technologique qui a été massivement profitable a l'économie se fut l'automatisation, et l'informatique qui va avec la numérisation de cette automatisation. Mais la aussi ce n'est plus nouveau ... les usines pleine de robot ça date déjà de presque 50 ans et c'est essentiellement un problème d'investissement vs main d’œuvre a tarif de mendiant.

S'il doit y avoir révolution technologique, a par a la marge dans l'informatique/automatique/robotique avec les robot vraiment autonome - genre voiture autonome - inséré dans vie sociale, je pense que ce sera dans la biologie, génétique, étude du cerveau etc.

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Une révolution technologique n'est pas qu'une révolution technique, sinon en effet ça limite les cas. C'est bien plus global et cela s'attache aussi aux usages qui en sont fait. 

 

Le téléphone portable est par exemple une accumulation de technologies existantes qui sont amélioré et utilisé ensemble, pourtant il a profondément modifié les usage lors de son apparition, bien plus que l'arrivé des premiers ordinateurs qui sont pourtant eux une véritable révolution technique à l'époque.

Modifié par Dino
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Supraconductivité, nanotechnologie, intelligence artificielle, interface vivant / mécanique : prothèses, substitution ... (lié a l'étude du cerveau, la robotique et les nanotechs). 

A savoir que certaines de ces avancées vont permettre d'accélérer ou autoriser la réalisation d'autre technos bloqué pour le moment, et que cela va probablement modifier la répartition des efforts de recherche et de développement dans d’autres secteurs.

Modifié par Castor
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je pense que ce sera dans la biologie, génétique, étude du cerveau etc.

 

Et les nanotechnologie et l'IA. Donc faut investir au maximum dans les technos GNR (Génétique/Nanotechnologie/Robotique).

Objectif ultime a atteindre:

 

- Nanotechnologie -> Nanofabricateur et nanorobots (ou Nanotechnologie moléculaire)

- IA -> Superintelligence -> Singularité (Les machines s'autoaméliorent de plus en plus vite)

 

Ensuite on pourra viser la Picotechnologie puis la Femtotechnologie.

Modifié par stormshadow
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  Quand le politique s'en remet au tout numérique ... Sans pourtant rien démontrer :

 

 http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/08/15/pour-le-gouvernement-la-france-de-2025-sera-sauvee-grace-aux-nouvelles-technologies_3462108_823448.html

 

article partiel lire la suite sur le liens

  

 

Pendant l'été, les ministres devaient plancher sur la France telle qu'elle serait en 2025. L'échéance était fixée par la présidence de la République au 19 août, mais cinq ministères – économie, justice, intérieur, logement et redressement productif – ont d'ores et déjà rédigé leur copie, que Le Point s'est procurée.

Ce qui frappe d'emblée, c'est l'optimisme sans doute un peu excessif des ministres. Si l'on en croit leur prose, on assistera en effet au retour du plein emploi, le pays se sera remis de son déclin industriel, les peines prononcées seront enfin "lisibles et efficiente", la justice sera proche des citoyens, la part du logement dans les dépenses des foyers aura reculé, etc. Bref, toutes les réformes voulues par le gouvernement auront porté leur fruit, tous les espoirs auront été satisfaits et tous les indicateurs seront au vert dans une France qui aura réussi sa mue.

Dans chacun de ces textes, les ministres invoquent "le numérique" ou "les nouvelles technologies" comme un moyen pour résoudre toute une série de problèmes, sans avancer la moindre justification. Et tout est écrit comme si aucun ministère ne profitait déjà – et depuis longtemps – de ces "nouvelles technologies" qui, pour certaines, ne sont plus toutes jeunes...

 

Modifié par alpacks
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Quand le politique s'en remet au tout numérique ... Sans pourtant rien démontrer :

 

 http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/08/15/pour-le-gouvernement-la-france-de-2025-sera-sauvee-grace-aux-nouvelles-technologies_3462108_823448.html

 

article partiel lire la suite sur le liens

C'est pathétique que tout cela.

On en reparlera en 2017 du plein emploi et consorts. On fera un petit rapport d'étape.

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   Problème avec l'éditeur (peut pas écrire en dessous de mon cadre de citation comprend pas "pourquoi" mais tant pis ça fera double post)

 

 

 

"Dans le numérique, l'Europe a rattrapé son retard avec la création d'écosystèmes extrêmement compétitifs, rassemblant universités, grandes écoles, laboratoires publics et privés, grands groupes et start-up. Paris est devenu une grande place d'innovation aux côtés de Londres, Berlin et des capitales nordiques. Les étudiants et les créateurs d'entreprises du monde entier considèrent la France comme un pays propice à la créativité et au développement de nouveaux produits et services. (...) En combinant politique industrielle du numérique ambitieuse et des exigences fortes en matière de transferts de données personnelles outre-Atlantique, l'Europe est désormais en mesure de contrebalancer le poids des géants de l'Internet." 

 

 

  Peut être un peu de vrai la dedans, bien qu'on devrait en réalité en ressentir les effets bien + tot mais moins pour les raisons cités du rattrapage européen et français dans ces domaines et les réseaux ect avec les universités ...

 

   On a eu récemment un scandale MAJEURE avec PRISM et la NSA dont beaucoup d'acteurs du numérique européen et entreprises consommatrices de numériques sont devant l'évidence avec ce scandale d'un gigantesque problème d'espionnage économique potentiel :

 

   Ce qui va dans le sens que pour la plupart des entreprises européennes innovantes, elles vont devoir abandonner (elles doivent probablement être en train de plancher leur changement de stratégie numérique vu les faits récents) tout service numérique qui était sur support US comme les googlemail, livemail ect ... Et devoir renoncer a TOUT Cloud hebergé sur le territoire américain ... Depuis le scandale Prism il est évident que les secrets d'innovations et développement en cours des entreprises européennes sont en grave danger d'espionnage éco avec Prism pour favoriser la continuité de la domination US des services web mondiaux ...

 

   Les seules solutions pour ces entreprises seront soit d'aller vers du Cloud nationalement hebergé, soit un retour de la gestion de base de donnée "re-matérialisée" par l'accession vers de nouveaux parcs informatiques propriétaires et physiques de ces groupes et PME, et une ouverture massive vers l'emplois dans la sécurité numérique : Campagne d'embauche d'administrateur de réseau les + diplomés possibles et avec de bons résultats niveau "sécurité"  (il y avait eu des vagues d'embauche massives dans l'administration réseau fin des 90's/début 2000, mais clairement relachées depuis avec la mode du Cloud partout ... Ce métier ne peut que "renaitre")

 

    La révolution numérique européenne c'est très probablement maintenant et pas en 2025 :  Prism va créer un énorme appel d'air de clients fuyants les services informatiques et numériques US hébergés aux USA ...

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GN²R: Génétique, Nano, Nucléaire et Robotique. 

N'oubliez pas qu'on n'aura pas plus d'énergie fossile à la fin du siècle. 

 

 

   Le problème de l'énergie fossile est déja quasi rêglé avec les carburants algaux (production de masse de carburants et gaz) ...

 

  D'autant que la phase pré-industrielle est déja quasi terminée vu qu'on a déja des spécialistes qui installent des stations de production d'ampleur ... C'est déja plié ! Reste après les défis biologiques pour travailler sur des souches de diatomées ou autres espèces les + productives permettant de prendre de l'avance sur les autres recherches industrielles dans le domaine sur les autres continents ...

 

   Quand on voit par exemple AF/KLM le pognon qu'ils ont investi pour avoir des centrales de productions de kérozène prêtes avant 2019, le pari est déja gagné, a ce niveau la il n'y a plus guère de soucis a se faire ... Le seule souci étant d'être sur de travailler sur des espèces ou il n'y aura pas trop d'écart productif avec celles trouvées par les autres chercheurs aux USA et qui les auraient "breveté" posant l'éventuel problème d'exploitations sous royalties si on voudra s'en servir aussi (d'ou pourquoi il y a course effrené dans la recherche actuellement ne pas laisser les autres labos breveter impunément ... Enfin surtout pour celle génétiquement modifiée car celles "naturelles" en l'état ne sont pas forcément brevetable tout dépend des législations continentales aussi ...)

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On peut breveter des souches naturelles si on les modifient. Enfin en microbiologie ça fait 40 ans qu'on fait des OGM, ça sera très dur d'expliquer aux microbiologistes qu'ils doivent faire le boulot sans utiliser leur outil de base. 

 

Et je suis quand même septique sur le potentiel de cette tech, ça remplacera sans doute le besoin de carbone pour les matériaux et produits chimiques, voir pour les transports notamment aérien, mais je doute que pour la production électrique cela soit si compétitif que ça face au nucléaire GEN IV développé en Chine. 

Modifié par Karg se
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   Problème avec l'éditeur (peut pas écrire en dessous de mon cadre de citation comprend pas "pourquoi" mais tant pis ça fera double post)

 

 

 

 

  Peut être un peu de vrai la dedans, bien qu'on devrait en réalité en ressentir les effets bien + tot mais moins pour les raisons cités du rattrapage européen et français dans ces domaines et les réseaux ect avec les universités ...

 

   On a eu récemment un scandale MAJEURE avec PRISM et la NSA dont beaucoup d'acteurs du numérique européen et entreprises consommatrices de numériques sont devant l'évidence avec ce scandale d'un gigantesque problème d'espionnage économique potentiel :

 

   Ce qui va dans le sens que pour la plupart des entreprises européennes innovantes, elles vont devoir abandonner (elles doivent probablement être en train de plancher leur changement de stratégie numérique vu les faits récents) tout service numérique qui était sur support US comme les googlemail, livemail ect ... Et devoir renoncer a TOUT Cloud hebergé sur le territoire américain ... Depuis le scandale Prism il est évident que les secrets d'innovations et développement en cours des entreprises européennes sont en grave danger d'espionnage éco avec Prism pour favoriser la continuité de la domination US des services web mondiaux ...

 

   Les seules solutions pour ces entreprises seront soit d'aller vers du Cloud nationalement hebergé, soit un retour de la gestion de base de donnée "re-matérialisée" par l'accession vers de nouveaux parcs informatiques propriétaires et physiques de ces groupes et PME, et une ouverture massive vers l'emplois dans la sécurité numérique : Campagne d'embauche d'administrateur de réseau les + diplomés possibles et avec de bons résultats niveau "sécurité"  (il y avait eu des vagues d'embauche massives dans l'administration réseau fin des 90's/début 2000, mais clairement relachées depuis avec la mode du Cloud partout ... Ce métier ne peut que "renaitre")

 

    La révolution numérique européenne c'est très probablement maintenant et pas en 2025 :  Prism va créer un énorme appel d'air de clients fuyants les services informatiques et numériques US hébergés aux USA ...

 

Je pense que la NSA se tracasse pas de savoir dans quel pays sont les serveurs et que la provenance des services informatiques ne les empechera pas de mettre leur nez un peu partout.

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Je pense que la NSA se tracasse pas de savoir dans quel pays sont les serveurs et que la provenance des services informatiques ne les empechera pas de mettre leur nez un peu partout.

Techniquement si le trajet de tes petit paquet IP reste dans le territoire national, et que les fournisseurs de service ne sont pas soumis aux rétorsion de la NSA, les infos transporté devrait pourvoir éviter d'atterrir a la NSA.

 

La NSA ne récupère pas les donnée par l’opération du saint esprit, c'est essentiellement la complicité des opérateur de telco et des fournisseurs de service qui le leur permet.

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Techniquement si le trajet de tes petit paquet IP reste dans le territoire national, et que les fournisseurs de service ne sont pas soumis aux rétorsion de la NSA, les infos transporté devrait pourvoir éviter d'atterrir a la NSA.

 

La NSA ne récupère pas les donnée par l’opération du saint esprit, c'est essentiellement la complicité des opérateur de telco et des fournisseurs de service qui le leur permet.

 

 

  Et oui, il y a bien complicité des acteurs continentaux des opérateurs numériques massifs ...

 

On est actuellement face a 2 problèmes en Europe :

 

   Coté US potentiel espionage éco par le biais de la NSA et les acteurs numériques qui se plient aux règne US, coté chinois du matériel de salle informatique traitant des débits de masses accusés d'être asservi a l'espionnage chinois :

 

    Le retour vers les acteurs européens par repli ne peut alors que s'engager massivement ... (et qui sait attirer même des entreprises US qui n'ont pas envie d'être sous les indiscretions de la NSA)

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Les résultats de Bull en hausse : "c'est sur la sécurité des systèmes critiques que Bull s'est le plus amélioré, avec une croissance annuelle de 21% au deuxième trimestre, à 42,3 millions d'euros. Pour Bull, « cette croissance est surtout alimentée par des contrats pour des systèmes critiques dans l'aéronautique et le transport et par la croissance de l'activité de cybersecurité et une performance très solide dans le secteur de la défense »."

 

http://pro.clubic.com/it-business/actualite-575174-bull-resultats.html

 

La puissance des téraflops révolutionne l'industrie.

Avions, voitures, films, cosmétiques... la simulation numérique permise par le calcul haute performance est au coeur de tous les nouveaux produits. La puissance des supercalculateurs est une clé de l'innovation et de la compétitivité. La bonne nouvelle, c'est que la France est un des rares pays au monde à posséder des compétences de pointe sur toute la chaîne.

 

http://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/20130807trib000779515/la-puissance-des-teraflops-revolutionne-deja-l-industrie.html

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La technologie de rupture serait alors celle permettant d'atteindre l'orbite pour pas trop cher et éventuellement (on va devoir s'y attaquer, tôt ou tard) dégager celle-ci de nombreux débris. Après l'Helium-3 pourrait surtout servir pour l'exploration de l'espace lui-même.

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Ca m'étonne qu'on ne parle pas de l'exploitation de l'espace comme technologie de rupture. Pourtant, si on pouvait exploiter, ne serait ce que la lune et ses réserves en Helium-3, ça serait un pas de géant. 

 

 

   C'est en développement mais on est malgré tout toujours face a des éceuils technologique même vu depuis les USA ... Nanofil de carbone a peine assez solide (trop limite, cela tiendrait avec ceux qu'on arrive a faire aujourd'hui mais faible marge de manoeuvre de sécurité sur les très grandes charges a supporter : Ils devront pourtant tenir la traction générée par la force centrifuge de plusieurs dizaines de milliers de tonnes des stations) mais l'asenseur spatial est une techno de rupture ...

 

   Autre problème aussi, sa possibilité d'en produire en très grande quantité industrielle sous forme de tissage a partir de produits se mélangeant  (robot tisseur pour réaliser le cable pilier petit a petit) et technologie pour sa maintenance constante car forte usure sur la partie en contact avec la ionosphère avec des vents potentiellement supersonique ou pas loin ceci dit cette partie pourrait être enrobée de céramique ...

 

    Et autre problème :  La réalisation de l'ascenseur spatial demandera, enfin exigera un moyen de transport spatial ultra lourd provisoire, un lanceur dépassant largement la capacité d'un SLS par exemple : Pour la construction des stations contre-poids et les matériaux de réalisation du cable :  prévoir plusieurs millions de tonnes a satelliser a divers hauteur du LEO au GEO et intermédiaire selon étapes (probablement au moins 5 millions de tonnes l'ensemble station contre-poids + cable nanocarbone en lui même) hors c'est pas avec des lanceurs 50 tonnes LEO, 10-20t GEO-GTO que ça pourra se faire ... Il faudra du lanceur super lourd ... Probablement dans les 200-300t de charge utile mini ...

 

   Ou alors un moyen économique de lanceur des charges plus petites a faibles couts de transition : Catapulte électromagnétique ? (tunnel - lanceur)

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Je ne crois pas qu'on ait besoin pour commencer l'exploitation des ressources minière de l’ascenseur. Les seuls choses que l'on aura besoin de mettre en orbite, ce sont des sondes pour capturer les astéroïdes, des robots miniers et des cargos vident pour faire redescendre sur terre le minerais précieux. Donc rien de bien lourd. Pour avoir une ordre d'idée, j'ai pris le prix du lingot de platine qui est de 35,26 euros le grammes (dont on pense que les astéroïdes sont remplie). Cela fait 35k€ le kilo à comparer avec le coût d'envoie d'une fusée Ariane V qui est de 23k€ le kilo. Alors certes dans la réalité le calcul sera un peu plus complexe, la platine n'étant certainement pas pure, en quantité suffisante pour remplir une cargo plein par astéroïde (surtout si on commence par des petits), elle sera certainement mixé avec d'autres minerais rare mais tout de même moins cher, et son prix pourrait baisser si une grande quantité de ce metal devient accessible sur le marché, mais cela permet de voir qu'avec les technologies actuel, il est déjà possible d'enclencher le processus.

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J'ai fait un peu le calcul pour voir quelles seraient les conditions pour que l'exploitation des ressources de l'espace soient rentable. Pour l'instant je n'ai pas pris en compte le coût de la capture d'un astéroïde où du développement et mise en orbite du matériel pour miner. Il s'agit juste déjà de vérifier si le simple envoi d'un cargo vide pour aller chercher les minerais et le ramener sur terre semblait financièrement rentable.

 

J'ai essayé d'être pessimiste dans les estimations car il y a toujours de mauvaises surprise qui font grimper les coûts. Le cargo serait donc une capsule de type dragon qui peut ramener jusqu'à 3t de fret sur terre. Le coût annoncé d'une telle capsule est de 100M€. Vu qu'elle serait réutilisable une dizaine de fois, et en comptant la moteur perdu plus entretien, j'ai arbitrairement défini que que le prix pour chaque vol serait de 50M€. Pour le prix du lanceur, je n'ai aucune confiance dans les annonces de Space X sur le coût de lancement du Falcon 1.1 pour moins de 60M$. J'ai donc préféré me baser sur le prix annoncé pour Ariane 6 avec une petite majoration, soit 80M€. Cela fait donc un envoie à 120M€. Pour le prix de la matière première, j'ai pris un peu moins que le court de l'or (32K€/kg) ou de la platine (35K€/kg), soit 30K€/kg. Cela ferrait donc pour 90M€ d'euros de matière première récupérable à chaque fois. 

 

Résultat un trou net de 40M€ pour chaque cargaison récupérée  :-[  

 

Contrairement à ce que je croyais, il y en bien du chemin encore avant que l'exploitation des richesses soient rentable. Surtout que j'ai été gentil dans l'estimation du prix de la matière récupérable, car rien ne dit qu'on trouverait suffisamment d'or ou de platine pour remplir un cargo, que les autre métaux comme les terres rares ont un prix au kg bien plus faible (autour de 10k€/kg) et que je doute qu'il soit facile de dégager les impuretés qui entourent les minerais, ce qui ferrait diminuer encore plus le prix de revient.

 

Donc finalement pour la question de Tomcat, je pense pas que l'article a été prudent en ne mentionnant pas l'exploitation de l'espace vu que même avec les véhicules en développement, ce ne sera pas rentable. A voir dans 10/15ans avec pas mal de subvention...

Modifié par Dino
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